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  • #61
    Envoyé par Zibb Voir le message
    je crois que dans les règles il dois avoir que les division de Malaisie philippine et Indes néerlandaise qui défende en Asie.
    Et je crois pas que c est le cas vu le nombre.
    C'est pourtant uniquement des soldats malaisiens en Malaisie et des soldats philippins aux Philippines. J'ai recruté, comme en Inde, des troupes locales en Malaisie (2-3 divs de mémoire car pas beaucoup de MP sur place) et Bibrax a fait pareil aux Philippines (une vingtaine je pense) ; et on peut les contrôler en les ajoutant aux troupes recrutées par l'IA, ce qui aide un peu on est d'accord. Mais techniquement, on a le droit : ce sont des troupes locales. Et on n'en a pas fait des divs lourdes, genre mécanisées ou blindées ; c'est que de l'infanterie. Et Indes néerlandaises, on n'a rien fait.


    Balthaur 3. J'ignore comment ont été gérées les Philippines, mais dans mon esprit, rien ne devait être fait dessus. Tout était laissé à l'IA.

    Ah, on ne l'a pas compris de la même manière, cf ma réponse à Zibb ci-dessus. On a recruté sur place mais sans non plus sur-équiper les divs.

    A réfléchir pour les règles pour la suite : autoriser seulement côté allié le GB à recruter des troupes et uniquement Indiennes et Birmanes (sinon l'Inde est offerte au Japon) et à ne contrôler que les troupes indiennes/birmanes. (Comme ça les pertes débiles de l'IA en mer s'additionneraient un peu)
    Dernière modification par Thoren76, 30-04-2025, 13h03.

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    • #62
      En fait les troupes local sont armée avec votre matériel et une partie de votre manpower est utilisé.
      C est donc pas 100% des divisions malaisienne.

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      • #63
        Envoyé par Zibb Voir le message
        En fait les troupes local sont armée avec votre matériel et une partie de votre manpower est utilisé.
        C est donc pas 100% des divisions malaisienne.
        Alors après vérification, c'est une seule div comme ça en Malaisie, et de la taille 10, à tout casser 2000 anglais et une poignée de fusils. Et 19 de cet ordre aux Philippines, un poil plus fortes mais pas entrainées.

        Par contre, si Balthaur impose à l'US et au GB de supprimer ces divisions, il faudra faire de même avec les divisions "italo-éthiopiennes" en Afrique Orientale italienne, et il y en a un sacré paquet. J'en compte déjà 31 rien qu'à la frontière...

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        • #64
          Envoyé par bibrax Voir le message

          Après réflexion, et oui il me faut du temps pour réfléchir à froid
          La règle applicable à la prochaine session sur les SM pourra ressembler à :
          - Toute nation ne peut avoir plus de 100 SM en action à la fois dans le monde, s'il en possède plus, ceux-ci ne peuvent être qu'en réserve pour compléter les pertes.
          et si cela peut aider je suis d'accord pour la mettre en application dès maintenant vu que j'ai 200 SM en action (donc 100 possiblement à renvoyer en réserve) + 100 déjà en réserve actuellement non mis en opération.
          L'idée est pas mal, mais je propose une variante qui correspond plus au fonctionnement historique des S/m.
          La règle serait : on ne peut utiliser que 50% de ses S/m, les autres devant rester au port.

          Grosso modo, c'est ce qui se passait. Les U-Boat était au nombre de 260 en 1942, mais il n'y en avait qu'une centaine simultanément en service dans l'Atlantique (il faut ajouter ceux de Méditerranée, Mer du Nord et d'autres ailleurs).

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          • #65
            bonjour à tous,

            nous avons discuté avec Bibrax et Thoren hier et nous avons décidé que la proposition de Bibrax n'est plus d'actualités.

            Nous avons fait un choix stratégique de build en équipe. Rien ne nous dit que c'est la stratégie gagnante car c'est bien encore trop tôt dans la game pour le savoir même si cela met le japonais dans une situation très délicate.

            Nous tenons d'ailleurs à informer que les marines de Zib contiennent du char léger (compagnie ou bataillon on ne sait pas) mais il y en a ce donc interdit.

            Si le japonais veut du pétrole, il peut m'en prendre . je ne suis pas en guerre avec lui. C'est une option. il y en a peut-être d'autres.

            A dimanche

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            • #66
              Bonjour à tous,

              Pour compléter Wstein, nous avons élaboré depuis le début du jeu une stratégie d'équipe qui tient compte des règles et est sans "exploit". Si elle fonctionne bien pour le moment (nous avons été aussi surpris de ça), tant mieux pour nous mais ça reste fragile. Le Japon va prendre la Malaisie dans quelques jours ou semaines. Il aura un boulevard ensuite pour les Indes néerlandaises et pour finir les Philippines, avec les ressources qui vont avec. Quant au pétrole, oui il y en a en URSS dans le pire des cas ; et l'URSS va de toute façon finir par acheter du caoutchouc au Japon donc ça limitera les choses. Les Axistes savent depuis longtemps que l'USA ne fait que des sous-marins, ce qui veut dire qu'il n'a pas investi ailleurs dans sa marine, avec ce que cela peut impliquer pour lui et pour les factions.

              De fait, et nous ne sommes pas sûrs du tout que notre stratégie sera payante à long terme, si on se met à changer notre stratégie qui fonctionne pour le moment dans le Pacifique, le risque est grand de vous offrir la victoire sur un plateau. Par contre, vous voyez comme nous la carte : on n'avance pas en Afrique, donc en Méditerranée, et l'Allemand avance lentement mais sûrement en URSS. Clairement, aucun camp n'a les signaux au vert ou au rouge dans sa globalité.

              Il n'y a rien de personnel contre aucun joueur et bien sûr les règles seront sans doute à faire évoluer pour la suite sur ça et sur d'autres points, quels que soient d'ailleurs les joueurs sur les pays en question dans de prochaines parties. Nous sommes parfaitement ouverts à cela et nous comprenons que le Japon, comme historiquement, est vulnérable à cette stratégie. (Mais en même temps, sur un jeu de grande stratégie on élabore des stratégies pour gagner ou pour retarder l'ennemi)

              Mais pour conclure, nous n'avons enfreint aucune règle, que ce soit dans le recrutement des troupes locales – même s'il faudra sans doute être plus précis plus tard, et je le répète dans ce cas l'Italien en a fait beaucoup plus que nous (ce n'est pas du tout un reproche, on considère qu'il est légitime à le faire avec les règles actuelles) – ou sur le reste. Il n'y a pas eu de lend-lease aux pays, même si effectivement c'est du matériel anglais, américain ou italien, et rien n'interdit à l'Américain de faire ses sous-marins. Et des sous-marins, ça peut se couler (j'en coule à l'Italien et il m'en coule), des avions peuvent être abattus et des chars détruits.

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              • #67
                Envoyé par Thoren76 Voir le message
                Bonjour à tous,

                Pour compléter Wstein, nous avons élaboré depuis le début du jeu une stratégie d'équipe qui tient compte des règles et est sans "exploit". Si elle fonctionne bien pour le moment (nous avons été aussi surpris de ça), tant mieux pour nous mais ça reste fragile. Le Japon va prendre la Malaisie dans quelques jours ou semaines. Il aura un boulevard ensuite pour les Indes néerlandaises et pour finir les Philippines, avec les ressources qui vont avec. Quant au pétrole, oui il y en a en URSS dans le pire des cas ; et l'URSS va de toute façon finir par acheter du caoutchouc au Japon donc ça limitera les choses. Les Axistes savent depuis longtemps que l'USA ne fait que des sous-marins, ce qui veut dire qu'il n'a pas investi ailleurs dans sa marine, avec ce que cela peut impliquer pour lui et pour les factions.

                De fait, et nous ne sommes pas sûrs du tout que notre stratégie sera payante à long terme, si on se met à changer notre stratégie qui fonctionne pour le moment dans le Pacifique, le risque est grand de vous offrir la victoire sur un plateau. Par contre, vous voyez comme nous la carte : on n'avance pas en Afrique, donc en Méditerranée, et l'Allemand avance lentement mais sûrement en URSS. Clairement, aucun camp n'a les signaux au vert ou au rouge dans sa globalité.

                Il n'y a rien de personnel contre aucun joueur et bien sûr les règles seront sans doute à faire évoluer pour la suite sur ça et sur d'autres points, quels que soient d'ailleurs les joueurs sur les pays en question dans de prochaines parties. Nous sommes parfaitement ouverts à cela et nous comprenons que le Japon, comme historiquement, est vulnérable à cette stratégie. (Mais en même temps, sur un jeu de grande stratégie on élabore des stratégies pour gagner ou pour retarder l'ennemi)

                Mais pour conclure, nous n'avons enfreint aucune règle, que ce soit dans le recrutement des troupes locales – même s'il faudra sans doute être plus précis plus tard, et je le répète dans ce cas l'Italien en a fait beaucoup plus que nous (ce n'est pas du tout un reproche, on considère qu'il est légitime à le faire avec les règles actuelles) – ou sur le reste. Il n'y a pas eu de lend-lease aux pays, même si effectivement c'est du matériel anglais, américain ou italien, et rien n'interdit à l'Américain de faire ses sous-marins. Et des sous-marins, ça peut se couler (j'en coule à l'Italien et il m'en coule), des avions peuvent être abattus et des chars détruits.
                Hello Thoren, ce n'est pas tout à fait comme ça que le commerce va se passer.
                Si Zib n'a plus de cargos, il ne pourra tout simplement pas acheter de pétrole puisqu'il ne pourra pas être acheminé sur sa capitale, et tout le caoutchouc qu'il aura pris en Malaisie ne pourra pas être vendu puisque le commerce ne se fait que si une route commerciale ne peut être tracée jusqu'à la capitale. Donc 0 caoutchouc n'arrivera à Tokyo, même si 400 sont disponibles à Singapour. Donc le soviet ne pourra pas en acheter...

                Perso, je n'ai pas critiqué votre jeu.
                C'est juste qu'on a pas été confronté à pareille situation. Je vais ouvrir la save et voir un peu la situation du Jap pour comprendre.
                Dernière modification par Balthaur, 03-05-2025, 17h17.

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                • #68
                  Perso, je n'ai pas critiqué votre jeu.

                  Ne t'inquiète pas Balthaur, nous savons bien que ce n'est pas le cas. Oui, regarde la save du Jap et dis-nous ce que tu en penses.

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                  • #69
                    Envoyé par Thoren76 Voir le message
                    Perso, je n'ai pas critiqué votre jeu.

                    Ne t'inquiète pas Balthaur, nous savons bien que ce n'est pas le cas. Oui, regarde la save du Jap et dis-nous ce que tu en penses.
                    Alors voilà ce que j'ai vu...
                    Je ne peux rien dire, c'est un secret.

                    Blague à part, effectivement, le Jap a mis des chars légers en soutien (reconnaissance), donc faudra corriger ça.
                    Pour ce qui est du naval, je pense que la flotte jap qui a été malmenée par 72 S/m (pas 50, et quand bien même) était numériquement trop faible pour ne pas subir de pertes (-10 DD). C'était une flotte standard de type celle qu'on rencontre de manière classique pour combattre des meutes de l'ordre d'une dizaine de S/m.
                    Mais elle a aussi coulé 10 S/m ricains.

                    Je pense qu'une flotte de lutte ASM plus nombreuse n'aurait pas subi une telle saignée et aurait cartonné davantage les S/m. C'est juste que Zibb a été surpris par un tel nombre, et c'est vrai qu'on a pas vu ça souvent, tout simplement parce qu'en général, on n'a pas envie de perdre d'un coup tous ses S/m.

                    Pour l’Éthiopie, je ne pense pas qu'il y ait matière à discuter, c'est un puppet de ITA depuis mi-36 et pour avoir joué ITA, je ne peux que confirmer que l'Éthiopie est prolifique en matière de divisions mises au service du Duce.

                    Donc, on ne change rien aux règles établies : pas de restrictions au nombre de S/m.

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                    • #70
                      Compte rendu STAVKA
                      Période du 12 septembre 1941- 6 février 1942


                      Malgré une résistance acharnée, l'Armée Rouge a du céder du terrain avec la perte de Kiev et l'établissement d'une large tête de pont à l'est du Dniepr ainsi qu'au porte de la Crimée. Le front Sud a particulièrement souffert des assauts des divisions mobiles allemandes.

                      Une force expéditionnaire italienne est également venue prêter main forte à la OstHeer. Elle est composée d'une petite dizaine de divisions de marines et de 4 divisions mécanisées. Ces forces spéciales viennent s'ajouter aux divisions de montagne allemandes. Le front Nord et Ouest ont pour l'instant été épargnés et le front est resté par conséquent statique.

                      Kharkov semble être le prochain objectif des troupes allemandes et la STAVKA a décidé de créer un nouveau front dit de réserve afin de disposer de plusieurs armées prêtes à colmater d'éventuelles nouvelles brèches dans le dispositif défensif.

                      pour l'instant le seul point positif est que l'armée allemande n'a pas réussi d'encerclement, laissant les effectifs soviétiques continuer à grossir même si les nouvelles divisions jetées à la hâte ont très peu d'expérience.

                      l'OOB de l'armée allemande au 6 février (divisions en première ligne ) : 93 divisions d'infanterie, 20 divisions de montagne et 21 divisions motorisées (plus les italiens-roumains-finlandais)
                      Réserve : non déterminée

                      Pertes allemandes : 451 000 tués/blessés/disparus
                      pertes soviétiques : 626 000 tués/blessés/disparus

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                      • #71
                        Compte rendu britannique au 6 février 1942.

                        Front d'Ethiopie :

                        Pas d'avancées majeures à signaler sur ce front. De petites offensives locales ont toutefois bousculé les Italiens au nord qui reculent en bon ordre sur des positions fortifiées établies plus au sud. Il est malgré tout à signaler l'excellent comportement des montagnards polonais sur le champ de bataille.

                        Front de Lybie :
                        Les marines britanniques ont joué un rôle majeur dans les défaites italiennes en Afrique du nord. Contournant les positions fortifiées de Tobrouk et bénéficiant d'un appui aérien, elles ont percé dans le désert pour prendre à revers une dizaine de divisions italiennes et capturer Tobrouk après une bataille acharnée. Les dernières poches de résistance en Afrique du Nord ont rapidement été anéanties et de nombreuses divisions italiennes ont été prises au piège ou fortement affaiblies en tentant de regagner la péninsule italienne par l'action conjuguée de la Royal Navy et de l'US Navy.

                        Malte :
                        L'Axe a joué le tout pour le tout fin 1941 en tentant un débarquement sur Malte. L'action de la Luftwaffe et de l'armée de l'air italienne n'a jamais réussi à obtenir la supériorité aérienne sur Malte et en dépit de pertes substantielles, la Royal Air Force est parvenue à repousser ses ennemis en leur infligeant des pertes bien supérieures.
                        15 divisions de marines ont tenté alors de débarquer sur la garnison retranchée. L'amiral Cunningham a alors mobilisé toutes ses forces et la flotte de Méditerranée a appareillé après plusieurs semaines de réparations suite à un premier engagement victorieux contre la marine italienne où celle-ci avait perdu 50 destroyers contre 1 seul britannique.
                        La nouvelle bataille navale qui a suivi a vu la fin de la marine italienne qui y a perdu 32 destroyers, 20 croiseurs légers, 10 croiseurs lourds et 8 cuirassés. En face, les britanniques n'ont déploré la perte que de 3 destroyers et d'un croiseur léger.
                        Quant aux marines italiens, une grande partie d'entre eux n'a pu rentrer en Italie. Avec désormais 1 destroyer et une poignée de sous-marins, la marine italienne ne sera plus amenée à jouer un rôle avant un long moment.

                        Pertes de la Royal Navy : 26 sous-marins, 7 destroyers, 1 croiseur léger, 94 convois
                        Pertes de la marine italienne : 112 sous-marins, 97 destroyers, 20 croiseurs légers, 10 croiseurs lourds, 8 cuirassés, 800 convois contre la flotte britannique.
                        Pertes de la marine allemande : 12 sous-marins, 15 destroyers et 2 croiseurs légers contre la flotte britannique.

                        Pertes britanniques : 78000, tous ennemis confondus
                        Pertes italiennes : 593000, infligées par le Royaume-Uni.

                        Front asiatique :
                        En difficulté pour s'approvisionner en ressources, le Japon fait face à une grave pénurie qui le contraint à l'arrêt dans ses offensives. Si Bornéo et Java sont tombées, Singapour, Sumatra et les Philippines tiennent toujours. Sa Majesté sera à jamais reconnaissante des courageuses troupes malaisiennes et de l'IA qui résistent seules encore et toujours.
                        Le commandement allié n'en tire cependant pas de triomphalisme. Pour ces combats retardateurs, les pertes en sous-marins américains ont été particulièrement lourdes.


                        Une conférence interalliée va avoir lieu dans les prochains jours pour élaborer ensemble de nouveaux plans et soutenir l'URSS qui rencontre des difficultés en ce début d'année.


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                        • #72
                          Des bons comptes-rendus messieurs, bravo

                          Du côté américain pas autant de verbiages, juste une réflexion en cours du côté de la Navy, comment diable avons-nous pu perdre quelques 150 SM dans le Pacifique, y 'a un truc qui ne va pas sur la furtivité de nos sous-marins, mais lequel ?



                          Commentaire


                          • #73
                            il va falloir effectivement mobiliser les meilleurs cerveaux de la Navy pour le comprendre. Sinon Un acolyte de Trump a une idée : éradiquer toutes les mouettes/Goeland du Pacifique cela devrait résoudre le problème selon ses dires...

                            Commentaire


                            • #74
                              Envoyé par bibrax Voir le message
                              Des bons comptes-rendus messieurs, bravo

                              Du côté américain pas autant de verbiages, juste une réflexion en cours du côté de la Navy, comment diable avons-nous pu perdre quelques 150 SM dans le Pacifique, y 'a un truc qui ne va pas sur la furtivité de nos sous-marins, mais lequel ?


                              Bah voilà ce qui arrive quand on torpille des camions...
                              Dernière modification par Balthaur, 06-05-2025, 22h37.

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                              • #75
                                Février 1942.
                                La situation de l'axe est critique.
                                Le Japon est virtuellement neutralisé, et l'Italie sans plus aucune Marine. On se bat encore un peu en Afrique, en Éthiopie, mais tout le Maghreb est aux mains des Alliés.
                                En URSS, des soucis de logistique obligent les DI motorisées de l'Allemagne à marquer le pas, mais aussi des carences en matériel se font sentir : plus beaucoup d'anti chars, de matériel de soutien, de chasseurs de chars. Et la Luftwaffe a perdu un grand nombre de bombardiers en piqué du fait de la DCA des Rouges.

                                Une pause s'impose.
                                D'autant plus qu'à présent, les Alliés peuvent attaquer partout où ils veulent, ayant la maîtrise absolue des mers.

                                La répartition des forces d'occupation de l'Allemagne est variable : importante en France et Benelux, faible au Danemark et en Norvège. Une menace grave plane sur les villes de Brême et de Hambourg : les ports sont défendus, mais pas les agglomérations. Rien n'a changé dans le dispositif depuis la campagne de Pologne... Toutefois, une armée de réserve (24 divisions) existe au sein du Reich. Plus les défenses de la Baltique, un zeste exagérées contre un débarquement soviétique.

                                Il faut aussi compter avec l'Italie dont il va falloir améliorer les défenses.
                                Les Alliés sont contraints de prendre la Sicile ou la Sardaigne s'ils veulent disposer de bases pour disputer la suprématie aérienne au dessus de l'Italie. Chaque fois qu'ils ont recherché à se l'approprier en l'état, ils ont échoué.
                                Un premier débarquement a lieu en Sicile. Étonnamment, il n'est pas aussi puissant qu'attendu, et se fait refouler. On dirait une manœuvre de diversion.

                                Et en effet, c'est au Danemark que se déroule la plus puissante attaque et elle intervient peu après.
                                Mais le plan est bancale : tout d'abord, les Alliés n'ont pas déminé le Skaggerak. Secundo, l'aviation est à bout de course. Tertio, ce ne sont pas des troupes spécialisées qui débarquent, mais des divisions mécanisées (35 divisions). Quarto, ces divisions n'attaquent pas directement les ports mais les plages voisines.
                                Des nuées de renforts accourent de partout, y compris du front russe, notamment d'excellentes divisions de chasseurs alpins.
                                Des sous-marins, des avions FW 190 et Stukas sont de la partie et contestent la supériorité aérienne Alliée qui n'est qu'éphémère. Les bombardiers navals attaquent les convois, malgré une forte présence maritime britannique (pas moins de 90 unités navales).
                                L'attaque américaine échoue et bat en retraite...
                                Est-ce fini ? Non.

                                En fait, l'assaut ricain ne devait être qu'une seconde diversion, car le vrai débarquement, britannique celui-là, se produit en Norvège. Des "marines" attaquent simultanément à Bergen et Stavanger, en grand nombre.
                                La défense (à 1 contre 4) fait bonne mesure mais est contrainte de lâcher prise. Les divisions d'infanterie du Reich s'enfuient dans les montagnes et tentent de ralentir la progression ennemie.
                                Rapidement, de nouveaux renforts se mettent en branle, ceux du Danemark et débarquent à Oslo, bien défendue.
                                L'avance Alliée s'enlise vite. Le terrain est impropre à l'attaque, le ravitaillement doit être acheminé par voie maritime et est soumis à une interdiction des submersibles de l'Allemagne, aidés par des bombardiers navals, sans parler des champs de mine qui bordent les côtes.
                                Les ricains font débarquer leurs fameuses divisions mécanisées, celles du Danemark après reconstitution.
                                A la date du mois de juillet, le front de Norvège s'étend de Kristiansand à Alesund, mais cette fois, les Alliés se heurtent aux divisions alpines. Elles chassent deux divisions mécanisées au centre du dispositif qui menaçait de s'ouvrir.
                                Puis le front se stabilise, les Alliés perdant la supériorité aérienne ici également.

                                Sur le front russe, point de trêve.
                                Une opération amphibie est menée avec succès sur les îles Saarema et Hiumaa, et servent de tremplin à de futures opérations menaçant toute la côte estonienne jusqu'à Leningrad.
                                Une attaque se déclenche sur Baranovitch et s’empare de la ville, coupant le rail qui alimente Pinsk, le centre de la défense russe du Pripet. Le petit corps italien prend à sa charge la conquête des marais, favorisé par ses troupes de marines, un manque de ravitaillement des défenseurs, et la supériorité aérienne du Reich. Les gains sont substantiels.
                                A ce sujet, l'aviation soviétique engage pour la première fois 3000 de ses chasseurs. 600 FW 190 contestent l'espace aérien et font un carnage (ratio de pertes de l'ordre de 1 pour 20). La chasse russe se replie vite fait.

                                Mais c'est en Ukraine (!) que les combats sont les plus violents.
                                La région est soumise à une pression aérienne sur la logistique qui endommage les infrastructures, notamment les trains et voies ferrées. Là encore, la chasse soviétique tente de reprendre l'avantage mais est rapidement chassée avec pertes.
                                Si le pilier de Poltava tient bon, solidement retranché dans des forêts et garni en blindés, ce n'est pas le cas de la tête de pont de Dniepropetrovsk (rive droite du fleuve) violemment attaquée par des divisions motorisées. Malgré une résistance farouche et un flot continu de renforts, la région urbaine tombe aux mains du Reich.
                                Plus au sud, à partir de Kherson, une attaque germano italienne se déclenche et se développe jusqu'à Mélitopol qui est prise, mais aussi Zaporojié. En revanche, toute tentative pour prendre Berdiansk est abandonnée, faute de support logistique suffisant, la région étant constamment soumise à des incursions de blindés soviétiques.

                                Qu'à cela ne tienne, l'effort est reporté sur la Crimée dont des défenses sont forcées. La presqu'île est conquise en un tournemain, une partie de sa garnison refoulée dans le Kouban et l'autre capturée avec la chute de Sébastopol, la grande base maritime soviétique de la mer Noire.

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