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  • #16
    Ouah il m'a l'air vraimzent super !!!!!!!Pour quand a peu près est-il annoncé?

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    • #17
      Les glorieux ancêtres Normands ! Quand il sort, je prend !

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      • #18
        Remarquez le travail fabuleux réalisé sur les unités. Les archers sont encore plus beaux que ceux de TATW je trouve ! Et chaque corps d'armée possède son "upgrade" visible sur le champ de bataille ! Le rêve !

        Reste le problème des bâtiments... Le style "gothique" du jeu de base risque de ne pas coller à la période...

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        • #19
          Envoyé par kostic Voir le message
          Remarquez le travail fabuleux réalisé sur les unités. Les archers sont encore plus beaux que ceux de TATW je trouve ! Et chaque corps d'armée possède son "upgrade" visible sur le champ de bataille ! Le rêve !

          Reste le problème des bâtiments... Le style "gothique" du jeu de base risque de ne pas coller à la période...
          Il a l'air vraiment bien fait, et puis les villes re-modèlisées ne viennent d' arriver que récemment dans third age , version3.0 il me semble... Reste surtout le problême de savoir quand il sort , une idée ???
          Dernière modification par samsuffit39, 18-02-2013, 21h27.

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          • #20

            ~ IMPERIUM ROMANUM ~
            (Le Saint-Empire romain germanique)




            PRÉSENTATION.

            En 476, Romulus Augustus abdique : c’est la fin de l’Empire romain d'Occident. L’Empire romain d'Orient quant à lui tient bon.
            Plus tard, Charlemagne tente de restaurer la gloire de l'Empire mais à sa mort, son royaume est partagé entre ses trois fils et son oeuvre demeure inachevée. Une scission s’opère peu à peu entre les Francs de l'Ouest et les Francs de l'Est, plus tard appelés « Teutons ».
            Ayant abandonné la possibilité d'une quelconque unification avec l'Ouest, les Germains se concentrèrent sur d’autres fronts. Ils combattirent d'abord les Magyars, et les tribus slaves du nord-est furent soumises. Bien que ce fut des préoccupations majeures, les rois germaniques n'oublièrent jamais leurs obligations impériales. Certains d'entre eux s'y consacrèrent entièrement, tel Otton III. Entre 951 et 1051, plus de douze campagnes furent menées en Italie, la plupart du temps victorieuses. Cependant l'Italie du sud restait hautement contestée. Combattant les forces locales de l’Empire romain d’Orient, des Duchés lombards, les Musulmans et plus tard des Normands, les Germains sortaient peut-être victorieux, mais n'étaient jamais capables d’établir une présence à long terme.




            RELATIONS AVEC L'EMPIRE ROMAIN D'ORIENT.

            Ces relations furent toujours quelques peu spéciales. En effet, l'Empereur d'Orient se considérant comme la plus haute autorité sur terre, le fait que Charlemagne et ses successeurs revendiquèrent le titre d' « Empereur » entrait en conflit avec cette vision. Le titre leur était « refusé ». Cependant, ils le portaient, car régnant sur Rome et défendant les valeurs de la chrétienté.
            Les deux empires pouvaient parfois passer des accords, en plus de n'être pas vraiment un problème l'un pour l'autre.

            Cette situation perdura jusqu'à ce que la pression normande soit une menace pour l'Empire d'Orient. Des mesures furent alors prises et une politique « anti-occidentale » fut adoptée par les politiciens et les érudits. Les « Francs » et les « Celtes » furent de nouveaux qualifiés de barbares, et aucune différence ne fut faite entre « Normands, Francs ou Germains ». L'animosité entre les deux empires grandit, et le schisme religieux n'arrangea pas la situation.




            SOCIÉTÉ.

            Pour les plus pauvres, peu de choses changèrent . La population était composée majoritairement de paysans travailleurs. Liés à un seigneur, ils avaient tout juste de quoi subsister. Mais ce n’était pas une vie horrible, au contraire : l'espérance de vie était plutôt bonne si l'on survivait à l'enfance et la nourriture, bien que simple et peu équilibrée, était suffisante. Ils dépendaient cependant totalement de leurs récoltes et ne possédaient que peu de terres et d'argent. Heureusement, avec l’expansion de l'Empire, les raids et pillages ennemis ne les frappèrent plus aussi souvent, contribuant de ce fait à une vie quelque peu meilleure. Cette expansion créa également de nouvelles opportunités dans de nouvelles terres.

            La noblesse quant à elle, eut droit à plus de changement. Les nobles ecclésiastiques furent profondément impliqués dans l’administration au niveau local et régional. Ils rassemblaient également la plupart des troupes de l'armée du roi et étaient ses atouts les plus sûrs en temps de guerre. Bien sûr, ce soutien avait un prix : le pouvoir grandissant et indépendant de l'Eglise.
            Les nobles laïcs quant à eux étaient plus concernés par leurs intérêts locaux que par le royaume ou même l'Empire. Leurs relations avec le roi étaient souvent tendues, la rébellion ouverte étant le dernier recours. En général, la noblesse était pacifiée, les querelles plus rares et ils se retenaient de piller leurs propres gens. Les effets d'une spiritualité plus profonde, et plus exactement les réformes de Cluny purent être observées. En bons chrétiens, les nobles se devaient de bien se tenir, ou iraient en enfer. L'idéal du chevalier chrétien plein de droit et de vertu, défendant faibles et innocents, était né.

            L'administration croissante engendra la naissance d'une nouvelle caste, les « ministériels », des serviteurs qui n’étaient pas légalement libres, mais qui jouissaient d'un prestige social dû à leur travail. Une part importante de la puissance militaire était issue de ces « ministériels ».

            Les villes étaient également en expansion, de même que le commerce inter-régional. Cependant le niveau d'urbanisation restait faible.




            ORGANISATION MILITAIRE.

            La cavalerie lourde :
            Le poing de fer de l'Empereur était sa cavalerie de Loricati (hommes en armure) ou Armati (hommes armés). En effet, ces hommes allaient devenir les chevaliers en armures scintillantes, vertueux défenseurs de la chrétienté. Contrairement à leurs prédécesseurs, ils ne se livraient pas au pillage et vivaient une vie plus religieuse. Ils n'étaient cependant pas des saints, bien sûr...

            Contrairement à la croyance populaire, les Loricati étaient des guerriers très disciplinés sur le champ de bataille, capables d'étudier et d’effectuer de complexes manoeuvres tactiques. Il y a une bonne raison au fait que ces guerriers allaient devenir la force dominante sur les champs de bataille d'Europe, d'Afrique et du Proche-Orient. En plus d'être disciplinés, ils possédaient un équipement qui leur permettait une grande flexibilité. Étant armés plus lourdement que la plupart de leurs opposants, ils pouvaient aisément briser, par leur puissante charge, n'importe quelle ligne de bataille. Mais ils étaient cependant assez flexibles pour, si nécessaire, prendre de court des ennemis plus lourdement armés. Ils ont rencontré et surpassé toutes les situations imaginables, combattant les armées musulmanes, celles de l'Empire romain d'Orient, des Normands, des Vikings, des Hongrois, des Polonais et bien d'autres encore...

            Le style de combat normand et leur équipement fut vite adopté. Cependant, quelques caractéristiques germaniques étaient toujours présentes, comme par exemple le port de casque sans protection nasale.

            Les troupes levées :
            Les troupes levées en masse n’étaient plus utilisées par les Germains. Les habitants des villes (Urbani) prenaient les armes pour défendre leurs foyers si nécessaire, mais les contingents de masse des populations rurales étaient rarement appelés aux armes.
            A la place, les Ducs envoyaient en campagne des troupes régulières, mieux entraînées et mieux équipées (par souci de jouabilité, les moddeurs ont décidé d’attribuer à chaque duc un certain type d'unité : des arbalétriers pour la Saxe par exemple, même si bien sûr le Duc de Saxe n'avait pas que des arbalétriers à sa disposition). Les troupes régulières se montrèrent vitales dans plusieurs batailles et fournirent une force d’infanterie fiable.


            Tactiques et stratégies :
            Le commandement et le contrôle des armées ottoniennes et saliennes s'inscrirent dans la continuité des traditions efficaces de leurs prédécesseurs. Bien que le commandement et le contrôle n'étaient pas aussi sophistiqués que dans l'Empire romain d'Orient, cet aspect ne devrait pas être sous-estimé non plus. Les Consilium Regis, conseillers du roi, préparaient les campagnes avec soin, se basant sur la topographie et l'ethnographie connues. La reconnaissance et le travail des éclaireurs commençaient en hiver, précédant généralement les campagnes carolingiennes qui elles, se déroulaient pendant l'été.
            La planification était toujours « sub silentio », secrète, et les commandants de moindre importance ne recevaient que les instructions nécessaires au bon déroulement de leur tâche.
            Dans la bataille, les armées franques pouvaient effectuer des manoeuvres compliquées, bien que la plupart du temps des stratégies simples étaient préférées. La cavalerie lourde chargeait les ennemis plusieurs fois, pendant que le reste des troupes prenaient l'ennemi de flanc, puis chargeait à son tour. Le « timing » était crucial dans de telles opérations. Pendant ce temps, les troupes levées défendaient les possibles routes de retraite (pas seulement celles des alliés, mais si possible, elles bloquaient également celles de l'ennemi). Les troupes régulières pouvaient être utilisées aux points stratégiques. Les qualités grandissantes de ces troupes étaient souvent utilisées lors des sièges, pour prendre d'assaut les brèches ou défendre les murs.
            Sur le champ de bataille, les différents contingents communiquaient au moyen de drapeaux ou de cors.

            Les annales des opérations ottoniennes et saliennes rapportent que les campagnes étaient la plupart du temps couronnées de succès. Ces victoires peuvent être attribuées au commandement mais également aux avancées au sein de l’armée elle-même, comme les troupes régulières sélectionnées ou les charges de cavalerie normande.




            L'ARMÉE.
            Partie I : les troupes levées


            - COMPROVINCIALES -

            Composées de paysans, ces troupes ont seulement le plus basique des équipement pour combattre. Leur manque d’entrainement ne leur permet pas le maniement d'armes plus sophistiquées. Seulement utilisés pour renforcer les lignes dans les situations désespérées, on ne devait pas compter sur ces soldats. Cependant, les contraintes de la vie de paysan ont préparé les hommes pour la dure vie lors des campagnes militaires. De plus, la possibilité de pillage et d’enrichissement en ont motivé plus d’un pour les combats.


            - URBANI -

            Les citadins ont appris à leurs dépends que les richesses attiraient les ennemis. Plus d’une fois, ils durent les combattre seuls. Bien que leur équipement soit plutôt faible, ils possèdent un moral élevé car ils pourraient tout perdre si la bataille tournait mal. Patrouillant sur les murs, ils sont prêts à se défendre contre tout ce qui pourrait être lancé contre eux. Pillards vikings, maraudeurs magyars et bandes armées slaves ont été tous été repoussés par ces miliciens. Ils ne doivent pas être sous-estimés.


            - MILITES AGRARII -

            Ces troupes ont pour mission la surveillance des défenses, c’est pourquoi l'équipe en a fait une infanterie alors le nom implique des cavaliers. Mais depuis que le terme « agrarius » est (à presque 100%) une contradiction en lui-même, ceci ne devrait pas être pris trop littéralement. Ils n’ont également participé à aucune opération offensive. Ils apparurent sous la dynastie des Ottoniens, fournissant une capacité de défense semi-professionnelle dans les zones frontalières, lorsque les territoires germaniques étaient en permanence attaqués par les Vikings, Slaves et Magyars. Il semble qu’avec le succès militaire des Ottoniens et des Saliens, ces milices n’aient plus été utilisées par la suite.

            Partie II : les troupes régulières

            - SPECULATORES -

            La reconnaissance est une part essentielle de la planification stratégique, ainsi qu'au niveau tactique. Étant bien sûr plus utilisés pour recueillir des informations que pour se battre, ces éclaireurs sont malgré tout capables de se défendre eux-mêmes et de garder l'ennemi à distance. Bien entendu, ils seraient totalement dépassés s'ils se retrouvaient confrontés à une archerie puissante, à cause de la faible portée de leurs javelots. Ils seraient également facilement dispersés par la cavalerie légère. Il n’y a cependant aucune raison de sous-estimer ces éclaireurs.


            - ALAMANNI -

            Les Souabes, appelés Alamanni en latin classique, avaient une formidable réputation d'épéistes. Bien que moins connus que leur descendants avec leur épées à deux mains, les épées souabes et ceux les maniant étaient déjà réputés au XIème siècle. Les épées étaient d'excellente qualité et les hommes extrêmement braves, en plus d'être bien entraînés. Les boucliers ronds peuvent sembler démodés, mais ils conviennent parfaitement à leur style de combat, mieux que les boucliers normands. Cependant, ces guerriers montrent parfois un comportement présomptueux, pour ne pas dire arrogant. Il ne sont pas particulièrement lourdement armés, mais possèdent un équipement équilibré, leur permettant de prendre part à des batailles prolongées.
            L’heure de gloire des Souabes fut lors de leur dernier combat à la Bataille de Civitate. Le Pape et son armée avaient reçu en renfort 700 épéistes souabes. Les troupes papales, ne faisant pas le poids face aux Normands, fuirent le champ de bataille. Pourtant, les Souabes attaquèrent seuls. Ayant provoqué les Normands plus tôt, il ne leur fût fait aucun quartier et ils moururent jusqu'au dernier.


            - BAWARI -

            Les levées bavaroises ont un équipement quelque peu déficient, manquant d’armure lourde. De plus, ils sont plutôt indisciplinés. Mais ils sont également des combattants féroces qui ne craignent personne, ce qui fait d'eux un atout bienvenu pour n'importe quelle armée. Vivant à la frontière de la Bavière, ils sont fréquemment appelés à la défendre et ont donc beaucoup d'expérience en la matière. Mais ils mènent également les invasions dans les terres à l’est. Leur plus grande contribution à l'histoire militaire fut lors de la Bataille de Lechfeld, lorsqu'ils coupèrent la retraire des forces magyars. Ils tendirent des embuscades, bloquèrent les routes et les forts : bien peu des envahisseurs survécurent.


            - BOEMI -

            La Bohème est l'une des régions frontalières de l’Empire, mais est également l'une de ses provinces les plus importantes. Sa défense est donc vitale, et les nobles locaux se tiennent à la hauteur de la tâche. L’infanterie bohémienne qu'ils déploient profite d'une réputation professionnelle : bien entraînée et bien armée, rivalisant même avec les plus récents équipements normands. Ainsi, ces soldats possèdent les boucliers normands plus modernes mais arborent toujours les casques et armures d'écailles des pays de l'est. Ces lanciers lourds peuvent servir de point d'ancrage à une armée et devenir le fléau de la cavalerie adverse. Leurs excellentes capacités défensives sont souvent requises en Bohème, c’est pourquoi on les voit peu en campagne avec l'Empereur.


            AMÉLIORATION



            - SAXONES -

            Au XIème siècle, une vieille arme revint à la mode : l’arbalète. Connue depuis l’antiquité, l’arbalète a des avantages indéniables face à l’arc. Elle est très facile à utiliser avec efficacité, et ses carreaux peuvent transpercer n’importe quelle armure. Comme c’est une arme peu onéreuse, on peut transformer des paysans non entraînés en une force meurtrière en déployant peu d’effort.
            La noblesse essaya de rendre cette arme illégale et d’empêcher sa prolifération, mais elle échoua. L’armée germanique ne fit pas exception, et l’arbalète fût peu à peu introduite. C‘est en Saxe, le duché et la maison du roi, que cette arme apparut en premier, cette région étant souvent le foyer de l’innovation militaire en Germanie.


            - FRANCI -

            Les hommes de Franconie portent le fier nom de « Francs » et, en plus d'être de bons épéistes, utilisent une hache de combat. Cette arme est simple, relativement peu coûteuse mais très utile, donnant aux Francs une marge d’action lorsqu’ils ne peuvent pas utiliser leurs lances ou veulent surprendre l’ennemi. Ils sont souvent occupés à la défense de leurs terres contre les incursions des Francs occidentaux. À cause de leur proximité avec la France, leur équipement est plutôt de style occidental. Le bouclier rond était toujours populaire en Europe de l’ouest et peut être vu sur la Tapisserie de Bayeux, par exemple. La chemise de maille fut disponible par la suite, lorsque les frontières devinrent plus sûres et la Franconie prospère.


            AMÉLIORATION



            - FRISII LIBERI -

            La légende raconte que Charlemagne fut si impressionné par les performances des guerriers frisons qu’il leur accorda la liberté, entendant par là qu’ils n’auraient pas de maître hormis l’Empereur romain. Ce qui est plus proche de la réalité historique est que les Frisons furent exemptés de service militaire afin de pouvoir combattre les pillards du nord. De plus, la structure féodale n'était pas établie en Frise, à cause de la forte influence des classes de fermiers indépendants et de marchands. Par conséquent, ils étaient des hommes libres, défendant leurs propres terres et propriétés, ceci n’étant pas très fréquent dans l'Europe médiévale.
            Les nobles locaux tentèrent maintes fois de les contrôler, mais les Frisons n’abandonnèrent jamais. En vérité, ils tuèrent (au moins) deux comtes et le roi dut l’accepter : il avait besoin des Frisons pour défendre le littoral du nord. Ils servirent l’Empereur au cours de nombreuses batailles, mais se firent également mercenaires avec plaisir. Ils intégrèrent l’armée d’Alfred le Grand, défendirent Rome face aux Musulmans en 854 et à partir du XIème siècle, les Frisons étaient présents sur les champs de bataille de l’Espagne à la Palestine. Les Frisons libres sont experts en défense. Leurs flèches atteignent leur ennemi à grande distance et leurs épées leur permettent de tenir leur position à la différence de la plupart des autres archers.

            Partie III : nobles et professionnels

            - CLYPEATI -

            La cavalerie légère n'occupe pas une place de premier plan dans la stratégie militaire ottonienne, mais de telles formations existent en petit nombre. Caractérisés par leur protection principale, le grand bouclier, ils effectuent des missions de reconnaissances, harassent les ennemis et supportent la cavalerie lourde. Bien sûr, ils forment des cavaliers idéaux pour poursuivre les ennemis en déroute. Toutefois, ils ne sont pas faits pour engager directement une formation hostile et devraient se jeter dans la mêlée uniquement s'ils sont soutenus par le reste de l'armée.


            - LORICATI -

            La force principale des armées germaniques est le Loricatus, le cavalier lourd. Ce sont des nobles de moindre importance, des écuyers de grands nobles, ou des ministériels (serviteurs royaux). Et si la plupart d'entre eux ne dévouent pas leur vie à la guerre, ils sont excellemment entraînés. La finesse de leur équipement atteint le niveau de l'art et ils suivent les modèles normands de cavalerie lourde.
            Hauberts de maille, casques de fer et les nouveaux boucliers de type normand les protègent parfaitement, et leur accordent suffisament de mobilité pour attaquer et se retirer à volonté. Ils ont également adopté la charge avec la lance couchée. Ce sont les « prototypes » du chevalier.




            - DOMINI AC DEFENSORES -

            Les nobles les plus pauvres combattent également en tant que Loricati. Ils ne sont pas uniquement les seigneurs (Domini) de leurs sujets, mais aussi leurs défenseurs (Defensores) selon la demande de la nouvelles éthique chrétienne. Effectivement, ils défendront leur territoire et leurs sujets, mais ils ne sont pas aussi motivés que d'autres Loricati pour s'engager dans des campagnes en terres lointaines, leurs intérêts étant sur leurs terres. Bien protégés mais très mobiles, ils forment une cavalerie versatile dont la principale tactique est la charge de front. Toutefois, leur équipement peut être qualifié d'obsolète, comme leurs boucliers ronds par exemple.


            - DOMESTICI -

            Ces Loricati rattachés à la maison impériale, sont les meilleurs cavaliers de l'Empereur. Ils n'obéissent qu'à lui et à lui seul. Choisis pour leur loyauté et leurs capacités, ils appliquent la volonté de leur maître sans poser de questions, toujours fidèles à leur serment. Rares sont ceux qui peuvent rivaliser avec leur maîtrise de la lance et de l'épée. Ils ont terrassé leurs adversaires sur les rivages des mers glacées du Nord et sous le soleil brûlant de l'Italie méridionale, maîtres d'une expérience considérable acquise lors de multiples batailles sous de multiples bannières. Ayant séjourné en Italie plus longtemps que d'autres troupes, ils ont appris et acquis d'autres traditions et équipement militaire. Par conséquent, ils portent des vestes d'écailles de fer inspirées des troupes byzantines. Toutefois, cet équipement est plus un choix idéologique que militaire : ce type d'armure semble plus ancien et correspond aux critères de « Renovatio Imperii » apprécié par les empereurs germains.


            AMÉLIORATION





            - LEGIO SLAVICA -

            Ce n'est pas uniquement par respect des traditions romaines que d'avoir une garde étrangère, mais il s'agit également d'une décision tactique. Comme la garde d'un seigneur n'est pas impliquée dans la politique, elle n'a pas d'intérêts à y gagner et ainsi, ces soldats ne sont pas aussi prompts au complot que les nobles. Toutes leurs relations sociales dépendent du roi et il est donc dans leur intérêt de le garder en vie et d'obéir à ses ordres. Ces « barbares » effrayent les domestiques du palais, et ce encore plus lorsqu'il s'agit de barbares païens. Mais leurs compétences martiales sont une autre raison d'employer leurs services. Une infanterie lourde avec autant de capacités dans le maniement des haches et des épées dépasse de loin ce qu'une armée germanique traditionnelle a à offrir. La Legio Slavica est donc un atout parmi les plus sûrs. Ironiquement, les premiers guerriers slaves au service des Germains sont apparus en 982, à peine six ans avant l'emploi des Varègues en tant que gardes par l'Empereur romain Basile II.


            ​​​​​​​
            - CONSILIUM REGIS -

            L'entourage de l'Empereur est composé de ses lieutenants les plus fidèles, hauts nobles et courtisans qui ont parfois grandi avec l'Empereur. Ils sont plus qu'une garde, ils sont les compagnons de l'Empereur, l'ombre derrière ses pas et ses champions les plus féroces. Ils sont liés à son sort jusqu'à leur dernier souffle. Ainsi, ces frères d'armes tomberont jusqu'au dernier pour le défendre, mais ils ne seront pas les premiers à mourir. Ils ont passé toute leur vie, exposés au danger, guerroyant au coeur des batailles, survivant aux assassins et à l'environnement hostile de la vie en campagne. Pour eux, être sur leurs gardes, c'est être en vie. L'Empereur ne peut pas demander meilleurs gardes du corps.


            Aperçu original : sur TWC.
            Dernière modification par ALG, 23-04-2013, 14h20.

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            • #21
              Un grand merci à Kaelin-Ring et à sombrero démoniaque pour leur article. N'hésitez pas à leur donner un peu de Rep .
              Dernière modification par ALG, 14-03-2013, 15h53.

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              • #22
                ouaoh, gros gros mod merci pour la trad.

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                • #23
                  Trop génial ! Vivement qu'il sorte ce mod !

                  Commentaire


                  • #24
                    L'Interface du Jeu


                    L'Ecran de Chargement:
                    Spoiler:


                    Le Menu:

                    Spoiler:



                    Sélection des Unités:
                    Spoiler:


                    Interface de Campagne:
                    Spoiler:

                    Roman: [Empire Romain,Roman Rebelles]



                    Slave [Bulgaria, Rebelles Bulgares, Moravia, Croatia, Serbia]




                    Rus [Rus de Kiev]




                    Islamique: [toutes les factions islamiques]





                    Romanesque:[Lombards, Normands]




                    Francs:[francs de l'Edt ,SERG]




                    Steppe:







                    Credits:
                    Cedric37

                    Contributeurs:
                    absintia, AnthoniusII, Matthaeus, NikeBG

                    Commentaire


                    • #25
                      Ah, c'est vraiment beau !

                      Commentaire


                      • #26
                        Un grand bravo pour ce mod qui à l'air si magnifique, a-t-on une date de sortie pour ce mod ?

                        Commentaire


                        • #27
                          Duché de Croatie



                          1. Présentation

                          Selon une légende croate du Xème siècle, enregistrée par l'Empereur Kōnstantinos VII Porphyrogennētos, les Croates viennent d'une région située en Pologne du sud, près de l'actuelle Cracovie, région nommée "Croatie Blanche". Selon ces légendes, ils étaient menés par cinq frères : Klukas, Lobel, Muhlo, Kosjenc et Hrvat, ainsi que deux soeurs : Tuga et Buga. Ils parlaient, comme tous les peuples slaves, le vieux-slavique et lors de leur arrivée dans l'ancienne province romaine d'Illyrie, ils ne s'installèrent pas sur des terres désertes. De nombreux Avars vivaient encore dans les plaines de Pannonie et une population illyro-romaine vivait toujours dans les Montagnes Dinariques et les Croates se mélangèrent à ces populations.

                          En l'an 872, le Knez (duc) de Croatie est Domagoj, usurpateur du trône, et meurtrier de l'héritier légitime, Petar fils de Trpimir, dont Domagoj exila les frères. Il vient tout juste de revenir du siège de Bari où il prit part à une coalition de Francs et de Byzantins dans l'objectif de reprendre la ville aux Sarasins.
                          Domagoj ne ressemble en rien à ses pieux prédécesseurs. C'est un pirate sanguinaire originaire de la Neretva, qui ne se préoccupe aucunement dans la Sainte Eglise Romaine. Pas une seule église n'a été construire depuis son accès au trône ; la seule action "favorable" à l'Eglise fut sa participation à la lutte contre les Sarrasins. Le "Pire de tous les duc des Slaves", comme le surnomment les Vénitiens, a dédié sa vie au pillage et à l'abordage de tous les vaisseaux naviguant dans l'Adriatique : qu'ils soient vénitiens, byzantins ou de n'importe quelle autre origine. Si cette politique lui apporte un butin substantiel, elle n'est pas sans conséquences à long terme.

                          L'avenir risque d'apporter bien du souci à Domagoj et ses fils, alors que la rumeur dit que Zdeslav, un des fils de Trpimi, réside à Constantinople où il gagne la faveur et le support de l'Empereur. Et s'il retournait avec la flotte impériale à ses côtés ?





                          2. Unités

                          I) Bannières d'unités

                          Gardes du corps portant la bannière du duché
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                          Pretorianes portant la bannière des unités "d'élite"
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                          Drapeau de cavalerie
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                          Drapeau d'infanterie
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                          Drapeau d'archers
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                          II) Généraux, capitaines & cie

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                          Traduction : Chef de faction ; héritier ; général ; capitaine.




                          III) Unités
                          1) Cavalerie

                          Družina



                          Les membres d'un Družina sont les gardes du corps du duc (et plus tard, roi) de Croatie.
                          Le mode de guerre traditionnel des Slaves est caractérisé par la présence de ces groupes de guerriers, représentants de la vassalité tribale qui précéda l'instauration de la féodalité chez les Slaves. Le terme "Družina" lui-même tire ses origines du mot proto-slave "drug'", qui signifie "ami", racine linguistique toujours présente dans de nombreuses langues slaves.
                          Avant l'établissement du féodalisme, posséder une garde du corps personnelle, un groupe de compagnons fidèles, le Družina, est la principale qualité d'un bon meneur d'hommes. Les membres d'une telle formation sont liés à leur seigneur par des liens d'honneur similaires à ceux des peuples germaniques, leur équipement et leurs terres leur sont fournies par leur seigneur, et ils ont droit à une part substantielle du butin. En échange, ils forment l'armée principale du duc, le suivant dans ses déplacements et toujours prêts à partir en guerre.
                          Avec la disparition des sociétés tribales et l'implantation solide du système féodal, les membres des Družina demandèrent à être payés régulièrement pour leurs services, ou bien virent leurs qualités martiales comme des opportunités de se distinguer aux yeux de leur seigneur et d'y gagner des fiefs.
                          Ils sont les guerriers les plus compétents au service du Knez, et par conséquent l'élite de la société guerrière slave : leur armure et leur équipement en sont les reflets évidents.
                          Ils ont accès au meilleur équipement disponible, souvent importé d'ateliers byzantins ou carolingiens renommés. Leur arme principale est la longue lance de cavalerie, ainsi que des épées d'excellente facture richement décorées. Ils portent en guise de protection des hauberts de mailles complétés par des vestes d'écailles ou lamellaires, des heames de fer et de grands boucliers de bois, d'abord de forme circulaire, puis plus tard taillés dans un style normand.
                          Les Družina étaient présents dans la plupart des conflits armés de la Croatie : du début du IXème siècle, quand ils sauvèrent la vie du Duc Borna contre Ljudevit, souverain du Duché de Pannonie, jusqu'à la fin du XIème siècle lorsqu'ils combattirent pour le Roi Zvonimir contre les Caranthaniens.


                          Amélioration d'armure :
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                          Pretorianes

                          Montés :


                          A pied :



                          Les Pretorianes sont les troupes d'élite d'un chef de guerre. Un duc riche et puissant ne se contente pas d'une petite troupe de gardes du corps mais est également en mesure de lever un nombre additionnel de ces troupes de choc.
                          Les Pretorianes sont fidèles à leur duc non pas uniquement parce qu'il les paie grassement, mais surtout en raison de leur affiliation à la même tribu et aux même sang. Les Pretorianes sont des cavaliers doués, exercés dans l'art de la guerre depuis leur plus jeune âge. Leur arme principale est la longue lance de cavalerie ; ils utilisent secondairement des épées longues. Tous les Pretorianes sont entraînés pour combattre à pied, et ils en viennent souvent à cette extrémité en raison du terrain accidenté de Croatie.
                          Ils ont de l'équipement d'excellente qualité à leur disposition : hauberts de mailles, casques de fer, vestes lamellaires ou d'écailles en guise de protection supplémentaire. En plus de cela, ces hommes chevauchent d'onéreux et d'excellents chevaux de guerre.
                          Tous ces facteurs font des Pretorianes des troupes effrayantes. Bien entraînés et équipés, hautement motivés, ces troupes forment une part inestimable d'une armée croate digne de ce nom.



                          Nobles

                          Montés :


                          A pied :



                          La Croatie médiévale était divisée en petits districts territoriaux, les Županije, placées sous le contrôle d'un Župan. Le Župan, souverain de ces territoires, disposait de l'autorité judiciaire et fiscale, ainsi que du contrôle des forts et de la défense des passes stratégiques et des routes.
                          Après l'arrivée des Croates dans leur nouvelle terre, les différents Županije étaient pour la plupart organisés autour des vallées fertiles, mais également dans les zones montagneuses. La société croate traditionnelle était divisée en tribus, et chaque tribu en famille. Les notables venant des familles les plus puissantes étaient élus pour régner en tant que Župans.
                          Vers la fin du Xème siècle, le système féodal remplaça progressivement le système tribal. Les rois offraient à leurs courtisans les titres de Župan et faisaient d'eux leurs vassaux sur ces districts. Au cours des années suivantes les familles nobles s'attachèrent à transformer ces titres nouvellement acquis en fiefs héréditaires.
                          Les nobles croates du IXème et du Xème siècle étaient pour la majorité armés et équipés à la manière franque. La plupart des armes étaient importées, surtout de Rhénanie, mais des ateliers locaux existaient toutefois en petits nombres. Ces hommes étaient équipés d'une cotte de mailles, d'un casque de fer, d'une longue lance et d'une épée longue. Ils portaient un boublier rond de taille moyenne. Leurs épées richement décorées d'or et d'argent, tout comme leurs fers de lances et les ombilics de leurs boucliers, étaient les témoins de leur statut social élevé.
                          Au XIème siècle, un changement s'opéra dans leur style d'équipement. Les nobles croates se mirent à ressembler à leurs voisins normands de l'autre côté de la mer Adriatique : les boucliers de style normands, le haubert tombant aux genous, les capuchons de mailles et les casques à nasal firent leur apparition. D'autres plus riches portaient des armures lamellaires, élément tiré de l'influence byzantine.
                          Seuls les membres de la classe guerrière régnante étaient capables de se payer un tel équipement. Cela signifie que de tels cavaliers lourds étaient peu nombreux (environ 1/10 de l'armée selon les sources franques).
                          Les membres de l'élite régnante étaient entraînés depuis l'enfance à l'art de l'équitation et à la guerre, et formaient de brave et puissants guerriers. Ils étaient également exercés à se battre à pied, à cause du terrain montagneux de Croatie.


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                          Vitezovi (chevaliers)



                          Le XIème siècle fut une période de grands changements pour le royaume de Croatie. Deux processus très importants aux conséquences considérables apparurent simultanément.
                          Le premier fut l'arrivée des Normands sur le sol italien, et le second fut l'introduction et l'établissement du système féodal en Croatie. Les guerriers les plus fidèles et les plus capables reçoivent désormais une terre (fief) en l'échange de leur service militaire, puis font serment d'allégeance et deviennent vassaux d'un seigneur plus puissant.
                          Les chevaliers pouvaient être les vassaux directs du roi, ou des vassaux d'autres propriétaires féodaux, qui se doivent de les envoyer combattre aux côtés du roi si nécessaire.
                          La parcelle de terrain donnée à chaque chevalier devait être suffisamment vaste pour supporter le coût d'un cheval de guerre onéreux et l'achat de l'équipement de guerre. Un bon cheval pouvait coûter jusqu'à 40 solidi (monnaie byzantine encore en vigueur), rendant l'animal presque aussi coûteux que l'armure elle-même.
                          L'équipement des chevaliers croates était largement inspiré de leurs confrères Normands. Lorsque les Normands démontrèrent la puissance de leur nouvelle charge de cavalerie à lances "couchées", les Croates ne tardèrent pas à l'assimiler. Les Vitezovi adoptèrent des lances plus longues que leurs précédentes, plus longues que la lance d'infanterie standard et leur permettant de copier la charge normande sans encourir le risque de voir la lance se briser sous le poids de la charge lors de l'impact. L'arme secondaire du chevalier est son épée. Une épée n'est pas seulement dangereuse, mais également très chère. Il s'agissait d'une arme extrêmement prestigieuse porteuse d'une grande valeur symbolique. L'épée typique d'un chevalier du 11ème siècle était droite, à double tranchant et longue de 75 à 802 centimètres. Ils portaient des hauberts de maille et des capuchons du même métal. Ils étaient également équipés de protection supplémentaires en cuir pour augmenter l'efficacité de leur équipement défensif. La tête était protégée par un casque de fer orné d'un nasal. Le casque était la plupart du temps fait d'une seule pièce, mais il pouvait également être formé de plusieurs parties soudées ensemble. En plus, chaque guerrier portait un grand bouclier normand en bois. La surface extérieure du bouclier était recouverte de cuir bouilli et décoré de symboles peints.


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                          Cavalerie tribale



                          En cas de guerre, chacune des douze tribus croates se devaient de fournir au Knez un certain nombre de cavaliers équipés à leurs frais.Il s'agissait d'une sorte de levée sélectionnée qui constituait l'ossature de la cavalerie croate. Puisque l'ensemble de la tribu participait aux frais de leur équipement, ils disposaient d'excellent matériel.
                          Les vêtements étaient surtout de style slave (bien qu'avec des influences byzantines et franques) et leurs armes étaient empreintes d'influences franques. Ces dernières étaient pour la plupart importées, bien qu'il existât des forgerons locaux en petit nombre. L'équipement d'un tel soldat consistait en une chemise de mailles, un casque de fer, une longue lance en tant qu'arme principale et une épée longue en tant qu'arme secondaire. Ils portaient également un bouclier rond en bois.
                          Sur le champ de bataille, la cavalerie tribale croate remplissait un excellent rôle de cavalerie moyenne, défendant l'indépendance croate pendant plus de 300 ans au cours de nombreuses batailles contre les Bulgares, les Magyars, Venise, d'autres Slaves et les villes Dalmates voisines, contrôlées par les Byzantins.



                          Cavalerie légère



                          La majorité des terres à l'est de l'Adriatique est dominée par les montagnes Dinariques, qui limitent les possibilités agricoles et d'élevage équetre.
                          Les coûts élevés d'un cheval du guerre les rendaient trop onéreux pour la plupart des cavaliers. La plupart des guerriers tribaux croates montaient des chevaux plus petits disponibles en nombre suffisants, pour la plupart issus de races locales de chevaux des montagnes, connus pour leur endurance sur les terrains escarpés. Selon l'Empereur byzantin Kōnstantinos VII Porphyrogennētos, l'armée croate était composée en grande partie de cavaliers (près d'1/3) mais seulement une petite partie était de la cavalerie lourde.
                          Les régiments de cavalerie légère étaient composés d'hommes libres qui disposaient de ressources suffisantes pour posséder un cheval. La plupart d'entre eux ne portaient que peu ou pas d'armure et leur seule protection était un bouclier rond et de vieux casques de type "spangenhelm".
                          Toutefois, certains d'entre eux portaient une armure lamellaire ou d'écailles de style byzantin, ou une chemise en cuir. L'arme principale était la lance longue. Les épées étaient des armes bien trop onéreuses pour ces guerriers, qui s'armaient le plus souvent de divers types de masses. Ce sont des armes moins prestigieuses mais néenmoins très efficaces pour des cavaliers.
                          Ces cavaliers légers sont efficaces dans les manoeuvres traditionnelles de cavalerie légère : explorer, attaquer l'arrière-garde et les flancs ennemis, et traquer les fuyards. Ils peuvent aussi utiliser leur vitesse, leur manoeuvrabilité et leur endurance pour éloigner les archers montés ennemis du reste de l'armée, voire même de les rattraper et de les engager au corps à corps. Il serait très malaisé de les lancer dans des assauts frontaux ou dans des mêlées prolongées sans espérer un nombre élevé de pertes.


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                          2) Infanterie


                          Pedites



                          Aucun souverain digne de ce nom ne peut compter uniquement sur les levées d'infanterie. Bien que nombreuses, ces troupes manquent cruellement d'entraînement, d'équipement et sont donc très peu fiables. De ce fait, une bonne armée croate nécessite des troupes semi-professionnelles d'origine roturière pour tenir la ligne de bataille principale.
                          Dans la période qui suivit l'arrivée des croates dans leur nouvelle terre, ces hommes étaient exemptés de taxes et vivaient dans les forts des župan.
                          Ils n'étaient cependant pas payés pour leurs services, et se devaient donc d'attribuer une partie de leur temps à l'agriculture. Après l'imposition du système féodal, certains pedites étaient gratifiés de la moitié, ou moins, du fief d'un chevalier en retour de leur service, gagnant un statut similaire à celui des "Sergents" en Europe de l'Ouest. Même le mot "Sergent" fut adopté dans la langue croate sous la forme de "Seržan".
                          Les Pedites étaient traditionnellement équipés de lances et portaient des casques de fer. Ils portaient d'abord des boucliers ronds, puis, sous l'influence normande, ils adoptèrent des boucliers de forme triangulaire. Tous portaient au moins une armure matelassée, mais les mieux équipés d'entre eux portaient des chemises de mailles à manches courtes, les haubergeons. Certains possédaient même des armures d'écaille ou lamellaires. Tout leur équipement et armes leur étaient fournis par leurs commandants.
                          Les Pedites sont de bonnes unités défensives, spécialement contre la cavalerie.
                          En formation serrée, ces hommes peuvent vaincre n'importe quelle force de cavalerie suffisamment folle pour charger droit sur leurs rangs. Même l'infanterie de mêlée percera difficilement leurs lignes. Leurs larges boucliers et leurs armures leur offrent une protection raisonnable contre les flèches. Leurs flancs et arrière doivent en revanche être protégés.


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                          Kopljanici



                          La lance était l'une des armes les plus communes utilisées par les croates.
                          L'Empereur byzantin Kōnstantinos VII Porphyrogennētos notait que "...presque tous (les croates) était armés de lances, arcs et flèches, et certains avec épée, hache et bouclier...". Il s'agissait d'une arme facile à produire et efficace si bien utilisée.
                          Les Kopjanici sont des levées rassemblées en cas de guerre dans chaque district territorial. Chaque homme libre capable de tenir une lance était appelé à servir sous les ordres d'un officier, le "satnik". Ce dernier était, en temps de paix, chargé d'assurer l'ordre et commandait les hommes en temps de guerre.
                          Leur équipement était composé de boucliers de bois ronds, de lances et peut-être de casques. Les levées étaient pour la plupart sans armures, mais certains possédaient des chemises matelassées.
                          La levée permettait le rassemblement de grandes et peu onéreuses formations, mais peu entraînées, indisciplinées et d'une qualité discutable. Les sociétés du Haut Moyen-Age étaient incapables d'entretenir de grandes armées sur l'espace d'une longue période. Ces hommes étaient nécessaires au maintien de leurs fermes, car sans cela toute la production agricole d'une région pouvait être fracturée. Cependant, les levées avaient leur utilité. Bien menées et motivées, elles pouvaient tenir suffisamment de temps pour permettre aux cavaliers de manoeuvrer habilement, infliger de sérieuses pertes à des cavaliers, protéger un fort ou bien servir de chair à canon.

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                          Porteurs de haches



                          La hache était une des armes les plus répandues dans les armées slaves. Aussi utile en tant qu'outil qu'en tant qu'arme, elle était peu onéreuse à fabriquer et très efficace au combat.
                          La plupart des haches utilisées en Croatie étaient les haches à une main à lame étroite ou à bardiche, mais certains étaient équipés de haches francisques franques, importées ou capturées sur les cadavres. En dehors de la hache, les guerriers portaient également des boucliers ronds à ombilic et des casques de fer. Ils portaient également une veste de cuir tanné (gambison). Des vestes de mailles ou des hauberts étaient relativement rares et seuls quelques soldats en portaient.
                          Ces guerriers étaient des hommes libres des tribus croates, recrutés par le système de levées. Les forts sentiments de filiation familiale et tribale faisaient d'eux des troupes motivées pour le combat et fiables sur le champ de bataille. Ils n'étaient cependant pas payés pour leurs services : une part de butin leur était réservée.


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                          Strilci (Archers)



                          Le nom Strilci provient du vieux croate strila qui signifie "flèche".
                          L'arc était sans doute l'arme la plus répandue parmi l'infanterie slave. La forme du fer des flèches variait beaucoup, de formes traditionnelles à celles utilisée par les archers nomades.
                          Les slaves étaient connus pour leurs tactiques d'embuscade, et les Byzantins décrivent leurs nombreuses stratégies visant à éviter le combat ouvert. Ce refus de l'affrontement direct signifie qu'ils adoptaient le plus souvent des tactiques de guérilla, comme par exemple la dissimulation dans les forêts où le combat y était plus simples pour des bandes de guerre légèrement armées, ou même la dissimulation dans des lacs, en utilisant roseaux et tubas.
                          Les croates utilisaient surtout de simples arcs courts qu'ils fabriquaient eux-mêmes. Il s'agissait d'armes faciles à fabriquer et fiables, mais dotées d'une faible portée et d'un très faible pénétration d'armure.
                          Ceux qui utilisent ces arcs sont toutefois des archers expérimentés. Ce sont surtout des chasseurs et des bergers qui, en temps de paix, se servent de leurs arcs de manière quotidienne. Ces montagnards sont habitués à endurer froid et chaleur, neige et pluie, ayant vécu en milieu sauvage pendant de longues périodes.
                          Cependant, les archers ne sont pas adpatés à la mêlée. Ils ne portent aucune armure, et de petits boucliers ronds constituent leur unique proection. Couteaux et dagues sont les seules armes dont ils disposent pour le corps à corps. En cas de danger, ils sont suffisament rapides pour s'enfuir à l'approche d'infanterie lourde ennemie, mais la cavalerie ennemie est à même de les réduire en bouillie sans difficulté. C'est pourquoi ces archers doivent rester protégés de la cavalerie ennemie en toutes circonstances.


                          Suličari (Javeliniers)



                          Du IXème au Xème siècle, tous les croates étaient divisés en deux classes : les hommes libres (liber, ingeniuus) et les non-libres, les esclaves (servi, ancille).
                          La liberté ne signifiait aucunement l'égalité sociale. Beaucoup d'hommes libres étaient si pauvres qu'ils renonçaient volontairement à leur liberté pour obtenir protection de la part des nobles ou de l'église. Au XIème siècle beaucoup d'hommes libres pauvres se placèrent sous contrat féodal et devinrent des serfs - des paysans travaillant pour leur seigneur.
                          Le pilier de la structure sociale était appelé zadruga ou seljačka zadruga (seljak signifiant "villageois" et zadruga signifiant approximativement "coopération"). Le zadruga consistait en plusieurs générations d'une ou de plusieurs familles (plusieurs frères et leurs familles) qui possédaient collectivement la terre qu'ils cultivaient.
                          Les bois, les pâturages, les rivières et les lacs étaient considérés comme la propriété de la tribu. Une ou plusieurs zadruga constituaient un clan.
                          Les hommes libres et les serfs étaient contraints de servir dans les contingents de levée de l'armée.
                          Leur rôle était surtout défensif, et on n'attendait pas d'eux qu'ils se rendent bien loin de leurs foyers. Ces hommes avaient des familles à nourrir et ainsi, si la situation s'avérait désavantageuse, ils n'hésitaient pas une seconde à s'enfuir dans les bois plutôt que de mourir sur le champ de bataille, surtout les serfs qui n'étaient que peu motivés à risquer leur vie pour leur seigneur féodal.

                          Les armes de ces hommes sont les javelines (sulice). Les javelines étaient une des armes les plus répandues parmi les slaves et les croates. Faciles à produire et à utiliser, elles ne doivent surtout pas être surestimées. Avec une bonne dose de chance, un paysan pouvait être capable d'abattre un guerrier bien entraîné. En dehors des javelines ils ne disposent que de couteaux. Ils n'ont pas d'armures ce qui fait d'eux des unités très vulnérables. Les javeliniers ne sont pas censés combattre dans les premières lignes, mais plutôt censés offrir un appui à distance.



                          Narentaniens (Pirates de la Narenta)



                          Une étrange principauté de pirates slaves émergea dans l'embouchure du fleuve Narenta, en Dalmatie méridionale. Dans la description de Kōnstantinos VII Porphyrogennētos, cette région est appelé "Paganie", car ses habitants n'embrassèrent la chrétienté qu'en 890, près de 250 ans après les autres slaves.
                          Ces "Paganiens", ou Narentaniens, vainquirent une force vénitienne envoyée contre eux en 887, et tuèrent Pietro Candiano, le seul Doge à mourir sur le champ de bataille.
                          Après ce désastre, Venise fut contrainte de leur verser un tribut pendant plus d'un siècle. En 998 ils furent finalement vaincus par une armée menée par le Doge Pietro III Orseolo.
                          Toutefois, la piraterie dans cette région n'en était pas éradiquée pour autant et réapparut de nombreuses fois les deux siècles suivants. Selon certaines sources, il pouvait s'agir de Serbes (Kōnstantinos VII Porphyrogennētos défend cette version) ou de Croates, mais les Narentaniens demeurèrent une tribu séparée dirigée par leur propres ducs et juges jusqu'à la fin du XIème siècle, lorsqu'ils furent finalement assimilés dans la nation croate.
                          Il s'agissait de féroces bandes de pirates qui voyageaient le long des côtes du delta de la Neretva pour aborder les navires marchands vénitiens.
                          Parfois, ils assiégeaient avec succès des positions fortifiées le long des côtes, notamment vers le golfe de Trieste.
                          Le butin était traditionnellement divisé comme l'était le poisson : la moitié allait au fournisseur du navire et/ou l'organisateur de l'abordage (prince ou archonte) et l'autre moitié était partagée entre les membres de l'équipage. Tous les prisonniers étaient vendus comme esclaves.
                          Les pirates choisissaient leur cachette et leur voie d'échappatoire avec soin. Le delta de la Neretva est un dense labyrinthe de roseaux, permettant des cachettes spacieuses et une couverture fiable pour les fuites.
                          Leurs villages secrets étaient établis suffisament loin pour évider d'être capturés, et leurs barques leur permettaient de naviguer dans les eaux étroites et sinuesues sans être poursuivis.
                          Les Narentaniens utilisaient deux types de navires : sagena et kondura. Le Sagena (dérivé du mot latin sagitta signifiant "flèche") était un navire similaire au drakkar viking, pouvant porter jusqu'à 40 hommes, alors que le Kondura était plus petit et plus rapide, grand de 7 à 8 mètres de long avec une capacité de fret de 15 marins.
                          Les Narentaniens criblaient l'ennemi de flèches avant de l'aborder et de l'engloutir par le nombre, combattant l'équipage au corps à corps à l'aide de haches.
                          Souvent, les Narentaniens descendaient de leurs navires et combattaient à pied, surtout lorsqu'ils étaient confrontés à une flotte plus importante que la leur.
                          Chaque pirate possédait un arc (certains possédaient même des arcs composites), un casque, un bouclier et une hache. Ils étaient cependant peu protégés, surtout à l'aide d'armures de cuir, ou bien ne portaient aucune armure. Bien qu'étant des archers, les Narentaniens sont de bons combattants de mêlée. Ils sont capables d'assurer leur propre défense et même de participer à la charge si les conditions le permettent.


                          Amélioration d'armure :
                          Spoiler:



                          Conclusion
                          Avantages : Une faction que l'on peut qualifier de féodale (nobles lourdement armés, à pied et montés, et piétaille plus légère roturière) avec des survivances tribales (unités spécifiques comme les Narentaniens, cavalerie légère...).
                          Inconvénients : Un manque de lanciers à pied lourds pour contrer la cavalerie ennemie. De plus les unités lourdes nobles risquent d'être assez onéreuses...
                          Dernière modification par sombrero-démoniaque, 09-08-2013, 13h07.

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                          • #28
                            Merci, comme d'habitude c'est joli et on apprends beaucoup de choses.

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                            • #29
                              @faras +1 entièrement d'accord avec toi.

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                              • #30
                                J'aime bien les mods comme ça qui permettent d'apprendre une autre Histoire.
                                +1 Faras

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