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    HOI 3 For the Motherland v 3.05

    Joueurs :
    Le Pic Rouge : USA
    Aaltar : Allemagne
    Redtovaritch : Albion (Royaume-Uni)
    Sandinista : Japon

    Préface : nous sommes heureux d'accueillir Sandinista parmi notre triumvirat habituel. Joueur expérimenté et sympa avec qui nous avons hâtes d'en découdre.

    C'est un récit vu des USA... Je laisse à mes partenaires le soin d'alimenter, annoter....

    1936-1938

    Si tu veux la paix, prépare la guerre. Cette maxime bien connue est dans toutes les têtes en 1936. La guerre se fait sentir au loin. L'empereur japonais, ses militaires nationalistes et traditionalistes accumulent les agressions verbales envers la Chine. La tension en Asie est palpable. Tout le monde s'attend à une agression japonaise qui rêve d'Empire. De l'autre côté du pacifique, aux Etats-Unis, le peuple ne s'intéresse pas à ses tensions lointaines. Encore traumatisé par la grande crise. Et le Le New deal peine encore à relancer le pays.
    Avec la nouvelle donne géopolitique, le président Roosevelt décide d'opérer des changements dans son gouvernement. Il remplace quelques ministres en 1936 : celui de la marine, nouveau secrétaire d'état aux affaires étrangères, aux renseignements politiques et militaires. Lors de son discours devant le Congrès, annonçant son programme de l'année, il ne va pas à l'encontre du sentiment isolationniste des américains. Mais en sous-main, il se prépare à cette guerre qui s'annonce inévitable. La production est planifiée (Pour des raisons stratégiques, je reste dans le vague sur ce dernier point. Je vous donne juste la philosophie).


    Et la stratégie est toute trouvée : renforcer sa force de projection. Désignation des points stratégiques vitaux, soutien avenir aux alliés.... Et surtout une entrée en guerre rapide pour soulager l'Anglais qui va se retrouver aux prises aux allemands et aux Japonais. Deux fronts majeurs, sans compter celui plus mineur de l'Afrique, qu'il ne pourra pas pourvoir.

    Courant 1936 : la guerre d'Espagne. L'allemand joue double jeu : il commerce avec les Républicains tout en soutenant l'effort des conservateurs franquistes.

    1937 : L'Anschluss se réalise sans que l'Allemand bouge le moindre pouce pour le réaliser. A sa plus grande surprise, qu'il savoure. Les bonus de cette annexion sont plus qu'appréciables, outre la main d’œuvre supplémentaire et les CI, c'est surtout le lancement de l'opération envers la Tchécoslovaquie qui en est facilité. Très rapidement, les sudètes tombent dans l'escarcelle du nazi, qui ne cesse de lorgner sur les usines Skoda (point stratégique qui donne un bonus dans la production de blindés). Tout se précipite. Les Nazis d'Aaltar sont en avance sur le calendrier.

    Le Japon a donc décidé de passer à la menace à la guerre. A la veille de l'été, il lance une grande offensive dans le nord de la Chine. A partir du Mandchukuo. Il avance prudemment, n’hésitant pas à laisser les troupes chinoises nationalistes et communistes s'enfoncer dans ses lignes pour mieux les encercler. La technique de la serpillère. Lors des deux premiers mois de la guerre, les Japonais s'enfoncent peu en Chine. Il prend Beijing, puis les troupes communistes, réduites à peau de chagrin, capitulent. Un débarquement s'opére à shanghai et les troupes de l'empereur remontent le Yangtsé jusqu'à Nanjing.

    Dans le nord, l'avancée est assez lente. Mais chaque offensive semble être posée, réfléchie. Sandinista maîtrise son agression sans inquiétude. Il ne semble pas presser. A l'orée de l'hiver, la Chine nationaliste lui est quasiment acquise. Roosevelt s'inquiète du déroulement de l'invasion du fait de la maîtrise de la stratégie et les tactiques semblent être éprouvés. Sandinista semble redoutable.

    Devant cette menace grandissante, les Etats-Unis décident donc de passer à l'offensive sur le plan diplomatique. Un accord secret est signé avec la Grande-Bretagne, une stratégie commune est décidée. Outre la garantie de l'indépendance du pays, nous signons un traité qui permet à nos deux pays de stationner des troupes dans nos pays respectifs. En Asie, je multiplie ce type de traité comme en Amérique du Sud.
    Je nomme un nouveau secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, qui réduit ma neutralité tout en favorisant mon niveau de menace. Je décide de renforcer ma menace sur les pays de l'Axe par un jeu subtil de diplomatie et d'espionnage, ainsi que sur certains de leurs pays satellites.

  • #2
    L'année de 1938 est celle de toutes les surprises. Après l'annexion de la Tchécoslovaquie par les Nazis, L'Europe mobilise. C'est la guerre. Pas moins de 9 mois d'avance sur le calendrier. Les Allemands lancent une triple offensive, en Pologne et au Danemark et en Suède. Mais surprise pour lui, l'Anglais avait anticipé cette stratégie et a donc débarquer en Suède un grand nombre de troupes en plein hiver. Cette contre-attaque des british surprend Aaltar, pas au point de le faire vaciller. Mais elle bouleverse son planning.

    (Je laisse aux deux joueurs raconté cette partie).

    Du côté du Japon, on continue son expansion. La clique de Guanxi est liquidée par une double opération bien menanée. (En Demandant l'accès au Portugal, qui possède Macau, il s'assure le passage dans le delta et prend la province stratégique de Ghanghzou. Au nord, il avance sur un seul front. L'affaire est pliée en peu de temps.

    Cette entrée en guerre en Europe ne fait pas l'affaire des Etats-Unis, privés d'un manpower. Roosevelt décide donc d'intensifier ses actions diplomatiques nécessaires à sa future force de projection.

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    • #3
      Ma stratégie était double, je devais attaquer la Pologne tout en lançant une opération sur la Suède. D'ordinaire le Danemark résiste peu mais je voulais prendre le scandinave de vitesse en arrivant vite sur son port pour ne pas être bloqué sur le territoire continental. A l'aide d'une modeste marine de transport (2), je prévois d'envoyer 1 corps d'infanterie et 1 corps de blindés légers, je devrais faire la navette mais 4 divisions de parachutistes m'assureraient l'attaque.

      L'attaque lancée dans les plaines polonaise est un peu cafouilleuse au point d'insatisfaire mon approbation, le Danemark est une plaie ouverte dans laquelle il n'y a qu'à s'infiltrer et l'opération de Suède ne se passe pas trop mal. Sauf qu'une fois le port conquis, en remontant vers le nord, je tombe sur une contingent de 45000 britanniques et mes troupes ne sont pas encore acheminées. Je sacrifierai une division de para dans un combat acharné pour retarder la contre attaque anglaise qui me surprend autant que m'handicape. De plus, non content de m'afficher une ligne de front là où je ne prévoyais que détente et volupté, il me coupe de ma base en me détruisant ma flotte de transport et en m'exerçant un blocus maritime intense. Je me retrouve avec une partie de mes divisions déployées dans un ordre très relatif, une opération torpillée et une pression sévère.

      Ce revers en Suède m'inquiète au plus haut point, je constate du reste que les infanteries britanniques sont meilleures que les miennes. Je trépigne sur la Pologne qui n'est qu'un objectif premier, je progresse sur le Danemark et peine à contenir un anglais pugnace. J'utilise même de l'aviation pour le bombarder, autant pour l'affaiblir en combat que pour le parasiter au niveau de son ravitaillement. Sur ce point, le blocus naval commence à me poser aussi ce problème de l'acheminement et mes troupes devront leur survie à un pont aérien précaire mais qui leur permettra de ne pas crouler sous le poids de l'adversaire. Je n'ai pas comptabilisé l'ensemble des forces anglaises mais je dirais qu'il devait bien y avoir 60 000 hommes.

      Je résiste comme je peux, je manoeuvre mais je dois bien me résoudre à tenter de conserver mes forces sur le port en face de Copenhague où je cible maintenant mes efforts. Le suédois me presse au sud est tandis que l'anglais arrive sur mon port de repli au sud ouest. J'ai déjà perdu une division de para (et j'aime pas ça !!!). La progression sur le Danemark se fait pressante, mes forces commencent à fatiguer sous le feu ennemi qui lutte maintenant pour prendre le port. Si d'aventure je devais le perdre, je me résignerais à perdre l'ensemble de mes troupes déployée en Suède et surtout je m'engluerai sur un front difficile avec l'anglais à 1 heure de vol de Berlin. C'est difficile.

      Pendant ce temps, en Pologne, c'est une succession de coups de butoir, janvier 1939 est difficile pour lui d'encaisser l'assaut. Il ne résistera pas un mois.

      Le Danemark finit par céder, ce qui me permet de vite ramener des troupes en Suède pour commencer à inverser la tendance. La bonne nouvelle est qu'une flotte britannique est maintenant coinçée en Baltique (quoi que, est ce vraiment une bonne nouvelle ?). J'ai temporiser l'attaque anglaise à bout de souffle et ce sont maintenant les troupes fraiches qui amorcent le reflux. 2 corps d'infanterie arrivent en soutien et s'engagent péniblement dans un front difficile. L'anglais devra commencer à reculer et vite s'il ne veut pas perdre ses troupes au profit d'une progression allemande débridée. La Suède finira par capituler et l'anglais sera déjà loin... enfin, pas tant que ça puisqu'il lancera une tardive incursion au Danemark, infructueuse qui soldera son aventure scandinave.

      Dans un second temps, après la Pologne et le difficile pied posé au Nord, les préparatifs pour l'invasion de la Hongrie commencent... la guerre éclatera pour ne pas perdre d'un temps précieux, souligné principalement par la forte progression italienne au sud de la France. Mon plan ne prévoyait pas que ce soit mon allié qui me mette la pression et j'avais volontairement laissé l'ouest arme au pied mais ce stupide italien qui remonte en direction de Lyon va me forcer à modifier mes plans. J'engage le hongrois avec des troupes fatiguées et sans ravitaillement, pendant que je stabilise mes forces à l'ouest pour engager avec précipitation les Pays Bas. Seulement la moitié de mes forces sont disponibles pour ce dernier, le reste est encore éparpillée entre la Suède que j'ai du contraindre avec plus de troupes que prévues et le Danemark soumis à une pression que je suis hésitant à contraindre. J'attaque donc dans de mauvaises condition aussi bien aux Pays Bas qu'en Hongrie mais la précocité de l'attaque joue en ma faveur. Les deux n'opposeront qu'une très faible résistance et devront rapidement plier.

      Viendra le tour de la Belgique, là aussi, précipitée car aspiré dans un désengagement français sur Maginot du fait de la moitié du pays maintenant aux mains de l'Italien. Rien de bien impressionnant pour le reste du Bénélux donc, et j'arrive en France un peu comme on tombe de vélo. La Hongrie à déposée les armes et la Roumanie est maintenant sur la route de la Wehrmarcht triomphante.

      Paris aura été vite approchée, et l'étau s'est resserré sur les pauvres forces françaises qui se feront écrasée par la jonction entre les puissances de l'Axe. Maginot est presque vidée de sa défense et une division motorisée est arrivée à Cherbourg. La bataille de Paris a maintenant commencée mais risque de durer un peu.

      La première séquence aura été haletante, avec deux problématiques majeures, l'intervention britannique eu Suède et son blocus ; l'attaque fulgurante italienne sur la France. Mais nous sommes encore au printemps 1939 et déjà l'étendard Allemand flotte sur la moitié de l'Europe.

      En bonus, j'ai oublié d'évoquer l'attaque des pays baltes, anecdotique conquête permise par le fait qu'aucun pacte entre l'URSS et l'Allemagne de conclut qui aurait concédé au rouge des terres trop facilement acquise par un corps d'infanterie bien entrainé.

      NB. d'un point de vue personnel, j'ai bien cru que j'allais me faire niquer en Suède et j'attends encore de voir si ce con d'italien ne va pas finir par me priver de la France !!!
      Dernière modification par Aaltar, 16-01-2012, 09h16.

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      • #4
        Envoyé par Aaltar Voir le message

        NB. d'un point de vue personnel, j'ai bien cru que j'allais me faire niquer en Suède et j'attends encore de voir si ce con d'italien ne va pas finir par me priver de la France !!!
        Bah oui, le méchant Italien va contrecarrer tes plans quoi !

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        • #5
          Ça va être bon à suivre ça

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          • #6
            Tome III de nos aventures ce soir...

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            • #7
              gnark gnark !!!!!!!!!

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              • #8
                C'est vrai que l'Italien emmerde méchament l'Allemand. Entre les deux c'est la course à celui qui prendra la France avant l'autre. A signaler que le Japon n'est pas encore dans l'Axe.

                Je suis entré en guerre en 1939. Et j'ai envoyé une partie de ma flotte de l'Atlantique en méditerranée où je chasse de l'Italien. Il a gouté à ma puissance et se désengage systématiquement du combat. Je l'abîme méchant, mais l'IA a l'adresse de se réfugier dans ses ports. Le couard !!!!!

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                • #9
                  L'ogre a faim !

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                  • #10
                    Des screens siouplait ?
                    Super AAR, ça me donne déjà envie d'acheter HoI3

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                    • #11
                      J'espère qu'un jour mes horaires le permettront...

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                      • #12
                        Envoyé par lepicrouge Voir le message

                        Cette entrée en guerre en Europe ne fait pas l'affaire des Etats-Unis, privés d'un manpower. Roosevelt décide donc d'intensifier ses actions diplomatiques nécessaires à sa future force de projection.
                        Ses manœuvres diplomatiques n'ont eu qu'une visée, déclarer la guerre.. La désinformation américaine n'a aucune limite, si attaquer odieusement nos amis Allemands n'arrangeait pas les américains alors pourquoi sont ils entrés dans la danse dès cette année1939 ?

                        Un américain en guerre en 1939 est une mauvaise nouvelle pour tous nos frères asiatiques. Heureusement à la sortie de l'hiver tout le monde chinois est libéré des communistes et de ses alliés pro-occidentaux du Guaomingdang. Même le Portugal laisse nos navires de commerce entrer à Macao, nous avons demandé une telle preuve de bonne volonté aux Anglais, leur réponse fut un silence méprisant. Nous écraserons bientôt l'unique punaise qui s'accroche au sol chinois. Bientôt tous les colonialistes reprendront la mer pour rentrer chez eux !!!

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                        • #13
                          J'adore la guerre de Propagande

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                          • #14
                            Pour répondre à la question du pourquoi l'amérique est rentrée tôt : pour tenter de récupérer du manpower en se plaçant en logique de guerre le plus longtemps possible.

                            Il est clair que l'angleterre et l'amérique était farouchement interventioniste et ne cachaient pas leur velléités bellicistes.

                            Petit tour de carte au début de l'automne 1939.

                            La France finira par céder sous le poids conjoint de l'italien et de l'allemand, notons l'ordre car il a son importance puisque l'héxagone tombera aux mains des italien après que Paris ait cédé sous l'attaque venu d'outre rhin. C'est une très mauvaise nouvelle, non seulement l'Italie garde tout ce qu'il a pris mais il récupère aussi tout ce qui restait ; à savoir toute la façade atlantique jusqu'à Cherbourg. Mes positions en France ce limitent au nord et à l'est. Le manque à gagner est conséquent et double car il me sabre complètement ma stratégie qui était de forcer sur l'Espagne. Après une main mise rapide sur la Suisse, fin de campagne à l'ouest, complètement manquée car prise de vitesse par mon propre allié.

                            A l'Est, les pays baltes tomberont facilement, la Roumanie suivra, puis la Bulgarie, la Grèce, la Yougoslavie. La Norvège ne tiendra pas longtemps non plus et au début de l'été 1939, les troupes allemandes posent l'arme au pied. Les batailles n'étaient pas véritablement difficile, chaque pays n'ayant en aucun cas la capacité de résister aux corps débridés et à la pointe de la stimulation pharmaceutique.

                            Berlin lorgne à présent sur la Turquie, route du moyen Orient et de l'Afrique où il faut maintenant exercer une pression pour stopper les forces anglo-américaines qui marchent sur les positions italienne. Il aura tenu un moment, mieux que je ne l'espérais à dire vrai, mais il ne parviendra pas à contenir les marines américaines et britannique, tout comme il ne parviendra pas à endiguer les débarquements alliés successifs. La Turquie tombera, puis l'Irak et la route de Jérusalem est maintenant ouverte.

                            L'anglais tente une interposition et se prend de plein fouet un corps de blindés moyens qu'il va devoir soutenir avec ses propres divisions de chars, la bataille est engagée...
                            Dernière modification par Aaltar, 18-01-2012, 08h44.

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                            • #15
                              Ca m'est déjà arrivé ce probleme de l'italien vorace ... enfin bon, j'ajouterais seulement: MOAR BLOOD !!!!

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