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  • cristofo
    a répondu
    L'AAR est abandonné..?

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  • Melitas
    a répondu
    Non , mais avec toutes les batailles qu'il a fait , il aurait pu se prendre une fleche accidentel.

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  • Lithu
    a répondu
    Les dúnedains ça vit longtemps.

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  • Melitas
    a répondu
    tain , il est toujours pas mort ce vieux bouc .

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  • Lithu
    a répondu
    Continuons mes bons, continuons. La partie qui vient ne sera peut-être pas le sommet de mes talents d'écrivain, mais sera sans doute l'un des tournants les plus décisifs du récit.

    Vingt-deuxième partie - Printemps et Été 2994 T.A. (Tours 57 et 58)
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    Printemps T.A. 2994
    Maintenant que la belle saison était revenue, les communications par voie terrestre redevenait plus faciles au sein du Gondor, et l'intendant reçut un certain nombre de nouvelles sur la situation du royaume.
    Premièrement, le conseil des nobles avait versé les 1000 pièces d'or comme convenu, pour le blocus du port d'Umbar.
    Ensuite, la croissance démographique faisant suite à la prospérité retrouvée du royaume des dúnedains avait fait atteindre aux villes de Calembel et Arnach un nouveau seuil : la population ne tenait plus que difficilement dans les anciennes fortifications. Suivait l'annonce du début de la construction de nouvelles enceintes, conformément aux ordres donnés par Dénethor avant de partir en campagne militaire.
    Quelques relais culturels venaient d'ouvrir leurs portes au public dans l'Ithilien que l'intendant voulait repeupler, ainsi qu'à Tarnost, tandis que les techniques agricoles poursuivaient leur irrégulière amélioration dans d'autres régions, dont la très riche entourant Minas Anor.
    La régularité des taxes, et la reprise du commerce sur l'Anduin au cours des dernières années, assuraient des revenus qui permettaient l'entretien de l'importante armée en campagne. Les renforts levés en ce début d'année furent faibles.

    Pour pourvoir aux postes de commandement vacant, un noble d'âge moyen du nom d'Eldacar fut élevé au rang de général. Il n'était guère brillant, mais extrêmement loyal. Il était aussi réputé pour avoir quelques talents dans l'art des sièges.


    Une bataille eut lieu non loin de Malgalad, sur les vertes collines d'où l'on voyait s'étaler un peu plus loin les marais des morts, entre deux petits osts, l'un dúnedain, l'autre orque. Le général menant l'armée humaine au combat, Halon, était davantage un gouverneur de ville habitué à gérer le commerce et les divers tracas citadins, qu'un militaire aguerri. Mais si le général menant les troupes orques était un peu plus compétent, il n'avait guère eu l'occasion de s'aguerrir.
    Spoiler:

    Les troupes humaines enveloppèrent sans difficulté les troupes orques, les arrosant de flèches, quelques combats sporadiques au corps à corps avec la petite cavalerie humaine ou les épéistes eut cependant lieu.
    Spoiler:
    Les hommes surent aussi utiliser à leur avantage la pente de la colline.
    Spoiler:
    Après avoir noyé le gros des orques encore vivants sous un déluge de flèches, les dúnedains achevèrent les derniers combattans de l'oeil, dont leur général. La bataille était finie.
    Spoiler:


    Mais le véritable évènement, capital, eut lieu au pied de la tour de Sauron. Après sa dernière large victoire, Dénethor mena assez rapidement ses troupes jusqu'au pied du centre de la puissance adverse, établissant un siège décisif. Par le passé, il avait fallu 7 ans de siège avant que les forces de Sauron ne sortent de la tour et ne soient vaincues.
    Il ne fallut que quelques semaines pour que la sortie ait lieu.note 1
    Spoiler:

    Les troupes humaines étaient beaucoup moins impressionantes que par le passé, alors que les orques disposaient de ressources insoupçonnées pour avoir en si peu de temps une nouvelle armée complète prête au combat. Et quelle armée !
    Ainsi que devaient le découvrir avec terreur les dúnedains, un groupe d'Olog Haï se trouvait parmi les combattants adverses. Par chance, ces derniers s'étaient détachés du principal corps d'armée ennemi. Lorsqu'ils attaquèrent les fantassins, semant la mort à tour de bras avec leurs masses dévastatrices, il n'y avait pas de déferlement orque pour déborder complètement les troupes humaines. Au contraire, la cavalerie tentait de venir aider.
    Le combat était sanglant contre ces monstrueux adversaires, et Dénethor guettait régulièrement la progression des piquiers orques. S'ils arrivaient trop tôt, il faudrait fuir.

    A force de courage et de sacrifices, les trolls percés de toute part s'effondrèrent, alors que chargeaient déjà les troupes régulières de l'oeil. Les archers dúnedains, initialement dispersés, avaient été rappellés pour pouvoir se placer en position de combat.
    On en revenait aux classiques de la tactique militaire du Gondor au cours des dernières années. Le harcèlement par des archers farouches, reculant si l'ennemi s'approchait trop, doublé du harcélement par une puissante cavalerie, de flanc ou à revers face à des formations de piquiers trop désorganisées pour bien couvrir tout leurs côtés.

    Après un temps qui parut bien long, et quelques fuites d'orques dans l'enceinte de la tour ténébreuse immédiatement suivies d'un retour au combat forcé pour les fuyards, le gros de l'armée ennemi avait été anéanti. Très naturellement, Dénethor lança donc l'assaut avec les béliers pour briser la première porte. La forteresse avait été tant dégarnie que le harcélement à l'aide de flèches de la part des défenseurs de Barad-Dûr était négligeable.
    C'est avec peur et circonspection que les premiers soldats entrèrent dans la tour maudite. Mais rien. Aucun piège maléfique ne les y attendait. Une à une, ils forcèrent les défenses du lieu, sans trouver davantage de surprise.
    Barad-Dûr était tombée. Les pertes étaient assez importantes, mais pour un tel objetif, elles paraissaient bien dérisoires. Tout les orques non-combattants qui se trouvaient en ces lieux furent massacrés.note 2
    Spoiler:


    Quelques jours plus tard eut lieu un combat anecdotique dans la vallée d'Udûn. Des orques, trois fois plus nombreux que deux groupes de soldats humains en transit vers la porte noire, attaquaient. Sans grand succès.
    Spoiler:
    Spoiler:



    Été T.A. 2994
    Au début de l'été, c'est tout le royaume qui était à la fête après l'annonce de la prise de Barad Dûr. Les forces du Mordor n'avaient pas encore été tout à fait vaincues, et le Rhûn comme le Harad demeuraient des puissances hostiles, mais ce n'était pas des faits de nature à altérer grandement la liesse du peuple.
    Dénethor, qui demeurait avec ses troupes dans l'ancienne capitale de Sauron, ne pouvait guère participer aux festivités. Il éleva le capitaine Melthor au rang de général pour ses haut-faits, celui ayant décidé de son sort étant bien la large bataille menée dans la vallée d'Udûn quelques semaines plus tôt.

    Quant au reste, la vie continuait. Un mariage, une amélioration agricole qui voyait sa réalisation achevée, des troupes en nombre restreint recrutées. Dans les semaines qui suivirent, nul combat n'eut lieu impliquant des troupes dúnedaines.
    Et puis la nouvelle tomba.
    Une nouvelle à laquelle on ne s'attendait pas.
    L'anneau unique avait été trouvé.
    Trouvé par les orques des monts brumeux ou de la Moria, qui s'empresseraient d'essayer de le transmettre à leur maître ? Non ! C'est un général de l'armée du Gondor qui avait fait main basse dessus.
    Spoiler:
    Eldacar, un commandant sans grand éclat, nommé trois mois plus tôt, et qui avait rejoint ses quartiers dans l'ancienne capitale du Harad, Hyarmen. Au hasard d'une visite des boutiques du bazar de la ville, expliqua-t-il lorsqu'il fut interrogé sur où donc il avait pu dénicher un objet qui était presque devenu mythique.
    Spoiler:
    Par chance, il n'avait pas tu sa découverte, laquelle eut pu être bien dangereuse.

    Dénethor prit les mesures appropriées. A savoir ordonner à Eldacar de remonter vers le Gondor au plus vite où serait décidée l'utilisation de l'Unique.
    Fidèle malgré le pouvoir obscur de l'anneau, Eldacara arriva à Amrun, à la limite entre Harad et Harondor, où il remit l'anneau unique à Araglas. Araglas était un compagnon de route de Boromir et un général respecté depuis quelques années, et Dénethor le crut assez fidèle pour continuer cette mission.
    A la fin de l'été, Araglas et sa garde se reposaient dans la ville suivante.


    Note 1 : Le combat est censé avoir lieu à Barad-Dûr. Sauf que le décor est juste une forteresse à multi-enceintes. Bref, rien d'un Barad-Dûr. Donc pas d'image.
    Note 2 : J'ai eu un fail au moment de prendre l'image du bilan du combat. J'ai passé l'écran sans vouloir, et je n'avais guère envie de refaire une aussi éprouvante bataille.

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  • Lithu
    a répondu
    Hop, hop, hop !
    A noter que la partie ayant quelques temps déjà, si je suis en mesure de narrer les éléments factuels, il me sera peut-être un peu moins évident de me replonger dans la partie autour des personnages et de l'univers de la terre du milieu.

    Vingt-et-unième partie - Hiver 2993 T.A. (Tour 56)
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    Hiver 2993 T.A.
    La neige était tombée sur la terre du milieu et recouvrait la totalité des terres situées au nord de la rivière Poros, qui marquait la limite entre Ithilien et Harondor. Comme tout les ans. Dénethor reçut la nouvelle du mariage qui aurait bientôt lieu entre un de ses généraux, Hathor, et une noble du nom d'Aglardis. Grand bien lui en fasse.
    L'intendant fit rédiger une lettre de meilleurs voeux, indiquant aussi son absence pour la cérémonie. Il avait d'autres préoccupations. Les terres du Mordor étaient presque naturellement hostiles aux Hommes tant qu'elles restaient protégées par la magie de l'Oeil. Lui-même prenait de l'âge, et lors des combats risquait son existence. Il fallait éteindre cette menace pour le Gondor avant de périr. Boromir était certes fort respecté et capable, c'était son fils bien aimé, mais l'intendant ne souhaitait pas lui léguer cette périlleuse tâche. Il aurait déjà fort à faire contre les orientaux, les haradrims et sans nul doute ces elfes sylvains de peu d'honneur, qu'il n'ait pas à combattre en plus une magie dangereuse capable d'instiller la peur à l'ensemble des fières armées du Gondor, si les succès continuels laissaient la place à quelques revers.

    Consultant ses rapports, il apprit avec satisfaction que de multiples bibilothèques avaient été construites dans des villes ou forts repris à l'ennemi quelques temps auparavant. Elles serviraient de centre de rayonnement de la culture dúnedainne. Quelques améliorations agricoles, dans l'organisation de la culture comme dans l'élevage, étaient aussi achevées.
    Enfin bien sûr comme exigé, les régions centrales, autour de l'Anduin, où se concentraient les armureries, continuaient à abreuver l'armée de nouveaux soldats. Dans les limites des soldes que le trésor pouvait raisonnablement entretenir, tout de même...

    Quelques heures plus tard, arriva un messager porteur d'un pli urgent. L'intendant le décacheta.
    Ainsi donc, une armée du Mordor, forte d'après les estimations d'environ trois mille hommes, avait établi son campement face au cantonement fortifié dont Golasgil s'était emparé quelques mois plus tôt. La vitesse à laquelle le seigneur noir parvenait à constituer de nouvelles troupes à envoyer contre les humains était effarant.
    L'ordre de commencer les préparatifs fut donner immédiatement, et le lendemain en milieu d'après-midi une petite colonne de secours partait à l'aide de l'armée assiégée.

    Elle fut sur place assez rapidement. Les orques n'avaient pas encore tenter de forcer la maigre palissade qui les séparait de leurs ennemis.
    La nouvelle se répandit. C'était un nazgûl à la tête des troupes du Mordor ! Un puissant nazgûl, bien que ce ne fût pas le roi sorcier.
    Les soldats dúnedains eurent un frisson en apprenant cette nouvelle. Une sanglante boucherie approchait...

    Peu après, les troupes orques se préparèrent au combat face aux renforts humains. Ceux-ci ne pourraient pas rentrer dans la ville. Golasgil et sa troupe sortirent donc au secours de la colonne menée par Dénethor. Il n'y avait pas assez d'hommes.
    Spoiler:
    Les troupes orques étaient au sommet d'une colline entre les deux armées humaines. Celle dirigée par Dénethor était bien trop petite, et avec le désavantage de la pente en plus, courait droit à l'écrasement. Il fallait faire la jonction avec les troupes de Golasgil de l'autre côté.
    Spoiler:
    Forte de leur supériorité numérique, les troupes de l'Oeil tentèrent elle d'empêcher cette jonction. Rapidement, l'importante cavalerie de milice gondorienne souffrit d'importantes pertes au combat. Par chance, la relative dispersion des régiments orques semblait offrir une chance.
    Spoiler:
    Mais avec le courage et la crainte que la présence du nazgûl leur inspirait, les orques furent beaucoup moins prompts à flancher. Habitués à des orques couards fuyant très vite, les cavaliers gondoriens furent surpris. un peu plus loin, le combat venait de s'engager entre les cavaleries de Dénethor et celle de núménoréens noirs dirigée par le nazgûl. C'était dwar de waw, aussi connu comme le troisième des neuf.
    Spoiler:
    De l'autre côté de la colline, les forces humaines étaient en large sous-nombre. Les miliciens épéistes avaient leur mort presque assurée, tandis que les archers situés derrière eux tentaient de faire leur possible pour réduire la large masse adverse.
    Spoiler:
    Les forces venues avec Dénethor virent elles une charge des núménoréens noirs. La cavalerie de Dénethor avait rompu le combat lorsqu'il avait tourné trop à leur désavantage.
    Spoiler:
    Pendant de longues minutes les combats se poursuivirent sur tout les fronts. Les épéistes gondoriens étaient au bord de l'anéantissement. Après s'être longtemps évités, les cavaliers des deux camps s'affrontèrent à nouveau. Golasgil et un général qui l'accompagnaient avaient chacun leur garde presque anéantie et restèrent donc en dehors du combat, Dénethor et l'autre général accompagnant Golasgil en furent.
    Les pertes relatives étaient plus lourdes dans le camp orque malgré sa nette domination numérique, un tiers des leurs étant tombés contre un cinquième des humains. Mais tant que le nazgûl serait debout, la bataille serait plus proche d'être perdue que gagnée. D'autant plus que l'épuisement gagnait les humains encore en état de combattre. Les charges de cavalerie perdaient de leur efficacité.
    Spoiler:
    Les catapultes orques, discrètes un moment, continuaient à tirer grâce à leurs servants trolls. Leur bêtise les rendait incompétents dans la visée, mais cela ne les empêchaient pas de mettre parfois un coup au but...
    Spoiler:
    Les numénoréens noirs furent encore une fois pris en étau entre des cavaliers gondoriens. Ils n'étaient plus bien nombreux.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Pendant ce temps, les fantassins orques avaient conclus l'encerclement des miliciens épéistes. Leur lutte héroïque s'achevait là.
    Spoiler:
    Le nazgûl, lui, fuyait seul sur son cheval. Il avait brisé l'encerclement des cavaliers dúnedains et quittait le combat. En sens inverse arrivait une troupe de cavalerie milicienne. Le nazgûl ne fit pas le moindre effort pour essayer de les éviter. Des archers miliciens accourrurent aider.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:
    Le général ennemi mort, la boucherie terrible pouvait reprendre plus sereinement, si seulement un tel mot peut être employé à propos d'une quelconque bataille. Les hordes d'orques encore en vie dévalaient la colline vers les archers gondoriens.
    Spoiler:
    Concentrant leurs flèches, les archers firent fuir deux groupes d'orques. Un général ennemi, commandant en second au début de la bataille mais qui avait du prendre le commandement général après la fuite du nazgûl, mourut.
    Spoiler:
    Bientôt ne restaient plus que les trolls servant les catapultes. Les cavaliers les attaquèrent d'abord mais devant les pertes renoncèrent. Les archers attaquèrent à leur tour, sans réussir à vraiment tuer les trolls mais parvenant du moins à la destruction de certaines catapultes. Pas de toutes.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:
    Enfin, après beaucoup de patience et de nouvelles attaques de cavaleries, tout les trolls s'effondrèrent au sol.
    Spoiler:
    Les mille cent-onze orques capturés furent tous exécutés.

    Loin de là, le diplomate Bérégond, chargé de négocier une paix avec le Rhûn, tenta du moins d'obtenir un échange économique mais sans succès. Il devrait rester dans la région du Khand jusqu'à la destruction des orientaux ou jusqu'à ce qu'ils acceptent de conclure la paix.
    Spoiler:


    Au Nord-Ouest de la Porte Noire, une troupe qui se dirigeait vers la Porte Noire pour en renforcer la garnison fut interceptée par une troupe ennemie venue du Nord passée par des chemins hors de vue des tours de garde. Fuyant, la plupart s'en sortirent mais un tiers environ fut massacré.

    Aux abords de la montagne du destin, en plein crépuscule - bien que sous les nuages noirs perpétuels du Mordor, cela ne fasse pas une grande différence - une troupe orque attaqua une armée humaine de taille équivalente - un peu plus d'un millier d'hommes chacune. Avec Golasgil à leur tête, les hommes n'eurent pas de grande difficulté à emporter la victoire.note 1
    Spoiler:




    Note 1 : Raconter des petites batailles répétitives, aucun intérêt !

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  • Lithu
    a répondu
    Problème de formatage, les espaces insécables de l'éditeur de texte où j'avais le début en réserve ont été transformés par l'éditeur du forum en astérisques. Merci d'avoir signalé, c'est corrigé.

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  • Lord Perhaps On The Roof
    a répondu
    Le retour de Lithu ! C'est très bien, comme d'habitude, simplement, où se réfèrent toutes les astérisques ?

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  • Lithu
    a répondu
    Bon, chose promise, chose due, voici la vingtième partie du récit qui arrive ! C'est une partie unusuellement petite, mais je préférais faire ça que d'attendre encore. Je ne crois pas que vous vous en plaindrez.
    Mon élan a été clairement brisé par les problèmes de forum de la fin du mois d'octobre, et la longue pause depuis n'aide pas pour se remettre dedans. Autant reprendre maintenant avant que ce ne soit tout à fait abandonné. Vous me direz si la qualité est bien restée la même.
    Idéalement, je souhaiterais mener le récit jusqu'à ce que je puisse récupérer l'anneau et le détruire (vlà un critère de fin clair et net ), mais ça veut dire au bas mot autant de tours que ce que j'ai déjà raconté dans les parties précédentes. Pour ceux qui sont content de lire mon récit, ce n'est certes pas une mauvaise nouvelle, mais ça fait une fichue masse de travail.

    Vingtième partie - Automne 2993 T.A.(Tour 55)
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    Automne 2993 T.A.
    Au début de l'automne, les membres de la guilde des explorateurs sollicitèrent de l'Intendant une nouvelle aide pour l'amélioration de leurs installations de Minas Anor : ils comptaient en faire le siège principal des guildes d'explorateurs de l'ensemble de la Terre du Milieu ; et promettaient d'établir de nouvelles routes commerciales avec les régions d'Extrême Harad, au delà du désert et des jungles. Dénethor accepta.

    Le conseil des nobles manifesta son existence en demandant l'établissement d'un blocus sur le port d'Umbar et son maintien au moins six mois. Les navires gondoriens étaient déjà en route pour cela, il n'y avait donc pas à adapter les ordres.

    Les relations avec les elfes sylvains se dégradèrent encore. Maintenant qu'ils avaient fait la paix avec les forces de Sauron, peut-être reprochaient-ils au Gondor d'avoir pénetré en Mordor ? S'ils craignaient tant la puissance que le royaume des dúnedains risquait d'acquérir, ne pouvaient-ils pas plutôt essayer d'être en bons termes avec lui ? Le Gondor n'avait jamais trahi ses alliés au cours de sa très longue histoire.

    Quelques constructions furent aussi achevées, principalement un mur en bois ceignant la ville de Vatavéa. Il y eut aussi le recrutement usuel de quelques groupes de miliciens.


    Quelques jours après l'équinoxe, la flotte gondorienne arriva au port d'Umbar. Elle coula celle, petite, du Rhûn qui y relâchait.
    Spoiler:
    Elle lança ensuite le blocus, attaquant tout navire commercial qui tenterait d'entrer au port ou de le quitter.

    En Mordor, les troupes menés par le désormais général Cuion s'attaquèrent à une nouvelle troupe orque venue s'aventurer au nord du cantonnement passé aux mains du Gondor peu auparavant.
    Les combattants de part et d'autre étaient en nombre à peu près similaire, mais un nombre similaire signifiait un large avantage aux combattants humains, qui d'ailleurs comptaient dans leurs rangs une large quantité d'archers.
    Spoiler:
    Contournant les orques, les cavaliers menèrent leur harcélement usuel, tuant le capitaine ennemi dans la charge.
    Spoiler:
    [img][/img]http://i.imgur.com/xFwdoZi.png
    Les orques continuèrent néanmoins leur mouvement, sans ciller face au déluge de flèche qui créait une traînée de cadavres derrière l'ost de l'Oeil. Lorsqu'ils furent enfin proche des fantassins humains, les archers se replièrent tandis que les épeistes chargèrent.
    Spoiler:
    Pendant quelques minutes la bataille put sembler indécise, les combattants orques étant bien plus nombreux au corps à corps que les humains. Mais la cavalerie aidant, les humains tinrent bon sur leurs positions et les orques finirent par prendre la fuite. Les archers tirèrent sur certains fuyards, les cavaliers poursuivirent les autres, sans pitié pour les engeances de Sauron.
    Spoiler:


    La grande bataille de cet automne fut autre cependant. Après la conquête des places fortes de Minas Morgul, redevenue Minas Ithil, et de Cirith Ungol ; les troupes menées par l'illustre intendant Dénethor voyaient leur route barrée par un ost de plus de deux milles orques protégeant l'accès à la plaine du Gorgoroth par cette vallée.
    Spoiler:
    Les forces humaines avancèrent dans la vallée jusqu'à ce que la confrontation apparaisse inévitable, et se positionnèrent alors sur une colline près des falaises noires délimitant la vallée. Les orques soulevaient un nuage de poussière sous leurs pas.
    Spoiler:
    Les forces du Mordor ne comptaient nul troll. Les dúnedains en furent grandement soulagés, tant ceux-ci avaient toujours été extrêmement difficile à vaincre, et particulièrement meurtriers pour les hommes. Elles ne comptaient aussi pas le moindre cavalier, comme c'était la règle dans la plupart des armées du Mordor ; offrant ainsi à la cavalerie dúnedaine tout loisir pour manoeuvrer. Elle en profita bien, Dénethor à sa tête.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Les orques finirent par se diviser, entre des groupes, initialement positionné sur le flanc gauche des orques, qui s'attardaient du fait des cavaliers, et les autres qui continuaient leur marche vers la colline où étaient positionnés les humains.
    Spoiler:
    Ils subirent un feu nourri de la part du demi-millier d'archers, puis lorsqu'ils furent assez près, les javelots des deux cents marins de Pelargir qui faisaient partie de l'ost humain.
    Spoiler:
    Entre l'avantage de la position, l'avantage du nombre, et l'avantage de la qualité individuelle des combattants, l'issue des combats sur les pentes de la colline ne souffrait guère de doutes.
    Spoiler:
    Tandis que la plupart des régiments orques prenaient la fuite, les cavaliers et les archers se concentrèrent sur ceux qui, initialement retardés, étaient encore assez téméraires pour vouloir combattre.
    Spoiler:
    Le bilan final de la bataille était difficile à croire, tant il était outrageusement à l'avantage du camp victorieux. Les morts humains étaient en effet fort peu nombreux, les orques n'ayant pour la plupart réussi qu'à provoquer des blessures à la gravité limitée.
    Spoiler:


    Eut lieu enfin un combat plus anecdotique. Quelques brigands sévissaient dans les vertes plaines entre Linhir et Tarnost, et les commandants des deux places menèrent une opération conjointe afin de débarrasser la région de leurs pillages.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:


    Cet automne fut aussi l'occasion pour les opérations de peuplement des régions les moins développées de se poursuivre. Au départ des quatres plus grandes villes - Minas Anor, Dol Amroth, Pelargir et Linhir - des habitants miséreux furent incités à se rendre à Drúedan, Erech, Amon Eithel et Goben Tolfalas. Ces deux dernières villes étaient plus à même de se développer seules que les territoires des petits villages de Drúedan et d'Erech, mais elles étaient assez largement dépeuplées suite aux bouleversements passés, qui les avaient durablement affecté.
    Dernière modification par Lithu, 11-01-2015, 20h37.

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  • cristofo
    a répondu
    Pour être franc te lire m'a donné envie de tenter l'aventure aussi, avec mes humbles moyens :P
    J'pense qu'on est nombreux à attendre la suite ! Ton truc est vraiment bien ficelé, on est vraiment dedans, la narration est très agréable bref, parfait !

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  • Lithu
    a répondu
    A vrai dire te voir ici demander à nouveau la suite est plutôt quelque chose d'extrêmement réjouissant pour moi ! Cela me touche beaucoup de savoir que cela t'a tant plu.
    Il va falloir que je me remette un peu dans le bain (relire ce que j'ai déjà écrit, rejouer un peu à TATW) pour me mettre dans de bonnes conditions d'écritures et je reprendrais d'ici tout au plus quelques jours. La vingtième partie est déjà largement écrite, elle ne devrait donc pas être trop longue à venir.

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  • cristofo
    a répondu
    L'AAR reprendra un jour ? :/
    (Oui jsuis chiant, mais j'ai rarement pris autant de plaisir à lire un AAR !)

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  • Halzum
    a répondu
    LPOTR a tout dit

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  • Lord Perhaps On The Roof
    a répondu
    Non, on ne t'en veut pas !
    Prends ton temps. Tant que la qualité reste la même, en attend la suite avec impatience .

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  • Lithu
    a répondu
    Un mois s'est écoulé depuis mon dernier message. Cela fait assez long, j'espère que vous ne m'en voulez pas.
    La partie en elle-même est assez avancée par rapport au récit (encore plus de vingt tours à raconter) donc je ne vais pas y retoucher trop vite.
    Je souhaite néanmoins reprendre le récit, mais je ne sais pas encore exactement quand, ayant quelques petites choses que je souhaiterais encore conclure auparavant.

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