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Lithu
a répondu
19-09-2014, 21h31
Je tente laborieusement de rattraper l'avance qu'a pu prendre ma partie avant que je ne commence ce récit ; donc encore un morceau ce soir.
Un peu de musique d'ambiance aussi
Troisième partie - Hiver 2982 T.A. à Hiver 2983 T.A.
(Tours 12 à 16)
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Hiver 2982 T.A.
Alors que le froid hiver revenait sur le Gondor, la situation économique du royaume semble se redresser quelque peu. La situation militaire, bien que nécessairement inquiétante du côté du Mordor, était tout à fait acceptable.
Parmi les rumeurs diplomatiques qui parcouraient le monde, l'une de celles qui parvint à Minas Tirith annonca qu'une guerre entre les orques de Gundabad et les divers peuples de l'Eriador avait été déclenchée. La fracturation de la Terre du Milieu en deux pseudo-blocs semblait lentement se dessiner. Ce n'était cependant pas trop du goût de Dénethor, puisque cela le ligotait avec des gens avec lesquels il estimait que le Gondor n'avait pas d'affinité, bien qu'il fut conscient de la menace des adorateurs de Morgoth.
Il avait en tout cas donné pour consigne à Arathorn, le diplomate, de ne pas s'arrêter à ces limites implicites pour les traités à conclure.
Boromir déclencha rapidement l'assaut sur Barad Harn, à peine un bélier fut-il construit. Un petit groupe de lanciers du Harad semblait vouloir venir en renfort, mais ils n'étaient pas une menace réelle.
La formation en place, avec les archers qui restait à l'écart du siège où ils seraient inutiles ou presque, Boromir et ses hommes marchèrent sur la ville
Spoiler:
La palissade entourant la ville était vraiment une défense risible. Le bélier enfonça la porte en une minute ou deux, les petites tours de bois n'étaient même pas occupées par des ennemis pour attaquer les hommes du Gondor dans leur approche. A peine le bélier fut-il écarté que l'armée s'engouffra dans Barad Harn.
Spoiler:
Les miliciens chargèrent avec coeur, et les quelques flèches des hommes du Harad furent presque anecdotiques.
Des troupes de marins de Pelargir ressortirent de la ville pour se charger des lanciers qui arrivait. Le combat fut équilibré au début, mais ce fut très vite le Gondor qui eut l'avantage, n'ayant presque pas de pertes. En tout, dans les deux combats de cette mini-bataille, on dénombra deux douzaines d'hommes perdus pour Boromir. La ville était prise.
Le chef des gardes de la citadelle décida de libérer les lanciers ennemis survivants. Ils ne représentaient pas un réel danger à son avis, autant les épargner.
Il pilla néanmoins la ville, le butin était faible mais bienvenu, et c'était une occasion pour éliminer les collaborateurs les plus zélés de l'Harad.
Au cours de cet hiver 2982, Arathorn parvint à Caras Galathorn. Il avait décidément un beau talent de diplomate, puisqu'en sus des accords commerciaux et de l'échange d'informations territoriales, il parvint à négocier un supplément de 1500 pièces d'or. Avec en plus la récompense du conseil des nobles, c'était une bonne nouvelle.
Boromir n'eut donc guère de peine à obtenir les financements pour pouvoir faire les développements nécessaires à Barad Harn.
C'était la seule ville avec Osgiliath Est où quelque chose se construisait, toutes les autres villes du royaumes avait achevé depuis un moment leurs routes de terre ou le défrichement permettant d'améliorer la production agricole.
Il y eut aussi une petite escarmouche, presque habituelle, près d'Osgiliath Est, entre Golasgil, qui s'était reconstitué une garde, soutenu par Curudor, et une petite troupe du Mordor d'environ 600 orques. Cette troupe était en fait le reliquat de l'ost à moitié détruit 6 mois plutôt, et qui avait encore subi de lourdes pertes contre les rebelles d'Ithillien. Ce combat fut un véritable massacre pour les légions de l'Oeil.
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Golasgil s'affirmait comme un grand général de cavalerie. Les orques capturés furent tués sans pitié, et l'ost des hommes de Numénor rentra à l'abri relatif d'Osgiliath où de nouveaux renforts de Minas Tirith étaient encore parvenus.
Enfin alors que les beaux jours promettaient de bientôt revenir, Boromir épousa une jeune femme nommée Eglandis. C'était une dúnedain de Barad Harn. Son père, l'intendant Dénethor, fut certes déçu de ne pas avoir un mariage plus glorieux.
Mais selon les dires d'Arathorn, le Rohan était plutôt frileux à un rapprochement par le mariage, et au moins ce mariage-ci scellait-il l'attachement des dúnedains de l'Harondor de l'Ouest (la région de Barad Harn) au Gondor. Les plans initiaux envisageaient un simple saccage pour entraver le développement du Harad, mais l'annexion pure et simple était désormais l'objectif clair.
Printemps 2983 T.A.
Le printemps revint avec l'an 2983. La saison fut plutôt calme et heureuse pour le royaume :
Imrahil, le prince de Dom Arthor, avait désormais un fils.
Dénethor décida d'entamer la construction de mines dans l'Anórien, la région de Minas Tirith. Il y avait des ressources à exploiter, et ces mines offriraient un revenu de long terme. L'intendant savait assez bien comme un pactole immédiat pouvait pousser aux dépenses inconsidérées.
Enfin, Golasgil lança encore une offensive sur un nouveau groupe d'orques. Avec ses cavaliers, sous une pluie battante et le fracas du tonnerre qui résonnait régulièrement, il écrasa ses adversaires qui ne supportaient guère ces conditions. Ce jour là, non loin de quinze orques périssaient pour parvenir à abattre un homme.
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Une bannière de l'oeil passa à l'occasion dans la suite du général du Gondor. C'était pour le moins surprenant, mais il semble que ce fut perçu comme un signe de ses victoires éclatantes sur les troupes du Mordor.
voir note 1
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Eté 2983 T.A.
L'été fut plus calme encore que le printemps, sans le moindre soupçon de bataille. Le Mordor était-il enfin quelque peu affaibli après toutes ces combats ?
Le conseil des nobles avait souhaité, après les négociations fructueuses avec les elfes sylvains, que d'autres soient entamées avec les orques des Monts Brumeux. Cela allait parfaitement dans les plans de Dénethor.
Arathorn put les rencontrer aux abords de la Moria. Face aux orques, les talents d'orateurs du diplomate furent de peu d'utilité, et il dut finir par concéder un léger paiement du Gondor pour que les accords soient signés. La prime versée par les nobles compensait nettement, de toute façon. Le Gondor ne s'enfermait donc pas dans un jeu d'alliance figé et clivant la Terre du Milieu en deux camps nets.
Automne 2983 T.A.
Dénethor était songeur. L'automne venait d'arriver, et le conseil des nobles avait lancé encore une nouvelle mission. Il n'arrêtait donc plus ! Comme enhardi par les précédents succès. Il souhaitait à nouveau que le Gondor conquiert une communauté, mais l'île à l'embouchure de la Grande Rivière où se trouvait Golben Tolfalas n'entrait pas dans les plans actuels de l'intendant, qui estimait le Mordor toujours trop menaçant : un énième siège contre Osgiliath Est venait d'être lancé ; alors que le Harad était lui contenu dans le Sud. L'intendant avait d'ailleurs entendu dire que les haradrims avaient envoyé des troupes assaillir Golben Tolfalas mais qu'ils avaient été repoussés.
La rumeur disait que les Nains étaient entrés en guerre avec le Rhûn. Guerre lointaine à laquelle il portait peu d'attention, mais mieux valait néanmoins que les Nains ne soient pas vaincus, les orientaux étant plutôt des alliés du Mordor.
Le lendemain, son fils Faramir menait une sortie à Osgiliath Est. La garnison avait été affaiblie. Golasgil avait emmené avec lui le gros de la cavalarie et des épeistes pour poursuivre des orques au Sud, et il n'avait pas été possible de l'en empêcher.
Les archers menés par Faramir ne purent décocher que peu de flèches avant d'être forcés au corps à corps, où heureusement les orques étaient tout aussi médiocres.
Le peu de cavalerie encore dans la ville, sous les ordres de Curudor, mena le travail d'harcélement usuel.
La déroute d'un groupe d'orques fut salvatrice pour les défenseurs de la ville. Les archers fuirent ensuite le corps à corps pour harceler en tirailleurs les troupes orques restantes. Les flèches enflammées les poussèrent à rapidement fuir.
Spoiler:
Faramir ne laissa pas les prisonniers en réchapper.
Quelques jours plus tard, le Mordor faisait lui aussi une sortie, à Emyn Arnen assiégée par Golasgil : ce dernier attaquait la ville juste après que les orques l'aient prise aux rebelles, il espérait ainsi que les forces du Mordor seraient suffisamment affaiblies pour triompher.
Lorsque la garnison de la ville sortit en masse, il comprit son erreur.
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Il ordonna à la cavalerie de faire mouvement vers la colline à l'Ouest de la ville, tandis qu'il entamait avec sa cavalerie les habituelles manoeuvres de harcèlement et d'annihilation.
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Lorsque le gros de la cavalerie fut hors d'état de combattre, il la replia sur la colline où épeistes et archers miliciens avaient pu prendre position.
Il fit tirer des flèches enflammées sur les orques qui entamait l'ascension de la colline, dans l'espoir d'atteindre leur moral.
Spoiler:
Spoiler:
Il songea cependant assez vite qu'il eut mieux fait de maximiser simplement le nombre de morts adverses. Les troupes orques étaient en très large surnombre.
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La majorité des archers et épeiste fut tuée, mais ceux qui passèrent en déroute parvinrent à reprendre leurs esprits alors que les orques avaient délaissé leur poursuite. Ils avaient tout de même survécu.
La bataille s'achevait peu après, quand les orques renonçaient à poursuivre les humains survivants qui refusaient le combat.
Golasgil fit revenir ses troupes au plus vite sur Osgiliath Est. ; son orgueil sérieusement atteint, même s'il avait fait subir une fois encore d'assez larges pertes aux forces de Sauron.
Hiver 2983 T.A.
Au début de la froide saison qui revenait, le prince de Dol Amroth promu un nouveau général, du nom de Noruinivion. C'était plutôt une bonne nouvelle, Boromir souhaitant que le gouverneur de Linhir vienne le suppléer à Barad Harn, cela faisait donc quelqu'un pour s'occuper de Linhir, qui n'était pas trop loin de Dol Amroth.
A la frontière de la région où il ne neigeait pas l'hiver, Boromir lança avec la garnison de la ville un assaut contre un ost haradrim qui se regroupait près de la côte. Il attaqua de nuit, pour maximiser son avantage.
Sa formation était très simple puisque son armée était peu compliquée. La ligne d'archers en tête pour faire le maximum de dégâts avant le corps à corps. Immédiatement derrière, les marins de Pelargir, avec leurs javelots quand l'ennemi serait assez près, et le corps à corps ensuite. Derrière, un espace libre où les archers qui auraient reculé pourraient continuer à tirer sur l'adversaire, mais en cloche cette fois ci - cela ferait certes peu de morts, mais ce serait toujours cela, d'autant plus que cela affaiblirait aussi le moral ennemi. Enfin, la milice du Gondor et les gardes de la citadelle étaient à l'arrière.
Spoiler:
L'ennemi soulevait des nuages de poussière dans sa marche vers la troupe de Boromir, qui attendait calmement. Dès que les troupes adverses furent à portée, les archers commencèrent le travail de sape. L'attaque des haradrims était cependant assez rapide, bien qu'elle n'impliqua pas toute leurs troupes d'un coup, et les archers durent se replier. Les marins de Pelagir n'eurent aucune difficulté à lâcher leurs javelots avant d'entamer la mêlée qui était clairement à leur avantage.
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Assez vite, Boromir envoya ses miliciens en soutien. Ses archers plutôt que d'adopter la position qu'il leur avait ordonnée, avaient préféré reculer encore, craignant les soldats adverses trop près. Même si une partie de l'infanterie gondorienne les protégeait efficacement. Le chef des gardes de la citadelle fut ennuyé par cette bêtise, mais il n'insista pas. Les archers resteraient tout en arrière à tirer au loin ; les remettre en position eut pris de toute façon trop de temps.
Enfin, les troupes haradrims commencèrent à céder. Dominées sur tout les côtés, elles cédèrent rapidement à la fuite et n'opposèrent plus qu'une résistance éparse, harcelées par les flèches des archers.
Spoiler:
La victoire était emportée très largement. Boromir fit encore le geste de libérer les quelques prisonniers adverses, qui fuirent aussi vite qu'ils le purent, quittant l'Harondor de l'Ouest.
Les positions du royaume du Gondor semblaient donc largement consolidées, alors que s'achevait l'an 2983 du Troisème Âge. Mais peut-être une horde d'orques sortis de terre ou de haradrims débarquant par surprise risquait-elle de remettre cette situation favorable en cause ?
Note 1 : Sinon je veux bien qu'on m'explique comment mon brillant général se retrouve avec la bannière. Parce que tout de même.
Dernière modification par
Lithu
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12-10-2014, 22h18
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Lithu
a répondu
19-09-2014, 16h47
Pour accompagner votre lecture,
un peu de musique dans l'ambiance
.
Deuxième partie - Automne 2981 T.A. à Automne 2982 T.A.
(Tours 7 à 11)
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Automne 2981 T.A.
En ce début d'automne 2981, il n'y avait guère plus de projets en avancement dans le royaume, hormis à Osgiliath Est qui était lentement reconstruite, malgré la menace orque qui pesait toujours.
La guerre, elle, battait en revanche toujours son plein. Les troupes menées par l'intendant Dénéthor avait pénetré dans la forêt redoutée. Les hommes étaient nombreux à être saisis par la crainte, mais ils avaient confiance en leur chef.
En progressant, les gondoriens découvrirent que la forêt n'était certes pas hantée, mais peuplée par des hommes du nord féroces et quelque peu sauvages. La troupe se regroupa devant le village, du nom de Drúedan, si petit qu'il n'y avait pas la moindre palissade pour le protéger. Dénéthor n'employa pas une grande tactique ; envoyant simplement son infanterie par devant dans les rues, tandis que lui et sa troupe passaient par une autre rue à revers.
Spoiler:
Les défenseurs du village étaient fort nombreux, la lutte pour rester libres ayant semble-t-il motivé ces hommes. Il y avait deux groupes de javeliniers et deux de combattants dotés de hache, pour un total de près de six cents combattants. Ils furent cependant emportés par les dúnedains, au prix certes d'importantes pertes. La population du village, comptée après la bataille, n'atteignit pas les quatre cents habitants, hommes, femmes et enfants confondus. Si une partie des combattants vivaient sans doute plutôt dans la forêt alentour, le coup était terrible pour cette petite communauté. Cela resterait sans doute encore longtemps un petit village.
Le conseil des nobles était en tout cas satisfait, et versa aux coffres du royaume les 1500 pièces d'or promises en récompense de l'annexion de ce territoire jusque là enclavé.
Au point de vue diplomatique, le royaume ne restait pas inactif. Dénethor avait envoyé un talentueux diplomate du nom d'Arathorn vers le Nord. Il avait pour mission de conclure des accords commerciaux et obtenir des informations sur la situation politique et militaire des divers Etats. L'espion qui avait aidé à l'attaque d'Osgiliath Est était lui parti à Cair Andros, puis à Henneth Anûn - la forteresse cachée en Ithilien du Nord, qui était tombée dans les mains du Mordor.
Le cas de Cair Andros préoccupait particulièrement l'intendant. C'était, avec Osgiliath, l'une des très rares voies pour traverser le fleuve Anduin - la Grande Rivière -, autrement dit pour le Mordor de venir menacer Minas Tirith. L'île était pour le moment aux mains de rebelles Dúnedains qui avaient constitué une solide garnison. Les troupes du Gondor n'étaient guère nombreuses, et la priorité du moment était de regarnir au plus vite Osgiliath Est après les lourdes pertes de l'été. Une attaque sur Cair Andros n'était donc pas possible, d'autant plus que les pertes auraient été importantes, la forteresse étant solide.
Mais en même temps, l'espion signalait qu'un petit ost orc faisait face à la forteresse. Il ne semblait pas en mesure de s'emparer de Cair Andros, mais un petit renfort pouvait lui suffir. Et si le Mordor manoeuvrait ses pions assez vite...
Spoiler:
A la fin de l'automne, la seule petite flotte du Gondor, menée par l'amiral Ohtar, fut défaite à l'embouchure de la Grande Rivière, et dut fuir. Dans la fuite désespérée, elle se retrouva bien plus loin au Sud.
Hiver 2981 T.A.
A l'arrivée de l'hiver, un nouveau général, Halon, fut promu, tandis que le conseil des nobles souhaitait l'ouverture de relations diplomatiques avec les elfes sylvains. Le délai donné était court, mais Arathorn était déjà en route : cela ferait un petit appoint bienvenu aux finances.
L'hiver fut calme. Aucun combat ne fut mené, et les hommes goûtèrent avec apaisement ce calme temporaire. La garnison d'Osgiliath Est était renforcée et désormais plus rassurante.
Printemps 2982 T.A.
Au début du printemps, Faramir, avec l'assentiment agacé de son père, épousa une jeune fille du nom de Tinunes, dont le charme et la douceur l'avaient séduit. Elle restait d'une lignée acceptable pour que ce mariage d'amour soit toléré - les hautes classes ne se mêlaient tout de même pas à la basse population. Dénethor eut bien apprécié pouvoir utiliser son fils pour un mariage politique, par exemple pour renforcer l'alliance de longue date avec le Rohan qui s'était quelque peu délitée dans sa solidité ; mais connaissant le caractère de Faramir il n'eut probablement pas accepté. Il lui restait de toute façon Boromir.
Boromir, qui devait succéder à Dénethor, était dans le Lebennin depuis bientôt deux ans. Le Lebennin est la région qui borde le nord de l'embouchure de la Grande Rivière ; avec Pelargir comme principale ville dans l'est, et aussi Linhir dans l'ouest. Boromir avait établi des tours de guets le long du fleuve, dont une sur les îles qui se trouvaient entre mer et fleuve - ce territoire étant aussi connu sous le nom de bouches de l'Anduin -. La dernière des tours de guet établie offrait une vue jusqu'à la ville de Barad Harn, qui d'après la rumeur répandue, était aux mains des Haradrims.
Ces régions au sud du fleuve étaient depuis un long moment abandonnées par le Gondor, mais s'y trouvaient encore de nombreux dúnedains qui n'avaient été soumis au joug du Harad que depuis des temps assez récents. Certains dans le royaume du Gondor critiquaient la construction des tours de guet, estimant la ponction opérée dans les coffres du royaume inacceptable, mais Boromir, et son père l'intendant avec lui, estimait qu'alors que les attaques de corsaires menaçaient le sud du Gondor, c'eut été une folie que de ne pas le faire.
En ce printemps 2982, Boromir s'attela à la réunion d'une force militaire d'importance. Quelques miliciens l'avaient déjà rejoint depuis Linhir au cours de l'hiver, mais il attendait surtout une troupe conséquente depuis Perlagir, de miliciens, épeistes comme archers, mais aussi deux unités des troupes d'élites de la ville, les marins. Ceux-ci, aguerris contre les corsaires pour un bon nombre d'entre eux, disposaient de javelots à envoyer sur l'ennemi avant de commencer le combat au corps à corps proprement dit, où ils restaient très solides. Une fois l'ost formé, nul doute pour Boromir que le Harad serait repoussé et devrait renoncer à mener ses pillages sur les côtes du Gondor.
Spoiler:
Lors de ce printemps enfin, le diplomate Arathorn arriva dans la ville de Woldberg, possession du Rohan. Il y rencontra Theodred, le fils du roi, et conclut avec lui un échange d'informations territoriales, au delà de l'alliance et des accords commerciaux déjà établis de longue date. Grâce à son talent oratoire, il parvint à convaincre le prince que ses informations étaient de meilleure valeur, et obtint quelques pièces d'or dont le trésor royal avait grand besoin - cela payerait l'entretien d'une troupe de miliciens pour 4 mois.
Spoiler:
L'amiral Ohtar, sachant de toute façon la mer barrée au Nord, continua vers le Sud, longeant les côtes du Harad. Il passa devant l'entrée du golfe d'Umbar, la grande métropole du Harad, et continuant arriva vers la fin du printemps devant la ville de Vatavea, dans l'extrême Sud-Ouest du Harad. Sans trop hésiter, il lança le blocus du port afin d'affaiblir l'économie de ces disciples de Morgoth. Il n'avait de toute façon guère d'espoir de retourner un jour à Pelargir, autant être utile à son peuple.
Eté 2982 T.A.
Dans tout le royaume, la population et l'économie croissaient lentement, donnant un signe encourageant. Au début de l'été, Imrahil, prince de Dol Amroth, une belle cité côtière ayant conservé une part de l'indépendance de ses origines vis à vis du Gondor, se maria.
Spoiler:
Mais le véritable évènement au cours de cet été 2982 fut tout autre. Une troupe d'orques qui errait devant Osgiliath Est en avait rejoint une autre, et les deux troupes réunies étaient parties vers le Sud, vers le coeur même de l'Ithilien, abandonné par le Gondor et la majeure part des anciens habitants de la région, mais pas par tous.
L'armée du Mordor comptait plus de trois mille orques. Ceux qui doutaient encore que les orques étaient créés de la terre même, ne pouvaient être que convaincus en voyant à quel point ils proliféraient.
L'extension du Mordor dans l'Ithilien eut été une mauvaise nouvelle pour le Gondor, et Golasgil, qui avait déjà été à la tête de la troupe qui s'était emparée d'Osgiliath Est, pris la décision de s'attaquer à cette immense troupe, en espérant que les rebelles de l'Ithilien aient ensuite les moyens de repousser cet assaut du Mordor, l'affaiblissant pour quelques temps.
Les soldats à pied ne pouvaient pas aller assez vite attaquer l'ost orc, et n'auraient pas été très efficaces pour l'affronter en sous-nombre. Seuls les cavaliers furent donc dépêchés au combat : une soixantaine de cavaliers d'élite des gardes du corps de Golasgil et de Célephinnion, et un peu plus d'une septentaine de cavaliers miliciens arrivés depuis Minas Tirith.
Avec un désavantage en nombre aussi conséquent, les combattants avaient conscience que la plupart d'entre eux n'en reviendraient pas, mais ils ne bronchèrent pas, sachant le poids des responsabilités qui reposaient sur eux.
La bataille s'engagea. Les trois unités de cavalerie menèrent ensemble une charge frontale, avant de se replier en essuyant quelques pertes.
Spoiler:
Après de rapides palabres, les deux généraux convinrent qu'il valait mieux ne pas rester groupés, pour qu'il y ait toujours un groupe en position de prendre les orques à revers. Ce fut d'abord le groupe de Céléphinnion qui se sépara des deux autres, partant en arrière discrètement dans les bois, alors que Golasgil, ses hommes, et les miliciens continuèrent dans la même direction.
Le groupe de Céléphinnion fut donc le premier à mener quelques attaques à revers, avec des replis aussi rapides que possibles. Golasgil et la milice montée firent une nouvelle attaque frontale, mais bien que les orques subirent certaines pertes, celles du côté des hommes de Numénor étaient trop importantes en procédant ainsi.
Le groupe de miliciens se sépara donc doucement des gardes de Golasgil. Les orques ne dispersaient pas leurs forces pour poursuivre efficacement chacune des troupes de cavaleries, mais restaient à poursuivre celle où se trouvait le principal commandant de la bataille. Cela facilita assez largement le travail d'harcèlement des deux autres groupes gondoriens.
Spoiler:
Seule la troupe de Golasgil ne participait à l'harcèlement, les troupes orques prêtant trop attention à elle. Leurs deux groupes d'archers, presque à la tête de la poursuite - mais couverts par d'autres mieux armés pour le corps à corps -, étaient déjà prêts à lâcher leur traits si les humains s'approchaient trop d'eux.
Lors de l'un des assauts multiples, Céléphinnion fut tué, alors que l'essentiel de sa garde était encore là. Ce fut un coup rude, mais ses hommes, experimentés, continuèrent à appliquer la stratégie après sa mort, et à poursuivre sans pitié les orques dans une charge violente dès que ces engeances démoniaques leur tournaient le dos assez longtemps.
Spoiler:
Quelques unités orques furent mises en déroute, et le capitaine chargé de commander les troupes de l'Oeil fut aussi tué lors de l'une des charges de harcèlement, mais plus la bataille avançait et plus il semblait clair que les cavaliers seraient défaits.
Spoiler:
La troupe de Golasgil, après avoir longtemps fui les orques, manoeuvra un peu pour les attaquer et participer un peu plus. Fréquemment, deux des groupes de cavaliers se coordonnaient pour charger le même groupe d'orc au même moment, augmentant largement les pertes ennemies, et brisant parfois le moral des formations.
Les pertes s'accumulèrent cependant, et lorsqu'ils ne furent plus que quelques hommes, Golasgil pris la décision d'arrêter là les frais : les rares cavaliers restants se replièrent, laissant dans les bois et la prairie des monceaux de cadavres.
Spoiler:
Plus d'un millier et demi d'orques éliminés... Si les pertes humaines étaient toujours difficiles, et la bataille en elle-même perdue, son objectif stratégique était très largement atteint tant les orques avaient du payer cher cette maigre victoire.
Les survivants furent célebrés en héros, et les morts dont le corps put être récupéré après la bataille reçurent des funérailles particulièrement solennelles, plus encore que celles de ceux qui étaient morts pour tenir Osgiliath Est l'année passée.
Automne 2982 T.A.
Au début de l'automne, un nouveau jeune général du nom de Curudor fut nommé et intégra la garnison d'Osgiliath Est. L'intendant Dénethor était revenu à Minas Tirith, alors qu'un général avait été dépéché pour occuper Drúedan.
Quelques jours plus tard, Boromir, qui avait franchit la Grande Rivière à la fin de l'été, attaquait une troupe d'archers du Harad qui fuirent avant d'être rejoints près de Barad Harn et d'être forcés au combat. Une troupe de miliciens partit la poursuivre et l'écraser. L'attention de Boromir était portée sur la colonne de poussière qui indiquait les renforts du Harad en provenance de la ville qui arrivaient. Il organisa ses hommes pour les accueillir du mieux, avec en première ligne son archerie, derrière en formation compacte les vaillants marins de Pelargir et leurs javelots sur les côtés, alors qu'au centre se trouvaient la milice d'épeistes avec sa propre troupe d'élite.
Spoiler:
Les hommes du Sud reçurent plusieurs salves de flèches au cours de leur approche, qui se conclut par une violente charge. Boromir avait ordonné aux archers de ne reculer qu'à son ordre, et non pas dès qu'ils auraient l'impression que l'ennemi était trop près. Mais lorsque l'ordre fut donné, ils ne bougèrent pas. Sans doute dans le fracas que provoquait la charge adverse n'avaient-ils pas distinctement entendu l'ordre, même relayés par les sous-officiers.
Ils finirent par reculer, alors que les miliciens franchissaient leur rangs pour combattre les lanciers ennemis, mais avaient encaissé la charge alors qu'ils n'étaient pas les mieux préparés à le faire. Ces pertes inutiles enragaient le chef des gardes de la citadelle, mais il ne pouvait pas changer le cours du passé.
La première troupe d'archers du Harad avaient été mise en déroute par les miliciens gondoriens, et dans le combat principal les lanciers commencèrent eux aussi à se débander. La poursuite s'engagea. Les gardes du corps du général du Harad se jettèrent alors dans la bataille avec féocité. Mais que pouvaient-ils face aux dizaines d'experimentés marins de Pelargir, surmotivés par leur compétent commandant et la déroute des premiers ennemis ? Aussi les cavaliers à la bannière du serpent furent vite forcés à battre en retraite. Mais leur général ne semblait pas décidé à la fuite, et fit à nouveau charger sur les miliciens gondoriens. Sans hésitation, les marins jetèrent une volée de javelots sur leurs ennemis.
Spoiler:
Très vite, ne demeura plus que le général ennemi debout. Il offrit une résistance remarquable, exceptionnelle, tuant de nombreux soldats du Gondor, mais encerclé par ses adversaires, il fut enfin tué.
Spoiler:
Boromir offrit au Harad une rançon pour récupérer leurs quelques rares soldats qui avaient été capturés et non occis. Celui-ci refusa cependant. Dommage pour ses hommes...
Des artisans locaux offrirent à celui qui s'annonçait comme le nouveau maître des lieux, une superbe armure sudéronne qui le protégerait bien.
La ville de Barad Harn n'était pas encore prise cependant, défendue par les quelques fuyards ayant survécu à la bataille. Boromir mit le siège avec la ferme intention de prendre la ville au plus vite.
Dernière modification par
Lithu
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12-10-2014, 22h18
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Lithu
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[TATW] Gondor, que te réserve le sort ?
17-09-2014, 22h10
[TATW] Gondor, que te réserve le sort ?
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Description introductive : plus bas dans ce message
Première partie : plus bas dans ce message
Deuxième partie :
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Troisième partie :
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Quatrième partie :
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Cinquième partie :
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Sixième partie :
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Septième partie :
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Huitième partie :
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Neuvième partie :
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Dixième partie :
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Onzième partie :
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Douzième partie :
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Treizième partie :
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Quatorzième partie :
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Statistiques partie une :
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Quinzième partie :
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Seizième partie :
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Dix-septième partie :
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Dix-huitième partie :
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Statistiques partie deux :
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Dix-neuvième partie :
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Petite présentation perso avant le début du récit proprement dit
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*mon expérience précédente sur les TW : 3 parties de M2TW vanilla 1.0 en tout et pour tout ; avec le SERG en d/d ; puis la France en td/td (arrêtée quand c'était clairement plié) et enfin l'Ecosse en td/td (où je me rapproche de l'hégémonie absolue, avec 80 régions en 127 tours, dont 30 sur les 15 derniers tours... Mais à 3h par tour c'est lassant
)
*J'ai joué à divers STR, mais suis plutôt orienté sur le STT avec principalement Civilization III, ainsi que son extension Conquests et un peu de Civ 4.]
Caractéristique de la partie et principe du récit
Campagne TATW 3.2 vanilla avec le Gondor en td/td. Je n'ai pas d'objectif précis pour la partie, pour le moment du moins, à part bien sûr développer le royaume au mieux. Le récit narre les principaux évènements avec une vision qui se veut plutôt RP. Les batailles ne feront en général l'objet que d'un court récit, afin d'éviter de s'étendre inutilement dessus (par leur nombre, elles occuperont de toute façon une place prépondérante) ; hormis quelques combats d'une importance particulière. Des illustrations (sous balise "spoiler") seront fournies régulièrement pour agrémenter le récit.
(A noter que si vous avez des remarques, je serais heureux de les connaître ; par exemple sur l'illustration du récit via les images ; ou les aspects à mettre mieux en valeur)
Première partie - Printemps 2980 T.A. à Eté 2981 T.A.
(Tours 1 à 6)
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Printemps 2980 T.A.
Ce récit commence en l'an 2980 du Troisième Âge. En ce temps là, le Gondor était dirigé depuis bien longtemps par des intendants. L'influence et la puissance du royaume avaient largement décrus tout au long du Troisième Âge, mais l'intendant Dénéthor II, qui avait succedé à son père quelques mois avant bien qu'ayant plus de soixante ans, semblait avoir la ferme volonté de restaurer ce lustre, par les actions justes et nobles comme par celles qui l'étaient moins.
Au cours des dernières années, le royaume - qui n'en était plus vraiment un -, avait péniblement accumulé quelques stocks d'or. En cet début d'année, Dénéthor pris la décision d'en utiliser une large partie dans l'amélioration des structures agricoles, ainsi que quelques halles des marchands et routes pour favoriser le commerce. Dans le même objectif d'essor du royaume, il abaissa les taxes à un niveau plus soutenable dans la plupart des petites villes. Il pris aussi la décision de faire construire une bibliothèque, mais les finances serrées du royaume lui firent regretter ce geste.
Il était tout à fait agacé par une autre réalité, qui était le très faible contrôle dont disposait en pratique le royaume sur ses terres.
Spoiler:
Certes, les productions agricoles des diverses provinces parvenaient bien aux villes, mais les autorités n'avaient qu'un menu contrôle sur ce qui se passait en dehors de celles-ci. Une troupe ennemie pouvait avoir traversé le royaume avant que la nouvelle ne parvienne à Minas Tirith. Même si probablement, elles préféreraient piller l'une des villes du royaume...
Au cours de ce printemps 2980 T.A. ; Denethor donna aussi l'ordre à Arveldir, gouverneur de la ville de Lond Galen, en Anfalas, de faire mouvement vers Annulond, en Andrast, région indépendante tout à l'ouest du royaume. Le général prit avec lui un groupe de miliciens à pied et un à cheval, tandis qu'un autre groupe de cavaliers en provenance de Pinnath Gelin le rejoignit en cours de route.
Eté 2980 T.A.
Cet été fut particulièrement calme. Nulle escarmouche notable n'eut lieu, alors que les projets initiés quelques mois plus tôt progressaient et que les récoltes et le commerce continuaient selon leur cycle saisonnier.
Automne 2980 T.A.
L'ost mené par Arveldir arriva devant Annulond au début de l'automne, et en débuta le siège. Les soldats de la ville, deux fois et demi plus nombreux que leurs assaillants, et menés par un commandant plutôt experimenté, n'hésitèrent alors guère à faire une sortie. Mal leur en pris cependant. Alors que les miliciens à pied étaient tenus en arrière, Arveldir fit procéder à des charges de cavalerie répétées et asynchrones de la part des diverses unitées montées. Quelques secondes après chaque charge, les unités se repliaient. Décontenancés, les défenseurs de la ville n'arrivaient pas à se préparer correctement aux chocs et subirent à chaque fois de très lourdes pertes. Leurs archers ne parvenaient qu'à des dégâts réduits et furent vite taillés en pièce. Comble de malheur pour les défenseurs de la ville, leur général succomba assez vite lors de l'une de ces charges.
Spoiler:
Cela affecta très sérieusement le moral des adversaires du Gondor, qui dans leur désorganisation n'opposèrent plus qu'une vague résistance. Le retour de l'infanterie de milice du Gondor, rappellée par Arveldir, sonna le glas de leurs derniers espoirs : Annulond passait désormais sous contrôle du royaume des Dùnedains.
Au cours de l'année 2980, plusieurs nouveaux généraux furent nommés, Bramen par la seule décision de Dénéthor, qui alla se charger de gouverner une ville, dont le gouverneur partait en gouverner une autre, etc ; afin qu'un nouveau gouverneur se charge d'administrer la ville de Lond Galen. Célephinnion et Golasgil furent les deux autres généraux nommés cette année là, sous l'impulsion de Faramir, responsable de la défense de la forteresse d'Osgiliath Ouest.
Hiver 2980 T.A.
Alors que l'hiver s'était abattu sur la terre du milieu, Dénéthor pris une décision qui fut unaniment jugée comme une folie : il souhaitait reprendre Osgiliath Est des mains du Mordor, et en conséquence ordonna un assaut sur la ville. L'opinion de ses hommes importait peu, tant son autorité était nette, et une petite troupe, d'une unité d'infanterie et deux d'archerie, menée par les nouveaux généraux Céléphinion et Golasgil, allait se charger d'accomplir son dessein.
L'intendant n'avait pas souhaité que son fils Faramir prenne part aux combats, ce qui avait déclenché la fureur de ce dernier qui restait avec sa seule garde en charge d'Osgiliath Ouest.
Alors qu'une neige éparse tombait sur la ville, l'assaut fut lancé. Grâce à un espion introduit à l'Est, les troupes purent franchir le fleuve au moment opportun.
Spoiler:
D'abord à gué, puis par un pont et une porte pour entrer dans la ville même. De même que lors de la bataille d'Annulond, ce furent surtout les troupes montées, les gardes du corps des deux généraux en l'occurence, qui firent l'essentiel du combat. Grâce à leur très large supériorité matérielle et tactique, ils firent subir des pertes terribles aux orques, bien que les unités d'élite qui accompagnaient leur général furent difficile à combattre. L'appoint de l'infanterie de milice, qui avait mis plus de temps à franchir le fleuve, acheva là encore la victoire. Celle-ci était très large, bien que les gardes du corps des deux généraux furent tués aux deux tiers.
L'opération semblait donc être un franc succès, mais la crainte n'avait guère décrue pour ceux qui, après l'avoir prise, devaient désormais défendre Osgiliath Est. Les murailles de la ville étaient en ruine, et il serait bien difficile de repousser les assauts du Mordor, qui sans nul doute se succèderaient.
Au moins pour quelques temps, le trafic commercial sur le fleuve put reprendre plus tranquillement, offrant un accroissement presque nécessaire au vu de l'état des finances.
Quelques projets entrepris au cours de l'année s'achevaient, et quelques autres du même type étaient encore lancés.
Printemps 2981 T.A.
Là encore ce fut une saison sans évènement majeur.
Eté 2981 T.A.
Comme les soldats le craignaient, les orques étaient bien décidés à reprendre Osgiliath Est, et un petit ost de neuf cents orques assiègea la ville au début de l'été. L'assaut était imminent, et seul à la tête de la défense de la ville (l'autre général ayant été rappelé à Minas Tirith), Golasgil ordonna une sortie. Le but n'était pas d'écraser frontalement l'ennemi, mais d'essayer de jouer sur l'effet de surprise, tout en offrant à l'archerie et au peu de cavalerie un peu de marge de manoeuvre en terrain ouvert. Alors que les troupes orques progressaient vers les lignes d'infanterie, elles subirent des attaques latérales de la cavalerie. Les archers tirèrent autant de flèches qu'ils le purent, mais durent rapidement aider la milice d'épeistes en combat au corps à corps, afin d'éviter que celle-ci ne soit écrasée et ne se débande.
Dans un air de déjà-vu, le principal général ennemi fut tué. Principal, car il semble qu'il y en eut trois à participer à l'assaut, malgré le faible nombre (relatif) des orques.
Spoiler:
Quelques unités orques, qui avaient le dessous en corps à corps, furent alors mises en déroutes. Le combat semblait néanmoins tourner à l'avantage des orques au vu du nombre de morts parmi les humains : presque tout les miliciens épéistes avaient été éliminés, ainsi que la plupart des rôdeurs d'Ithillien. Dans un véritable miracle permanent, et grâce à la crasse bêtise des orques désorganisés sans leur chef, un espoir sembla pourtant possible : ils pourchassèrent le général gondorien plutôt que de s'attaquer aux derniers archers. Les quelques archers qui leur restaient furent éliminés au plus vite. Dans leur furie, les orques tournèrent en rond un moment, essayant parfois de s'attaquer aux archers qui se repliaient, puis à nouveau de viser le général - qui avait perdu presque tout ses gardes -, ne sachant que faire et étant alors laminés par les flèches enflammées. Un commandant orque annexe fut tué lors de ces manoeuvres absurdes.
Spoiler:
Au final, les troupes orques se retirèrent sans avoir pris la ville. Les troupes humaines étaient néanmoins réduites à la portion congrue, et aucun renfort ne pouvait parvenir avant l'assaut initié par le Mordor qui allait sans doute avoir lieu presqu'immédiatement après.
Une grande tristesse et une certaine colère étreignirent le coeur des hommes en apprenant que la raisonnable rançon demandée contre une trentaine de soldats qui avaient été capturés lors de la bataille ne put pas être payée car les caisses étaient vides. Ces caisses, qui avaient été vidées pour des projets qui semblaient bien secondaires, même si Dénéthor avait aussi fait lever quelques troupes...
Quelques troupes, incluant un groupe venu du Lossarnach, région au Sud-Ouest immédiat de Minas Tirith, qui ne partirent cependant pas renforcer Osgiliath, mais vers le Nord, vers la sombre forêt que craignaient les hommes du Gondor, avec à leur tête l'intendant lui-même. Les nobles de la ville avaient promis une somme tout à fait intéressante au royaume s'il s'emparait de ce territoire. Nul ne savait vraiment ce qu'ils y trouveraient...
L'assaut prévisible du Mordor sur Osgiliath Est qui eut lieu le lendemain du premier combat fut presque ridicule par sa faiblesse, au contraire des craintes de ceux qui défendaient la ville. Ce n'étaient que les reliquats des troupes qui s'étaient repliés la veille qui attaquaient, sans le moindre soupçon de renforts, et même plutôt affaiblies. La victoire fut donc emportée par les défenseurs de la ville, qui subirent encore des pertes notables. Les femmes dont le mari avait franchi la Grande Rivière l'hiver précédent étaient désormais presque toutes des veuves...
Dernière modification par
Lithu
,
11-01-2015, 13h52
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