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  • #31
    Une nouvelle unité :

    Spoiler:


    Dernière modification par ALG, 10-06-2013, 15h36.

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    • #32
      Les Magyars





      1. Présentation


      Le huitième siècle - voisins des Khazars
      Au VIIIème siècle, une toute nouvelle nation arriva en Europe : les Magyars. Traversant la Volga, leurs sept tribus vinrent du Bashkortostan et ils trouvèrent leur nouvelle demeure en Levédia, une terre située entre les fleuves de la Volga et du Don. Ils avaient une relation particulière avec le puissant Empire Khazar : parfois alliés, parfois ennemis. En 850, ils commencèrent à partir vers l'ouest. On suppose que les raisons de ce départ étaient les pressions géopolitiques de la religion : la menace incarnée par les terribles Pétchénègues, ou la guerre civile dans l'Empire Khazar. Et si les Magyars arrivèrent en Levédia au nombre de sept tribus, c'est au nombre de huit qu'ils partirent vers l'ouest : une nouvelle tribu, les Kabars, était constituée de Khazars qui désiraient les suivre. Après un nouvel arrêt dans la région de l'Etelköz et les combats qui s'ensuivirent contre les tribus Slaves, les Bulgares et les Petchénègues, les Magyars continuèrent leur chemin vers l'ouest et prirent pour cible une toute nouvelle région : le bassin des Carpates.

      Le “Honfoglalás” et l'alliance des tribus
      Cette nouvelle expédition, appelée “Honfoglalás” ("Conquête de la patrie"), démarra en 895. On admet que les Magyars arrivèrent dans le bassin des Carpates à travers la passe de Verecke et les passes de Transylvanie. Ils conquirent par la suite les terres à l'est du Danube. Dans les années qui suivirent, les Magyars bâtirent leurs demeures et organisèrent leur armée : ils ne lancèrent plus de campagnes vers l'ouest. Bien que l'expédition vers le bassin des Carpates fut grandement motivée par la pression des Petchénègues, on ne peut pas vraiment parler d'une fuite, puisque l'expédition fut remarquablement bien organisée, la conquête de l'espace fut rapide et l'intégralité de la population acheminée vers ses nouvelles terres. Les espaces nouvellement conquis demeurèrent entre les mains des Magyars pendant les années qui suivirent.
      Pendant la conquête, le Grand Prince, Álmos, fit jurer aux autres princes d'être loyaux envers ses successeurs. Tous les princes firent couler une goutte de leur sang dans une urne pour sceller leur serment ("vérszerződés").
      Selon l'ouvrage De Administrando Imperio, rédigé par l'Empereur Konstantinos VII Porphyrogennetos, les tribus magyares étaient les suivantes :
      • Nyék (Νέκη)
      • Megyer (Μεγέρη)
      • Kürtgyarmat (Κουςτουγερμάτου)
      • Tarján (Ταριάνου)
      • Jenő (Γενάχ)
      • Kér (Καρή)
      • Keszi (Κασή)


      Tribus auxquelles il faut ajouter les Kabars, la huitième tribu d'ascendance khazare, ainsi que des tribus auxiliaires telles que les Berénys (tribu d'ascendance pétchénègue) et les Szeklers (tribu d'ascendance obscure).

      Les expéditions vers l'Europe – „A kalandozások”
      L'établissement de leurs nouvelles demeures étant terminé, les Magyars reprirent leurs expéditions vers l'ouest. Ils affectionnaient particulièrement les régions d'Italie du Nord, de Bavière et de Saxe. L'explosion de l'Empire Carolingien rendit les trois royaumes francs incapables d'arrêter les armées magyares. Une prière de l'époque disait même "Seigneur, sauvez-nous des flèches des Hongrois...". Les Magyars reçurent des tribus de la part des Byzantins, humilièrent des dizaines d'armées, du Danemark à la Sicile et de Vienne aux terres des Maures. Mais cette chevauchée sanglante devait nécessairement trouver sa fin, et ce furent sur les plaines de Merseburg en 933 et d'Augsburg en 955 que le roi Heinrich I et l'Empereur Otto I défirent les Magyars. A la suite de cette défaite, les Magyars cessèrent leurs attaques vers l'ouest.

      La voie vers l'ouest - Géza et István
      A la fin des invasions, les Magyars durent faire un choix : poursuivre leurs expéditions meurtrières et être fatalement vaincus, ou embrasser la foi chrétienne et le système féodal pour survivre. Le Grand Prince Géza fit le second choix : il mit fin au pouvoir des chefs de tribus, épousa Sarrolt, fille du Gyula (prince) de Transylvanie et s'assura le support de la partie orientale du territoire. Son fils, Vajk (qui reçut après son baptême le nom d’Étienne, magyarisé en "István"), grandit dans la foi chrétienne, et son père Géza déclara qu'il était suffisament riche pour se sacrifier à la fois aux anciens dieux et au nouveau. Géza envoya un émissaire à Otto I qui lui envoya des missionnaires chrétiens. Le mariage de Vajk (István) et de Gisela de Bavière marqua l'entrée du royaume dans le monde chrétien et féodal.



      2. Unités


      Csikósok




      Le pilier de la société magyare était sans aucun doute le cheval. Du fait de leurs grande importance et de leur grande qualité, les chevaux étaient très chers. Chaque soldat possédait deux à trois chevaux, et au moins une personne pour en prendre soin.
      Ces hommes, les Csikósok ("rancher") étaient payés pour s'occuper des troupeaux de chevaux. A cheval jour et nuit, ces hommes étaient de très bons cavaliers, mais leur objectif principal était de combattre les loups et les ours qui risquaient de s'attaquer aux chevaux.
      Sans bonne armure, mais toutefois équipés d'arcs et de haches, ces guerriers sont sans effet contre les soldats professionnels mais utiles contre l'infanterie légère ou les archers. Grâce à leur nombre, ils sont capables d'harceler l'ennemi avec des volées de flèches, mais ils ne sont clairement pas capables d'assurer une mêlée au corps à corps.



      Talpasok




      Les guerriers magyars répugnaient le combat à pied, mais dans certains cas, il s'agissait d'une perspective inévitable. Selon les sources byzantines, si un magyar combattait à pied, il était moins combatif et se fatiguait plus rapidement qu'à cheval. Du fait de ce manque d'intérêt pour ce genre de combat, les hautes classes sociales confiaient cette tactique aux roturiers.
      Sans aucune armure, équipés d'un bouclier et d'une hache, ces hommes constituent l'unité de plus basse qualité de l'armée magyare. Ils peuvent être utilisés en tant qu'unité de garnison dans les axes importants du territoire, mais ils n'ont aucune chance de survie lors d'une bataille rangée.



      Lóról szállt ínek




      Les guerriers magyars répugnaient le combat à pied, mais dans certains cas, il s'agissait d'une perspective inévitable. Selon les sources byzantines, si un magyar combattait à pied, il était moins combattif et se fatiguait plus rapidement qu'à cheval. Du fait de ce manque d'intérêt pour ce genre de combat, les hautes classes sociales confiaient cette tactique aux roturiers.
      Equipés d'une lance, d'une armure légère et d'un bouclier, ces hommes sont capables de combattre contre des unités d'infanterie de moyenne qualité, et peuvent défendre une porte ou une route jusqu'à ce que les archers puissent affaiblir les lignes ennemies, ou que la cavalerie prenne le relais. Ils n'ont aucun entraînement dans le combat à pied, ils n'ont donc pas à être utilisés lors des batailles rangées, ou contre de la cavalerie ou de l'infanterie lourde.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Ínek



      Les ínek ("roturiers", au singulier "ín") formaient l'échelon le plus bas de la société magyare. Au IXème siècle, le fossé entre les riches et les pauvres commençait à se creuser. La société se divisait en trois classes : les urak (seigneurs), les bők (riches) et les ínek (pauvres). Bien qu'étant pauvres, ils étaient toutefois des hommes libres. Le nom de leur groupe social (ín) signifie "manque de quelque chose" en magyar moderne. Ces hommes ne disposent pas d'assez de fonds pour s'offrir une bonne armure mais ils ont cependant suffisament d'expérience militaire et d'habitude pour être de puissants guerriers. A cause de leur équipement léger, ils ne forment pas d'excellentes unités de mêlée, mais forment une cavalerie de tir exceptionnelle en Europe. Equipés d'un kopja (lance), d'un arc et d'une armure de cuir (certains portaient même une cotte de maille), ils sont excellents contre des unités de cavalerie légère et de très bons tirailleurs. Ils peuvent briser les lignes ennemies avant la charge de la cavalerie lourde.
      Une unité d'ínek peut causer d'importants dommages de différentes manières : ils tirent sur l'ennemi, le poussant à les traquer. Les ínek s'enfuient alors, mais ne cessent de lancer des traits sur l'ennemi. Grâce à leur vitesse, l'ennemi ne sera pas capable de les rattraper, pendant que les ínek continuent d'éliminer les troupes ennemies.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Kavarok - Lóról szállt Kavarok

      Kavarok


      Lóról szállt Kavarok


      Les Magyars employaient les tribus alliées et vassales à l'intérieur même de l'armée. Ces hommes (les Kabars ou Kavars) étaient autrefois des membres de tribus Khazares. Lorsque l'Empire Khazar sombra dans la guerre civile, certains rejoignèrent leurs voisins Magyars et les suivirent dans leur conquête d'une nouvelle demeure. Les Kabars formaient leur propre tribu, possédaient leur chef respectif, mais en tant que tribu auxiliaire, ils devaient fournir une proportion de guerriers par rapport à leur population supérieure à celle des autres tribus. Les guerriers Kabars étaient pauvres et étaient équipés d'arcs et de haches ou de masses. Archers émérites, ils composent la plus importante des forces auxiliaires des armées Magyares. Ils ne portaient aucune armure et de ce fait, n'étaient pas très efficaces au corps à corps, mais pouvaient se montrer efficaces contre des unités légères.
      Ils peuvent causer de sérieux dommages dans les lignes ennemies grâce à leurs arcs. En de rares cas d'urgence, ils peuvent également défendre les communautés à pied.




      Válogatott kavarok



      Les Válogatott kavarok ("Kavars choisis"), les membres les plus riches des tribus Kabares, pouvaient, grâce à leur statut social et financier plus élevé, s'offrir des arcs et des épées de meilleure qualité. Leurs armures de cuir et de mailles ne leur permettent pas encore d'affronter avec succès l'infanterie et la cavalerie lourde. Cependant, ils peuvent être très efficaces contre l'infanterie et la cavalerie légère, augmentant leurs chances de survie. Utilisés comme tirailleurs, ils peuvent aisément briser les formations ennemies.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Székelyek



      Les Székelyek (Szeklers) sont la seule ethnie dont la parenté n'ait pas été établie à ce jour. Au IXème siècle, les Szeklers composaient 5% de la société magyare. Ils étaient, comme les autres tribus auxiliaires, chargés de garder les frontières, mais furent les seuls à pouvoir conserver leurs privilèges tribaux après la conversion au christianisme des Magyars.
      Leur origine est inconnue, mais il existe des théories à ce sujet :
      • Selon la mythologie szekler, ils seraient les descendants des Huns d'Attila.
      • Ils pourraient également être des Bulgares qui auraient rejoint les Magyars au IXème siècle.

      Quelle que soit l'une ou l'autre théorie, ils étaient des guerriers féroces et braves. Les roturiers szeklers, armés d'une hache et d'un arc, sont particulièrement efficaces contre l'infanterie légère ou moyenne et la cavalerie légère. Leurs compétences d'archers montés fait d'eux d'admirables tirailleurs, noyant l'ennemi sous une pluie de flèches. Ils sont également employés comme troupe de maintien d'ordre, leur excellence connaissance du terrain leur permettant de faire régner la paix et l'ordre sur la plaine.



      Székely törzsfők



      Les “törzsfők” (chefs de tribus) étaient les dirigeants de la société szekler. En raison de la conservation de leur statut après la conversion au christianisme, les tribus szeklers purent conserver leur système tribal et ne se féodalisèrent pas avant le XIVème - XVème siècle.
      Leur statut financier avancé permettent aux törzsfők de s'équiper de meilleures armures et de meilleures armes que les roturiers. Equipés d'armures de mailles ou lamellaires, ces guerriers sont mieux préparés que les autres cavaleries pour affronter la cavalerie lourde et l'infanterie moyenne. L'association de leurs excellentes compétences d'archers montés avec leur équipement de qualité supérieure fait d'eux des troupes parmi les plus meurtrières de l'armée magyare.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Kíséret




      Au IXème siècle, le fossé entre les riches et les pauvres commençait à se creuser. La société se divisait en trois classes : les urak (seigneurs), les bők (riches) et les ínek (pauvres).
      Chaque chef de tribu (urak) possédait son armée personnelle, loyale envers lui seul. Ces hommes étaient choisis à partir de tribus différentes, ils n'avaient ainsi aucune relation personnelle ou de conflits qui pouvaient entacher leur loyauté.
      Les membres d'un Kíséret ("suite") étaient de riches guerriers, qui pouvaient posséder une armure lourde, une épée et un arc de bonne facture. Ils étaient parfaitement en mesure d'affronter la cavalerie et l'infanterie lourde, bien qu'étant moins puissants que les chevaliers occidentaux. Le Kíséret du Grand Prince (Nagyfejedelem) étant grand d'environ 20 000 membres, ils formaient la composante principale de l'armée magyare.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Fejedelmi kíséret - Lóról szállt Fejedelmi kíséret


      Fejedelmi kíséret


      Lóról szállt Fejedelmi kíséret


      Les Fejedelmi kíséret sont une troupe d'élite, dont le rôle était d'assurer la protection du Grand-Prince à n'importe quel prix. Ils n'obéissent qu'à leur seigneur et le protègent contre n'importe quel ennemi. Choisis parmis toutes les tribus, ils sont les hommes les mieux entraînés et les mieux équipés de toute l'armée magyare. Ces hommes, marchant au combat vêtus des meilleures armures et armes disponibles, possédant une expérience du combat accumulée sur de nombreux champs de bataille et redoutablement entraînés depuis leur enfance, forment la troupe la plus chère et la plus puissante des Magyars. Ils sont peu nombreux et doivent par conséquent être employés avec une grande responsabilité. Ils sont parfaitement capables d'affronter les chevaliers occidentaux. Si le besoin s'en fait sentir, ils posent pied à terre pour défendre la tente du Grand Prince, mais en tant que Magyars, le combat à cheval reste leur principale option.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Rusz testőrök


      Les relations entre les Magyars et les guerriers Vikings établis en Russie s'établirent à l'époque où les Magyars vivaient dans les plaines de l'Ukraine moderne. Ces guerriers effrayants, armés d'épées longues et de lourdes haches de bataille semblaient former une addition de choix aux armées magyares, qui manquaient cruellement d'une infanterie décente. Les chefs magyars les recrutèrent alors, pour les mêmes raisons que les Byzantins quelques temps plus tard. Ils n'étaient pas que des guerriers féroces et craints par leurs ennemis, grâce à leurs armes et à leur apparence "barbare", mais étaient également très loyaux envers celui à qui ils avaient confié leur "lien de service", connu sous le nom de "Var". Dans une structure sociale tribale, les chefs magyars ne pouvaient faire confiance qu'à des guerriers étrangers à leur tribu pour éviter toute tentative de rébellion interne.
      Ces hommes sont capables de s'offrir n'importe quel genre d'armures, grâce à leurs frais de guerre, armures qui peuvent être obtenues grâce au commerce ou en provenance des armureries de leurs terres natales. Ils sont responsables de la sécurité du chef, que ce soit contre ses ennemis étrangers ou domestiques. Ils sont peut-être onéreux à recruter et à entretenir, mais ils valent chaque pièce d'or dépensée, car ils savent se battre - et ils le font extrêmement bien.



      Bők


      Les Bők ("personnes riches", singulier ), formaient la classe moyenne de la société magyare. Ces hommes étaient des chefs de clans, possédant beaucoup de troupeaux, des chevaux et quelques esclaves. Les mots "" (adjectif) et "bőség" (nom) signifient "grand" et "abondance" en magyar moderne.
      Armés d'une kopja (lance), d'une épée et d'un arc, ces guerriers professionnels étaient équipés de cottes de maille ou d'armures lamellaires, formant les escortes des seigneurs. Ils formaient également une excellente cavalerie lourde. Ils n'étaient peut-être pas aussi lourdement armés que d'autres cavaliers, mais ils étaient excellents dans des tactiques de charges rapides contre n'importe quelle infanterie et contre la cavalerie légère et moyenne. Leur tactique principale était de charger après avoir noyé l'ennemi sous une tempête de flèches. De cette manière, les Bők sont sûrs de vaincre n'importe quel adversaire.

      Amélioration de l'armure :

      Spoiler:



      Conclusion :
      Avantages : Une très grande variété d'archers montés, avec des variations tribales permettant sans doute d'aligner de très larges formations de cavalerie sans trop de délais de recrutement. La cavalerie moyenne/lourde de contact a l'air polyvalente et permet sans nul doute l'emploi de tactiques de cavalerie complexes.
      Inconvénients : Un cruel manque d'infanterie. L'infanterie est divisée drastiquement entre infanterie légère, peu fiable et infanterie plus lourde composée de nobles et donc peu accessible et onéreuse. Les guerriers Rus semblent une infanterie de choc de pointe mais sont sans doute limités et très chers.
      Dernière modification par sombrero-démoniaque, 09-08-2013, 13h13.

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      • #33
        C'est vraiment très beau... Une telle qualité mériterait que des développeurs en fassent un nouveau jeu ! Merci pour ce boulot de traduction... très instructif !

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        • #34
          Je reconnais effectivement que la qualité graphique est optimale, c'est véritablement impressionnant. Après je me demande si une telle variété ne fera pas un peu ramer les processeurs les moins avancés...

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          • #35
            Envoyé par sombrero-démoniaque Voir le message
            une telle variété ne fera pas un peu ramer les processeurs les moins avancés...
            Pas tant que ça, ils font des LOD(mesh dégradés pour les vues éloignées), et C.A utilisait déjà le format DXT5 pour la plupart de leur unités, donc rien de neuf de ce côté là. Et ils n'ont pas utilisé tant de textures en 2048' comme Lord Hamilton le fait pour War of The West. Donc au final, ça ne devrait pas plus laggé qu'une bataille sur Rusichi.
            Dernière modification par Vassak, 07-07-2013, 16h42.

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            • #36
              Ca l'air d'être un superbe mod
              Est-ce qu'une date de sortie est annoncée?

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              • #37
                L'Émirat de Chandax




                1. Présentation


                Prologue - L'île des Empereurs
                L'île de Crète est une position très stratégique dans l'est de la Méditerranée. Ce qui en fait un atout crucial, c'est que l'île ferme la mer Egée de son entrée méridionale, permet de surveiller les échanges maritimes d'est en ouest et peut servir de base d'invasion en direction de n'importe quelle terre dans les zones centrales ou orientales de la Méditerranée. Les Romains apprirent à leurs dépends à quel point une occupation hostile de l'île pouvait être dangereuse, lorsque Julius Caesar dut combattre les pirates. Plus tard, la Pax Romana fut totale, la mer Méditerranée fut relativement calme, préservée de la piraterie pendant des siècles. L'expansion arabe précoce vint changer la tranquillité de ces mers et de ces îles, forçant l'Empire Romain à financer une flotte importante pour garder la région. La Crète - d'une manière paradoxale - fut laissée sans protection, les Empereurs étant persuadés que l'importante distance qui la séparait de l'Egypte et de l'Afrique du nord préservait l'île de toute agression, en dépit des nombreuses attaques que l'île subit à partir de 654 après Jésus-Christ.


                Le débarquement arabe
                Les Romains réalisèrent leur erreur lorsque Abu Hafs Omar débarqua sur l'île en 824, amenant avec lui ses loyaux sujets, ceux qui lui furent fidèles après sa révolte manquée en Andalousie en 813, qui mena l'Emir Al Chacam I à l'exiler d'Espagne. L'invasion de la Crète n'était pas sa première tentative pour trouver une nouvelle terre et y établir son propre domaine. Les exilés irent précédemment à Fez et y établirent en quelques années une plateforme de commerce florissante et connue pour ses jardins fleuris, mais en furent rapidement chassés. Alexandrie fut la seconde cible, mais ils furent également forcés de quitter la ville. Les Arabes savaient que la Crète était une étape commerciale de grande valeur à leurs yeux après l'établissement de la paix temporaire avec les Romains. Abu Hafs Omar mena ses sujets sur l'île et débarqua sur la côte nord. La petite flotte arabe (moins de 40 vaisseaux selon Scylitzes) n'y trouve aucune résistance maritime, la flotte romaine ayant été détruite par la rébellion de Thomas le Slave (821-823). Selon les légendes arabes, il fit brûler ses navires pour forcer ses soldats à combattre avec fanatisme et désespoir contre la petite garnison de l'île et la nombreuse population locale. Après la conquête rapide de la capitale, Gortyna, puis du reste de l'île au terme d'une campagne de 15 années, les Arabes se rendirent maîtres de l'île. Ils réalisèrent également que Gortyna n'était pas assez bien placée géographiquement pour servir de position commerciale. Ils érigèrent alors leur nouvelle capitale sur les côtes septentrionales de l'île. Ils bâtirent un immense mur pour défendre leur nouvelle terre, fait de briques d'argile et cerclé de douves. Ils donnèrent à leur nouvelle place forte le nom de Ravdh al Khantak (ربض الخندق en arabe, Chandax en grec médiéval), l'actuelle ville d'Héraklion. Ce mur servait surtout à défendre la ville des attaques romaines, car bien des communautés sur l'île étaient toujours sous le contrôle des romains et chaque année, après l'hiver, ils essayaient de libérer leur île. Abu Hafs Omar tenta à de nombreuses reprises de s'emparer de ces places fortes mais ses guerriers étaient trop peu nombreux pour une telle entreprise. Il ne fit que s'emparer des plus grandes et plus riches villes de l'île et terrifier la population locale grâce à l'esclavage. Le marché du servage était la principale source de revenus des arabes de Crète, résultat de leurs nombreux raids contre les îles égéennes proches ou même à longue distance comme le raid de Thessaloníki en 904.


                D'une base pirate à un état organisé
                Les arabes crétois poursuivirent leurs raids vers la Grèce occidentale et les côtes dalmates, tentèrent même d'envahir la mer de Marmara pour y attaquer Prokonissos. L'amiral romain Oryphas parvint à les vaincre et reprit les îles de la mer Egée. L'esclavage et le commerce, ainsi que l'importante activité agricole de l'île, fit de l'émirat une nation riche et puissante et dotée d'une immense flotte connue dans tout le monde médiéval.
                Plus tard, les arabes comprirent que c'était cette "puissance" qui empêchait la population locale de changer leur point de vue à propos des arabes et de l'Islam. Les arabes cessèrent de capturer des esclaves parmi la population crétoise au terme de quelques années. Cette population était en fait la source de la plupart des revenus agricoles et fournissaient d'excellents archers et marins. Les Crétois étaient, depuis de nombreuses années, très mécontent de la domination romaine, en raison des importantes taxes qu'ils devaient payer. Cette aversion fut un excellent atout pour les arabes. La loi islamique excluait les musulmans de toute forme de taxe. Ceux qui désiraient honorer leurs propres dieux en avaient le droit, tant qu'ils payaient des taxes à leur souverains. Des milliers de crétois devinrent musulmans pour cette raison en une très courte période. Mais après 133 années d'occupation arabe, il existait toujours des poches de résistance, principalement dans le sud de l'île et dans les régions de montagne (sources : Ibn Istakhri, Ibn Hawkal Abu Mas'udi).


                Un émirat florissant
                Tout comme de nombreux états arabes de cette période, la Crète se vit dotée de nombreux hommes de science et d'artistes, musulmans ou chrétiens. De nombreux magistrats vinrent également d'Espagne. Les érudits et les poètes étaient très respectés, et selon de nombreux historiens de l'époque, la bibliothèque de Chandax était parmi les plus fournies du monde arabique. Une grande partie de ses manuscrits furent détruits par le temps et seule une petite partie d'entre eux existe encore.
                Abu Hafs Omar et les émirs qui suivirent son règne savaient que la première vague de colonisation arabe qui vint avec lui était trop faible pour s'ancrer fermement sur l'île (au moins sur les régions qu'ils convoitaient). Il fit alors venir de nouveaux colons arabes d'Afrique du nord, d'Egypte, d'Espagne et d'autres endroits. La communauté arabe de Crète grandit rapidement, atteignant près de 40 000 personnes, voire plus. Contrairement aux idées reçues sur la conquête arabe de la Crète, la population crétoise chrétienne ne fut aucunement massacrée suite à cette colonisation. Une bonne partie des propriétaires terriens locaux rejoignirent le nouvel état et le servirent comme ils le faisaient pour l'Empire Romain. Nombreux furent ceux aussi qui "s'islamisèrent" afin de s'intégrer au mieux au nouveau régime.
                L'Emirat d'Iqritiya (le nom arabe de l'île) reconnut l'autorité du Califat de Bagdad peu après son établissement, mais était de facto complètement indépendant. Selon les inscriptions des pièces arabes de l'époque, dix souverains, portant le titre d'Emir, régnèrent sur l'île. Le premier était Abu Hafs Omar ibn Suab, qui s'empara de l'île et resta aux commandes de l'Emirat pendant près de 30 années. Le dernier souverain fut Abd al-Aziz ibn Suab, connu par les byzantins sous le nom de Kouroupas, fait prisonnier par Nikephoros Phokas après la chute de Chandax.



                2. Unités



                Capitaines, généraux et cie




                Bannières




                Unités



                Hawwalah



                Tous les arabes qui quittèrent l'Andalousie n'appartenaient pas forcément à la classe moyenne. Beaucoup de pauvres, de petits propriétaires, d'ouvriers agricoles ou urbains rejoignirent la rébellion. Ces gens suivirent les rebelles durant leur long périple à Fez, à Alexandrie jusqu'en Crète, partageant le même sort en dépit de leurs différences sociales. Au cours de ces voyages, de nombreux fassis et alexandrins prirent part au voyage, cherchant un futur plus clément dans la "terre du lait et du miel" comme ils appelaient la Crète. Ils se battent avec tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une arme, haches, gourdins, masses, couteaux, tout devient un instrument de guerre entre leurs mains. Après la conquête, de nombreux Syriens, Egyptiens et Nord-Africains vinrent également.


                Jarwajaraya



                La religion a toujours été le meilleur des arguments pour partir en guerre et s'y enrichir. Tout ce qu'il fallait, c'était quelqu'un pour désigner la terre où il fallait répandre la parole du prophète - et qu'il fallait mettre à feu et à sang. Les guerres romano-arabes de la fin du IXème et du Xème siècle inspirèrent de nombreux volontaires qui rejoignirent les rangs des états musulmans impliqués. L'Emirat de Chandax faisait partie de ces états, et offrait ainsi de grandes possibilités pour devenir un martyr de l'Islam. En tant que combattants, ils étaient surtout utilisés en tirailleurs auxiliaires, leur foi n'étant pas assez forte pour supporter l'enfer d'une mêlée. Ils formaient les premières vagues d'assaut, affaiblissait les lignes ennemies pour préparer le terrain aux troupes plus lourdes. Certains d'entre eux ne craignaient pas la mort, mais cela ne changeait rien au fait qu'ils étaient des cibles privilégiées pour les traits ennemis, leur faible équipement ne les protégeant pas assez. Ainsi ils étaient principalement employés pour défendre les villes qui les entretenaient. Leur fanatisme religieux les force à défendre les murs et leurs javelots peuvent être meurtriers face à n'importe quel soldat. Et il n'y a rien de mieux qu'une hache entre les mains d'un Jarwajaraya, dont les javelots sont épuisés, pour ouvrir les crânes des assaillants escaladant leurs échelles.

                Amélioration :
                Spoiler:



                Shurtah



                L'expansion arabe a forcément amené des populations issues d'ethnies ou de tribus différentes à vivre ensemble sous l'égide de souverains arabes musulmans. Pour éviter les conflits ou les rébellions, les arabes se montraient relativement tolérants face aux différences culturelles des populations. Mais parfois la tolérance ne suffisait pas, et il fallait se doter d'une force capable d'assurer la sécurité du royaume et des cités. Les Shurtah avaient pour mission de maintenir l'ordre dans les villes et de les défendre avec les troupes plus lourdes stationnées dans les environs. Equipés d'une armure de base, de courtes lances et de couteaux, ces guerriers sont la première "véritable" unité de combat du royaume. Leur entraînement ne leur permet tout de même pas d'affronter sans risque les batailles rangées et ils sont surtout conçus pour des rôles de défense de murs ou de barricades. Cependant leurs lances restent un réel danger pour les cavaliers suffisamment téméraires pour les charger.

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                Archers crétois



                Dès les temps antiques, les crétois étaient connus pour leurs compétences d'archerie et étaient presque les seuls grecs doués dans ce domaine. Ils étaient également de très bons navigateurs. Cette combinaison de compétences ne passa pas inaperçue aux yeux des arabes. Les crétois devinrent vite une addition indispensable aux armées de Chandax, en tant que marins et archers. Beaucoup d'entre eux se convertirent, sous la menace ou en échange d'une belle somme d'argent. Ils employaient des arcs composites ainsi que des haches de style oriental ou grec. Ils portaient également des casques. Certains obtinrent même des postes de commandement, preuve de leur haute valeur militaire aux yeux des arabes. Ils pouvaient se montrer meurtriers sur le champ de bataille, car à leurs compétences d'archers s'ajoute une bonne connaissance des tactiques d'embuscade et d'attaques surprises.


                Rumat



                Le terme Rumat désigne, en arabe médiéval, les archers. L'arc n'était pas aussi prisé chez les arabes que le javelot, mais les sarrasins (arabes médiévaux) formèrent de nombreux archers, montés et à pied. Bien que non comparables aux archers montés des steppes, les archers arabes étaient réputés pour leur précision et leur efficacité. Ils portaient de 30 à 40 flèches ainsi que des épées en cas de mêlée. Ils privilégiaient l'armure légère à l'armure lourde, cette dernière les empêchant de manoeuvrer rapidement. Cependant, ils souffrent du même problème que tous les archers ont, les charges de cavalerie. Un général avisé devra s'assurer que les Rumat en soient suffisamment protégés.

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                Rammaha



                Rammaha signifie "lancier". Ils représentent l'évolution naturelle des Shurtah après des années passées au combat. Ils sont bien plus disciplinés que ces derniers. C'est ce qui fait qu'ils sont parmi les meilleurs pour affronter une charge de cavalerie, car c'est bien la discipline qui permet à des hommes à pied d'essuyer la violence d'une troupe de chevaux lancés frénétiquement sur eux. La discipline, hélas, ne fait pas tout et ces hommes possèdent un équipement bien plus développé que les autres unités. A défaut de les rendre invincibles, l'effet psychologique d'une armure de bonne qualité n'est pas négligeable. Cela signifie pourquoi ces hommes sont parmi les premiers soldats de Chandax à recevoir de tels équipements. Par conséquent, ils forment des troupes polyvalentes adaptées à n'importe quel ennemi.

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                Rajil



                Leur nom signifie simplement "infanterie". Ces hommes forment le coeur de l'armée de l'Emirat, équilibre parfait entre combat à distance réduite à l'aide des javelots et mêlée avec leurs épées. Ainsi, ils sont employés à la fois sur terre et sur mer. Leur équipement, plutôt fourni pour des troupes de base, ne les gêne pas au niveau des déplacements, car les incursions trop éloignées dans les terres ennemies étaient plutôt rares. Rémunérés grâce aux butins reçus lors des pillages ou des expéditions d'esclavage, ils pouvaient s'équiper avec à peu près tout ce qu'ils pouvaient désirer. Le javelot était leur arme secondaire, ils se battaient principalement avec leurs épées.

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                Bahriyyah



                La vie en mer est difficile en ces temps troublés, mais très enrichissante. Rejoindre les forces maritimes était un moyen dangereux mais aisé pour devenir riche. L'arbalète était une arme très prisée des marins, car elle ne nécessite qu'un entraînement sommaire pour obtenir des résultats probants. Sur un bateau, elle permet de viser plus précisément sans subir la tension de l'arc. Ces guerriers étaient très efficaces dans la défense des murs, surtout pendant les sièges. lorsqu'ils mettaient pied à terre dans de pareilles circonstances, ils recevaient un butin bien plus élevé. Ils peuvent s'avérer meurtriers face à des adversaires carapaçonnés, grâce au potentiel de pénétration très élevé des carreaux d'arbalète.

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                Abeed al-Shira



                Le terme Abeed signifie "esclave", et Abeed al-Shira signifie "esclaves achetés".
                Cependant, le mot "esclave" a ici une signification bien plus large. Il peut ici s'agir d'enfants achetés sur les marchés d'esclaves puis élevés dans le but d'en faire des guerriers, ou bien des esclaves en fuite qui ont rejoint le service militaire en l'échange d'une certaine forme de liberté et d'une vie plutôt confortable. Il pouvait également s'agir de prisonniers de guerre dont les souverains refusèrent de payer la rançon, et plutôt que de les exécuter, on leur proposait de servir dans l'armée de leurs geôliers. Cette pratique était très commune dans le monde médiéval et ce fut même les romains qui l'initièrent. L'Emirat pouvait ainsi recruter de tels soldats depuis les marchés aux esclaves d'Afrique du Nord ou bien utiliser des soldats expérimentés tels que des grecs, des serbes ou des croates. Dans tous les cas, ces guerriers étaient des vétérans qui utilisaient leur expérience du combat pour mener le reste de l'armée. Ils utilisaient des javelots, des épées et des lances, et ne craignaient pas les charges de cavalerie adverse. Certains d'entre eux devinrent même généraux ou amiraux (en dépit de leur statut d'esclave), et affrontèrent leurs anciens souverains sous la bannière de Chandax.


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                Khayyalet al-Rum



                La Crète, comme toute les provinces de l'Empire Romain (les Thema) possédait des Stratiotae en tant que principale force militaire. Les arabes se montrèrent pragmatiques et autorisèrent à ces derniers de conserver leurs propriétés foncières (mikrae pronoiae) en l'échange de leur service au sein de l'armée arabe. Certains se convertirent, afin de progresser dans la hiérarchie militaire ou bien d'éviter les taxes. Ils formaient la seule cavalerie moyenne des armées car la Crète est une île et de ce fait dépend plus de ses troupes navales et de son infanterie de siège. Ils continuaient d'utiliser leur équipement romain mais au fil des pillages, ils ajoutèrent de l'équipement sarrasin à leurs armes et armures. Au bout d'un certain temps, ils finirent par ressembler à un hybride mi-Cavalarius romain et mi-Faris sarrasin. Ils peuvent servir de cavalerie de charge contre les lignes d'infanterie ennemie mais doivent éviter à tout prix les lanciers ennemis.

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                Iqta'ee



                La noblesse représente une source de conflits et de soucis permanents. Au moyen-âge, dans la sphère islamique, ce n'était pas tant la naissance qui faisait d'un homme un noble, mais plutôt la richesse. Cette richesse peut être une richesse agricole, résultant d'exploitations terriennes, mais également une richesse issue du commerce de denrées ou d'esclaves. Cependant, un potentat médiéval ne peut pas attirer des soldats professionnels, dont la vie se résume à leurs compétences martiales, en leur promettant des parts de bénéfices commerciaux. Il se doit de leur fournir des portions de terres, dont la valeur est mesurable selon des standards communs. Ainsi, les Emirs possédait un certain nombre de guerriers à qui ils offraient des terres, de manière analogue au système féodal occidental. Iqta'dar désigne un homme qui doit un service militaire en l'échange d'une terre. Iqta désigne la terre offerte au guerrier, tout comme les pronoiae romaines. Ces guerriers étaient armés de manière similaire au Khayyalet al-Rum mais sont composés d'immigrants venus de tout le monde arabe ; les maurétaniens étaient réputés pour leur compétences en équitation et leur férocité au combat, par exemple. Ils ont une relation très proche avec leur Emir, le protégeant de ses ennemis intérieurs ou extérieurs, protégeant ses terres et ses intérêts. Leurs revenus élevés leur permettait de s'offrir d'excellents équipements. Lentement mais sûrement, ils devinrent la véritable noblesse terrienne de l'Emirat campagne après campagne.


                Naffatun



                Le naphte était connu au Moyen-Orient depuis au moins 2000 avant Jésus-Christ. Les Sumériens, puis plus tard les Perses, s'en servirent comme liquide inflammable stocké dans des jarres de poterie afin de brûler l'équipement de siège. Les "grenades" de naphte étaient extrêmement dangereuses tant pour l'ennemi que pour celui qui s'en servait. Celui qui s'en servait devait parfaitement connaître le bon moment où il devait lancer son projectile pour ne pas se blesser ou blesser ses camarades. Pour cette raison, les soldats qui acceptaient cette tâche ingrate était hautement considérés et très bien rémunérés. Ces armes n'étaient pas très répandues dans le monde arabe, car un Emir ne pouvait laisser ses rivaux s'emparer d'une telle arme pour s'en servir contre lui. Les Naffatun étaient ainsi intégrés à la suite d'un Emir, en tant que "forces palatines" (du palais). Les grenades de naphte sont excellentes contre le moral ennemi ou bien contre le matériel de siège. Cependant leur utilisation doit se faire avec le plus grand soin car les tir amis sont meurtriers lorsque les lignes de front sont imprécises.


                Haras al-Qasr



                Lorsque l'on est un souverain, on a beaucoup d'ennemis mais peu d'amis. Souvent, on ne peut faire confiance qu'à soi-même et nos propres partisans ne nous soutiennent que par intérêt. Les Haras al-Qasr assurent la sécurité de l'Emir. Ils sont ses protecteurs et l'instrument de sa volonté. La peur de la trahison a poussé les Emirs à embaucher ces guerriers hautement professionnels dans tout le monde islamique, mais surtout en Afrique du Nord et en Egypte. Ces hommes utilisent le meilleur équipement que l'Emirat peut leur proposer. La marque du palais ou de l'Emir est sur leur bouclier, les distinguant du reste de la piétaille. Aucun autre guerrier ne peut égaler leurs compétences martiales, et tous - toutes classes sociales confondues - craint leur colère.


                Al Haras al-Khass



                Quel est le plus grand honneur, protéger l'Emir ou combattre à ses côtés et mourir pour lui ? La réponse est simple : les deux. Protéger l'Emir est l'honneur le plus élevé et la tâche la plus difficile. La garde rapprochée des Emirs était à la fois composée de guerriers émérites, connus pour s'être vaillamment distingués sur le champ de bataille, mais aussi des fils des nobles, plus prisonniers de leurs obligations palatines qu'autre chose. La politique était une chose compliquée à cette époque, et les Emirs aimaient à avoir les fils de leurs opposants politiques proches d'eux, moyen de pression efficace pour assurer leur sécurité, tout en honorant les origines nobles de ces jeunes guerriers. En dépit de cette "prison dorée", les gardes des Emirs s'acquittèrent de leur tâche avec zèle et prouvèrent leur dévouement à leur suzerain, et c'est pourquoi il y eu trè peu de rébellion domestique chez les Emirs de Chandax. Ces hommes constituent la dernière barrière humaine défendant l'Emir et ses adversaires peuvent être sûrs qu'ils tomberont l'un après l'autre plutôt que de voir leur suzerain captif.

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                Conclusion :
                Avantages : Un très grand nombre d'unités d'infanterie de tir, permettant des tactiques de harcèlement intensif. Ces unités de tir sont également, pour la plupart, utilisables en mêlée et donc assez polyvalentes. Elles ont en outre une bonne protection.
                Inconvénients : Trop peu d'unités de cavalerie, surtout légère et de tir. Il faudra donc trouver le moyen de compenser ce déficit de mobilité.
                Dernière modification par ALG, 14-08-2013, 16h45.

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                • #38
                  Bonjour à tous ! Je me suis co il y a longtemps pour des infos sur des mods et je reviens longtemps après spécialement pour celui là ! Il a une date de sortie ? Je l'attends impatiemment !
                  Dernière modification par kraken, 27-03-2014, 14h28.

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                  • #39
                    Non, pas de date de sortie. Mais d'après les aperçus, le travaille avance au moins.

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                    • #40
                      ok merci ! j'espère qu'il arrivera un jour au moins, le plus tôt sera le mieux ... J'adore cette époque et encore plus le contexte abordé dans le mod. je l'attends avec impatience celui là.

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                      • #41
                        Comme toi ! Les unités de ce mod sont de toute beauté et je rêve qu'elles viennent un jour se promener sur mon PC...

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                        • #42
                          je me vois déjà accompagner mes troupes de guerriers croates bardés de fer et d'écailles vers la victoire ! bref tenez moi au courant si vous avez des nouvelles !

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                          • #43
                            Des nouvelles du mod Après un mois ?

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                            • #44
                              Mod intéressant et prometteur , à quant la possibilité d'y jouer ?

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                              • #45

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