[cristofo]

Comptes-tu reprendre ou abandonner ta partie...?

[Lithu]

Après cette interruption forcée pour cause technique (d'ailleurs, ça ne semble pas complètement résolu à l'heure actuelle) ; je reprendrais sans doute l'histoire d'ici deux ou trois jours.

[Lithu]

Pour ceux qui auraient loupé le message précédent/son édition ; je rappelle que j'ai rajouté deux graphiques aux stats d'économie, sur le cumul des dépenses. Ca permet de bien mieux voir les parts occupés par chaque poste à moyen/long terme. J'ai aussi un peu amélioré la présentation.

Ceci étant dit, nous voici repartis pour le récit !

Dix-neuvième partie - Printemps 2993 T.A. et Été 2993 T.A. (Tours 53 et 54)
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Printemps 2993 T.A.
Au début du printemps eut lieu une confrontation navale au Sud de la péninsule du Belfalas, entre la flotte du Rhûn et plusieurs bâtiments gondoriens.

Spoiler:

La victoire revint assez nettement aux dúnedains qui obligèrent la flotte ennemie à fuir sans toutefois parvenir à capturer ou couler les navires adverses.


A Minas Ithil, les renforts de Curuion arrivèrent, et une nouvelle sortie fut lancée par Dénethor ; contre l'armée orque qui assiégeait encore la forteresse.

Spoiler:

Curuion avait avec lui une compagnie d'archers, un groupe de miliciens épéistes, et un de miliciens montés en plus de sa garde de cavaliers. Rapidement il attaqua les troupes ennemis avec sa cavalerie, les prenant à revers, puis de face.

Spoiler:

La cavalerie sortie de la ville se joignit à ces offensives de l'autre côté, éliminant un groupe d'archers orques fort agaçant.

Spoiler:

Spoiler:

Pendant ce temps, Faramir et ses archers avaient entrepris le tir de flèches sur les troupes orques les plus proches du chemin d'accès vers la forteresse.
Du côté des renforts de Curuion, la milice d'archers s'était approchée du combat dans le même but... Avant d'être chargée par les terribles Olog Haï adverses. Dès le contact ceux-ci infligèrent de lourdes pertes aux archers qui battaient en retraite dans l'affolement. La cavalerie vint rapidement pour essayer de combattre les monstrueux trolls.

Spoiler:

Son principal mérite fut cependant surtout d'encaisser les coups à la place des archers, ne pouvant que difficilement faire des dégâts à ces monstres recouverts d'armures comme si leur épaisse peau naturelle n'était pas déjà assez embêtante.
Les archers de Faramir furent engagés au corps à corps par des orques - que les cavaliers de Dénethor vinrent attaquer -, et une vingtaine de rôdeurs périt avant que la compagnie ne batte correctement en retraite.^{note 1}
Les cavaliers de Curuion reculèrent du combat contre les trolls, puis tentèrent de les attaquer de dos quand ceux-ci voulurent se diriger vers leurs lignes, mais sans grand succès.

Spoiler:

La bataille se poursuivait sporadiquement des deux côtés. La milice montée venue aux côtés de Curuion finit par entrer en déroute, épuisée, sans grand espoir au vu du nombre des adversaires, et terrifiée par les trolls non loin. Cela ne lui porta guère chance cependant, puisque la fuite éperdue au milieu des rangs orques les vit presque tous mourir.
Voyant que les orques ne voulaient définitivement pas engager de mouvement vers la forteresse malgré les provocations des archers de Faramir, Dénethor envoya donner l'ordre de faire sortir la garnison dúnedaine de Minas Ithil et de marcher au combat.
Peu après sortaient les groupes de combattants les uns après les autres, les puissants gardes de la fontaine en tête.

Spoiler:

Les archers de Curuion furent encore engagés par les trolls, subissant de lourdes pertes jusqu'à ce que les miliciens épéistes arrivent à la rescousse. ^{note 2}Certains trolls se replièrent alors en marchant, alors que d'autres engagèrent le combat. Les cavaliers de Curuion revinrent aussi au combat.

Spoiler:

Spoiler:

Plusieurs Olog Haï finirent par tomber sous ces assauts répétés. Le gros de l'armée orque restait intact. Après un assez long moment, l'armée des hommes put se mettre en formation face à ses adversaires. Les hommes étaient plus nombreux et mieux équipés, l'issue ne faisait donc guère de doute.

Spoiler:

Les archers tirèrent quelques salves, et l'infanterie mena une charge massive. Les centaines d'hommes en armure lourde firent un vacarme terrible, auquel s'ajoutaient les cris de guerre qu'ils poussaient. Le choc fut brutal, et les orques perdirent rapidement du terrain.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Les groupes orques furent écrasés les uns après les autres, et bientôt ne restaient plus quelques uns isolés à lutter encore, quelques autres à fuir, et les terribles Olog Haï. Les marins de Pelargir s'avancèrent vers eux, et projetèrent puissamment leurs javelots sur ces engeances du Mal.

Spoiler:

Deux trolls furent abattus sur le coup, déjà affaiblis par leurs précédents combats. L'efficacité n'était pas miraculeuse, mais comparée à celle des flèches elle ne faisait guère de doutes.
Quelques secondes plus tard, les Olog Haï engagèrent les gardes de la fontaine, leurs longues et solides lances, et leur courage inébranlable.

Spoiler:

Spoiler:

La cavalerie poursuivit autant d'orques qu'elle le put. Lorsque le trouble de la bataille se dissipa, il n'y avait plus d'orques. On constatat aussi que les miliciens épéistes des renforts étaient pour la plupart morts au combat contre les Olog Haï, les survivants ayant fui. Curuion était lui aussi mort, d'un coup de masse à pointe de l'un des trolls. La victoire avait exigé un lourd tribut des hommes, mais Minas Ithil avait repoussé ses assiégeants.

Spoiler:

Spoiler:

Une fois le siège levé, put enfin parvenir une nouvelle diplomatique importante : les elfes sylvains venaient de faire la paix avec le Mordor...

Spoiler:

Dénethor fut furieux lorsqu'on le lui apprit. C'étaient là bien les elfes... Le Gondor avait certes, deux ans plus tôt, temporairement cessé les hostilités avec le Mordor, mais après l'avoir largement affaibli, et sans permettre aux troupes du Mordor proprement dit d'aller porter soutien aux orques de Dol Guldur qui attaquaient la Lórien ou bien les elfes de la Forêt Noire.
Cette paix au moment précis où le Gondor subissait l'assaut des forces conjugués des hommes corrompus du Sud et de l'Est, comme du Mordor, était la preuve que la défiance des elfes envers le royaume des dúnedains dépassait les simples sentiments.

L'intendant décida de ne pas rester inactif, et de diriger les troupes qui étaient en état de combattre sur Cirith Ungol, prochaine forteresse de Sauron à encore verrouiller l'accès aux maléfiques plaines de Gorgoroth.

Plus au Nord, Golasgil et Mistnir lancèrent avec des troupes réduites un siège sur la forteresse de Durthang. Elle fut autrefois bâtie par les dúnedains pour surveiller le Mordor, mais depuis longtemps elle était devenue un bastion orque.

Enfin assez loin de là, Durven avait quitté Gobel Ancalimon avec quelques troupes rassemblées, et avait reçu des renforts d'Has Hayb, pour aller mettre le siège sur Kas Shafra : les orientaux regretteraient de s'être attaqué au Gondor.


Été 2993 T.A.
Après Curuion l'année passée, ce fut un nouveau général à la loyauté douteuse qui se vit promu pour être envoyé combattre au Mordor. Il s’appelait Morfinnion.

Le printemps ne s'était tout de même pas résumé au combat de Minas Ithil pour le Gondor : les récoltes généreuses assuraient une véritable sécurité contre le risque de famine, et plusieurs projets d'élevages arrivèrent à terme au début de l'été.
La situation intérieure restait très calme dans le Sud, tout comme la situation militaire où nulle attaque du Harad n'était enregistrée. La culture des villes évoluait à un rythme très satisfaisant vers celle des conquérants, même si les campagnes environnantes ne connaissait presque aucun changement de ce point de vue.


En Mordor, Golasgil et Mistnir lancèrent l'assaut contre Durthang. Ils l'emportèrent aisément, et massacrèrent tout les orques du lieu.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

La même chose, peu ou prou, se produisit à Cirith Ungol avec simplement davantage de belligérants.^{note 3}

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Le conseil des nobles fut fort satisfait, et à sa charge recruta et équipa trois groupes de miliciens montés, avec des chevaux venus du Rohan. Les unités se mirent immédiatement en route vers Cirith Ungol depuis Minas Anor, pour aller renforcer les troupes décimées de l'intendant.

Spoiler:

Au milieu de l'été, au sud de la baie qui prolongeait l'estuaire du fleuve Harnen, Durven lança l'assaut sur Kas Shafra.

Spoiler:

La porte de la ville fut enfoncée sans résistance à l'aide du bélier, et les dúnedains purent se réorganiser après avoir franchi la palissade. Il fut particulièrement surprenant de faire face à des adversaires qu'ils ne connaissaient pas du tout : c'étaient des hommes du Harad équipés à la mode orientale, de manière similaire aux javeliniers des tribus Balchoth.
Heureusement, ils avaient un certain avantage par rapport à de tels adversaires. Les miliciens épéistes engagèrent le combat d'un côté, alors que la cavalerie allait et venait par une rue latérale. Les archers restaient en arrière, tirant quelques flèches sans grand effet.
Alors que le combat se poursuivait sans grande surprise, le commandant des troupes ennemies, apparemment fort imprudent, fut tué. Le combat fut ensuite rapidement conclu.

Spoiler:

Spoiler:

La ville fut pillée, comme elle l'avait été six ans plus tôt, tuant un millier d'habitants. A nouveau, certains bâtiments qui avaient été reconstruits par le Rhûn furent détruits.

Près de Barad Harn, les restes de la flotte du Rhûn furent à nouveau défaits.

D'autres combats eurent encore lieu : les troupes du capitaine Cuion engagèrent de légères forces orques qui patrouillaient en Mordor. Les archers firent l'essentiel des pertes infligées aux ennemis.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Le capitaine Cuion fut promu à la suite de cette bataille. Il était de la trempe de ces soldats rudes auxquels on ne ferait pas trop confiance, mais dont on ne doutait pas de la férocité face à l'ennemi.
Il mena ensuite ses hommes dans la vallée d'Udûn, où une armée d'un millier et demi d'orques menaçait d'aller reprendre la Porte Noire, qui était très mal défendue. Les deux armées se firent face. Il y avait deux orques pour un homme.

Spoiler:

Le peu de cavalerie formé et envoyé à la hâte s'occupa de harceler l'ennemi et parvint à tuer le capitaine ennemi, tandis qu'en confiance les orques marchaient sur les gondoriens.

Spoiler:

Les orques parvinrent à mettre en sous-nombre les trois cents miliciens épéistes qui subissaient de lourdes pertes. Les divers groupes d'archers s'étaient eux reculés pour rester à l'abri du corps à corps.

Spoiler:

Une partie des forces de Sauron se détourna vers eux mais fut vite massacrée par les flèches. Quelques minutes plus tard, les divers groupes orques étaient en déroute, et presque la moitié des miliciens épéistes étaient encore en vie, bien que blessés pour un bon nombre. Les fuyards furent poursuivis dans la mesure du possible par la cavalerie, alors que l'archerie régla le sort d'un groupe qui eut la mauvaise idée de passer près d'elle. La menace posée par l'ost ennemi était éradiquée. Tout les prisonniers furent exécutés comme c'était la norme face aux orques.

Spoiler:

Spoiler:

Une ultime bataille eut lieu cet été : Golasgil et Mistnir avaient fait mouvement vers un cantonnement orque en laissant à Durthang une garnison minimale. Les orques menèrent alors une sortie, ne semblant pas bien comprendre le concept de cavalerie d'élite : celle-ci ne les menaçait pas derrière leurs palissades, mais sur terrain nu... Ce fut une boucherie.

Spoiler:

Spoiler:

L'été avait vu plusieurs événements significatifs pour le royaume en dehors de la guerre. La guerre était d'une certaine manière ce qui était le plus visible, avec la guerre et encore la guerre ; mais dans la discrétion se jouait aussi la grandeur du royaume.
Arathorn, après avoir suivi un moment la côte, était parti vers le Sud-Est et était arrivé dans une ville du Rohan, où il put entamer des négociations avec les alliés du Gondor. Il souhaitait réaliser un échange de carte, tout en voyant les informations précises de son royaume valorisées. Cependant, même après qu'il eut bien amélioré son offre, le Rohan se refusa à céder ses informations et ce ne fut là qu'un moyen d'arrondir le budget du Gondor.

Spoiler:

Un autre échange similaire eut lieu avec les orques des Monts Brumeux, dont Arveleg rencontra le grand chef ; nommé Uglag.

Spoiler:

Enfin l'été fut l'occasion pour d'autres familles de s'installer dans les régions qui en avaient besoin sous l'incitation du royaume. L'automne précédent, un nombre assez important avait été encouragés, dont une partie à destination de l'île de Tolfalas depuis Pelargir.^{note 4}
Le coût financier étant cependant tout à fait notable, seules les régions de Drúedan et d'Erech virent cet apport, depuis Minas Anor et Dol Amroth.




Note 1 : Les joies des grosses batailles où il faut gérer ce qui se passe à plusieurs endroits.
Note 2 : Ils ne pouvaient pas entrer sur le champ de bataille avant la déroute des cavaliers.
Note 3 : Eh oui deux résolutions automatiques, faire les combats soi-même, et plus encore en faire le récit, est très lourd. Sans être très intéressant à lire, je crois. Alors quand ça n'économise guère les hommes que de diriger le déroulement de la bataille en personne...
Note 4 : J'avais un peu oublié d'en parler

[Lithu]

Pour réduire la corruption, déplace légèrement ta capitale pour la placer le plus au centre possible du royaume . A ce stade, même Osgiliath Est est légèrement mieux que Minas Tirith, l'idéal étant Pelargir je crois !

Sauf que ça coûte 5000 d'or de déplacer la capitale, donc il faut vraiment rentabiliser, surtout si on doit la redéplacer un peu après. Au stade actuel du récit où je viens de m'étendre vers le Sud, Pelargir est en effet un poil mieux centré. Après ça n'est qu'un chouilla plus vers l'Ouest pour l'immédiat, et à terme avec le recentrage vers l'Est ce chouilla sera au contraire un petit poids. Enfin il y a tout le côté symbolique : de ce point de vue Osgiliath pourrait encore aller ; sauf que ça n'est juste pas intéressant économiquement.
J'ai tendance à penser que les mécanismes de corruptions liés à la distance sont mals construits dans la plupart des jeux.

Pourquoi, dans économie, on a en indice "habitants" et "nombre d'années" ? Tel qu'on le lit, on a l'évolution du nombre d'habitants par tour.

Euh, car j'avais copié les graphiques de population pour ne pas devoir remettre à nouveau toutes les couleurs personnalisées pour les villes exactement comme avant.

Je vais corriger ça et mettre de nouvelles images à la place du coup. J'en profiterais pour ajouter aussi deux nouvelles courbes au niveau du royaume
EDIT : C'est fait. J'ai aussi un peu revu les commentaires au passage

Continue comme ça sinon !

[Lord Perhaps On The Roof]

Pour réduire la corruption, déplace légèrement ta capitale pour la placer le plus au centre possible du royaume . A ce stade, même Osgiliath Est est légèrement mieux que Minas Tirith, l'idéal étant Pelargir je crois !

Pourquoi, dans économie, on a en indice "habitants" et "nombre d'années" ? Tel qu'on le lit, on a l'évolution du nombre d'habitants par tour. Continue comme ça sinon !

[Lithu]

Est-ce que tu a eu le message military report ? Car il faut l'avoir reçu pour pouvoir faire les bâtiments militaires les plus développé.
[...]
EDIT : en fait si tu a des Olog Hai en face c'est que ta du recevoir le message.

Je n'ai pas reçu le message. Je suspecte l'apparition des Olog Hai d'être liée à la prise de Minas Morgul.

Ceci étant dit, après avoir affronté un torrent de données, j'ai fini les statistiques économiques du début de partie.

Statistiques 2 - L'économie des régions et du royaume
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Evolution du commerce des régions^{note 1} (toutes et sans celles où il y en a le plus pour mieux voir)

Spoiler:

25 vues au changement d'image

Spoiler:

-Le commerce se porte à merveille dans les grandes villes du royaume, spécialement Minas Tirith. Cependant on peut noter le commerce très important aussi de Lond Galen, qui est au niveau de celui de Dol Amroth.
-On remarque parfois des baisses brutales avant un retour à la normale pour le commerce, cela correspond aux sièges de la ville elle-même où d'une ville avec laquelle elle commerçait. Cela donne un moyen assez original pour retracer l'historique des sièges qui n'ont pas été levés en cours de tour.

Evolution des impôts des régions

Spoiler:

Spoiler:

-Pour les impôts, on remarque vite qu'ils sont tout sauf proportionnels avec la taille des villes, de même que leur progression, lente et continue. Cela colle assez bien avec l'idée des impôts recueillis sur toute la région, où bien sûr la population varie moins vite que dans la ville.
-On remarque bien sûr plusieurs baisses, correspondant au passage d'un niveau d'impôt moyen à un niveau d'impôt faible, pour améliorer la croissance démographique.

Evolution des revenus divers des régions

Spoiler:

Spoiler:

-Les revenus divers regroupent l'agriculture, les bénéfices miniers et enfin ceux d'administration liés aux gouverneurs. L'agriculture selon la qualité des récoltes varie pas mal, offrant des courbes avec un rare aspect bordélique, ceci agrémenté par les constructions d'améliorations et les changements de gouverneurs qui ont aussi leur effet. Minas Tirith et Dol Amroth se dégagent grâce aux mines de leurs régions.

Evolution des gains nets des régions

Spoiler:

Spoiler:

-Les gains totaux sont sans grande surprise ; mais l'impact de la corruption est tout à fait visible. Ainsi Dol Amroth est touché et ne rapporte qu'à peine plus qu'Arnach, bien plus épargné aux abords immédiats de Minas Tirith.

Evolution des pertes des régions (corruption, ravages par une troupe ennemie)

Spoiler:

-En dehors de tout le groupe de villes à zéro, la corruption met en exergue la ville de Lond Galen. La même qui avait un joli trafic commercial. Quel dommage qu'elle soit à ce point touchée.



Evolution des dépenses et revenus du royaume ^{note 2} (incluant des revenus diplomatiques/spécifiques dont les valeurs ne sont donc pas présentes plus haut) ; d'abord en valeur puis en pourcentage (sur le 2ème graphique la ligne indiquant le milieu permet de voir facilement quand le budget est bénéficiaire ou déficitaire)

Spoiler:

Spoiler:

-La catégorie divers regroupe les sous d'administration (quand on a un gouverneur dans une ville ça en génère un peu) ; ainsi que certains bonus temporaires comme les gains de pillage ou les récompenses des conseils des nobles.
-Les traitements correspondent au coût des divers gouverneurs et généraux : eh oui, il faut les entretenir...
-On constate assez clairement que je tends à dépenser ce que j'ai sous la main. L'entretien de l'armée tend à gonfler au fur et à mesure, même si parfois il diminue (quand je viens d'avoir plein de morts...) ; et ce sont les dépenses de construction qui servent de variable d'ajustement.
-J'alterne les légers déficits et les légers bénéfices, c'est à peu près cohérent, nous voici rassuré. A noter tout de même que je prends toujours les données au moment de ma dernière sauvegarde, et qu'il arrive (rarement) qu'il y ait des dépenses ultérieures (tour de guet souvent, ou des changements liés aux combats lancés par l'IA avant le tour suivant). Après le but ici est bien de voir d'où viennent les sous et comment ils sont dépensés, pas de voir l'évolution du stock de début/fin de tour qui est sans grand intérêt.

Evolution des dépenses et revenus du royaume en cumulé

Spoiler:

Spoiler:

-On voit que l'entretien de l'armée est assez nettement le premier budget. Au fur et à mesure que je dois défendre davantage de terrain et regrouper des armées plus importantes pour attaquer, on voit ces coûts monter. Le Mordor a été d'ailleurs beaucoup handicapé par le coût d'entretien de sa propre armée ; les bonus financiers ne compensant pas l'importance des bonus en troupe.
-Les hauts et les bas de l'agriculture, très visibles par ville, tendent à se compenser très largement au global bien que de petites variations (difficilement perceptibles ici) subsistent.
-Les gains diplomatiques qui semblent tout à fait important au moment où j'obtiens 25 000 du Rhûn sont soudain bien plus modestes remis en perspective avec les gains et dépenses cumulés.
-Les dépenses de construction un peu chaotiques au tour par tour prennent une allure plus régulière, même si on note des moments de progression importants au tout début et quand je reçois l'argent du Rhûn.



Note 1 : Les régions ont des noms différents de leur ville principale, cependant il est bien plus simple pour comprendre ici de donner les villes. Je parle de gains réalisés dans les régions et non les villes, car les impôts, l'agriculture et les mines sont pour l'essentiel faits en dehors des villes, les chiffres reflètent donc forcément ceux de la région. Et le royaume gagne bien des sous sur tout le territoire qu'il contrôle.
Note 2 : Les valeurs pour les impôts et le commerce ont été reprises de la somme de celles des villes. Les valeurs données par le jeu dans la catégorie revenus diffèrent légèrement, mais je n'allais pas m'amuser à recharger 40 sauvegardes pour les copier, sachant que le jeu donne de mauvaises informations au moins dans l'un des deux cas.

[cristofo]

Franchement, superbe AAR, continue, j'adore !

[Tatane38]

Est-ce que tu a eu le message military report ? Car il faut l'avoir reçu pour pouvoir faire les bâtiments militaires les plus développé.

En tout cas, ton récit est très bien fait et j'adore le côté RP que ta pu rendre avec les différents personnages. J'ai découvert ton récit que tardivement mais j'ai vite accroché et rattrapé mon retard. Ce qui me fait rire, c'est que l'on a la même stratégie pour envahir le Harad. Le coup de l'expédition qui part prendre Umbar et ainsi empêcher les corsaires tout comme piller les villes du sud, un classique je dirais

EDIT : en fait si tu a des Olog Hai en face c'est que ta du recevoir le message.

[Lithu]

Bizarre alors que je n'en ai pas eu la possibilité alors que le reste semblait possible, et que j'avais tout les bâtiments possible, et ce comme je le disais bien à Minas Tirith. Les unités possibles étaient bien mises à jour en dehors de ça.
On verra bien quand j'y serais pour de vrai !

Sinon j'aime bien cette image moi aussi, il y a parfois un coup de chance comme ça de prendre au bon moment.
Et merci pour ton soutien ! (Me lire, c'est me soutenir ; commenter c'est m'encourager )

[Tatane38]

Pour les gardes de la fontaine je peux les faire mais seulement à Minas Tirith et avec la toute dernière caserne.

Je la trouve classe cette image avec la flèche enlflammée :

Spoiler:

[Lithu]

Voici la partie de récit promise.
Musique

Dix-huitième partie - Été 2992 T.A. à Hiver 2992 T.A. (Tours 50 à 52)
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Été 2992 T.A.
Au début de l'été s'acheva la construction d'une bibliothèque à Hyarmen : Boromir l'avait lancée avant d'être informé que son père souhaitait revendre la ville aux haradrims. Il était surpris que ceux-ci aient beaucoup d'argent, mais alors qu'il en discutait quelqu'un souligna la cause probable : les armées sudéronnes ayant subies des pertes gigantesques, les coûts de logistique et de solde avaient été à peu près éliminés, alors que l'Est du Harad continuait de commercer.
Il y eut aussi quelques améliorations agricoles, autour d'Osgiliath Est à laquelle Dénethor souhaitait rendre sa grandeur, et autour de Tarnost où elles avaient été longtemps réclamées.

La saison fut calme et tranquille, sans le moindre combat, mais la tranquillité apparente masquait la reprise des combats qui sans doute viendrait bientôt. A Minas Ithil, la garnison de la ville avait été très largement renforcée, et de nouvelles troupes qui continuaient à se former arrivaient depuis les villes et châteaux proches. L'ost de Golasgil et Mistnir, qui campait depuis un an en Dagorlad, avait lui aussi reçu de nouvelles troupes. L'on ne savait pas ce qui se tramait en Mordor, mais nul doute que les orques s'y rassemblaient là aussi.
Au Harad, quelques troupes haradrims venaient par la route de l'Est. Araglas fit construire une tour de guet pour pouvoir être plus rapidement alerté sur leur approche. Les groupes ennemis étaient modestes et divisés, mais il faudrait les disperser avant qu'ils ne s'unissent.

Spoiler:

Automne 2992 T.A.
Au début de l'automne, un nouveau général fut promu. Il s'appelait Curuion, et il avait démontré quelques capacités de commandement. Il manquait de loyauté, mais cela n'inquiétait guère Dénethor : il mourrait vaillamment en combattant les orques, et ainsi ne pourrait troubler l'ordre du royaume. Il n'était pas non plus comme ces núménóréens noirs, qui gagnés par l'orgueil et la haine, servaient Sauron.
L'intendant les méprisait. Ils n'appréciaient guère les elfes, enviaient leur immortalité et n'appréciaient pas les núménóréens qui avaient gardé de bonnes relations avec les elfes. Pour cela encore, il pouvait les comprendre. Les relations avec les elfes étaient difficiles pour le Gondor même, pourtant héritier de ceux qui ne les avaient jamais rejetés. Depuis quelques années, les elfes avaient d'ailleurs commencé à quitter la Terre du Milieu, abandonnant le monde à sa dérive au moment le plus critique. Si le Gondor n'avait pas eut ce sursaut magnifique, que seraient devenus les peuples libres dans quelques temps ? Et la lutte du Gondor contre les forces sombres était bien loin d'être conclue.
Au cours de l'histoire, ces dúnedains d'Umbar avaient causé bien des malheurs au Gondor qu'ils haïssaient. Cet aveuglement maladif confinait à la bêtise la plus profonde. Mais surtout se croire supérieurs, alors qu'ils abandonnaient tout aux mains de Sauron...
L'intendant dirigeait un peuple qui s'estimait libre. De par son rôle et la longue expérience de sa vie, il savait que ce n'était là qu'une illusion des petites gens. Lui-même, au sommet du pouvoir, était largement ligoté, et c'étaient le cas de tous plus encore. Tous piégés entre l'allégeance due à ceux qui étaient au-dessus, et à leurs devoirs envers ceux qui étaient juste en-dessous et qui les menaçaient. Mais lorsqu'on comparait au Mordor et à ceux qui le suivaient, cette liberté illusoire semblait soudain véritable. Les núménóréens noirs étaient des hommes qui s'étaient faits volontairement esclaves, et qui refusaient de se reconnaître comme tels. Quelle plus grande déchéance ?

Les informations diplomatiques qui parvinrent à l'intendant lui signalèrent que, sans que cela ne soit bien sûr officiel, le Rhûn avait du mal avec le Gondor. La cession d'Umbar et de Kas Shafra semblait en être indirectement la cause, en ce que maintenant - après les nouvelles avancées contre le Harad - le Gondor avait plusieurs frontières communes avec le Rhûn dans cette région, ainsi qu'une autre plus secondaire entre Dagorlad et le Rhôvanion méridional.
Une flotte du Rhûn, probablement bâtie à Umbar, était même venue juste devant Dol Amroth...

Spoiler:

En ce début d'automne, quelques nouvelles troupes furent encore levées, et des améliorations d'élevage furent finies sur l'île de Tolfalas, mais c'était assez secondaire.

Le gros de la saison se passa calmement, et puis, à quelques jours du solstice, le Rhûn et le Mordor entrèrent simultanément en guerre contre le Gondor.

Spoiler:

Le Mordor avait à nouveau assiégé Minas Ithil, avec une armée très similaire à la précédente, avec ses quelques pertes comblées ; tandis que la flotte du Rhûn lançait un blocus contre le port de Dol Amroth, stoppant d'un coup les échanges commerciaux nombreux qui y transitaient.


Hiver 2982 T.A.
Au début de l'hiver cependant, les navires commerciaux ne furent pas moins nombreux à prendre la mer : le quai marchand de Pelargir venait d'être achevé. C'était un projet d'envergure, dont la réalisation avait pris plus d'un an, mais l'activité sur l'Anduin prit un nouvel essor suite à son achèvement.
Dans la région de l'Anórien c'étaient de nouvelles infrastructures d'élevages financées par le royaume qui voyaient leur construction se conclure. La capitale serait ainsi plus aisément approvisionnée en viandes.


Mais ce qui importait véritablement, c'étaient les réponses qu'allaient donner les dúnedains aux agressions qu'ils venaient de subir. La première fut à Minas Ithil même.
Les forces de défense de la forteresse se regroupèrent derrière les murailles, prêtes au combat. Des renforts de milices montée étaient aussi attendus.
Alors que le gros des troupes restaient dans la forteresse, les cavaliers lourds de Dénethor et les archers de Faramir en sortirent. Le fils de l'intendant devait d'une certaine manière prouver sa valeur. Au pas, ils franchirent le pont, puis longèrent le petit chemin en bord de falaise, jusqu'à arriver aux abords de la vallée. Les orques les repérèrent et alignèrent leur formations. C'était à ce moment que la milice montée devait arriver prendre à revers les serviteurs de l'Oeil, pour tuer leur capitaine, mais elle ne vint jamais.^{note 1}

Face à cet imprévu, les fiers gondoriens décidèrent de tout de même faire ce qu'ils pouvaient. L'intendant chargea avec sa cavalerie lourde, dans une attaque brutale dont la tactique semblait fort être celle du "greu".
Les orques en face pourtant restaient calmes. Lorsque l'intendant comprit pourquoi, il donna l'ordre immédiat de stopper la charge. Dans la confusion, les derniers cavaliers stoppèrent à temps pour que les premiers ne soient pas projetés en avant. Des pieux étaient dressés sur toute la longueur du front que présentaient les troupes ennemies... A un rien près, les fiers hommes et leurs montures se seraient fait empalé de la manière la plus misérable.^{note 2}

Spoiler:

Dans leur repli, ils furent la cible des archers orques, tandis qu'une partie de l'infanterie ennemie courait vers eux.

Spoiler:

Ils longèrent la falaise, passant devant les équipements de siège laissés à l'abandon. Ils n'avaient pas l'intention d'y toucher. Ils continuèrent leur avancée jusqu'à être hors de portée des archers. L'armée ennemie s'était réalignée pour leur faire face.

Spoiler:

Leurs pieux n'avaient eux pas pu bouger, et n'empêchèrent donc pas une seconde charge d'être cette fois ci possible. De là à dire que les hommes perdus du fait des tirs ennemis valaient les orques qui purent être tués, il y a cependant une importante nuance.

Spoiler:

Pendant ce temps, à l'intérieur de la forteresse les mouvements de troupes se concluaient, et la formation était parfaite pour "accueillir" l'ennemi. Les archers postés plus en hauteurs pourraient tirer leurs flèches en plein dans la masse adverse qui déboulerait au milieu, tandis que les rangs épais d'épéistes bloquerait les orques et les mettraient localement en sous-nombre. La milice montée était là de chaque côté pour les soutenir si besoin.

Spoiler:

Le prochain événement notable du combat fut l'attaque des rôdeurs d'Ithilien menés par Faramir : tandis que la cavalerie de Dénethor s'était repliée derrière une butte, sur un coteau ; son fils et ses archers commencèrent le harcèlement des forces adverses. Bien entraînés au maniement de l'arc, et bien équipés, ils avaient une longue portée, pouvant frapper leurs adversaire sans que ceux ci ne puissent répliquer. Les forces orques se mirent vite en mouvement.

Spoiler:

Lorsque les archers orques commencèrent à toucher quelques rôdeurs, Faramir fit reculer ses hommes. En arrière, un groupe de miliciens était sorti de la forteresse pour assurer le repli du reste des troupes si nécessaire.

Spoiler:

Alors que le duel d'archers se poursuivait, la milice montée arrivée prêt du lieu du combat fut autorisée à lancer une charge. Masqués par la falaise, les orques ne virent et n'entendirent son approche que trop tard et furent enfoncés.

Spoiler:

Ils procédèrent à deux replis puis nouvelles charges, avant de définitivement se replier face à la menace des trolls adverses. C'était d'ailleurs cette menace qui avait poussé à faire sortir les épéistes, les trolls étant assez rapides pour menacer de tuer Faramir si cela tournait mal.
Le combat se calma ensuite, et les orques reprirent leurs positions précédentes. Les rôdeurs d'Ithilien reprirent leur harcèlement, tandis que Dénethor et ses troupes se montraient à l'ennemi du sommet de la butte : ils comptaient surtout distraire son attention.

Spoiler:

Plusieurs minutes après, ils chargèrent tout de même leurs adversaires qui arrivaient au bas de la pente, tandis que de l'autre côté la milice montée et les archers avaient combattu remarquablement. Après, ils se replièrent vers Minas Ithil, comme le reste des troupes. Ils n'avaient pas pu lever le siège, mais la sortie avait tout de même été positive.

Spoiler:

La seconde réaction fut l'arrivée de l'émissaire parti de Pelargir au Harad. Hélas, revigorés par l'entrée en guerre du Mordor et du Rhûn, le Harad refusa catégoriquement l'offre généreuse des dúnedains.

Spoiler:

Spoiler:

La troisième enfin fut le mouvement de l'ost de Golasgil pour mettre le siège sur la Porte Noire et se préparer à l'attaquer. Les gondoriens eurent bien souhaité le renforcer encore, mais ils n'en avaient pas le temps.

Quelques jours après, les orques contre-attaquaient. Contrairement à un siège classique, le ravitaillement des forces de l'Oeil n'avait pas été coupé puisqu'il venait entièrement par la vallée d'Udûn, dont l'accès était justement barré par la porte.
Il y avait entre cinq et six milles orques qui étaient massés dans l'étroite vallée, pour à peine un millier et demi d'humains en face.
Abandonnant leur équipement de siège, les gondoriens se réorganisèrent, avec comme à l'habitude les archers dans une longue et fine première ligne, protégés par les miliciens épéistes placés immédiatement derrière. La cavalerie était disposée en trois points : celle de Golasgil sur le flanc gauche, la milice montée était placée encore plus à gauche à l'écart de la ligne de combat de l'infanterie, et enfin la garde de Mistnir était positionnée près du flanc droit... sur le flanc de la montagne, au pied de la falaise.
Rapidement, les premières troupes orques arrivèrent et furent la cible des archers.

Spoiler:

Les cavaliers du flanc gauche menèrent une charge timide avant de vite reculer. Peu après, des trolls - des cavernes ou des montagnes, les hommes ne le savaient pas précisément - entrèrent au corps à corps contre les soldats effrayés, qui tinrent tout de même leurs rangs.

Spoiler:

Le gros de l'attaque ennemi semblait se concentrer sur le flanc gauche dúnedain : le flanc droit était presque entièrement laissé tranquille, et ses archers positionnés de manière oblique par rapport au flanc gauche étaient parfaitement orienter pour tirer leurs flèches efficacement. Les cavaliers menèrent de nouvelles charges, y compris ceux de Mistnir. La plupart des trolls avaient déjà succombé.

Spoiler:

Les premiers groupes orques finirent par entrée en déroute, dominés au corps à corps et démoralisés par les tirs de flèches qu'ils subissaient.

Spoiler:

D'autres leur succédèrent, mais très vite ce fut le commandant ennemi qui tomba au combat, un uruk du nom de Grishnak qui avait reçu un semblant de formation pour cette tâche.

Spoiler:

La déroute orque fut alors plus large, et les cavaliers poursuivirent leurs ennemis qui se repliaient vers la Porte Noire.^{note 3}

Spoiler:

Cependant, le combat ne cessa pas là. Derrière les murs, les combattants de Sauron purent reprendre leurs esprits alors qu'on leur ordonnait de retourner au combat. Par ailleurs, d'autres groupes orques attaquèrent les hommes sans sortir de la porte : étaient-ils sortis un peu avant que le siège ne soit déclenché ?^{note 4}
La suite du combat consista au morne et long massacre des orques repassant par la porte pour combattre à nouveau, et des orques qui attaquaient sur le côté, dont plusieurs groupes de servants de catapultes ou balistes.
Finalement, amenant leurs béliers, les hommes purent attaquer la porte. Elle résista, mais une brèche put être créée après un moment.^{note 5}
S'engagea ensuite un difficile combat contre d'autres trolls, servants de catapultes qui abandonnèrent leurs machines pour frapper directement les dúnedains.

Spoiler:

Golasgil fut sévèrement touché, mais finalement les trolls tombèrent les uns après les autres. Divers orques furent encore tué, et ce fut la victoire : le contrôle de l'entrée et de la sortie du Mordor par ce passage était maintenant sous le contrôle du Gondor.

Spoiler:

Spoiler:

Les occupants des lieux qui n'avaient pas directement participé au combat furent tous massacrés. C'était malheureusement la seule chose à faire face aux orques.

Spoiler:

La froide saison s'acheva sur cette victoire décisive. Sauron n'osa déclencher l'assaut sur Minas Ithil.




Note 1 : A cause d'un magnifique bug du jeu que je vous laisse admirer :

Spoiler:

Oui, ils ne sont pas entièrement sur le champ de bataille, le jeu ne les ayant pas fait avancer davantage et du coup ils refusent d'obéir à mes ordres.
Note 2 : Les pieux sont apparus soudain, par la magie d'un script. Je crois que les autres joueurs ayant rencontré cela ont du tout comme moi rager intérieurement. Mais j'ai heureusement eu à temps le réflexe de stopper l'attaque...
Note 3 : Un autre bug m'a incroyablement agacé : les cavaliers abandonnaient la poursuite des unités en déroute dès qu'ils avaient tué un ou deux orques. Je devais en permanence leur redonner l'ordre, et l'efficacité était vraiment limitée.
Note 4 : En réalité un autre bug (c'est décidément le moment où ils s'accumulent) : les renforts ennemis qui ont du mal à rejoindre la bataille du fait de la configuration de la carte arrivent pour certains à la rejoindre en contournant absolument tout... Autrement dit, ils passent au travers de ce qui est théoriquement une montagne mais ne l'est en fait pas, pour m'attaquer sur les côtés. Inutile de dire ma surprise quand j'ai vu les archers de mon flanc droit être pris à revers, la première fois... (Occupé par le combat, je n'avais pas prêté attention à la mini-carte)
Note 5 : J'enjolive évidemment pour coller à la nature théorique de la Porte Noire : je ne vais pas dire en RP que je fais briser des mini-portes logées dans la grande qui est immobile.

[Lithu]

J'avais eu l'impression une fois que ça coupait un peu sur le bord, mais après avoir testé en modifiant ma résolution logique c'est bien redimensionné donc ça va. Même si ça devient moche si on perd trop en place, mais ça c'est assez normal.
Pour le Harad et le Mordor, c'est un critère auquel j'avais songé. On va voir comment ça tourne. Ceci dit, en faisant mes stats hier soir j'ai testé tout les bâtiments qu'on peut faire avec l'aide de la console (add_money + process_cq). Mes villes qui m'avaient l'air jolies m'ont semblé minables tout d'un coup. Je n'aurais jamais le temps de les développer assez.
Et je me souviens de ce que je voulais dire : j'ai fait ça à Minas Tirith (métropole, donc pu construire tout les bâtiments possibles hors ceux spéciaux pour un endroit). Et je ne pouvais toujours pas entraîner de gardes de la fontaine. Ca m'a tout l'air d'être un bug de TATW. En conséquence, je pense qu'à partir du moment où j'aurais construit le poste de sécurité civile (le meilleur bâtiment d'entraînement d'unités, en ville du moins) je me permettrais d'en recruter un tout les quelques tours, au coût approprié.

[Halzum]

Je pense qu'une fois que le Harad et le Mordor seront complètement détruit. Ou alors s'ils ne leur restent plus qu'une ou deux bourgades insignifiantes.
Pour les images j'ai jamais eu de soucis.

[Lithu]

Un petit message pour parler un peu de la suite :
-Déjà, j'ai corrigé hier soir les parties 9 et 10. Donc niveau mise en forme, c'est enfin bon pour tout. Après je relirais probablement les parties plus récentes quand je vois certaines erreurs qui ont pu se glisser dans les autres.
-J'ai laissé de côté les stats cette semaine pour continuer à avancer le récit, mais j'y tiens, donc ça viendra bientôt (même si a priori ce soir (tard) ça sera un bout de récit normal)
-Les combats se calment un peu dans la suite, je vais donc essayer d'accroître la part du récit qui porte sur le reste. Je me demande par contre toujours à quel moment il conviendra d'arrêter le récit.

Sinon, je me demande si certaines images n'apparaissent pas un peu coupées pour certains ? Sur ma résolution d'écran ça va, mais pour une plus faible, avec les marges diverses sur les côtés, ça pourrait gêner.

Et je sais que j'oublie encore quelque chose que je souhaitais dire, mais ça reviendra bien, je l'ajouterais à ce moment.

[Lithu]

Après une "pause" d'une durée incroyable de deux jours (!) durant laquelle j'ai essentiellement consacré mon temps libre pour avancer la partie dans une rage compulsive^{note 1}, je me replonge dans l'écriture avec cette dix-septième partie.

Dix-septième partie - Automne 2991 T.A. à Printemps 2992 T.A. (Tours 47 à 49)
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Automne 2991 T.A.
Minas Ithil ne résonnait pas de grands cris de victoires. Un calme inquiet emplissait la forteresse, alors que les formations de batailles étaient dispersées avec le retrait définitif de l'armée ennemie. Ce n'étaient pas les orques brutaux et terrifiés par leurs maîtres qui pouvaient avoir décidé de cela, pas même leur général qui restaient un pion dans les mains de Sauron.
Il fallut quelques jours pour que l'information exacte parvienne jusqu'à Minas Ithil. Faramir avait eut des nouvelles de la situation dangereuse pour la forteresse, et avait donné ses ordres comme s'ils venaient de son père. Golasgil et Mistnir avaient continué la formation de leur armée, qui s'était enfin assemblée et positionnée face à la Porte Noire.

Spoiler:

Un diplomate, dépêché en urgence, avait alors conclu la paix.
Gondor et Mordor se tenaient l'un l'autre par la menace réciproque de la prise d'une place forte stratégique qui contrôlait l'entrée sur leur territoire. La situation très difficile du Mordor, qui perdait du terrain comme jamais, l'avait poussé à accepter, et même à se soumettre à une légère indemnité.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

C'était une paix de dupes. Chaque camp en était conscient. Chacun espérait mettre à profit cette paix temporaire pour reconstituer et réorganiser ses forces. L'un des deux romprait cette paix fragile avec la volonté de ne pas laisser à l'autre la possibilité de réagir.
Dénethor fut un moment furieux du coup que lui avait joué son plus jeune fils, mais en même temps il éprouvait enfin une vraie fierté pour lui. Peut-être ne s'était-il pas illustré au combat comme son frère - si l'on exclut les quelques escarmouches et sièges près d'Osgiliath où il fut vaillant -, mais du moins il avait l'intelligence pour discerner la trame des événements et agir en conséquence.

La vie du royaume, qui n'avait cessée avec la guerre, ne cessa pas davantage avec la paix. A Minas Anor, Bramen fit promouvoir un homme d'une trentaine d'années du nom d'Aravir, afin qu'il devienne gouverneur d'une des cités de l'Est où cela serait fort utile.
De manière assez paradoxale, les levées lancées par l'intendant donnaient leur plein effet maintenant qu'il y avait la trêve, avec plus d'un millier de combattants dont deux groupes de miliciens. Ils furent dirigés pour la plupart vers le Mordor, car la menace ne cessait sûrement pas avec cette courte paix, qu'il convenait au contraire d'exploiter au mieux.
Quelques constructions s'achevèrent aussi en ce début d'automne : amélioration agricole, bâtiment militaire, bibliothèque. Les finances du royaume avaient toujours été saines, mais les voilà qui devenaient robustes : une certaine régularité dans les projets se faisait jour.

Au niveau diplomatique, les elfes sylvains n'avaient de cesse de manifester leur mécontentement. Au moins avaient-ils enfin une bonne raison, puisque la guerre avec le Mordor ayant cessé, il ne mobiliserait plus de troupes venues de Dol Guldur.
Une autre information parvint avec quelque retard, qui expliquait peut-être certaines choses : le royaume de Dale, qui réunissait sous sa bannière diverses cités d'hommes vivants aux abords du Celduin, avait déclaré la guerre au Mordor. Une expédition orque avait du s'aventurer en Rhôvanion septentrional, à moins qu'à l'inverse des hommes de ces régions n'aient menacés un moment Thoronburg. Cela avait sans doute aussi aidé quant à la conclusion de la paix.


Dans le Sud, Boromir lança l'assaut contre le château d'Amrun, situé juste au Nord d'une petite rivière, qui plus loin à l'Ouest se jetait dans le fleuve Harnen. Il avait presque un millier d'hommes, alors que le gouverneur de la place n'avait pas deux cents combattants, bien que de faibles renforts arrivèrent au cours du combat. Les défenses du lieu restaient limitées. La conquête fut donc aisée.^{note 2}

Spoiler:

Spoiler:

Il y avait cependant encore d'importants combats à mener dans la région. L'urgence la plus immédiate fut l'élimination d'un petit ost haradrim qui campait juste au sud de l'Harnen. Araglas, après sa participation à la prise d'Amrun, pris avec lui deux groupes d'infanterie, dont des marins de Pelargir, et marcha vers l'endroit où les éclaireurs avaient signalés l'ennemi.
Il engagea la bataille en milieu d'après-midi, par un temps nuageux.

Spoiler:

Il y avait des archers parmi ses adversaires. Il n'en avait dans ses rangs, et ses épéistes lourdement équipés ne pourraient en aucun cas poursuivre des archers. La fière cavalerie dúnedaine mena donc une belle charge, reflua, chargea, reflua, chargea encore avant de se replier définitivement derrière ses lignes d'infanterie qui avaient atteint le sommet de la colline.

Spoiler:

Un cavalier était tombé à chacune des charges, tandis que le gros de l'archerie ennemi avait été détruit. Finalement, alors que l'infanterie gondorienne marchait lentement vers l'ennemi, une ultime charge contre les archers fut menée, les tuant presque jusqu'au dernier, pour une fois de plus à peine un cavalier perdu.
Le capitaine sudéron, monté sur son cheval à l'arrière au milieu de sa compagnie, devait paniquer et ne savoir que faire. Il eut pu engager ses cavaliers, mais craignait-il de tomber au combat, sans oser demander aux autres d'y aller seuls ?
Pendant ce temps, les marins de Pelargir était arrivés à portée de javelot des lanciers ennemis. La pente était en leur faveur. Ils lancèrent une volée magnifique - du moins du point de vue des dúnedains.

Spoiler:

Les guerriers sudérons tentèrent alors de charger leur ennemi. La pente n'était pas à leur avantage cependant, et la contre-charge des gondoriens fut plus efficace. La cavalerie haradrime hésita alors à intervenir, mais après avoir entamé un mouvement elle renonça. Leur infanterie fut anéantie, tandis que sans avoir livré combat ce qui devait être l'élite des troupes fuyait lâchement. La victoire ne souffrait pas de contestation.

Spoiler:

Spoiler:

Les cavaliers se réfugièrent dans un fort qui avait pour fonction de garder plus efficacement le passage de l'Harnen, mais qui avait failli au moment où il eut pu servir. Araglas mit le siège sur le fort.

Spoiler:

Pendant ce temps, laissant une petite garnison à Amrun, Boromir prit le restant des troupes pour une attaque audacieuse sur la capitale ennemie, Hyarmen, littéralement "le Sud" en langue quenya. Les routes commerciales tout à fait improbables du Harad avaient permis la rapide progression de son ost. Le siège promettait d'avoir un impact décisif. Si cette ville aussi tombait, le Harad verrait le lien entre ses terres au Sud et à l'Est mis à mal, et son économie violemment atteinte. Pour le Gondor resterait la difficulté de gérer une ville remplie d'opposants farouches - elle comptait davantage d'habitants que Dol Amroth ou Minas Anor, aucun ne portant dans son coeur ceux qui prétendaient la conquérir... La stratégie de conversion des élites puis des basses classes allait bien sûr être mise en oeuvre, mais elle demanderait du temps à porter ses fruits.


La fin de l'automne vit encore deux événements notables concernant le Gondor.
Le premier, d'une certaine manière anecdotique, était la vente d'informations territoriales aux hauts-elfes.

Spoiler:

Le second fut la mise en oeuvre par Dénethor d'une politique de développement de certaines régions sous-peuplées. Choisis parmi les pauvres des grandes cités, des colons furent envoyés avec une aide pour leur installation dans ces terres encore un peu sauvages. De Minas Anor furent envoyés des hommes vers Drúedan et Malgalad ; de Pelargir vers Amon Eithel ; et de Dol Amroth vers Erech. L'intendant avait volontairement choisi de ne pas en envoyer trop : il fallait qu'ils se fassent une place au sein de la population locale - ils avaient vocation à s'y mêler et non à y diviser la population - et éviter un changement trop brutal. Et puis, les finances étaient limitées. Le voyage fit quelques pertes, mais la plupart purent s'installer à destination.^{note 3}


Hiver 2991 T.A.
Au début de l'hiver, un espion haradrim fut repéré à Amrun, et exécuté publiquement.
Ses activités n'avaient de toute façon pas pu lever la menace de la prise de Hyarmen. Ayant préparé ses hommes et le matériel de siège, Boromir procéda méthodiquement à l'assaut de la ville. Ses soldats coururent rapidement mettre les échelles aux murs.

Spoiler:

Ils subirent des pertes, mais finirent par dominer les archers adverses dans un combat éprouvant.

Spoiler:

Un groupe de guerriers sudérons fut chargé par le commandant de la garnison de la ville de reprendre les murs, mais il fut vite pris à revers, et alors massacré impitoyablement.

Spoiler:

Un autre petit groupe de lanciers positionnés sur le mur Nord-Est résista encore un moment, ayant failli mettre les gondoriens qui leur faisait face en déroute, mais galvanisés par Boromir, ils parvinrent à l'emporter.^{note 4}

Spoiler:

Dès lors, la victoire était acquise. Les archers restants aux gondoriens purent harceler encore et encore les soldats adverses, prétendument d'élite. Ils furent tant et si bien affaiblis que les restes des épéistes et lanciers dúnedains parvinrent à les achever.

Spoiler:

Les combattants victorieux mirent la ville à sac. La capitale du Harad n'était plus sienne.

Plus au Nord-Ouest, les cavaliers sudérons réfugiés dans le fort périrent sans procès.

Spoiler:

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Spoiler:

Dans le Nord-Ouest véritable de la terre du milieu, Arathorn qui voyageait sans but explicite parvint à la ville de Lond Daer, près de la mer, et qui était passée aux mains de l'Isengard. Il consigna ces informations, et négocia en complément un échange d'informations plus large et qu'il ne pouvait pas aller lui-même recueillir.

Spoiler:

Printemps 2992 T.A.
L'hiver avait vu se conclure divers travaux à Amrun, dont plusieurs réparations. Des améliorations d'élevages furent aussi finies à Lond Galen. Située à l'Ouest de Dol Amroth, cette ville avait longtemps été d'un intérêt réduit, minée par la corruption. Cependant, bien que toujours touchée par ce fléau, elle semblait commencer à émerger enfin, se développant à un rythme soutenu.

En plaine, avec l'aide de cavaliers qui étaient restés à Amrun les mois précédents, Boromir défit un petit ost sudéron qui osait menacer les territoires désormais sous le contrôle du Gondor, avant de retourner occuper Hyarmen.

Spoiler:

Dénethor avait cependant pris la décision de dépêcher un diplomate. Le Harad avait encore des fonds importants dans ses coffres, tandis que le Gondor manquait de troupes pour bien contrôler le Sud et que cette quantité énorme d'adeptes de Morgoth au sein du royaume des dúnedains menaçait de le déstabiliser - des révoltes par exemple. Aussi l'intendant espérait-il conclure une trêve, étant prêt à restituer Hyarmen contre une offre raisonnable - vingt ou trente mille pièces d'or ? Il avait donné consigne de ne pas accepter en dessous de quinze. Il lui semblait que son offre était tout de même plutôt généreuse en ce que, si la somme demandée était importante, elle était largement dans les moyens sudérons, alors que la reprise militaire de la ville paraissait bien plus lointaine et hasardeuse au vu du déroulé de la guerre.

Retourné en Lothlórien, Arveleg proposa les informations territoriales que son royaume avait acquis, mais Celeborn - époux de Galadriel et roi officieux (il n'en avait en effet pas le titre, comme sa femme n'avait pas celui de reine) - rejeta sèchement toute discussion. La colère des elfes sylvains envers le royaume des hommes de Núménór allait donc jusqu'à ce degré d'inélégance.

Spoiler:

Le printemps fut aussi l'occasion de continuer l'envoi de nouveaux habitants vers Erech et la forêt de Drúedan, depuis Dol Amroth et Minas Anor. C'étaient là les deux endroits que l'intendant souhait prioritairement développer.

La saison s'acheva sur une escarmouche où les forces dúnedaines furent vaincues : des renforts partis de l'Ouest pour Hyarmen furent attaqués par un petit ost haradrim qui n'avait pas été repéré. Il y eut une centaine de morts de part et d'autre, avant que les gondoriens ne parviennent à s'enfuir de manière à peu près ordonnée.

Spoiler:

Note 1 : L'idée de départ était "juste un tour ou deux". Et puis... J'en ai fait 24.
Note 2 : Pas d'image du combat, c'est toujours le même genre les prises de château/ville mal défendus, et j'avais un avantage si large que j'ai fait résolution automatique pour ne pas m'embêter.
Note 3 : Je vous épargne le détail des chiffres des transferts dans le corps du récit. Ensuite je peux les donner si ça intéresse.
Note 4 : La gestion des combats sur les murs est une HORREUR. Les bonhommes se battent un peu n'importe comment, et quand on veut attaquer par l'autre côté, c'est la souffrance pour que les bonhommes passent bien par l'autre côté en question.