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  • Ce qui est vrai vu que c'est lui qui a inventé l'héroic-fantasy!
    Mais tu penses souvent à la façon de voyager dans l'espace?

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    • Ben ouais... J'ai inventé pas mal d'univers et de scenar... Sans pour autant tous les coucher sur le papier. Ça m'arrive souvent, mais j'avoue que j'aime bien le magnétisme.

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      • 21 heures 27, vide-intersidéral.

        Tous les collaborateurs de monsieur le président étaient réunis dans la suite présidentielle, soit une vingtaine de secrétaires et assistant et une dizaine de haut-gradés de tout corps d'armée.

        "
        -Monsieur le président, disait un conseiller, nous ne devrions pas trop présenter les terriens et les capitalistes comme nos allies et amis, l'électorat doit penser que nous avons arrache ce compromis contre la volonté de leur gouvernent respectifs. Nous devons les laisser croire que nous avons dicté nos conditions.

        -Cela dit, répondit le président, il faut reconnaitre que le premier-ministre Von Gommel c'est montré conciliant, tout comme la présidente terrienne... Madame...

        -Vaton monsieur, rappela un autre conseiller.

        -Oui, c'est cela, madame Vaton. Ils se sont montres tout deux très compréhensif et madame Vaton ne m'a pas semblé prendre le partie de Gommel plus que le notre. L'électorat glorifie aussi les hommes qui ont réussis a maintenir la paix et la bonne entente dans la galaxie il me semble, nous pourrions au contraire insister sur l'aspect amical des négociations et ...


        -Au diable l'électorat, le coupa le général Rachid, il suffit simplement d'empêcher les autres partie de monter une campagne efficace ! A quoi bon se préoccuper D'un communiqué de presse que la plèbe ne comprendra pas dans tout les cas!!

        -Ça suffit général !! Ordonna le président. Cessez de nous importuner avec vos idées tous droits sortis du XXème siècle ! Combien de fois faut-il vous répéter que dans république démocratique interplanétaire il y a démocratie !!! »



        La colère du président fut interrompis pas la voie du colonel Hawkins.

        "
        -Monsieur le président, nous allons passer en vitesse maximal dans 5...4...3...2...1... "

        Soudain, une alarme se fit entendre et toutes les personnes présentes dans la pièce furent projetées sur le sol.



        Au même instant, passerelle du Présidentiel, quelque part dans la voie lactée.

        «
        -Que ce passe t’il ? hurla Hawkins »

        Une explosion ébranla le vaisseau.

        «
        -Le générateur 4! Il a …Aaah !! gémit une vigie avant que son terminal n’explose et ne l’aveugle. Il s’effondra sur le sol en se tenant les yeux. »

        Des dizaines d’alarmes sonnaient, le bâtiment était agité par de multiples secousses. Hawkins se rendit compte que le générateur 4 avait bel et bien explosé et que des courts-circuits comme celui qui avait aveuglé la vigie se déclenchaient sans cesse.

        Toutes les personnes qui n’étaient pas assises s’effondrèrent sur le sol et sur les consoles de commandes. Les lumières s’éteignirent brusquement et la passerelle fut plonger dans le noire pendant quelques secondes avant que les systèmes de secours prennent le relais.
        Toutefois, aucunes vigies ne paniquaient. Tous avaient fais partie de la flotte spatiale de la RDI et avaient connue des conditions similaires au cours de diverses missions. Elles tentaient de comprendre ce qui se passait et de reprendre le contrôle du vaisseau.

        « -Tout les générateurs principaux ont explosés !

        -Quoi ? Mais comment ?

        -commandant ! Seul le générateur de secours 3 est fonctionnel !

        -Coupez tous l’approvisionnement des systèmes non vitaux ! Vite ! Passez la sécurité en état d’alerte maximal ! C’est peut-être un attentat ! Protégez le Président !

        -Bordel de… ! On perd de la vitesse ! Regardez !

        -C’est impossible !

        -Je…commandant ! Je ne détecte plus aucuns champs magnétiques dans les environs !

        - Quoi ? ACTIVEZ LES BALLONS D’INERTIE !!! »

        La vitesse du présidentiel qui avait jusqu’à lors stagné diminua brutalement. Les ballons se déployèrent et absorbèrent la plus grande partie de la décélération. Mais le choc fut suffisamment fort pour plonger dans le coma tout l’équipage.

        Le Présidentiel entama une décélération totalement incontrôlée à travers l’espace.

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        • Moi je connais pas Mass Effect mais j'aime beaucoup ton récit!

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          • Merci

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            • 22 heures 45, suite présidentielle du Présidentiel, quelque part dans l’espace.

              Le président se réveilla et ouvrit les yeux. Il fut alors victime d’un violent maux de tête. Il mit plusieurs minutes à le dominer et commença à s’intéresser à son environnement. Quel ne fut pas sa surprise quand il se rendit compte qu’il flottait au dessus de son lit, quelques centimètres sous son ministre des affaires étrangères, qui reprenait lentement conscience.
              Le général Rachid s’approcha de lui en prenant appuis sur les meubles solidement fixés. Il ne semblait pas le moins du monde gêné par l’apesanteur, et avait souvent combattu dans des conditions similaire pendant sa jeunesse. Il avait d’ailleurs, comme tout les militaires présents, dégainé son pistolet.

              «
              -Tout va bien Monsieur ? demanda t’il

              -Oui, ça va aller. Que… que c’est il passé ?

              -Je ne sais pas. Mais pour le moment commençons par réveiller tout le monde si vous le voulez bien. »

              Le président obtempéra. Le général Rachid était un homme d’action et savait ce qu’il faisait.
              Les membres de la délégation de réveillèrent peu à peu. Seul un secrétaire d’état ne pouvait être sorti du coma où il semblait plongé. On craignait le pire.

              Un grésillement se fit alors entendre, suivie par la voix du commandant Hawkins.

              «
              -Monsieur le président ? Vous allez bien ?

              -Oui, commandant. Mais nous avons un blessé. Il a besoin de soin.

              -Cela devra attendre monsieur, le pont de l’infirmerie a été dépressurisé.

              -Bon sang ! Mais que c’est il passé ?

              -Et bien, il semblerait que nous soyons victimes d’un sabotage. Et pour une raison que nous ignorons, le flux hyper-magnétique a été coupé à un moment critique. Je… »


              Il fut interrompu par une vigie.

              «
              -Capitaine ! Deux vaisseaux en approche !

              -C’est impossible, répondit Hawkins, nous sommes au milieu de nulle part ! »

              Les navigateurs se turent. Quand soudain, les censeurs optiques finirent de se déployer hors de la coque. Ils avaient étaient rentré lors du passage dans le rayon tracteur, quelques heures plus tôt.

              «
              -Commandant ! Regardez ! A 0.7 UA ! On dirait… »

              Hawkins s’approcha de la console que lui désigné un de ses subordonnés et ce qu’il vit lui coupa le souffle.

              « -Et bien messieurs… qui que soit la personne qui a envoyé ces deux vaisseaux nous intercepter… il y a mit les moyens. »

              A 718 509 kilomètre de là dérivait une station d’hyper-magnétisme non répertoriée.

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              • 6 heures 21, vaisseau du Groupe d’Intervention Tactique Terrien (GITT), quelque part entre la Terre et le secteur Calypso, vide intersidéral.


                Le croiseur multitâche du GITT, le Cinglant, réussis à interrompre sa course intact. Il s’agissait d’un vaisseau massif, long de 10 kilomètre et large de 2 par endroits. Mais ses quelques 1000 membres d’équipages avaient loin d’avoir la place de se mouvoir à leur aise : la majorité du bâtiment abritait de gigantesques réacteurs, plusieurs immenses générateurs de bouclier et une couche de blindage des plus imposantes. Le tout dépourvue d’insonorisation et de pesanteur, « dépenses superflus pour un bâtiment de combat n’abritant que des hommes et des femmes d’exception » avaient en effet affirmé les concepteurs.

                Il était paré à « sauter » pour Calypso dans la dizaine de minute qui suivit la nouvelle de la disparition du président de la RDI, mais avait du attendre 2 heures pour que la station de remplacement soit installée de l’autre côté du tunnel hyper-magnétique. Il avait ensuite entamé le voyage Système solaire/Calypso normalement. Les techniciens sur la station de secours de Calypso coupèrent alors le flux hyper-magnétique après 6 heures de voyage pour que le Cinglant soit éjecté dans l’espace selon les même conditions que le Présidentiel.

                Ce dernier, bien que vieux de 9 ans, avait était construit au chantier spatial de la Nouvelle Amsterdam, dans le système Thor sous la direction des meilleurs ingénieurs de la RDI. Aussi, bien qu’il ne soit pas un vaisseau de combat, les autorités terriennes avaient de bonnes raisons de penser que le bâtiment avait réussies à sortir à peu prés intact de sa sortie brutale du flux hyper-magnétique.

                Les vigies du Cinglant laissèrent quand même échapper quelques exclamations de joie lorsqu’ils reprirent leur esprit et aperçurent le fleuron de la RDI à peu prés intact à 2000 kilomètres de leur position.

                Mais ces cris de joies furent rapidement suivit par des jurons lorsqu’ils virent les 2 destroyers de combat qui l’avaient abordé.




                6 heures 31, croiseur Le Cinglant, armurerie n°2, pont 4.

                «
                -Attends vieux… ça doit venir du circuit de refroidissement… voila c’est ça… Bordel ! Il fuit comme pas possible ! Il a complètement noyé la 3éme carte graphique, c’est pour ça que ton casque n’affichait pas les Infrarouges.

                - Vous allez pouvoir réparer ça rapidement ?

                -Hum… j’en doute. Va falloir changer le câble et la carte graphique. Et surtout re-remplir ton armure de liquide de refroidissement sinon tu va devoir libérer la chaleur par les aérations et tu miroiteras comme un sapin de noël sur l’affichage tactique de ceux d’en face. Hors de question d’y aller comme ça ! »

                Le technicien se retourna et hurla à un homme flottant au dessus de lui qui pianoter sur une tablette tactile:

                «
                -Le groupe Gamma est désaffecté de la première vague, remplacez le par le groupe Lambda qui est opérationnel ! »

                Il donna une tape derrière l’épaule au soldat :

                «
                -Désolé vieux, mais tu ne va pas pouvoir être de la partie »

                Le soldat retira son casque brusquement en étouffant en juron. Mais il prit rapidement une grande inspiration, grimaça et acquiesça. C’était un professionnel.

                Le technicien le regarda s’aider des prises recouvrant les murs de la salle pour aller annoncer la nouvelle à son groupe.

                «
                -Vivien ! L’interpella une femme. Comment se fait-il que les gars n’aient toujours pas leur puce de reconnaissance tactique ?

                - C’est Amanda qui s’en occupe capitaine. Je vais voire où elle en est. »

                Il plaqua ses deux jambes sur le mur derrière lui et se propulsa vers le plafond. Il utilisa les prises pour se déplacer rapidement. Ses mouvements étaient précis et fluide, les gestes d’un homme habitué à se déplacer en apesanteur depuis plusieurs années.
                Cela faisait d’ailleurs plusieurs années que Vivien n’était pas redescendu sur Terre ou sur d’autres planètes de taille « standard », ses os ne le supporteraient pas. Quand il ne travaillait pas il vivait dans une station/ville en orbite au dessus de Jupiter et faisait parfois de la plongée sur Europe. Nager avec la faune aquatique du petit satellite, à quelques kilomètres sous la surface recouverte de glace du petit océan, était en effet son plus grand plaisir et il prenait une navette pour s’y rendre le plus souvent possible.

                Le technicien arriva enfin prés d’une petite pièce remplies d’ordinateurs et d’appareils électroniques baignant dans une lumière rouge diffusée par une unique DEL située au fond de la pièce.
                Une femme s’y affairé.

                «
                -Amanda ! s’exclama Vivien. Qu’est que tu fais ? Les gars attendent ! »

                Comme pour souligner ses propos une voix retentit dans les haut-parleurs :

                «
                -A tous les groupes de combats, rejoignez immédiatement le pont 4 ! Départ dans 10 minutes pont 4 ! »

                Amanda finit de pianoter sur son écran et un tiroir métallique s’ouvrit à sa gauche et elle en retira une mallette.

                «
                -Euh.. je… tout est là dedans, bafoua la technicienne, j’ai… j’ai eu un problème avec… avec le logiciel de reconnaissance. Amène leur et dit leur que les ennemis sont en rouge, les civiles en jaune et les membres de l’équipe en vert comme d’habitude. Mais que les membres du service de sécurité du président apparaitront en orange et les VIP en blanc. Ils sont au nombre de 3, le général Rachid, chef de l’état-major de la RDI, le capitaine Hawkins qui dirige le vaisseau et le président bien entendu.

                -Ok. Ca roule. »

                Vivien s’arrêta sur le pas de la porte.

                «
                -t’es sur que ça va Amanda ?

                -Oui, oui… Pourquoi ça n’irait pas ? »

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                • Et voici un passage relativement long

                  7 heures 23, quelque part sur le Présidentiel.



                  «
                  - 4 ! Ca va aller ? Retentit une voix grave dans son casque.

                  -Aaaah ! … ouais… ouais… ça va aller 1 ! Kof Kof ! Suffoqua quelqu’un»

                  5 agrandit d’une simple pensée l’interface complète de sa propre armure. L’image virtuelle de cette dernière apparut devant ses yeux, sur l’écran intégré à son heaume, mais elle était suffisamment transparente pour le laisser apercevoir les différentes images de son environnement que lui envoyaient les caméras disposé en plusieurs points de son équipement. Il aperçut avec soulagement qu’une seule balle l’avait touché avant de ricocher sur le blindage : sans gravité.

                  Quelques secondes plus tôt, un terroriste les avait surpris leur groupe par derrière. Normalement leurs censeurs auraient dus le détecter plus tôt mais ce dernier avait fait sauter un mur à l’explosif, voulant vraisemblablement rejoindre un point de ralliement rapidement sans perdre temps en détour inutile.
                  L’explosion qui eut lieu juste à l’arrière de la section projeta 6 à terre, lui faisant lâcher son arme et sonna légèrement 5 et 4. Le terroriste en profita pour lâcher une rafale dans leur direction avant que 6 n’ait le temps de dégainer son arme de poing et de tirer 3 balles sous l’aisselle, au défaut de la cuirasse, grâce à des reflexes décuplés par l’injection de diverses drogues de combat.
                  L’homme s’effondra lourdement, mais le mal était fait : 4 était touché et son sang coulait sur le sol, se mêlant au liquide grisâtre des muscles artificielles de son armure.
                  Mais rapidement une mousse blanche remplie rapidement le trou dans son armure au niveau de la poitrine avant de durcir et de stopper l’hémorragie. Cette mousse était également isolante et limitait les déperditions de chaleur.
                  Un cri de douleur se fit alors entendre, et 4, qui respirait avec difficulté et crachait son sang jusqu’alors se remit à inspirer normalement. Mais un sifflement aigue se fit entendre dans les oreillettes : le bruit du respirateur artificiel, qui prenait le relais lorsque les poumons ne pouvaient plus assurer convenablement leur rôle.

                  «
                  -T’es opérationnel ? Demanda 1 en le relevant.

                  -Ouais… Ouais… t’inquiète.

                  -Ok. On avance !

                  -Vous rigolez les mecs ! s’exclama 2. Il s’est fait déchiqueter les poumons ! Il ne peut pas continuer !

                  - Si il se dit opérationnel c’est qu’il est ! Et ne discutez pas mes ordres ! On a déjà quelques secondes de retard sur le timing ! »

                  Il fit un signe avec sa main et nous nous remîmes en route. 2 et 3 ouvraient la marche, suivie ensuite par 1, 4, 5 et 6.

                  4 semblait réellement mal en point et avait lâché son fusil d’assaut pour une mitraillette d’appoint. 5 espérait qu’il ne s’était pas surestimé et qu’il ne les gênerait pas pour la suite des événements.
                  Le minuteur en haut à gauche de sa vision clignotait en rouge. Il leur restait moins de deux minutes pour parvenir à l’objectif 45, le groupe Lambda comptait sur eux. Aussi 2 et 3 ne prenaient pas toutes les précautions nécessaire pour avancer le plus rapidement possible dans les coursives désertes du cartier des domestiques, oubliant le plus souvent de s’arrêter quelques secondes à chaque embranchement pour laisser leurs censeur détecter d’éventuelles menaces.
                  5 n’aimait pas ça. De plus toute cette partie du pont 4 était remplie de couloires étroits et similaires, ponctuées à intervalle régulier par des portes donnant sur une petite chambre austère. La plupart étaient ouvertes et il n’était pas rare de voire le cadavre déchiqueté à l’arme lourde d’un membre d’équipage étendu sur son lit ou étalé au milieu du corridor.

                  Tous morts… Les terroristes avaient minutieusement tué toute êtres vivants dans le vaisseau, où que ces derniers se soient cachés. Un travail « bien fait » que le GITT avait rarement observé en opération. Ceux à qui ils avaient à faire étaient des pros eux aussi, aucun doute là-dessus, ils n’avaient fait aucunes erreur et se battaient bien. Pourtant, ils semblaient céder facilement, se repliant dés qu’un groupe arrivait au contact. Et leur retraite se faisait sans ordre apparent. C’était presque trop facile. Ca puait le piège à plein nez.

                  Le groupe ne rencontra personne durant sa progression et parvint devant le point de rendez-vous avec quelques secondes d’avances. Le respirateur artificiel de 4 ronronnait de plus en fort : cette avance rapide n’arrangeait pas son état.

                  Un sas large de 3 mètres se dressait face à eux. Ils se positionnèrent de part et d’autre : 2, 1 et 3 à gauche et 4, 5 et 6 à droite. 1 désigna 4 et 6 puis fit tourner puis fit tourner son doigt : ses subordonnés échangèrent leur place. 4 ne broncha pas, lui-même devait reconnaitre qu’il n’était pas apte à prendre la pointe d’un groupe pour un assaut.

                  Un bip sonore retentit dans le casque de 5. Le plan de la pièce de l’autre côté du sas apparut au centre de sa vision avec un compte à rebours. 5 Fronça les sourcils, l’assaut des forces du GITT s’est fait rapidement, sans vrai plan rétablie et une centaine de tacticien à bord du Cinglant coordonnaient les mouvements des différents groupes au fur et à mesure de leur progression. Ils bossaient en freelance et n’avaient pas eut le temps de s’organiser : les deux corvettes terroristes avaient en effet engagé le combat quelques minutes après l’arrivée du croiseur terrien et les avaient obligé à lancer un assaut prématuré. Aussi, les hommes sur le terrain prenaient connaissance de leur tâche quelques secondes avant de l’effectuer. 5 avait donc eut la mauvaise surprise qu’ils ne pourraient pas utiliser de grenade et autres explosifs dans la pièce suivante.

                  Il respira un grand coup.

                  5

                  4

                  Il appuya sur un bouton et son armure lui injecta une drogue de combat particulièrement violente mais dont les effets sont très courts dans la jugulaire. Les secondes parurent s’étirer.

                  3

                  2

                  1

                  3 avait installé un explosif léger sur le sas. Il activait lors de son explosion deux micro-champs de force qui canalisèrent l’explosion sur l’ouverture, empêchant le souffle de se propager vers le groupe d’intervention et de trop endommager la pièce de l’autre côté.

                  Tout le monde s’élança comme au ralenti pour 5 et s’engouffra dans le trou béant qu’avait crée la déflagration. De l’autre côté une étroite passerelle.
                  2 et 6 couraient côte à côte sans s’arrêter de tirer droit devant eux. 2 avait mis son fusil d’assaut en bandoulière pour privilégier un fusil énergique, projetant un champ de force meurtrier mais éphémère à faible distance. Arme qui avait remplacé il y a quelques années les fusils à pompes classiques, totalement dépassés.
                  Aussi, les deux terroristes les plus proches furent propulsés par-dessus la balustrade et s’écrasèrent 4 mètres en contrebas, leurs cuirasses éventrées. 5 vit le léger aura rouge vif qui les entouré sur son affichage tactique virer au rose pâles des menaces quasi-certainement neutralisées.

                  Un dernier terroristes se trouvait de l’autre côté de la passerelle et parvint à ouvrir le feu. Des étincelles jaillirent des armures de 2 et 6 lorsque des balles ricochèrent dessus.

                  5 ne regarda pas plus longtemps le combat se déroulant devant lui et mis un genou à terre tout en épaulant son fusil d’assaut. 8 cibles se trouvaient dans le hall en dessous.

                  La drogue de combat exacerbait ses facultés et ses coups firent presque tous mouches. Les tirs de 1, 3 et 4 se joignirent bientôt aux siens.
                  Malheureusement ils n’avaient pas d’angle de tir suffisant et ne pouvaient toucher de défauts de la cuirasse comme l’aisselle où le genou. Aussi durent-ils se résoudre à réduire à néant le blindage des terroristes pour les neutraliser. Mais ces derniers ne laissaient pas faire et répliquèrent. Les balles volèrent autour de 5 et la balustrade se désintégraient autour de lui. Le plancher même de la passerelle commençait à donner des signes de faiblesse quand un mur explosa derrière les cibles, désormais au nombre de 5.

                  Six silhouettes noir entourées d’une aura bleue apparurent sur son affichage : le groupe Lambda.
                  Ce revirement inattendu pris au dépourvue les terroristes que se firent pulvériser en quelques secondes.

                  5 Reporta son attention sur la passerelle : 3 et 6 avait neutralisé leur ennemi qui gisait sur le sol, des flammes s’échappaient de sa combinaison.
                  Il regarda ensuite l’onglet relatif à l’état de sa propre armure : le blindage de son épaule droite était en lambeau et les protections de son abdomen étaient entamées mais pas de blessures. Il s’en sortait bien par rapport à ses camarades dont les cuirasses étaient entièrement recouvertes d’impact de balles.

                  «
                  -Ok. On descend. »

                  La grande salle au dessous était visiblement une salle de réception ou des repas diplomatiques étaient organisés au vue de l’immense table en chêne et des tableaux de maitres ornant les murs. 5 cru y voire l’original de Soirée lunaire, un tableau de son peintre néoromantique préféré.
                  Il secoua la tête. Il divaguait… la mission avant tout.

                  Il tira au niveau de sa hanche droite un filin métallique qu’il enroula autour de la balustrade à l’aide d’une barrette d’hyper-magnétite. Ses compagnons firent de même. Tout le groupe s’élança et descendit lentement avec l’aide de leur dispositif de rappel.

                  5 réprima eut un haut le cœur en touchant le sol. La drogue de combat cessait d’agir et il en ressentait les effets secondaires. Il ferma les yeux un instants sous casque, pas de danger : les 6 hommes du groupe lambda étaient postés devant toutes les entrées. Eux aussi avaient morflé et leurs cuirasses n’étaient pas reluisantes remarqua t’il. Enfin, comme son groupe, ils n’avaient pas de perte à déplorer.
                  Il plia son bras gauche de manière à avoir le pli de son coude face à lui et inséra le chargeur de son arme dans une encoche prévue à cet effet. L’armure était particulièrement épaisse à cette endroit et formait une sorte d’abcès au milieu du membre, renflement peu gracieux mais terriblement utile : il permettait de recharger son arme sans effort et rapidement. 5 sentit un léger tintement le long de son bras gauche à mesure que les balles remplissaient son fusil d’assaut durant les 4 secondes que dura l’opération.

                  «
                  -Cinglant, ici epsilon 1, jonction opérée avec groupe Lambda, aucune perte à déplorer pour les deux groupes. Attente d’instructions.

                  - Epsilon 1, ici Cinglant, répondit une voix féminine. Bien reçu, vous avez fait du bon travail. Tous le monde a réussit à accomplir les objectifs, le plan n’est pas modifié, vous devriez pouvoir le télécharger en ce moment même. »

                  5 téléchargea immédiatement le fichier. Son ordinateur de mission se remit à jour pendant qu’il survolait le compte des objectifs suivants et un nouveau compte à rebours apparut dans son champ de vision. La prochaine étape ne se déroulait pas avant trois minutes. Ils allaient pouvoir souffler un peu.

                  Quelques secondes après une icône clignota en bas de son champ de vision. Il fit agrandir la fenêtre.

                  « CALCUL ORGANISATION DU GROUPE EN COURS … CALCUL TERMINE »

                  Les deux unités avaient fusionné et il faisait désormais partie du groupe Gamma, constitués de 11 membres opérationnels et d’un membre semi-opérationnel. 5 regarda de qui il s’agissait et ne s’étonna pas de voire que SO12 n’était ni plus ni moins que le 4 du groupe epsilon.
                  Gamma 1 et 2 étaient respectivement l’ancien epsilon 1 et lambda 1.

                  5 consulta également les statistiques du groupe et vit qu’il faisait partie des 3 hommes à posséder une armure ayant plus de 80% d’efficacité. Aussi ne fut-il pas surprit quand il se vit attribuer le numéro 4.

                  «
                  -Ok les gars, ici 1, en formation ! »

                  Les hommes se rangèrent docilement en colonne, formation quasi-toujours adoptée lors de combat dans les étroites coursives d’un vaisseau. Le premier de la file était 3, il occupait quand à lui la deuxième position, et ainsi de suite. Toutefois, 1 et SO12 étaient placé logiquement au centre et 2 pouvait changer de position à n’importe quel moment.

                  4 regarda 8 et 10 poser des charges explosives sur le sol en se demandant où pouvait bien se trouver 3. Il n’avait en effet personne devant lui. Il le chercha du regard et le vit assit par terre, adossé à l’un des murs.

                  «
                  - 3 ? Ici 4, ça va ?

                  -Euh… ouais, ouais ça va. Répondit une voix féminine. »

                  Une femme ! C’est pour ça. Les femmes n’étaient que très peu nombreuses au GITT, tout du moins au niveau du personnel de combat. En effet, les tenues de combat étaient des objets de haute technologie très couteux et à modèle unique (bien que les techniciens puissent légèrement ajuster l’armure pour l’adapter à la taille du combattant). Et elles n’étaient pas conçues pour l’anatomie féminine, car pas assez large au niveau des hanches et de la poitrine. Les 3 femmes membre des unités de combat ne devaient pas avoir trop de formes pour rentrer dans leurs cuirasses. Et encore cela reste terriblement gênant et 4 savait que deux d’entre elles avaient opté pour l’ablation pure et simple de leur poitrine.

                  Mais ce qui empêche la plupart des membres de la gente féminine n’est pas leur physique. En effet, les drogues de combat les plus élaborées ne réagissent pas de manière similaire sur les organismes de chacun des deux sexes, et les laboratoires développent bien entendu uniquement leurs produits pour les hommes : hors de question de les adapter pour les filles de Vénus, le prix du développement de ses molécules avoisine en effet les cents milliards de crédits terriens. Résultat, l’ingération de ces substances entraine chez la femme nausées, spasmes incontrôlables, cécités passagères, troubles digestifs et hallucination. Bien entendu, aussi vraie que certaines personnes développent des allergies, d’autres possèdent une accoutumance naturelle à certaines molécules, c’est ainsi que 3 pouvaient combattre aux côtés de 4 et ses camarades. Elle restait tout de même moins apte à supporter les effets des drogues qu’eux, mais si on l’avait jugé apte à combattre au sein du GITT, c’est qu’elle l’était, ça ne faisait aucun doute pour 4.

                  3 secoua la tête puis se releva d’un bond et alla se placer rapidement en tête de la colonne qui s’était formée derrière 4 juste au moment où 8 et 10 finissaient leur besogne. De petites charges explosives étaient désormais réparties en un cercle de 2 mètres de diamètre à 3 mètres de l’extrémité de la formation.

                  4 regarda le compte à rebours : six secondes avant le début de la prochaine phase. Son armure lui injecta diverses drogues dans l’organisme et il essaya de se vider l’esprit. Il repensa aux soirées qu’il passait dans les divers clubs de la station « le cosmos » ou de Turin qu’il écumait dés qu’il n’était plus de garde. Mais ces soirées lui paraissaient bien fades à côté de ce qu’il état en train de vivre, L’opération la plus dangereuse, la plus difficile à laquelle il ait participé. Une intervention dont la réussite ou l’échec influerait au plus haut point la géopolitique moderne. C’était terrifiant mais en même temps tellement excitant.

                  3


                  2


                  1


                  La lumière se coupa et le lugubre éclairage rouge de secours se mit en route, le Présidentiel se mit à vibrer et dans tous l’appareil les grondements simultanés des explosifs de chaque groupe d’intervention retentirent et résonnèrent longtemps.
                  Le système hydraulique qui circulait le long des cuirasses des forces du GITT remplit son rôle de compensateur d’équilibre et les membres du groupe gamma ne cillèrent même pas alors que le sol sous eux tremblait comme lors d’un séisme. Les capteurs de 4 passèrent automatiquement en mode sonar/infrarouge pour voire à travers l’épaisse fumée qui l’enveloppé depuis que les charges placées par 8 et 10 s’étaient déclenchées.

                  « Go go go ! Cria 1 »

                  3 franchit d’un bond la distance qui la séparée du trou béant qui le plancher face à elle, et y sauta sans hésiter. 4 s’élança à son tour entrainant le reste de la colonne lorsqu’il vit qu’aucun tirs ne prenaient sa camarade pour cible. Il atterrit lourdement trois mètres plus bas et s’écarta prestement pour laisser place aux autres qui au fur et à mesure se mettaient en position défensive autour du point de chute de leur compagnons.

                  4 avait vaguement l’impression de faire tâche dans le décor. Ils venaient en effet d’atterrir dans une large coursive somptueusement décorée de tableaux. Le sol était tapissé d’une épaisse moquette bleue dont chaque mètre carré devait valoir un mois de salaire.

                  « Ok ! Tout le monde est là, reprenez la formation et fissa ! »

                  Pour le moment, tout se passait pour le mieux.

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                  • 7 heures 31, Le Cinglant, armurerie 2, pont 4

                    Vivien était entrain de nettoyer l’armurerie aspirateur bien en main. Les diverses opérations de rafistolage et d’entretien des cuirasses de combat avaient laissé la salle dans un sal état. Les flaques de cambouis et de liquide de refroidissement lévitaient entre les outils qui flottaient mollement en apesanteur. Vivien prit appuis sur un mur et s’élança vers le centre de la salle, aspirant une flaque de liquide de refroidissement et attrapant un outil à souder au passage.

                    Le bâtiment était étonnamment silencieux. Pourtant ce dernier combattait les deux croiseurs terroristes. Cette absence de bruit prouvait que les vaisseaux ennemis n’arrivaient pas à endommager la coque et que leurs tirs ne dépassaient le champ de force entourant le Cinglant. En réalité, si il n’y avait pas eut l’icône bleu fluo en bas à droite de l’affichage de son monocle relative à la situation actuelle du croiseur Vivien aurait totalement oublié qu’il se trouvait en plein combat spatial.

                    Le technicien sifflotait gaiment, une fois sa besogne finie, la relève viendrait et il pourrait aller piquer un somme dans sa cabine. Il avait d’ailleurs presque terminé lorsqu’un coup de feu retentit. Instantanément tout le vaisseau se mit à clignoter de rouge au rythme du son sinistre et strident de l’alarme. Une information clignota sur le monocle vert que Vivien avait en face de l’œil gauche.


                    « TIR D’ARME A FEU ARMURERIE 2 PONT 4 »


                    « Hé merde ! jura Vivien en dégainant son arme de point. Amanda ! »

                    La détonation provenait en effet de l’alcôve des composants électroniques où travaillait Amanda.
                    La procédure voulait qu’il évacuât les lieux en attendant les gars de la sécurité mais il ne pût s’empêcher de se précipiter pour voire comment allait sa collègue.

                    « Putain de… » Bafouilla t’il en arrivant sur les lieux.

                    Malgré les flots de sang et les morceaux de cervelles qui lévitaient paisiblement autour de lui, il vit distinctement le corps de la technicienne.
                    Sa main tenait encore l’arme avec laquelle elle s’était fait sauter le crâne. Il resta une minute ou deux à observer, comme envouté le cadavre de sa collègue flotter paisiblement dans la pièce.

                    «
                    - Poses ton arme lentement ! Cria une voix derrière Vivien »

                    Ce dernier l’envoya d’un revers du poignet valdingué vers les hommes qui le tenaient en joue. Il ne détourna pas le regard du cadavre qui flottait face à lui, même quand les membres du service de sécurité lui lièrent les mains avec des menottes électromagnétiques. Il ne s’inquiétait pas plus que ça, il serait rapidement innocenté à la vue des vidéos-surveillances mais restait abasourdi par ce qu’il venait de voire. Amanda était certes étranges ce jour là mais il était loin de se douter quelle mettrait fin à ses jours. D’autant plus que tous les membres du GITT subissaient des tests psychologiques très pointus tous les mois, comment les psychologues auraient pût laisser passer un individu aux tendances suicidaires ?

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                    • Voili voilou:
                      Première partie: http://www.youtube.com/watch?v=Vu8RWpaOsbg
                      Seconde partie:http://www.youtube.com/watch?v=bfuf0rSoEc0
                      Troisième partie:http://www.youtube.com/watch?v=vqyPItwwQzo
                      Quatrième partie:http://www.youtube.com/watch?v=de7V5PY4Ipc

                      Je remercie Captain lust pour nous avoir enregistré le match, ainsi que Jeanne pour avoir gentiment accepté d'avoir commenté avec moi .

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                      • C'est moi ou en entend pas Jeanne O_o ?

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                        • Ben selon les autres, c'est toi : D

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                          • Je te jure que moi tu dis : "donc t'es qui ?"

                            Et que y'a 1 minutes de silence avec 2 3 rire de ta part O_o

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                            • J'ai teste toutes les videos ont entend meme pas un murmure de ce que dit jeans ! Ça frise la shxyzophrenie tu fais peur a parler dans menhirs

                              T'as écouté les videos sur YouTube ? Peut être un problème d'upload ?

                              J'ai mis l son a fond tu m'éclates les tympans avec le moindre de tes bruits de bouches ( faut que tu te calmes d'ailleurs ) mais pas un son de Jeanne !!! Je me suis endormi au milieu de la 1er video !!

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                              • Quelqu'un l'a déjà essayé? La traduction est bonne?
                                Voilà 4 vidéos qui sont très intéressantes:

                                http://www.youtube.com/watch?gl=FR&h...&v=8qL4d93bsvM

                                http://www.youtube.com/watch?gl=FR&h...&v=SDOISaKLkoI

                                http://www.youtube.com/watch?gl=FR&h...&v=GMN3gBIiGlY

                                http://www.youtube.com/watch?gl=FR&h...&v=aYl5u6VeqLU
                                Dernière modification par Turambar, 03-05-2011, 20h58.

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