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  • EB II - Aperçu : Les villes "barbares"



    A la différence d'Europa Barbarorum, où il était possible d'utiliser les villes de Rome Total War, dans cette nouvelle version nous étions confrontés au fait que nous devions créer nous-mêmes nos villes pour pouvoir correspondre à la période traitée. Cependant, c'est aussi une chance, car cela a permis à nos historiens de rendre les cités plus historiques que ce qu'elles étaient dans la première version. Par exemple, les villes romaines de Rome Total War contenaient toutes des arcs de triomphe, des colonnes ainsi que des amphithéâtres permanents qui correspondent plus à la période de l'Empire Romain. De même, les villes barbares contenaient des structures anachroniques comme des menhirs (datant du Chalcolithique, et non de l'Age du Fer), et des maisons datant de la période de Hallstatt. La possibilité de créer ses propres villes fut aussi un obstacle pour l'équipe. Il est vrai que Rome ne s'est pas construite en un jour, ni Alexandrie, Carthage, Pergame, Séleucie sur le Tigre ou encore Bibracte. Même la création d'un camp nomade prend énormément de temps, alors que dire des grandes villes méditerranéennes. Heureusement pour l’équipe, un modeleur 3D a offert à l'équipe ses services quelques mois plus tôt, et l'équipe accepta. Comme le premier contact de Red_Devil dans l'équipe fut avec un historien des civilisations "barbares", il lui parut logique qu'il devait commencer par là. Récemment, un autre modeleur 3d, []Aba, a commencé à travailler sur les villes grecques et romaines.


    L'aperçu des villes d'Europa Barbarorum II


    Dans ce mini-aperçu nous allons vous présenter les villes barbares sur lesquelles Red_Devil a travaillé.

    Le problème de ce travail sur les villes barbares est qu'il est le fruit de compromis. En effet, si dans le groupe de la culture romaine et les deux groupes de la culture grecque, les cultures sont assez homogènes, le groupe de la culture barbare est très hétérogène. Effectivement, les factions barbares jouables dans Europa Barbarorum II, c'est-à-dire les Aedui, les Auernoi, les Boioi, les Areuakoi, les Pritanoi, les Lusotanann, les Getai, les Sweboz et les Lugiones, représentent des cultures très diverses de l'Age du Fer : la culture de La Tène (Aedui, Aruernoi, Boioi), la culture Celtibère (Areuakoi), la culture Wessex des îles britanniques de l'Age du Fer (Pritanoi), la culture Lusitanienne-Vettonique (Lusotanann), la culture Dace (Getae), la culture du Jastorf (Sweboz), et enfin la culture de Przeworsk (Lugiones). Même au sein de La Tène, les différences entre les villes des Aedui, des Aruernoi ou des Boioi sont importantes, comme par exemple la manière de construire les murs. Et tout ceci ne tient pas compte des cultures des milieux tempérés, et qui ne sont pas représentés en tant que factions jouables : les cultures Vénète, Rhète, Poméranienne, Irlandaise de l'Age du Fer, Nordique de l'Age du Fer, Thrace, Ibèrique des côtes atlantiques, La Tène des Scordisques, La Tène des Galates etc. Ainsi, les villes "barbares" d'Europa Barbarorum II ont été créées afin d'incorporer des éléments et des bâtiments de toutes ces factions jouables.

    Dans Europa Barbarorum II, il y aura quatre niveaux de villes "barbares" : village, motte fortifiée , motte fortifiée développée/oppida précoce, et oppida. J'espère que cet arrangement pourra représenter aussi fidèlement que possible les villes "barbares" de l'époque considérée. Dans le village et la motte fortifiée, vous verrez ainsi les maisons rectangulaires des Gaulois, les maisons rondes des Britons, les grubenhaus des Germains et les longues maisons nordiques. Malheureusement, il nous fut impossible d'inclure les maisons de pierre des Celtes. Comme seuls les Celtes et les Getai avaient construit de véritables centres urbains, comme les oppida celtes, les éléments incorporés dans les deux derniers niveaux de ville seront tous issus des cultures de La Tène, Celtibère et Dace.

    La possibilité de créer ses propres villes a permis à l'équipe d'Europa Barbarorum II d’accroitre de manière très importante la fidélité historique. Cela se voit par exemple dans les défenses des villes "barbares". Beaucoup de fans d'Europa Barbarorum II nous ont demandé quel type de villes étaient le plus dur à assaillir, et la réponse est, et ce de manière surprenante, les villes "barbares". Ceci est dû à de multiples éléments. Tout d'abord, les villes barbares sont effectivement censées être des forts sur une colline, et ce n'est pas le cas dans RTW, où l'on cherche le dénivelé. Les défenses de RTW étaient de plus relativement inutiles, car les murs en bois au niveau du sol pouvaient facilement être détruits par l'artillerie, ou par un bélier. Dans Europa Barbarorum II, les défenses opposent désormais de véritables obstacles aux assaillants. Les murs en bois des villes de bas niveau sont désormais situés en haut des remparts ; assaillir les murs nécessite donc tout d'abord de gravir la colline afin d'atteindre la brèche. Au pied des remparts se trouve un fossé, ou peuvent se placer aussi bien des troupes que des engins de siège, et ils fatigueront d'éventuels assaillants. Afin de capturer la ville, le joueur devra aussi mener ses troupes sur les hauteurs de l'Acropole. Et ce n'est pas tout, car les murs des oppida n'étaient pas destructibles par des engins de siège, et ceci est historiquement vrai, et il sont en plus protégés par des tours. Ainsi, pour capturer une ville "barbare" de niveau supérieur, il vous faudra passer par la porte, placée à la fin d'un couloir mortel, ou alors escalader les murs avec des tours et des échelles.

    La résistance des murs des villes de niveaux supérieurs aux béliers et engins de siège est dû à la manière dont ils sont fabriqués. Les murs qui ont inspirés l'équipe d'EB2, sont les murs de type Murus Gallicus (utilisés par les Aedui et les Aruernoi), ceux de type Kelheim (Boioi), les murs de Numance (Areuakoi) et les murs de type Murus Decius (Getai), qui étaient tous en pierre. Tous, à l'exception peut-être des murs de Numance, étaient renforcés par des poutres en bois à la fois horizontales et verticales, ce qui augmentait considérablement la stabilité des murs. Dans le cas des murs de types Murus Gallicus ou Ehrang, ces poutres en bois étaient assemblées en un treillage, renforçant encore plus le mur, et comme César le remarque dans la Guerre des Gaules, le rendant extrêmement résistant aux béliers. Les murs de type Murus Gallicus et Kelheim avaient aussi des poutres en biais, formant ainsi une protection supplémentaire contre les brèches.


    Voici, sans plus de baratin, les premières images de villes personnalisées dans Europa Barbarorum II.


    Les villes "barbares" de niveau 1 : les villages


    Les villes de niveau 1 sont censées représenter les villes des cultures de La Tène, deJastorf, Dace, de Przeworsk, Poméranienne, Celtibére et du Wessex de l'Age du Fer. Elles contiennent des structures très diverses comme les maisons rectangulaires gauloises, les maisons rondes des Britons et des Celtibères, les maisons longues nordiques, et les grubenhaus des cultures de Jastorf, de Przeworsk et Poméranienne. Ces villages n'ont pas de lignes de fortifications, car seuls quelques villages de ce type possédaient des fortifications, principalement des villages celtiques, et la encore, les fortifications étaient tellement légères qu'elles étaient plus destinées à contrer les bêtes sauvages que d'autres hommes. A l’intérieur de ces villages se trouve quatre greniers du type de l'Age de Fer assez répandus en Europe tempérée.



    Les villes "barbares" de niveau 2 : les mottes fortifiées

    Les villes de niveau 2 sont censées représenter les cités fortifiées de taille moyenne, aussi bien celles des Getai ou celles de Gaule que les mottes fortifiées du Wessex de l'Age de Fer. Malgré cela, ils ne ressemblent pas aux castros de l'Age de Fer espagnol (à cause de leur structure vraiment unique), même s'ils ont les mêmes fonctions. Les éléments des cultures Poméranienne, de Jastorf et de Przeworsk sont rares, et par conséquent seront absents de ce niveau de ville, car ces cultures ont rarement dépassé le stade des premières villes. Les défenses sont inspirées de celles des villes bretonnes et gauloises, avec une palissade modeste et un fossé. Idéalement, nous aurions souhaité avoir un fossé en V, mais à cause des limitations dues au moteur de Medieval 2 : Total War, nous avons dû nous en tenir à ce que vous voyez sur l'écran. La porte est basée sur le site de Heidengraben, en Allemagne, les fossés du site de Biskupin en Pologne et les maisons en construction du musée de Moulins-sur-Céphons. L'entrée emprunte aussi au site de Danebury en Angleterre.


    Les villes "barbares" niveau 3 : les mottes foritifiées dévelopées

    Malheureusement, les villes de niveau 3 sont encore en travail, et nous ne pouvons pas vous montrer d'images pour le moment. Elles vont représenter les mottes fortifiées développées de l'Age du Fer bretonnes, les premiers oppida bretons et gaulois, les sites fortifiés belges de la fin de l'Age du Fer, et les sites daces de l'époque du mod.

    Les villes "barbares" niveau 4 :

    Les villes de niveau 4 sont là pour représenter les places fortes getai, et les oppida celtibères et gaulois. Elles contiennent donc beaucoup plus de bâtiments que les autres niveaux de ville. Ces villes, comme celles de niveau 3, utilisent une carte basée sur le site d'Alesia. Le cours d'eau montre que la plupart des oppida gaulois et bretons étaient construits près d'une rivière afin d'en contrôler le commerce. Les murs, comme dit précédemment, sont un compromis. Ils sont censés représenter diverses traditions et techniques de construction, comme le fameux Murus Gallicus, son prédécesseur, qui est le type Ethrang, le type Kelheim et le type Altkönig-Preist, ainsi que les murs de Numance et le type tardif Murus Decius. Le choix de construire un mur avec des poutres horizontales, plutôt que des poutres verticales, fut décidé par la loi du plus fort, en l’occurrence de la majorité : il y a en effet plus de factions dans EB2 qui utilisaient les poutres horizontales (Aedui, Aruernoi, Getai et peut-être Areuakoi) que de factions utilisant des poutres verticales (Boioi). L'entrée est basée sur des exemples celtes du continent incluant La Chaussée-Trincourt, Závist et Manching. L'emplacement de l'entrée, après un long corridor, a été mis en évidence par de nombreuses fouilles sur différents sites d'oppida gaulois et bretons , incluant la capitale des Aedui : Bibracte. Les tours et les bastions sont basés sur des exemples de différents sites daces, et de quelques sites celtes comme Entremont, Bois de Boubier et le Mont Vully, ainsi que la capitale des Areuakoi : Numance.


    Ces images sont celles d'un jeu en développement, et les villes vont évoluer par la suite.
    Le terme barbare n'est pas ici à prendre au sens péjoratif du terme, mais juste comme un terme désignant un ensemble de civilisations et de cultures non-méditerranéennes.


    Bibliographie :
    Spoiler:
    Alfayé, S. 2008. "Religion, language and identity in Hispania: Celtiberian and Lusitanian rock inscriptions", in Häussler, R. (dir), Romanisation et epigraphie p281-305. Montagnac

    Almagro-Gorbea, M. 1991. "The Celts of the Iberian Peninsula", in Moscati, M. Frey, H.O. Kruta, V. And Szabó (eds), The Celts. p389-406. Rizzoli: New York

    Álvarez-Sanchis, J.R. 2005. "Oppida and Celtic Society in Western Society", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 255-285

    Arruda, A.G. 2009. "Phoenician Colonization on the Atlantic Coast of the Iberian Peninsula.", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P113-131. The University of Chicago Press: Chicago

    Belarte, M.C. 2009. "Colonial Contacts and Protohistoric Indigenous Urbanism on the Mediterranean Coast of the Iberian Peninsula", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P91-113. The University of Chicago Press: Chicago

    Cunliffe, B. 1997. The Ancient Celts. Oxford University Press: Oxford

    Gamito, T.J. 2005. "The Celts in Portugal", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 571-605

    Haywood, J. 2001. The Historical Atlas of the Celtic World. Thames and Hudson: London

    Lorriro, G. 2005. "War and Society in the Celtiberian World", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies(6), 73-112

    Martínez, A.J. 1991. "Numantia" in Moscati, M. Frey, H.O. Kruta, V. And Szabó (eds), The Celts. p406-408. Rizzoli: New York

    Moreno, L.A.G. 2005. "Celtic Place- and Personal-names in Spain and the Socio-political Structure and Evolution of the Celtiberians", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 678-688

    Mozota, F.B. 2005. "Celtiberians: Problems and Debates", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 411-480

    Oubiña, P.C. and Fernández, C.I. 2005. "Iron Age Archaeology of the Northwest Iberian Peninsula", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 1-72

    Pedreño, J.C.O. 2005. "Celtic Gods of the Iberian Peninsula", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 607-648

    Rouillard, P. 2009. "Greeks and the Iberian Peninsula: Forms of Exchange and Settlement", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P131-155. The University of Chicago Press: Chicago

    Sanmartí, J. 2009. "Colonial Relations and Social Change in Iberia (Seventh to Third Centuries BC)", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P49-91. The University of Chicago Press: Chicago

    Simón, M. 2005. "Religion and Religious Practices of the Ancient Celts of the Iberian Peninsula", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 287-345

    Sopeña, G. 2005. "Celtiberian Ideologies and Religion", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 347-310
    Dernière modification par ALG, 05-01-2013, 00h55.

  • #2
    Très jolie, ça donne envie !

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    • #3
      Bon, normalement, je poste une image en disant à quel point c'est beau, j'ai une demi-molle ect. mais là je vais un peu approfondir. On voit à quel point le "professionnalisme", l'historicité est au plus haut dans EB2. Parce qu'ils justifient leur démarche, ils nous expliquent le choix de tel ou tel bâtiments, de telle configuration pour les murs, et surtout en citant leurs sources, sur quoi ils s'appuient, sur quelle sorte d'éléments. C'est là le véritable travail d'historiens qu'ils font, et c'est tout à leur honneur. C'est triste que les limitations de M2TW les empêchent de faire des villes différentes pour chaque faction "barbare", mais bon, le tout c'est qu'ils expliquent et qu'ils justifient leurs choix, ce qu'ils font avec brio. Voilà comment on peut rester historique, malgré les limitations.
      Sinon, Arandir, n'oublie pas de mettre la bibliographie, c'est un travail d'historien, je pense qu'on peut le dire, et donc la bibliographie est importante :

      Alfayé, S. 2008. "Religion, language and identity in Hispania: Celtiberian and Lusitanian rock inscriptions", in Häussler, R. (dir), Romanisation et epigraphie p281-305. Montagnac

      Almagro-Gorbea, M. 1991. "The Celts of the Iberian Peninsula", in Moscati, M. Frey, H.O. Kruta, V. And Szabó (eds), The Celts. p389-406. Rizzoli: New York

      Álvarez-Sanchis, J.R. 2005. "Oppida and Celtic Society in Western Society", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 255-285

      Arruda, A.G. 2009. "Phoenician Colonization on the Atlantic Coast of the Iberian Peninsula.", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P113-131. The University of Chicago Press: Chicago

      Belarte, M.C. 2009. "Colonial Contacts and Protohistoric Indigenous Urbanism on the Mediterranean Coast of the Iberian Peninsula", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P91-113. The University of Chicago Press: Chicago

      Cunliffe, B. 1997. The Ancient Celts. Oxford University Press: Oxford

      Gamito, T.J. 2005. "The Celts in Portugal", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 571-605

      Haywood, J. 2001. The Historical Atlas of the Celtic World. Thames and Hudson: London

      Lorriro, G. 2005. "War and Society in the Celtiberian World", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies(6), 73-112

      Martínez, A.J. 1991. "Numantia" in Moscati, M. Frey, H.O. Kruta, V. And Szabó (eds), The Celts. p406-408. Rizzoli: New York

      Moreno, L.A.G. 2005. "Celtic Place- and Personal-names in Spain and the Socio-political Structure and Evolution of the Celtiberians", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 678-688

      Mozota, F.B. 2005. "Celtiberians: Problems and Debates", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 411-480

      Oubiña, P.C. and Fernández, C.I. 2005. "Iron Age Archaeology of the Northwest Iberian Peninsula", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 1-72

      Pedreño, J.C.O. 2005. "Celtic Gods of the Iberian Peninsula", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 607-648

      Rouillard, P. 2009. "Greeks and the Iberian Peninsula: Forms of Exchange and Settlement", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P131-155. The University of Chicago Press: Chicago

      Sanmartí, J. 2009. "Colonial Relations and Social Change in Iberia (Seventh to Third Centuries BC)", in Dietler, M. And López-Ruz, C. (eds). Colonial Encounters in Ancient Iberia. P49-91. The University of Chicago Press: Chicago

      Simón, M. 2005. "Religion and Religious Practices of the Ancient Celts of the Iberian Peninsula", Journal of Interdisciplinary Celtic Studies (6), 287-345

      Sopeña, G. 2005. "Celtiberian Ideologies and Religion", Journal of Interdisciplinary Studies (6), 347-310



      Et merci à toi Red_Devil ! Du bon boulot, tu nous fait tous baver ! On veut zouer !

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      • #4
        excellent boulot ! J'ai cependant juste une question : les oppida, comme par exemple celles des gaulois, ressembleront-elles à celles que les développeurs avaient fait pour la dernière mise à jour de surrectum (c'est à dire plusieurs lignes défensives avant une véritable enceinte, le tout plus ou moins perché en hauteur, etc) ? C'était plutôt pas mal foutu je trouve, comparé à ce que l'on avait auparavant...
        Dernière modification par Traianus, 09-12-2012, 10h59.

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        • #5
          Tres jolie, mais, les murs ne gène t'ils pas le déploiement des échelles?

          Je pense en particulier a cette image:
          http://img341.imageshack.us/img341/8219/oppidumday2.jpg

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          • #6
            Ça envoie du lourd ! Magnifique !

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            • #7
              Tout simplement magnifique! ça donne envie!

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              • #8
                Envoyé par Melcor Voir le message
                Tres jolie, mais, les murs ne gène t'ils pas le déploiement des échelles?

                Je pense en particulier a cette image:
                http://img341.imageshack.us/img341/8219/oppidumday2.jpg
                Certaines zones sont accessibles aux échelles. Il a fallu magouiller avec les limites de l'engin qui refuse que des échelles se déploient sur un terrain avec un pente différente de 0°. Du coup les zones "plates" pourront être assaillies, et le reste sera inaccessible par échelle. (on pense mettre des pieux devant pour faire comprendre au joueur que c'est inaccessible.)
                Les murs aussi sont entièrements personalisés, sachant que je ne sais pas du tout faire d'anim de destruction de murs, les murs ne sont pas destructibles (ce qui a été jugé historiquement justifiable, avec le poutrage que contient le murus gallicus. très difficile à démolir) Hélas, pas de rampe pour les tours de siège (dans d'autres versions peut-etre) mais sinon trop de travail!

                Envoyé par Traianus Voir le message
                excellent boulot ! J'ai cependant juste une question : les oppida, comme par exemple celles des gaulois, ressembleront-elles à celles que les développeurs avaient fait pour la dernière mise à jour de surrectum (c'est à dire plusieurs lignes défensives avant une véritable enceinte, le tout plus ou moins perché en hauteur, etc) ? C'était plutôt pas mal foutu je trouve, comparé à ce que l'on avait auparavant...
                Non, les historiens ont trouvés que le nombre d'ouvrage de ce type et la région dans laquelle ils se situaient ne représentaient pas bien toutes les cultures rassemblées sous le terme barbare... en gros, les multicirconvalation (?) sont plus situées en angleterre et aux alentour de la belgique (je crois...) alors que la culture barbare rassemble jusqu'aux daces. Il a fallu trouver un compromis encore une fois et le murus gallicus a été vu comme la meilleure option en tant qu'architecture défensive assez semblable aux ouvrages dans toutes ces régions à cette époque.

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                • #9
                  Merci de ta réponse.
                  L'idée d'ajouter des pieux est une bonne idée et correspond parfaitement à l'idée d'une cité assiégée. Pour les tours de sièges, n'est-il pas possible de bloquer leur utilisations?

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                  • #10
                    Excellent boulot.

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                    • #11
                      Taille de l'oppidum de niveau 4 :



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