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  • non ce n'est pas du fantastique, mais je fuis tellement l'anglicisme de "heroic fantasy" que je préfère faire cette erreur: c'est la définition française la plus proche de ce registre

    car bon, le "fantasme héroïque", voila quoi, non. il fut acquis dans toute les caves de rolistes, d'un commun accord dés les années 80 que non.
    Dernière modification par hussard, 02-12-2014, 18h58.

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    • A l'approche des examens, j'avais envie de m'évader, m'extirper du monde dans lequel je me livre chaque jour. Robinson Crusoé est donc venu combler ce manque affectif et psychologique. Ecrit par Defoe, ce livre raconte la célèbre histoire d'un homme qui se retrouve isolé du monde humain après un naufrage, dans une île au large des Caraïbes, avec pour seule compagnie, un perroquet, un chien, et quelques chats etc. Il doit faire face à l'immensité de la nature et surtout, son ambition humaine est surpassée par les forces naturelles qu'il découvre au fur et à mesure de son long séjour: tempête, pluie, chaleur, étourdissement, une mer particulièrement brusque. Cantonné par les moyens qu'il a à sa disposition, il décide de lutter pour la survie, certes lamentablement au départ, ingénieusement à la fin.
      Il gagne le respect des espagnols qui le rencontre (au milieu de l'histoire), il s'autorise même le luxe d'avoir à sa disposition un "esclave" indigène dit "Vendredi".

      Cet ouvrage ouvre l'esprit et permet un retour à la nature dans ses aspects les plus pittoresques. Question de l'homme face à la nature, une petite fourmi.
      Un livre qui, même si son titre est connu de tous, est remarquable et mérite d'être lu. Ingénieux, un style formidable, des allusions à la religion et à la dangerosité des indigènes rendent ce livre scolaire (pour les étudiants qui travaillent sur le voyage en première).

      En résumé, si vous souhaitez vous évader, il n'y a rien de plus radicale que Robinson Crusoé, vous vous glisserez dans l'esprit du personnage aisément et vous serez éblouis, ébahis par l'ingéniosité, l'intelligence du protagoniste, dit "Monsieur Robinson Crusoé", avec respect.

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      • Robinson Crusoé, c'est pas le genre que j'apprécie le plus. Sinon, je m'excuse si je confonds fantasy et fantastique. Mais sinon, vous connaissez l'épouvanteur, qui est devenue ma série préférée dont j'attends la suite avec impatience?

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        • Personnellement, je connais pas. C'est quoi l'histoire ?

          Un livre tout récent qui se lit plutôt bien (on change de période la).



          La Quête de Robert Lyndon. Il y a tout de même quelques erreurs grotesques dans le livre au point de vue chronologique dans le sens des événements historiques. C'est assez amusant d'ailleurs, l'auteur s'excuse, fort heureusement.
          Le livre raconte le périple d'une bande de soldat à travers l'Europe dans le but de capturer 4 faucons et de les amener à un certain émir Turque afin de délivrer un haut gradé, je dirais, emprisonné après une bataille sanglante.
          Après lecture, le livre n'est pas aussi mystérieux qu'on aurait pu l'imaginer, le titre pourrait donner lieu à des énigmes, des problématiques insurmontables mais il n'est rien de tout ça. La question des Évangiles perdus demeure à la fin sans réponse quasiment.
          Pourquoi le lire ?
          J'estime tout simplement que lire ce livre, c'est se mettre à la place des personnages, voyager dans l'Europe du Moyen Age, vivre dans des conditions extrêmes, extravagantes. C'est connaitre la vie, les malheurs, les joies, les maladies, les essoufflements des personnages, la peur du voyage, la lutte pour la survie etc. Se retrouver menacé par des hordes barbares (comme dans "Michel Strogoff" de Jules Verne), observer les actes particulièrement sordides des peuples (le fameux passage ou Raoul se retrouve piégé, il est démembré violemment (c'est dégueulasse comme passage, vraiment). D'ailleurs, dans "Michel Strogoff", Jules Verne fait allusion aux actes atroces des tribus, les prisonniers sont enterrés vivants et mangés par les bêtes sauvages. Les suivre dans une quête qui se révèle au fur et à mesure du livre (ici est l'intelligence de l'auteur: obliger le lecteur à tourner les pages afin de reconstruire le puzzle).
          On le tient, on s'attache rapidement à l'histoire, la fin est assez démesurée, du moins, je m'attendais à un dénouement bien plus palpitant, particulier en son genre. C'est la le gros défaut du livre. Un livre qui s'annonce par le titre comme énigmatique (Quête de quoi, c'est pas mal du moins), pure confusion et un peu la désillusion une fois lu .

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          • Salut les gens!

            Je suis en train de lire quelques petites choses bien sympathiques (les annales du disques mondes et la vie sexuelle des cannibales, vraiment cools) et notamment les enquêtes de Nicolas le Floch de François Parrot. Situé dans le Paris pré-révolutionnaire, les romans sont riches, très bien écrits et pour des polars, l'énigme, du fait de sa localisation, a un intérêt significatif. Comme je suis en train de boucler la série, auriez vous d'autres romans historiques? Hormis les Dumas, Scott et Hugo (qui ont déjà été consommés).

            Merci à vous par avance et bonne lecture!

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            • Druon, les rois maudits, connu aussi.

              Sinon je confirme pour le disque mone, Pratchett est juste un auteur culte.

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              • Classique



                A l'occasion de la sortie très attendue du film (pour mon cas) "Au Coeur de l'Océan" en mars 2015, et après vision de plusieurs films sur l'univers marin, je me suis lancé dans la lecture de Moby-Dick, la fameuse baleine, tueuse des hommes, épouvante des océans et des mers etc. rédigé par Herman Melville (lui même marin à son époque).
                Par ou commencer, épreuve délicate, Moby-Dick est avant tout un livre descriptif sur le quotidien des baleiniers (sur ce coup, on est servi, les descriptions s'axent même sur des aspects beaucoup plus scientifiques, autrement dit, beaucoup plus complexes. Je l'avoue, j'ai pas tout compris ).
                Ensuite, il y a cette seconde approche, c'est à dire, le livre se penche sur l'aventure du jeune Ismaël (plus précisément, il va raconter ce périple en mer, ce voyage infini et inébranlable, sans forcément définir l'utilité de sa présence sur le navire, il reste toujours silencieux, effacé, et occupe différents postes, son rôle demeure néanmoins des plus importants !) qui décide de s'engager sur un baleinier "le Péquod" avec à sa tête, le Capitaine Achab.
                A partir cet instant, la véritable histoire commence, on se lance dans un périple comme je le disais si-dessus inébranlable avec un Capitaine complètement excentrique, motivé par une seule ambition, terrifiante et insupportable pour son équipage, trouver la Baleine Blanche dénommée "Moby-Dick" et la tuer (si le terme est bien approprié, la folie du Capitaine Achab semble d'une cruauté sans limite, avec ce besoin, inexorable, de rechercher, toujours et encore cette baleine afin de lui régler son compte).
                Outre le fait de raconter l'histoire qui n'a aucune utilité, je vais principalement exposer mon avis. C'est un livre efficace, complet, mais d'une complexité extrême, un langage varié souvent difficile avec des descriptions multiples (des descriptions très générales, généreuses en termes d'écriture, de qualification, de précision, parfois assez brèves, mais aussi (à déplorer quand on n'y connait rien !) des descriptions beaucoup plus précises, poussées avec des recherches, des termes historiques (ça j'ai adoré !) et des longues citations/DISCOURS scientifiques (j'ai pataugé !)). En ce sens, comme je le répète, le livre est en fait une longue description, un livre très descriptif, trop descriptif donc j'arrive au bout un peu déçu.
                Par contre, en ce qui concerne le rapport des personnages, leur quotidien sur le navire, le but de l'exploration et des recherches menées par le Capitaine Achab (un but unique, ultime, trouver la baleine, et lui attribuer une mort certaine), les nombreuses chasses et rencontres avec les autres baleiniers, en d'autres termes, tout cet univers marin m'a vraiment donné des frissons.
                Melville apporte réellement quelque chose à son lecteur, un sens à ce voyage, un voyage qui va, malgré les longues descriptions, être suivi progressivement ET RAPIDEMENT (le livre se dévore), on s'attache aux personnages (Queequeg démontre tout au long du livre son courage, sa fidélité, sa sagesse, ses valeurs parfois étouffantes et loufoques (indigènes). Tashtego également. Le principal meneur de cette histoire reste avant tout le Capitaine Achab). Sur les protagonistes, le seul qui marque l'histoire porte le nom "Achab", et bien oui, ce capitaine symbolise tout sauf la sagesse. Il y a toujours cette soif apparente qui revient tout le temps, ou est elle ? La Baleine Blanche ? Cette question devient même problématique (paradoxe), Achab maudit cette baleine au point d'en devenir figé, coupé du monde extérieur, sa vie se résume en l'affrontement d'un homme fou, décomposé par le remord et la haine, et d'une bête particulièrement féroce qui n'aspire qu'à la liberté. En d'autres mots, c'est ce conflit entre l'homme et la nature qui m'a touché au plus haut point. Cette lutte qui plonge le lecteur dans l'esprit d'un fou, l'angoisse, un voyage complètement instable et déséquilibré, et dès le départ, on pense que ce voyage sera avant tout un échec. Comment retrouver une baleine blanche dans les profondeurs sombres des mers ? Le territoire est avant tout gigantesque, autrement dit, comment l'action du Capitaine Achab peut aboutir sur quelque chose de concret (difficile de s'imaginer l'atmosphère lugubre et pesante sur le Péquod, les marins qui demeurent sous les ordres d'un dégénéré mental et Physique !). Cet homme a perdu la raison, la raison humaine face à une imagination déplorable, dangereuse, folle.
                Comme je le répète, mon admiration porte sur cette guerre fascinante entre l'homme et la nature. Melville avertit à la fois son lecteur et ses protagonistes, que le danger est pesant, en d'autres termes, que ce voyage se caractérise par un conflit fréquent avec la nature. Surtout, c'est l'idée de menace constante qui, plus on avance dans le livre, devient apparente, jusqu'à atteindre l'apothéose: triple apothéose: la folie du Capitaine qui atteint son maximum, la dangerosité de la baleine qui s'accentue et enfin la mort qui au départ, subsistait sans menacer, va alors délicatement reprendre ses marques, au milieu, et vers la fin, contribuer au malheur des personnages).
                Dans tous les cas, ce voyage indéfini (parce que la recherche d'une baleine dans un monde marin immense est une tâche démesurée, complètement insensée: il faut être Toc pour se lancer dans un tel périple !) par le Capitaine Achab mènera tout son équipage vers un grand désastre. Les dernières lignes sont d'un éloquence remarquable, ou figure toujours et encore cette guerre entre l'homme et la bête, cet esprit de vengeance intarissable, déraisonné (qui dépasse même la logique d'un homme !). Oui, c'est cette lutte qui revient d'abord dans l'imagination puis enfin, le lecteur se confronte à la réalité, la véritable lutte entre le bien et le mal (encore une fois, difficile de situer le bien et le mal entre l'homme et la bête ?!).
                Bien entendu, je parle de cette longue chasse(ou voyage comment on veut) qui se terminera par la confrontation directe entre Achab et la Baleine Blanche "Moby-Dick". Cet instant constitue le point fort du livre, la scène finale, majestueuse et d'une violence extrême ! On note le naufrage du "Péquod" et la mort de tout l'équipage (1 seul et unique survivant). En fait, la fin du livre est magistrale. Je ne trouve pas d'autres termes, parce que cette fin, elle attribue une limite à ce voyage interminable ! Cette fin se solde par un désastre, bouleversant pour le lecteur, et tellement passionnant quant au style d'écriture adoptée par Melville !
                J'aimerais également m'attarder sur l'intelligence incroyable donnée à cette Baleine, sa stratégie adoptée face à des ennemis nombreux, sa capacité à créer la panique, la souffrance, la mort parmi les marins. C'est en d'autres mots remarquable.
                Parce qu'entre l'homme et la bête, le vainqueur reste toujours le premier grâce notamment à sa technique, ses moyens matériels. Et bien dans ces conditions, c'est tout l'inverse, malgré les nombreux atouts du Péquod, les nombreux hommes expérimentés à disposition, toutes les tentatives sont infructueuses, avec toujours, ce sentiment insupportable d'impuissance qui augmente, qui s'accroît totalement (accompagnée en effet par la folie ravageuse du Capitaine Achab) et qui atténue ce sentiment de sécurité au profit de l'insécurité. C'est tout cet ensemble qui m'a touché. Et surtout, ce qui m'a marqué, c'est la mort de tout un équipage pour une cause perdue d'avance. Pourtant, on remarque plusieurs fois les tentatives d'alerte, les différents navires rencontrés qui sous-entendaient que cette chasse se solderait par la mort. Autrement dit, on est averti ! Donc, on connait l'issue finale du livre, plus on y approche, plus cette tension s'accroît, c'est remarquable, bouleversant. Et, je crois que le pire se caractérise par le mutisme de l'équipage face à son capitaine. Je pensais qu'il y aurait une intervention contre cette folie, un point d'arrêt à ce voyage sordide et dangereux, non, aucun n'est parvenu à remettre le Capitaine dans un équilibre cérébral serein. AUCUN ! Personne. C'est dire comme la mort s'est joué de tout l'équipage. C'est dire comme la vie ne tenait qu'à un fil, celui du Capitaine Achab.
                En fait, rien ne pouvait compenser le naufrage inéluctable, à la toute fin du livre. Rien, et c'est fascinant !
                Dernière modification par Strabon, 15-01-2015, 19h21.

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                • Hé bien, voilà qui donne envie de lire le livre !
                  Tu serais pas un littéraire, par hasard ?

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                  • Envoyé par lombrenoire Voir le message
                    Hé bien, voilà qui donne envie de lire le livre !
                    Moby-Dick se lit bien, néanmoins, il faut affronter les longues descriptions (souvent difficiles) pour atteindre la fin qui constitue le point fort du livre: une quinzaine de page (sur .... 730 donc, bon, faut être motivé, mais j'avais vraiment envie d'aller jusqu'au bout !) sur la bataille entre le Baleinier "le Péquod" et la Baleine Blanche.
                    En fait, j'ai vraiment envie d'insister la dessus: l'exaspération de l'équipage qui se heurte à plus fort, et autre chose que je ne mentionne pas, c'est tous les éléments naturels qui malmènent le navire (les requins qui rodent, qui attendent cette lutte finale, on trouve également la mer qui ne se lie pas d'amitié avec le capitaine, le temps qui devient insurmontable, long etc. !).
                    En d'autres termes, le Capitaine Achab est bien tout seul, à la fin, il ne pourra trouver de l'aide que dans son propre courage (infaillible) et celui de ses coéquipiers, mais cette fin est particulièrement dantesque, horrible pour les hommes, magnifique pour la Baleine (ce qui est vraiment beau, c'est sa capacité à bouleverser toutes les tentatives des hommes, en plus, à chaque fois, elle donne une chance à ses assaillants d'éviter la catastrophe: et ce qui est indiqué noir sur blanc dans le livre: tous les navires qui se sont mesurés à cette baleine en sont ressortis épouvantés, et ont abandonné les recherches sur Moby-Dick, seul un certain Capitaine Achab risquera et mettra sa vie en péril pour retrouver cette baleine parce qu'il n'a jamais pu supporté sa première confrontation avec cette baleine ou il a perdu sa jambe (gauche ou droite je ne sais plus ), ce qui explique cet esprit malsain de vengeance et de folie).
                    D'ailleurs, comme je le dis plus haut, j'attends avec impatience la sortie du film au cinéma "Au cœur de l'Océan", parce qu'en visionnant la Bande Annonce, je me retrouve exactement face aux longues descriptions de Moby-Dick, sa férocité, son intelligence et c'est énorme ! J'adore !






                    Envoyé par lombrenoire Voir le message
                    Tu serais pas un littéraire, par hasard ?
                    Et non ! Je suis actuellement en deuxième année de droit (bon, je te l'avoue, je suis pas très bon dans cette filière mais je survie).
                    Je sors d'un Bac ES mais j'ai toujours apprécié la lecture. D'ailleurs, mon prof de français m'avait conseillé la littérature comme quoi
                    Dernière modification par Strabon, 16-01-2015, 14h41.

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                    • L'épouvanteur est une série heroic-fantasy écrite par Joseph Delaney. L'histoire est en une douzaine de tomes actuellement. Ca raconte les trois années d'apprentissage d'un apprenti épouvanteur, homme chargé de vaincre le mal partout où il se trouve. L'apprenti va devoir affronter des anciens dieux, des enfants du Diable qu'il aura a affronter, et d'autres créatures dangereuses. Vous avez déjà dû voir la couverture:


                      Il s'agit des huit premiers tomes, mais ça, vous devriez pouvoir le déduire.

                      Edit:Merci Melitas, j'ai corrigé. Il m'arrive d'oublier un mot quand je tape mes phrases, qui sont pensées avant d'être écrites et pas en même temps, ce qui donne parfois quelques petits problèmes quand on n'a pas relu.
                      Dernière modification par Asair123, 01-02-2015, 14h45.

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                      • Envoyé par Asair123 Voir le message
                        L'apprenti va devoir des anciens dieux, des enfants du Diable qu'il aura a affronter, et d'autres créatures dangereuses.
                        il manque pas un mot dans cette phrase ?

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                        • strabon: je suis tombé sur "la quète" chez mon libraire, et je lui ai pris du coup, je l'attaque dés à présent !

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                          • Je suis d’accord l'épouvanteur est une très bonne série mémé si je trouve que le héros s'en sorte a chaque fois par un deux ex machina

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                            • Punkbreizh:Que veux-tu dire par "un deux ex machina"?

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                              • Bah, un deus ex machina c'est un bonne grosse ficelle bien connue de la Bible ou de pas mal de films : intervention divine/gros coup de chance de sa mère.

                                En gros, quand Gandalf arrive soudainement au milieu des gobelins dans le Hobbit 1 et les vire tous avec un sort, pile au moment où ça commençait à chauffer sévère pour les nains, bah c'est ce qu'on appelle un Deus Ex Machina.

                                De même, les aigles dans le SdA (mais aussi particulièrement dans le Hobbit 3) sont un Deus Ex Machina.

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