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  • Justement, peut-être que je me suis mal exprimé, mais exception faite de Tolkien. Il écrit en anglais réac aussi.

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    • Moi j'aime bien les noms de lieux traduits.
      Franchement, je trouve que "Lancehélion" au lieu de "Sunspear" ça claque. Idem pour "Néra" au lieu de "Blackwater". Quelques étymologies latines ou grecques dans un monde médiéval ça me semble cohérent.
      Par contre certaines traductions sont vraiment de la décoration. Transformer la "House Fossoway" en "Maison Fossovoie" au lieu de "Maison Fossoway" c'est beau mais un peu inutile.
      Certaines traductions ont été faites, il me semble, pour des raisons phonétiques. Je pense notamment à Durren, le fondateur de la House Durrendon, devenu en français Durran, fondateur de la maison Durrandon.

      PS : premier post de 2013 !!

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      • Moi non, mais alors pas, mais pas du tout du tout !
        C'est juste terrible pour moi.
        Il suffit de voir la dernière trad de Bilbo le Hobbit pour me couper l'appétit et même me donner envie de cacher les œuvres de Tolkien...

        Ps: c'est quand un comble que mon 1er message a moi soit pour me plaindre

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        • Oui, les traducteurs de Bilbo et du SdA ont fait de la merde.

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          • Ca y est on a bouclé la boucle, on engueule les traducteurs qui savent écrire français (je précise que je connais pas, m'en fiche un peu, mais trouve ça bizarre qu'on reproche à un écrivain d'être littéraire )


            Petit bouquin en passant : Alamut, de Vladimir Bartol, auteur slovène (réédité chez Libretto et ça c'est cool, vivat Phébus). Bouquin de 36, crois-je (enfin, 30's), sur le Vieux de la Montagne et l'ascendant psychologique qu'il prend sur ses fidèles (et pas que). Parallèle "étrange" avec les régimes totalitaires stalinien, nazi ou fasciste. Bref, original et pas mal du tout.

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            • Attention, moi c'est les noms d'objets/lieux de la nouvelle trad qui me plaisent pas.
              Un exemple : Fondcombe/Imladris = Combe Fendue/Fendeval dans la tête des traducteurs.



              Sinon ce livre doit être vraiment intéressant, je rechercherais après avoir finit les nouvelles de Lovecraft.

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              • les nouvelles de Lovecraft.
                Les vrais reconnaissent les vrais.

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                • Mouais, des fois, il est un peu faiblard, je trouve, le gaillard (trop de folie nuit) ... Un précurseurs, cependant, il est vrai. Et quelques nouvelles géniales (celles de l'U-Boot et de la cité engloutie est une merveille, me souviens plus du titre mais je suis sûr que ça a plu à Faras )

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                  • Envoyé par pol_ak 47 Voir le message
                    Petit bouquin en passant : Alamut, de Vladimir Bartol, auteur slovène (réédité chez Libretto et ça c'est cool, vivat Phébus). Bouquin de 36, crois-je (enfin, 30's), sur le Vieux de la Montagne et l'ascendant psychologique qu'il prend sur ses fidèles (et pas que). Parallèle "étrange" avec les régimes totalitaires stalinien, nazi ou fasciste. Bref, original et pas mal du tout.
                    Je suis d'accord : très bon bouquin sur le Vieux de la Montage, avec un potentiel de réflexion sur les terroristes kamikazes d'aujourd'hui. Très bien écrit et bonne intrigue.
                    J'en profite pour suggérer un autre titre, sur le thème des conquistadors : Capitaine de Castille, de Samuel Shellabarger. Malheureusement trop méconnu, car c'est un très bon roman d'aventures sur fond de début de conquête des Amériques.

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                    • Envoyé par cuchulainn Voir le message
                      Je suis d'accord : très bon bouquin sur le Vieux de la Montage, avec un potentiel de réflexion sur les terroristes kamikazes d'aujourd'hui. Très bien écrit et bonne intrigue.
                      J'en profite pour suggérer un autre titre, sur le thème des conquistadors : Capitaine de Castille, de Samuel Shellabarger. Malheureusement trop méconnu, car c'est un très bon roman d'aventures sur fond de début de conquête des Amériques.
                      Ton livre me tente, j'adore ce thème, je vais essayer de le commander un de ses jours. (Je tiens d'ailleurs à remercier la personne qui avait conseillé "Gagner la guerre", de Jean-Philippe Jaworski, ce livre m'a redonné goût à la lecture )

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                      • Envoyé par Seigneur Grievous Voir le message
                        Ton livre me tente, j'adore ce thème, je vais essayer de le commander un de ses jours. (Je tiens d'ailleurs à remercier la personne qui avait conseillé "Gagner la guerre", de Jean-Philippe Jaworski, ce livre m'a redonné goût à la lecture )
                        Et bien, après avoir cherché quelques infos sur le livre que tu cites "Gagner la guerre", je pense que je vais de ce pas aller le cueillir chez mon libraire préféré...

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                        • Très bien, vous avez tous les deux le droit de me donner un point de rep' pour ce judicieux conseil

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                          • Ah bon, ce n'était pas un conseil gratuit ?
                            On verra quand je l'aurai lu. C'est seulement à ce moment-là que je saurai dire si ton conseil était bon !

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                            • Allez, je vais contester à Faras le monopole de la lecture "réac" : voici le (court) traité de Tacite sur la Germanie, datant de la fin du 1er s après JC. En espérant qu'il n'ait pas déja posté de commentaire .


                              Je suis tombé dessus un peu par hasard en errant dans une bibliothèque, mais ça faisait aussi un moment que je voulais lire les textes historiques sur les germains, vu qu'en archéo on a plutôt tendance à dire que ça ne suffit clairement pas et que ce n'est pas fiable . Or, Tacite a plutôt une bonne réputation d'historien, et concernant les germains on a pas grand chose d'autre de toute façon (du Strabon j'imagine, et du César).

                              Qu'est-ce qu'il raconte, ce monsieur ? Pour commencer, disons qu'il s'agit plus d'ethnographie (on parle des modes de vie) que de géographie ou d'histoire (les perspectives historiques de son traité sont limitées, on a surtout un cliché du monde germanique pour le 1er siècle, ça remonte assez peu en arrière).

                              -il commence par faire sa définition des germains, qui repose sur des critères "racialisants" (blonds aux yeux bleus), et une anecdote assez surprenante, comme quoi le nom de "germains" aurait été inventé par un peuple germain (les Tongres) lorsqu'il s'est installé en territoire celte, pour se différencier des gens qu'ils chassaient en se rattachant à un ensemble plus grand.

                              - on a droit ensuite à une description générale des moeurs. L'auteur se montre en général assez élogieux vis-vis des germains, à ma grande surprise. Leur seul défaut à ses yeux est d'être un peu fénéants. Le mot "barbares" n'apparait presque jamais, il utilise systématiquement le terme de "cité" pour qualifier les différents peuples. Visiblement, les systèmes politiques sont assez variés à ses yeux, puisqu'il parle de rois, de chefs et de princes selon les peuples. Surtout, il décrit en détails le système d'assemblée des hommes libres (nommé "Thing" au moyen âge chez les Vikings) , présidée plus que dirigée par les détenteurs de l'autorité.
                              Tacite en profite pour régler ses comptes avec la société romaine "décadente", en faisant un vibrant éloge de la "chasteté" germanique. Il y a aussi une partie consacrée aux cultes, où comme souvent chez les romains Tacite utilise des noms romains pour les cultes locaux (les romains considèrent que les dieux sont les mêmes partout, mais avec des noms et des attributs un peu variables).

                              - après la description générale, il fait une liste des principaux peuples et de leurs particularités, mais aussi, et c'est ce qui prend le plus de place, de leurs liens avec le monde romain. C'est celle où l'on remarque le plus de choses rigolotes, surtout pour les peuples "périphériques", que l'auteur considère comme n'étant pas tout à fait germains. On lit ainsi des remarques sur l'ambre, avec un Tacite qui a compris que c'était de la sève fossilisée à cause d'insectes vus à l'intérieur, et parce qu'il s'est amusé à en brûler à la bougie, pour voir (oui, c'est pas parce qu'un livre a 2000 ans que l'auteur ne raconte pas ce qu'il fait quand il s'ennuie le soir). Il évoque aussi les étés et hivers arctiques, ainsi que les "fennes", un peuple qui selon lui aurait choisi, par commodité, de vivre selon le mode des chasseurs-cueilleurs, pour travailler moins. Ceci fait écho de manière assez amusante à un débat actuel, pour savoir si le mode de vie basé sur l'agriculture n'est pas en réalité, au lieu de nous apporter sécurité et prospérité, une grosse arnaque.

                              Des questions avant que je ponde une petite conclusion ?

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                              • Génial, bien écrit, Arrien fait oeuvre d'historien en citant ses sources et en les comparant à plusieurs moments et ca reste un régal de suivre Alexandre dans sa conquête du monde. Dommage qu'il n'ya pas la version grecque, j'aurais bien aimé vérifier certains termes...
                                EN OUTRE :


                                Normalement je l'avais emprunté pour m'aider à faire une petite historiographie sur César et donner une définition du bonapartisme et finalement j'ai tout lu. Excellent livre, très très bien écrit tout en faisant d'oeuvre d'historien. Loin de la sombre bouse de Jacques Julliard qui ose se comparer à lui. Très intéressant car ce livre m'a permit de savoir quelques éléments :

                                -Je suis résolument pas de droite.
                                - Les définitions qu'il donnait à la droite du début de la Vème République s'applique actuellement à presque tous les partis, y compris communiste...Ce qui franchement laisse à réfléchir sur la situation politique de notre pays et les pseudos-oppositions de partis qui ont tout en commun.
                                - Le bonapartisme, et ses rejetons ne sont ni de droite, ni de gauche.
                                Dernière modification par Faras, 17-05-2013, 06h10.

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