Stronghold Crusader II

[Turambar]

Le trailer :

C'est assez effrayant d'un point de vue graphique. Il se situe au niveau de Empire Earth (qui a 12 ans), les collisions en moins (oui, un trailer qui montre bien des bogues... ils sont bons, leurs commerciaux ). D'ailleurs, dans la bataille, il y a un son qui est caractéristique de Empire Earth, je le reconnaîtrais entre mille.

[Turambar]

Et il n'est pas financé, il le sera (peut-être) par un site dans le genre de Kickstarter (j'ai oublié le nom)

[Stilgar]

[FS= Informations]Développeur : Firefly Studio
Genre : Stratégie en temps réel | Médiéval
Plateforme : Steam[/FS]

Stronghold Crusader 2, développé par Firefly Studios est la suite très attendue de Stronghold: Crusader, la simulation de construction de châteaux forts. Douze ans plus tard, Stronghold fait donc son retour dans les déserts du Moyen Orient aux environs de 1189, avec un nouveau moteur 3D et une simulation réaliste de construction et destruction de châteaux, profitant des fonctionnalités du moteur de jeu Havok Physics. Stronghold Crusader 2 offrira aux joueurs tout le plaisir de la simulation originale, qui avait marqué les joueurs par son aspect réaliste et authentique.

Fidèle à ses racines, le nouveau Stronghold redéfinit le genre de la stratégie temps réel, en combinant des éléments de STR et de city-builder. En choisissant d'incarner un chevalier croisé ou un combattant arabe, vous pourrez faire usage d'un large éventail de troupes et d'engins de siège pour décider du destin de la Terre Sainte. Menez vos forces au combat sous la bannière de Richard Cœur-de-Lion ou celle du Sultan de Syrie lors de deux campagnes historiques en solitaire, avec des catastrophes dynamiques, comme les tornades ou les nuées de sauterelles. Devenez le plus grand des seigneurs, en gérant votre économie et en prenant le contrôle des oasis.

Pour dominer sur le champ de bataille, vous pourrez commander plus de 25 types d'unités différentes et maîtriser leurs talents spécifiques. Améliorez le moral des troupes avec le Sergent d'armes, chargez à la tête des Chevaliers sassanides, utilisez les Archers pour faire pleuvoir des volées de flèches ou escaladez les murailles avec les Assassins. Lorsque vous aurez fait vos premières armes, testez vos compétences en mode escarmouche ou livrez la bataille en ligne lors de combats impliquant jusqu'à 8 joueurs. Formez des équipes, choisissez des adversaires IA, concevez vos propres cartes, dans des parties en escarmouche ou en multijoueur exceptionnelles.

Prévu initialement pour le 1er septembre, Stronghold Crusader 2 est finalement disponible en France, Allemagne, Italie, Autriche et en Suisse depuis le 23 septembre, au prix public généralement constaté de 34,99€. Deep Silver, qui s'occupe d'éditer le jeu conjointement avec Firefly Studios et Mastertronic, proposera une version First Edition du jeu, qui comprendra du contenu bonus exclusif. Cette édition spéciale inclura également le jeu Stronghold Crusader HD.

Spoiler:

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[FS= TEST]Par le Seigneur Padrino


Stronghold Crusader II était attendu par la communauté du jeu depuis la sortie des premiers opus. Sans innover, Stronghold Crusader II satisfait mais n’impressionne pas. On aurait pu s'attendre à un jeu plus stratégique car celui-ci se retrouve être un simple Tower Defense et Attack.

Le jeu comprend trois modes de jeu. Deux en joueur singulier et un mode de jeu multijoueur. En mode singulier, on trouve le fameux mode Bac-à-Sable et les Escarmouches. Les Campagnes sont composées de plusieurs escarmouches dont parfois certaines sont assez tristes...
La présentation des Campagnes se présente sous cette forme : on ne peut pas avancer tant que l'escarmouche précédente n'est pas réussie (logique).

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Sur le plan gestion le jeu est assez poussé, proposant un grand nombre de bâtiments à construire classés selon les catégories de zones d'actions : militaires, biens, industries, ... On retrouve ce menu assez facilement bas à gauche de l'interface de jeu.

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Donc l'un des gros points forts du jeu est l'interface très intuitive qui permet de négliger le tutoriel en partie. Malheureusement, le coté trop Tower Defense empêche de développé réellement une ville car les attaques ennemies arrivent très rapidement sans qu'on n'ait eu vraiment le temps de se préparer, cela surprend d'ailleurs un peu la première fois. On se retrouve alors vite face à la réalité du jeu. Devoir produire un maximum de soldats en un minimum de temps.

Certains diront que les graphiques ne sont pas spécialement beaux, je trouve qu'au contraire ils sont assez jolis pour le type de jeu qui se veut un peu "cartoon".

Le gros point noir ce jeu est la stratégie. Je trouve un peu excessif d'appeler ce jeu, un jeu de stratégie. En effet, pour gagner, il suffit d'avoir le nombre. Le terrain n'a aucun intérêt sans parler des murailles qui en deux boulets se retrouvent mises en miettes. Comme tous les bâtiments d'ailleurs qui, sous le jet d'une volée de flèches, sont détruits.

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Pour produire des unités, il faut construire des bâtiments militaires (des casernes) mais également une armurerie et un forgeron. Et bien sûr, il faut de l'argent. Je vais en profiter pour faire une parenthèse sur l'économie. L'argent descend aussi vite dans les coffres qu'elle n'y monte sans vraiment de critères industriels. Il est très difficile de bâtir des mines ou des zones de friches car les zones exploitables se trouvent en dehors de la zone que l'on est en capacité de protéger par des murailles. Par conséquent, face aux assauts toutes les cinq minutes de l'ennemi, les bâtiments industriels se trouvent parmi premiers détruits.
Une autre étrangeté gênante est l'inégal départ entre les joueurs en joueur solo. En effet l'ennemi (IA) débute avec une forteresse déjà protégée par des doubles remparts et des tours de guets. Alors que de notre coté, seul un bâtiment de garde (pourrait-on appeler ça un château ?) est présent, à la merci des forces ennemies.

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Pour les unités guerrières, il est préférable de produire un soldat évalué comme meilleur, car à lui seul il pourra massacrer toute l'armée ennemie composée de soldats de piètres qualités. Mais bien sûr, ils coutent plus chers et au final, se retrouvent abattus par des troupes ennemis dix fois plus nombreuses. A savoir si l'ennemi n'a d'ailleurs pas un code de triche pour l'argent...

Mais ce jeu a bien sûr des aspect très positifs ! Le mod multijoueur est plaisant, on y passe de bons moments entre amis et même entre inconnus ! On peut créer soi-même quelque parties qui prolongent la vie du jeu qui est un peu lassant. Et puis quoiqu'on en dise les graphismes sont assez jolis.
Un autre item est assez intéressant dans ce jeu : le manuel. Il permet d'obtenir en jeu toutes les informations sur un bâtiment ou bien une unité.

Et puis une fois passé les premiers tours difficiles, il est possible d'obtenir de très belles cités du Proche-Orient (capture d'écran ne provenant pas d'une de mes parties, mais de jeuxvideo.com) :

Conclusion :

• + Un joli jeu quoiqu'on en dise
• + Une durée de vie infinie à qui le jeu plaît
• + Une bonne prise en main
• + Des parties parfois endiablées et prenantes, mais malheureusement pas tout le temps...
• + La gestion

• - Sa simplicité stratégique
• - L'aspect trop Tower Defense
• - L'équilibre des unités

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