Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #46
    Envoyé par Aaltar Voir le message
    Pour ce qui est de la contestation intérieure, on sait tous que la Chine matera toute forme de rébellion. Son histoire lui permet à peu près tout sur ces questions.
    Elle montre surtout que ce n'est pas un état très stable. Les troubles intérieurs ne viendront pas régler nos problèmes, cela il ne faut pas rêver, mais ils restent une menace pour un pays qui développe une corruption importante, un manque d'intérêt pour des questions sociales qui se font sentir.
    Le fait que ses voisins deviennent plus rentables en terme de main-d'oeuvre, en plus de profiter d'infrastructures importantes du côté de Singapour, va modifier la relation entre l'Etat et les citoyens. Sans croissance forte durable, le pays aura du mal à soutenir son développement en équipements publics pour faire évoluer son modèle économique.

    Commentaire


    • #47
      Surtout que la Chine est le premier fabriquant de panneaux solaires du monde, comme l'a encore démontré la petite crise sur les droits de douanes sur ce produit pour "protéger" ce qui reste d'industrie, notamment en Allemagne, sachant que la France n'a plus rien avec la fin des aides fiscales sur les panneaux solaires et le rachat de Photowatt par EDF en 2010 avec l'aval de Sarkozy!

      S'il y a des crises en Chine, ne rêvons pas, l'Etat interviendra et de manière policière, comme militaire... Tien'anman aura son successeur! Car à la hantise du gouvernement chinois est de revenir à une situation politique et intérieure comparable à l'instauration de la République en 1912 ou des périodes précédentes (Fin des dynasties chinois à grands coups de révoltes et de seigneurs de guerre, voir d'invasions étrangères)

      Commentaire


      • #48
        Au contraire, je ne pense pas que la Chine vivra un second Tian An Men. Déjà, lors du premier, les "immortels" (petit groupe de vieillards, vétérans de la longue marche, véritables maîtres de la Chine et dirigés par Deng Xiao Ping) étaient divisés entre réformistes et jusqu'au-boutistes. Si Deng avait finalement tranché en faveur de la ligne dure, tout laisse à croire que, le bonhomme maintenant décédé, la Chine pourvue d'une population jeune, plus aisée que ses aînés et surtout éduquée, le bureau politique fléchira en faveur de réformes en cas de protestations de masse.

        Commentaire


        • #49
          Je ne crois ni au soulement de masse tellement la pression est forte et encore moins que le régime fléchirait.

          Commentaire


          • #50
            Le P-8A Poseidon est déclaré opérationnel

            La marine américaine a annoncé le 8 juillet que l’avion maritime P-8A Poseidon de Boeing est opérationnel et prêt pour son introduction au sein de la flotte.

            Les tests d’évaluation se sont achevés le 1er juillet mais le déploiement opérationnel du Poséidon aura lieu plus tard cette année.

            En décembre 2013, six avions P-8A de la première unité de la flotte de l’US Navy seront intégrés dans l’escadron de patrouille (VP) 16 « War Eagles » à la base aérienne de Kadena à Okinawa, au Japon. Ils rejoindront les escadrons de P-3 et EP-3 Orion déjà sur place.

            La marine américaine prévoit d’acquérir un total de 117 Poseidon. Développé sur la base de l’avion de ligne civil Boeing 737, ce biréacteur de 38.56 mètres de long et 38.8 mètres d’envergure présente une masse maximale au décollage de 83.5 tonnes. Conçu pour la lutte anti-sous-marine et la lutte antinavire, il pourra mettre en œuvre des missiles Harpoon et SLAM-ER, ainsi que des torpilles Mk50 et Mk54.

            Commentaire


            • #51
              Soldat du futur: l'armée russe renonce au Félin français

              Selon une source du ministère de la Défense, l'armée russe devrait s'équiper du système de combat individuel Ratnik au lieu du FELIN français, écrit le quotidien Izvestia du 11 juillet 2013.

              L’Etat mènera ses essais d’août à novembre et les militaires russes pourraient recevoir leurs nouveaux équipements dès le début de l'année prochaine.

              "Ratnik dépasse son prédécesseur – le système de combat Barmitsa - en termes de qualité, explique Alexandre Romaniouta, chef du département scientifique de l'armée de terre. L'ancien chef de l'état-major général Nikolaï Makarov s'était prononcé pour l'examen et la reproduction de l'analogue français FELIN mais bien que ce dernier ait quelques avantages mineurs, il est moins performant que Ratnik".

              Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a probablement poussé les militaires vers ce choix : il a notamment déclaré le 4 juin que "le système de combat individuel Ratnik pourrait entrer en service dans un mois". Il a pourtant évoqué un certain nombre de problèmes sur les armes, qu'il faudra résoudre prochainement.

              Un mois est déjà passé mais l'armée ne sera finalement dotée de Ratnik que début 2014, estiment des sources au ministère de la Défense. Cette imprécision est liée au fait que Dmitri Rogozine parlait en fait seulement du début des essais, pendant lesquels ce nouveau système devait être transmis à des unités du District militaire ouest et des troupes aéroportées.

              "Les délais des essais et des livraisons de l'équipement Ratnik sont strictement respectés, souligne le colonel Romaniouta. Tout est conforme au contrat. En 2014 ce système équipera 5 à 7 unités et les autres le recevront pendant les cinq années à venir".

              Les essais préliminaires de Ratnik ont permis d’évaluer plus de 100 éléments du système, notamment des casques, des gilets pare-balles et des moyens de protection. Les 40 exemplaires les plus performants participeront aux essais d'Etat.

              La commande militaire d'Etat pour 2014 prévoit la livraison de plusieurs milliers de ces systèmes de combat individuels aux soldats de l'armée de terre, des troupes aéroportées et de la marine.

              Le délai moyen de garantie de Ratnik étant de cinq ans, cet équipement sera transmis d'un militaire à un autre avant sa mise hors service. Et si le T-shirt n'est destiné qu'à un seul soldat, l'uniforme d'été pourrait servir à deux militaires. L'uniforme d'hiver restera en service encore plus longtemps aussi bien que les casques, les gilets pare-balle, les armes à feu et les couteaux.

              L'uniforme actuel des soldats diffère considérablement du Ratnik par sa couleur, sa coupe et la structure des matériaux dont il est composé. Selon le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, l'armée russe s'équipera d'ici 2015 d'un nouvel uniforme unifié destiné à l'usage quotidien. Les militaires n'auront donc pas besoin de changer pour utiliser le système Ratnik : ces nouveaux vêtements seront les mêmes pour tout le monde.

              "Nous avons créé cet uniforme sans modélistes ni couturiers, raconte le colonel Romaniouta se référant aux créations de Valentin Ioudachkine, peu appréciées dans l'armée. On a fait tout nous-mêmes mais il dépasse significativement de nombreux analogues étrangers du point de vue de l'apparence et du confort".

              Commentaire


              • #52
                Kennedy est mort en 1944

                Il a disparu au cours d'une opération spéciale en 1944. L'histoire, bien réelle, de Joseph, l'homme qui aurait dû être président des Etats-Unisa

                Kennedy, l’homme qui aurait dû être élu président des Etats-Unis en 1961, est mort au cours d’une opération spéciale en 1944. Histoire-fiction à la manière de Stephen King , qui, dans son dernier best-seller 22/11/13 (Albin Michel), imagine un voyage dans le temps à l’époque de l’assassinat de John F. Kennedy ? Pas du tout ! Une histoire bien réelle.

                De deux ans plus âgé que John, Joseph (« Joe ») était l’ainé de la richissime et puissante famille Kennedy, celui dans lequel le père, lui aussi prénommé Joseph, avait mis tous ses espoirs. Meilleur élève que son cadet, doté d’une santé bien plus solide, il était programmé par son très ambitieux paternel pour prétendre aux plus hautes fonctions du pays. Né en 1915, étudiant à Harvard, il siégeait déjà, à l’âge de 25 ans, comme délégué à la convention du Parti démocrate de juillet 1940. Ce devait être ses premiers pas en politique. Ce furent en même temps ses derniers car l’Amérique entra en guerre en décembre 1941.

                Joe rejoint alors l’US Navy comme officier et suit une formation dans l’aéronavale. En septembre 1943, il est envoyé en Angleterre comme pilote de PB4Y Liberator, un lourd quadrimoteur affecté à des missions de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine dans l’Atlantique. Au terme de ses 25 missions de guerre, son « tour » opérationnel effectué, Joe pourrait rentrer au pays. Pour la suite de sa carrière politique, il a coché la case « guerre ». Au même moment, dans le Pacifique, son petit frère John commande une vedette de la Navy (Patrol-Torpedo Boat) sur laquelle il va également s’illustrer. Joe, pourtant, n’entend pas en rester là et il se porte volontaire pour une mission très spéciale – nom de code Aphrodite.

                Aphrodite ? C’est un projet de l’Air Force qui consiste à transformer des bombardiers B-17, les « forteresses volantes » en… drones ! Ou plus exactement en missiles de croisière. Chargé d’explosifs, ils seraient pilotés à distance pour aller s’écraser sur leurs objectifs, par exemple des sites allemands de lancement de missiles V-1 ou V-2 qui frappent alors l’Angleterre. La Navy participe elle aussi à ce programme secret, sous le nom d’Anvil. Ces opérations tourneront au fiasco et seront rapidement abandonnées au bout de quatre mois.

                L’idée est la suivante : pour attaquer les sites très fortifiés que les Allemands ont construits face à l’Angleterre, il faut disposer de bombes puissantes. Les plus lourdes d’entre elles, les Tallboys de la Royal Air Force, pèsent alors 5 tonnes ( les « Grand Slam » de 10 tonnes n’entreront en service que début 1945). Or, il est possible de charger plus de 10 tonnes d’explosifs à bord de quadrimoteurs spécialement modifiés, notamment sur les Liberator. Du Torpex, 50% plus puissant que le TNT. De quoi faire un très gros boum !

                Les appareils ainsi transformés sont pilotés depuis un avion d’accompagnement grâce aux systèmes de guidage Azon et Castor, qui associe des images télévisées, un radar et un radiocontrôle. C’est alors le nec plus ultra de l’électronique. Il y a un seul problème : la technologie ne permet pas de faire décoller les avions. Il faut donc qu’un pilote et un copilote mécanicien le fassent. Une fois l’appareil à l’altitude de 2000 pieds (600 mètres), l’équipage arme les systèmes de contrôle à distance et les détonateurs des explosifs, puis saute en parachute juste avant de franchir la côte anglaise !

                Le 12 aout 1944, à 17h52, sur la base de Ferfield (sud-est de l’Angleterre), le B-24 de la Navy, baptisé BQ-8 et peint en noir, décolle avec 21 170 livres (9,5 tonnes) de Torpex à bord. Joe Kennedy est aux commandes, avec le lieutenant Wilford J. Willy, un spécialiste de l’électronique. Ils sont accompagnés de bimoteurs Ventura, pour le guidage, d’un B-17 pour la navigation, de chasseurs P-38 pour l’escorte et même d’un Mosquito de reconnaissance qui doit filmer toute l’opération. Ironie de l’histoire : ce dernier appareil est piloté par le colonel Elliott Roosevelt, de l’Air Force, le fils du président américain Franklin Delano Roosevelt… Leur objectif est Mimoyecques, un gigantesque bunker allemand dans le Pas-de-Calais, qui devait abriter le V3, un obusier lourd tirant sur Londres, l’une de ses armes miracles sur lesquelles Hitler comptait pour renverser le cours de la guerre.

                A 18h 20, moins d’une demi-heure après le décollage, alors que tous les systèmes ont été branchés et que les deux hommes d’équipage s’apprêtent à sauter en parachute, c’est l’explosion à proximité de Blythburgh, dans le Suffolk. Les causes exactes de l’accident restent débattues par les historiens de l’aviation. Quoi qu’il en soit, Joe Kennedy - comme son coéquipier - sont évidemment tués sur le coup. C’est l’une des premières tragédies qui touchent la dynastie américaine. Il y en aura bien d’autres.

                Les autorités militaires américaines restent alors très discrètes sur la mission au cours de laquelle le lieutenant Kennedy a trouvé la mort et il faudra attendre 1966 pour que toute la vérité soit connue. On évoque une vague mission de bombardement au dessus de la mer du Nord. Joe Kennedy est décoré à titre posthume (Distinguished Flying Cross, Navy Cross). En 1946, un destroyer de l’US Navy sera baptisé USS Joseph P. Kennedy Jr. Il participera plus tard au blocus de Cuba, durant la crise des missiles (1962) avec l’Union Soviétique. A un moment où l’hôte de la Maison Blanche sera un certain John F. Kennedy. Le petit frère sur lequel l’ambition de son père, un temps contrariée par l’échec d’une opération spéciale, s’était toute entière reportée.

                Source : blog secret défense

                Commentaire


                • #53
                  Très intéressant ces articles

                  Commentaire


                  • #54
                    Au delà du coté "people" relatif à la simple présence du nom de Kennedy, on apprend pas mal de choses intéressantes comme par exemple l'essai du drone par les alliés (ce que j'ignorais totalement) ou encore la considération pour le V3 dont là aussi je n'ai entendu parlé que la semaine dernière. Cette arme m'a du reste pas mal fasciné dans son principe, un canon de 150 mètres, ça ne laisse pas indifférent. Au delà de la taille relativement impressionnante, c'est la technique qui s'y rattache qui avait alors piqué mon intérêt. Car le canon n'est pas un vulgaire tube lance pruneau.

                    L'exemplaire mis en service et qui a tiré des patates à plus de 150 km était enterré, pour évité d'être déglingué en toute logique. Seule sa bouche sortait dans un bloc de béton ce qui en faisait une arme au potentiel redoutable. Pour parvenir à envoyer un projectile à une distance si importante, il fallait une astuce.



                    Les petits tubes que l'on voit sur les coté jonchent le canon du bas en haut, au passage du projectile, une charge explose de chaque coté rajoutant de l'inertie à l'obus et ce sur toute sa longueur. Je cite wikipedia : "Au passage des chambres auxiliaires, les charges supplémentaires additionnelles étaient mises à feu, soit par auto-inflammation due à la température des gaz, soit par allumage électrique, pour produire une poussée supplémentaire amplifiant la vitesse de l'obus et ainsi de suite au passage de chaque paire de chambres pendant la progression de l'obus dans l'âme du canon, accroissant à chaque fois un peu plus sa vitesse, et ainsi de suite sur les trente-deux chambres de combustion."

                    Heureusement, comme toutes les armes nouvelles d'Hitler, il y aura une formidable série de ratés et d'incompétences qui feront plus ou moins avorté la portée du projet.

                    Commentaire


                    • #55
                      Le V3 est à mon avis l'arme qui détient la palme de l'idée la plus conne de toute la seconde guerre mondiale...
                      Consacrer de l'effort de guerre à la construction d'un bunker géant avec des canons fixes visant une cible unique sans intérêt militaire et dont le bombardement par le passé avait déjà prouvé l'inutilité du projet avant même sa création...
                      Il faut vraiment être aussi con que Hitler pour approuver un projet pareil...

                      Commentaire


                      • #56
                        C'est pas plus con que de vouloir faire un char qui ne passe sur pratiquement aucun pont (Maus). Et encore dit toi qu'il y a plus con encore qu'un canon fixe qui n'a qu'une cible : le fait de vouloir en faire une baterie de 10 de ces canons, ce qui était initialement prévu pour le V3
                        Dernière modification par Aaltar, 12-08-2013, 13h44.

                        Commentaire


                        • #57
                          Disons qu'il sont en concurrence pour la palme, mais mon choix reste sur le V3.
                          Le maus, au moins théoriquement ça reste un tank...

                          Commentaire


                          • #58
                            Hitler voyait même pas ces projets généralement..

                            Mais généralement ce n'est même pas imputable à l'incompétence ou aux ratés (tu le vois dans le cadre des bombardiers transatlantiques par exemple) , mais surtout à la dégradation de la situation militaire et du manque de ressources.

                            Commentaire


                            • #59
                              On peut parler de l'avion qui décolle et lache son kit de roues pour se retrouver en l'air avec un mélange détonnant en guise de carburant et qui va ensuite devoir atterrir sans roue (pour finir par exploser à l'atterrissage dans 60% des cas) alias Messerschmitt Me 163
                              Dernière modification par Aaltar, 12-08-2013, 13h49.

                              Commentaire


                              • #60
                                On peut parler du Me264 qui était parfaitement viable aussi..

                                Le fait est que les projets les plus sérieux ont été majoritairement abandonnés à cause d'un manque de ressources et du resseremment de l'étau allié, après si tu prend des projets un peu plus farfelu effectivement là il y a pas mal de ratés
                                Dernière modification par {Scipius}Spartacus, 12-08-2013, 13h56.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X