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  • EB II - Aperçu : Romani - Partie II







    Dans ce deuxième aperçu du puissant Senatvs Popvlvsqve Romanvs, l'équipe nous présente le nouveau système de gouvernement, puis certains portraits, ensuite les modèles de la carte stratégique en jeu, puis pour terminer des images et des descriptions des légions de la période camillienne, plus une petite vidéo. Amusez-vous bien !




    Dans cet aperçu, nous (l'équipe) allons introduire l'un des mécanismes les plus important d'Europa Barbarorum II. Cette fonctionnalité est issue du Système de Gouvernement d'EB I, mais va beaucoup, beaucoup plus loin.
    Elle propose des Bâtiments de Gouvernement individualisés pour chaque faction, et utilise les relations avec les autres bâtiments pour créer une expérience complexe et enrichissante qui projette le joueur dans la réalité d'une province divisée et de ses habitants. L'ennemi n'est plus simplement à l'extérieur de vos frontières, vous aurez aussi à vous soucier de ceux qui cherchent à vous miner de l'intérieur.

    En jouant les Romani, vous aurez la possibilité d'étendre votre empire selon vos désirs. Vous focaliserez-vous sur la création d'une économie puissante avec des partenaires sur toutes les côtes de la Mer Méditerranée ? Ou bien allez-vous mettre l'accent sur l'expansion de votre puissance militaire en assujettissant les pouvoirs politiques locaux et en vous appropriant leurs traditions militaires et leur main-d'oeuvre ? Dans Europa Barbarorum II; le choix vous appartient.

    Ci-dessous sont listés tous les bâtiments d'Autorité Centrale disponibles pour la faction romaine. Les bâtiments tirent leurs noms des relations politiques qu'a la population d'une région avec Rome.


    Cives Romani

    Les Cives Romani étaient des citoyens romains à part entière. Ils avaient l'obligation de servir dans les légions et de payer des taxes. Ils avaient le droit de voter aux élections pour les postes publics, établir des contrats sous la loi romaine, et faire appel au jugement d'un magistrat romain.

    Histoire : Bien qu'un nombre important de citoyens furent dispersés à travers l'Italie contrôlée par les Romains en 272 av. J-C, ils furent dominants uniquement dans le Latium et son voisinage immédiat. Une citoyenneté romaine complète fut accordée à certains Sabins en 268 av. J-C, et aux cités d'Arpi, Fundi et Formiae en 184 av. J-C, mais l'extension massive de la citoyenneté ne se produisit pas avant l'époque de la Guerre sociale (91 - 88 av.J-C). À la fin de ce conflit, tous les Italiens vivant au sud du Pô devinrent Cives Romani.
    En 49 av. J-C, César donna la citoyenneté romaine aux habitants de Gaule transalpine, instituant ainsi la coutume d'accorder à la citoyenneté complète aux collectivités qui vivaient sous le droit latin depuis plusieurs décennies.

    Effets en jeu : Seul le Latium commence la partie avec Cives Romani comme Autorité Centrale. Dans la première moitié de la période du jeu, seule l'Autorité Centrale Cives sine Suffragio peut être « améliorée » en Cives Romani. Plus tard, cette amélioration sera également disponible pour l'Autorité Centrale Latini. Les régions Cives Romani ont des taux élevés de réapprovisionnement pour les troupes de type romain, et reçoivent un bonus élevé d'ordre publique.


    Latini

    Les Latini étaient les plus fidèles alliés de Rome. La plupart des Latini descendaient des colons romains, ou étaient des colons eux-mêmes. Les Latins avaient l'obligation d'approvisionner en hommes l'Armée romaine, bénéficiaient d'une autonomie politique locale, et de la plupart des droits des citoyens romains. Ils avaient même le droit limité de voter aux élections.

    Histoire : Les Latini étaient à l'origine les citoyens des anciens états latins. Après que la plupart de ces états furent détruits ou absorbés par Rome, Latinitas devint un simple statut politique. Par exemple, les citoyens de toutes les colonies fondées au IIIème siècle av. J-C, sauf les plus modestes, étaient Latini, même si la plupart des colons étaient natifs de Rome. En 272 av. J-C, les Latins furent dispersés dans toute l'Italie. Ceci se vérifia jusqu'à ce que la Lex Pompeia de 89 av. J-C donne le statut de Latinitas au peuple de Gaule transalpine. A ce moment, le statut de Latini devint un tremplin vers la citoyenneté romaine complète. Plus tard, César étendit ce statut aux communautés espagnoles qui l'aidèrent durant la Guerre civile et commença la latinisation de Narbonensis (Narbonne).

    Effets en jeu : L'Autorité Centrale Latini est disponible uniquement dans la deuxième partie du jeu, et seulement dans les régions avec un haut niveau de "religion" cité-état. Elle peut éventuellement être améliorée en Cives Romani. Les régions avec l'Autorité Centrale Latini ont un haut taux de réapprovisionnement pour les troupes de type romaine, et bénéficient d'un bonus élevé d'ordre publique.


    Cives Sine Suffragio

    Les Cives sine Suffragio étaient des citoyens romains qui avaient la plupart des droits des Cives Romani, mais ne pouvaient pas voter aux élections. Comme les Cives Romani, ils avaient l'obligation de servir dans les légions et de payer des taxes.

    Histoire : Dans la paix qui suivit les Guerres latines (338 av. J-C, les cités campanienne et volsque de Fundi et Formiae bénéficièrent du statut de Civitas sine Suffragio. En principe, ils étaient citoyens romains. En pratique, ce statut était inférieur à celui des Latins. Ces derniers pouvaient voter aux élections, alors que les Cives sine Suffragio non. Les Latins et les Socii devaient fournir des cohortes alliées à l'armée romaine, mais étaient libres d'enrôler des hommes selon leurs souhaits. Les Cives sine Suffragio pouvaient s'engager dans les légions, selon les pratiques romaines. Finalement, les Campaniens de bénéficièrent pas du même degré d'autonomie locale que les Latins et les Socii, mais étaient soumis aux préfets romains.

    Les Campaniens se révoltèrent contre Rome durant la Seconde Guerre punique, et tous leurs droits politiques furent supprimés lorsque les Romains regagnèrent le contrôle de la région. En 290 av. J-C, certaines communautés sabines devinrent Cives sine Suffragio, dernière fois où les Romains accordèrent ce type de citoyenneté.

    Effets en jeu : L'Autorité Centrale Cives sine Suffragio existe uniquement en Campanie au début de la campagne, et peut être « améliorée » en Cives Romani, bien que cette transition aura certaines conséquences négatives. Tant que la Campanie est sous l'Autorité Centrale Cives sine Suffragio, elle bénéficie d'un haut taux de réapprovisionnement pour les troupes romaines, et d'un bonus modéré d'ordre public.



    Socii Foederati

    Les états ou les tribus soumises aux Romains par traité devinrent parfois des foederati socii : des alliés militaires subordonnés permanents. Les termes de chaques foedus étaient uniques, mais en général les socii devaient céder des terres à Rome et contribuer aux forces armées romaines. Certaines des terres furent données à des colons romains et devinrent des colonies. En échange, les socii recevaient une protection militaire et une autonomie locale.

    Histoire : Lorsque Rome eût conquis l'Italie, la plupart des Italiens devinrent socii. Même lorsqu'elle s'étendit dans le monde méditerranéen, les socii restèrent en majorité Italiens. Toutefois, il est clair que les Étoliens devinrent socii en 189 av. J-C, et (sujet à discussions) Syracuse en 263 av. J-C. Tous les Italiens socii vivant au sud du Pô devinrent Cives Romani à la fin de la Guerre sociale en 88 av. J-C, et ceux de Gaule transalpine devinrent Latini.

    Effets en jeu : Dans la première moitié du jeu, l'Autorité Centrale Socii Foederati est une amélioration du Gouvernement Militaire. Elle peut être améliorée dans la seconde moitié de la campagne en Cives Romani ou Latini si la région a un pourcentage de « religion » cité-état suffisant. Les régions Socii Foederati reçoivent un bonus modéré d'ordre public, un taux de réapprovisionnement des troupes régionales modéré, et permet la construction de colonies romaines.



    Provinciales

    Les Provinciales étaient les habitants des provinciae, états conquis gouvernés directement par un magistrat roman : un praetor, propraetor, consul ou proconsul.

    Histoire : les conquêtes précoces des Romains en dehors de l'Italie étaient souvent gouvernés comme des provinciae : Espagne, Sicile, Sardaigne et Corse. Les conquêtes de l'est, comme la Grèce et la Macédoine, étaient au début traitées différemment, mais finirent par devenir provinciae. Les colonies ne furent pas fondées dans les provinciae avant la fin de la période républicaine. Les Provinciales payaient des taxes ou des tribus (souvent collectées par les publicani romains, ou taxeurs de fermes) et devaient lever des troupes sur demande, bien que normalement uniquement en cas d'urgence locale.

    Effets en jeu : L'Autorité Centrale Provinciales est une amélioration du Gouvernement Militaire. Elle peut être améliorée en Latini dans la dernière partie de la campagne, si la région a un pourcentage de « religion » cité-état suffisant. Les régions Provinciales reçoivent un bonus modéré d'ordre public, et un faible taux de réapprovisionnement pour les troupes régionales.



    Civitates Liberae

    Certaines régions conquise étaient « libres » dans le sens où elles étaient libres de l'autorité d'un roi ou d'un pouvoir externe. Aucune colonie n'était fondée, il n'y avait pas d'obligation militaire, et les armées romaines ne stationnaient pas sur leur territoire. Les Civitates Liberae conservaient une politique locale autonome, mais Rome pouvait dicter des arrangements internes.

    Histoire : Après la Troisième Guerre macédonienne, les peuples d'Illyrie et de Macédoine devinrent libres, mais les deux états furent découpés en quatre districts autonomes, et devaient payer des taxes. En Macédoine, la vente de propriétés et les mariages entre les habitants de différents districts étaient interdits, et le minage de l'or et de l'argent également. Un des districts n'avait pas d'armée, et aucun n'avait le droit de couper du bois pour la construction navale.

    Il n'y avait pas d'alliance formelle entre les Civitates Liberae et Rome, mais en pratique elles fonctionnaient comme des protectorats romains.

    Effets en jeu : L'Autorité Centrale Civitates Liberae est une amélioration du Gouvernement Militaire et ne peut pas être elle-même améliorée. Elle doit être détruite pour permettre un changement d'Autorité. Les régions Civitates Liberae reçoivent un haut bonus d'ordre public et un très faible taux de réapprovisionnement pour les troupes régionales. Les revenus des fermes, du commerce et des mines sont limités.



    Etat Client (Client State)

    Un Etat Client est un état dans lequel un dirigeant local reçoit le soutien de Rome en retour de son support pour des intérêts politiques romains.

    Histoire : En particulier dans l'est, les Romains préféraient à l'origine éviter de diriger directement les territoires conquis. L'Etat Client est l'une des institutions qui permettaient ceci. Un bon exemple est l'Illyrie après la Première Guerre illyrienne, gouvernée par Demetrios de Pharos. Plus tard les Etats Clients devinrent trop nombreux pour être listés. Les Etats Clients ne payaient pas de taxes ou de tribus, mais devaient occasionnellement envoyer des troupes aux magistrats romains, comme Deiotaurus de Galatie le fit lorsque Marcus Tullius Cicero était gouverneur de Cilicie.

    Effets en jeu : L'Autorité Centrale Etat Client est une amélioration du Gouvernement Militaire. L'Etat Client ne peut pas être amélioré et doit être détruit pour permettre un changement d'autorité. Les régions Etats Clients peuvent recruter un client dirigeant. Elles reçoivent un bonus élevé d'ordre public et un faible taux de réapprovisionnement des troupes régionales. Les revenus des taxes, fermes, commerce et mines sont limités.



    Gouvernement Militaire (Military Government)

    Un Gouvernement Militaire est nécessaire à la fondation de n'importe quel arrangement politique dans une région conquise.

    Histoire : Jusqu'à ce que Rome décide comment administrer une région conquise, elle était sous la loi militaire. Ceci requérait souvent un traité, proposé par le consul commandant l'armée romaine d'occupation. Toutefois, il était nécessaire que le traité soit approuvé par le Sénat et le peuple de Rome. Si le Sénat ou le peuple désirait modifier le traité, une commission de sénateurs était envoyée dans la région conquise pour investigation et discussion avec le consul. En conséquence, un an ou plus pouvait passer avant que le traité soit agréé par le gouvernement romain.

    Effets en jeu : Une région doit avoir le bâtiment Gouvernement Militaire avant qu'aucun autre bâtiment d'autorité ne soit constructible. Les Gouvernements Militaires offrent un faible bonus d'ordre public, le recrutement d'unité est impossible, et les revenus des taxes, fermes, commerce et mines sont extrêmement limités.





    Certains avatars du mod :








    Les modèles de la carte stratégique en jeu :

    Village :




    Bourg :




    Ville :




    Grande Ville :




    Métropole :







    Organisation et tactique de l'armée camillienne


    L'Armée romaine en 272 av. J-C est issue d'un développement tardif de l'armée camillienne. Elle est composée d'equites, ou cavalerie, et de six classes d'infanterie : les triarii, principes, hastati, rorarii, leves et accensi. Nous connaissons son organisation principalement grâce aux descriptions de Tite-Live.

    Jusqu'à la fin du IIème siècle av. J-C, les soldats romains fournissaient eux-même leurs propres armes et équipement. En conséquence, les plus jeunes soldats étaient envoyés dans les leves s'ils étaient pauvres, ou les hastai s'ils étaient plus riches. Les soldats plus âgés prenaient place parmi les rorarii, principes ou triarii, en fonction du type d'équipement qu'ils pouvaient s'offrir.

    A par pour les leves (signifiant « légèrement armés »), chaque classe d'infanterie était organisée en 50 manipules. Chaque manipule était composée de deux centuries, et chaque centurie était composée de 30 hommes. En plus, la légion avait 300 equites.

    La légion était déployée avec les leves - armés de lances et de javelots - devant le reste de l'armée, en position d'embuscade. Derrière eux, les hastati, principes et triarii étaient arrangés sur trois lignes. Les hastati se déployaient avec des écarts importants entre manipules voisines. Les principes formaient une ligne similaire derrière les hastati, mais de telle sortie que chaque manipule de principes se trouvait derrière l'espace laissé entre deux manipules de hastati.

    Les triarii étaient positionnés exactement comme les hastati, mais derrière les principes. Les manipules de rorarii étaient stationnées juste derrière les triarii, et les accensi immédiatement après. La position des equites n'est pas mentionnée, mais ils étaient probablement déployés sur l'un des flancs de l'armée.

    Au combat, les leves lançaient leurs javelots jusqu'à épuisement de leurs munitions où ce qu'ils soient repoussés par l'avancée de l'ennemi. Puis les hastati attaquaient. S'ils ne pouvaient vaincre l'ennemi, ils battaient en retraite par les espaces entre les manipules de principes, et ces derniers engageaient le combat. S'ils ne suffisaient pas à obtenir la victoire, ils battaient eux aussi en retraite entre les manipules de triarii. Ces derniers fermaient les espaces pour former une ligne continue, engageaient l'ennemi et déterminaient le destin de la bataille.

    Le rôle des rorarii au combat n'est pas mentionné clairement dans les descriptions de Tite-Live. Il déclare qu'ils étaient initialement déployés près de l'arrière de l'armée, et engageaient le combat après les principes mais avant les triarii. A un moment, il semble dire aussi qu'ils jouaient un rôle plus tôt dans la bataille.
    Le rôle des accensi est aussi plutôt vague. Dans les descriptions de Tite-Live, ils n'engagent jamais le combat. Leur seule action est de tromper l'ennemi en lui faisant croire que les triarii ont engagé le combat. Ceci tend à montrer que les accensi n'étaient pas des combattants, mais des servants ou des remplaçants non armés.


    Leves

    Les leves (signifiant « légèrement armés »), forment l'infanterie légère des légions romaines et des cohortes latines. En bataille, ils étaient positionnés devant le reste de l'armée, en position d'embuscade. Les leves lançaient leurs javelots jusqu'à épuisement de leurs munitions où ce qu'ils soient repoussés par l'avancée de l'ennemi. Ils pouvaient aussi poursuibre un ennemi en déroute.

    Les leves sont armés d'une lance et de quelques javelots. Ils ne portent pas de casque ou d'armure, comptant sur leur vitesse et leur agilité pour se préserver des blessures.

    Ils sont les plus jeunes et les plus pauvres des combattants de l'armée. Les leves romains sont recrutés dans le Latium et son voisinage, alors que les leves latins peuvent être recrutés dans n'importe quelle région avec une colonie latine.

    Spoiler:







    Hastati

    Les hastati forment la première ligne d'infanterie lourde de l'armée romaine. Ils sont organisés en 50 manipules de 60 hommes, et sont les premiers à engager l'ennemi au corps à corps. Dans la plupart des cas, leur rôle est d'affaiblir les troupes adverses.
    S'ils ne vainquent pas l'ennemi avant d'être épuisés, ils battent en retraite derrières les principes, qui prennent le relai.

    Chaque hastatus est armé de deux javelots, qu'il lance avant de charger l'ennemi avec une épée courte (xiphos). Il porte un scutum (large bouclier oblong) et revêt un casque de bronze décoré de plumes. Certains hastati pouvaient porter une plaque de bronze sur la poitrine et une autre dans le dos. Ils pouvaient aussi avoir un ou deux protège-tibias.

    Les hastati sont des jeunes des familles de fermiers suffisamment riches pour s'équiper des armes et équipements décrits plus haut. Les hastati romains sont recrutés dans le Latium et ses environs, et les hastati latins dans n'importe quelle région avec une colonie latine.

    Spoiler:





    Principes

    Les principes forment la seconde ligne d'infanterie lourde de l'armée romaine, et sont organisés en 50 manipules de 60 hommes, avec des espaces entre chaque manipule. Ils combattent après que la première ligne de hastati se soit fatiguée et ait battu en retraite par les espaces entre chaque manipule.
    S'ils sont également insuffisants pour emporter la victoire, ils battent en retraite derrière les triarii qui engagent à leur tour le combat.

    Chaque princeps est armé de deux javelots, qu'il lance sur l'ennemi avant de charger avec sa lance. Il porte un scutum (large bouclier oblong) et un casque de bronze décoré de plumes. Tous les principes sont vêtus d'une armure et d'une paire de jambières.

    Les principes sont des hommes entre vingt et trente ans, issus des familles de fermiers suffisamment aisées pour s'offrir les armes et équipements décrits plus haut. Les principes romains sont recrutés dans le Latium et ses environs, et les principes latins dans n'importe quelle région avec une colonie latine.

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    Triarii

    Les triarii forment la dernière ligne d'infanterie lourde de l'armée romaine. Comme le reste de l'infanterie, ils sont organisés en 50 manipules de 60 hommes et sont déployés avec des espaces entre chaque manipule, et patientent pendant que les deux première lignes engagent le combat.

    Si les hastati et les principes sont insuffisants pour vaincre l'ennemi, ils les laissent battre en retraite à travers les espaces et ferment la ligne, et combattent comme une phalange de hoplites.

    Chaque triarius est armé d'une lance et d'une épée. Il porte un large bouclier rond et un casque de bronze décoré de plumes ou d'une crête. Tous les triarii sont vêtus d'une armure et d'une paire de jambières.

    Les triarii sont des soldats expérimentés suffisamment riches pour s'offrir une panoplie de hoplite. Les triarii romains sont recrutés dans le Latium et ses environs, et les triarii latins dans n'importe quelle région avec une colonie latine.

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    Equites romani

    Les equites forment la cavalerie des légions romaines et des cohortes latines. Chaque légion possède environ 300 equites et une cohorte latine 30. Ils sont généralement déployés sur les flancs.

    Les equites sont armés d'une lance et d'une épée, et portent un bouclier rond, et un casque de bronze. Polybius se référait probablement à la cavalerie des armées camillienne lorsqu'il écrivit « jadis ils ne portaient pas de cuirasses » et « étaient presque nus ». Bien que ce soit certainement exagéré, les cavaliers romains et latins de cette période semblent avoir été légèrement armés, dans la tradition italienne, certains portants des cuirasses et des linothorakes, mais beaucoup rien du tout.

    Les equites sont recrutés parmi les plus riches et les plus influentes familles de la société romaine. Typiquement, un jeune aristocrate romain démarrait sa carrière au service des equites. Nombre des montures (equo publico) chevauchées par les equites étaient fournies par l'état sur les fonds recueillis par des taxes sur les veuves et les orphelins. Toutefois, les equites étaient composés aussi d'hommes moins riches capables de fournir eux-mêmes une monture convenable. Les equites romains sont recrutés dans le Latium et ses environs, et les equites latins dans n'importe quelle région avec une colonie latine.

    Spoiler:









    Hastati sabelli

    « Sabelliens » est un terme qui englobe la plupart des tribus de language osque d'Italie, et inclut les Samnites, les Lucani, les Bruttii, les Campani et les Apuli. Les Sabelliens sont un peuple guerrier qui servit souvent de mercenaires aux armées grecques d’Italie et de Sicile, et qui mena une série de guerre contre les Romains sur une période de 50 ans, alors que Rome s'étendait dans le sud de l'Italie.
    Même après que Rome les eût vaincus, certains Sabelliens restèrent rebelles et rejoignirent les armées de Pyrrhus et d'Hannibal, et finalement déclenchèrent la Guerre sociale presque 200 ans après que Rome eût soumis la Péninsule italienne.
    Lorsqu'ils n'étaient pas en rébellion, les Sabelliens fournissaient presque la moitié des troupes des alliés de Rome.

    Le lancier sabellien représente le guerrier sabelli typique. Il est armé d'un bouclier oblong, d'une paire de javelots et d'une lance. Il porte un casque attique avec une crête ou des plumes. Les casques montefortino sont aussi très communs. La plupart portent une forme de protection du torse, mais certains ne portent rien du tout.

    Le lancier sabelli peut être recruté dans toutes les tribus sabelli de la Péninsule italienne, de Picenum au nord de Rome, à Bruttium à la pointe de la botte italienne.

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    Equites sabelli

    « Sabelliens » est un terme qui englobe la plupart des tribus de language osque d'Italie, et inclut les Samnites, les Lucani, les Bruttii, les Campani et les Apuli. Les Sabelliens sont un peuple guerrier qui servit souvent de mercenaires aux armées grecques d’Italie et de Sicile, et qui mena une série de guerre contre les Romains sur une période de 50 ans, alors que Rome s'étendait dans le sud de l'Italie.
    Même après que Rome les eût vaincus, certains Sabelliens restèrent rebelles et rejoignirent les armées de Pyrrhus et d'Hannibal, et finalement déclenchèrent la Guerre sociale presque 200 ans après que Rome eût soumis la Péninsule italienne.
    Lorsqu'ils n'étaient pas en rébellion, les Sabelliens fournissaient presque la moitié des troupes des alliés de Rome.

    Les equites sabelli étaient les cavaliers les plus utilisés par les Sabelliens, et bénéficiaient d'une haute réputation. Ils composaient probablement au moins un tiers des cavaliers d'une armée consulaire. Ces cavaliers sont armés d'une lance, d'une épée et de deux javelots. Quelques-uns sont vêtus d'armures, mais la plupart ne porte rien.

    Les equites sabelli peuvent être recrutés dans toutes les tribus sabelli de la Péninsule italienne, de Picenum au nord de Rome, à Bruttium à la pointe de la botte italienne.

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    Dernière modification par ALG, 20-07-2013, 02h29.

  • #2
    Bonne lecture ! On apprend des choses vraiment intéressantes, et ça m'a pris un an à traduire .

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    • #3
      Merci Alg ! Juste que [quote]volscienne[/quote]

      C'est Volsque

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      • #4
        En tout cas, ils exploitent à merveille les ajouts de Med2 par rapport à Rome !

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        • #5
          Envoyé par Faras Voir le message
          Merci Alg ! Juste que
          volscienne
          C'est Volsque
          C'est corrigé !

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          • #6
            Superbe, un grand merci à toi.

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            • #7
              Il se gave et il est chaud le ALG en ce moment!!

              Bien joué!

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par Elanion Voir le message
                Il se gave et il est chaud le ALG en ce moment!!

                Bien joué!
                Chaud comme la braise ! J'en profite tant que dure mon arrêt maladie .

                Commentaire


                • #9
                  Quelques images que j'ai récupéré sur une vieille vidéo Youtube :









                  Commentaire


                  • #10
                    Que c'est beau!
                    Le pectoral des hastatii faisait quand même pitié je trouve

                    Commentaire

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