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  • EB II - Aperçu : Saka Rauka (les Saces royaux)


    L'équipe d'Europa Barbarorum II est fière de vous présenter l'aperçu des Saka Rauka.




    Arrière-plan historique :
    Un des plus grands défis avec l'histoire des steppes et des peuples qui y vivaient, est que le concept d' « état » est bien plus dynamique et éphémère que pour les peuples sédentaires. Nombre des tribus nomades, bien que puissantes et influentes, sont très difficile à cerner, étant donné qu'elles ne dirigeaient pas un territoire clairement délimité et, plus important, l'appartenance tribale était liée à un système de vassalisation et de suzeraineté. Cela signifiait qu'un homme pouvait, au cours de sa vie, être membre de plusieurs tribus tout en conservant sa culture, sa religion et ses liens familiaux. Cette situation problématique nous mène à la question suivante : qui étaient les Saka Rauka, et d'où venaient-ils ?

    Bien que mentionnés par Strabon, les sources les plus connues pour le nom Saka Rauka, ou Sacaraucae, comme le nom apparaît dans les sources gréco-romaines, vient de l'Abrégé des histoires philippiques de Justin, une courte version du travail perdu de Trogue Pompée, un historien d'origine gauloise du Ier sièce de notre ère. Cette source, lorsqu'elle décrit la horde nomade qui détruisit le Royaume gréco-bactrien situé en Afghanistan moderne, liste parmi les différentes tribus un groupe appelé Saka Rauka. La signification réelle du nom est incertaine, mais Rauka est supposément un mot dérivé de la racine indo-européenne Rex ou Rigo, signifiant « brillant » ou « lumineux », mais aussi « élevé » ou « royal ». Une traduction possible du nom serait alors « Saces royaux ». L'origine du mod Saka est encore plus floue. Comme ethnonyme, il semble avoir été utilisé par différents observateurs extérieurs, principalement les Perses qui l'utilisait pour décrire certains groupes nomades sur leur frontière nord. Une explication possible est que la version perse de Saka renvoi aux Scythes des Hellènes. Le terme a souvent été reconstitué par Skuda, basé sur un terme indo-européen signifiant « tirer », un nom qui suggère une étroite connexion entre les nomades de steppes et l'archerie.

    Plusieurs groupes connus sous le nom de Sakas (Saces) existaient à l'époque achéménide, et demeuraient sur les frontières nord-est de l'empire. Si les Saka Rauka (Saces royaux) étaient l'un d'entre eux reste inconnu, et bien qu'Hérodote mentionne une tribu connue sous le nom de Scythes royaux, il semble peu probable que cela soit une référence au même groupe. Ainsi, bien que les Saka Rauka n'apparaissent pas dans les sources avant leur invasion du Royaume gréco-bactrien, il est possible de faire une hypothèse plutôt bonne sur l'endroit où ils se trouvaient avant cette invasion.

    Nous savons des sources antiques à la fois occidentales et orientales, telles que l'Abrégé des histoires philippiques ou les récits du chinois Shiji, que de grands changements étaient en marche dans les steppes orientales à la fin du IIème siècle av. J.-C. L'origine de ces modifications est un peuple connu sous le nom de Xiongnu, résidant à l'origine dans les steppes de Mongolie, aux frontières nord de la Chine. Sous la commande de leur grand chef (ou Shan-Yü) Modun, les Xiongnu s'étendaient, repoussant les peuples de leur bordure occidentale, comme les Yuezhi tokhariens, vers l'Asie centrale. Ces derniers repoussèrent à leur tour d'autres tribus, et parmi elles les Saka Rauka, impliquant que leur lieu d'origine serait les steppes à l'ouest des Monts Tian.

    Les mouvements et les actions exactes des Saka Rauka durant cette période sont relativement incertains mais, d'après Trogue Pompée, nous pouvons déduire qu'ils agirent comme une entité politique distincte en Asie centrale pendant plus d'un siècle, prenant activement part aux politiques internes de l'Empire Parthe. Au début, les migrants Saka entrèrent en conflit avec les Parthes, envahissant leurs frontières nord-ouest et tuant même le Roi parthe Phraatès en bataille, avant d'être finalement forcés d'aller vers le sud, plus profondément dans le plateau iranien. L'implication des Parthes est toutefois évidente durant la période suivant la mort de Mithridate II le Grand, sous connue comme l'Âge sombre parthe. Durant cette période, l'Empire Parthe est partiellement désintégré et la chronologie des rois, basées principalement sur la numismatique (l'étude des pièces de monnaie) devient floue, peut-être à cause de la présence de plusieurs prétendants au trône en même temps.

    Au fil du temps, le pouvoir des Saka en Asie centrale bascula lentement au sud vers l'Arachosie, une région désormais connues sous le nom de Seistan, ou Sakastan (c'est à dire « la Terre des Sakas ». Ce changement serait dû à la pression des Yuezhi tokhariens, qui avancèrent en Asie centrale durant cette période, repoussant les habitants nomades de la région devant eux et tuant le Roi parthe Artabanos dans le processus, et finirent par s'installer en Bactrie. Si le groupe qui s'installa au Sakastan était effectivement les Saka Rauka ou un groupe différent, nous ne pouvons le dire, surtout que Trogue Pompée mentionnent la destruction des Saka Rauka quelques siècles après leur apparition en Bactrie. Quoi qu'il en soit, des pièces frappées à l'effigie de rois ayant des noms sakas ont été retrouvés au Seistan.

    (note d'ALG : voici deux cartes qui pourront vous aider à mieux comprendre la géographie du Seistan/Sakastan




    Puisque très peu de traces écrites demeurent à part celles de Trogue Pompée, qui décrivent les événements s'étant produits dans l'est du plateau iranien durant ces siècles, beaucoup doit être déduit de la numismatique. En raison de la pénurie de sources, il n'est pas possible de recréer plus d'une chronologie ténue des événements de cette période, et toute tentative de faire plus ne serait que conjecture. Cependant, les rares sources semblent suggérer une grande interférence des Sakas dans les événements de l'Empire Parthe. Un bon exemple de ceci est le roi Vononès, parfois connu sous le nom de pseudo-saka Vononès, puisque les preuves de la numismatique semblent le relier au Seistan en particulier. Ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'il est appelé « Roi des Rois » sur ses pièces de monnaie.
    En général, Vononès est compté comme l'un des premiers chefs des Indo-sakas au Seistan, avant leur véritable installation à Taksashila sous le roi Mauès. Ainsi, il est admis qu'il fut l'un des rois qui régna sur la tribu des Sakas, probablement celle identifiée par Trogue Pompée et Strabon comme celle des Saka Rauka, qui envahit les territoires parthes au IIème siècle av. J.-C, rapidement suivit par les Yuezhi. Toutefois, comme son nom l'indique clairement, ce Vononès devait être un Parthe, et non pas un Saka.

    Une des théories est que le Vononès indo-saka était en fait le dirigeant d'un royaume saka-parthe, situé autour du Seistan, qui incorporait la plupart des terres possédées précédemment par le Roi parthe Mithridate I jusqu'à la Vallée de l'Indus, ainsi que les régions dominées par les tribus sakas qui avaient envahies plus tôt les territoires parthes. L'avènement des Indo-parthes du Clan Suren, culminant avec le règne de Gondopharès au début du Ier siècle ap. J.-C, a été beaucoup discuté, et il est tout à fait possible que les Parthes restèrent un groupe puissant dans région, même après que les Sakas séparèrent les portions orientales de l'état principal parthe. Généralement, il est admis qu'un certain nombre de petits royaumes coexistaient dans région, dirigés par des Sakas et des Parthes, et les titres sur les pièces de monnaie de l'époque suggèrent qu'il existait même des co-rois, des rois vassaux, etc. Ainsi, même si la région n'était pas unifiée au sens moderne du terme, il est tout de même possible que certains dirigeants contrôlaient de vastes territoires.

    Si ceci fut réellement le cas, et qu'il existait vraiment un royaume unifié indo-saka/parthe dans l'est de l'Iran, séparé du Royaume arsacide, avec une classe dirigeante issue de deux groupes ethniques, antérieur (ou au moins contemporaine) au règne de Mauès, mais avant Azès, alors ceci expliquerait le titre de « Roi des Rois » utilisé par Vononès. Cela expliquerait aussi la pratique commune indienne de nommer ensemble les Shakas et les Pahlava (Sakas et Parthes).

    Dans ce cas, Vononès aurait été le dirigeant d'un autre royaume que celui de Mithridate II et III, tout en étant Parthe (mais pas nécessairement lié aux Arsacides), et durant l'Âge sombre du royaume parthe occidental, ce royaume orientale serait devenu plus puissant. L'organisation supposée de la société dans un tel royaume, qui se retrouvait aussi bien dans les royaumes indo-sakas que dans les royaumes indo-parthes, aurait rendu le titre de « Roi des Rois » plausible. Le fait d'avoir un dirigeant parthe dans un royaume à prédominance saka expliquerait aussi que les Parthes établirent aussi rapidement des liens pacifiques avec les Sakas du Seistan.

    Si le Royaume de Mauès est considéré comme une continuation de ce royaume mixte, cela expliquerait comme Gondopharès arriva aussi facilement au pouvoir après les rois indo-sakas de Taksashila. Cependant, il est probable que cette théorie sous-estime grandement le rôle des indo-grecs dans l'avènement de Mauès. La théorie déclarant que ce dernier était un général mercenaire saka au service des Indo-grecs qui aurait usurpé le trône semble plus plausible que l'autre théorie quelque peu farfelue qui déclare qu'il envahit le Gandhara via la Route du Karakorum au nord. Surtout que la culture du nord-ouest (incluant le symbolisme des pièces de monnaie) restait distincte de celle des Indo-grecs, même après l'ascension de Mauès. Au sujet du Roi indo-saka Azès, l'histoire serait différente. À la différence de Mauès, le nom d'Azès est mentionné dans le cadre des rois indo-sakas du Seistan, et ainsi il semble avoir une connexion avec eux. Peut-être était-il un sous-roi qui prit le contrôle de la région de Taksashila et se détacha, lançant sa propre dynastie. Ce pourrait être la raison qui l'incita à lancer une nouvelle ère, la fameuse Ère d'Azès démarrant en 58 av. J.-C, qui demeure l'une des ères les plus utilisées dans la chronologie indienne.

    On soutient souvent qu'un des dirigeants parthes de cette période, un certain Sanatrocès, fut placé sur les trônes parthes par les Sakas, impliquant que pendant un moment, ces derniers avaient un contrôle substantiel sur les Parthes, au point même de décider qui serait leurs dirigeants.
    L'identité réelle de ce roi est discutée dans plusieurs livres et articles, avec différentes conclusions. Ce qui semble certain, c'est qu'il arriva au pouvoir tard dans sa vie, avec l'aide de l'armée saka, et qu'il régna ensuite un certain temps. L'estimation la plus fiable propose sa mort en 71 av. J.-C, ce qui entraînerait un règne d'environ 7 ans, bien que certains disent que son règne aurait commencé plus tôt. Toutefois, d'où il vint et pourquoi arriva-t-il au pouvoir reste incertain.

    Il y a cependant plusieurs à noter, en particulier en examinant ses pièces de monnaie, à partir desquelles une théorie peut être élaborée. En se basant sur la légende de ces pièces, qui l'appellent « BASILEOS MEGALOU ARSAKOU THEOPATOROS NIKATOROS », on peut déduire qu'il fut en quelque sorte lié à la famille dirigeante des Arsacides, et à en juger par le terme « THEOPATOROS », il semble que son père aurait été roi (Mithridate Ier est souvent le principal suspect). Si tel est le cas, la meilleure hypothèse est qu'il fut exilé pour quelque raison, peut-être à cause de luttes de pouvoir internes, et se réfugia parmi les Saka Rauka, qui l'aidèrent plus tard à réclamer son héritage « de droit ». Ce type d'événement, où un dirigeant exilé reçoit de l'aide d'un voisin des steppes n'est pas nouveau dans l'Histoire de l'Iran, et d'autres exemples se produisirent de temps en temps (rappelez-vous le Roi sassanide mazdéiste Kavadh Ier, qui reçu l'aide des Hephthalites pour récupérer son trône).

    Cependant, une autre théorie plausible est que Sanatrocès serait en fait le roi d'un de ces hypothétiques royaumes sakas/parthes suggérés plus haut. Plusieurs chosent pointent vers cette conclusion. Tout d'abord, il y le fait que les pièces de monnaie de Sanatrocès furent frappées dans la partie orientale de l'Empire Parthe, comme à Merv. Il n'y a aucune mention de lui dans les registres cunéiformes de Babylone, pas plus qu'il ne semble y avoir de ses pièces à Séleucie (au moins, pas certaines d'entre elles), alors que la plupart des rois parthes de la période y faisaient frapper leurs monnaie. Dans ce cas, ceci impliquerait qu'il n'a jamais régné sur cette ville, et que la partie occidentale était contrôlée par un autre roi, comme Darius de Médie, qui fait frapper sa monnaie à Rhagès presque simultanément. Donc, Sanatrocès n'aurait contrôlé que la partie orientale du royaume parthe, ce qui est cohérent avec l'idée d'un domaine oriental qui accède au pouvoir alors que celui de la partie occidentale s'effrite. De plus, sur ses pièces, Sanatrocès porte un diadème, qui est un attribut distinctif saka au même titre qu'une rangée de cerfs inclinés, ce qui diffère des autres rois arsacides qui précèdent. Ceci semble mettre l'accent sur sa connexion avec les Sakas, en particulier avec les éléments nomades de ceux-ci, impliquant des relations étroites pour les remercier de l'avoir aidé à gagner le contrôle de son trône. En fait, ceci suggère même que Sanatrocès, en dépit de son nom, aurait été de souche saka. Ainsi, sa revendication d'être Arsacide et fils d'un roi aurait été une tentative de légitimer son règne sur les portions occidentales de son royaume. Compte tenu de la chronologie, il aurait dû être contemporain ou précéder légèrement le pseudo-saka Vononès, l'autre Parthe qui régnait apparemment sur un royaume parthe oriental. Toutefois, s'il est vrai que Vononès succéda à Sanatrocès comme dirigeant de son royaume indo-parthe, alors que le fils de Sanatrocès, Phraatès III, devint roi à l'ouest, alors pourquoi n'y a-t-il pas de pièces de monnaie de Sanatrocès avec Vononès ? S'ils avaient une telle relation, comme celle de Vononès avec Spalirisès, ou celle de Spalirisès avec Azès etc, alors Sanatrocès devrait apparaitre sur des pièces indo-parthes, mais ce n'est pas le cas.

    (note d'ALG : voici un exemple d'une monnaie de Sanatrocès, puis une autre de son précédesseur supposé Orodrès Ier, pour comparer)




    Une théorie pouvant être un compromis entre les deux, est que Vononès et Sanatrocès étaient tous deux dirigeants d'états saka-parthes mineurs dans l'est de l'Iran, suivant les invasions sakas du siècle précédent, et alors que Sanatrocès, qui pouvait être un Arsacide ou ne pas l'être, utilisait ses forces saka pour pousser vers l'est jusqu'à ce que son fils Phraatès obtienne finalement la plupart de l'empire réuni, Vononès établit une base au Seistan et dans ses alentours, d'où plus tard les Kshatrapas occidentaux se développeraient.



    Les unités :

    Payai Dunai - Archers à pied sakas



    Originaires des steppes de l'est et des tribus semi-nomades des montagnes et des vallées fluviales de la Transoxiane, ces hommes des peuples sakas combattent avec leur arme de prédilection : l'arc composite. Ils ne sont pas des guerriers pas vocation, mais plutôt des bergers, des chasseurs ou des fermiers qui rejoignent la horde d'un grand chef ou d'un roi dans l'espoir d'obtenir du butin ou un meilleur statut social. Bien que les nomades sakas préfèrent combattre à cheval, ces hommes vont au combat à pied, peut-être pour des raisons stratégiques, ou bien viennent-ils des tribus sakas semi-nomades des confins de la steppe et des terres d'Asie centrale. Quoi qu'il en soit, ils sont des archers compétents dont peu peuvent rivaliser. Bien qu'ils ne soient pas aussi organisés ou bien équipés que leurs parents Parthes et Mèdes, ils ont appris à utiliser leurs arcs depuis l'enfance et ce sont leurs outils de commerce en temps de paix, aussi bien que dans la guerre. Bien qu'il soit facile de faire appel à ces hommes pour rejoindre votre campagne, les garder sur le terrain pour une longue période requière un important butin. En général, il sont rassemblés pour une campagne ou un raid, puis renvoyés chez eux une fois l'expédition terminée.

    Ils sont vêtus de leurs habits de tous les jours, qui consistent en une veste nomade traditionnelle, ou Kurta, avec un col en V. Les Kurtas sont en feutre, en tissu ou en cuir suivant la période de l'année, et la richesse de celui qui les porte. Ils portent aussi des pantalons des mêmes matières. À la différence des Sakas montés des hautes steppes, ces hommes portent des bottes de cuir plus adaptées au terrain souvent accidenté et montagneux d'Asie centrale. Il existe une multitude de style de chapeaux connus chez les Sakas, et une sélection d'entre eux est vue sur ces hommes. Le plus répandu est le chapeau pointu de feutre, porté en particulier par les Sakas Tigrakhauda, ou Scythes à chapeaux pointus, comme ils furent connus. Le chapeau est maintenu par des lanières de cuir autour de la tête du porteur, le gardant en place même par conditions humides ou venteuses. Au niveau de l'armement, ils portent le célèbre arc composite utilisé par tous les nomades d'Asie intérieure à cette époque. (L'arc asymétrique hunnique ne deviendrait populaire que quelques centaines d'années plus tard). Il était fait de bois, de tendons et d'os collés ensemble pour plus de solidité. En particulier dans les steppes, où le bois de haute qualité était rare, l'usage d'os dans les arcs était important. La force de cet arc est telle que lorsque débandé, il se plie en arrière pour former la lettre C. Sur leurs cuisses, ils portent de petites Akinakes, ou dagues, utiles pour récupérer le scalp d'un ennemi tombé. Hérodote décrit comment les guerriers scythes faisaient une incision triangulaire sur la tête d'un ennemi, puis les prenaient par les cheveux et secouaient jusqu'à ce que le scalp se détache. Ils nettoyaient alors la chair résiduelle avec un os, puis frottaient le cuir pour l'assouplir. Le scalp était ensuite porté comme un trophée sur la selle, les vêtements ou les armes des cavaliers. En mêlée, ils utilisent la hache Sagaris, une hache pointue et légèrement courbée, utile contre des ennemis en armure. Ces haches étaient souvent de bronze, et certains exemples élaborés étaient décorés par des représentations de cerfs, de lions ou de griffons. Les Sagaris étaient portées à la ceinture du guerrier.

    Historiquement, différents peuples étaient connus par les observateurs extérieurs sous le nom de « Saka », avec différentes inclinaisons politiques et culturelles. Bien que nombre d'entre eux, comme les Saka Rauka, étaient originaire des steppes et faisaient partie du continuum de la culture nomade eurasienne, s'étendant de la Pustza hongroise jusqu'aux plaines de Mandchourie, d'autres groupes se déplacèrent au sud, vers des régions plus agricoles d'Asie centrale, et adoptèrent un style de vie similaire à celui des peuples qui habitaient déjà ces terres. Ce mode de vie semi-nomade de transhumance, avec des peuples alternant la vie dans des communautés semi-permanente avec celle de leur troupeaux dans les régions montagneuses, existait aussi dans les hautes steppes, mais pas au même degré que ce fut le cas au sud de l'Asie centrale. Bien que nombre des Sakas conservaient leur affinité avec les chevaux et l'équitation, ils ne les utilisaient pas dans leurs tâches de tous les jours comme c'était le cas pour leur parents des steppes, et beaucoup combattaient donc à pied. Hérodote décrit que l'armée massagète déployée par la Reine Tomyris contre les Perses comportait de nombreux fantassins, et bien que certains d'entre eux furent enrôlés dans des populations soumises sédentaires, une grande partie était sans doute des hommes des tribus sakas qui combattaient à pied, comme archers ou comme infanterie de mêlée.


    Saka Tapabara - Manieurs de haches sakas



    Le bien le plus précieux d'un homme des tribus sakas (après son cheval), est son arc. Cependant, l'arc n'est pas la seule arme utilisée par ce peuple féroce. Ces hommes sont armés de haches Sagaris, une arme capable de pénétrer même le bouclier et la cuirasse d'un homme en armure, et d'un certain nombre de javelots durcis au feu. Bien qu'équipés de réelles armes de guerre, à la différence de l'arc et la flèche, qui peuvent aussi être utilisé pour la chasse ou le sport, ces hommes ne sont pas des combattants professionnels, mais plutôt des hommes des tribus qui ont rejoint une horde en recherchant la richesse, ou ont été conscrits au service d'un puissant chef. En tant que tels, et même s'ils sont féroces, ils ne tiendront pas longtemps la ligne au combat. Le mieux est de les utiliser pour flanquer des ennemis déjà engagés, ou comme troupes de choc légèrement armés. Mais s'ils sont bloqués dans une mêlée qui se prolonge contre des ennemis mieux organisés ou plus professionnels, ils se briseront et fuiront rapidement.

    Ils sont vêtus de leurs habits de tous les jours, qui consistent en une veste nomade traditionnelle, ou Kurta, avec un col en V. Les Kurtas sont en feutre, en tissu ou en cuir suivant la période de l'année, et la richesse de celui qui les porte. Ils portent aussi des pantalons des mêmes matières. À la différence des Sakas montés des hautes steppes, ces hommes portent des bottes de cuir plus adaptées au terrain souvent accidenté et montagneux d'Asie centrale. Il existe une multitude de style de chapeaux connus chez les Sakas, et une sélection d'entre eux est vue sur ces hommes. Le plus répandu est le chapeau pointu de feutre, porté en particulier par les Sakas Tigrakhauda, ou Scythes à chapeaux pointus, comme ils furent connus. Le chapeau est maintenu par des lanières de cuir autour de la tête du porteur, le gardant en place même par conditions humides ou venteuses. En plus de leurs haches sagaris, faites de bronze ou de fer avec des manches en bois, ils portent des javelots durcis et une petite Akinake, ou dague, utile pour récupérer le scalp d'un ennemi tombé. Hérodote décrit comment les guerriers scythes faisaient une incision triangulaire sur la tête d'un ennemi, puis les prenaient par les cheveux et secouaient jusqu'à ce que le scalp se détache. Ils nettoyaient alors la chair résiduelle avec un os, puis frottaient le cuir pour l'assouplir. Le scalp était ensuite porté comme un trophée sur la selle, les vêtements ou les armes des cavaliers. Comme protection, ils portent de petits boucliers de roseaux renforcés de cuir qui, bien que légers, sont très résistants aux projectiles.

    Historiquement, différents peuples étaient connus par les observateurs extérieurs sous le nom de « Saka », avec différentes inclinaisons politiques et culturelles. Bien que nombre d'entre eux, comme les Saka Rauka, étaient originaire des steppes et faisaient partie du continuum de la culture nomade eurasienne, s'étendant de la Pustza hongroise jusqu'aux plaines de Mandchourie, d'autres groupes se déplacèrent au sud, vers des régions plus agricoles d'Asie centrale, et adoptèrent un style de vie similaire à celui des peuples qui habitaient déjà ces terres. Ce mode de vie semi-nomade de transhumance, avec des peuples alternant la vie dans des communautés semi-permanente avec celle de leur troupeaux dans les régions montagneuses, existait aussi dans les hautes steppes, mais pas au même degré que ce fut le cas au sud de l'Asie centrale. Bien que nombre des Sakas conservaient leur affinité avec les chevaux et l'équitation, ils ne les utilisaient pas dans leurs tâches de tous les jours comme c'était le cas pour leur parents des steppes, et beaucoup combattaient donc à pied. Hérodote décrit que l'armée massagète déployée par la Reine Tomyris contre les Perses comportait de nombreux fantassins, et bien que certains d'entre eux furent enrôlés dans des populations soumises sédentaires, une grande partie était sans doute des hommes des tribus sakas qui combattaient à pied, comme archers ou comme infanterie de mêlée.

    Duna Aysa - Archers montés sakas



    Hommes des vastes steppes sans fin, ces guerriers chevauchent leurs chevaux au combat avec tant de talent qu'on pourrait croire qu'ils ne sont qu'un. En effet, certains affirme que c'est là qu'est né le mythe du Centaure. Quoi qu'il en soit, les peuples des Sakas naissaient vraiment à cheval, et apprenant à monter dès le plus jeune âge. Ils ne sont pas des guerriers professionnels, mais de simples bergers et chasseurs, et les armes qu'ils utilisent à la guerre sont leurs outils de travail en temps de paix. Ainsi, avec peu d'intérêt dans la politique derrière la guerre, et bien plus loyaux à leur famille et leur clan qu'à n'importe quel haut chef ou roi, ces hommes sont là pour l'or, et pour l'or seul. Si vous leur offriez du butin, ils rejoindraient rapidement votre armée, mais juste aussi longtemps que vous leur fourniriez du butin. Par conséquent, seul le plus grand des généraux pourra déployer de vastes hordes de ces cavaliers pour un temps plus long. Généralement, ces guerriers sont rassemblés par un chef ou un roi le temps d'une simple campagne, puis se dispersent une fois celle-ci terminée.

    Ces guerriers montent des chevaux des steppes d'un genre robuste, utilisés à la fois pour la guerre et pour le transport à travers les steppes. Ils sont vêtus de leurs habits de tous les jours, qui consistent en une veste nomade traditionnelle, ou Kurta, avec un col en V. Les Kurtas sont en feutre, en tissu ou en cuir suivant la période de l'année, et la richesse de celui qui les porte. La plupart portent les distinctives bottes d'équitation saka. Ces bottes sont faites de cuir souple, avec un talon durci, et couvrent les jambes jusqu'au cuisses. Elles facilitent l'assise sur le cheval et évitent les frottements contre les cuisses des cavaliers sur de longs trajets. Il existe une multitude de style de chapeaux connus chez les Sakas, et une sélection d'entre eux est vue sur ces hommes. Le plus répandu est le chapeau pointu de feutre, porté en particulier par les Sakas Tigrakhauda, ou Scythes à chapeaux pointus, comme ils furent connus. Le chapeau est maintenu par des lanières de cuir autour de la tête du porteur, le gardant en place même par conditions humides ou venteuses. Au niveau de l'armement, ils portent le célèbre arc composite utilisé par tous les nomades d'Asie intérieure à cette époque. (L'arc asymétrique hunnique ne deviendrait populaire que quelques centaines d'années plus tard). Il était fait de bois, de tendons et d'os collés ensemble pour plus de solidité. En particulier dans les steppes, où le bois de haute qualité était rare, l'usage d'os dans les arcs était important. La force de cet arc est telle que lorsque débandé, il se plie en arrière pour former la lettre C. Sur leurs cuisses, ils portent de petites Akinakes, ou dagues, utiles pour récupérer le scalp d'un ennemi tombé. Hérodote décrit comment les guerriers scythes faisaient une incision triangulaire sur la tête d'un ennemi, puis les prenaient par les cheveux et secouaient jusqu'à ce que le scalp se détache. Ils nettoyaient alors la chair résiduelle avec un os, puis frottaient le cuir pour l'assouplir. Le scalp était ensuite porté comme un trophée sur la selle, les vêtements ou les armes des cavaliers. En mêlée, ils utilisent la hache Sagaris, une hache pointue et légèrement courbée, utile contre des ennemis en armure. Ces haches étaient souvent de bronze, et certains exemples élaborés étaient décorés par des représentations de cerfs, de lions ou de griffons. Les Sagaris étaient portées à la ceinture du guerrier.

    Historiquement, les peuples qui vivaient dans les hautes steppes passaient le plus clair de leur temps à cheval. Toutefois, les guerriers professionnels étaient rares parmi les nomades, et seuls les hommes les plus riches et les plus puissants pouvaient dédier tout leur temps aux choses de la guerre et à l'entraînement. La majorité des guerriers des « hordes » nomades décrites par les auteurs antiques et médiévaux étaient de simples bergers et chasseurs, qui suivaient un meneur charismatique en campagne pour l'or et le pillage. La structure sociale de la société des nomades était clanique, et la loyauté des individus allait vers leur famille ou leur tribu, plutôt qu'à un niveau supra-tribal. En conséquence, les hordes se dispersaient aussitôt que la campagne ou le raid se terminaient, et les hommes retournaient à leurs troupeaux.
    Il y avait, bien sûr, certaines exceptions, en particulier durant les grands mouvements de hordes suivants l'expansion de l'Empire Xiongnu sous le règne de Modu et l'expulsion des Yuezhi du Bassin du Tarim, mais ces migrations étaient rarement organisées. Dans de nombreux cas, les classes dirigeantes qui se déplacèrent d'abord dans de nouvelles terres, alors que nombre des bergers acceptaient juste la suzeraineté d'un nouveau maître, aussi longtemps qu'il pouvait fournir l'or et le butin qui étaient requises pour conserver la loyauté des tribus des hautes steppes, autrement très fracturées. En réalité, les hordes des steppes étaient composées d'hommes de nombreux et différents groupes politiques et ethnologiques. Les grandes hordes de l'histoire, des Saka Rauka aux Mongols plus tardifs, en passant par les Xiongnu et les Huns, étaient des noms politiques plus que des ethnonymes. Les hordes progressaient comme une avalanche, balayant l'élite politique, mais incorporant la majorité de la population. Extérieurement, ces hordes étaient nommées « Sakas » ou « Huns », mais cela ne décrivait que le groupe au pouvoir, la majorité des guerriers dans une horde ne s'identifiant que rarement à ce groupe, et ne restaient loyaux que tant qu'ils obtenaient une part du butin ou des terres conquises. C'est un des facteurs qui explique que les nomades, bien que souvent militairement supérieurs aux factions sédentaires, étaient rarement en mesure de former autre chose que des empires fragiles et temporaires, ou des confédérations.

    Assa Barai - Cavaliers sakas



    Bien que les Sakas, comme la plupart des nomades, préféraient combattre à l'arc, leurs tactiques requéraient des guerriers pour charger l'ennemi et le briser en mêlée, une fois que les archers avaient ramolli ses formations et plombé son moral. Ces hommes, souvent armés de lances, sont généralement des gens aisés qui peuvent s'offrir des armes supérieures et même, dans certains cas, quelques armures. Bien que moins bien organisés et équipés que la cavalerie d'états plus sédentaires, ces cavaliers peuvent tout à fait frapper fort dans une charge, et sont spécialement efficaces pour mettre en déroute des unités plus légères, ou pourchasser d'autres archers montés.

    Bien qu'ils ne fassent pas du tout partie des classes dirigeantes de la société nomade, ces hommes sont légèrement plus riches et peuvent s'offrir de meilleurs vêtements et équipement que le cavalier nomade de base. Leurs kurtas souvent plus souvent faites de tissu et de cuir que de feutre, et parfois colorés avec des teintures importées de Perse ou de Chine. Ils portent les traditionnels chapeaux pointus sakas, avec quelques variations de matières et de modèles. Certains combattent aussi nue-tête, leurs chevaux coiffés en arrière, vus dans de nombreuses représentations des Sakas dont celles, parmi d'autres, de Pazyryk. Certains portent même des armures, dans ce cas des armures à écailles de cuir, couvrant le torse et les épaules. Le cuir durci était un matériau de bonne qualité et bon marché pour produire des armures, et parmi de nombreuses tribus scythes et sarmates, il était d'usage d'utiliser des sabots de chevaux pour cet usage. Ceux-ci étaient fendus et durcis, et assemblés ensemble avec des tendons pour former une armure d'écailles, qui protégeait son porteur des flèches pratiquement aussi bien que les cuirasse métalliques beaucoup plus chères. Ce type d'armures d'écailles utilisées par les Sakas était un modèle populaire dans l'est de l'Asie centrale à cette époque, se serait répandu et serait devenu la forme d'armure prédominante dans la plus grande partie du nord de la Chine, et même de la Corée. Bien que, comme tous les nomades, ils portent des arcs au combat, l'arme principale de ces hommes est la lance qu'ils utilisent dans la charge. Ils tenaient la lance à deux mains, et avec l'absence d'étriers, ce penchaient en avant et agrippaient fortement au cheval avec les genoux pour ne pas tomber à cause del'impact en touchant l'ennemi.
    Certaines des selles nomades précoces avaient de hautes extrémités afin d'aider le cavalier à reste à cheval durant une charge. Une fois la mêlée engagée, ils utilisent leurs haches sagaris, qui pénétraient facilement même les armures les plus lourdes avec leurs têtes pointues. Lorsqu'elles n'étaient pas utilisées, les sagaris étaient pendues à une suspension spéciale attachée à la ceinture du guerrier. Comme tous les combattants nomades, ils portaient aussi des dagues akinakes, utilisées pour scalper les ennemis morts. Hérodote décrit comment les guerriers scythes faisaient une incision triangulaire sur la tête d'un ennemi, puis les prenaient par les cheveux et secouaient jusqu'à ce que le scalp se détache. Ils nettoyaient alors la chair résiduelle avec un os, puis frottaient le cuir pour l'assouplir. Le scalp était ensuite porté comme un trophée sur la selle, les vêtements ou les armes des cavaliers.

    Historiquement, les tactiques nomades étaient, dans une large mesure, une version du classique marteau & enclume, mais avec une touche personnelle. La force principale de la horde nomade tirait ses flèches sur les forces ennemies pour les briser et les démoraliser. Une fois l'ennemi en plein désarroi, les lanciers chargeaient et les engageaient en mêlée. S'il l'ennemi arrivait à se réorganiser pour contre-attaquer, les lanciers battaient en retraite et les archers ouvraient le feu à nouveau, réitérant le processus jusqu'à ce que l'ennemi soit en déroute, après quoi la horde se précipiterait sur lui. Bien que la cavalerie lourde de cataphractaires était connue dans la steppe, la majorité des lanciers étaient des guerriers réguliers, simplement armés d'une lance et dans certains cas d'une armure de cuir ou de bronze. Ce qui faisait la force de cette tactique n'était pas vraiment l'armure de la cavalerie ou sa capacité en mêlée, mais plutôt l'effet de choc de la charge. Seulement plus tard, lorsqu'ils entrèrent en contact avec des nations avec des armées plus armurées et organisées, la nécessité de cataphractaires complètement armurés pour remplir le rôle de cavalerie d'assaut se ferait sentir chez les peuples des steppes.

    Ysaninu Aysna - Nobles sakas



    Lorsque la classe dirigeante des nomades sakas allait à la guerre, elle faisait autant d'effort pour se donner en spectacle que pour gagner la bataille. Vêtus de manteaux élaborés et brodés d'or, fournis par la meilleure soie chinoise et le meilleur tissu perse, assis sur des chevaux de guerre rendus encore plus féroces par des grands bois, les nobles sakas sont près à faire des prouesses en bataille contre n'importe quel ennemi qui oserait leur faire face. Issus de la noblesse et des classes dirigeantes des tribus nomades, ces hommes peuvent dédier une grande partie de leur temps à pratiquer l'équitation et le tir, et peuvent s'offrir les meilleures armures disponibles dans la steppe. Ainsi, ce sont des guerriers d'élite, compétents à la fois pour engager l'ennemi à distance avec leurs arcs et en mêlée avec leurs haches.

    Les nobles sont vêtus de beaux habits ornés de soie et de détails en cuir, souvent avec des plaques d'or et des pendentifs, comme témoignage de la richesse et du statut social du porteur. Pour protéger les tissus fins des pantalons tout en chevauchant, ils portent des bottes d'équitation. Ces bottes particulières étaient connues parmi les peuples nomades des steppes orientales, et étaient simplement une paire de longes bottes en cuir souple, atteignant la moitié des cuisses. La partie chaussure était durcie pour donner un certain support au pied, et permettait de démonter pour marcher sur de courtes distances. Ils portent des manteaux ou des armures d'écailles, faites de bronze ou de fer. La construction en écaille rendait l'armure très résistante aux flèches et autres projectiles, tout en conservant suffisamment de flexibilité pour permettre à son porteur de bander son arc ou de le ranger pour la mêlée. Certaines des armures avaient des protections aux épaules et au cou, protégeant le porteur des coups par-derrière. Sur leur tête, ils portent les distinctifs chapeaux terminant par des formes d'oiseaux, de cerfs ou de dragons, leur donnant un touche de grandeur supplémentaire sur le champ de bataille. En plus de l'incontournable arc composite, qu'ils portent dans un étui richement décoré, ou Gorytos, ils sont équipés de haches sagaris pour la mêlée. Ces haches avaient de longues têtes pointues, excellentes pour pénétrer les armures, et pendaient à la ceinture des guerriers. Ils avaient également des dagues akinakes, non utilisables pour le combat de cavalerie, mais utiles pour récupérer le scalp d'un ennemi vaincu. Les chevaux qu'ils montaient n'étaient pas de simples poneys des steppes, mais de majestueux chevaux de guerre. Certains, sans aucune doute, étaient importés de la Vallée de Ferghana, où il est dit que sont élevés les meilleurs chevaux de Transoxiane. Pour rendre leur apparence encore plus redoutable, nombre de ces chevaux avaient des décorations attachées à leurs harnais et leurs brides, telles que des grands bois, des ailes, des figures d'animaux ou des bretelles de feutre de brillantes couleurs.

    Historiquement, les communautés tribales des steppes étaient basées dans une grande mesure sur la parenté, qui a parfois été suggérée comme le facteur déterminant d'une société plus égalitaire. Cependant, dans le plus large contexte des confédérations des steppes, les membres du clan qui détenait le pouvoir politique et économique étaient généralement beaucoup plus riches et vivaient des vies très différentes de celles des bergers du commun. Le fait qu'une riche noblesse existait peut être clairement déduit de nombreuses tombes kourganes découvertes dans la région, mettant à jour un grand patrimoine d'artefacts en or et de beaux objets d'artisanat. Ces tombes de chefs et de rois sont à la fois fascinantes par les beaux objets artistiques et vêtements colorés, et aussi par la guerre qui était caractéristique des tribus des steppes. Les nobles voulaient souvent être enterrés avec leurs armes et armures, plusieurs chevaux et chariots, du bétail et des fournitures pour les accompagner dans l'au-delà. La complexité et la taille des tombes témoignent d'une société avec suffisamment d'institutions sociales pour réunir de telles ressources en l'honneur de ses grands hommes. Un des sites les plus connus de tombes kourganes est Pazyryk dans l'Altaï, où un grand nombre d'hommes et de femmes riches et puissants furent enterrés. Grâce au permafrost, et étonnamment en dépit des pillages des temps anciens, les tombes ont été préservées, et ont conservé de nombreux objets qui auraient autrement été perdus, comme des vêtements, des denrées alimentaires, et même de la peau tatouée. Certains des objets les plus intéressants sont les chapeaux élaborés et souvent peu pratiques, avec de hauts sommets décorés d'images d'oiseaux, de cerfs et même de dragons. Il est intéressant de noter que des chapeaux similaires peuvent être trouvés dans l'art de Gandhara au nord de l'Inde, ce qui montre que ce type d'ornement était largement utilisé parmi la noblesse des steppes, et que leur utilisation (bien que peut-être pour des pratiques cérémonielles) a survécu même à la transition entre le nomadisme et la vie sédentaire.

    Les personnages de la carte stratégique

    Finalement, nous sommes fier de vous présenter les personnages de la carte stratégique. En-dessous, le Général (gauche) et le Capitaine (droite) :



    L'espion



    L'assassin



    Le diplomate



    Images de bataille

    Spoiler:










































































    Aperçu original sur Totalwar.org
    Dernière modification par ALG, 27-03-2014, 17h08.

  • #2
    Très belles images et belle présentation. J'ai appris deux ou trois trucs très intéressants sur l'empire parthe et sur le royaume sace. Mais je vois qu'ils n'ont pas précisé la difficulté de cette faction dans la campagne. Je ne vois pas pourquoi; ça ne peut quand même pas être pire que dans EB1.... Enfin j'espère.

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    • #3
      Un tapis, d'origine saka ou parthe, découvert justement à Pazyryk. Probablement l'un des plus vieux tapis au monde (400 av. J.-C) :



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      • #4
        C'est carnaval chez les nobles!!

        Merci ALG

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        • #5
          Sakartonne !
          Ok je sors

          Beau tapis que tu as posté ALG, 2400 ans pour de la fibre c'est beaucoup et franchement ça a rien a envier a ces tapis "perses" du revendeur du coin.

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          • #6
            Apparemment ce serait le climat du coin qui l'aura préservé. Impressionnant quand même, c'est un tapis magnifique.

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            • #7
              Oh yeah, ça envoie tout ça, même le tapis et pourtant je suis pas un fanatique des tapis d'habitude mais là c'est vraiment un beau tapis

              En tout cas on a déjà la faction préférée de Faras

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              • #8
                saka pas des briques tout ça (ok je sors )

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                • #9
                  Il on beaucoup épurer le rooster quand même.

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                  • #10
                    Il n'y a pas forcément toutes les unités, ce n'est qu'un aperçu.

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                    • #11
                      Ah oui c'est vraie que 5 unité ça casse pas des brique m'enfin je préfère ça à la tonne d'unité présent pour cette faction dans EBI.

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                      • #12
                        Dans EB 1 c'est pas mal des unités régionales aussi. Je suis sûr que dans EB 2 il y en aura autant, si ce n'est plus.

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                        • #13
                          J'éspère bien, j'aimait bien les rosters qui prenait toute la file de prod dans DM Napoleon, en plus comme le panneau de recrutement est plus lisible dans Med II, c'est tout bénèf

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