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  • EB II - Aperçu : Sauromatae (les Sarmates)






    Sommaire :
    • Histoire de la faction
    • L'art de la guerre sarmate
    • Épée, Feu et Soleil : la religion sarmate
    • L'héritage sarmate
    • Description de la faction
    • Les Communautés
    • Les Guerriers
    • Les Sarmates en action
    • Bannières pour signatures


    Histoire de la faction

    Les Sarmates comprennent un certain nombre de groupes nomades qui parcouraient les steppes eurasiennes, généralement vers l'ouest. Ils étaient liés culturellement et vraisemblablement ethniquement aux Scythes. Les deux peuples parlaient des langages iraniens qui semblent avoir été similaires.

    Les premières traces des Sarmates sont archéologiques. Elles datent du VIIème siècle av. J.-C, et viennent d'une région à l'est du Don (ou Tanaïs), un fleuve au sud de l'Oural et au nord de la Mer Caspienne. Des découvertes se concentrant le long de l'Oural et de la Volga identifient une culture qui s'est développée au IVème siècle av. J.-C et qui a été reliée aux Sarmates des sources grecques.

    Ces Sauromatae sont la première apparition des peuples sarmates dans les sources occidentales, et l'adaptation de leur nom en grec, et plus tard en latin, a donné le nom actuel de « Sarmates ». Les Sauromatae sont clairement d'origine iranienne et leur nom semble signifier « manteaux noirs » (sau-roma-ta, où sau = noir, roma = fourrure, et ta le marqueur pluriel). D'autres étymologies ont été suggérées, mais ceci semble le plus vraisemblable à Hérodote, qui a mentionné les Sauromatae en premier et les a localisé à l'est des domaines scythes. Il a également mentionné les Melanchlainos (grec pour « capes noires ») au nord-est des Scythes. De plus, un décret datant du début du IIème siècle av. J.-C, de la cité grecque d'Olbia (actuellement Olbia du Pont), sur la côte nord de la Mer Noire, mentionne les Saudarates (sau-dâra-ta = « ceux qui portent du noir »), en parlant de tribus voisines.

    L'équipe a adopté le nom « Sauromatae » comme nom de faction dans EB II. Il semble plausible que les Sarmates se référaient à eux-mêmes avec leur propre variation de l'éthnonyme « Arya », datant de temps très anciens et répandu parmi les peuples indo-iraniens (« Airyô » en avestique, «Âryas » en sanskrit, « Ariyâ » en vieux-perse). Par exemple, Pline parle des « Sarmates Arraei, aussi appelés Areatas ». Le terme « Arya » apparaît aussi chez les Alains (Alana < *Aryana) et les Roxolans (*Rôxš-Alan < **Rauxša-Aryana = Alains blancs, brillants ou lumineux).

    Toutefois, nous ne savons pas si ceci s'étend aux autres groupes sarmates. Leur nom historique a été préservé (Aorsi, Iazyges, Siracae, Urgi, Sai, etc). Bien que clairement d'origine Iranienne, ils ne semble pas reliés à « Arya ».

    Hérodote, rapportant des évènements de la fin du VIème siècle av. J.-C, rapporte que les Sauromatae étaient des voisins orientaux des Scythes, et leurs alliés contre les envahisseurs perses achéménides. Il explique aussi que les Sauromatae sont les descendants des jeunes Scythes qui prirent des Amazones pour femmes et s'installèrent dans les terres entre le Don et la Volga, une zone avérée de la culture sarmate. L'archéologie a fourni un certain support à ces théories grâce à la mise à jour d'un certain nombre de tombes de femmes, à la fois des Sarmates et de leurs descendants, contenant des armes. En outre, des squelettes de jeunes filles âgées de treize à quatorze ans présentent des jambes arquées, preuves d'une vie passée à cheval.

    Durant le IVème siècle av. J.-C, les Sarmates commencèrent à s'étendre, en particulier vers l'ouest. Ceci fut accompagné de changements culturels archéologiques, comme les détails des rites funéraires, la poterie, l'armurerie (des épée avec des gardes droites et des pommeaux en antenne, à la place des gardes akinakes), vers ce qui est communément appelé culture sarmate ancienne ou culture prokhorovka, qui se terminera au Ier siècle av. J.-C. Il est certain que durant le IIème siècle av. J.-C, les Sarmates achevèrent d'occuper quasiment toutes les steppes entre le Dnieper et le Danube, derniers vestiges de ce qui fut la Scythie.

    A partir du début du IIème siècle av. J.-C, les Sarmates apparaissent comme impliqués dans les affaires du Royaume du Bosphore et des cités grecques du nord de la Mer Noire. Les Sarmates extorquèrent même quelques des tributs à ces cités. En d'autres occasions, ils s'allièrent avec une cité grecque contre les derniers Scythes, maintenant relégués dans la partie orientale de la Crimée, et parfois s'allièrent même à ces derniers dans leurs conflits constants avec les cités grecques. Ainsi, en 110 av. J.-C, Mithridates VI Eupator, Roi du Pont, envoya son général Diophantes pour aider la cité de Chersonèse contre une coalition de Sarmates et de Scythes. Diophantes fut victorieux et Mithridates gagna un pied-à-terre sur la côte nord de la Mer Morte. Ces évènements ont pu conduire Mithridates à gagner le contrôle de la région complète, Royaume du Bosphore inclut, et au soutien des Sarmates envers le Royaume du Pont dans ses conflits contre Rome, jusqu'à la défaite de Pharnaces I, le fils de Mithridates, à Zela contre Jules César.

    L'expansion sarmate du IIème siècle av. J.-C se fit largement au dépend des feu puissants Scythes, les précédents maîtres des steppes du Pont entre le Don et le Danuble. Diodorus Siculus, écrivant bien des années après les évènements, déclara que les Scythes avaient été exterminés par de nombreuses batailles, mais les sources archéologiques ne soutiennent pas cette thèse. Toutefois il est clair que ces conquêtes sarmates entraînèrent des déplacements, des annihilations et des assimilations. Ces trois processus se produisirent, toutefois on ne sait pas dans quelle importance relative.

    Cette expansion se fit majoritairement vers l'ouest. Par exemple, certains groupes Sarmates se déplacèrent au sud-ouest depuis la Volga vers la Ciscaucasie, occupant les steppes entre et à côté des fleuves du Kouban et du Terek. L'archéologie montre qu'ils étaient déjà présents dans la région entre le Don, la Mer d'Azov et le fleuve Kouban au IVème siècle av. J.-C. Les Sarmates Siracae se trouvaient dans cette zone, selon les sources grecques et romaines. C'est dans cette partie sud de la steppe du Pont, qu'à travers les Alains médiévaux, des descendants des Sarmates, les Ossètes modernes ont perduré.

    Il existe aussi des preuves de la présence sarmate en Asie centrale. Par exemple, de nombreuses découvertes du Plateau d'Oust-Ourt,entre les Mers Caspienne et d'Aral, sont très proches des Sarmates du point de vue stylistique. De plus, des tombes nomades près de Boukhara en Ouzbékistan moderne, datant de la fin du IVème ou du début du IIIème siècle av. J.-C, ont des caractéristiques sarmates. Enfin, des épées similaires à celles de l’époque prokhorovka furent trouvées dans l'ancienne Bactrie, et datées du IIème au Ier siècle av. J.-C.

    On ne sait pas réellement ce qui a mis les Sarmates en mouvement, et de nombreuses causes possibles ont été avancées : des changements climatiques (une sécheresse persistante au cours du IIIème siècle avant notre ère, une augmentation de la population sarmate, des évènements en Asie centrale, tels que les campagnes d'Alexandre ou l'avènement des Xiongnu, provoquèrent une sorte de réaction en chaîne. Toutefois, aucune de ces théories n'offrent une explication totalement satisfaisante.

    Après l'occupation de l'ancienne Scythie, les Sarmates continuèrent de s'étendre vers l'ouest, et en conséquence serait entrés en contact avec Rome. Les Iazyges embrassèrent la Mer Noire et passèrent dans la partie inférieure du Danube. Ici, ils semblent avoir été stoppés pendant un moment par le puissant royaume dace de Burebista et lancèrent de là, en 16 ap. J.-C, leur première incursion contre le territoire romain de Macédoine. Les raids sarmates de l'autre côté du Danube empoisonnèrent les Romains pour les trois cent années qui suivirent.
    Lorsque la puissance dace diminua, les Iazyges se déplacèrent au nord-ouest, et s'installèrent dans la plaine et le Danube et la Tisza où, en collaboration avec les tribus germaniques, ils continuèrent à être une épine dans le flanc de Rome, en dépit de quelques occasions où ils furent les alliés des Romains, même après leur défaite face à Marc-Aurèle en 174 ap. J.-C.
    Dans le cadre des conditions de paix qui leur furent imposées, les Iazyges devaient fournir huit mille cavaliers à l'Armée romaine. Néanmoins, en 184 et durant tout le IIIème siècle ap. J.-C, les Romains durent continuer leurs campagnes contre les Sarmates.

    Lorsque les Iazyges quittèrent le cours inférieur du Danube, les Roxolans, qui étaient restés entre le Danube et le Dniepr, emménagèrent dans ces terres et poursuivirent le pillage des provinces romaines. Au cours de la première des Guerres daciques de l'Empereur Trajan, les Roxolans étaient alliés avec les Daces contre les Romains. Encore une fois, la défaite n'empêcha la reprise du pillage, et les subventions monétaires romaines s'avérèrent plus efficaces pour maintenir la paix le long de la frontière.

    Au cours des IIIème et IVème siècles ap. J.-C, la puissance des Sarmates souffrit beaucoup de l'arrivée dans leurs terres, d'une part, des Goths et autres Germains, et de l'autre des Huns. Les Sarmates et les Alains devinrent de moins en moins indépendants et maîtres de leur destinée, et firent de plus en plus partie de confédérations dirigées par d'autres nations. Les pérégrinations de ces ligues et les tumultes de l'époque des Grandes Migrations auraient emmenées les Sarmates et les Alains jusqu'à la Péninsule ibérique et le nord de l'Afrique. Là, comme dans leur pays d'origine, ils finirent par disparaître, assimilés par des nations plus puissantes, toutefois non sans apporter leur contribution à ce qui allait devenir l'Europe médiévale.



    L'art de la guerre sarmate

    On se souvient des Sarmates comme des guerriers à cheval. En particulier, l'image la plus fréquente que nous avons d'eux est celle d'un lancier en armure, dont la charge était dévastatrice. Néanmoins, le lancier peut être considéré comme un développement tardif de l'art de la guerre sarmate. Pour une grande partie de leur histoire, et certainement durant l'époque du mod, les armées sarmates, comme celles de nombre des nomades des steppes, étaient composées en majorité d'archers à cheval. Même après que les lanciers apparurent et devinrent proéminents, les archers montés étaient encore un composant important des tactiques sarmates, et les lanciers eux-mêmes portaient des arcs aux côtés de leurs longs contus sarmaticus et épées. Des découvertes de la période sauromatae montrent que même les armées sarmates précoces avaient déjà un noyau de cavaliers lourds issus des classes élevées, qui pouvaient offrir des protections à eux mêmes, et parfois à leurs chevaux. Cette structure composée d'un coeur de cavaliers aristocratiques préparés pour la mêlée, entouré par une multitude d'archers légers est commune à beaucoup d'armées des steppes.

    Ce changement vers une approche plus directe doit compris correctement, car les descriptions de batailles trouvées dans les sources montrent qu'il est resté fermement implanté dans les traditions guerrières des peuples des steppes. Ces sources parlent abondamment de la puissante charge des Sarmates. Cependant, ces mêmes sources indiquent que ce n'étaient pas des actions folles et potentiellement suicidaires. Face à une solide ligne de bataille, un mur de lances solide tenu par des hommes résolus, la charge sauvage se transformerait rapidement en une retraite tout aussi sauvage. Bien souvent, c'était une retraite feinte, un manœuvre non moins prévue que la charge précédente, conçue pour attirer l'ennemi dans une poursuite qui brisera sa formation, empêchant les unités de se protéger mutuellement, ce qui ouvrirait des possibilités de débordement sur les flancs et vers l'arrière par les Sarmates.

    Ce passage d'une tactique de harcèlement vers une plus grande emphase sur le corps à corps et l'action de choc n'est pas facile à dater avec précision. Bien sûr, il pourrait avoir été l'objet d'un processus progressif sur une longue période de temps. Les sources écrites suggèrent que cette transition n'était pas encore apparue à la fin du IIème siècle avant notre ère, au moins dans la région autour de la Mer d'Azov, mais qu'il était effectif dans les premières décennies du Ier siècle ap. J.-C. Les Sarmates qui se sont battus contre le général du Pont Diophantes en crimée en 110 av. J.-C, sont décris comme était légèrement armés et incapables de tenir face à des troupes plus lourdes. Au contraire, en 35 ap. J.-C, nous avons des Sarmates qui évitent les duels au tir à l'arc et chargent tête baissée la cavalerie parthe. En 60 ap. J.-C, les Romains ayant à affronter les raids roxolans, témoignent que leurs charges sont très dangereuses et pratiquement imparables.

    L'Archéologie nous donne quelques indications supplémentaires sur le moment ou ce changement s'est effectué. L'équipement du lancier blindé, composé d'une armure, d'une longue lance à pointe d'acier et d'une épée longue, commence à faire son apparition dans les tombes sarmates de la région de la Volga aux IIIème et IIème siècles avant notre ère. Ce type de troupe peut avoir été copié des Massagetae (Massagètes) et des Sakas voisins. Ces peuples ont une tradition de cavalerie blindée datant du Vème siècle av. J.-C, et les campagnes d'Alexandre le Grand les mit en contact avec la cavalerie macédonienne et leur charge avec leur xysta. Des terres cuites de Koï-Krylgan-Kala en Ouzbékistan datant du IVème ou du début du IIIème siècle av. J.-C, montrent des lancier en apparence sans armures, portant une longue lance, et d'autres de Khumbuz-Tepe montrent un autre lancier blindé cette fois-ci, sur une monture également blindée. Dans tous les cas, il semble clair qu'il y avait des lanciers en armures en Transoxiane au IIIème siècle avant notre ère, et que ce type de troupe s'est propagé à partir de là.



    Épée, Feu et Soleil : la religion sarmate

    Les preuves matérielles concernant la religion des Sarmates sont extrêmement rares et hétérogènes. Aucun historien antique n'a enregistré les noms ou le nombre de leurs divinités ou décris leurs mythes. Il reste donc à traiter avec les allusions occasionnelles dans certaines sources, le matériel archéologique, les influences d'autres systèmes religieux et les éléments archaïques de la religion populaire des Ossètes modernes. En outre, il est probable que ces croyances ont évolué selon les groupes sarmates et le temps.

    Une des rares certitudes dans ce domaine, c'est que les Sarmates adoraient un dieu de la guerre dont il semble, comme dans le cas de son apparenté scythe, qu'il soit interdit de prononcer le nom à voix haute. Là encore, comme dans le cas des Scythes, il semble avoir été représenté par un coup d'épée nue dans le sol, et reçut des offrandes de sang. En règle générale, ce culte ne semble pas avoir eu de temples ou de prêtres dédiés, ce qui est une caractéristique des pratiques religieuses sarmates.

    Les sources grecques du IIIème siècle avant notre ère affirment que Sarmates adoraient le Feu. Il existe un soutien archéologique à ceci par l'importance du feu dans les rites funéraires sarmates. Un soutien supplémentaire vient aussi de l'importance que le feu conserva dans le culte des Alains médiévaux du Caucase et les Ossèdes modernes. En outre, Tabiti, la déité principale des Scythes, que le roi Idanthyrsus appela « Reine des Scythes », semble avoir été déesse de la terre, car Hérodote la relia à Hestia. Il semble que, comme d'autres peuples iraniens, le Feu soit un purificateur pour les Sarmates, car le mot ossète pour « pur, sain » est « sygdad », qui vient d'une racine iranienne signifiant « brûler ».

    Peut-être lié au Culte du Feu, il semble aussi y avoir eu un Culte du Soleil. Hérodote et Strabon rapportèrent une telle pratique chez les Massagètes, et les sources arméniennes font de même chez les Alains médiévaux du Caucase. Parmi les Ossètes modernes, le feu du foyer est appelé « fils du Soleil », ce qui tend à montrer un lien entre les cultes du Feu et du Soleil.



    L'héritage sarmate

    Il semble souvent que les peuples nomades des steppes ont peu, si pas du tout, contribué à la culture occidentale moderne. Toutefois, les Sarmates sont probablement à l'origine de l'icône bien connue qu'est le chevalier médiéval. Un chevalier est, par définition, un lancier monté, et les Sarmates peuvent se targuer d'être son premier modèle physique en Europe. Après plusieurs siècles de contacts, le lancier monté a été adopté par l'Empire romain tardif et les tribus germaniques qui finirent par le déborder. L'Europe médiévale, chevaliers inclus, allait émerger de ces éléments.

    Par ailleurs, un autre élément populaire de la culture occidental peut davantage dépendre des Sarmates et des nomades des steppes qu'on pourrait le penser. La légende arthurienne comporte de nombreuses influences, étant en cela représentative de l'Europe médiévale. L'un de ces éléments, et peut-être son coeur, pourrait relier directement les histoires arthuriennes aux nomades des steppes. Nous avons déjà mentionné qu'en 175 ap. J.-C, les Iazyges vaincus devaient fournir huit mille cavaliers à l'Armée romaine. Cinq mille d'entre eux furent envoyés en Grande-Bretagne, et nous savons que certains rejoignirent la garnison de la partie ouest du mur d'Hadrien. L'officier romain qui commandait une partie du contigent samarte était appelé Lucius Artorius Castus.
    De 180 à 185 ap. J.-C, les Caledonii, avec le soutien des Goidilic irlandais, envahirent la partie orientale du mur et pénétrèrent profondément en territoire romain, tuant le Gouverneur de Grande-Bretagne et le légat de la Legio VI Victrix, près de l'actuelle York et ravagèrent les régions de l'est. Malgré tout, la région où se trouvaient Artorius Castus et ses Sarmates fut épargnée, et resta une île préservée au milieu de nombreuses destructions. Nous avons donc un groupe de cavaliers en armure, révèrant une épée nue plantée dans la terre et dirigés par un homme appelé Artorius, qui parviennent à repousser une invasion barbare. Il semble plausible que ces évènements fournissent un noyau, qui au fil des siècles suivants, attira d'autres traditions postérieures qui produisirent la légende arthurienne telle que nous la connaissons aujourd'hui. Cette histoire emblématique de la culture occidentale aurait été tissée autour d'un noyau dans lequel des cavaliers de la steppe eurasienne, leur art de la guerre et leurs traditions religieuses jouèrent un rôle de premier plan.

    Dernière modification par ALG, 20-07-2013, 02h28.

  • #2


    Description de la faction

    Pourquoi devrions-nous cesser de nous battre ?

    Il est vrai qu'après des conflits qui ont duré pendant des générations, nos chevaux broutent maintenant l'herbe sur la plupart des territoires que les Scythes considéraient comme les leurs. Nous comptons le temps qu'il faut pour les traverser en mois, et notre population et nos troupeaux prospèrent, mais la grande steppe s'étend encore au delà de nos possessions. Il y a encore des pâturages à gagner pour permettre à nos troupeaux de s'agrandir, et là vivent des peuples qui ne sont pas différents de nous, qui ne construisent pas de cités et vivent dans des tentes et des roulottes. Ils font également la guerre comme nous la faisons, à cheval avec l'arc, plus rapides qu'aucun fantassin ne le sera jamais. Certains portent des armures et brandissent des lances. Ce ne seront pas des batailles faciles, mais un dirigeant fort peut réunir ces peuples sous sa bannière et commander à un nombre gigantesque de cavaliers, une armée telle qu'il n'en a jamais été vue auparavant.

    Oui, les marchands doivent maintenant traverser nos terres pour transporter leurs marchandises d'est en ouest et du nord au sud. Grâce à ces échanges, nous sommes plus riches que nos pères. Cependant, ces marchands doivent encore terminer leurs voyages dans les cités des Yavanas, les Grecs, sur la côte au sud de notre frontière. Toute le commerce aboutit là bas, et ses habitants sont riches au delà de toute mesure. Ils boivent du vin tous les jours s'ils le souhaitent et possèdent toutes sortes de luxes : poterie fine, armes et armures brillantes. Quel guerrier ne suivrait pas un chef avec tant de richesses ? Quelle gloire serait la sienne !

    Est ou ouest, nord ou sud. En fin de compte, qu'importe l'endroit où nous chevaucherons en premier ? Où que nous allions, il y aura d'autres terres, d'autres nations : les terres d'Hayasdan (Arménie) et les royaumes des Yavanas, et encore plus loin d'autres dont nous ne connaissons pas encore le nom. Des régions encore plus riches, fertiles et dotées d'un climat doux, avec des cours d'eau et des pâturages abondants. Il n'y a pas d'homme dans nos tribus qui ne soit impatient de plaire au Dieu de la Guerre, dont le nom ne doit pas être prononcé à haute voix, et que nous voyons l'épée nue, gagnant gloire et fortune par la guerre et le combat. Pourquoi, alors, ne pas laisser la bannière du Dragon flotter pour l'éternité ? Pourquoi ne pas chevaucher jusqu'à ce que la mer nous barre le passage ? Tant qu'il y a des richesses et de la gloire à gagner, et de la terre pour que nos chevaux puissent galoper, pourquoi devrait-il y avoir une fin aux combats ?


    Les Communautés



    Village - Bourg - Gros bourg




    Ville - Grande ville - Métropole




    Petit Camp nomade - Camp nomade - Camp nomade moyen - Grand camp nomade



    Les Guerriers


    Sauromatae Fistaeg Fat Aexsdzhytae (Archers sarmates à pied)

    À la différence des autres Sauromatoe, les archers des groupes de Sarmates qui devinrent sédentaires ne tiraient pas leurs traits depuis leurs montures, mais combattaient à pied. Certainement, les archers à pied manquaient de mobilité comparé à leurs homologues montés, mais à la place ils prenaient moins d'espace que ceux à cheval. Ainsi, ces archers pouvaient être déployés en formations serrées qui fournissaient de puissants barrages de flèches. De plus, les arcs composites utilisés par ces archers fantassins étaient de même qualité que les archers montés.

    Historiquement, certains groupes de Sauromatae devinrent sédentaires lorsqu'ils se déplacèrent dans certaines régions (Ciscaucasie, plaine hongroise, etc), où l'agriculture était une alternative viable à leurs nomadisme pastoral traditionnel. Les Siracae (Siraques), par exemple, étaient un groupe sarmate relativement petit qui occupait la partie sud des steppes le long de la Mer Noire et de la Ciscaucasie. Très tôt, il enclenchèrent un processus de sédentarisation et d’hellénisation et, bien que déployant encore des armées avec une cavalerie nombreuse, firent usage de l'infanterie plus que n'importe quel autres groupe sarmate dans les siècles avant notre ère. Vraisemblablement, l'abondance de cavaliers n'a pas été la seule trace qu'ont laissé les arts de la guerre des steppes, et une partie importante de leur infanterie semble aussi avoir utilisé des arcs composites.







    Sauromatae Fat Aexsdzhytae (Archers montés sarmates)

    Une horde d'habiles archers cavaliers, montés sur de robustes poneys des steppes, est l'épine dorsale de la plupart des armées des Sauromatae et, si elle est correctement utilisée, peut être une force très efficace. La plupart des ennemis sont moins rapides et ont une portée plus faible. Les archers montés peuvent les harceler avec leurs flèches pendant des jours et des jours, s'enfuyant s'ils se rapprochent trop et attaquant au corps à corps seulement si les pertes et le manque de cohésion ont suffisamment affaiblis les ennemis.
    Toutefois, les archers montés ne sont pas particulièrement adaptés pour le combat en mêlée. Les armures et les armes lourdes sont chères, et de même pour les grandes montures qui peuvent supporter ce poids supplémentaire : seuls les nobles et les rois peuvent s'offrir de tels luxes. Ainsi, les archers montés courants ne sont pas vraiment protégés et peuvent souffrir grandement lors de combats en mêlée contre la plupart des adversaires.

    Historiquement, la vie des éleveurs nomades des steppes produisait des archers et des cavaliers hautement qualifiés, qui pouvaient faire un très bon usage de ces capacités sur un champ de bataille. Pendant plus de 2 000 ans, ces guerriers furent prélevés sur les divers nomades qui parcouraient la vaste plaine eurasienne, et étaient un élément central et emblématique de leurs armées. Ces armées d'archers à cheval s'appuyaient sur la mobilité (au niveau stratégique et tactique) et leurs excellents arcs composites pour gagner leurs batailles, et leurs victoires pouvaient être vraiment dévastatrices pour leurs ennemis. Des Macédoniens et les Romains à l'apogée de leur puissance militaire en ont fait les frais, voyant certaines de leurs armées totalement anéanties par des ennemis faisant usage des archers montés et des tactiques de guerre nomades.







    Aursa Baexdzhyntae (Cavaliers aorsi)

    Les Aursa Baexdzhyntae (Cavaliers aorsi) forment la base des armées déployées par les Aorsi, un des quelques groupes Sauromatae majeurs. Les Cavaliers aorsi sont avant tout des archers, mais mieux équipés que ceux des autres tribus. Ainsi, ils portent souvent une petit armure et portent des lances en plus de leurs arcs. De cette manière, ils sont un peu plus efficaces au combat en mêlée. Non pas qu'ils recherchent le combat au corps à corps activement, au moins pas contre des ennemis que les flèches, le harcèlement et les fausses charges n'impressionnent pas.

    Historiquement, les Aorsi étaient l'une des plus puissantes confédération Sauromate. Avec certainement quelque exagération, Strabon déclara que la plus petite de leurs deux subdivisions pouvait déployer 200 000 cavaliers. Egalement, des tombes attestent que les Aorsi avaient atteint un certain niveau de prospérité et étaient relativement bien équipés. Dans tout les cas, leurs domaines s'étendaient à l'est aussi loin que la Mer Caspienne, et peut-être même la Mer d'Aral. À l'ouest, ils occupèrent les steppes entre la Volga et le Don pendant longtemps. Ils se déplacèrent peut être ensuite de l'autre côté du Don, poussés par l'émergence des Alains, qui conquirent ou absorbèrent nombre d'entre eux.







    Ragon Sauromatae Uaezdaettae (Archers montés sarmates nobles)

    Les nobles Sauromate sont les rares au sein de leur société qui peuvent s'offrir un bon équipement défensif et des plus grands chevaux, capable de porter un cavalier avec un tel équipement. Ces dépenses leurs permettent d'engager le combat au corps à corps. Néanmoins, au début de la culture sarmate, même les nobles portaient des armures légères et agissaient comme de la cavalerie moyenne voire légère. Heureusement, ils pouvaient toujours compter sur leurs talents d'archers, en aucune manière inférieurs à ceux des autres guerriers sarmates. Leur équipement leur permet de combattre la cavalerie légère avec de bonnes chances de victoire. Ils peuvent se débattre avec d'autres archers montés soit en gagnant des duels d'archers soit (grâce à leurs amures) en les chargeant. Ils peuvent charger les flancs d'une armée ennemie ou pourchasser des tirailleurs à pied. Toutefois, ils ne sont pas préparés pour charger de front une infanterie lourde décente en ordre de bataille.

    Historiquement, l'élite nobiliaire des nomades des steppes pouvaient s'offrir un meilleur équipement de guerre, et ainsi formaient un corps de cavalerie lourde capable d'engager le combat au corps à corps. Leur capacité à se payer de telles armes et armures dépendait de la richesses et des ressources de chaque groupe nomade. En conséquence, elle variait suivant les régions et le temps. Dans le cas particulier de l'ancienne culture sarmate, les preuves archéologiques et littéraires laissent penser que les armures de métal étaient plutôt rares.








    Porteur de Dragon sarmate









    Les Sarmates en action










    Bannière pour signature


    [fs=Bannière pour soutenir le mod et les Sauromatae]

    Code HTML:
    [url=http://www.mundusbellicus.fr/forum/forumdisplay.php?161-Europa-Barbarorum-II][IMG]http://imageshack.us/a/img803/1333/signsauromatae.jpg[/IMG][/url]
    [/fs]
    Dernière modification par ALG, 03-07-2013, 10h11.

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    • #3
      Wow... J'ai vu les hordes infinis du nord et se long son de mort,
      Le dragon arborant son pouvoir sur leur passage, de sang remplissant le sillage,
      frère, mère, père, clerc et notaire de mon village au mille visage,
      complaisance d'un peuple barbare menant le miens a un triste sort.

      ( inspiration libre XD)

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      • #4
        Très belle présentation !
        EB II va envoyer du pâtés !!!!!

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        • #5
          Merci ! Très bonne traduction ALG, ca a du te prendre beaucoup de temps !

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          • #6
            Et ben EB II nous en met encore, une fois de plus, plein la geule.

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            • #7
              Je suis étonné de voir des villes aussi grandes pour les Sarmates. Est-ce qu'ils ne sont pas censés être les nomades tandis que les Scythes se sont sédentarisés, bien qu'ils puissent quand s'installer plus durablement ?

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