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  • EB II - Aperçu : Boii (les Boïens)




    Aujourd'hui nous vous présentons les Boii, le plus ancien des peuples celtes d'Europa Barbarorum II.

    Ces Celtes orientaux forment une formidable menace pour le continent tout entier. Leurs guerriers sont féroces et aguerris au combat, leurs rois sont puissants et rusés, et leurs coffres regorgent des richesses du commerce. Ils se souviennent de l'ancien empire celtique, et s'il doit être reforgé, ce sera de leurs mains. Ils ont le pouvoir et n'ont besoin que d'un chef pour les guider vers un tel exploit.


    Sommaire :
    • Description de la faction
    • Symbole de faction
    • Histoire de la faction
    • Description de Province : Herkunion
    • Les Guerriers des Boii
    • Les Boii en action
    • Les Boii en vidéo
    • Bannières pour signatures





    Description de la faction

    Vous êtes arrivé au pouvoir par la voie de l'élection, héritier légitime de l'ancien roi, et nous vous honorons comme le maître élu de notre peuple. Vos pères étaient grands, et leur sang est en vous. Leur nature conquérante les a rendu victorieux sur de nombreuses nations et royaumes, repoussant les ennemis, les mauvais et les sots au delà de nos frontières. Pendant la vie de votre père, vous avez été choisi, notre seigneur, parmi vos frères et vos cousins, pour être celui qui nous guidera. Maintenant, vous devez le prouver. Vous devez être honnête et juste, brave et miséricordieux, guerrier et bienveillant. Ayez pitié de nos ennemis lorsqu'ils tremblent devant vous, et traitez abondamment avec nos amis lorsqu'ils vous sont loyaux. Soyez aimable avec l'ancien ennemi et l'ami de longue date, qu'ils soient unifiés en nous servant, et connaissent la bénédiction de la sécurité et de l'amitié que nous proposons.

    Il y a longtemps, nos terres étaient la vraie source de la civilisation. Ici, nos père forgèrent notre peuple et nos traditions : comme de véritables héros, ils surmontèrent la folie avec honneur, et expulsèrent les despotes et les mauvais hommes de nos terres. Notre peuple est maintenant dirigé avec justice et équité pour tous les enfants du Ciel, notre Père, qui donna vie à notre glorieuse race. Nos murs tiennent solidement, nos troupeaux sont nombreux et en bonne santé, et les halls de nos seigneurs résonnent de musiques et de poésies glorifiant nos guerriers et nos héros, invincibles dans leur gloire éternelle.

    Toutefois, cette grandeur est menacée. Notre problème immédiat est la sécurité de notre peuple, ancien et prospère, car ceux qui sont partis de chez nous ont été refoulés en de nombreux endroits. Nos frères furent dédaignés par Taranis, et de nombreux autres tués par d'autres dieux dans les montagnes de Hellas, mais de nombreux grands guerriers ont également succombé aux épées et aux lances de ces Macédoniens efféminés et de ces maudits Romains. Pire encore, les sauvages tribus du grand nord remuent à nos frontières. Leurs raids ont montré de quelle nature ils sont. Ils ne s'arrêteront pas avant d'avoir été vaincus et subjugués, ou qu'ils se soient emparés de tout ce que nous avons de cher. Tous les villages, les fermes, les exploitations, nos maisons, les innocents parmi notre peuple, qui n'ont jamais connu la guerre, ils les chercheront et les prendront. Jusqu'à ce que la justice et la paix soient rétablies, ils ne s'arrêteront pas. Dans la guerre et la violence, nous devons les repousser. Nos guerriers et nos innocents souffriront tous deux de la rage de l'ennemi, et ainsi leurs propres innocents, s'ils existent parmi un tel peuple, et leurs guerriers doivent connaître notre courroux. Nous devons leur apprendre que nous pouvons rendre la justice avec colère aussi bien que commercer des bovins avec des pièces de monnaie. Nous devons rassembler nos semblables, qui sont plus prompt à tirer l'épée, la lance et la hache les uns contre les autres que contre nos ennemis communs. Ensemble, nous libérerons une rage sur nos ennemis, telle que le monde n'en a pas connu depuis les temps anciens.

    Certains, parmi nos ennemis, sont des hommes sages, justes et honorables, et pourraient nous rejoindre, et nous devons les utiliser contre leurs tyrans, des hommes misérables qui pervertissent la justice, abusent les traditions et brisent leurs serments. Mais avant, leurs cavaliers devront faire la connaissance de notre acier impitoyable, et de même pour tout ceux qui veulent voler nos femmes et piller notre bétail. Lorsque nos ennemis seront vaincus et auront prêté serment, nous pourront forger un empire comme ceux des temps passés. Quand à nos voisins, les Uolkai (Volques), les Skordiskoi (Scordiques) et les autres Keltoi (Celtes), les Galates de l'autre côté des montagnes, et même les Pritanoi (Britons) d'au delà de la mer : ils partagent de nombreuses choses avec nous, et beaucoup se souviennent de notre conduite, et ceux qui ne nous rejoignent pas de leur plein gré, le feront par la force. Nous enverrons nos ennemis de ce monde dans l'au-delà, pour répondre de leurs actes face à Sucellos, qui créa toutes choses.

    Il faut un temps où les Keltoi contrôlaient de vastes étendues de terres. Ils étaient confédérés, alliés. Mais tout ceci fut perdu, et tout ce que nous faisons aujourd'hui c'est maintenir les vestiges d'une grande histoire. Cependant, cela peut changer. Nous avons encore de la vie en nous, d'habiles forgerons, de puissants guerriers et une glorieuse culture. Nous méritons la gloire qui nous fut dérobée par des siècles de déclins et de luttes intestines. Qu'ont les nombreuses tribus à par la guerre et la colère envers celui qui est en droit de régner ? Nous pouvons apporter la paix et l'unité, comme il fut autrefois. Nous pouvons apporter le pouvoir pour défaire nos ennemis. Nous pouvons forger un grand royaume, et à travers lui diriger un peuple qui recouvrera la terre. Nous seul avons le pouvoir de mener à bien une telle tâche, d'unifier un aussi grand et aussi puissant peuple. Dans notre peuple seul nous pourrons trouver la richesse, le combat et la volonté. Les barbares, dans leurs villages, trembleront au son de nos cornes, les conseils de nos tribus de l'ouest viendront supplier la justice de notre roi, et les Grecs et les Romains trembleront de peur de briser leurs serments avec nous. Notre glorieux peuple mérite une paix qui dure et un grand royaume, et nous allons leur donner.



    Symbole de faction



    Le symbole de faction des Boïens arbore sa principale déité, le dieu à trois faces Lugus. Il est souvent comparé à Mercure pour son association avec les artisans, les forgerons, les commerçants et les vagabonds, et aussi pour avoir été l'inventeur des arts et l'arbitre des serments et des contrats. Il est aussi comparé à Woden ou Wodanaz, les deux étant les patrons des commerçants et des voyageurs, et ils ont aussi une symbologie similaire : le corbeau est, entre autres, un animal totémique pour les deux divinités, et l'arme de prédilection de Wodanaz et de Lugus est la lance.

    Lugus était largement vénéré dans l'ensemble du monde celtique, depuis la Celtibérie aux Îles de l'étain (Îles Cassitérides) et partout dans l'Europe de l'est. Il existe un grand nombre de statues dédié à lui au cœur des anciens territoire Boïens, ce qui est cohérent avec la position particulièrement favorable pour le commerce des terres boïennes, se trouvant au carrefour des plus importantes routes commerciales d'Europe, incluant l'une des plus lucrative : la Route de l'Ambre.

    Cette image est une adaptation de plusieurs découvertes dans les terres des Boïens, autrement dit enBohême ou en République tchèque moderne, qui présente Lugus, le dieu à trois faces.



    Histoire de la faction

    Les Boii étaient une célèbre tribu celtique de la Tène, bien connue des Étrusques et des Romains, mentionnée dans un certain nombre de sources contemporaines. En dépit de sa familiarité pour les historiens de l'Antiquité, nous ne savons que très peu de choses au sujet des Boïens. Ils apparaissent dans trois endroits très différents : au IVème et au IIIème siècle av. J.-C dans la Plaine du Pô (appelée Bodencus à cette époque, peut être pas par coïncidence), où les villes de Bologna et Modena étaient autrefois leurs bastions ; en Galatie avec les Tolistobogiens ; et au IIème siècle av. J.-C en Gaule, où ils étaient établis à Gorgobina après leur défaite aux côtés des Helvètes contre Jules César.

    Bien que les Boii de Gaule cisalpine soient les premiers connus de l'Histoire, les archéologues et les historiens ont depuis longtemps conclu que leur terre natale se trouvait à l'est. La cause précise de l'invasion boïenne de l'Italie est inconnue : la pression d'une surpopulation, un conflit dynastique, une expulsion par des ennemis victorieux - les Boïens sont l'archétype des Celtes errants, un grand nombre parmi leur peuple étant disposé à entreprendre de longs et lointains voyages si nécessaire.

    Cette première mention des Boïens dans les sources historiques montre que, pour les Romans, les Grecs et les Étrusques, les Celtes semblaient venir d'au-delà des frontières du monde connu, et en grand nombre. Ils étaient sauvages, des vagabonds sans patrie, pas d'arts civilisés, pas de culture, le fléau des hommes sédentaires. Grands et poilus, simples, superstitieux et sans capacité à établir des plans pour l'avenir. Il auraient pu piller Rome, mais manquer de clairvoyance pour la conserver. La défaite a toujours été inévitable.

    Nous savons que beaucoup de ceci est faux. Même dans les périodes précoces de la Civilisation de Hallstatt, la Bohême était une part vitale du développement de la culture celtique qui culmina avec la maîtrise artisanale de la Tène, et de la vague de construction d'oppida qui balaya l'ouest de l'Europe au IIème siècle av. J.-C, et ne se limitait pas à la Gaule : Braunsberg, Hrazany, Stradonice, Zavist, Manching et Stare Hradisko ne sont que quelques-uns des sites majeures densément peuplés. L'archéologie a montré que les Boïens et les autres peuples celtiques d'Europe centrale avaient développés une culture sophistiquée, pratiquaient une agriculture avancée, aménageaient leur territoire et maintenaient des lignes d'échanges culturels avec les autres peuples celtiques à l'ouest, et les Étrusques et les Grecs au sud.

    La première période des « principautés » de la Civilisation de Hallstatt subit soudainement des changements radicaux entre 500 et 450 av. J.-C. Ces modifications sont vues comme le résultat d'une invasion massive de groupes de guerriers Celtes en Bohême, un épisode de la Période Migratoire celtique qui culmina avec le sac de Rome en 387 av. J.-C, mais l'examen des preuves suggère des changements culturels continus. Quelque soit la cause, ce bouleversement signification prit effectivement place au début du IVème siècle en Bohême : des vestiges matériels similaires se retrouvent depuis la Bohême jusqu'au nord-est de l'Autriche, en Moravie, au sud-ouest de la de la Slovaquie, dans les Plaines hongroises et au nord du Danube. À l'époque en question, beaucoup de ces sites funéraires furent soudainement abandonnés - nous pensons à cause des nombreux Boïens ayant entrepris leur grand périple vers l'ouest.

    De fortes connections matérielles lient les sites en Bohême et en Moravie à ceux, attestés historiquement, des Boïens au nord de l'Italie. Bien qu'en effet il n'est pas certain que les peuples qui habitaient ces régions s'identifiaient eux-mêmes comme Boïens à cette époque, une zone de culture similaire s'était développée en Europe centrale à l'époque où les Boïens devinrent proéminents dans l'histoire de leur région. Bien qu'ils n'établirent aucune oppida en Italie, il est probable qu'ils se mélangèrent à la population étrusque : des sépultures ont été découvertes, avec des Étrusques dans des tombes boïennes, enterrés selon le culte boïen. Des sépultures féminines également, avec des vases étrusques, des boucles d'oreilles en or, et d'autres objets celtiques, comme un bracelet avec des motifs bohémiens.

    Les Boïens restèrent dans la Plaine du Pô jusqu'à la fin du IIIème siècle av. J.-C, défendant leurs terres contre les autres Celtes (ils repoussèrent une invasion des Gaulois transalpins en 230 av. J.-C) et contre l'hégémonie romaine croissante. Leur défaite à la Bataille de Telamon et leur alliance avec Hannibal marqua la fin de leur pouvoir dans la région, mais les Boïens d'Europe centrale demeurèrent un groupe vibrant et significatif. Leur pouvoir augmenta durant le IIème siècle av. J.-C, et dans les dernières décennies de ce siècle, leurs grandes oppida régnèrent sur de vastes étendues de terres, bien au-delà des frontières traditionnelles des Boïens. D'après les pièces de monnaie, les structures culturelles et les témoignages littéraires épars, les Boii exercèrent une influence politique et économique significative, et s'étendirent dans les régions à l'ouest de leurs terres natales (la Bavière moderne), au nord (la Silésie en Pologne), à l'est et au sud, où la Plaine de Pannonie et la Plaine éravisicenne, sur les deux rives du Danuble, devinrent les résidences des colons boïens.

    Ils combattirent les Cimbres et les Teutons, et à en juger leur roi Boiorix, certains des Boïens auraient vraisemblablement pu rejoindre les armées des maraudeurs au nord, qui dévastèrent la région du Danube avant de rencontrer une armée romaine à la Bataille de Noreia en 112 av. J.-C. Durant les décennies qui suivirent, ils continuèrent à asseoir leur pouvoir en Europe centrale. Il investirent la cité de Noreia elle-même, la plaque tournante du commerce du métal en Norique. Leur domination sur le commerce est mis en évidence par les grandes caches de monnaie de haute qualité datant du Ier siècle av. J.-C.

    Mais ce fut au plus fort de leur pouvoir et de leur influence, que les Boïens commencèrent à décliner. Lorsqu'un contingent de guerriers boïens rejoignit les Helvètes dans leur migration de 59 av. J-C en Gaule, ceux qui restèrent dans leurs terres à l'est firent face à des ennemis qui finirent par les vaincre : tout d'abord les Daces (ou Gètes), puis les Marcomans. Entre 50 et 40 av. J.-C, le roi dace Burebista gagna une victoire majeure sur les Boïens dans la Plaine hongroise, qui mit fin à au moins un siècle de domination boïenne dans la région. L'oppidum de Bratislava fut abandonné et le type de monnaie « Velem » disparut. Le dépeuplement de la région fut si soudain que Pline appela la région « deserta Boiorum » - la « terre vide des Boïens ».

    Les Boïens qui partirent avec les Helvètes ne connurent pas une fin meilleure : après leur défaite contre César, les Éduens établirent les Boïens survivants à Gorgobina, d'où ils prirent le parti malheureux de Vercingétorix et ainsi disparurent de l'Histoire.

    Dans leurs terres natales, leurs jours comme force politique significative prirent fin en 9 av. J.-C, quand Maroboduus conduisit les Marcomans dans les terres boïennes. Là, il occupa les structures abandonnées construites par les Boïens longtemps auparavant, établissant le premier royaume germanique de l'Elbe, et écrasant les derniers Boïens de la région. Ces derniers furent soit absorbés dans la société germanique de leurs conquérants, soit quittèrent une dernière fois leur terre natale en lassant leur nom à quelques lieux, à moins, comme certains universitaires le pensent, que l'émergence des Baiovarii (plus tard connus sous le nom de Bavarois) 500 ans plus tard, montre la persistance de l'un des plus grands peuples celtiques - ou au moins de la mémoire de leur nom.


    Iaktis Apokeltôn - la langue gauloise

    Il y a de nombreux changements au niveau du langage pour les Celtes dans EB 2 et, au premier abord, ceux-ci peuvent sembler lourds pour ceux qui ne sont pas familier avec leur signification et leur orthographe inhabituelle. Tout d'abord, et c'est sûrement le plus important, le gaulois est un langage reconstitué. Il n'existe pas suffisamment de traces pour être certains à 100 % sur certains aspects. De plus, il peut se référer à la fois au gallique ou au gaulois de manière interchangeable. Les informations qui suivent viennent de divers dictionnaires gaulois, la plupart publiés en français. Terminée, la terminologie latine qui fut utilisée dans de nombreuses unités d'EB 1. Le langage gaulois employé utilise l'alphabet grec. Jusqu'à la conquête de la Gaule en 50 av. J.-C, les Celtes auraient utilisé l'alphabet grec, mais avec les générations et la « romanisation » croissante, l'ancien système grec laissa la place à l'alphabet latin. Une exception notable est la Provence, dans le sud de la Gaule, où la population fut exposée à la romanisation peu après 121 av. J.-C, bien plus tôt que leurs frères du reste de la Gaule. Toutefois, la plupart des découvertes de langue gauloise en alphabet grec se trouvent dans le sud de la Gaule, et les découvertes en latin au centre et au nord. Par conséquent, en 272 av. J.-C, les unités gauloises utiliseront majoritairement le gaulois comme base pour les conventions des unités militaires celtiques qu'aura EB 2.

    Le gaulois est proche des prononciations et des structures latines et grecques. La lettre « c » est toujours prononcée comme la lettre « k », et pas comme un « s » ou un « ch ». La lettre gauloise « g » s'entendent comme dans « gros » ou « gras », mais pas « j » comme dans le mot « jatte » ou « jarre ». De même que dans le latin classique, la lettre « v » se prononce comme un « w » ou un léger « wou ». La lettre « x » aurait pu être un « k » appuyé, comme dans « technologie », ou bien un « tch », comme dans « scotch ».

    Autre changement dans EB 2, le « v » latin devint la lettre « u ». Les linguistes français et les autres de dictionnaires gaulois utilisent le « u » à la place du « v ». Pour illustrer ces changements, considérez que le nom « Vercingétorix » utilise l’orthographe latine. La façon dont ce nom sonnerait à un Gaulois aurait été plutôt « Wou/Wer-kin-get-o-riks ». Ainsi, dans le mod, ce nom sera orthographié « Uerkingetorix ». Comme mentionné précédemment, le latin devint rapidement la norme au nord, pour le discours et l'orthographe. Une tribu du nord comme les Arikomoi (la lettre « k » et le suffixe « -oi » sont grec, bien que d'une orthographe gauloise), serait renommée « Arecomici », la lettre « k » et le suffixe « -oi » laissant la place au « c » et au suffixe « -i » latin.

    En supplément de ces changements, un effort constant est réalisé pour corriger les voyelles finales pour s'assurer qu'elles sont fidèles à la langue et à l'écriture gauloise. Un mot populaire pour « guerrier » est le gaulois « kingetos », qui est un terme singulier. Il devient « kingetoi » si l'on parle de plus d'un guerrier (terme pluriel). Un mot gaulois pour « pont », « briua », devient « briuas » ou « briuias » si l'on parle de plusieurs ponts. D'autres unités avec des « a », « e », « i » et « ou » seront considérées de la même manière. Ce sont certains des nombreux changements dont bénéficieront les Celtes, à la fois continentaux et insulaires, dans un effort pour harmoniser aussi précisément que possible ce qui fut écrit et parlé il y a des milliers d'années.


    Atergkeltôn - les Réformes celtiques

    Le monde celtique autour de 200 av. J.-C (d'autres sources parlent de 150 av. J.-C) subit un vaste changement sur tout le continent. Des sépultures apparaissent avec de plus en plus d'armes de fer et d'objets. Les boucliers deviennent renforcés par des composants métalliques et leurs bosses s'agrandissent au fil du temps. En dehors des usages militaires, le fer est utilisé pour l'agriculture, les outils, les objets personnels, et les objets ménagers deviennent plus nombreux qu'auparavant. Cette augmentation de la production de fer n'est pas une particularité régionale, mais se retrouve sur le continent entier, en particulier dans les panoplies funéraires, comparées à celles du IIIème siècle av. J.-C. Comme dans EB 1, il y aura trois réformes pour les factions celtiques. Lorsque ses réformes se produiront, certaines unités s'amélioreront en versions plus puissantes et plus meurtrières (et aussi plus chères).
    Parmi ces changements chronologiques, viendront de nouveaux casques pour certaines unités (comme les casques montefortino qui céderont la place à des casques de style port ou agen), une variation de la quantité d'armures de cuir et de cottes de mailles, et même les bosses des boucliers s'agrandiront, en versions plus larges dans la période tardive de la Tène, qui est représentée dans la dernière réforme. Ces changements profonds, toutefois, seront limités à certaines unités nobles et de la classe moyenne. Les archers et les unités bas de gamme ne changeront pas d'apparence.
    De plus, durant ces réformes, de nouvelles unités feront leur apparition, dénotant des changements dans la société celtique, et des transitions depuis des chefferies et des monarchies vers des sociétés semi-féodales, gouvernées par des nobles et des sénateurs, des magistrats et une loi constitutionnelle, et les puissants Vergobrets. Ces hommes de pouvoir sont soutenus par un nombre croissant de vassaux et d'hommes d'armes, fantassins et cavaliers, qui marquent le déclin de la classe moyenne des hommes libres.


    Keltôn Adranda Kondukta - le système de classes de la société celtique

    Les sociétés et les progressions politiques qui se produisirent dans la société celtiques sont représentées dans le mod, et dans les unités et leurs rôles dans cette société. Les dirigeants et les nobles cherchaient à augmenter le nombre de leurs partisans. Ce fut toujours le cas dans les sociétés celtiques de l'Âge de fer en Europe de l'ouest. Les Celtes, qui étaient les guerriers les plus courageux en Europe à cette époque, vivaient dans une société qui se tournait vers l'accumulation de prestige personnel, de renommée, d'honneur et de gloire. Chaque tribu était indépendante des autres, et les interactions entre ces tribus résultaient, pour la classe dirigeante, en une coopération et une compétition les unes avec les autres. Pour les nobles, cela tournait autour du nombre de vassaux, d'hommes d'armes ou de clients (« uassoi » ou « ambaktoi »). Ces terminologies se retrouvent en ancien germain sous le terme « ambahtaz », et les mots français « vassal » et « ambassadeur » dérivent de ces mots antiques. Dans EB 2, ces distinctions seront représentées par 4 types de classes : la noblesse et l'aristocratie, les hommes libres de la tribu ou de l'état, les vassaux, et ceux qui vivent en dehors de la société.

    Dans cet aperçu, on peut comprendre que les Celtes vivaient dans une société semi-féodale, où les seigneurs et leurs suites étaient au sommet, suivis par les guerriers et les hommes du commun. La première classe de cet arrangement est, bien sûr, les rois, les nobles et l'aristocratie, les vergobrets et les autres dirigeants dans les plus hautes et les plus prestigieuses positions d'autorité. Ce groupe est représenté dans les Bouiroi, les Argoi et les Mogeto Epatias. Ceux-ci auraient une autre classe, des suites de vassaux armés ou de clients pour soutenir leurs ambitions souvent violentes et martiales.
    Cette seconde classe dans EB 2 est groupée par son « devoir » dans un contexte militaire. Cette classe va des plus grands partisans comme les Kombaragoues et les Solduroi, qui constituent le cercle des partisans de confiance pour les rois, les nobles et les chefs. Pour les vassaux inférieurs, il y a ceux qui remplissent le rôle d'infanterie de ligne et de contingents de cavalerie. Ensuite vient la classe des hommes libres. Ils sont représentés par des unités comme les Batoroi, les Gargokladioi, les Uisusparos Kingetoi et les Acus Eporedoi. Ces unités forment le gros de vos forces au début de la campagne (avant que les vassaux apparaissent dans les réformes suivantes, pour soutenir vos armées alors que la classe des hommes libres diminue), et fournissent des guerriers d'une grande loyauté, car ils risquent de perdre leur liberté à moins de faire preuve de bravoure et de combattre. Au bas de l'échelle se trouvent les archers, les tirailleurs, les frondeurs et les autres combattants qui sont plus là pour le support que pour la mêlée, et qui tout en étant toujours des hommes libres, ne peuvent pas toujours suivre la voie du guerrier, et pourraient constituer une classe à part. En dehors de la structure normale se trouve la quatrième classe. Les groupes de guerriers comme les Agospenoi et les Gaisatoi, qui ne correspondent pas aux standards de la société celtique, sont aussi des hommes libres mais suivent leurs propres dirigeants et leur propre vie.




    Description de Province : Herkunion




    Introduction :
    Au début du printemps, des nuages surchargés parcourent des kilomètres, loin au-delà des Alpes, et arrivent dans les vastes plaines irriguées par le doux fleuve, que les Thraces nomment d'après leur dieu : Istros, ou Dānu, selon les Celtes. Ici, les voyageurs se baignent avant de traverser la rive nord, à la manière des anciens Volques. À peine au-delà, le cours d'eau cède la place à la plus plus grande, la plus profonde et la plus sombre forêt d'Europe. Les natifs connaissent ce royaume sylvestre sous ne nom de Forêt hercynienne, ou forêt d'Orcynie. C'est de cette cette forêt primitive et de la crainte qu'elle inspire que se base le nom de cette province : Herkunion. Il est dit que lorsque Rome était jeune, les Volques, en grand nombre et à la recherche d'une nouvelle terre, lancèrent des raids sur les Tectosages de ce territoire, voulant s'y installer. Ils étaient une puissante et honorable nation, régie par des lois et versé dans les arts de la guerre. De plus, ils bénéficiaient du commerce du bétail et de l'or. Par dessus tout, ils faisaient le commerce de l'ambre, les larmes de joie des dieux. Cependant, le passage du temps, les privations indicibles et la pénurie façonnèrent cette nation rustique, et ceux qui traversèrent le fleuve à la recherche d'une terre, la maîtrisent maintenant parfaitement et la réclament comme leur.

    Géographie :
    Herkunion correspond en gros au sud de la Bavière, l'ouest de la Bohême et la République tchèque. Cette province est délimitée au sud par le Danube et irriguée par le Naab, le Waldnaab, le Vils et la Regen. Les composantes géographiques dominantes sont l'Elbe et les basses-terres de Gäuboden, ainsi que les hautes terres de Franconie, de Bavière et de Bohême. Dans l'ensemble, ces caractéristiques séparent deux zones géographiques distinctes : le bassin et ses rivières, et les hautes terres montagneuses. Les terres densément boisées connues sous le nom de Forêt hercynienne comportent des conifères et des arbres feuillus. Herkunion est d'un climat assez doux, avec des précipitations homogènes sur le territoire. Toutefois, le printemps et l'automne sont relativement courts, l'été étant légèrement chaud et l'hiver normalement froid.

    Organisation politique et sociale :
    L'organisation politique et sociale de Herkunion est caractérisée par un système de chefferie tribales associées mais non liées à la Confédération boïenne. En tant que groupe ethnique multicouche, ces communautés partageaient un héritage légal, religieux et militaire commun. Dans l'ensemble, ces tribus étaient administrées de manière informelle par une caste religieuse mal identifiée, et dirigées par une assemblée de nobles, qui représentait les puissants descendants d'une caste équestre.

    Proto-histoire :
    Grâce aux vestiges archéologiques et aux excavations, la culture proto-historique de la région d'Herkunion est connue jusqu'à un certain point. Au Xième siècle av. J.-C, la Civilisation d'Hallstatt apparut et s'établit sur toute la partie haute du Danube. Cette période est caractérisée par l'apparition de communautés associée avec la Culture des Tumulus de l'Âge de bronze, recouverte par une version locale de la Civilisation des champs d'urnes de la fin de l'Âge de bronze. Dans ce contexte, la Civilisation d'Hallstatt représente une tradition métallurgique, centée sur la partie haute du Rhin et du Danube, dans un vaste réseau d'échange régional. La période est aussi basée sur l'agriculture et caractérisée par par une série de petites communautés et de vastes cimetières d'incinération, le tout couronné par de grandes villes fortifiées qui servaient ce centres régionaux. Considérés comme des oppida, les deux meilleures exemples se trouvent être Alkimoennis en Allemagne et Rēdiodūnon en République tchèque. Les deux étaient des centres régionaux établis au VIème siècle av. J.-C et qui le demeurèrent durant la période de la Tène.

    L'oppidum de Alkimoennus près de Kelheil se situe sur un plateau calcaire appelé Michelsberg, qui relie le Danube et l'Altmühl. Il se trouve au sein d'une importante zone minière et de manufacture en basse Bavière. Bien qu'il fut établi au VIième siècle av. J.-C, les fortifications majeures qui encerclèrent la zone de 630 hectares ne furent pas construites avant le IIème siècle. Ces murs de bois, de chaux et de terre s'étendaient sur 10 Km, étaient larges de 11 m et hauts de 2 m et entouraient une acropole intérieure de 60 hectares. De nombreux tumulus de la fin de l'Âge de bronze et du début de l'Âge de fer furent trouvés à proximité d'Alkimoennis. Sur la base des artefacts funéraires découverts, qui incluent des urnes élaborées et des figurines de bronze, comme le Bœuf de Michelsberg, ces tombes semblent être celles d'une élite locale dirigeante. Un certain nombre de pièces de monnaie en bronze et en argent, frappées localement, ont aussi été découvertes, ainsi que leur moule. Le site de Stradonice en Bohême, situé sur une haute colline appelée Hradiste, entre la rivière Berounkou et le ruisseau Habrovým, semble être l'oppidum de Rēdiodūnon. La zone fortifiée, d'environ 90 hectares, est découpée en zones résidentielles et ouvertes, avec une acropole au sommet de la colline, dans la partie sud-ouest de la communauté.

    Les centres de la fin de la Civilisation de Hallstatt et ceux du début de la période de la Tène, les vestiges matériels et la persistance des noms celtiques de lieux semblent indiquer la présence des tribus volques en Bavière, Bohême et Moravie dans la deuxième moitié du premier millénaire av. J.-C. Toutefois, dans ses Commentarii de Bello Gallico (Commentaires sur la Guerre des Gaules), César relate que « les Volques tectosages qui se saisirent de certaines parties de la Germanie, autour de la Forêt hercynienne, était les plus prospères, et ils s'installèrent là-bas ». Cela semble correspondre aux écrits de Tite-Live concernant Segovesus, le chef des Volques, qui établit un état celte dans la partie ouest de la Forêt hercynienne au début du VIème siècle av. J.-C. De plus, Tite-Live et Strabon nous rapportent que Volcae était uniquement un nom générique qui désignait une ethnie celte ou norique, alors que la grande organisation politique centrée sur la Bohême était connue sous le nom de Boii, une vaste confédération tripartie contrôlée par les Arecomici, les Tectosages et les Tolistoes. Bien que ces chefferies celtes perdurèrent, la partie haute du Danube et la Bohême devinrent l'épicentre de perturbations démographiques qui entraînèrent des migrations à grande échelle vers le sud de la Gaule, le nord de l'Italie, le sud-ouest de la Pologne, le bassin de l'Elbe, les Balkans et d'autres lieux.

    Par exemple, des sous-tribus des Arecomici se retrouvent dans le sud de la Gaule, des Tectosages dans le sud de la Gaule et en Anatolie, alors que les Boïens apparaissent au nord de l'Italie et en Anatolie. Les Cornacates, les Belgites et les Celegeri semblent avoir été des subdivisions mineures des Boïens, qui à cause de l'expansion, rejoignirent des communautés illyriennes, thraces et daces pour former la puissante Confédération scordisque, dans la partie sud du Bassin du Danube. D'autres tribus mineures des Volques qui partirent incluent les Arabiates, les Eravisci, les Teurisci et les Anartes. En revanche, les Gaesatae semblent avoir été une classe de guerriers ou une société volque de la région incluant le haut du Rhône et du Danube. Composée de jeune aristocrates sans terres, cette organisation militaire transcendait les affiliations tribales normales, et semble avoir fonctionné d'une manière similaire aux Fannia irlandais de l'époque médiévale. Néanmoins, ces annexions territoriales plongèrent rapidement les tribus volques dans des conflits avec les pouvoirs hellénistiques et l'état romain. Ainsi, l'expansion volque fut stoppée à la Bataille de Télamon en 225 av. J.-C, alors que la culture celtique orientale enclencha un déclin rapide et irréversible et s'écroula après la désastreuse migration cimbre en 114 av. J.-C. En raison des détériorations des conditions économiques et environnementales, et de la pression militaire croissante d'une menace souabe dans le Bassin de l'Elbe, la plupart des oppida majeures du nord du Danube furent abandonnée en 40 av. J.-C. Finalement, la migration des Marcomans marqua la désintégration effective de la Confédération boïenne en Bohême et en Bavière.

    Stratégie :
    Herkunion est un centre agricole, minier et de manufacture important, qui contrôle les routes commerciales secondaires qui connectent la partie haute du Bassin du Danube à la région de l'Elbe. Cette province était une plaque tournante de la Civilisation de la Tène et représente l'extension ouest de la patrie des Boïens. Pour la faction boïenne, le contrôle de cette province est impératif, alors que sa domination par une autre faction réduira sans doute les Volques à l'état de vassaux.




    Les Guerriers des Boii

    Argoi (Ar-goy - « Nobles »)


    Les Argoi sont la crème de la société celtique, et forment certains des meilleurs guerriers que peuvent proposer les peuples celtes.

    Ils combattent à pied avec le meilleur équipement que l'argent peut acheter : une longue épée de fine qualité et le Gaesum, une solide lance de guerre. Chaque soldat possède un casque en bronze montefortino, richement décoré et orné d'une plume, ainsi qu'un large bouclier peint de motifs colorés. Beaucoup peuvent aussi se payer une armure, bien souvent consistant en une cuirasse de cuir ou une cotte de mailles s'étendant jusqu'en dessous de la taille. Le temps passant, la disponibilité croissance en fer et l'enrichissement de la noblesse permit aux Argoi de devenir de plus en plus armurés, avec beaucoup choisissant de porter des cottes de mailles plus avancées, munies d'une couche de protection supplémentaire sur les épaules. Alors qu'en Europe de l'est, un nouveau type de casque, avec une protection améliorée du cou et qui pourrait former la base des casques « coolus » romains, fut un choix répandu pour de nombreux soldats.

    Au combat, les Argoi offrent un spectacle impressionnant. Menant les bataillons celtes au front, ces hommes peuvent briser l'ennemi en une charge furieuse. Capables de mettre à terre la cavalerie avec leur longues lances et taillader l'infanterie avec leurs épées, ils ont peu à craindre sur un champ de bataille, à par les tireurs. Ainsi, ils doivent faire en sorte d'arriver au contact de l'ennemi aussi rapidement que possible. Leur moral est inégalable, et étant donné qu'ils ont le plus à perdre en cas de défaite, ils sont très motivés. Ils sont les premiers sur le champ de bataille et les derniers à en partir, et ils resteront dans la mémoire des rares qui auront survécu à une rencontre avec eux.

    Historiquement, ces hommes étaient issus des couches les plus élevées de la société celtique. Puissants et très riches, ils pouvaient s'offrir les meilleures choses. Même s'ils portaient des torques en or, des bracelets, de riches vêtements et autres produits de luxe, ils n'étaient certainement pas décadents. Leur position était gagnée et conservée uniquement par des années de vigilance constante et de prouesses militaires, acquises par des entraînements journaliers. Étant donné le temps requis pour attendre un tel niveau, ce sont des hommes dans la fleur de l'âge, forgés par les nombreux défis auxquels ils ont été confrontés. Ceci les rendait moins téméraires et avides de gloire que les plus jeunes guerriers, et formait un formidable ennemi auquel faire face.

    Pour renforcer leur autorité et se protéger au combat, ils entretenaient une suite de vassaux et de clients, comme les Suldoroi (« fidèles, compagnons ») des Aquitains, qu'ils équipaient à leurs frais. C'est l'expansion de ce système de vassalité qui conduisit à la formation de grandes armées de professionnels bien armés de l'époque celtique tardive, et au déclin de la classe des hommes libres.

    Spoiler:
    Époque précoce



    Époque intermédiaire



    Époque tardive




    Batoroi (Bah-tor-oy - « Combattants »)


    Issus du haut de la classe des hommes libres, les Batoroi peuvent vivre comme des soldats professionnels à plein temps. Ils peuvent s'équiper eux-mêmes d'épées longues, une arme très prestigieuse dans la société celtique, et leur richesse relative se retrouve dans les beaux vêtements qu'ils arborent, bien que certains choisissent toujours de combattre torse nu, et la plupart porteront des torques de bronze ou de fer autour du cou, pour signifier leur haut statut dans la société. Comme protection, ils portent de grands boucliers de bonne qualité, et parfois des casques de métal. Seuls quelques-uns ont une armure, souvent une cuirasse de cuir. Durant les périodes plus tardives, le nombre et la qualité des armures augmentent, avec plus de soldats portant des cuirasses de cuir, et certains des cottes de mailles. Les casques de métal sont presque totalement adoptés, mais des protections en cuir sont toujours répandues.

    Les Batoroi sont féroces au combat. Suivant les tactiques de combat celtiques habituelles, ils lancent leurs javelots sur l'ennemi avant de tenter de le mettre en déroute par une puissante charge. Même si leurs ennemis résistent à l'assaut initial, l'excellent moral des Batoroi leur permet de poursuivre le combat au corps à corps, où leurs épées longues se révèlent extrêmement meurtrières.

    Historiquement, le monde celtique de l'Antiquité était une société semi-féodale, comprenant une aristocratie de guerriers régnant sur des vassaux et des hommes libres. Ces soldats sont de la classe des hommes libres, qui ont choisi de suivre la voie du guerrier et de combattre pour leur tribu, la liberté, la gloire ou le butin.

    Ils combattaient avec une grande variété d'armes, qu'ils devaient fournir et entretenir eux-mêmes, de telle sorte que seuls les plus riches pouvaient s'offrir la panoplie complète du guerrier. La plupart de ces hommes, malgré leur position humble, n'étaient pas faiblards et avaient un moral excellent, combiné à un esprit de bataille tenace. Ils formaient la majorité des armées celtiques précoces, qui frappaient de terreur les habitants d'Italie et de Grèce aux IVème et IIIème siècles av. J.-C. Principalement à cause de l'expansion de la vassalité chez les Celtes dans les temps qui suivirent, le nombre de ces hommes libres dans les armées décrut, les seigneurs préférant payer et équiper des vassaux ou des serfs pour qu'ils combattent pour eux, bien que de nombreux guerriers des classes libres continuaient à venir en force sur les champs de bataille.

    Spoiler:



    Uisusparos Kingetoi (Wai-soo-spar-os kin-get-oy - « Excellent Lance Guerriers »)


    Ces soldats sont issus du milieu de la classe des hommes libres, et peuvent se permettre de se dédier entièrement à la vie de guerrier. Composés principalement d'hommes jeunes et d'autres dans la fleur de l'âge, ils servent de mercenaires dans de nombreuses armées à travers l'Europe, et même en Anatolie.

    Étant modérément aisés, ils peuvent s'offrir une protection basique sous la forme d'un large bouclier et d'un simple casque. Ils combattent souvent torse nu, armés du Gaesum, la célèbre lance de guerre celtique, et d'une poignée de javelots. Au combat, ils préfèrent combattre en une dense formation en mur de bouclier, maximisant la protection offerte par leurs boucliers, et utilisant leurs lances pour combattre l'infanterie et surtout la cavalerie, qui peut chèrement payer une attaque de front sur une telle formation. Étant donné que leur bouclier est leur seule forme de protection, ils sont vulnérables au tirs dans les flancs et à l'arrière, et ainsi doivent être protégés par leurs propres troupes de tirailleurs. En attaque, les Uisusparos Kingetoi lanceront leurs javelots pour affaiblir et perturber la formation de l'ennemi, avant de tenter de le mettre en déroute pas une seule et terrifiante charge. Ils peuvent aussi agir comme des tirailleurs de circonstance, si la situation l"exige.

    Historiquement, le monde celtique de l'Antiquité était une société semi-féodale, comprenant une aristocratie de guerriers régnant sur des vassaux et des hommes libres. Ces soldats sont de la classe des hommes libres, qui ont choisi de suivre la voie du guerrier et de combattre pour leur tribu, la liberté, la gloire ou le butin.

    Ils combattaient avec une grande variété d'armes, qu'ils devaient fournir et entretenir eux-mêmes, de telle sorte que seuls les plus riches pouvaient s'offrir la panoplie complète du guerrier. La plupart de ces hommes, malgré leur position humble, n'étaient pas faiblards et avaient un moral excellent, combiné à un esprit de bataille tenace. Ils formaient la majorité des armées celtiques précoces, qui frappaient de terreur les habitants d'Italie et de Grèce aux IVème et IIIème siècles av. J.-C. Principalement à cause de l'expansion de la vassalité chez les Celtes dans les temps qui suivirent, le nombre de ces hommes libres dans les armées décrut, les seigneurs préférant payer et équiper des vassaux ou des serfs pour qu'ils combattent pour eux, bien que de nombreux guerriers des classes libres continuaient à venir en force sur les champs de bataille.

    Spoiler:



    Berukomtouga Selgoi (Beh-roo-com-too-gah Sell-goy - « Flèche et Arc Chasseur »)


    Ces soldats, les plus pauvres de la classe des hommes libres, ne peuvent s'offrir un équipement de guerre, et ainsi combattent avec un simple arc et une lance. L'arc celtique, le Tougi, est un arc simple utilisé communément pour la chasse. Bien qu'étant capable de tirer des flèches à une portée raisonnable, il n'est pas comparable avec les arcs de guerre utilisés par les peuples des steppes asiatiques. Sans aucune protection à part leurs vêtements et parfois un casque, ces chasseurs sont désavantagés s'ils combattent des troupes à distance professionnelles en duel, et doivent éviter de telles confrontation à tout prix.

    Les Berukomptouga Selgoi sont au mieux des soldats à temps partiel. Ne pouvant pas vivre une vie de guerrier pendant longtemps, ils étaient composées principalement de chasseurs qui servaient le temps d'une campagne, avant de retourner à leur vie simple. Ainsi, ils ne sont pas particulièrement féroces et il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils tiennent longtemps au combat, bien que leurs lances leur donnent un avantage sur les autres archers et leur fournissent une défense contre la cavalerie. Leur rôle principal est de harasser et de ralentir l'ennemi, plus que de lui cause grand dommage. Toutefois, ils sont rapides et leurs flèches peuvent s'avérer meurtrières s'ils sont positionnés correctement.

    Spoiler:



    Klappagnetoi


    Les Klappagnetoi (« pierre tueurs ») sont renommés pour leur utilisation de la fronde. Bien qu'en petit nombre, ils sont considérés comme les meilleurs d'Europe du nord. Toutefois, ces hommes ne sont pas de vrais guerriers, et ne sont pas adaptés au combat en mêlée, à par contre d'autres frondeurs ou des unités légères. S'ils gardent leurs distances, ces hommes peuvent infliger des dommages significatifs sur un ennemi en peu de temps, le faisant réfléchir à deux fois avant d'avancer à leur portée.

    Historiquement, les frondeurs était communs sur les champs de bataille de l'Antiquité. La fronde et la pierre peuvent être plus mortelles que les javelots ou les flèches si elles sont utilisées correctement ; et pour des troupes sans boucliers, les frondeurs sont les opposants les plus meurtriers auxquels faire face. Les Celtes semblent avoir favorisé la fronde et la pierre par rapport à l'arc et à la flèche. Des caches contenant des frondes ont été retrouvées en Grande-Bretagne, qui mettent en évidence sont usage répandu chez les Celtes. Que ce soit pour défendre un Dunon (ou oppidum) ou sur le champ de bataille, les frondeurs sont efficaces dans n'importe quel combat et ne doivent pas être sous-estimés. Spécialement à distance !

    Spoiler:



    Londo Epatoi (Lon-doh E-pat-oy - « Cavaliers sauvages »)


    (Lon-doh E-pat-oy - « Sauvages Cavaliers »). Les Celtes d'Europe de l'est sont connus pour leur nature sauvage à la guerre, et ceci, combiné à leur ancienne et célèbre tradition pour la cavalerie, produit des cavaliers d'un fort tempérament. Connus pour leur grand nombre et leurs embuscades, les Londo Epatoi sont de rapides et agiles cavaliers qui sont le fer de lance de toute campagne ou raid, qu'il soit de petite ou de grande ampleur. Sur leurs selles gauloises, ils ont une charge plus puissante que les autres cavaliers avec un armement similaire, et peuvent combattre en mêlée comme des soldats plus lourds. Ces cavaliers répondent au besoin d'une cavalerie qui excelle aux tactiques d'attaques éclairs tout en étant efficace en mêlée.

    Historiquement, ces cavaliers étaient répandus un peu partout. Des images, venant du sud de l'Allemagne moderne et de Turquie, montrent des cavaliers torses nus et équipés d'épées, très semblables malgré les milliers de kilomètres les séparant. Alors que les Gaulois de l'ouest perfectionnaient leur propre style de cavalerie, des développements parallèles se produisirent à l'est, où les cavaliers devinrent un symbole de prestige et de guerrier couronné de succès.

    Spoiler:



    Acus Eporedoi (Ak-us E-po-red-oy - (« Cavaliers rapides »)


    Les Acus Eporedoi (Ak-us E-po-red-oy - (« Rapides cavaliers ») sont des cavaliers rapides et bien armés : une force incontournable dans les guerres de l'Âge de fer. En Europe celtique, l'emphase sur les cavaliers est bien connue et crainte à juste titre. Les Acus Eporedoi font partie des meilleurs cavaliers de la tribu et de l'état. Leurs armes de prédilection sont des lances de charge et des javelots, et leur entraînement constant et leurs talents à l'équitation leurs permettent d'être une force très endurante au combat. Comparables à ceux d'autres unités plus riches ou nobles, leurs compétences et leur équipement supérieur s'améliorent au fur et à mesure des réformes et du temps qui passe, ce qui leur permet de rester une cavalerie moyenne de choix pour les Celtes.

    Historiquement, la classe moyenne des Celtes était composée majoritairement d'hommes libres. Ces derniers étaient libres de choisir leur vie dans les limites des lois locales. Ceci incluait une vie dédiée à l'agriculture, au commerce et à d'autres occupations. La guerre n'était qu'une occupation parmi d'autres, particulièrement parce qu'elle n'était jamais loin. Les membres les plus aisés de cette classe pouvaient s'offrir des poneys gaulois pour combattre en tant que cavaliers semi-professionnels durant les campagnes saisonnières. Ceux qui le firent sont représentés par les Acus Eporedoi.

    Bien que de grandes races de chevaux étaient connues chez les Gaulois et les Celtes de l'est, sans doute élevées à partir des grandes races scythes de l'est, elles étaient la propriété exclusives des nobles. Le plus grand nombre des montures gauloises étaient petites selon les normes actuelles, d'une taille comparable à des poneys. Cependant, ils étaient incroyablement robustes, agiles, résistants aux maladies et d'une grande force par rapport à leur taille. Ces merveilleuses performances, augmentées avec des selles gauloises à quatre volets, permettaient aux Celtes d'être polyvalents dans les combats dans les collines, les denses forêts et les divers terrains de leurs terres natales.

    Spoiler:
    Époque précoce



    Époque intermédiaire



    Époque tardive




    Kombaragoues (Kom-bar-ag-o-wes - « Ceux qui partagent le pain »)



    Les Kombaragoues (Kom-bar-ag-o-wes - « Ceux qui partagent le pain ») sont les gardes du corps et les vassaux des chefs des puissants Argoi. Guerriers d'élite, les Kombaragouest fournissaient aux Argoi (nobles) des soldats vétérans pour les protéger durant la poursuite de leurs objectifs de gloire et de prestige. En retour, ils recevaient divers cadeaux et honneurs de leurs chefs, et étaient en haute position parmi les autres guerriers. Leur panoplie de fantassin est dépassée uniquement par celle des Argoi, et à mesure que le temps et les réformes passent, les avancées technologiques et la disponibilité croissante en fer leur permettent de porter plus de cottes de mailles et de casques de fer, ce qui rend ce groupe de gardes du corps encore plus meurtriers.

    Historiquement, les société celtiques étaient les principaux partisans du système de vassalité. Les guerriers et les généraux les plus couronnés de succès étaient loués et louangés par la tribu ou l'état, et ainsi, attiraient et endettaient les autres par leur service. Chaque vassal ou homme d'arme avait des capacité sur et en dehors du champ de bataille. Tous les clients n'étaient pas des guerriers, mais ceux qui combinaient de grandes qualité martiales avec une forte loyauté et un dévouement sans faille, pouvaient rapidement se tailler une place parmi les vassaux les plus honorés et récompensés par les nobles et les rois. De tels hommes sont représentés par les Kombaragoues.

    Spoiler:
    Époque précoce



    Époque intermédiaire



    Époque tardive




    Gargokladioi (Gar-go-klad-e-oy - « Épées féroces »)


    Appelés lorsque la guerre se profile à l'horizon, les Gargokladioi (Gar-go-klad-e-oy - « Féroces épées ») sont ceux qui répondent le plus rapidement. Présents dans toute l'Europe celtique, ils sont des membres libres de la tribu ou de l'état, qui choisissent de suivre la voie du guerrier. Ils arborent des épées qu'ils ont vraisemblablement gagné en combat singulier, ou récupéré sur un ennemi mort mieux équipé, car très peu sont suffisamment riches pour s'en payer une eux-mêmes. Bien que certains d'entre eux travaillent comme mercenaires, d'autres combattent honnêtement pour protéger les leurs, tout en obtenant la gloire et la richesse pour eux-mêmes. Ils frappent tout d'abord avec leurs javelots, et ensuite chargent l'épée à la main. Guerriers efficaces dans n'importe quelle armée ou force de combat celtique, ces épéistes font preuve de leur valeur en ayant les compétences et le moral pour combattre longtemps des adversaires équivalents. Ils sont fiables, rapides et bien accueilli par n'importe quel général.

    Historiquement, les épéistes n'étaient pas les adversaires les plus répandus qu'on pouvait rencontrer dans le monde celtique. À ce jour, on a retrouvé beaucoup plus de lances datant de l'Âge de fer dans des sépultures de guerriers que d'épées, mais ces dernières étaient certainement des armes recherchées, de sorte que seuls les riches guerriers ou les vétérans pouvaient en posséder. L'épée était utilisée comme une arme secondaire si le guerrier avait une lance ou quelques javelots à lancer. Toutefois, cette arme devait avoir suffisamment d'importance pour que seuls ceux qui étaient assez fortunés pouvaient s'en payer une. Le mot gaulois pour « épée » : « klad- », pourrait être à l'origine du mot « gladius ».

    Spoiler:












    Mogeto Epathias (Mo-get-oy Ey-pat-hi-as - « Chevaliers implacables »)


    Les Mogeto Epathias (Mo-get-oy Ey-pat-hi-as - « Chevaliers implacables ») sont des nobles celtes qui ont choisi d'aller au combat à cheval lorsque l'utilisation du chariot par la noblesse déclina. Les Mogetos Epathias sont une version celtique orientale des Donno Eporedoi gaulois, et sont tout aussi mortels. Ils combattent avec leurs lances pour la charge, et leurs épées pour le corps à corps. Leur armure est en cuir renforcé pour la protection, et dans les périodes tardives on peut les voir avec des cottes mailles et des épées plus sabrantes, propres à la cavalerie celte. Leurs casques sont des casques montefortino, agen et port pour les périodes tardives, et en cuir durci. Certaines parties de leur équipement étaient propres aux régions orientales d'Europe, où les Celtes étaient installés, comme leurs fourreaux de style « végétal » (ou Waldalgesheim), les plus détaillées et les plus ornementés de l'Âge de fer. En définitive, cette cavalerie est typique de l'art de la guerre celte, et personne n'avait autant de prestige et de gloire que ces cavaliers. Leur moral est inégalable, et ils sont les premiers et les derniers sur le champ de bataille, laissant une impression rémanente aux rares qui ont survécu à une rencontre avec eux.

    Historiquement, ces hommes étaient issus des couches les plus élevées de la société celtique. Puissants et très riches, ils pouvaient s'offrir les meilleures choses. Même s'ils portaient des torques en or, des bracelets, de riches vêtements et autres produits de luxe, ils n'étaient certainement pas décadents. Leur position était gagnée et conservée uniquement par des années de vigilance constante et de prouesses militaires, acquises par des entraînements journaliers. Étant donné le temps requis pour attendre un tel niveau, ce sont des hommes dans la fleur de l'âge, forgés par les nombreux défis auxquels ils ont été confrontés. Ceci les rendait moins téméraires et avides de gloire que les plus jeunes guerriers, et formait un formidable ennemi auquel faire face. Pour renforcer leur autorité et se protéger au combat, ils entretenaient une suite de vassaux et de clients, comme les Suldoroi (« fidèles, compagnons ») des Aquitains, qu'ils équipaient à leurs frais. C'est l'expansion de ce système de vassalité qui conduisit à la formation de grandes armées de professionnels bien armés de l'époque celtique tardive, et au déclin de la classe des hommes libres.

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    Gaisatoi (Gaisatoi - « Ceux du javelot »)


    Les Gaisatoi sont une unité de choc faite pour lancer une attaque, avec des compétences et des performances excellentes. Leur nudité rituelle inspire de la peur dans le cœur de leurs ennemi, peu habitués à leur apparence effrontée. Bien qu'ils soient de vrais professionnels, maîtrisant toutes les armes et les styles de combat, les Gaisatoi sont plus connu pour leur utilisation de la lance, et excellent avant tout au lancer de javelots lourds. Beaucoup d'entre eux combattent nus, étant certains que leurs dieux les regardent et les protègent. S'ils tombent glorieusement au combat, ils reprendront le combat et festoieront dans l'au-delà, avec leurs camarades. Richement équipés grâce aux différentes guerres et aux nombreuses batailles qu'ils ont livré et gagné, les Gaisatoi sont des professionnels dans tous les sens du terme, et dirigés par leurs rois, ils constituent certains des guerriers les plus craints que l'on peut rencontre en Gaule.

    Historiquement, le véritable nom des Gaisatoi est une énigme. En latin ils sont appelés Gaesatae, et Polybe nous dit que leur nom les réfère à des mercenaires. Toutefois, l'étymologie en gaulois donne une autre version. Le préfixe gaulois « gaiso- » se rapporte aux javelots, alors que le mot « lancia » est équivalent à « lance ». Le gaison est probablement l'ancêtre du pilum romain, bien qu'il soit un javelot plus lourd, destiné à infliger un maximum de dommage aux formations ennemies. À cause du nom latin et de ce que nous connaissons du gaulois, les différentes versions de leur nom peuvent être « Gaesatoi », « Gaisateis » ou « Gaisatis », chacun correspondant globalement au même sens. Au combat, les Gaesatae sont le plus connus pour leur victoire à la Bataille de Faesulae (Fiesole), où ils ne sont pas mentionnés comme étant nus mais probablement habillés, et leur grande défaite à la Bataille de Télamon, où les caractéristiques du terrain leur permirent de se dévêtir (la bataille eut lieu en août), les deux en 225. av. J.-C.

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    Dernière modification par ALG, 27-07-2013, 14h30.

  • #2
    Comme d'hab, leurs aperçus me mettent toujours une claque
    Dernière modification par ALG, 26-02-2013, 01h56.

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    • #3
      Et moi comme d'hab j'ai toujours quelques petits désaccords.
      Dernière modification par ALG, 26-02-2013, 01h56.

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      • #4
        Au niveau de l'armement ?

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        • #5
          Ouaip, genre certains umbo de boucliers anachroniques, ils ont donnés des baudriers aux celtes au lieu des suspensions en chaînes habituelles.
          Dernière modification par ALG, 26-02-2013, 01h56.

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          • #6
            De toutes manières, s'ils nous engagent pas Genava et moi, on créera un sub-mod plus historique . Je viens de lire la description de l'hoplite marseillais ( de EB1): une horreur totale et sans nom au niveau historique.
            J'espère qu'ils vont recadrer le coup pour EB2.

            Edit: Je surjoue un peu mais bon, dire que les marseillais ont un fort substrat celtique alors que TOUTES les sources, de Cicéron à Strabon, en passant par l'archéologie disent qu'il n'y a pas plus conservateur que les Marseillais au niveau des mœurs et de la culture, que c'est un " bastion de l'héllénisme dans une mer barbare", il faut y aller.
            Dernière modification par ALG, 26-02-2013, 01h56.

            Commentaire


            • #7
              Je dirais surtout que ce sont les Celtes du Sud qui se sont hellénisés (oppidum d'Entremont par exemple) mais ça ne pourra surtout pas donner une unité d'hoplites à moitié celtes.
              Dernière modification par ALG, 26-02-2013, 01h56.

              Commentaire


              • #8
                On peut discuter quand même de l'hellénisation à l'époque d'EB2, Entremont a certes une enceinte hellénistique, mais elle enserre des monuments avec des têtes coupés, chose peu grecque, tu me l'accordera.
                Mais c'est sur qu'il y a eu un impact marseillais sur les celtes, ou celto-ligures voisins, même si je trouve qu'il ne sera que très tardif ( Fin IIIème, début IIème), avec l'écriture gallo-grecque, et la ville de Glanum avec un problouterion .
                Je pense ( et pas que moi : p ) cela est du à la grande mainmise marseillaise sur les plaines de Provence, avec un grand monopole commercial et sans doute politique. Contrairement à Emporion, les échanges semblaient inégaux, d'ou l'apparition tardive de l'écriture ( par rapport aux Ibères).
                Mais c'est clair et net qu'il y a pas de quoi faire une unité d'hoplites celtiques massialotes


                Edit: comme un con j'ai édité et un peu supprimé sans faire exprès ton post alors que je croyais répondre, excuse-moi de cette grossière erreur, je vais me flageller. V_V.
                Dernière modification par ALG, 26-02-2013, 01h56.

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                • #9
                  Mise à jour ! L'article est entièrement traduit en français, toutes les descriptions et les images sont récupérées. Comme d'habitude, n'hésitez pas à réagir, c'est toujours agréable . Bonne lecture !

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                  • #10
                    Merci c'est excellent.

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                    • #11
                      Merci ! Sans doute la première faction que je jouerai.

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                      • #12
                        Non de Zeus! Merci ALG, très bon boulot encore!

                        Mais, mais:
                        Spoiler:


                        Les soldats vivel dop icènes de Rome II ont été inspiré à partir de ces gars la!

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                        • #13
                          Holy shit ! Mais jamais ils vont le sortir ce mod s'ils continuent à travailler autant chaque faction

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                          • #14
                            Envoyé par Monsieur Villon Voir le message
                            Merci ! Sans doute la première faction que je jouerai.
                            À chaque fois que je traduis un nouvel aperçu je me dis ça . J'hésite énormément entre les Boïens et les Carthaginois. Mais Pergame et Taksashila (la faction indienne) s'annoncent aussi très originales. Sans parler du Royaume du Bosphore ... bref, on ne s'en sort pas .

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                            • #15
                              Un grand merci. Tu le mérites.

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