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  • #46
    Cronache ducale della Serenisima Repubblica di Venezia
    Chroniques dogales de la République Sérénissime de Venise, deuxième partie
    Janvier 1463 - Mars 1484

    • Dogat de Marco Antonio Bembo (1453-1474)

      Marco Antonio Bembo est élu à 58 ans le 31 octobre 1453, le jour de la Toussaint, après avoir été, comme Foscarini, un brillant ambassadeur auprès des orientaux, et également membre du Conseil des Quarante à 36 ans, Savi al Commercio (Conseiller du doge au commerce) à 40 ans, et membre du Conseil des Dix à 51 ans. Issu d'une riche et ancestrale famille patricienne, l'ambitieux Bembo est réputé pour être un homme ne reculant devant rien, politicien soucieux de toujours parvenir à ses fins, quels qu'en soient les moyens utilisés, si bien que l'on dit même que l'issue du complexe scrutin fut particulièrement joué grâce à sa fortune familiale. C'est aussi un homme courageux, endurci par ses jeunes années passées dans l'hostilité naturelle du proche orient, né et éduqué par son père au Caire.
      Marco Antonio Bembo prend les rênes de la Sérénissime en 1453, bien décidé à poursuivre l'entreprise de son prédécesseur et entièrement voué à la Sérénissime République de Venise.
      Les premières années de son dogat se caractérisent d'abord par l'expansion du territoire de la République sur les côtes de l'Adriatique avec la prise de Ferrare et de Lika. Aussi, on retiendra du début de son règne l'incroyable victoire diplomatique qu'il aura offert à la République en formant avec le Roi de Pologne et le Sultan Mamelouk la Coalition Chrétienne d'Orient, contre l'Empire Ottoman expansioniste, menaçant la Chrétienté et les interêts commerciaux vénitiens.
      Lorsqu'arrive l'année 1463, la guerre est plus que jamais proche et le brave Bembo va devoir y prendre part pour faire remporter à la Sérénissime une autre glorieuse victore.

      Spoiler:

      Marco Antonio Bembo. 1461, Gentile Belini

    • Préparatifs de guerre et expansion commerciale (Janvier 1463 - Février 1467)

      En 1463, le Doge est de retour du Caire, et maintenant que le Royaume de Pologne et le Sultanat Mamelouk sont rassemblés à ses cotés en vue de la future guerre contre l'Empire Ottoman, il se doit de lever des forces et de faire fonctionner l'arsenal de Venise à plein régime pour y bâtir les plus robustes galères. Capable de produire près de 5 vaisseaux par semaine, c'est une vingtaine de galères et une dizaine de cogues qui sont construites dans l'arsenal dans le courant de l'année 1464. Des dépenses de sommes considérables sont votées par le Conseil des Dix afin de standardiser l'utilisation des canons à bord des navires d'une part, et dans l'achat de nombreux esclaves venus des Balkans pour constituer les équipages d'autre part.

      Spoiler:

      L'arsenal de Venise. 1494, Antonio Panini

      En 1465, Marco Antonio Bembo recrute une nouvelle fois près de 12 000 mercenaires croates et suisses et entend bien mettre à l'épreuve ses armées et sa jeune flotte dans un conflit commercial contre les restes de la République de Gênes en péninsule de Crimée afin d'y sécuriser le commerce. Cette entreprise s'avère en effet stratégique tant, avec la possible future défaite des Ottomans le commerce de toute la mer Noire et de la mer Égée s’avérerait entièrement contrôlé par la République Sérénissime.
      Ainsi en mai 1465, 8 000 hommes débarquent devant la forteresse génoise de Balaklava en Crimée, qu'ils assiègent durant près d'un an et qui tombera aux mains de la Sérénissime en mars 1466.
      En février 1467, après une ultime rencontre avec les diplomates mamelouks dans la Cité des Doges, la flotte vénitienne prend de nouveau le large, le cap vers l'Est, et la guerre est déclarée au Sultan Ömer I Osmanli de l'Empire Ottoman.


    • Guerre de la Coalition Chrétienne d'Orient (Février 1467 - 27 Janvier 1474)

      Dès le début de la guerre, les ottomans envahissent l'Albanie avec 70 000 hommes. Incapable d'aligner une armée pouvant les défaire, Bembo reste en Vénétie avec toutes ses troupes, prêtes à embarquer, tandis que les mamelouks du Sultan Jaqmaq Burji envahissent l'Anatolie et que les galères des forces coalisées paralysent la flotte turque tout en bloquant le passage du détroit du Bosphore. L'ost du Roi Karol I de Pologne, pourtant attendu sur le champ de bataille en tant que membre de la Coalition Chrétienne d'Orient ne peut quant à lui prendre part aux combats, trop occupé à faire face à d'importants troubles qui surviennent actuellement en Lituanie.
      En avril 1469, les premiers soldats vénitiens débarquent à Izmir, en territoire turc pour y renforcer les mamelouks qui progressent peu à peu vers Istanbul, face à une très maigre résistance de la part des ottomans dont l'intégralité de l'armée se concentre sur les cotes vénitiennes de l'Adriatique.
      Fin 1470, toute l'Anatolie est occupée et les troupes turques progressent dangereusement en Dalmatie.
      En décembre 1470, les troupes coalisées assiègent Istanbul depuis la partie orientale de la ville. En février, alors que l'armée des vénitiens et des mamelouks franchissent le détroit du Bosphore pour lancer l'assaut sur la Sublime Porte, les galères turques sortent du port d'Istanbul et affrontent directement la flotte de la Coalition dans la mer de Marmara, au large de la ville, tentant de briser le siège. A l'issu de la courte et meurtrière bataille navale, les vaisseaux turcs sont coulés et sans plus attendre, le 9 février, Istanbul tombe, le Sultan est introuvable et le Grand Vizir est capturé.

      Spoiler:

      Le siège d'Istanbul. 1473, Pietro Panzani

      Pendant ce temps, à l'Ouest, 50 000 turcs atteignent l'Istrie, à près de 50 lieues de Venise. Mais la flotte ottomane anéantie, les turcs y sont retenus, incapables d'avancer plus près de la Cité des Doges car dans l'impossibilité de traverser les terres de l'Archiduc d'Autriche, refusant de voir des musulmans fouler le sol impérial.
      Les trois dernières années de la guerre qui s'ensuivent vont se caractériser par la désorganisation totale des armées ottomanes qui vont alors se disperser sur les cotes de l'adriatique et dans les Balkans, violant et pillant tout sur leur passage, en hordes désordonnées depuis qu'ils ont appris la nouvelle de la capture de la Sublime Porte et du Grand Vizir, et pis encore, sans nouvelles de leur Sultan porté disparu.

      Spoiler:

      L'invasore turco. 1470, Pietro Paoli

      Le déclin de l'Empire à la fin de la guerre se retrouve aussi dans les indénombrables révoltes patriotes, paysannes et d'orthodoxes dans toute la partie occidentale non-occupée ces années là, financées de surcroît par les caisses de la République Sérénissime. Pendant 3 ans les troupes coalisées restent à Istanbul, attendant patiemment la reddition ottomane et laissant le chaos s'emparer de ce qui reste de l'Empire Ottoman. En octobre 1473, une délégation du Sultan se présente à la ville occupée, acceptant la défaite ainsi que toute offre de paix de la Coalition, afin de pouvoir sauvegarder ce qu'il reste à sauver de l'Empire déchu. Dans le traité de paix signé à la fin du mois, il est convenu que les Mamelouks obtiennent la cote sud de l'Anatolie et que la République récupère la province côtière d'Épire, en Grèce occidentale. Dans les mois qui suivent, L'Empire Ottoman se disloque totalement, se soumettant pour survivre, aux hordes turcomanes Aq Qoyunlu et cédant toutes ses provinces restantes en Anatolie à ses alliés, les émirs du Candar et du Karaman, profitant de la situation pour étendre leur domaine. Très vite également, le Sultan va devoir céder aux exigences des rebelles des Balkans, perdant toute possession à l'Ouest d'Istanbul au profit des Despotats d'Achaïe et de Bulgarie, revendicateurs d'un nouvel Empire Byzantin.
      A l'aube de l'année 1474, les possessions du Sultan ottoman soumis se réduisent à la seule cité d'Istanbul, dépeuplée et en ruines.

      Spoiler:

      La reddition ottomane. 1476, Giovanni Giorgione

      Marco Antonio Bembo s'éteint le 27 janvier 1474, de retour à Venise, au Palais des Doges, la maladie l'ayant emporté dans sa fatigue d'après guerre. On retiendra du "Doge Oriental" qu'il aura accompli sa quête et qu'il aura été un grand conquérant au service de la Sérénissime. A sa mort, à l'aube de l'année 1474, il laisse à son successeur un empire commercial agrandi et un vaste nouveau marché aux portes de l'Orient.

      Spoiler:

      Le déclin de l'Empire Ottoman et les territoires récupérés par Venise et les Mamelouks, en rouge


    Fin du dogat de Marco Antonio Bembo

    • Dogat de Carlo Casanova (1474-1???)

      Carlo Casanova est élu doge à seulement 36 ans le 14 février 1474, le jour de la Saint Valentin. Contrairement à ses deux prédécesseurs, Carlo n'a pas de poste aussi prestigieux qu'un siège au Conseil des Dix, mais il fut tout de même le plus jeune Sénateur de la République, à 23 ans. Membre de la richissime et grande famille patricienne des Casanova, c'est un homme calculateur, manipulateur et peu scrupuleux qui prend la tête de la République en 1474. Des rumeurs circulent comme quoi il aurait fait assassiné celui qui semblait destiné à remporter les élections, le vieux et charismatique Enrico Sforzianni, quelques semaines avant le vote. Carlo est aussi amoureux de la gente féminine, grand séducteur dont on raconte qu'il aurait déjà mis près d'une centaine de femmes dans sa couche, plus grâce à sa richesse qu'à sa beauté.
      Grand admirateur de Marco Antonio Bembo, Casanova entend bien consolider l'empire commercial de la Sérénissime en Grèce et dans les Balkans, et renforcer considérablement la route commerciale liant maintenant la Crimée à la Cité des Doges.

      Spoiler:

      Carlo Casanova. 1484, Federico Mandalini

    • La conjuration des Casanova (27 Janvier 1474 - Mai 1477)

      Casanova prend le pouvoir au lendemain de la guerre et doit faire face à la reconstruction des provinces côtières de l'Adriatique vénitiennes. D'importantes sommes sont rapidement mis à profit de la reconstruction de la cité de Raguse ou des comptoirs de Dalmatie meurtris par l'occupation turque.
      Carlo Casanova espère également pouvoir compter sur son grand frère, le cardinal Francesco Casanova pour s'assurer le soutien de l’Église Catholique dans sa lutte contre les hérétiques et païens frontaliers de Venise. Ainsi, à l'hiver 1475 il se rend à Rome visiter son frère ainé. Ensemble, les deux influents Casanova mettent à profit leur richesse familiale pour acheter le soutien d'autres cardinaux, profitant de la vieillesse du pape Grégoire XIII pour comploter aisément entre les murs du Vatican. Durant l'hiver, six cardinaux sont retrouvés morts dans des circonstances suspectes et près de vingt autres d'autres sont achetés par la fourbe fratrie, jurant de rallier à leur cause d'autres cardinaux. Parmi les plus influents d'entre eux on retient le cardinal hongrois Akelye et le cardinal français de Beaumont. A la fin de l'hiver, la réussite était promise à la conjuration des Casanova et il ne restait plus qu'à attendre la mort du pape pour le remplacer par le faible et manipulable cardinal Bertoni à l'issu des élections truquées.

      Spoiler:

      De gauche à droite, les cardinaux Casanova, Akelye et de Beaumont

      De retour à Venise au printemps, Carlo Casanova vient se pencher sur les affaires commerciales, indispensables à la Sérénissime, mettant de côté les intrigues dont il est maître. Le commerce criméen n'engrange pas assez de revenus selon le doge et son conseiller commercial, ils décident donc une nouvelle fois d'engager une expédition pour s'assurer plus de comptoirs commerciaux dans la péninsule, notamment en s'assurant la domination sur l'estuaire du Don d'où affluent toutes les richesses du vaste territoire russe. La guerre est rapide est victorieuse, débarqués à l'automne 1476, les 10 000 hommes au service de Venise s'emparent de Tana, à l'estuaire du Don, dans la province d'Azov en moin de 5 mois. Le Khan de Crimée, occupé au Nord face aux Moscovites s'empresse de signer la paix et de céder la province d'Azov à la République en mai 1477.


    • Prospérité et pouvoir pontifical (Mai 1477 - Mars 1484)

      Les années suivantes sont prospères pour la République Sérénissime, et cette prospérité semble pouvoir perdurer longtemps, au moins aussi longtemps que la longue vie du jeune et ambitieux doge. Avec le contrôle total sur le commerce de la région de Crimée, d'Istanbul et de Raguse, la Cité des Doges s'assure la place incontestable de plus grand centre de commerce européen.

      Les nouvelles sont d'autant plus meilleures lorsqu'en juillet 1482 s'éteint le pape Grégoire XIII, amorçant la deuxième partie du plan des frères Casanova. Le conclave se réunit durant près de 6 mois et la veille de Noël 1482, un nouveau pape est élu : Innocent IX, l'ex-cardinal-évêque Bertoni. C'est un succès pour la conjuration des Casanova, et en quelques mois seulement ils affirment leur emprise sur ce nouveau pape autant inexpérimenté que manipulable.

      Spoiler:

      Le Pape Innocent IX. 1482, Federico Mandalini

      L'objectif suivant de la conjuration est alors de profiter de ce pouvoir sur le Saint Siège pour accorder à la République d'autant plus de crédit et de soutien dans sa future lutte contre les hordes turcomanes ayant pris le dessus sur le pouvoir d'Istanbul. Après avoir eu vent de preuves truquées et d'arguments implacables de la part des cardinaux corrompus, le pape se résout à adopter une décision historique au nom de toute la Chrétienté : Le jour de Pâques de l'an de grâce 1484, le pape lance un appel à la Dixième Croisade contre Istanbul, face aux résidus de l'Empire Ottoman, aux hordes sarrasines Aq Qoyunlu et leurs alliés. Alors, la République de Venise se prépare d'ores et déjà à une nouvelle guerre servant toujours plus ses intérêts commerciaux sans en avoir l'air, camouflée en guerre sainte pour la sauvegarde de la Chrétienté.

      Spoiler:

      L'appel à la Dixième Croisade. 1485, Gian Giovanni Canneloni


    Dogat de Carlo Casanova à suivre
    Dernière modification par Caron, 26-08-2013, 14h50.

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    • #47
      Chroniques du royaume de France

      Janvier 1463 - mars 1484



      Le bon roi Louis est maintenant âgé, certains parlent même de crises de folie. Le conseil du roi continu néanmoins d’administrer le royaume pendant ses séjours dans l’orléanais afin de se reposer.

      La France se dote d’une impressionnante ceinture de casernes sur tout le territoire. L’armée est réorganisée afin de s’adapter aux futures missions qui lui seront dévolues.
      Pour financer cette armée, de nouveaux impôts sont crées et le roi fait bâtir des centres industriels pour soutenir l’activité artisanale du pays. Les moyens de production sont agrandis, le réseau marchand est modernisé pour profiter de ces nouvelles confections.


      Depuis plusieurs années, les relations entre la France et la Bretagne se détériorent. Le duc de Bretagne, Arthur III de Dreux, complote avec celui de Lorraine, François II Etienne, et de Savoie, Carlo Emanuele I de Savoie, pour mettre un terme aux ambitions de Louis.



      Le duc Arthur, dont la propagande savoyarde fera un homme pieux.

      Mais malgré ses ambitions, le duc de Bretagne n’est qu’à la solde du duc Carlo Emanuele Ier de Savoie.


      5-6-6

      Le Duc Carlo est un grand dirigeant dont les armées sont craintes en Italie. Ses soldats n’ont pas eu de mal à défaire ceux du duché de Milan et il convoite depuis longtemps une place plus importante en méditerranée.

      Le bon roi Louis tombe dans le piège tendu par le duc et déclare la guerre à la Bretagne sans terminer ses préparatifs. Alors que les armées françaises s’apprêtaient à entrer en Bretagne, une révolte basque se soulève au labourd, financé par le duc de Savoie.
      L’armée Lorraine entre en France pour récupérer Metz, conquise par les français quelques années plus tôt.
      Ne sachant plus où frapper, le roi de France, en pleine crise de folie, disperse ses armées sur le territoire pour affronter tous ses ennemis en même temps. Terrible erreur, en quelques semaines les armées françaises perdent leurs affrontement sur l’ensemble du territoire.

      Profitant de la faiblesse française, le duc de Savoie entre par les Alpes en France secondé de l’armée papale.


      En un mois, il défait les français en Provence et dans le Berry. Paris est assiégée, les caisses se vident.


      Le siège de Paris

      Au terme de deux ans de guerre, l’armée française a essayé de nombreux échecs. L’Auvergne est occupé par Amadeo de Savoie, général en chef de l’armée savoyarde, qui repousse tout assaut dans la région. Paris quant à elle a capitulé après plusieurs mois de siège et le bruit court que le duc a même séjourné dans un château occupé jadis par le roi.

      Le roi de France décide alors de laisser le commandement des armées à un jeune général, le baron Ignace de Broloye.


      Le baron réorganise l’armée française qui se concentre dans l’orléanais. Un seul objectif, Paris !



      Profitant d’une écrasante supériorité numérique, les français repoussent les forces de la coalition. L’armée savoyarde est dès lors obligée de se replier au sud, tandis que le duc de Lorraine retourne dans ses terres pour écraser des révoltes.
      Une partie de l’armée est laissée sur Paris pour la reprendre à la garnison sur place tandis que l’Auvergne et les révoltes du Labourd sont le prochain objectif. En deux mois, l’armée reprendre le contrôle du territoire.

      Il faut maintenant faire plier le Bretagne. Le baron et le roi décident de coordonner leurs actions pour en finir avec les restes de l’armée bretonne. Pendant ce temps, une seconde armée devra descendre au sud pour soutenir le roi de Castille, Enrique IV de Trastana, qui a répondu à l’appel de la France.


      Enrique IV : 0-0-0

      Malgré le fait qu’il soit la risée de l’Europe, on le dit incompétent, frivole et dépensier, le roi Enrique est un allié important du royaume de France. Il a répondu à l’appel du roi et mène personnellement ses hommes au combat.
      Au terme d’une chasse de quelques mois dans le sud de la France, il affronte l’armée savoyarde de 5000 hommes, commandée par Amadeo de Savoia, renforcée par 2000 infanteries papales. Le duc Carlo Emanuele est en effet occupé sur ses propres terres où des révoltes grondent contre cette guerre qui dure depuis si longtemps.

      C’est près de Nice que se fera la décision de cette guerre. L’armée franco-ibérique, composée de 8000 hommes va défaire Amadeo.


      Après cette sanglante défaite, l’armée savoyarde ne repassera plus la frontière.

      Pendant ce temps, le Bourgogne décide de lancer ses troupes sur l’Osnabrück. Le roi de France, oubliant tous ses accords, décide de soutenir le faible pays contre l’armée de Bourgogne.
      C’est l’armée du roi Enrique qui va croiser le fer avec l’arrière-garde ennemie durant ce qui fut appelée « la guerre de un an ». Reprenant ses esprits, le roi de France signe la paix avec le duc de Bourgogne qui voit d’un mauvais œil les agissements anglais.

      Après huit longues années de guerre, la paix revient enfin sur le royaume de France. Le duc Arthur III de Bretagne est mort durant la guerre et le conseil de régence accepte la vassalisation du duché.

      Les années qui suivent sont occupées par la remise en état du royaume. Il faut reprendre la centralisation initiée précédemment, remplir les caisses et en finir avec les volontés indépendantistes.
      C’est l’héritier, le prince Louis XII qui serait désormais à la tête du pays. Fin administrateur et militaire, il occupe une place toujours plus importante au sein de la Cour tandis que son père vit ses derniers jours.

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      • #48
        Le gras et ventripotent maire de Hambourg s'est vu offrir une belle cape en peau de rat-gondin royal alpin, par quelques reconnaissants nobles tyroliens. Il peut désormais être au chaud tout en restant élégant lorsqu'il va assister aux crucifixion de suédois, loisir très prisé des citoyens de la ligue hanséatique.

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        • #49
          AAR Anglais - Troisième session



          • 1484 - 1486 : Suite et fin du règne du Roi Edgar Ier dit Le Victorieux (6-3-0)

            La fin du règne d'Edgar se déroule dans le calme et la prospérité ; le Royaume d'Angleterre est stable et la flotte marchande ramène toujours plus de richesses à Londres.
            Le Roi entend cependant s'assurer de la pérennité de son héritage et installer la dynastie des York de façon durable. C'est pourquoi outre de nombreuses réformes visant à améliorer la qualité des armées anglaises, il augmente également la taille de celles-ci et s'assure de leur fidélité à la couronne.

            Edgar Ier s'éteint à Londres le 12 Septembre 1486, au terme de 39 ans de règne. Par ses choix (mettre fin à la Guerre de Cent Ans et soumettre les îles Britanniques) et ses orientations économiques (tournées vers le commerce), il aura posé les bases de la puissance anglaise.
            Son fils Henry Frederick monte alors sur le trône sans que personne ne conteste la succession.


          • 1486 - 1508 : Règne du Roi Henry VII Frederick(us Rex) dit Le Batailleur (5-2-1)

            Si Henry Frederick est un moins bon administrateur et diplomate que son père, il porte un intérêt plus grand pour la chose militaire (bon j'admets qu'il aurait difficilement pu faire pire). Il va d'ailleurs très tôt pouvoir s'exprimer sur le champ de bataille, puisqu'en Décembre 1488, le Danemark se lance dans une guerre de reconquête contre la Suède.

            Il hésite quelques temps sur l'attitude à adopter concernant cette guerre qui déchire à nouveau les pays scandinaves ; mais la présence de la puissante Moscovie dans le camp danois finit par pousser Henry Frederick à agir : en Février 1489 une nouvelle alliance est forgée avec la Suède et l'état de guerre est déclaré.
            Ce qui devait n'être qu'une simple guerre dans une région isolée se transforme alors en un véritable conflit à échelle européenne : le Royaume de France et la Ligue Hanséatique entrent en guerre du côté du Danemark, tandis que la Pologne rejoint la Suède.
            Voyant là une occasion à saisir, la Bourgogne déclare la guerre à l'Angleterre. On apprendra plus tard que le Duché devait initialement rejoindre la coalition danoise ; mais que le Régent alors au pouvoir avait préféré faire cavalier seul. Si 16 000 ennemis parviennent à débarquer par surprise dans les Shetlands, la flotte anglaise défait sa rivale bourguignonne et le Régent choisit de signer une paix rapide plutôt que de risquer l'anéantissement total de ses troupes ; il se retourne par la suite contre la Hanse.

            La Grande Guerre du Nord (comme on l'appellera par la suite) dure 7 longues années. Les troupes danoises et norvégiennes sont rapidement écrasées ; mais les forces moscovites et françaises restent une sérieuse menace (la Hanse quant à elle est aux prises avec l'Autriche et la Bourgogne).
            S'inspirant des Grandes Chevauchées, Henry Frederick débarque au Danemark à la tête d'une armée de 22 000 hommes et pille le pays, prévenant toute éventuelle reconstitution d'une armée danoise ; l'armée suédoise quant à elle assiège les provinces norvégiennes, tandis que 40 000 russes sèment la terreur en Finlande.
            A la fin de l'année 1489, les troupes françaises arrivent en renfort et décident d'engager l'armée anglaise sur l'île de Seeland : grâce à leur supériorité numérique et à leur appui maritime, les Anglais en sortent vainqueur (au prix de très nombreuses pertes) ; mais Henry Frederick décide de rembarquer pour l'Angleterre.

            Depuis le début des hostilités, la flotte anglaise contraint la marine marchande française à rester à l'abri dans ses ports : la région commerciale de Bordeaux est désertée, au profit de Londres qui s'enrichit considérablement. Les finances du Royaume de France sont alors durement affectées, et du fait de la défaite de ses armées et des tensions croissantes avec la Bourgogne, il décide de se retirer du conflit en Mars 1493. Deux mois plus tard c'est la Norvège, nouvellement indépendante du Danemark, qui signe la paix et cède des territoires à la Suède.
            Mais la Moscovie contrôle désormais l'intégralité de la Finlande, et ses armées marchent désormais sur Stockholm. Profitant d'un mouvement téméraire du Grand Duc (il a choisit de traverser le Golfe de Botnie avec 20 000 hommes), Suédois et Anglais décident d'engager toutes leurs forces afin d'en finir une bonne fois pour toute avec leurs ennemis.
            Alors que la flotte suédoise bloque l'accès à la mer d'Åland (obligeant le reste des troupes moscovites à emprunter la longue voie terrestre), Henry Frederick embarque à nouveau, cette fois-ci pour la Suède. Les forces conjuguées des deux Royaumes sont alors en mesure d'engager les 20 000 russes avant que les renforts n'arrivent : ils sont vaincus, poursuivis puis anéantis jusqu'au dernier, et les deux armées remontent ensuite vers le Nord afin d'écraser la dernière armée moscovite.
            Devant l'évidence de cette défaite, le Danemark s'avoue vaincu et cède deux nouvelles provinces à la Suède.

            Spoiler:

            L'erreur stratégique de la Moscovie, tandis que sa première armée franchit le Golfe de Botnie, la flotte alliée contraint sa seconde armée à emprunter la voix terrestre


            L'Angleterre entre alors dans une nouvelle période de paix et de stabilité, troublée uniquement par l'émergence de l'hérésie protestante en Allemagne du Nord au cours de l'année 1505.
            Ayant eu vent de la découverte récente d'un continent riche et inconnu par les puissances ibériques, Henry Frederick décide de lancer son pays à l'assaut de ce que l'on appelle déjà le Nouveau Monde.

            A suivre...
          Dernière modification par Restif, 01-09-2013, 13h38.

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          • #50
            En 1524, le royaume des Pays-bas, mécène au grand coeur, emprunte et puise dans ses réserves pour financer la construction de la cathédrale de Cologne dont le prix est estimé à plus de 400 ducats.
            Ébahis devant tant de générosité, la ligue hanséatique et ses alliés ibères ont proposé une trêve de 5 ans, honteux d'attaquer ce pieux royaume

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            • #51
              Fin de la session 4 en 1537.

              La map : http://âpp.com/dl/Hec0

              La save (format 7z) : http://âpp.com/dl/Heda

              Commentaire


              • #52
                Il s'est passé quoi avec les mamelouks ?

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                • #53
                  Je sais pas mais de mon coté ce fut une bonne partie , l'annexion de mes vassaux continue , Taiwan est colonisé , le nord des philippines aussi et bien sur la majorité de l'île de Brunei est a moi et je contrôle donc une des îles aux épices et dès que j'aurais stabilisé la situation dans ma partie de Brunei je prendrait le reste.

                  Commentaire


                  • #54
                    Spoiler:
                    Dernière modification par Restif, 07-09-2013, 11h03.

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                    • #55
                      Et pour être clair mon objectif c'est ça : .

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                      • #56
                        Tu pourrais annexer la Chine toute entière en plus, non ?

                        Commentaire


                        • #57
                          Envoyé par lombrenoire Voir le message
                          Tu pourrais annexer la Chine toute entière en plus, non ?
                          Il peut surtout s'attendre à ce que nous - les pays européens -, changions la donne sur ses projets.

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                          • #58
                            Bon disons que si Brunei , les philippines , le Japon en entier plus un bout de chine est a moi je serais content mais bon je vais pas me laisser décourager par des barbares venu d'ailleurs!

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                            • #59
                              AAR Britannique - Quatrième session



                              • 1508 - 1511 : Suite et fin du règne du Roi Henry VII Frederick dit Le Batailleur (5-2-1)

                                1508 est une année charnière dans l'histoire des îles Britanniques : bien que désireux de suivre Portugais et Espagnols dans leur aventure coloniale, Henry Frederick souhaite avant tout renforcer la cohésion de son pays.
                                Tandis que George Rooke (un navigateur anglais) part à la recherche des routes maritimes jadis empruntées par Erik le Rouge et Leif Ericson, l'unification des Royaumes d'Angleterre et d'Écosse ainsi que de l'Irlande est proclamée à Londres : Henry Frederick donne naissance à la Grande-Bretagne, conclusion d'une politique d'unification entamée un demi-siècle plus tôt par son père.

                                Mais plus qu'une union politique, la Grande-Bretagne se veut également être une union religieuse ; et le succès de la Réforme Protestante auprès de certains Britanniques (et du Roi lui-même) pousse très tôt le souverain à rejeter le Catholicisme afin de choisir le Protestantisme comme religion d'État.
                                C'est le début de troubles religieux très importants qui vont durer une décennie : après la Guerre des deux Roses, Albion connaît de nouveau la guerre civile. Les Catholiques du Royaume, encore majoritaires, se soulèvent et sont financés en sous main par la France. L'armée britannique dispose de faibles ressources en hommes et a du mal à lutter, rapidement la Couronne doit avoir recours à de nombreux emprunts afin de lever des compagnies de mercenaires.
                                Pire encore, usé par sa guerre en Scandinavie et les incessantes révoltes liées aux troubles religieux, Henry Frederick succombe à la maladie le 15 Juin 1511. Son fils Edward lui succède aussitôt et hérite d'une situation délicate.


                              • 1511 - 1537 : Règne du Roi Edward IV dit Le Protestant (0-4-5)

                                Protestant convaincu, Edward s'efforce aussitôt d'enrayer le Catholicisme de Grande-Bretagne : une série de loi est promulguée afin de renforcer le prosélytisme des pasteurs et de nombreux mercenaires arrivent d'Allemagne (berceau de la Réforme) afin de soutenir le Royaume.
                                Cette stratégie finit par porter ses fruits et les pasteurs font preuve d'un zèle tel que très rapidement, la majeure partie des Britanniques finit par adhérer au Protestantisme. Seules les provinces du Wessex et du Gloucestershire, en proie à de terribles révoltes, demeurent catholiques (la proximité géographique avec la France n'y est sans doute pas étrangère). Au terme de ces 10 années de trouble, la Grande-Bretagne émerge en tant que première puissance protestante d'Europe et est suivie de près par son alliée la Suède.

                                Spoiler:

                                Les différentes religions en Europe en 1537


                                Le Royaume étant de nouveau stable, Edward peut désormais suivre la voie tracée par son père : George Rooke ayant trouvé une route vers les Amériques passant par le Nord, la Grande-Bretagne dispose désormais d'un accès direct à ces terres pleine de promesses.
                                Une première colonie est fondée à Eiriksfjord, afin de bénéficier d'un point d'appui permettant une expansion rapide vers le Sud : les premiers colons partent d'Islande en 1527 et la colonie finit par dépasser les 1000 habitants seulement 6 années plus tard. A peu près à la même époque, d'autres colons débarquent à Newfoundland.

                                Mais bien qu'étant le premier pays Européen à fouler l'Amérique du Nord, Edward sait que la Grande-Bretagne ne sera pas seule : en plus des Espagnols et des Portugais, Français et Néerlandais se sont eux aussi lancés dans leur propre aventure coloniale, et ils voudront certainement leur part du gâteau.

                                A suivre...

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                              • #60
                                Très bon aar Restif, comme toujours je vois que dans EU IV tu demeures un brillant stratège mais pour ce qui est de ta nouvelle colonie en Amérique Ah! ah! ah!
                                D'avoir colonisé les newfies c'est rien de bon (je te dis ça seulement parce que je les connais) Tu devrais te défaire de cette colonie le plus vite possible car ça va pas te porter chance. Mais pour le reste, la gpo est vraiment bien.
                                Dernière modification par Padlock, 11-09-2013, 08h25.

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