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  • Broken Crescent 2.4 : Les Uyunides d'Al-Bahrayn







    Broken Crescent 2.4 : Les Uyunides d'Al-Bahrayn

    Le Bahreïn (en arabe البحرين, qui signifie « les deux mers ») a toujours été la cible de nombreuses forces d'invasion, à cause de sa position stratégique entre la Péninsule arabique et les côtes d'Iran. Dans l'histoire ancienne, le Bahreïn était le centre du commerce des perles au Moyen-Orient.
    En raison de ses précieuses ressources, de ses terres fertiles et de ses sources d'eau fraîche, l'île a été nommée par différentes sources comme la « Perle du Golfe », le « Paradis » ou la « Vie éternelle ».

    On pense que la civilisation de Dilmun, un partenaire commercial et un vassal des royaumes mésopotamiens, s'est développée sur cette île, exerçant son influence et son pouvoir sur de petites portions de terres dans la Péninsule arabique, autour de -2 500. Les Assyriens conquirent le Bahreïn au VIIIème siècle av. J-C et le contrôlèrent jusqu'en 600 av. J-C, quand les Achéménides l'absorbèrent dans leur puissant empire.

    A l'époque d'Alexandre le Grand, le Bahreïn était connu sous le nom de Tylos. Selon son amiral, Nearchos, il semble qu'Alexandre avait même prévu d'envoyer des colons grecs s'installer dans l'île, de même que sur les côtes de la Péninsule. Il est avéré que le Bahreïn tomba rapidement aux mains de l'Empire Séleucide, peu après les attaques des Parthes autour de l'an 250 av. J-C.

    Du IIIème siècle av. J-C au IIIème siècle ap. J-C, le Bahreïn fut un centre commercial vital pour l'Empire Parthe et son successeur, l'Empire Sassanide.

    Au IVème et au Vème siècles ap. J-C, le Bahreïn devint un centre majeur du Nestorianisme, une doctrine se réclamant du Christianisme. Les Nestoriens considéraient le Bahreïn comme un refuge en raison de sa distance importante avec l'Empire Byzantin, qui les déclara hérétiques. Les deux évêchés de Bahreïn perdurèrent au moins jusqu'en 835. Les autres mouvements religieux incluaient le Judaïsme, le Zoroastrisme et même un culte antique dédié au dieu païen Awal, qui est un autre terme utilisé pour nommer le Bahreïn depuis plus de 800 ans.

    Le Bahreïn embrassa la foi de l'Islam en 629, dans la septième année de l'Hégire, suivant l'arrivée de Al-Ala’a Al-Hadrami, un émissaire yéménite envoyé par le Prophète Muhammad pour convaincre Munzir Ibn Sawa al Tamini d'abandonner l’idolâtrie. L'avènement de l'Islam ne nuisit pas au commerce bahreïni, et en 750, sous le règne des puissants Abbassides de Bagdad, les marchants atteignirent les plus grandes cités de la terre et les marchés chinois et asiatiques.

    Cet Âge d'or se termina brutalement quand la secte des Ismaélites pris le contrôle du Bahreïn en 899. Sa propagande se basait sur l'égalitarisme et la raison, mais à en juger par ses actions brutales, il est clair que secte fanatique et anarchiste chercha constamment à contrer les voies traditionnelles de l'Islam.
    Pendant des décennies, des vagues de terreur massives balayèrent les terres abbassides. En 927, les Qarmates (courant dissident de l'Ismaélisme) réussirent presque à conquérir Bagdad, et saccagèrent trois ans plus tard les villes saintes de la Mecque et Médine, profanèrent le Puit de Zamzam et emmenèrent la Pierre Noire à Al-Hassa, la gardant contre rançon jusqu'en 958.
    Au faîte de leur puissance, durant le milieu du Xème siècle les Qarmates recevaient des tributs des Califes abbasides et fatimides. Sous leur règne, le Bahreïn était le siège du Mahdi-calife d'Ispahan, qui imposa des pratiques zoroastriennes et abolit la charia. Malgré la défaite totale des Qarmates face aux Abbassides en 976, le Bahreïn se libéra définitivement de leur joug en 1058 quand Abd-al Uhlul al Awwam rétablit les droits de l'Islam dans les îles après une révolte, ouvrant la voie à la dynastie arabe des Uyunides (une tribu nomade s'étant progressivement sédentarisée) et à celle de leurs suzerains, les Seldjoukides d'Irak.

    Les nouveaux dirigeants de Qatif, Yahia ibn Abbas et son fils Zakariyya, une grande cité au nord du Bahreïn, contrôlèrent les îles jusqu'en 1076, quand Abdullah al-Uyuni, le premier et le plus important des dirigeants de la dynastie, les vainquit dans une bataille et annexa leur territoire. Les Seldjoukides se rallièrent à cette occasion au Uyunides pour contrer l’Émir de Qatif et les restes des forces qarmates. Rapidement, le rusé Abdullah al-Uyuni estima qu'il était temps de prendre ses distances avec les Seldjoukides afin d'acquérir plus d'autonomie. A sa mort, le territoire du Bahreïn se composait de trois grand domaines : Al-Hassa (ou Hufuf), une puissante citadelle dans la Péninsule arabique et le dernier bastion des Qarmates; Qatif, une ville prospère au nord; Bahreïn et ses îles.

    Après la mort d'Abdullah al-Uyuni (en 1122), le glorieux dirigeant du Bahreïn pendant presque un demi siècle, ces régions passèrent à son fils, Abou Sinan Mohammed, qui poursuivit la politique de consolidation économique et sociale du pays. Il nomma ses proches à des postes de pouvoir, une situation qui à terme conduisit à des rivalités entre les membres de la dynastie, et à une instabilité interne qui culmina lors d'une bataille rangée en 1143.
    Abou Sinan fut tué, laissant le peuple divisé entre deux souverains. Les habitants de Qatif et les gardes de la ville reconnurent Gharir ibn Muhammed comme suzerain, alors que le peuple d'Al-Hassa resta loyal au fils aîné d'Abou Sinan, Ali Ibn Abdallah, l'héritier légitime du trône uyunide.
    Irrité, Gharir ibn Muhammad, le neveu d'Ali Ibn Abdallah, leva ses armées pour envahir Al-Hassa et les territoires continentaux. Craignant le pire, Ali Ibn Abdullah réunit les troupes loyalistes pour intercepter les envahisseurs, et distribua les approvisionnements de l'armées à ses citoyens pour éviter toute famine en temps de guerre. Les forces ennemies se rencontrèrent devant le palais d'Al-Sulaymate, qui scella le sort d''Ali Ibn Abdallah, capturé au cours du combat et exécuté des mains même de son neveu; qui lui succéda sous le nom de Abou Feras Gharir, Émir de Qatif et d'Al-Hassa.

    La chaînes des successions sanglantes ne s'arrêta malheureusement pas là, car quelques mois plus tard ce fut au tour d'Abou Feras Gharir d'être assassiné par son neveu, Al Fadal ibn Abdullah, soutenu par les nobles et étant le réel dirigeant, puisque Abou Feras Gharir n'était pas en âge de régner.

    Un autres descendant des Uyunides, Al-Hassan ibn Abdullah, s'empara du Trône du Bahreïn (principalement de Qatif et de l'Île d'Awal) en reversant la famille d'Al Fadal ibn Abdullah. Son règne de 11 ans fut prospère, tout en conservant une puissance militaire forte dans la région. Après la Bataille de Sitra, il déjoua une tentative d'invasion de l'île d'Awal par Qabs ibn Kirzaz ibn Saad ibn Qaysar, Roi de Qays. En 1154, après la mort d'Al-Hassan, l'émirat fut divisé entre ses fils survivants Shukr, Ali et Al-Zayr. Mais encore une fois, des conflits internes apparurent lorsque leur cousin, Gharir ibn Mansour Al Uyyun, se rebella et s'empara du pouvoir, le conservant durant sept années avant d'être assassiné par Hajras ibn Mohamed ibn Alfadl, un successeur temporel du trône.

    En 1161, Shukr ibn Al-Hassan et ses deux frères héritèrent du trône de leur père à la mort de Hajras ibn Mohamed ibn Alfadl et régnèrent conjointement. Ce règne fut paisible, et en de nombreuses manières similaire à celui de leur père, en terme de prospérité économique et cohésion interne. Shukr ibn Al-Hassan mourut en 1179, après un règne de 18 ans. Son frère Ali hérita du trône, mais le perdit au profit d'Al-Zayr, le plus jeune des trois frères.
    La lutte pour le pouvoir qui s'ensuivit ébranla les fondements même de l'émirat, et ne prit fin que lorsque Imad-adin Mohamed ibn Abi Al-Hassan Ahmed bannit Ali et ses proches. Pendant longtemps, les trois grandes provinces de l'émirat avaient été gouvernées séparément. L'instabilité profonde fut alimentée, comme toujours, par l'adversité au sein de la dynastie uyunide. Fidèle à son objectif de créer un état centralisé, le nouveau dirigeant du Bahreïn captura Qatif et l'île d'Awal en 1191, et Al-Hassa en 1202.

    Le règne des Uyunides perdura jusqu'en 1235, lorsque les Atabegs de Fars occupèrent les îles pour une courte période. Bientôt les Usfurides, une autre dynastie arabe et anciens alliés des Uyunides, s'érigèrent en nouvelle dynastie dirigeante, après avoir conquit une grande partie de l’Arabie orientale.


    Al Mushat



    « Mushat » est un terme arabe qui peut être traduit par « infanterie ». Ces soldats forment une compagnie compétente, une des unités parmi les plus populaires et les plus utilisées des armées arabes. Même si les armées musulmanes et arabes étaient fortes grâce à leur puissante cavalerie, les formations de Mushat restaient très importantes en bataille.

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    Al Ramaha



    « Al-Ramaha » signifie « lancier ». Une excellente unité pour contrer la cavalerie. Ce genre de formation utilise un type populaire de lance connu sous le nom de « Khat Remah » ou « Qatifian Remah », l'une des armes les plus utilisées en Arabie.

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    Al Rumat

    « Al-Rumat » signiifie « archers », un type d'unité qui a joué un grand rôle dans de nombreuses guerres. Ces hommes utilisent des arcs et des flèches en se tenant à distance, derrière l'armée principale ou sur des colinnes pour avoir une meilleure vue sur leurs cibles.



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    Nobles bahraini



    Le Bahreïn a toujours été une terre de chevaliers et de cheikhs, les nobles bahreïni qui régnaient au nom du sultan ou de l'émir. Ils étaient équipés des meilleures armes de tout le Monde arabe. Grâce à leurs faits d'armes, ils jouissaient d'une grande renommée en Irak, dans les îles du Golfe, au Hijaz, au Najd et même Al-Sham (Syrie).

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    Émirs uyunides



    Cette unité est formée par des chevaliers de la dynastie des Uyunides. Les sources historiques les mentionnent comme étant braves et brutal à la guerre. Ils étaient les meilleurs soldats de l'état qaramitah, antérieur au règne uyunide. Les Émirs uyunides ont fait preuve de leur valeur dans de nombreuses batailles, et étaient les successeurs des dirigeants qaramatih, au règne arbitraire desquels ils mirent fin. Ils étaient tellement populaires en Arabie qu'ils furent nommés « Za'eem Al-A'arab » ce qui signifie les « Chefs des Nomades », illustrant leur prestige et leur gloire.

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    Al Jund



    « Al-Jund » signifie « les soldats » en arable. C'est l'une des unités des premiers rangs de l'armée, capable d'infliger de gros dégâts au premier choc des armes. Ils utilisent des épées fabriquées au Yémen, en Irak et même en Inde. Ce bataillon est connu pour sa brutalité au combat et sa grande expérience de la guerre.

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    Al Haras



    L'unité Al-Haras déploie les meilleurs soldats, chevaliers et même esclaves élevés au palais. Les Al-Haras utilisent des armes comme la très populaire lance « Khat » et protègent le sultan ou l'émir. C'est une des unités les plus importantes de l'armée, grâce à son rôle de protecteur et d'escorte.

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    Dernière modification par ALG, 04-03-2013, 17h33.

  • #2
    Très jolie les unités !

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    • #3
      Ah, au moins un qui commente, ça fait plaisir. Ça m'a pris du temps à traduire et à mettre en page et je commençais à croire que tout le monde s'en fout .

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      • #4
        quel pavé dis donc!!! je suis d'accord avec jazjaz les unités sont très belles. perso, ça me donne envie d'essayer.

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        • #5
          Crois moi, perso, je ne m'en fou pas

          bravo pour le boulot que tu fais Franchement ca donne envie d'y rejouer Vivement qu'elle sorte cette prochaine maj !

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          • #6
            C'est une nouvelle faction se trouvant à coté du sultanat d'Oman ?

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            • #7
              C'est ça ! Au Bahreïn quoi .

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              • #8
                Nice ! Avec le rajout du Yémen, la péninsule arabique va être moins vide et plus ardue à contrôler maintenant.

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                • #9
                  moi je préfère rien dire car tellment decu d'attendre des année pour savoir au final qu'un mode est annulé ... trop de déception .. alors j'attend de voir la sortie du mode et ensuite je commenterai mais tres bon preview

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                  • #10
                    Très belles unités, vraiment réussies !

                    C'est très intéressant, j'aime énormément ce mod malgré le fait que je n'y ai pas encore joué... Tout ça, à cause d'un CTD qui surgit à chaque fois que je clique pour commencer une campagne ! ouiiiiinnn :/

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                    • #11
                      Réinstalle-le si tu n'as pas déjà essayé, puis si ça ne marche pas décris précisément ce qui s'affiche lorsque tu tentes de lancer une campagne dans un nouveau sujet. En espérant t'avoir aidé ...

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