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  • Lithu
    a répondu
    Voici finalement la treizième partie, qui conclut les dix premières années/quarante premiers tours du récit. Ca ne correspond pas exactement à un évènement charnière dans la partie, mais enfin de petite évolution en petite évolution, de prises de ville en constructions...
    La quatrième partie a aussi été corrigée. (Je me suis fixé sur : une nouvelle partie publiée = une précédente partie corrigée)
    Le prochain message marquera une petite pause dans le récit, avec une revue d'ensemble, diverses stats compilées avec quelques graphiques, et quelques petites choses dans ce goût là. J'expliquerais aussi le fonctionnement du nouveau mécanisme introduit avec la console, que j'ai commencé à utiliser ce soir dans le jeu.
    Ceci étant dit... Revenons en à la 13ème partie :

    Treizième partie - Automne 2989 T.A. et Hiver 2989 T.A.
    (Tours 39 et 40)
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Automne 2989 T.A.
    La grande majorité des constructions initiées grâce à la manne de la vente d'Umbar et de Kas Shafra s'achèverent entre la fin de l'été et le début de l'automne : la plupart étaient des améliorations agricoles, pour se garantir de la famine en cas de mauvaises récoltes, et pour favoriser le développement du royaume. La localisation de tout ces projets était assez révélatrice : trois d'entre eux étaient dans des régions acquises il y a moins de quelques années, sur la rive gauche de l'Anduin (celle opposée à Minas Tirith et au coeur du royaume), tandis que les deux autres soutenaient l'extrême ouest du pays, qui était quelque peu isolé - la population y était nettement plus faible, et le commerce très réduit malgré Dol Amroth qui le dynamisait quelque peu. Il y eut aussi une bibliothèque qui fut construite à Linhir. D'aucuns dénonçaient la futilité du projet, mais l'intendant plaçait le savoir en très haute estime, et considérait donc qu'il fallait lui donner sa place. Cela aiderait aussi les lettrés à propager l'immense Histoire du Gondor dans la population.
    Selon les ordres de l'intendant, un millier d'hommes avaient été levés au cours de l'été pour servir dans les osts gondoriens, avec tout ce que cela impliquait d'équipement et de minimum d'entraînement. Le rythme de recrutement plutôt elevé venait donc d'atteindre un sommet. Certains barons locaux faisaient grise mine et rechignaient à contribuer à l'effort. Même si le royaume assumait les frais, ils perdaient l'utilisation avantageuse de ces hommes. Ils eurent préféré le système plus traditionnel de contribution selon leur désir pour tenir leur engagement d'aide au royaume - système qui fut utilisé lors des levées plus réduites -, et ils ressentaient leur absence de rôle intermédiaire contre une attaque à leurs pouvoirs. Cependant, les plus grands - tel Imrahil de Dol Amroth - s'étant entretenus directement à propos de la mobilisation de ces troupes, et souscrivant au but comme au moyen, ne furent pas ennuyés. Le vent soufflant en la faveur du dirigeant, qui soulevait l'enthousiasme de la population malgré l'augmentation significative du coût financier et humain de la guerre, les mécontents s'abstinrent de se manifester.
    Le conseil des nobles - dont il faut préciser qu'il était principalement composé des seigneurs importants qui passaient une large part de leur temps dans les grandes villes du royaume - donna la mission de renforcer sérieusement la défense d'Amon Ethiel. Cette dernière avait été en effet tout simplement supprimée lorsque Boromir avait fait mouvement au cours de l'été. Tenant compte de cette doléance raisonnable, demande fut faite de restaurer assez vite une garnison digne de ce nom. Quelques hommes de Pelargir devaient venir, le reste par le retour des troupes ayant suivi le fils de l'intendant.

    Boromir conserva tout de même quelques hommes avec lesquels il rejoignit les forces d'Araglas, pour descendre sur Harondor.

    Enfin, en terme de diplomatie, la nouvelle parvint à Minas Tirith que l'Isengard était entré en conflit avec les Hauts Elfes, sans plus de détail sur les circonstances précises. La zone pouvant être conflictuelle du fait de l'expansionnisme de Saroumane restait cependant assez simple à deviner.

    Environ un mois après l'équinoxe, une flotte haradrime fut repérée par une tour de guet au Sud-Ouest de Barad Harn. Les informations étaient vagues, mais il y avait trace d'un ost important transporté par les navires. Ceci expliquait sans doute que la seconde armée haradrime, que l'on croyait voir attaquer la ville, n'ait été vue.
    Spoiler:
    La flotte du Gondor mena une première attaque avec ses forces les plus proches. Elle emporta la victoire mais sans parvenir à couler les navires ennemis - leurs pertes se limitaient à des marins et quelques dégâts au navire. Etant partis vers le Nord plutôt que vers le Sud, ils furent attaqué une seconde fois, au Nord-Est de l'île de Tolfalas. Le navire corsaire, transportant autour de six cents soldats - dont un général - parvint à en réchapper.


    Loin au Sud-Ouest, après de longs mois de siège, l'expédition gondorienne d'Umbar lançait son assaut contre la garnison affaiblie de Vatavea.
    Spoiler:
    Alors que les miliciens épéistes amenaient le bélier près de la porte, les archers gondoriens commencèrent à tirer sur les lanciers ennemis qui étaient en rangs derrière la palissade. Leur réaction ne se fit pas attendre : ils firent une sortie.
    Spoiler:
    Cependant, en position de faiblesse, largement affaiblis par les flèches, ils furent vite annihilés par la cavalerie. Peu après, les miliciens commençaient enfin la destruction de la porte avec le bélier. Nul ne tentait de l'empêcher, et à dire vrai les sudérons n'en avaient de toute façon guère les moyens.
    Un peu plus tard, dans le centre de la ville s'engageait le dernier combat. Le gouverneur et ses gardes du corps s'engagèrent dans un dernier baroud d'honneur, mais furent impitoyablement massacrés. La ville était aux mains du Gondor.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Comme à l'habitude, la ville fut pillée et une partie des aménagements saccagés. Les troupes s'établirent ensuite dans la ville comme garnison, prenant soin de leur sort dans ces terres où on ne les aimait pas. Les informations ayant pu être transmises par voie de mer au cours du siège leur indiquaient que ce territoire devait être integré au Gondor, et ne serait pas cédé au Rhûn - qui sinon eut eu une trop grande puissance dans cette région.


    En Ithilien eut lieu par un bel après-midi ensoleillé une énième escarmouche entre la cavalerie gondorienne et l'infanterie orque. Les cavaliers lourds d'élite de Dénethor et de Mistnir faisaient face à des orques dix fois plus nombreux. Ce fut un massacre, tant les charges de cavaleries purent avoir d'effet. Le général ennemi - et non un simple capitaine - fut tué vers le milieu du combat.
    Spoiler:
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    Hiver 2989 T.A.
    Les prochains évènements significatifs eurent lieu après la chute des premières neiges. Linhir, dans l'ouest du Lebennin, ayant vu sa population croître de manière conséquente, demanda la construction d'une nouvelle enceinte. Dénethor accepta l'édification d'un mur en bois agrandissant les limites des palissades protégeant jusque là la ville. Ainsi, il n'y aurait pas besoin d'un faubourg miséreux et mal protégé pour éviter la concentration de la population dans le coeur de la ville.

    Sur la mer, plus au Sud, le navire corsaire faisant retraite après sa seconde défaite, croisa la route des navires qui les avaient fait fuir la première fois. Il fut coulé, et avec lui périrent tout les soldats d'un ost d'une taille fort honorable. Il était surprenant qu'il n'eut pas tenté de débarquer ses troupes après avoir été mis en difficulté, mais nul ne pourra jamais recueillir l'échange entre le capitaine du navire et le général des troupes embarquées afin de le comprendre.

    En Harondor, l'assaut était lancé sur la ville éponyme. L'espion gondorien avait été capturé par les forces du Harad qui l'avaient exécuté, forçant les assaillants à un siège en bonne et due forme, rapidement raccourci par une attaque avec béliers et échelles.
    Spoiler:
    Bien plus nombreux, les hommes à la bannière de l'arbre blanc prirent vite possession des murs. L'ennemi n'était même pas assez nombreux pour occuper ceux entourant la porte, que le bélier vint rapidement enfoncer.
    Spoiler:
    Les archers attaquèrent les ennemis regroupés dans le centre de la ville, avant que ne s'engage entre véritables combattants au corps à corps la mêlée. Les sudérons ne pouvaient rien contre leur destin, malgré une lutte féroce qui fit de nombreux morts parmi leurs adversaires, et Ubaadah leur général mourut.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:
    Comme pour toutes les communautés conquises largement peuplées d'haradrims, il fut procédé à un pillage en règle qui tua plusieurs centaines d'habitants tout en récoltant un butin honorable. Ce n'était certes pas une pratique noble et chevaleresque, cependant aussi humains soient-ils, il faut bien dire que la valeur de la vie d'un haradrim pour les dúnedains n'était pas très élevée. La haine que ressentaient les hommes du désert contre le glorieux royaume n'était pas moins sensible dans l'autre sens, chez ceux qui avaient perdu l'Harondor, étaient harcelés de combats et de raids. Cela dit, le pillage restait un us usuel de la guerre, et restait loin du massacre complet de la population qui pouvait en de rares cas se produire.

    En Harondor encore, la dernière ville tenue par le Harad tomba presque en même temps. C'était la ville côtière de Has Yayb, sur la rive Nord de l'estuaire du fleuve Harnen. Les forces gondoriennes étaient menées par Durven, qui fort des renforts de Dol Amroth et après la victoire en bord de mer, avait fait route jusque la ville et l'avait assiégée. Si les défenses de la ville étaient un peu meilleures que celles d'Harondor, l'ost qui l'attaquait était nettement supérieur à celui qui avait combattu dans l'autre ville.
    Aussi, il n'y eut guère de surprise, simplement un combat sans pitié.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Cette cité, moins populeuse, ne vit pas de pillage proprement dit.

    Enfin deux derniers événements signicatifs eurent lieu :
    D'une part, l'intendant Dénethor ayant rassemblé les troupes importantes qui avaient commencé à converger vers Osgiliath Est à l'automne, partit vers l'Est, rejoint par Mistnir et les forces de la place d'Emyn Arnen. Un petit groupe d'orque tenta de s'opposer à sa progression, mais il fut balayé.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Les deux forces gondoriennes fusionnèrent, et continuèrent leur marche. Leur objectif ne faisait pas de doute : faire flotter à nouveau la bannière de l'arbre blanc sur la dernière cité de l'Ithilien à ne pas l'arborer fièrement.

    D'autre part, Arathorn rencontra à nouveau des émissaires de l'Eriador, mais à Annúminas. Il y conclut un nouveau traité d'échange d'informations qui devait rapport un millier de pièces d'or à son royaume.
    Spoiler:

    L'hiver se concluait donc sur le Gondor qui semblait se reformer, l'Harondor repris (hormis quelques champs encore maîtrisés par l'ennemi...) et une force qui, après un repos à l'orée des forêts pour attendre un temps plus clément, devait aller vers la tour de la sorcellerie parachever l'oeuvre entreprise il y a des années.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h10.

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  • Lithu
    a répondu
    Troisième partie corrigée. Je me suis fait un peu peur en me relisant par moments. >_<
    Ceci étant, voici désormais la douzième partie !
    Musique

    Douzième partie - Printemps 2989 T.A. et Eté 2989 T.A. (Tours 37 et 38)

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    Printemps 2989 T.A.
    Dans le Sud, là où printemps, été, automne et hiver n'avaient guère de sens, l'expédition gondorienne partie voilà plus de deux ans de Pelargir et Dol Amroth arrivait face à la ville de Vatavea. Ses défenseurs étaient peu nombreux, mais la palissade en bois ceignant la ville était un véritable obstacle. En des contrées plus hospitalières, il y eut eu de nombreux arbres pour construire assez vite un bélier, mais dans cette zone désertique ce n'était pas évident. S'attaquer directement aux troncs de la palissade aurait été une idée saugrenue.
    Une partie des troupes se mit donc en place pour couper le commerce de la ville, et ses relations avec les terres qui l'entouraient, tandis qu'un petit groupe régulièrement relevé partait en mission pour obtenir le bois massif tant nécessaire (il y avait bien des arbustes et de petits arbres, mais s'ils furent utiles pour entretenir des feux de camps la nuit, ils ne permettaient absolument pas la construction d'un bélier).

    Dans les collines d'Evendim, loin dans le Nord-Ouest de la terre du Milieu, Arathorn avait enfin pu trouver une route à suivre après sa période de difficile errance. La suivant, il parvint jusqu'à une ville tenue par les nains. Il négocia des accords commerciaux et un échange d'informations. Avec sa subtilité usuelle, il sut obtenir deux milles pièces d'or pour le royaume, auxquelles s'ajoutèrent ensuite celles de récompense offertes par le conseil des nobles.
    Spoiler:
    Il avait donc rencontré l'ensemble des peuples du Nord-Ouest de la Terre du Milieu. Il n'avait plus de missions spécifiques, et pouvait vaquer à son gré, mais restait toujours à disposition de l'intendant si le royaume en avait le besoin ; pour déclarer une guerre ou signer une alliance par exemple.

    Divers combats eurent lieu en cette saison du renouveau : quelques accrochages maritimes avec des reliquats de flotte haradrime ; un combat dans le Dagorlad, et quelques autres.
    Dans le Dagorlad - situé au Nord de l'Ithilien -, Golasgil et ses hommes, progressant péniblement en ces lieux marécageux et sans route, parvinrent finalement au petit village de Malgalad, au main du Mordor. Ce territoire faisait le lien entre le Mordor proprement dit, situé au Sud-Est par delà la Porte Noire ; et les possessions plus septentrionales des forces de Sauron, centrées sur Dol Guldur dans le coeur de la Forêt Noire, et d'où les orques harcelaient les elfes sylvains, qu'ils fussent de la Lórien ou du nord de la Forêt Noire.
    Le combat qui se déroula à Malgalad fut très simple dans son déroulement qui peut se résumer à un harcèlement constant par les archers sur les orques essayant de les étriper, avant qu'un corps à corps ne s'engage entre infanterie et que les orques restants soient dispersés - façon puzzle eurent dit certains. Un général orque trouva la mort lors du combat.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:


    Un combat bien plus décisif que celui pour le contrôle de quelques marais se déroula près de Barad Harn le mois suivant. Les forces de la ville, qui s'étaient repliées après la cuisante défaite essuyée l'année passée, venaient de recevoir d'importants renforts de Dol Amroth, débarqués au port de la ville.
    Un des deux osts haradrims forts menaçants observés l'année passée était arrivé tout près de Barad Harn, et aussitôt les forces dúnedaines réunies et en ordre de bataille, elles marchèrent vers l'ennemi.
    Celui-ci avait établi son camp près de la mer.
    Spoiler:
    Il ne vit tout d'abord que la cavalerie ennemie, soulevant de grands nuages de poussières dans son approche ; et permettant à l'infanterie de s'embusquer sans être remarquée. Les cavaliers gondoriens visèrent surtout l'archerie ennemie, avant de fuir face à la cavalerie sudéronne. Celle-ci fut bientôt la cible des archers miliciens, qui révélaient leur présence et devinrent alors immédiatement leur cible principale dans une grande charge de face.
    Spoiler:
    La rapidité de la charge ne laissa pas le temps aux archers de se replier, ni aux miliciens épéistes placés derrière d'intervenir, et le groupe d'archers ciblé par la charge subit donc de très lourdes pertes.
    Spoiler:
    Assez rapidement heureusement, ce furent les épeistes qui menèrent les combats, alors que la cavalerie gondorienne chargeait de flanc. Les lanciers haradrims arrivaient au secours de la fine fleur de leur armée qui était en difficulté.
    Spoiler:
    Les archers ennemis, isolés à l'arrière, furent à nouveau la cible d'attaques de cavalerie. Dans le combat principal, déjà en sous-nombre au commencement du combat, ce qui était assez inhabituel pour les troupes du Harad face au Gondor, les lanciers subissaient de très lourdes pertes. Rapidement, ils entrèrent en déroute. Après la poursuite, l'ost ennemi fut presque entièrement détruit. Les nombreux capturés furent exécutés.
    Spoiler:
    Spoiler:


    L'Ithilien était toujours le théâtre de nombreux affrontements, puisque les orques pouvaient sans difficulté venir du Mordor par la vallée de Morgul et de là se répandre un peu partout. Non loin d'Emyn Arnen, Mistnir mena ses hommes pour éliminer une de ces armées orques qui croyait encore pouvoir contester la domination du Gondor sur ces terres.
    Le combat s'engagea alors que le jour était vers sa fin. Les troupes humaines furent divisées en trois : les archers, les cavaliers et les fantassins. Les fantassins restèrent dans tout le début du combat éloigné des affrontements. Les cavaliers pratiquèrent l'usuel harcélement. Enfin les archers, eh bien l'usuel harcélement aussi, mais celui qui usait de flèches et non de charges dans le dos.
    Spoiler:
    Isolés, les orques subirent de lourdes pertes. Le groupe où se trouvait leur commandant fut totalement annihilé après avoir été affaibli de flèches et chargé de deux côtés à la fois, et leur commandant périt donc avec ses hommes. A l'écart du gros des troupes, un groupe d'orques poursuivait avec frénésie les épéistes. Ceux-ci, constatant avec queques regards jetés en arrière, que seule une faible partie des troupes ennemies était là, et épuisés de courir, firent demi-tour pour combattre.
    Spoiler:
    Les poursuivants constatèrent alors leur nette infériorité au corps à corps, et rapidement fuirent. La cavalerie les massacra. Restait un ultime groupe d'orques, qui entra en combat avec l'infanterie. Mais déjà la cavalerie revenait pour les prendre de flanc...
    Spoiler:
    La bataille était pliée, avec des pertes minimes chez les hommes.


    Un peu plus tard et plus au Nord, Dénethor s'aventura avec ses hommes jusque dans l'entrée de la vallée de Morgul pour y défaire un ost orque. Il n'avait pas le moindre archer, mais de solides miliciens épeistes, sa fidèle garde ainsi que la cavalerie qui avait participé au combat aux abords d'Emyn Arnen, dont Mistnir.note 1
    La cavalerie menée par Dénethor, allant de face, focalisa l'attention des troupes à la bannière de l'Oeil, sans engager directement le combat. Un tir de catapulte tua 3 cavaliers, mais ce fut tout. Pendant ce temps, Mistnir et ses deux groupes de cavaliers avaient effectué un contournement, et chargeaient l'arrière de l'ennemi.
    Spoiler:
    Le général ennemi, même s'il était un solide Uruk, fut vite tué.
    Spoiler:
    Le gros des forces orques s'étaient élancé vers l'avant, vers l'infanterie ennemie. Seul un groupe de gardes du Morannon partit poursuivre quelques cavaliers, en laissant d'autres libres de massacrer les servants de la catapulte.
    Spoiler:
    Rapidement, les orques qui avaient marché vers les miliciens épeistes atteignirent leurs adversaires, engageant l'affrontement. Malheureusement pour eux, rapidement la cavalerie put venir soutenir son infanterie...
    Spoiler:
    Les gardes du Morannon qui tentèrent encore de combattre comprirent vite leur folie et furent massacrés. La victoire était éclatante, les pertes humaines étant demeurées minimes.
    Spoiler:


    Enfin près de la rivière Poros eut lieu un énième affrontement entre Harad et Gondor. Il n'y avait dans les rangs du Serpent que des lanciers. Un groupe, avec le commandant, demeura au sommet d'une colline, tandis que les autres restèrent plus bas où ils furent très vite défaits. Les troupes gondoriennes gravirent alors lentement la colline, essayant de ne pas trop s'épuiser, avant d'engager l'ultime combat. Il ne fallut pas longtemps pour le conclure.
    Spoiler:
    Spoiler:



    Eté 2989 T.A.
    Alors que venait le temps des moissons, Araglas franchit le Poros affronter un énième petit ost haradrim. Comme à la précédente bataille, il l'anéantit.
    Spoiler:
    Spoiler:

    A quelques jours de marche plus au Sud-Ouest, Boromir qui avait reçu en renfort une troupe de marins de Pelargir, et avait eu l'audace d'abandonner totalement la ville d'Amon Ethiel, faisait face à l'ost haradrim qui l'avait effrayé les mois passés. Il ne s'inquiétait guère de révoltes dans la ville : le Gondor avait à un tel point laminé les armées haradrimes depuis quelques années que les habitants n'oseraient pas prendre le risque d'être écrasés. De plus, une part assez conséquente de la population était encore d'une culture affiliée au Gondor.
    Positionnant ses troupes au sommet d'une colline, Boromir laissa l'ennemi venir à lui : disposant d'un plus grand nombre d'hommes, il aurait sans nul doute l'audace de passer à l'attaque. Les troupes du Gondor était disposées très simplement, avec les archers en fine bande, puis les gardes de la citadelle et épéistes, et enfin derrière les marins de Pelargir et leurs javelots.
    Spoiler:
    Les haradrims subirent d'importantes pertes sous la pluie de flèches gondoriennes lors de leur ascension. Finalement, ils entrèrent au corps à corps contre les miliciens et les gardes de la citadelle, les archers s'étant un peu repliés.
    Spoiler:
    En contrebas, quelques archers haradrims tentaient de cibler les gondoriens, mais ils ne firent qu'un nombre réduit de victimes. Les marins de Pelargir jetèrent quelques javelots avant de se précipiter à leur tour dans le corps à corps.
    Spoiler:
    Sur le flanc gauche gondorien, les gardes de la citadelle, encouragés par leur chef qui se battait à leurs côtés, mirent en déroute les haradrims. Les cavaliers sudérons qui avaient attaqué au centre avant de se replier du fait de leurs pertes importantes furent massacrés par les traits des archers. Leur général fut ainsi tué.
    Spoiler:
    Les troupes haradrimes encore en combat entrèrent alors en déroute.
    Sans cavalerie, la poursuite était difficile à mener. Néanmoins, plus reposés que les soldats qui avaient du faire l'ascension de la colline, ils parvinrent à en capturer ou tuer un certain nombre, les archers étant d'ailleurs assez efficaces avec la longue portée que leur offrait la pente.
    Spoiler:
    Spoiler:
    L'ost ennemi n'était pas tout à fait anéanti, et ce qu'il en restait pu se reformer plus loin et continuer sa fuite.
    Malheureusement pour lui, les troupes sous le commandement d'Araglas et qui suivaient la route vers le Sud les rencontrèrent. Sous la pluie, les servants de baliste ennemis furent massacrés, après un rude combat entre la garde d'Araglas et les quelques cavaliers sudérons, dont leur chef qui périt. L'infanterie vint ensuite attaquer les lanciers ennemis, et les vaincre.
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    [img][/img]http://imgur.com/napl2eE
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    L'espion Maenion, qui un an et demi plus tôt ouvrait les portes d'Umbar, puis avait parcouru l'extrême Harad, était remonté vers le Nord. Il avait d'abord espionné la capitale haradrime, Hyarmen, assez grande cité, avant d'atteindre le château fort d'Armen et de revenir en Harondor. Les défenses de la grande ville éponyme étaient réduite à la portion congrue, aussi une attaque prompte semblait pouvoir l'emporter.

    Dénethor reçut quelques autres rapports de ses agents qu'il étudia avec intérêt. Arathorn ne lui apprenait rien de bien intéressant, à dire vrai. Arveleg, qui se trouvait dans le Rhôvanion, lui donna en revanche des informations sur les combats qui se déroulaient entre le royaume de Dale et les orientaux du Rhûn. Les forces déployées étaient, paraît-il, de plusieurs milliers d'hommes de chaque côté dans la zone du conflit. Les forces militaires de ces royaumes ne menaçaient bien sûr pas directement le Gondor, quoique le Rhûn ait désormais une frontière commune avec Dagorlad, mais il n'était pas rassurant de ressentir que d'autres forces présumées plus faibles pouvaient probablement rivaliser, à quelques distances de là.
    Dans son rapport, Arveleg raconta aussi avoir croisé la route d'un nazgûl. Il avait évité le terrible personnage, mais l'avait vu de ses yeux. Il se murmurait qu'il poursuivait la recherche de l'anneau unique, tout en punissant ceux des adorateurs de Morgoth qui ne montraient pas une obéissance suffisante à Sauron.




    Note 1 : Le décor bascule immédiatement en "typique intérieur du Mordor" alors qu'on est à peine dans l'entrée de la vallée, côté Ithilien. Ça fait un peu étrange mais bon, c'est ainsi, du moins dans TATW 3.2.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h10.

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  • Lithu
    a répondu
    Comme certains ont déjà du le noter, j'ai commencé le travail de corrections des premiers messages et d'amélioration de la mise en forme. Etant donné que c'est un peu lourd à faire, je préfère continuer ici avec une nouvelle partie : je ferais le reste progressivement.
    On est donc déjà à la onzième partie. (Un peu petite mais bon c'est relatif )

    Onzième partie - Automne 2988 T.A. et Hiver 2988 T.A. (Tours 35 et 36)
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    Automne 2988 T.A.
    Après de longs mois d'un voyage difficile sur des routes désertiques où les points d'eau étaient rares, l'espion du Gondor en Harad parvint jusqu'à la ville d'Urabhaya. Peuplée d'environ 2300 habitants, elle était située au bord d'une rivière qui venait du Sud et disparaissait petit à petit dans le désert, sans jamais atteindre une quelconque mer, toute son eau s'évaporant sous la chaleur du soleil qui ne faiblissait en ces lieux que la nuit. C'était au sud de cette ville que l'on trouvait les fameux hommes-trolls, étranges et dangereux.
    En d'autres lieux, moins chauds et plus accueillants, un autre agent du Gondor achevait un long voyage : le diplomate Arveleg rencontrait des émissaires du Rhûn. Après l'accord fructueux avec Dale, il fallut cette fois ci négocier difficilement pour conclure à un simple échange d'informations territoriales sans apport supplémentaire d'une des parties.
    Spoiler:
    Un autre accord fut signé ailleurs. Arathorn avait rencontré un général des orques de Gundabad, du nom barbare de Radnag, alors qu'il était un peu perdu dans les collines d'Evendim. Il sut trouver les bons mots, dans la langue même du général, pour le convaincre, d'une part de qui il était - les orques lui furent d'abord hostiles, le prenant pour un de leurs ennemis d'Eriador -, et ensuite d'échanger des informations avec le Gondor, qui percevait au passage un millier de pièces d'or. Ses expériences précédentes l'avaient largement habitué à ces entrevues, et il savait comment amener son interlocuteur où il le voulait, sans rien laisser transparaître dans son attitude de ses pensées intérieures.
    Spoiler:

    Les guerres n'ayant cessées, les combats continuaient. A l'Est d'Osgiliath, une troupe d'orque s'avança imprudemment. Dénethor fit mouvement avec des forces importantes, et ce fut une énième variation du concept de massacre, avec l'ultra-domination de la cavalerie couplée à des archers placés un peu en hauteur et protégés par des miliciens.
    Spoiler:

    Dans le Sud du royaume, un combat bien plus disputé se déroula au cours de l'automne. Le général Durven avait quitté Barad Harn avec une cinquantaine de cavaliers, dont sa garde, et trois groupes de miliciens épeistes. Il était entré en territoire haradrim depuis quelques jours, quand il rencontra un ost adverse d'importance.
    Spoiler:
    Ses troupes étaient en large sous-nombre. Il fit bouger ses hommes pour bien faire face à l'ennemi, et lança avec ses cavaliers une attaque contre les archers adverses. Il dut très vite se replier cependant, et poursuivi par la cavalerie sudéronne, jusque derrière ses propres lignes. Ce ne fut que là que les cavaliers adverses firent volte-face.
    Spoiler:
    Un peu plus tard, alors que les archers haradrims avaient commencé leur travail de sape, la situation se reproduisit, mais cette fois ci les cavaliers du Harad continuèrent leur charge jusque contre les rangs ennemis. Le choc fut violent, et la férocité des guerriers du Sud était évidente. Derrière eux arrivait péniblement l'infanterie qui grimpait la colline au pas de charge.
    Spoiler:
    Les troupes du Gondor dominaient plutôt leurs adversaires directs, mais sur leurs ailes des groupes de lanciers haradrims faisaient lentement, calmement, mouvement pour les encercler. Les cavaliers adverses se replièrent pour éliminer la milice montée qui s'était attaquer aux archers haradrims à l'arrière, entre les deux collines. Celle-ci fut rapidement mise en déroute.
    Surtout, les haradrims concluaient leur opération d'encerclement.
    Spoiler:
    Les cavaliers sudérons n'eurent en tête qu'une idée après avoir mis en déroute la milice montée : éliminer le général adverse. Ils les poursuivirent donc impitoyablement. Empêtrés dans les combats, leurs chevaux fatigués, ils furent tués à un rythme conséquent. Alors que ses hommes continuaient à lutter vaillament, il franchit les lignes d'infanterie ennemie et s'enfuit. Peu après, ses propres hommes entrèrent en déroute. C'était une défaite claire et nette, bien amère.
    Spoiler:
    Quelques jours plus tard, le Harad relâcha la cinquantaine de prisonniers qu'il avait fait au cours de la bataille. A peu près reformée, ayant perdu plus de deux tiers de ses hommes, l'armée s'apprêtait à rentrer à Barad Harn quand un autre ost haradrim les attaqua. C'était bien la peine pour le Harad d'avoir relâché les prisonniers... Il y eut cette fois ci un refus clair et net de l'affrontement. Quelques gondoriens périrent, mais le gros s'échappa.note 1
    Un groupe de miliciens envoyé en renfort vers Durven, et qui ignorait sa défaite et le repli de son armée, en un mot qui ignoraient que le Harad avait pu mobiliser de larges troupes alors que les informations obtenues par les relais sous la maîtrise du Gondor au sud de l'estuaire indiquaient une concentration de troupe faible. Refusant l'affrontement, la plupart des miliciens purent s'enfuir et retourner vers Barad Harn.

    Dans le Sud-Est, Boromir qui avait pris avec lui le gros de la garnison de Tir Ethraid vers la fin de l'été, était arrivé devant la ville d'Amon Eithiel, et y mit le siège. La protection de Tir Ethraid, laissée à Araglas, était tout à fait sommaire, mais elle tiendrait le temps que des renforts lui parviennent espérait-on, et peut-être même le Harad n'attaquerait-il pas.



    Hiver 2988 T.A.
    Les constructions et projets lancés après le pillage d'Umbar s'achevaient : le marché de Minas Tirith, la palissade en bois pour protéger Pinnath Gelin, quelques communautés agricoles et l'élevage de poulets d'Ethring.
    Au cours de l'automne, de nombreuses troupes avaient été formées et équipées, et étaient maintenant disponibles pour le combat. La taille des forces armées du Gondor avait assez nettement crût ces dernières années, et son coût d'entretien avec d'ailleurs.

    A Amon Ethiel, les troupes de Boromir avaient construit un Bélier, et il lança donc l'assaut. La ville était gardée par deux groupes de lanciers harardrims. Plutôt que d'envoyer immédiatement le bélier briser la porte, Boromir fit tirer ses archers sur les lanciers adverses. Contrairement à de vrais murs, les palissades n'offraient qu'une protection médiocre à moins d'être immédiatement derrière. En conséquence, des dizaines et des dizaines de défenseurs de la ville furent ainsi massacrés.
    Seulement alors le bélier fut envoyé briser la porte. Les troupes du Gondor se positionnèrent tranquillement autour de la place centrale où s'étaient repliés les lanciers ennemis. Les marins de Pelargir lancèrent leurs javelots sur l'ennemi.
    Spoiler:
    Ce fut un massacre.
    Spoiler:
    Quelques minutes après, la ville était définitivement prise
    Spoiler:
    Et à peine quelques jours plus tard était lancée la construction de routes : la région n'en avait pas la moindre, même pas les routes de terre les plus simples, seulement de vagues sentiers. Pour le déplacement des troupes comme pour le commerce, c'était évidemment très problématique.


    Loin dans le Sud, a Umbar, le corps expéditionnaire fit une sortie contre l'ost haradrim qui l'assiégeait. Les cavaliers gondoriens détournèrent l'attention des cavaliers sudérons qui s'épuisèrent à les poursuivre, alors que les archers du Gondor harcelaient de leurs traits les corsaires et les guerriers sudérons. Cela dura un long moment. Les cavaliers ennemis attaquèrent mais furent repoussés par les miliciens épeistes, beaucoup plus en forme.
    Le commandant adverse fut tué, et la cavalerie ennemie entra en déroute, poursuivie par celle du Gondor. Les miliciens épeistes poursuivrent vers les rangs clairsemés de l'infanterie adverse. Ils commencèrent le combat avec un certain avantage. Les miliciens montés voulurent les aider, mais abandonnant la poursuite des sudérons un peu trop tôt, ils virent ceci se réorganiser et revenir au combat. Il ne fallut heureusement pas longtemps pour que les épeistes tuent tout les corsaires et mettent en déroute le reste des troupes ennemies.
    Spoiler:
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    Spoiler:


    Un mois plus tard, Arveleg avait une entrevue avec le Rhûn, avec les mêmes interlocuteurs qu'auparavant. Et suivant les instructions données par l'intendant Dénethor, fin politique, il paracheva le coup diplomatique le plus audacieux et le plus habile depuis sans doute des dizaines d'années.
    Kas Shafra et Umbar étaient peuplées presque exclusivement de disciples de Morgoth, qui rejetaient violemment la présence des dúnedains, qui il est vrai n'étaient pas venus pour leur apporter paix et prosperité. Tenir ces terres alors que le Harad souhaitait les reconquérir promettait donc d'être rapidement coûteux, sans rapporter autre chose que la perte que cela infligeait au Harad.
    Cependant, ces villes de la côte n'étaient pas peuplés d'habitants identiques à ceux des terres intérieures du Harad, et l'unité qu'ils ressentaient avec eux était donc principalement dans l'adoration de Morgoth, dans la haine sans limite du Gondor ainsi que dans une certaine habitude de co-existence.
    Arveleg vendit donc ces terres au Rhûn ! Umbar, Kas Shafra et les terres dans leur dépendance furent cédées pour vingt cinq mille pièces d'or.
    Spoiler:
    Spoiler:

    Dire que ce coup fut habile sans aller au delà ne serait sans doute pas rendre justice à cette décision de Dénethor : le Rhûn adorant aussi Morgoth, estima que ces terres pourraient être contrôlées et lui apporter. D'autres peuples étaient riches en Terre du Milieu, mais lesquels auraient voulu se risquer là-bas ? Les elfes (sylvains ou hauts peu importe) ? Les nains ?
    Le Mordor lui était ruiné et de toute façon était un adversaire trop direct du Gondor pour lui offrir une telle extension. Le Rhûn, bien que très hostile au Gondor, ne lui faisait pas la guerre. Ces nouvelles possessions étaient par ailleurs trop éloignées du coeur de leur empire pour recevoir des renforts : leur seule défense serait dans les troupes que le Rhûn leverait sur place, et qui serait naturellement plus limitées.
    Enfin, ce manque de défense n'était pas un handicap contre le Harad. Pour le Gondor du moins : le Rhûn et le Harad avaient de bonnes relations et partagaient une frontière commune loin au Sud-Est. Si le Harad souhaitait recouvrer les terres qui lui étaient légitimement dévolues, il devrait briser les relations commerciales et ouvrir un nouveau front le long de leur autre frontière commune.
    On le voit bien, quoi qu'eut fait le Harad en réaction, cela eut profité au Gondor, et ce sans compter la faramineuse somme obtenue en payement.

    Dénethor put donc satisfaire son envie de développement structurel du royaume en poussant à l'établissement de nouvelles communautés agricoles, de routes pavées dans les régions des grandes villes, ainsi qu'à quelques autres améliorations - incluant un fabricant d'arc à Osgiliath Ouest pour pouvoir plus aisément former des troupes d'archers.note 2
    D'importantes levées de troupes furent aussi organisées dans l'essentiel du royaume - seul l'Ouest vers Lond Galen et plus loin encore était excepté : ses troupes eurent coûté très cher avant même d'arriver au combat, et ce très tard.

    La garnison de Kas Shafra fut dispersée, les hommes pouvant choisir de se mêler à la population ou de rentrer par leurs moyens... Il est probable que leur sort ne fut pas enviable. La garnison d'Umbar elle partit vers le Sud-Ouest, suivant la route qui menait vers Vatavea.
    A Vatavea justement, la petite flotte qui menait le blocus depuis des années fut attaquée par des navires construits dans les chantiers navaux de la ville même, et dut fuir pour ne pas être détruite.

    L'hiver s'achevant, un groupe de miliciens envoyé en renfort à Boromir fut intercepté par un ost haradrim nettement plus important, et perdit un certain nombres d'hommes en fuyant pour pouvoir repasser le Poros et revenir à Tir Ethraid.




    Note 1 : Le refus de combat n'est pas un "se retirer de la bataille" avant celle ci : il est refusé car l'on n'a plus de points de déplacement. Dans le jeu ça se traduit donc par commencer le combat sur la carte de bataille, avant de l'abandonner immédiatement.
    Note 2 : En testant les routes pavées, je me suis rendu compte à quel point leur bonus commercial était honteusement élevé dans TATW. On comprend mieux comment le Harad est riche après, sachant qu'il en a partout de base pour l'aider. "Parce que c'est grand" je suppose. Ils auraient pu laisser ça comme n'importe quel grand empire dans le monde réel : ingérable.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h10.

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  • Lithu
    a répondu
    Et voici la dixième partie.
    Musique

    Dixième partie - Hiver 2987 T.A. à Été 2988 T.A. (Tours 32 à 34)

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Hiver 2987 T.A.
    En ce début d'hiver 2987, la vie continuait bon an mal an entre les guerres et le froid de l'hiver. Ainsi Mistnir, gouverneur de la garnison d'Emyn Arnen en Ithilien depuis peu épousa-t-il une jeune femme du nom de Calenien, bien que dans les mois à venir il était certain qu'il doive repousser encore et encore des hordes d'orques du Mordor en prenant un certain risque d'y laisser la vie. A dire vrai, la guerre sur les frontières - les cités à l'ouest de l'Anduin ne la voyait que par les ponctions d'hommes qu'elle exerçait - était devenue à ce point habituelle au fil des siècles, que les modes de vie s'en étaient accommodés dans la mesure du possible - la perte d'un proche au combat était toujours une très lourde épreuve.
    Les rumeurs racontaient que les elfes sylvains étaient mécontents de la politique du Gondor, sans que l'on ne sache trop ce que ces pleutres cachés dans leurs forêts trouvaient à redire à la lutte contre les serviteurs de Sauron.

    Loin dans le Sud, pour l'expédition qui avait prise Kas Shefra avant de continuer vers le Sud, on ne pouvait pas dire que ce fut vraiment l'hiver dans les étendues désertiques. Suivant l’impressionnante route commerciale haradrime - mais comment avaient-ils pu construire un pareil réseau routier ? - les gondoriens rencontrèrent un ost adverse.note 1
    Il n'y avait que des archers. Les troupes gondoriennes disposaient de cavaliers. Ce fut un massacre.
    Spoiler:
    Spoiler:

    Quelques jours plus tard, l'espion qui avait échoué à être utile à Kas Shefra atteignit Umbar, et réussit à s’infiltrer sans être remarqué. Dans une grande ville commerciale d'environ neuf mille âmes - soit davantage qu'à Dol Amroth, Pelargir ou Minas Tirith -, il est vrai que ce n'était pas si compliqué, mais il dut habilement masquer son apparence étrangère pour ne pas susciter la méfiance. Il obtint de précieuses informations sur la défense de la ville, qui était tout à fait réduite.
    Spoiler:
    Quelques semaines plus tard, l'expédition du Gondor arriva devant les murailles. Umbar n'avait pu recevoir aucun renfort par terre, les autres villes étant trop éloignées, ni par mer : la flotte du Gondor était arrivée dans la baie au fond de laquelle se trouve la ville.
    Très naturellement, l'expédition mit le siège sur la ville aux hautes murailles. Cependant, aux nouvelles de l'approche de l'armée gondorienne, les réfugiés avaient afflué dans la ville, et le prince Qusay, qui gouvernait la cité, avait pu lever de nombreuses troupes parmi les habitants. Les dúnedains qui se croyaient plus nombreux se retrouvaient par conséquent en sous-nombre - l'espion donna plus tard l'estimation de neuf cents haradrims, parmi lesquels de nombreux corsaires -, et sans un grand chef militaire à leur tête qui eut pu les galvaniser.note 2


    Pendant ce temps, plus au Nord, là où l'hiver se faisait sentir, d'autres événements eurent lieu. A Tir Ethraid, les renforts arrivèrent soutenir la ville assiégée. Celle-ci l'était assez mal, et ils purent rejoindre les défenseurs de la ville aisément.
    Spoiler:
    Le reste du combat se déroula selon les codes usuels : les archers tirèrent quelques salves, les lanciers haradrims chargèrent dans une attaque frontale stoppée par l'infanterie gondorienne - de surcroît en surnombre -, la cavalerie effectua quelques charges multiples par derrière ou sur les flancs, et enfin les sudérons entrèrent en déroute.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Lassé de voir revenir contre lui ceux qu'il avait épargné à la bataille précédente, Boromir fit exécuter les prisonniers.


    Des renforts envoyés depuis Osgiliath Est vers Emyn Arnen furent attaqués par les orques. Dans le froid et la neige, les hommes purent leur échapper malgré quelques pertes réduites qui faisaient en théorie de cette escarmouche une victoire pour les orques.
    Spoiler:

    Dans le Sud, le prince Qusay fit une sortie d'Umbar. Voyant la masse d'ennemis qui sortaient de la ville, les gondoriens n'hésitèrent pas, et se replièrent abandonnant le siège. Ne laissant qu'une garnison minime dans la ville, le prince Qusay poursuivit ses adversaires à la tête de son armée, et les força au combat après deux jours de poursuite, en fin de journée. Les troupes du Gondor avaient du moins l'avantage d'être positionnées plus en hauteur.
    Spoiler:
    Les troupes du Harad entamèrent immédiatement leur marche vers les lignes ennemies. Leurs archers, imprudemment positionnés à l'avant, furent chargés par la cavalerie de milice dont disposait encore l'expédition.
    Spoiler:
    Ils se replièrent sur le côté. Cela échauffa le sang des cavaliers sudérons qui chargèrent vers les lignes du Gondor. Avec la pente qui leur était défavorable et les miliciens gondoriens qui contre-chargèrent - et après avoir encaissé quelques salves de flèches lors de leur ascension de la colline - le choc ne fut pas spécialement à l'avantage des attaquants, qui se retrouvèrent vite en sous-nombre dans le corps à corps. Leurs lanciers et guerriers sudérons arrivaient péniblement derrière.
    Spoiler:
    Sur le flanc droit de l'armée du Gondor, les marins de Pelargir entamèrent le corps à corps après avoir bien affaibli leurs adversaires avec leurs javelots. Les cavaliers miliciens harcelaient l'ennemi, mais leur entraînement comme leur équipement laissaient à désirer, et ils subir d'importantes pertes.
    Le prince Qusay et sa garde s'éloignèrent du corps à corps après avoir subi de lourdes pertes, mais les archers avaient reçu l'ordre de les cibler spécifiquement, et avec l'avantage de la pente purent continuer à les attaquer. Les cavaliers perdirent à peu près tous leurs chevaux, hormis quelques uns qui revinrent au corps à corps.
    Spoiler:
    Quelques secondes plus tard, le prince ennemi s'effondrait sous les coups des vaillants combattants du Gondor. Il n'était pas mort, mais hors de combat, et fut capturé par ses adversaires. L'effet terrible sur le moral ennemi permit, après avoir concentré ce qui restait de l'expédition sur les plus solides adversaires, de les mettre en déroute. La cavalerie les poursuivit pour faire le plus de prisonniers et de morts possibles. C'était la victoire.
    Spoiler:
    Après le combat, il s'agissait de régler le sort des prisonniers. Celle offerte par le Harad pour le prince était très enviable - plus de 5000 pièces d'or, mais celle offerte pour les dizaines de ses autres hommes était risible. Le chef de l'expédition eut bien voulu rançonner le prince seul, mais le négociateur du Harad essaya obstinément de lier la rançon du prince à la libération de tout les hommes.
    Avant le départ, le capitaine de l'expédition avait reçu des instructions extrêmement précises de la part de l'intendant Dénethor : il devait faire tout dans le domaine du possible pour pouvoir piller Umbar et ravager l'économie du Harad. Hors s'il acceptait de rançonner tout le monde, la garnison d'Umbar serait trop forte pour qu'il puisse espérer la prendre. Il donna donc l'ordre d'exécuter tout les prisonniers, y compris le prince qui était resté convaincu qu'il serait sauvé jusqu'à ce qu'il voit amenée la lance de l'un de ses guerriers morts qui fût utilisée pour l'empaler.note 3



    Printemps 2988 T.A.
    Lorsque l'ost d'outre-Harnen fut de nouveau face aux murailles d'Umbar, le printemps venait de commencer. L'espion ouvrit les portes, et les forces de l'expédition pénétrèrent les puissantes murailles sans que le sang ne coule.
    Spoiler:
    La ville était gardée par une troupe d'hommes-trolls. Recrutés en Extrême-Harad, ces hommes un peu sauvages avaient une peau étrange, très dure et sèche - d'où leur nom. Excellant au corps à corps, ils ne connaissaient pas l'archerie et la craignaient. Ne voulant pas engager ses hommes dans un corps à corps périlleux, le capitaine qui menait l'expédition fit simplement tirer et tirer jusqu'à ce que la plupart des hommes-trolls meurent - quand ils tentaient d'avancer vers les archers, ceux-ci reculaient pour ne jamais risquer le corps à corps. Lorsque les archers eurent épuisés leurs flèches, une charge de cavalerie fut suffisante.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Umbar, la grande métropole du Sud, la cité des corsaires, l'ennemie intime du Gondor, était tombée. L'expédition était clairement un succès. Après avoir pris la ville, les troupes gondoriennes procédèrent à son pillage, au cours duquel elles amassèrent non loin de 3500 pièces d'or tout en tuant environ un quart de la population - soit peu ou prou 2300 des 9000 habitants. L'expédition n'était pas remboursée, mais ses coûts bien amortis.
    De nombreux bâtiments furent détruits : la garde civile, le salon à narguilé, les écuries, le fabricant d'arcs ; apportant dans leur pillage un appoint conséquent aux sommes déjà obtenues. Transporté par voie de mer jusque dans le coeur du royaume, cet afflux de monnaie permit l'initiation de plusieurs projets : un marché à Minas Tirith, des améliorations agricoles dans plusieurs villes, et enfin une palissade de bois pour défendre le village de Pinnath Gelin qui se muait en ville. Situé dans le Nord-Ouest du Gondor, dans une zone assez délaissée, il restait isolé : il n'avait même pas de route de terre continue jusqu'à Lond Galen, la ville de taille notable la plus proche. L'intendant espérait pouvoir changer cela.


    Au Nord-Est, le diplomate Arveleg atteignit la ville de Rhovanost, qui était sous le contrôle du royaume de Dale. Là-bas, il obtint la signature d'accords commerciaux et un échange de carte, avec une prime d'un millier et demi de florins pour le Gondor.
    Spoiler:
    Le conseil des nobles, satisfait de voir les choses se passer selon ses souhaits, pris à sa charge le recrutement et l'équipement de deux groupes de miliciens épéistes, dans la capitale.


    A Emyn Arnen, où avaient pu se réfugier les miliciens attaqués dans leur voyage hivernal, les orques tentèrent de mener un siège. Il fut vite brisé, suivant l'éternelle tactique avec les archers et les cavaliers.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:


    A Henneth Annûn, Golasgil fit faire à ses hommes une sortie contre les forces réduites qui l'assiégeaient. Avec ces cavaliers il parvint à contourner les rangs ennemis et à éliminer assez vite le capitaine ennemi qui était chargé de donner les ordres.
    Spoiler:
    Ce fut ensuite essentiellement un harcèlement par les archers, avant que les épéistes ne viennent au corps à corps. Bien plus efficaces, moins fatigués, ils mirent rapidement en déroute leurs adversaires, qui furent pour la plupart massacrés lors de la poursuite.
    Spoiler:



    Eté 2988
    Au printemps succéda l'été. Après Mistnir, c'était Araglas qui se mariait.
    Le conseil des nobles demanda à ce que des accords soient signés avec les nains. Arathorn étant déjà non loin d'une de leurs villes, dans les collines d'Evendim, il était probable que bientôt la mission serait remplie.

    Dénethor avait rejoint Osgiliath Est, laissant temporairement Cair Andros sans gouverneur - celui de Drúedan qui n'avait pas grande chose à faire dans la forêt au Nord des Montagnes Blanches devait le remplacer.
    D'importants osts orques avaient franchi la vallée de Morgul et il s'agissait de les éliminer. Prenant la tête de la garnison d'Osgiliath Est - y compris les rôdeurs d'Ithilien menés par son fils, qui allait combattre avec lui - il lança une première attaque contre une armée orque d'un peu plus d'un millier de combattants, bien que dirigeant deux fois moins d'hommes.
    Il aligna ses troupes sur le champ de bataille de manière très visible, les archers en ligne avec juste derrière eux les épéistes miliciens.
    Spoiler:
    Avec sa cavalerie il mena quelques rapides attaques sur l'arrière-garde ennemie sans grand succès, et se remit à l'écart du combat. Deux groupes orques arrivaient au corps à corps, déjà bien entamés par les flots de flèches. Les catapultes orques réussirent à expédier un de leurs projectiles en plein dans leurs propres troupes.
    Spoiler:
    Les cavaliers vinrent charger violemment dans le dos des guerriers orques au corps à corps, leur causant de lourdes pertes. Les premiers groupes largement affaiblis, puis en déroute, les cavaliers se retirèrent pour ne pas se faire charger par les prochains groupes d'ennemis qui approchaient. Ils ne revinrent pas immédiatement dans la mêlée, préférant retourner vers les catapultes éliminer leurs servants.
    Spoiler:
    L'une des deux catapultes étant maniée par des trolls, ils ne s'en approchèrent pas. Finalement, après que les cavaliers furent revenus soutenir l'infanterie - qui dominait assez nettement son combat -, le capitaine ennemi fut tué, et les orques se débandèrent. La poursuite en tua un grand nombre. Restait tout de même les trolls, qui se refusaient à quitter le champ de bataille. Il fallut donc un pénible corps à corps pour les tuer jusqu'au dernier.
    Spoiler:
    Spoiler:


    Après cette première victoire, Dénethor eut pu se replier dans la ville à attendre l'arrivée des osts suivants. Il voulait cependant pousser son avantage. Deux troupes orques importantes étaient sur le point de faire leur jonction, et si celle-ci se réalisait alors il serait bien difficile de les défaire.
    Il fit donc marcher ses hommes vers l'Est, et de nuit lança son assaut. Le gros de ses troupes était en hauteur, disposé de manière similaire à la bataille précédente.
    Spoiler:
    Les archers du Gondor tirèrent davantage au son qu'à la vue, même si les torches ennemies constituaient des repères qui les aidaient. Bientôt, le corps à corps s'engagea.
    Spoiler:
    Le reste de la bataille vit les unités orques entrer en déroute les unes après les autres : l'armée ennemie, forte avant la bataille de plus de huit cents soldats, fut à peu près entièrement éliminée, alors que les gondoriens ne perdirent qu'une septantaine d'hommes.
    Spoiler:



    Cette armée reçut peu après les renforts des cavaliers d'Emyn Arnen. Elle n'avait pas le temps de se retirer sur Osgiliath, la troisième armée du Mordor en Ithilien l'attaquait. Elle était menée par un certain général Ugmuz, un uruk sans grand intérêt.
    Cette fois ci, l'intendant préféra un alignement plus fin, avec le gros de son armée embusqué dans la forêt. L'ennemi se doutait bien que l'infanterie était quelque part, mais n'avait aucune idée d'où et de son nombre exact. La cavalerie de milice était elle aussi masquée sous le couvert des arbres.
    Spoiler:
    La cavalerie commença par mener quelques charges de harcèlement sur divers côtés, mais sans trop insister.
    Spoiler:
    Elle se refusait pour le moment à attirer les troupes ennemies vers les gondoriens embusqués. Les archers avaient d'ailleurs reçu l'ordre de ne commencer à tirer que lorsque on leur en donnerait la consigne, pour ne pas dévoiler leur position. Un groupe d'orques qui commença à se disposer en forme de disque fut chargé simultanément de trois côtés, soit à peu près de tout côté.
    Spoiler:
    Finalement, alors que les orques étaient dispersés, les archers purent commencer à tirer sur les plus proches. Selon un schéma très simple, les groupes d'orques vinrent les uns après les autres subirent les flèches, être bloqués par les miliciens épéistes et chargés dans le dos par les cavaliers.
    Spoiler:
    Ce fut très vite la déroute ; la peur de l'Oeil devenant largement insuffisante pour les maintenir en position.
    Spoiler:
    En quelques jours, le Mordor perdit plus de trois mille combattants et un général face au même petit ost d'un demi millier d'hommes, certes renforcé lors de la dernière bataille.


    Dans le Nord de l'Ithilien, Golasgil avait rassemblé une troupe notamment avec une partie de la garnison de Cair Andros, et avait entamé une marche vers le Nord...

    L'été s'achevait. Le grand fleuve Anduin coulait toujours paisiblement, ses rives de part et autres maîtrisées par le Gondor depuis Cair Andros jusqu'à ses bouches. Les divers projets de développement de l'agriculture et du commerce progressaient doucement.





    Note 1 : Les autoroutes du Harad sont hallucinantes quand on est habitué à de pauvres routes de terre.
    Note 2 : Première fois que je remarque une application claire du script de garnison... Inutile de dire que cela ne m'a pas franchement réjoui sur l'instant. La plus grosse faiblesse du script de garnison réside à mon sens dans le fait que les unités ajoutées sont ajoutées définitivement dans l'armée - et sans coût de recrutement. Une procédure équilibrée pour permettre à l'IA de défendre ses grandes villes disperserait le gros de ces unités bonus si le siège est repoussé - quitte à les réunir à nouveau si l'ennemi revenait.
    Note 3 : Avez-vous remarqué la superbe innovation grammaticale de cette phrase ?
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h11.

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  • Lithu
    a répondu
    Et une nouvelle partie.
    Ce que je compte faire par la suite, hormis bien sûr continuer à raconter ce qui se passe : -corriger les premiers messages tant au niveau de la mise en page que des coquilles (quelques unes m'ont été signalées par de sympathique lecteurs ). Je ne suis pas encore tout à fait satisfait sur la mise en forme générale, si j'arrive à trouver mieux j'appliquerais ça à tout.
    -rajouter un index dans le premier message pour facilement retrouver chaque partie.
    -approfondir un peu sur certains personnages, comme Dénethor. La mentalité et les caractéristique de celui qui dirige le "royaume" ça a une grande influence.
    -enfin je viens de procéder à quelques tests concluants ; je pourrais donc introduire une nouvelle mécanique de jeu non prévue à l'origine - mais soigneusement équilibrée et tout à fait RP - à l'aide de la console. Je détaillerais bien sûr le fonctionnement précis quand je le mettrais en place.

    Ah aussi, musique.

    Neuvième partie - Printemps 2987 T.A. à Automne 2987 T.A. (Tours 29 à 31)
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    Printemps 2987 T.A.
    Enthousiasmés par les précédents de Minas Tirith et de Dol Amroth, les membres des guildes des explorateurs proposèrent l'ouverture d'une maison de guilde à Pelargir. L'intendant accepta.
    Le conseil des nobles demanda pour sa part d'envoyer un émissaire à Dale établir des accords. L'émissaire qui avait échoué à obtenir une paix auprès des haradrims était déjà en route depuis quelques temps pour cette destination.

    Le début du printemps vit l'assaut sur Goben Tolfalas. En très large surnombre, les attaquants avancèrent calmement leur bélier jusqu'à la porte de la ville, et commencèrent sa destruction.
    Spoiler:
    Les assaillants ne rencontrèrent aucune résistance en entrant dans la cité. Le gouverneur laissé par le Harad attendait son heure dans le centre de la ville, avec ses gardes. Il ne lui servait à rien d'imaginer s'enfuir, puisqu'il ne pourrait quitter l'île et serait impitoyablement traqué. Les troupes du Gondor prirent position dans les trois rues qui donnaient sur la grande place.
    Spoiler:
    Elles lancèrent alors un assaut simultané. Grâce à la mobilité de leurs chevaux et à leur expérience du combat, le gouverneur et ses gardes évitèrent d'être écrasés entre les deux groupes de miliciens, et offrirent une vaillante résistance, mais ils périrent néanmoins jusqu'au dernier.
    Spoiler:
    L'île de Tolfalas, face aux bouches de l'Anduin, était désormais sous la souveraineté du Gondor. L'île, ravagée dans le passé, n'était que faiblement habitée. Une tour de guet fut construite à l'extrémité Sud-Ouest de l'île pour mieux contrôler le passage des navires, et Noruinivion prit la charge de gouverneur de l'île, un groupe réduit de miliciens épéistes restant aussi sur l'île pour assurer sa défense.

    Le gros des troupes - 600 épéistes, 180 cavaliers et 150 archers ; tous miliciens hormis leur capitaine - embarqua à nouveau dans les navires qui l'avaient amené jusque là, et qui firent voile vers le Sud.

    Plus à l'Est, dans les provinces limitrophes avec le Harad, les combats continuaient.
    Près de Barad Harn, une troupe d'environ quatre cents lanciers haradrims fut annihilée au prix d'une centaine de miliciens gondoriens - le soutien des archers et des cavaliers pour affaiblir les adversaires fut, comme toujours, extrêmement utile.
    Spoiler:

    Près de Tir Ethraid, un ost haradrim s'était regroupé sur son territoire, ne franchissant pas la rivière Poros pour mettre le siège sur la ville comme l'avaient fait les précédents. Apprenant la nouvelle, Boromir décida de passer à l'action. S'ils attendaient quelque chose, ce ne pouvaient être que des renforts. La garnison de la ville était très affaiblie, et une grande armée la déferait à coup sûr. Vaincre deux fois une armée plus réduite, en espérant que des renforts arrivent bientôt, semblait possible.
    Boromir fit donc mouvement pour barrer le pont sur la rivière Poros par lequel devaient passer ses adversaires pour attaquer l'Ithilien. Les troupes adverses attendaient en face, ayant établi leur camp un peu en arrière.
    Spoiler:
    N'hésitant guère, le futur intendant ordonna à ses troupes de traverser au pas de charge. D'abord, les cavaliers, puis l'infanterie. Le pont était plutôt étroit, mais ses troupes étaient assez réduites pour ne guère risquer de se bloquer dessus. Mal préparés, les sudérons n'avaient pas directement bloqué le pont. Les cavaliers, menés par Araglas, purent passer et s'éloigner un peu des troupes ennemies, alors que l'infanterie allait se voir offerte l'occasion de se déployer.
    Spoiler:
    Alors que le corps à corps s'engageait près du pont, Araglas lança une attaque contre les cavaliers sudérons un peu trop passifs. Sa garde essuya quelques pertes avant qu'il ne se replie. Il repéra sur une petite hauteur qui surplombait la berge des archers haradrims qui tiraient sur les troupes amies, et il lança une attaque contre eux. Les nombreux arbres empêchèrent cependant de faire une belle charge dévastatrice.
    Spoiler:
    Tandis que Boromir encourageait ses hommes pour leur redonner du moral, les marins de Pelargir remarquèrent la passivité étonnante des cavaliers sudérons. Ils se détachèrent donc du combat principal pour expédier leurs javelots sur leurs adversaires. Cependant, la pente leur était défavorable et ils subirent vite une charge ennemie, heureusement peu efficace par manque d'élan.
    Dans le combat principal, les lanciers haradrims subissaient de très lourdes pertes. Un second groupe de cavaliers eut peut-être pu venir les aider, s'il n'avait pas piégé ses chevaux dans une partie marécageuse de la berge. Les gardes de la citadelle mené par Boromir laissèrent donc les miliciens épéistes seuls au corps à corps pour soutenir les marins de Pelargir contre ceux des cavaliers sudérons qui pouvaient encore se mouvoir.
    Spoiler:
    Les miliciens perdirent cependant petit à petit l'avantage, et les gardes durent encore changer d'adversaires. Les cavaliers adverses en profitèrent pour tenter une charge de dos, que les lanciers expérimentés parvinrent assez largement à mitiger. La cavalerie d'Araglas cessa la poursuite des quelques lanciers haradrims fuyards à laquelle elle était occupée, et revenant prêter main forte au reste des gondoriens, permit de vaincre les troupes sudéronnes.
    La victoire avait néanmoins un goût amer, près de deux tiers des trois cents hommes du Gondor ayant trépassé au cours du combat ; bien que dans les conditions difficiles de la traversée du pont, de l'inferiorité numérique (les haradrims étaient environ cinq cents) et face à un adversaire qui avait enfin de la cavalerie, cela demeurait une réussite franche.
    Les gondoriens récupérèrent le matériel de leurs hommes décédés et les rares richesses des sudérons, et se replièrent sur Tir Ethraid. La vingtaine de haradrims capturés furent rançonnés pour une somme modeste, que le Harad accepta de payer.



    Eté 2987 T.A.
    Au début de l'été, les explorateurs proposèrent l'ouverture d'une énième maison de leur guilde, cette fois ci à Osgiliath Est. Dénethor refusa. Les finances n'étaient pas au mieux, et ce que ces hommes apportaient au royaume ne méritait pas non plus de leur ouvrir une succursale dans chaque ville et région.

    Au Sud, l'espion envoyé par le Gondor était remonté depuis Umbar, et était entré dans la ville de Kas Shafra, située à la pointe Nord-Ouest du Proche-Harad. Au Nord de la ville, après une petite péninsule désertique, se trouvait la fin de l'estuaire de la rivière Harnen - qui fait office de frontière entre l'Harondor et le Harad proprement dit - l'eau de mer prédominant assez largement à cet endroit.
    Spoiler:
    La ville était mal gardée, et pourtant un groupe de quatre ou cinq cents sudérons venait d'être embarqué dans un navire. Après que la flotte gondorienne eut débarqué ses troupes sur la petite péninsule au Nord de Kas Shafra, elle attaqua cette petite flotte ennemie. Celle-ci en réchappa, mais dans sa fuite arriva plusieurs jours après à l'Est de l'île de Tolfalas, où un autre navire de la marine du Gondor le coula, et avec tout ses passagers.
    Les troupes débarquées mirent le siège sur Kas Shafra. Elles ne pouvaient pas le maintenir très longtemps - la région étant désertique il n'y avait pas grand chose à piller et il fallait tenir sur les réserves de vivre - mais tous étaient confiants.



    Automne 2987 T.A.
    L'automne, succédant à un été calme et paisible comme rarement, vit à nouveau divers combats se succéder. Le premier d'entre eux fut l'assaut sur Kas Shafra. La porte fut aisément enfoncée avec un bélier, mais il n'y avait guère de place pour se déployer, et les nombreux miliciens et cavaliers s'empêtrèrent à tenter de s'ordonner. Le peu de cavalerie lourde qu'avait l'adversaire longea les palissades pour attaquer cette masse informe de soldats gondoriens. Repéré dans son approche par la poussière soulevé, il essuya quelques volées de flèches avant que le combat ne commence directement.
    Spoiler:
    Rapidement submergés par le nombre des gondoriens, et n'ayant même pas effectué une charge digne de ce nom, ils furent tués en ne causant que des pertes réduites à leurs adversaires. Un groupe de lanciers haradrims gardait encore le centre de la ville. La cavalerie tenta d'abord de les attaquer, mais ils ne pouvaient les charger de multiples côtés, et furent globalement inefficaces. Après avoir perdu une trentaine d'hommes, le capitaine estima que c'était assez. Il éloigna ses cavaliers, et attendit que les archers arrivent. Ceux-ci purent décocher à peine une volée de flèches avant que les lanciers ne les chargent. Les miliciens épeistes engagèrent un corps à corps féroce. Celui-ci se solda bien par la défaite des haradrims, mais c'était peut-être la première fois depuis la résurgence du conflit avec le Harad qu'un groupe de tels lanciers opposait une résistance digne de ce nom.
    Spoiler:
    La ville fut pillée, tuant un peu plus de sept cents habitants - soit un quart des habitants de la ville - dans l'opération. Un millier de florins furent récupérés. C'était bien loin de compenser les coûts de l'expédition, qui se montaient bien au delà de deux milliers par saison, mais cela en rendait tout de même le coût plus acceptable. Le poste de sécurité civile et le fumoir à narguilé de la ville furent détruits, apportant là encore quelques recettes d'appoints. L'objectif premier de l'expédition restait non pas de s'emparer de nouveaux territoires, mais de ravager économiquement le Harad pour affaiblir sa menace sur la frontière sud du Gondor, et aider à la récupération de l'Harondor complet.
    Ne laissant qu'une centaine de miliciens épeistes en garnison, le reste de la troupe reprit la route, après s'être ravitaillé, en direction d'Umbar, le port des corsaires et grande ville très importante économiquement.


    A Emyn Arnen se déroulait un énième siège du Mordor contre la ville. Alors que les troupes orques se disposaient en ordre de bataille, des cavaliers miliciens envoyés en renfort depuis Osgiliath Est arrivèrent dans leur dos. Les orques ne réagirent que trop tard, et dès les premières secondes du combat, le général ennemi fut abattu.
    Spoiler:
    La suite du combat fut classique, avec des séries de charges de cavalerie et de prises de flanc des rangs orques. Mistnir, chef de la garnison d'Emyn Arnen, hésita longtemps avant d'envoyer les archers commencer leur travail de harcèlement : les troupes du Mordor disposaient de catapultes, et posaient un risque réel pour les archers. Lorsqu'il eut perdu un nombre assez important de cavaliers il jugea que cela valait tout de même mieux. La bataille reprit donc comme d'habitude, mais de temps à autre un rocher aplatissait quelques archers...
    Vers la fin du combat, les épéistes intervinrent aussi, et après quelques minutes de combat contre un groupe d'orques déjà bien affaiblit par les archers, les mirent en déroute. Les restes de la cavalerie gondorienne s'acharnèrent à poursuivre et tuer les fuyards. Il ne restait guère plus que les servants des deux catapultes, d'infâmes trolls. Peut-être étaient-ils trop bêtes pour avoir compris que la bataille était perdue, ou trop sûrs de leur force, mais ils restaient en place à continuer leur tâche.
    Spoiler:
    Les archers les attaquèrent de leurs flèches, mais c'était bien peu efficace, et lorsque quelques uns furent encore écrasés par un rocher, Mistnir sonna la charge contre les trolls. Le combat s'engagea rapidement, et les hommes subirent de lourdes pertes face aux terribles créatures. Entaillés de tout côté, les trolls finirent par succomber les uns après les autres. C'était la victoire.
    Spoiler:
    Spoiler:


    Plus loin au Nord, en début de soirée, Golasgil lançait un assaut contre la forteresse de Henneth Annûn. Celle-ci étant originellement une base secrète, ses défenses réelles étaient plutôt réduites, sa discrétion ayant longtemps été sa force avant que le Mordor ne la repère et ne s'en empare.
    Spoiler:
    Le bélier construit pendant les quelques jours de sièges où les communications des orques avec l'extérieur avaient été coupées fut amené à la porte et l'enfonça.
    Spoiler:
    Les troupes du Gondor montèrent lentement et calmement le chemin qui menait au coeur d'Henneth Annûn, entre la falaise à droite et le précipice vers le lac à gauche. Le chemin était heureusement assez large pour se déployer un peu.
    Spoiler:
    Les orques postés vers le haut du chemin se replièrent. Après plusieurs minutes d'efforts, les épéistes du Gondor étaient presque arrivés en haut, mais l'ascension de la sévère pente avec le poids de leur équipement fut un calvaire, et ils étaient épuisés. Ce fut évidemment ce moment que choisirent les orques pour attaquer, la pente encore pour eux.
    Spoiler:
    Ils eurent pu espérer repousser les miliciens et les précipiter dans le lac, mais fort heureusement leur assaut n'étant pas général ils n'eurent pas l'inertie pour cela. Les cavaliers de Golasgil tentèrent d'affaiblir l'attaque en prenant les orques sur le flanc, mais n'ayant pas d'espace pour correctement charger, leur harcèlement resta d'un effet réduit. De même, les archers qui tiraient leurs traits au dessus des rangs alliés ne touchèrent guère d'adversaires.
    Petit à petit de nouveaux groupes d'orques vinrent au combat, remplaçant ceux qui y étaient tombés, mais sans jamais véritablement submerger les humains. Plusieurs minutes de combat plus tard, le général ennemi, entouré d'adversaires, fut tué. On ne peut pas dire que cela risquait d'avoir une grande influence sur la tactique adverse mais du moins cela porta-t-il un coup à son moral.
    Le combat finit par se porter dans l'intérieur même de la forteresse, et avec peine les derniers orques furent éliminés. L'armée des hommes toute entière était exténuée par ce combat, et avait subi de lourdes pertes, mais du moins la victoire était-elle là.
    Spoiler:



    Dans le Sud, à Tir Ethraid, une énième expédition haradrime espérait remettre en cause la suprématie du Gondor sur le Sud de l'Ithilien. Des renforts de trois cents hommes partis de Pelargir devaient arriver dans quelques jours, mais l'assaut du Harad était imminent, et il n'était pas possible de les attendre. Depuis le combat du printemps quelques troupes avaient pu être tout de même recrutées dans la région. Boromir lança donc l'usuelle sortie.
    Les sudérons se replièrent un peu, mais mal leur en pris puisque leurs balistes furent laissées seules. Leurs servants furent impitoyablement tués alors qu'ils tentaient de les ramener à l'arrière des rangs sudérons.
    Spoiler:
    Les archers haradrims furent la seconde cible de la cavalerie, encore menée par Araglas.
    Spoiler:
    Ceux-ci mis en déroute, les archers gondoriens purent commencer leur travail de sape des troupes ennemies.
    Spoiler:
    Pendant que la cavalerie occupait quelques troupes haradrims en les provoquant sur le flanc et l'arrière, le groupe ciblé par les archers passa à l'attaque sans grande organisation. Les épéistes et lanciers gondoriens tardèrent un peu à contre-attaquer, et quelques archers furent engagés dans le corps à corps, mais cela ne dura qu'un court moment. Les combattants au corps à corps du Gondor, plus aguerris et mieux équipés, eurent vite l'avantage. Les cavaliers revinrent de l'arrière porter une charge dans le dos des lanciers sudérons.
    Spoiler:
    Ce premier groupe éliminé, d'autres arrivaient, les archers en arrière ayant continué à attaquer. Le chaos tactique sudéron leur fut très néfaste, puisque arrivant par petit groupe ils étaient systématiquement en sous-nombre.
    Spoiler:
    Une légère pente était en faveur des haradrims, mais bien insuffisante pour fatiguer les hommes du Gondor ou les gêner. Elle était en revanche tout à fait idéale pour permettre aux archers gondoriens de poursuivre leurs tirs sans risquer de blesser leurs alliés.
    Spoiler:
    Alors qu'un groupe de lanciers haradrims fuyait encore mais que quelques corsaires poursuivaient le combat, la cavalerie sudéronne chargea. C'était bien en raison de sa présence que les archers n'avaient pas été laissés seuls pour harceler l'adversaire. Largement affaiblie, l'infanterie du Gondor n'était pas en mesure de soutenir le choc. Les archers entamèrent immédiatement leur repli, suivis par les gardes de la citadelle qui ne laissèrent même pas le temps à leur chef de décider, l'emmenant loin du combat avec eux - sa perte eut été terrible.
    Spoiler:
    La charge sudéronne pulvérisa littéralement les quelques miliciens épéistes qui combattaient encore, et demeurèrent à défendre leur position. Ce sacrifice offrit aux gardes de la citadelle le temps de se replier dans la ville. Boromir avait plusieurs blessures importantes, et si des généraux gondoriens avaient plusieurs fois été amochés en combat, la catastrophe n'avait jamais été aussi proche - hormis évidemment lors de la mort de Céléphinnion.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Le siège n'avait pas pu être levé, et tout se jouerait lors de la prochaine bataille.note 1

    L'automne se concluait, et les haradrims ne portèrent pas l'assaut décisif, probablement occupés à se remettre du premier combat et espérant des renforts - ils ignoraient peut-être à quel point la situation des défenseurs était critique.
    Plus au Nord, dans un Ithilien ravagé par la guerre, le siège de Cair Andros fut levé par les orques de leur propre initiative, leurs forces se portant sur Henneth Annûn.




    Note 1 : Après la bataille j'étais déçu du résultat (bien que peu surprenant), mais en faisant ce récit je me rend compte que c'est l'une de celles où j'ai réussi à obtenir les plus belles images, c'est toujours ça.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h13.

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  • Lithu
    a répondu
    Merci pour tes encouragements. Tu peux aussi me filer de la réputation avec le bouton en bas à gauche sous les infos sur le posteur. Ca ne sert à rien... Sauf à faire plaisir.
    J'essaye de maintenir peu ou prou un rythme d'une partie par jour ; mais cela ralentira probablement, puisque le temps de jeu s'additionnant au temps d'écriture (entre 2 et 4 heures chacun), cela fait beaucoup.

    Une petite remarque sur les points que tu apprécierais voir davantage développés peut-être ?
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h13.

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  • Halzum
    a répondu
    Continue continue!

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  • Lithu
    a répondu
    Les tours suivants sont un peu plus légers, on va donc pouvoir se refaire une année complète d'un coup.
    Pour les stats que j'avais envie de faire après la septième ou huitième partie ; ça va sans doute attendre un peu plus pour que ça soit sur une durée conséquente. A priori, quarante tours - soit 10 ans - serait pas mal.

    Huitième partie - Printemps 2986 T.A. à Hiver 2986 T.A. (Tours 25 à 28)
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    Printemps 2986 T.A.
    Au début du printemps, une des premières préoccupations fut de faire lever le siège de Tir Ethraid. Seule une partie de la garnison de la ville avait pu se replier, l'autre, menée par Boromir, étant à encore quelques heures de marche quand le siège fut établi. Mais les troupes haradrimes n'étaient pas suffisamment nombreuse, et il lança contre elle un assaut direct.
    Ceux qui avaient pu revenir protéger la ville sortirent rejoindre le champ de bataille. Les troupes du Gondor positionnées en hauteur avaient déjà l'avantage d'être plus en forme que leurs adversaires à l'entame du corps à corps. Quelques volées de javelots avaient aussi affaibli les forces adverses. La cavalerie menée par Araglas poursuivit un travail de harcèlement constant, et parvint notamment à abattre le commandant adverse. La victoire fut sans contestation.
    Spoiler:


    Le printemps fut par ailleurs relativement calme. L'économie à l'Ouest de l'Anduin se développait à l'abri des guerres malgré les ponctions humaines qu'occasionnaient les conflits au Sud et à l'Est. L'espion envoyé dans le Harad continuait d'obtenir des renseignements, et était parvenu presque jusqu'à Umbar.



    Eté 2986 T.A.
    Au début de l'Eté débuta la lutte maritime contre le Harad, dont le but était de prémunir le sud du Gondor, et notamment Dol Amroth, de tout risque d'attaque par les corsaires. Les puissants Pallaran qui venaient d'être construits à Pelargir descendirent jusqu'aux bouches de l'Anduin, où ils affrontèrent et défirent deux petits groupes de navires adverses. Surtout, la seconde escadre qu'ils passèrent par le fond transportait tout un ost, qui venait d'embarquer sans menacer Barad Harn. Entre six cents et huit cents combattants, en sus des marins, moururent ainsi sans pouvoir combattre. Il ne faisait guère de doute que le Harad souhait menait une opération contre l'île de Tolfalas.
    Spoiler:


    Plus à l'Est, Emyn Arnen était assiégée par 3400 orques. C'était de fait le plus gros ost que le Mordor ait envoyé contre le Gondor depuis fort longtemps. Golasgil avait à sa disposition ses gardes du corps, deux cents miliciens épeistes, un groupe d'archers miliciens et un groupe de miliciens montés. Des renforts devaient lui être envoyés prochainement depuis Osgiliath Est. Sans les attendre, il lança une première sortie en usant de la tactique éprouvée des cavaliers et des archers, qui fonctionnait à merveille quand l'adversaire n'avait ni l'un ni l'autre.note 1
    Spoiler:
    Les adversaires étant cependant vraiment nombreux, il perdit la plupart de ses cavaliers, et ses archers tombèrent à court de flèches. Ayant mis en déroute une large partie de l'armée adverse, il se décida à envoyer ses épéistes en soutien, dans l'idée qu'ils puissent aider à faire fuir ce qui restait de l'armée orque.
    Spoiler:
    Ceux ci infligèrent de larges pertes aux orques, mais ces derniers tinrent moralement, et par leur nombre supérieur commençaient à prendre l'avantage. Le chef des armées de l'Est du Gondor ordonna alors le repli sur le château. Les combats reprendraient avec les renforts.
    Spoiler:


    Le lendemain arrivèrent d'Osgiliath Est les renforts prévus. Deux groupes de miliciens : un d'archers et un d'épeistes. Ils lancèrent l'assaut contre les orques demeurés au siège de la ville. Ceux-ci se retournèrent donc contre ceux qui avaient l'audace de les attaquer. Postés depuis une hauteur, les archers tirèrent leurs flèches sur les orques dans leur approche, les miliciens derrière eux prêts pour le corps à corps.
    Spoiler:
    Venus en courant, le groupe d'archers qui était resté dans la ville - et avait pu refaire son stock flèches - harcela l'arrière-garde adverse, qui ne savait plus qui attaquer. Les groupes d'orques se présentèrent face aux épéistes les uns après les autres, et quelques charges de cavalerie ravagèrent leur moral bien que le très faible nombre de cavaliers ne permit pas à ces charges de directement causer de lourds dégâts. Les miliciens montés furent d'ailleurs tous tués. Mais la victoire était acquise.
    Spoiler:
    Le capitaine Mistnir, qui avait mené les renforts d'Osgiliath, fut promu général à la suite du combat. Il avait prouvé son courage et sa loyauté, et il pourrait à l'avenir garder la place d'Emyn Arnen, offrant la possibilité à Golasgil de mener de nouvelles offensives contre les forces du Mordor.
    Spoiler:



    Automne 2986 T.A.
    A Pelargir et Dol Amroth, les deux ost visant à conquérir l'île de Tolfalas, face aux bouches de l'Anduin, se préparaient, quand parvint la rumeur que les haradrims venaient de s'en emparer. L'offensive pressentie avait donc tout de même pu avoir lieu. Puisque le Gondor était en guerre contre eux, et puisque cette conquête leur offrai un dangereux port d'attache d'où lancer des attaques contre le Sud du Gondor, cela ne remit pas le moins du monde en cause les plans d'attaques de l'île.
    Le conseil des nobles annula cependant la mission qu'il avait offerte. Apprenant la nouvelle, et sachant que les renforts que ce conseil avait promis de recruter à ses frais eurent été fort utiles, Dénethor baissa la tête, ferma les yeux et pesta intérieurement sur la stupidité des membres qui composaient ce conseil.note 2
    Spoiler:

    Des aventuriers s'offrirent de mener une guilde des explorateurs, basée à Minas Tirith, si on leur donnait de quoi établir des locaux et les premières bases de leur organisation. L'intendant accepta. L'exploration de terres lointaines était un sujet qui l'intéressait et les connaissances acquises dans ce domaines serviraient au royaume.

    Le Mordor ayant lancé un énième siège sur Osgiliath Est, Golasgil emmena avec lui une milice d'archers et vint porter assistance à la garnison menée par Faramir. La bataille eut lieu un peu à l'écart de la ville. Les orques se précipitèrent d'abord sur la colline d'où les archers de Golasgil les attaquaient, mais se retournèrent vite sur ceux des renforts qui les prenaient à revers. En tirailleurs, les archers, y compris les rôdeurs menés par Faramir, n'avaient de cesse d'éviter les orques. Les miliciens épéistes faisaient de même, mais en marchant calmement, finissant par attirer la fureur des orques.
    Spoiler:
    Après avoir couru et marché en rond assez longtemps, et n'étant suivis directement que par un groupe d'orques, les miliciens épéistes se retournèrent et engagèrent le corps à corps. Le général du Mordor - un vrai général et non les capitaines combattant pour la première fois sans aucune connaissance tactique - avait été tué un peu avant, rassurant les hommes et désorganisant les orques.
    Spoiler:
    Les épéistes mirent rapidement en déroute leurs adversaires. Les autres unités orques ne tinrent guère plus longtemps, constamment harcelées ou bien par les archers, ou bien par les cavaliers de Golasgil - une unité adverse n'était jamais la prise des deux en même temps, tuer le brillant général d'une flèche amie eut été du plus mauvais effet. La plupart des blessés mis hors-combat du côté des dúnedains purent être soignés et ramenés dans la ville. Les pertes furent tout à fait minimes.
    Spoiler:


    Plus au Sud, à Tir Ethraid, se jouait un nouveau combat, encore. Le siège de la ville n'avait pas encore été lancé, mais Boromir estimait bien plus sage de détruire le petit ost haradrim avant qu'il ne soit renforcé. L'armée adverse comptait un groupe d'archers, un groupe de lanciers et un de cavaliers, postés sur une colline. L'infanterie gondorienne commença à escalader la colline mais par une voie détournée pour ne pas être la cible des flèches des haradrims. Trop audacieux, ceux-ci se firent imprudents, s'éloignant de la protection des lanciers, et furent balayés par la cavalerie en quelques charges. Le reste de leur armée ne bougea que tardivement, infligeant néanmoins quelques pertes. Alors que l'infanterie du Gondor achevait son mouvement, les rares archers ennemis survivants se précipitèrent à nouveau à l'attaque. Ils n'eurent pas le temps de comprendre ce qui leur arrivait.
    Spoiler:
    L'infanterie put alors approcher calmement à une distance raisonnable des haradrims. Les marins de Pelargir lancèrent leurs javelots, et les sudérons commencèrent à les charger. Peu après s'engagea le corps à corps. Les lanciers et les cavaliers sudérons furent vite vaincus, même si quelques uns parvinrent à s'enfuir.
    Spoiler:


    Hiver 2986 T.A.
    Au début de l'hiver, d'autres explorateurs vinrent solliciter une aide pour l'établissement d'une guilde dans la ville de Dol Amroth. Imrahil, prince de la ville et sa région, y était favorable, et Dénethor accepta donc.
    A la même période, le conseil des nobles offrit au royaume un présent de mille pièces d'or, en récompense des efforts exceptionnels qui semblaient promettre au royaume un nouvel âge d'or. Dénethor songea qu'ils avaient peut-être compris leur erreur pour Tolfalas, mais il n'en était vraiment pas certain. Cela faisait en tout cas du bien pour les finances.

    L'intendant du royaume attendait avec impatience des nouvelles de l'expédition partie depuis Dol Amroth et Pelargir - Noruinivion ayant été embarqué aux bouches de l'Anduin pour mener l'assaut, puis gouverner l'île par la suite. Les Pallarans, naviguant près de l'île, y avait repérés des troupes haradrims importantes lors de leur dernier passage, et les combats promettaient d'être rudes.
    Les troupes furent débarquées au Nord-Est et au Sud-Ouest de la ville. Mais les navires de l'expédition repérèrent assez vite une flotte haradrim au port. Celle-ci venait tout juste d'embarquer l'essentiel de l'ost ennemi, dont deux généraux, et s'apprêtait à le ramener sur le continent.
    Spoiler:
    La flotte du Gondor leur barra le passage.
    Spoiler:
    Inévitable, le combat mena à la destruction de la flotte ennemie, et à la mort sans combattre de toute une armée haradrime. Quantitativement, celle-ci restait supportable pour le large royaume du Sud, qualitativement la perte de généraux expérimentés était beaucoup plus gênante.
    Le siège fut mis sur Golben Tolfalas, où la garnison était réduite au minimum.

    Le reste de l'hiver, dans le froid et la neige, se passa sans événement significatif hormis la réduction d'une bande rebelle près de Pelargir.note 3




    Note 1 : Le jeu refusait obstinément de me fournir les renforts si j'attaquais depuis la ville (mais pas la garnison si j'attaquais avec les renforts :degout, et je voulais utiliser la possibilité de me replier dans mes murs qu'offre la sortie - c'est en effet bien cela qui fait que les orques ne pourchassent pas mon armée comme des fous furieux sur toute la carte ; et vu leur nombre ça aurait mal tourné pour moi.
    Note 2 : L'image du jeu qui colle pile pour ma campagne.
    Note 3 : Et le jeu, qui me propose d'adopter "l'homme du jour"... Sauf que c'était un général que j'avais déjà qu'il me propose d'adopter. Enfin, peut-être pour l'intégrer à la famille des intendants dont il ne faisait pas partie, mais enfin l'arbre généalogique est bien assez pourri comme ça, alors si ce n'est même pas un nouveau (et jeune) !
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h13.

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  • Lithu
    a répondu
    Disons qu'il ne lui reste plus que 40 ans à vivre si il dure aussi longtemps que son fils Faramir si on suit la lore. Boromir lui c'est plutôt 90.
    Plus sérieusement, au stade où j'en suis dans la partie, il n'est pas encore mort, bien que je n'ai qu'une faible avance par rapport au récit (tout peut arriver ). Mais appeller tout le temps Boromir par son nom m'agacerait un peu - ça m'agace déjà pour Golasgil -, et rappeler son titre de chef des gardes de la citadelle alors qu'il n'y est jamais et passe son temps à coller des trempes au Harad ferait - il me semble - étrange. Tiens, ça me donne un surnom ça : "le fléau du Harad" ou "la terreur des Sudérons". (Il a gagné un bouclier du Harad lors de la dernière bataille pour compléter son armure sudéronne et sa bannière du serpent)

    Merci de ton intérêt en tout cas.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h14.

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  • Lord Perhaps On The Roof
    a répondu
    Boromir "encore futur Intendant" ? On est censés en déduire que Denethor va mourir, peut-être dans un nouvel assaut contre Cair Andros ?

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  • Lithu
    a répondu
    Cette septième partie va "envoyer du lourd".
    Musique

    Septième partie - Automne 2985 T.A. et Hiver 2985 T.A. (Tours 23 et 24)
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Automne 2985 T.A.
    La première nouvelle qui parvint à Minas Tirith fut l'annonce de la guerre entre le Mordor et le Rohan qui débutait. Pourquoi exactement, on ne le savait pas, mais on supposait que les troupes du Mordor avaient du s'approcher des terres sauvages, situées à l'Est du fleuve Anduin, et dont s'était emparé le Rohan. Cela détournerait sans doute quelques troupes orques qui iraient se faire écraser par les rohirrims, et c'était tant mieux.
    Dénethor ordonna la construction de grands et puissants Pallaran à Pelargir. C'étaient des bateaux qui faisaient l'orgueil de la marine du Gondor, excellant au combat et pouvant se mouvoir à une vitesse inégalée. Avec les flottes corsaires qui croisaient au delà de Barad Harn, et pouvaient aller menacer Linhir assez aisément, il semblait à l'intendant qu'il fallait un peu nettoyer la région.

    A Emyn Arnen, un siège orque succédait à un autre, et Golasgil dut encore une fois faire une sortie, avec l'utilisation conjointe des miliciens archers et de ses deux groupes de cavaliers. Une fois de plus, les orques ne surent pas comment réagir. Leur général mourant assez vite, leur moral s'effondra avec autant plus de promptitude et ce fut un grand massacre, pour des pertes minimes côté humain.
    Spoiler:

    La bataille à peine s'achevait-elle que Golasgil prépara sa cavalerie à se mouvoir, et partit avec elle vers le Nord-Est. Il envoya un messager à Faramir lui demandant de dégarnir Osgiliath Est en envoyant toutes les troupes disponibles vers l'Est, où il les rejoindrait. Faramir reçut ce message avec circonspection, mais il était certain de la loyauté de Golasgil, et aucun ost orque ne menaçait directement la ville : il pourrait faire revenir ses soldats dans la ville si ses éclaireurs signalaient une menace imminente.
    Les deux armées fusionnèrent à la limite du territoire contrôlé par le Gondor, et Golasgil s'expliqua. Un peu plus à l'Est se trouvait un ost dirigé par Ji Indûr Aube-Mortelle. Un des neufs Nazgûl, commandant des armées de l'Ouest du Mordor. A cette seule évocation, Faramir eut quelques frissons. Ce combat semblait une dangereuse folie. Cependant, le nazgûl n'avait avec lui que trois groupes d'orques. Si on le laissait rejoindre d'autres troupes ou recevoir des renforts, alors il serait réellement invincible, ses hommes sublimés par la crainte et la certitude de ne pas pouvoir perdre. Faramir était d'accord, il fallait tenter d'en finir dès maintenant.
    Comment cependant ? Dans un affrontement ouvert, le demi-millier de miliciens épéistes, les deux cents archers et la poignée de cavaliers ; bien que pouvant éventuellement gagner, semblaient en position difficile.
    Alors que les troupes avançaient dans les bois, et que la cavalerie éliminait les éclaireurs orques qui approchaient de l'armée afin de rendre l'ennemi aveugle, une tactique fut fixée et ses détails établis. Quelques heures plus tard, l'attaque était donnée contre l'armée à la bannière de l'oeil.
    Spoiler:
    Du point de vue des combattants du Mordor, il n'y avait qu'une cinquantaine de cavaliers qui leur faisaient face. Ils eurent sans doute quelques réflexions sur la naïveté de l'ennemi qui n'avait pas du remarquer la cavalerie lourde menée par le nazgûl, et sur la dérouillée terrible qu'ils allaient mettre à ces gondoriens.
    Toute l'infanterie gondorienne était terrée dans les bois, les archers devant et les épéistes immédiatement derrière.
    Spoiler:
    Les troupes adverses s'avancèrent cependant un peu trop près, et de plus si elles arrivaient directement sur l'infanterie embusquée celle-ci serait prise de flanc et non de face. La cavalerie humaine mena donc le contournement des forces ennemies. Arrivés en haut de la colline, ils menèrent une première charge sur l'infanterie adverse, avec pour principal but de provoquer la cavalerie adverse.
    Spoiler:
    Cependant celle-ci, après quelques instants de poursuite, revint en arrière. Les troupes orques conservaient leur cohésion. Les cavaliers du Gondor lancèrent alors une deuxième charge dans le même but que la première. Cette fois ci, les númenóréens noirs - d'anciens hommes de Numénor comme les dúnedains, mais au service de Sauron - ne tinrent plus et partirent à la poursuite des cavaliers survivants - la majorité avait péri lors des deux charges.
    Spoiler:
    Les cavaliers menés par Golasgil amenèrent donc tout droit dans l'embuscade les cavaliers du Mordor, désormais séparés de leur infanterie.
    Spoiler:
    Dès que leurs adversaires furent à portée, les archers lâchèrent leurs traits. Sous le choc et l'incompréhension, les cavaliers noirs stoppèrent leur poursuite. Alors qu'ils reprenaient leurs esprits, une pluie de flèche s'abattit sur eux, entravant ou blessant la plupart, en tuant une partie. Un premier groupe d'infanterie orque rejoignit enfin sa cavalerie. Les cavaliers noirs réorganisèrent leur ligne et lancèrent alors une violente charge avec pour objectif l'annihilation de ces stupides archers, dans une magnifique application de la tactique dite du "greu" : cette ignoble piétaille n'allait tout de même pas les repousser.note 1
    Les archers se replièrent, et les épéistes jusqu'alors embusqués se levèrent et menèrent une contre-charge. Le choc entre les cavaliers lourds et l'infanterie du Gondor fut violent.
    Spoiler:
    Il tourna plutôt à l'avantage des cavaliers, leurs adversaires n'étant pas de solides piquiers équipés pour bien lutter contre de tels adversaires, mais ils s'engluèrent vite dans un corps à corps sans pitié. Si l'aile gauche de l'infanterie gondorienne était au prise avec des gardes du Morannon arrivés au corps à corps, le reste put envelopper partiellement les cavaliers adverses. Le peu de cavalerie restant du côté du Gondor procéda à une charge sur le flanc des cavaliers adverses.
    Spoiler:
    Ils se retirèrent assez vite, les deux derniers groupes d'infanterie orque arrivant enfin au soutien et menaçant de les prendre en étau. Les númenóréens noirs se replièrent au travers de leurs lignes, n'étant plus qu'un dixième du nombre qu'ils étaient avant l'embuscade. A l'écart du combat principal, les deux groupes de cavaliers s'engagèrent. Voyant que les siens avaient le dessous, Golasgil ordonna un repli vers l'infanterie, qui elle dominait nettement celle des orques. Avec succès, ils poussèrent les cavaliers adverses au combat avec les lignes arrières humaines.
    Spoiler:
    Presque seul, entourés d'ennemis, le nazgûl se fraya un chemin pour se mettre à l'écart, et fut à nouveau engagé. Pendant quelques instants même, il fut en duel avec celui qui avait conçu toute cette embuscade.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Son cheval fut tué, et piégé sous le poids de l'animal il ne put esquiver le coup fatal porté par un rôdeur d'Ithilien. On disait que les nazgûls n'étaient ni morts ni vivants, et ne pouvaient donc être tués. Du moins pouvaient-ils être détruits, et c'était bien ce qui importait.
    Spoiler:
    Dès l'instant où ils constatèrent la mort de leur chef, les orques, qui étaient déjà en train de perdre face aux gondoriens, entrèrent en déroute. Poursuivis impitoyablement, pas un seul ne put s'échapper.
    Spoiler:
    Le coup porté à l'adversaire était terrible, puisqu'au delà des quelques orques, il perdait de précieux cavaliers aguerris et surtout un des neufs nazgûls. Moralement, cette victoire allait au delà de toutes les précédentes, et les hommes du Gondor étaient désormais persuadés que l'Ithilien, y compris Minas Ithil perdue presqu'un millénaire plus tôt - 983 ans exactement -, seraient repris aux forces de Sauron dans les années à venir. La garnison d'Osgiliath Est se replia sereinement sur la ville.note 2


    Une dernière bataille d'envergure eut lieu en cet automne. Un ost haradrim avait établi son campement non loin de la ville de Barad Harn. Il n'était pas clair s'ils souhaitaient attaquer la ville ou s'embarquer, plusieurs navires haradrims bloquant le port de pêche de Barad Harn.
    Durven, le gouverneur de la ville, décida que quoi qu'ils voulurent, il fallait les disperser.
    L'ost haradrim était mené par un vrai général, nommé Utbah, plutôt que par les habituels capitaines inexpérimentés.
    Les deux armées se déployèrent l'une face à l'autre. L'armée du Gondor adoptait une formation classique, avec la cavalerie sur les flancs ; tandis que les haradrims préféraient les garder en arrière.
    Spoiler:
    Les cavaliers du Gondor commencèrent les charges usuelles, tandis que les archers commencèrent à tirer leurs flèches dès que leurs adversaires furent à portée.
    Spoiler:
    La cavalerie du Harad menée par son général vint alors charger sur les miliciens, qui contre-chargèrent.
    Spoiler:
    Alors que Utbah et ses hommes faiblissaient, un groupe de lanciers vint à leur soutien. La bataille était cependant à peu près jouée : les deux groupes de cavaliers gondoriens vinrent l'un après l'autre charger sur le flanc gauche, puis le flanc droit de cette unité haradrime qui fut pulvérisée.
    Spoiler:
    Une autre unité de lanciers haradrims vint en soutien envelopper les miliciens gondoriens alors que leurs cavaliers s'étaient extraits de la mêlée. Les hommes du Sud reprirent alors espoir. Mais quelques charges sur leur arrière changèrent vite leur état d'esprit et ce fut la déroute générale. La poursuite causa d'énormes pertes dans leurs rangs. Seuls quelques uns purent s'échapper, dont le général adverse, qui se précipita vers les navires haradrims sur la côte pour se mettre à l'abri.
    Spoiler:


    Plus loin à l'Est, alors que l'automne se terminait, un groupe de miliciens envoyés en renforts à Tir Ethraid et qui avançait sur la route le long de la rivière Poros, fut attaqué par un groupe d'haradrims, trois fois plus nombreux. Le combat fut rude, et la défaite inévitable. Une vingtaine d'hommes parvint à s'enfuir jusqu'à Tir Ethraid, les autres moururent.
    Spoiler:

    Cette même troupe de Haradrim tenta de s'attaquer à Araglas et à sa garde qui suivaient la même route que les miliciens mais avec un peu de retard. Cependant, les cavaliers n'eurent guère de difficulté à éviter le combat.



    Hiver 2985 T.A.
    L'aventure de cette troupe de haradrims s'acheva au début de l'hiver, quand Boromir, accompagné de Araglas, mena la garnison de la ville contre elle. Les marins qui accompagnaient encore le futur intendant firent de lourds dégâts avec leurs javelots, les miliciens prirent le dessus au corps à corps, et une charge de flanc des cavaliers acheva la dispersion des troupes ennemies.
    Spoiler:
    Se repliant à Tir Ethraid, Boromir fit relâcher les quelques adversaires capturés.


    Le reste de l'hiver fut assez calme. Le siège mené par les orques contre Cair Andros était relativement insignifiant. En Eriador, le diplomate Arathorn parvint à Bree où il rencontra le très noble Gandalf, afin d'entamer des négociations diplomatiques. Il sut arracher au magicien deux mille pièces d'or pour équilibrer l'accord d'échange d'informations et d'établissement d'accords commerciaux.
    Spoiler:

    Le siège de Cair Andros donna tout de même lieu à un assaut. Là encore, les orcs furent débarqués sur la rive de l'île sans possibilité autre que vaincre ou périr. Là encore, ils subirent de lourdes pertes avant même que le vrai combat ne commence, grâce aux archers et aux javeliniers. Là encore Dénethor mena ses cavaliers pour lancer quelques charges destructrices. Là encore, le moral des orques fut brisé, et là encore, ils furent exterminés. Dans un geste, Dénethor offrit une rançon pour les 1217 orques ayant été capturé (ce fut en effet là le sort de la majorité des assaillants, qui se rendirent lorsque le désespoir les emporta), mais le Mordor affirma ne pas pouvoir payer. Le sang noir coula en conséquence.
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    Note 1 : Coucou Elanion et Faras.
    Note 2 : Golasgil n'a même pas gagné quelque chose pour représenter sa victoire contre un Nazgûl, c'est absolument honteux.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h15.

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  • Lithu
    a répondu
    Et je continue !
    Musique d'ambiance.

    Sixième partie - Printemps 2985 T.A. et Eté 2985 T.A. (Tours 21 et 22)
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    Printemps 2985 T.A.
    Le royaume du Gondor était dans une situation paradoxale. Alors que la pression contre lui était plus forte que jamais, il s'étendait encore et défendait ses possessions. Pourtant, on sentait la fragilité de sa position qui risquait de rompre à tout moment.note 1
    Son allié, le Rohan, était dans une position solide, ne cédant pas un pouce face aux velléités de l'Isengard. C'était une bonne nouvelle, car un troisième front au Nord eut été totalement intenable.

    Dans l'Est, un nom revenait souvent lorsqu'il s'agissait des exploits guerriers du Gondor dans cette région. Golasgil, qui s'était forgé une réputation étourdissante au cours des 4 précédentes années. La liste de ses faits d'armes avait de quoi impressionner : commandant en chef lors de la reprise d'Osgiliath Est au Mordor ; chef des armées qui reprirent Emyn Arnen ; vainqueur victorieux de nombreuses batailles contre les orques en étant presque toujours en sous-nombre ; ayant tué de sa main peut-être deux ou trois cents orques...
    Aussi nous intéresserons nous en particulier à ce personnage décisif dans les événements qui se jouaient, essayant de comprendre comment il était en ce printemps 2985 ; alors âgé de 21 ans. Il avait une personnalité tout à fait originale ; pétrie de noblesse, de courage et d'empathie ; mais pourtant capable d'être tout à fait sans pitié en certaines circonstances. Bien peu nombreux sont ceux qui pourraient être considérés à la fois conciliants et sévères ; comme un héraut chevaleresque et un vainqueur impitoyable.
    D'un point de vue purement militaire, sa qualité ne faisait pas de doute. Grand commandant en règle générale, il excellait à la tête de la cavalerie et faisait preuve d'une grande compétence dans le maniement de l'infanterie ; il excellait dans l'art du siège qu'il soit défenseur ou attaquant. Son intelligence naturelle ne faisait qu'aider ; et si sa férocité le favorisait davantage en attaque qu'en défense ; conjuguée à son intrépidité elle soutenait largement le moral de ses troupes. A ce point de vue, ses innombrables victoires contre les troupes du Mordor, symbolisées par la bannière de l'oeil dont il s'était emparée, ne faisaient que renforcer la confiance des troupes.
    En dehors de la guerre, c'était un homme loyal et honnête, particulièrement insensible à la corruption. Il savait s'exprimer avec une certaine éloquence et se faire ainsi respecter. Capable d'adapter son attitude selon les situations, il n'était ni naïf ni inflexible. Passant beaucoup de temps au combat ou à préparer le combat, il n'excellait guère dans le commerce, mais son intelligence compensait partiellement. En dehors de la guerre, il y avait aussi bien sûr son épouse Rivalthel, mais leur relation reste largement méconnue, et l'on ne sait guère s'il la négligeait ou bien en prenait grand soin - bien que les quelques indices laissent à penser que ce soit plus proche de cette dernière possibilité.
    Spoiler:


    Au début du printemps, la cavalerie venue de Dol Amroth arriva près de Barad Harn, où les haradrims continuaient le siège. L'attaque fut lancée immédiatement, et le combat eu lieu entre deux collines, sur un terrain plutôt boisé. Les trois groupes de miliciens montés se séparèrent, l'un partant vers la gauche, l'autre vers la droite et le dernier attendant au centre.
    Spoiler:
    La garnison de la ville sortit pour venir en renfort. L'infanterie ne s'avança cependant pas trop, et ce fut surtout Durven et son unité de cavalerie qui vinrent se joindre au combat, alors que celui-ci avait déjà commencé. Les miliciens à cheval manquaient d'expérience et leur équipement n'était pas idéal, et ils subirent donc quelques pertes, mais cela ne les empêcha pas de mettre à mal plusieurs groupes adverses par leurs charges.
    Spoiler:
    Les pertes se firent plus lourdes alors que les chevaux et les hommes fatiguaient, mais leurs adversaires se dispersant de tout côtés, et étant beaucoup moins mobiles que les cavaliers, leurs groupes furent détruits les uns après les autres avec des charges les prenant sur plusieurs côtés.
    Spoiler:
    Les soldats du Harad qui n'avaient pas encore été tués furent rapidement mis en déroute, décidant la victoire gondorienne. La menace sur Barad Harn était donc temporairement levée. Les troupes de milices montées furent ensuite intégrées à la garnison de la ville. Leur commandant, le capitaine Araglas, fut pour ses faits de bravoure promu au rang de général. Il se mit en route avec ses quelques gardes vers l'Est ; avec pour objectif d'apporter un renfort au seigneur Boromir.
    Spoiler:


    Celui-ci justement, lança l'assaut sur Tir Ethraid. Le bélier enfonça aisément les portes, et la très faible garnison adverse fut vite éliminée : la ville était prise, et le territoire sous le contrôle du Gondor au delà du large fleuve Anduin devenait conséquent.note 2
    Spoiler:
    Enfin, sous le contrôle... On ne pouvait pas vraiment dire que le vénérable royaume contrôlait toute la région liée à la ville cependant, puisqu'une large armée du Harad s'y trouvait : elle venait de franchir la rivière Poros, et plutôt que de continuer vers la Grande Rivière et Pelargir, elle avait suivi la route vers l'Est pour sans nul doute tenter de reprendre Tir Ethraid. Un diplomate parti de Pelargir était en route pour tenter de conclure une trêve, fut-ce en accordant certaines concessions.
    Plus au Sud, Maenion, l'espion qui avait déjà repéré cette première armée, continua sa route et repéra un énième ost du Harad, plus petit celui-ci, qui s'apprêtait à mettre le siège devant Amon Ethiel, une ville situé au coeur de l'Harondor dans sa partie la moins accueillante, et qui après le retrait du Gondor était restée relativement autonome.

    Enfin au cours du printemps fut lancé un nouveau projet de mines, après le succès de celui de Minas Tirith, cette fois ci dans la région de Dol Amroth. Il participa largement à l'assèchement des caisses, qui frôlèrent un moment le vide complet, mais l'intendant du Gondor avait prévu que les prochaines taxes combleraient largement cela, et les divers gouverneurs étaient d'accords avec son analyse.



    Eté 2985 T.A.
    Au début de l'été, une nouvelle série de combats dans tout l'Ithilien eut lieu. Le premier se déroula à Emyn Arnen. Un ost assez réduit d'orques avait assiégé la ville. Mauvais choix. Golasgil, avec sa cavalerie lourde, sa cavalerie de milice et ses archers organisa une sortie. La cavalerie seule n'eut sans doute pas remporté la victoire, mais l'archerie lui permit de faire de nombreux morts parmi les orques sans même entrer au contact, et les flèches enflammées touchaient sévèrement leur moral. Des charges simultanées écrasant l'unité ainsi préparée des deux côtés, et la déroute était presque assurée.

    Le principal fut celui opposant Boromir, retranché dans Tir Ethraid, à une grande armée sudéronne. Le diplomate de Pelargir avait bien tenté de négocier la paix, mais le Harad se considérant en position de force il refusa catégoriquement.
    Spoiler:
    Boromir, pris par surprise par cet ost, n'avait à priori pas les moyens de résister. Et encore, une force d'appoint d'un demi millier de lanciers avait elle été renvoyée chez elle par ses adversaires. Certes, au cours des années précédentes, des combats avaient déjà été gagnés miraculeusement, mais presque toujours il y avait un peu de cavalerie pour permettre ce miracle. Ici, il n'en avait pas le début d'un commencement. De l'archerie alors, pour harceler l'ennemi ? Pas même l'ombre d'un arc dans la ville. Ce qui s'en rapprochait le plus était les javelots des marins de Pelargir. Mais de courte portée et de faibles munitions, bien que très intéressants pour affaiblir l'ennemi, ils étaient d'une inutilité complète dans un duel avec des archers - et les haradrims en avaient un nombre conséquent.
    A ce point en sous-nombre, foncer sur l'adversaire pour un corps à corps héroïque était un suicide stupide. En revanche, l'ennemi ayant la confiance avec lui, il céderait probablement à ce travers... Le chef des gardes de la citadelle réunit ses lieutenants afin d'établir une tactique rapidement, alors que leurs adversaires préparaient les béliers. Après avoir un peu étudié le plan de la ville, ils eurent une idée assez claire.
    Les palissades n'étaient pas un point stratégique vraiment défendable, comme l'étaient les murs d'une cité. Aussi ne seraient-elle pas défendues. Les marins resteraient derrière lors de l'approche du bélier ennemi, profitant de l'occasion pour utiliser leurs javelots, avant de se replier. Le reste des troupes serait disposé dans le centre de la ville ; en deux groupes. Un groupe principal avec une unité de miliciens épéistes et la garde de Boromir barrerait l'accès à la grand place. Le second lui serait posté au bout d'une rue latérale donnant sur la rue principale, qui reliait la porte de la ville à la grand-place.
    Spoiler:
    Les troupes se mirent en place et attendirent patiemment l'attaque de l'ennemi. Lorsque les guetteurs dans les petites tours de bois indiquèrent l'ennemi à portée, les marins de Pelargir jetèrent leur javelot sur les corsaires qui amenaient le bélier, avec une belle efficacité.
    Spoiler:
    Ils en jetèrent deux chacun, avant très vite de reculer, ayant été avertis que les archers haradrims seraient bientôt à portée. Ceux placés à gauche longèrent la palissade jusqu'à être assez loin, mais sans rejoindre aucun des deux autres groupes de défenseurs. Ceux placés à droite en revanche partirent en courant rejoindre le groupe jusque là seul, au bout de la rue latérale.
    Le bélier frappait la porte de la ville avec régularité, et celle-ci céda rapidement. Les sudérons se précipitèrent alors dans la ville en désordre complet, comme si la mort avait été promise au dernier qui y serait.
    Spoiler:
    Ils se précipitèrent à toute vitesse dans la rue principale. Les cavaliers dépassèrent rapidement les corsaires, et chargèrent le groupe sous les ordres directs de Boromir. La rue était bloquée, et l'adversaire ne pouvait pas bien profiter de sa supériorité numérique en cet endroit. Les corsaires qui avaient amenés le bélier coururent vers le deuxième groupe dans la rue latérale, se ravisèrent, puis engagèrent le combat lorsque les miliciens comme les marins qui les avaient rejoints les chargèrent. A ce moment le second groupe de marins du Gondor se précipita vers sa position précédente, avec l'idée de s'attaquer à de faibles archers. Des lanciers divers leur barrèrent cependant le passage.
    Le combat était extrêmement féroce. Les dúnedains dominaient largement leurs adversaires individuellement, mais enfoncer les rangs ennemis n'était guère possible ; c'était un combat où chaque mètre était gagné de haute lutte. Les archers haradrims tentaient de tirer quelques flèches sur l'arrière garde ennemie, mais fort heureusement leur efficacité demeurait limitée. Les deux groupes principaux de gondoriens finirent par se rejoindre à l'intersection des deux rues, comme cela avait été prévu dans le plan de départ.
    Spoiler:
    Quelques instants plus tard, le commandant des troupes ennemies était mis à bas de son cheval et tué. Cet espoir qu'avaient eu les gondoriens devenait réalité. Cela porta un rude coup au moral haradrim, et permit après encore un moment de combat intense, de commencer à mettre en déroute des petits groupes adverses. La progression continuait donc d'autant mieux pour les troupes du Gondor.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Les marins isolés étaient assez mal en point, bien qu'ils aient aisément tué 4 ou 5 ennemis pour la perte d'un seul des leurs. Des groupes plus conséquents furent mis en déroute, et Boromir comme ses hommes crurent alors la situation gagnée.
    Spoiler:
    Restaient cependant deux groupes d'archers qui se battaient au corps à corps, avec une résistance étonnante. Il faut aussi dire qu'ils étaient plus reposés physiquement que leurs adversaires au bord de l'épuisement. Voyant que le combat continuait, des unités sudéronne cessèrent de fuir et progressèrent vers l'entrée de la ville. Cependant dès qu'elles eurent à nouveau quelques pertes, elles repartirent de plus belle dans leur fuite. Les archers à la résistance surprenante se faisaient de moins en moins nombreux. Voyant qu'il ne fallait compter sur aucun soutien des autres corps de l'armée, ils entrèrent à leur tour en déroute. La bataille s'achevait, et c'est peu dire qu'elle fut difficile.note 3, note 4
    Spoiler:

    Ainsi se concluait cet été 2985.




    Note 1 : Après la septième ou huitième partie, je compte vous faire quelques graphiques sur divers aspects de la campagne. Et entre autres, la courbe de "puissance militaire" du jeu évoluant à chaque tour, avec en annotations les pertes infligées à mes adversaires. Ce devrait être assez édifiant. Dire que les scripts du jeu sont bourrins me paraît bien léger ; même s'il est clair qu'ils sont pour l'essentiel là afin de compenser les défaillances de l'IA.
    Note 2 : Le combat étant très largement à mon avantage, et devant déjà livrer bien des batailles, j'ai fait une simple résolution automatique pour ce combat, d'où l'absence d'image du massacre des lanciers sudérons.
    Note 3 : J'ai connu plusieurs crashs du jeu alors que je tentais de faire cette bataille. Certains de mes combats s'étaient mal engagés (Boromir qui meurt dans les premiers...) mais d'autres assez bien. Au final, ça a été assez éprouvant, mais c'est passé !
    Note 4 : Il y a deux jours, arrivé au tour 21, j'avais fini ce tour ci et le suivant sans rien faire, juste pour faire bouger un peu mon diplomate (je voulais découvrir la Comté). J'ai subi très logiquement le même siège à Tir Ethraid (avec les renforts en plus, histoire d'en rajouter), et très logiquement j'ai fait résolution automatique parce que cela ne m'intéressait pas. Résultat sans commentaire.
    Spoiler:
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h16.

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  • Lithu
    a répondu
    Je viens d'éditer la précédente partie pour corriger deux-trois détails, mais si vous l'avez déjà lue vous ne perdez rien. Vu que je n'ai guère le temps ni l'envie de me relire in extenso à chaque fois, il se peut que des coquilles se glissent parfois, n'hésitez pas à me les signaler ici ou en mp.

    Cette nouvelle partie ne va couvrir qu'un seul tour : puisqu'il est très dense en évènements, cela m'évitera de passer 4 heures pour couvrir aussi certains des suivantsnote 1, et devrait aussi vous aider pour ne pas se perdre dans une énorme partie que l'on n'aurait pas le temps ou l'envie de lire d'une traite.
    La petite musique d'ambiance habituelle devrait donner une claire idée du type d'évènements qui nous intéresseront dans cette partie.

    Cinquième partie - Hiver 2984 T.A. (Tour 20)
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    Les habitants du Gondor aspiraient à la paix. En temps de paix, les familles n'étaient pas déchirées avec les pères, maris, frères ou fils morts ou grièvement blessés. En temps de paix, l'ennemi ne saccagait pas les régions frontalières. En temps de paix, les coffres du royaume servaient à améliorer les infrastructures, et non à entretenir des troupes - même s'il faut admettre que la gestion du Gondor était suffisamment bonne pour permettre le maintien d'un taux bas d'imposition dans l'ensemble du royaume.
    Las, le Mordor ne cesserait jamais ses assauts, et le Harad n'était pas découragé. D'aucuns prétendaient que la politique de Dénethor ayant visé à s'étendre en était responsable, mais au fond tous savaient que les corsaires haradrim n'eurent pas hésité à razzier les territoires côtiers - pratique qui avait été largement calmée ; et que le Mordor eut redoublé d'effort pour passer le fleuve et faire tomber la cité blanche.

    Ainsi, en cet hiver 2984, un millier d'orques étaient devant Osgiliath Est, un millier et demi assiégeaient Cair Andros, et deux mille hommes du Harad - moins bons combattants que les hommes du Gondor, mais tout de même meilleurs que les orcs - assiégeaient Barad Harn.
    Un espion du nom de Maenion, formé à Pelargir, franchit la Grande Rivière, et alors qu'il arrivait en Harondor, rencontra une autre armée du Harad à l'effectif proche du premier. Pelargir en était menacé. Il put transmettre cette information, et l'on s'activa dans la panique à tenter de renforcer la garnison de la ville pour espérer tenir quand l'armée arriverait. On voulut aussi dépêcher un diplomate pour tenter de conclure la paix, mais il n'y avait personne d'assez compétent pour assumer ce rôle. L'espion n'eut pas les moyens de prévenir Boromir et son ost, qui continuèrent donc leur marche vers l'Est alors que ce danger terrible pesait sur le royaume. Quelques jours plus tard, Boromir mit le siège à la ville de Tir Ethraid, juste au nord de la rivière Poros, en Ithilien du Sud, sans se douter de rien.

    La première bataille de l'hiver eut lieu à Osgiliath Est. C'était le seul endroit où les dúnedains avaient, à priori, l'avantage. Les troupes résiduelles de la ville étaient plutôt faibles, mais plus de cinq cents hommes étaient prêts en renforts, dont un groupe de miliciens montés. Golasgil ordonna donc une sortie pour ne pas laisser l'initiative aux orques.
    On entend dire qu'un grand stratège doit savoir adapter sa stratégie à chaque situation. Mais face à ces orques, dès que les troupes humaines avaient suffisamment de cavalerie, il n'y avait guère besoin que de savoir parfaitement appliquer encore et encore la même tactique. Les épéistes restèrent donc à garder la porte, alors que la cavalerie lourde du général sortait. La milice montée arrivait au galop.
    Spoiler:
    Les charges répétitives étaient donc appliquées avec rigueur. Les miliciens épéistes en renforts arrivaient à leur tour en courant sur le champ de bataille et s'apprêtaient à engager les forces du Mordor. Voyant ceci, Golasgil fit donner l'ordre, à ceux là dès le début du combat, de sortir affronter les orques eux aussi. Très vite, le commandant des orques, passablement inexpérimenté, tomba sous les coups des gondoriens.
    Spoiler:
    [img]http://imgur.com/fWiHpE4.png[/img
    La bataille était presque finie. Des charges dans le dos des orques qui se battaient encore par les troupes montées, et c'était la déroute complète.
    Spoiler:
    Les cavaliers poursuivirent et tuèrent impitoyablement les fuyards. Une centaine d'hommes avaient trépassés, pour un millier d'orques, qui retournaient à la terre après en être sortis.


    La seconde bataille eut lieu à Barad Harn. Cette petite communauté s'était bien développée depuis que le Gondor en avait pris possession. La population croissait, les disciples de Morgoth s'y faisaient de moins en moins nombreux... Mais lorsque l'armée haradrim se deploya, ce fut une sombre nouvelle. La garnison voyait déjà son massacre impitoyable, la population le pillage qui sans nul doute surviendrait avec son lot de morts, surtout parmi les dúnedains évidemment.
    Le gouverneur de la ville, un homme sans guère d'histoire nommé Durven, eut choisi de quitter la ville avec sa garnison s'il en eut la possibilité. Mais le siège ne la lui laissait pas. Alors que le désespoir poignait, une lueur d'espoir apparut. Un messager, franchissant les lignes ennemis, apporta une bonne nouvelle : un ost de trois groupes de cavaliers, parti de Dol Amroth à la fin de l'été, était en route pour la ville. Il n'arriverait malheureusement pas assez vite si l'initiative de l'assaut était laissée aux haradrims, n'ayant même pas encore franchi les bouches de l'Anduin.
    Une ligne tactique simple se dessinait donc : il fallait coûte que coûte détruire l'équipement de siège construit par l'adversaire. Un assaut direct sans équipement de siège ou avec un qui soit très sommaire n'était certes pas impossible, mais hors des moeurs militaires et avec la milice d'archers qui protégeait la ville, eut conduit à des pertes énormes pour le Harad - même si ses troupes avaient globalement un moral solide, il l'éviterait. D'autant que les troupes du Harad n'étaient tout simplement pas informées de cet ost, que l'on pourrait qualifier de "de secours" bien que ce ne fut pas sa vocation première.
    La bataille commença donc avec une sortie de la cavalerie lourde de la ville, emmenée par le gouverneur même. Les troupes du Harad, qui avaient remarqué l'agitation inusuelle dans la ville, s'étaient mises en formation, alors qu'en temps normal au cours du siège une partie des troupes se repose au camp alors que l'autre veille. Les troupes avancées qui avaient déjà disposé les béliers reculèrent pour former un front uni.
    Spoiler:
    Par chance, les troupes du Harad étaient en très large majorité composées de lanciers, et le reste des forces était pour l'essentiel des corsaires mobilisés sur la terre ferme : il n'y avait qu'un groupe d'archers. Celui-ci commença à tirer sur les cavaliers qui chargeaient en ligne droite, comme l'auraient fait des barbares stupides. Ils ne fonçaient pas sur les lanciers cependant, mais sur ces archers imprudents qui ne semblaient pas savoir ce qu'était la cavalerie.
    Spoiler:
    Ils furent donc très largement enfoncés - près de la moitié périrent lors de cette seule charge. Les lanciers haradrims hésitaient à bouger. Ils semblaient attendre un ordre direct qui tardait. Les cavaliers purent donc se retirer en bon ordre.
    Ayant constaté cette absence totale d'initiative des groupes d'unité adverses, Durven pris une initiative audacieuse : il fit contourner à ses troupes la ligne adverse et charger le groupe de corsaire où semblait se trouver le général adverse. Ce dernier ne sut pas faire manoeuvrer ses troupes pour le couvrir comme il eut été presque évident de le faire, et ainsi la charge, enfonçant les rangs haradrims, le tua.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Dès lors, l'absence d'initiative haradrime atteignit un niveau proprement incroyable. On ne pouvait pas dire en toute honnêteté qu'ils étaient désorganisés : leurs formations étaient parfaitement alignées et compactes. Mais elles ne bougeaient pas, comme si elles attendaient un événement surnaturel qui était un peu en retard. La cavalerie chargea encore les archers qui restaient imprudents, et détruisit leur menace. Durven envoya alors un groupe de miliciens vers le premier bélier, au centre. Il s'attendait à ce qu'il y ait une réaction pour empêcher cela. Mais rien.note 2
    Les dúnedains purent donc très tranquillement faire rouler le bélier vers la ville. Leur idée était simplement de le faire rentrer dans les murs, d'où leurs adversaires auraient du mal à l'utiliser. Parvenus devant la porte, ils constatèrent cependant qu'il était un peu trop large pour passer. Ils commencèrent donc à le détruire à l'épée - le feu eut sans doute été un moyen efficace si le froid, la pluie légère et les protections minimales contre les flèches enflammées ne rendait pas cette méthode plus lente encore. Toujours aucune réaction des hommes du Harad. Après quelques minutes, le bélier était détruit. Cependant, son toit, en s'effondrant, tua une quinzaines de miliciens. Durven fut frappé par la bêtise de ses hommes, qui non contents d'émousser leurs armes se laissaient écraser ainsi. Mais il ne pouvait changer le passé, et ainsi était cet incident.
    Spoiler:
    Face à la passivité de l'adversaire, il voulut déployer ses archers pour leur infliger un maximum de pertes. Les archers sortirent donc de la ville. Cependant, cela amena enfin une réaction adverse : des groupes se mirent en mouvement vers les forces à la bannière de l'arbre blanc. Pas toutes, cependant. Les archers, après avoir lâché une ou deux salves de traits enflammés reculèrent donc rapidement. Dès qu'ils furent assez loin, les haradrims abandonnèrent toute poursuite et revinrent vers leur position précédente. Deux groupes continuèrent d'avancer vers les épéistes du Gondor. L'ordre fut donné au second groupe d'aller assister le premier.
    Spoiler:
    Largement supérieurs à leurs adversaires, ils les mirent en fuite. Mais puisque ceux-ci fuyaient vers ceux qui n'avaient pas bougé, ils forcèrent les hommes du Gondor à cesser la poursuite, et purent retrouver leurs esprits.
    Les archers du Gondor avaient adopté une tactique de tirailleurs, s'approchant pour lâcher quelques traits enflammés, reculant, avançant à nouveau, bref harcelant l'adversaire. La cavalerie, et avec à sa tête le commandant des troupes du Gondor, était loin en arrière. Après une charge par l'arrière contre des corsaires, ils avaient essuyé des pertes importantes, et, poursuivis avaient préféré se mettre véritablement à l'abri.
    Les groupes se succédaient pour aller attaquer les épéistes. L'un était-il mis en déroute que le suivant attaquait. Les pertes étaient largement plus lourdes pour les guerriers venus du Sud, mais leur surnombre était tel que cela ne devait pas se prolonger. Les miliciens du Gondor furent même à un moment mis en déroute. Ils se réfugièrent rapidement derrière les palissades de la ville. Là, ils purent reprendre leurs esprits, et se rappeler que si les béliers adverses n'étaient pas détruits ils mourraient quoi qu'il advienne. Ils ressortirent de la ville, allant droit à l'un des béliers.
    Alors que les troupes à la bannière du Serpent les avait attaqué à chaque fois lors de leurs précédentes approches, ils ne bougèrent pas. Cela était peut être du au fait que plus à gauche - ou sur le flanc droit haradrim, selon le point de vue - les archers du Gondor avaient cessé leur harcèlement, à court de flèches. dégainant leurs lames, ils partirent s'occuper du troisième bélier. Dans l'absence total de réaction des troupes du Harad, les deux béliers furent détruits, et les troupes du Gondor se replièrent dans le calme dans l'intérieur de la ville.
    Les pertes avaient été lourdes dans les deux camps, à peu près dans les mêmes proportions, mais il n'y avait pas véritablement de doute sur qui sortait gagnant de l'affrontement pour qui regardait plus loin que la délivrance ou la prise de la ville.note 3
    Spoiler:
    Le Harad proposa une rançon pour cinq miliciens qui s'étaient fait capturer au combat. Elle fut payée sans hésitation. Le royaume payait déjà tant de son sang ces guerres, quelques pièces d'or ne valaient pas cela, d'autant plus que recruter de nouveaux hommes eut coûté aussi.


    La troisième bataille qui eut lieu au cours de l'hiver ne fut pas celle de Cair Andros. Faire une sortie eut été complètement stupide pour les hommes du Gondor, qui disposaient de véritables fortifications capables de les protéger, et qui auraient du franchir le second bras de la Grande Rivière pour affronter les orques qui se préparaient.
    Pourtant il y eut bien une troisième bataille cet hiver là : celle d'Emyn Arnen. Ce château en bois devant lequel Golasgil avait été peu ou prou défait - il avait réussi à ce que son armée ne se disperse pas malgré les pertes subies, et à infliger de lourdes pertes aux orques, mais pas à s'emparer de la place alors que c'était son but. Voyant cette fois la situation plus favorable, avec la défense d'Osgiliath plus assurée et la défense de la ville ennemie annoncée plus faible, il prit ceux des hommes qui étaient assez en forme pour marcher jusque la ville, et y mettre le siège.note 4
    Les orques lancèrent une sortie dès qu'ils virent les hommes se préparer avec leurs échelles.
    Spoiler:
    Golasgil donna l'ordre aux épéistes et aux archers de courir vers la colline, comme il l'avait fait à la précédente bataille. Cette fois-ci cependant, les troupes adverses ne se préoccupèrent guère de ses cavaliers et poursuivirent les miliciens. Un groupe de gardes du Morannon traînait un peu plus, mais quand les cavaliers battirent en retraite, sachant qu'il leur était impossible de faire une attaque face à ces orques ci ; ils suivirent le mouvement général.
    Quelques archers qui n'avaient pas couru assez vite furent tués par les orques qui les poursuivaient. L'ordre de courir vers le sommet de la colline fut modifié, il s'agissait de courir plus loin encore pour faire cesser la poursuite. Observant la situation de loin, avec pessimisme, les cavaliers notèrent soudain que la porte de la ville était restée ouverte après la sortie des troupes orques : leur chef n'hésita pas et donna l'ordre de se diriger vers celle-ci. D'abord au pas. Les orques s'éloignaient de plus en plus d'elle, autant les laisser faire. Puis ensuite, au galop, lorsqu'ils eurent l'impression que leur mouvement était remarqué.
    Spoiler:
    Un des deux groupes de guerriers orques qui poursuivait les miliciens repartit en arrière vers les fameuses portes. Les miliciens, fatigués par leur course, n'hésitèrent donc pas à faire face au seul groupe les suivant encore. Les archers, disposés de côté, harcelaient de leurs traits les flancs ennemis, tandis que les épées des hommes taillaient dans l'orque.
    Spoiler:
    Le renfort des gardes du Morannon fut cependant une mauvaise nouvelle pour eux alors qu'ils avaient jusque là l'ascendant. Les archers furent d'abord ciblés, mais fuirent. Dans la ville, la troupe de guerriers orques était entrée. Les cavaliers attendirent qu'elle approche pour la charger. Leur situation n'était pas évidente, mais ils brisèrent rapidement le moral adverse.
    L'absence de coordination des troupes orques leur fut fatale. A nouveau à distance, les archers du Gondor avaient repris le tir de flèches enflammées, amenant à eux un des deux groupes orques.
    Spoiler:
    Dans ce ballet de l'absurde, les épéistes reprirent donc l'avantage sur leurs adversaires, qu'ils mirent en déroute. Changeant encore de tactique, les lanciers orques revinrent donc vers eux les combattre, harcelés de flèche à l'arrière.
    Spoiler:
    Il ne fallut que peu de temps pour qu'ils soient en déroute à leur tour.
    Dans la ville, le moral effondré des orques les avaient laissé se faire découper en morceaux sans grande résistance. Arrivants l'un après l'autre, les deux autres groupes connurent le même sort. La communauté fut occupée pacifiquement, sans pillage qui n'aurait rapporté que des broutilles. Emyn Arnen était de nouveau aux mains du Gondor.


    Il y eut bien une bataille à Cair Andros cependant. Mais ce fut la quatrième de ce difficile hiver. Les orques traversèrent le bras de la Grande Rivière sur des navires de fortune, et lancèrent l'assaut.
    Spoiler:
    Immédiatement, Dénethor et sa très nombreuse garde sortirent de l'enceinte de la muraille. Quelle était donc cette folie ? Ils chargeaient les orques transportant les échelles, pour leur faire subir des pertes et surtout les empêcher de les dresser contre les murs - on ne peut pas vraiment dire que c'était pour avoir plus de terrain pour manoeuvrer, tant l'île était exiguë.
    Spoiler:
    Les archers disposés sur le haut des murailles commencèrent immédiatement à tirer leurs flèches enflammées sur les forces de l'Oeil. Une nouvelle charge des cavaliers lourds, qui s'étaient temporairement éloigné des orques, enfonça le groupe qui marchait vers lui avec une telle vigueur qu'il anéantit littéralement son centre.
    Spoiler:
    Mais alors que les cavaliers se réfugiaient à nouveau sur la petite colline de la pointe Sud de l'île, le bélier ennemi était parvenu aux portes. Il fut d'une triste efficacité, et bien que subissant de très lourdes pertes par les armes de jets, les orques attendaient que la porte soit brisée. En temps normal, la conjugaison des flèches enflammés et des javelots projetés par les marins de Pelargir depuis l'autre côté de la muraille leur aurait peut-être brisé leur moral, les faisant fuir. Mais à Cair Andros, le contexte était autre. Il n'y avait pas de fuite possible - les troupes débarquées par le Mordor ne pouvaient rembarquer. Elles devaient vaincre ou mourir. A peine les portes furent-elle brisées que s'engagea un violent corps à corps. Plus aguerris et mieux équipés, les hommes prirent très vite l'ascendant, alors que les flèches continuaient de pleuvoir sur l'arrière-garde ennemie.
    Spoiler:
    A la fin de la bataille, les cavaliers sonnèrent une ultime charge, et peu après les derniers orques s'effondraient, transpercés d'une lame ou d'une lance. La forteresse avait été défendue avec succès. Les miliciens avaient connu des pertes dans le corps à corps sans pitié et littéralement à mort, mais après avoir repoussé ce terrible assaut, c'était le soulagement qui dominait, tandis que les blessés étaient soignés et les cadavres brûlés.


    Ce dur hiver s'achevait. Très dur hiver même, mais non pas à cause du froid.



    Note 1 : Au final en fait, ça m'a pris quatre heures. Juste avec ce tour. :degout:
    Note 2 : Petite réflexion en passant : les batailles épiques avec un déficit de troupes incroyables, remportées miraculeusement, dans le SDA, ça me semblait un peu simpliste. Mais si dans le livre/les films, le niveau des commandants orques égale celui de l'IA dans M2TW...
    Note 3 : Oui, ceci est un tacle discret mais réel au jeu, bien que je comprenne les raisons de fond de la situation.
    Note 4 : Si vous essayez dans le jeu, vous remarquerez que la portée d'un milicien est tout juste trop courte pour mettre le siège (avec les routes de base), il ne peut que se rendre devant la ville. J'ai utilisée une astuce toute simple : l'unité de cavalerie de Golasgil avait elle la portée, et la possibilité de construire des échelles. Derrière, les miliciens l'ont rejointe. Et hop !
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h16.

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  • Lithu
    a répondu
    Merci de la confirmation.
    Petite musique usuelle

    Quatrième partie - Printemps 2984 T.A. à Automne 2984 T.A. (Tours 17 à 19)
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    Printemps 2984 T.A.
    Les forêts et les plaines du Gondor se délestaient de la neige qui les couvrait, les jours s'allongeaient, c'était le printemps qui reprenait ses droits.
    Dénethor regarda avec satisfaction la fin de la construction des mines de l'Anórien et leur mise en activité. Il rappela Bramen pour gouverner la ville, celui-ci ayant quelque talent pour la gérer et notamment les nouvelles activités minières, mais surtout parce qu'il allait pour sa part quitter la ville bientôt. L'intendant avait en effet réuni un ost à Minas Tirith, principalement recruté sur place mais avec aussi quelques renforts de Pelargir et d'Arnach. Les améliorations d'infrastructures avaient presque cessées dans le royaume pour assumer le coût d'entretien et d'équipement de ces nouvelles troupes.
    Le Mordor n'avait par chance jusque là rien tenté à Cair Andros, mais Dénethor préférait ne pas compter dessus plus longtemps. De fidèles troupes du Gondor, combattant pour protéger leur famille, opposeraient quoi qu'il arrive une résistance plus farouche aux forces de Sauron que des hommes qui ne se battaient que pour eux-même. Et ainsi, avec un petit groupe d'archer, mais surtout plusieurs de combattants au corps à corps, l'intendant prit la route vers l'île-forteresse.
    Bien plus au Sud, dans ce qui fut jadis le "Gondor du Sud", Boromir prit avec lui les marins de Pelargir qui l'avaient accompagné jusque là, et partit vers l'Est. Des renforts étaient arrivé à Barad Harn, ainsi qu'un nouveau gouverneur, et il espérait donc pouvoir quitter les lieux sans avoir à craindre pour la maîtrise de la région. Un petit ost regroupé à Pelargir devait le rejoindre un peu plus tard.

    Quelques jours plus tard, Noruinivion, qui se rendait de Dol Amroth à Linhir pour l'administrer, tomba dans un guet apens lancé par des bandits. N'ayant avec lui que sa garde, il évita le combat aussi longtemps que possible, contournant ses adversaires. Quelques uns de ses hommes, imprudents et ne passant pas au galop assez vite, périrent percés par des javelots. Il en fut attristé, mais put reprendre rapidement sa route. Alors qu'il s'éloignait cependant, ce furent les bandits qui eurent des soucis : on ne sait pas ce qui se passa exactement, mais une querelle éclata parmi eux à la suite de cette embuscade manquée, et quelques jours après leurs forces étaient dispersés, ne menaçant plus les voyageurs.note 1
    Enfin, Arathorn qui contournait les monts brumeux pour essayer de se rendre en Eriador, rencontra une troupe de La Main Blanche, des orques d'Isengard. Suivant les instructions qu'il avait reçues, il négocia donc avec eux des accords et put même obtenir un petit appoint pour les finances.
    Spoiler:


    Été 2984 T.A.
    L'été commença par les noces d'un des divers gouverneurs, mais fut vite assombri par le début d'un énième siège du Mordor sur Osgiliath Est. D'après les diverses rumeurs qui parvenaient en Anórien, l'ensemble des armées du Mordor n'avait jamais été aussi impressionnant, et ce malgré toutes les cuisantes défaites qu'il ne cessait de subir et maintenaient le royaume des hommes de Númenor en vie. Quelque chose devait se préparer pour qu'il y ait une telle activité, car ce n'était pourtant pas depuis hier que le Mordor et le Gondor s'affrontaient, mais la fréquence des combats et leur importance ne faisaient que croître. Une partie des rumeurs évoquait un retour prochain du Seigneur Noir, le terrible Sauron - et de mentionner les activités de Dol Guldur et la reconstruction de Barad Dûr - ; alors que d'autres rejetaient fermement cette idée : il avait été tué à la fin du Second Âge, il n'était plus et ne serait plus.
    Quoi qu'il en soit, la bataille menée à Osgiliath Est ce jour là fut terrible. Si les défenseurs de la ville manquaient de cavaliers, du moins avaient-ils un grand nombre d’épéistes et pouvaient espérer vaincre au corps à corps.
    Spoiler:
    Comme à leur habitude, les cavaliers menés par le général Golasgil entamèrent un travail de harcèlement des orques qui marchaient vers la porte devant laquelle se positionnaient les épéistes. Être menés par un homme ayant combattu avec succès tant de fois contre les orques donnait du courage et de la confiance aux hommes. Les archers miliciens restaient derrière la muraille, commençant à tirer des flèches pour tuer le plus grand nombre possible de leurs adversaires. Un autre groupe d'archers devait très bientôt arriver en renforts.
    Spoiler:
    Désorganisés sans commandant compétent, les orques attaquaient les épéistes petit à petit, parvenant à être mis en sous-nombre. Les orques étant intrinsèquement moins bons combattants que les hommes, leurs premiers groupes se firent donc décimer.
    Spoiler:
    Quelques orques réussirent à percer dans les rangs humains et à se précipiter vers le coeur de la ville. Calme et confiant, Golasgil indiqua à son infanterie d'un geste de ne pas les poursuivre et de continuer le combat qu'ils menaient. Ces quelques orque ne risquaient pas de saccager la ville.
    Les archers en renfort étaient arrivés, et commencèrent à harceler de loin les orques qui restaient en arrière. Percevant que le combat devant l'entrée de la ville devenait difficile avec l'arrivée de nouveaux groupes d'orques, le général leur indiqua de rentrer dans la ville pour s'y réorganiser.
    Spoiler:
    Ceci fait, les laissant sous les ordres de leurs commandants d'unité, il reprit le harcèlement. Réorganisés, les miliciens épéistes offrirent une vaillante résistance à la poussée des pilleurs orques. Ceux qui étaient rentrés dans la ville plus tôt avaient du prendre le contrôle du centre mais les gondoriens avaient la ferme intention de les en déloger bientôt.
    Spoiler:
    Lorsque la situation devint intenable, les miliciens battirent en retraite, retraversant le petit pont qui passait au-dessus du canal, courant vers le centre de la ville. Les unités d'élite des orques, les gardes du Morannon, lanciers très bien formés, au contraire des guerriers sommairement équipés, et parmi lesquels se trouvaient leur commandant, avançaient d'un pas calme vers l'entrée de la ville, sous le feu nourri des deux groupes d'archers.
    Spoiler:
    La désorganisation complète des orques fut à nouveau montrée de manière éclatante : un seul de leurs groupes avait poursuivi les épeistes, les autres restant tranquillement à bloquer l'entrée de la cité. Se trouvant d'un coup en surnombre, les humains firent volte face et commencèrent à massacrer leurs adversaires. Un petit groupe continua son chemin vers le centre de la ville, afin d'empêcher les quelques orques qui étaient passés de le saccager. Ils furent peu après rejoints par les autres qui venaient de triompher dans leur petite escarmouche au sein de la bataille.
    Près des portes, la situation était plus critique. Les combattants de l'Oeil s'étaient attaqués aux archers qui n'avaient guère plus de flèches et durent donc entamer un difficile corps à corps, où sans être inférieurs à leurs adversaires, ils n'excellaient pas. Les renforts d'archers coururent prendre les orques en tenaille, alors que les cavaliers de Golasgil tentaient d'aider comme ils le pouvaient. Le général lui-même prit même des risques inconsidérés pour sa vie.
    Spoiler:
    Les gardes du Morannon semblant s'être perdus, les hommes reprirent l'avantage : la milice d'archers dans l'intérieur de la ville avait vu tout ses membres périr au combat, mais les épéistes qui n'avaient de cesse de courir dans une direction ou l'autre étaient revenus prêter main forte. Les orques restants furent alors mis en déroute et massacrés par les deux cavaliers restants.
    La bataille était proche de s'achever : il ne restait plus qu'à vaincre les gardes du Morannon. Ces derniers avaient en fait tenté de franchir le fleuve de manière inconsidérée, avant de rebrousser chemin. En revenant à Osgiliath Est ils furent accueillis par plusieurs salves de flèches enflammées.
    Spoiler:
    La bataille s'acheva peu après. Les orques poursuivirent les archers, et ces derniers, comme s'ils menaient une guérilla, lâchaient leurs traits dès que l'occasion leur en état donnée. Les épéistes eurent le temps de se regrouper, et lorsqu'ils donnèrent l'assaut sur les derniers orques ceux-ci se débandèrent très vite. Le Gondor avait encore du consentir de lourds sacrifices de sang et de chair sur l'autel d'Osgiliath Est - la vue d'un véritable tapis de cadavres, orques et humains mêlés, devant les portes de la ville, était impressionnante et terrifiante -, mais il conservait la ville.
    Spoiler:

    Golasgil ordonna l'exécution de tout les orques prisonniers, sachant que le Mordor les aurait renvoyés lutter contre le Gondor peu après.

    Dénethor marchant sur Cair Andros, ne fut informé de l'assaut et du résultat de la bataille qu'après en avoir commencé le siège. Il comptait sur son espion pour lui ouvrir les portes, mais celui-ci qui depuis deux ans passait de Cair Andros à Henetth Anûn, s'était fait finalement prendre et exécuter.


    Automne 2984 T.A.
    Alors que l'équinoxe d'automne venait d'avoir lieu, la troupe de Boromir qui progressait calmement en Ithilien du Sud fut attaquée par un millier d'hommes du Harad. Conscient de l'infériorité manifeste de son ost, Boromir refusa donc le combat, organisant la retraite de ses troupes.

    Bien plus au Nord, Dénethor lança, au cours de la nuit, l'assaut contre Cair Andros. Ses troupes traversèrent le bras de fleuve qui séparait l'île de ses positions, avec un bélier et des échelles. Il envoya les miliciens enfoncer la porte avec le bélier, alors que les soldats plus expérimentes allaient escalader les échelles. Les défenseurs de la forteresse accueillirent les troupes du Gondor vigoureusement, avec nombre de flèches enflammées et un corps à corps violent lorsque leurs lanciers entrèrent en combat contre les gondoriens. Le bélier ne servit pas, les adversaires faisant une sortie. Le combat sur les remparts, d'abord difficile, tourna assez vite à un large avantage pour les assaillants. De là, la situation tourna aussi à leur avantage près de la porte, et une fois les quelques fuyards pourchassés, la forteresse était leur.
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    Pour la défendre contre les troupes du Mordor, il était bien dommage que les murs n'aillent pas jusqu'au bord même de la rivière et laissent un large espace pour débarquer, mais au moins cela avait-il permis d'en prendre possession.

    Les deux mois suivants furent plus tranquille. Une jeune femme, du nom de Rivalthel, qui semblait ne pas craindre être rapidement veuve, épousa Golasgil. Au nord, le diplomate du royaume rencontra un ost d'Isengard mené par Saroumane lui-même. Il n'engagea pas de discussions supplémentaires, craignant ce sombre personnage révéré en dieu par ses hommes et maniant la magie.
    Spoiler:


    Les premières neiges s'annonçaient. Deux petits osts du Mordor assiégèrent Cair Andros, et Osgiliath Est. Rien ne semblait pouvoir empêcher ces assauts incessants. Dans le Sud, Barad Harn était assiégée par une large armée haradrime. Les Sudérons n'avaient pas été repérés dans leur approche, et les palissades de bois de la ville semblaient bien dérisoires. L'ensemble des possessions du Gondor au delà de la Grande Rivière - le fleuve Anduin - étaient donc menacées...



    Note 1 : Pour ne pas avoir laissé mourir mes troupes, j'ai eu une victoire serrée qui a amenée la dissolution du groupe de bandits, parce que ce sont des rebelles et non les membres de telle ou telle faction. Le système de dispersion des rebelles dans M2TW rend un peu facile de les faire disparaître... Je tente donc d'expliquer cela en RP.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h16.

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  • Lord Perhaps On The Roof
    a répondu
    La bannière est juste un symbole de la victoire du Bien face aux forces du Mal comme tu l'as supposé, pas la bannière de l'armée rassure-toi . C'est une sorte de trophée, comme l'armure suderonne de Boromir.

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