The Great Conflicts 872-1071 : la République de Venise

The Great Conflicts est un mod de Medieval II : Total War disponible actuellement en version bêta. Superbement réalisé au cours de près de 10 ans de développement, il se focalise sur les bouleversement économiques, culturels et militaires dans l'ouest de la Méditerranée du IXème au Xème siècles. Prenez le contrôle de l'Empire romain d'Orient, des Lombards, de la Francie orientale du Califat des Abbassides et bien d'autres factions dans une campagne ponctuée de rébellions, d'événements historiques scriptés et d'émergence de nouveaux pouvoirs. Les unités sont splendides et le fruit de nombreuses recherches historiques, à l'image de la reconstitution d'une époque très peu traitée dans les jeux vidéos et par le cinéma. Les environnements sont également modifiés, pour une qualité graphique inégalée dans un mod pour Medieval II.

Aujourd'hui nous vous présentons l'aperçu de Venise, propriété de l'Empire byzantin au début de la campagne mais faction émergente. C'est un pouvoir qu'il faudra prendre un compte : la République de Venise.
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Venise était une région plutôt unique au sein de l'Empire romain. Depuis les invasions lombardes et franques, Elle savait utiliser à son avantage le fait d'être construite sur de petites îles, ce qui empêchait l'ennemi d'envahir la cité au prix d'un siège permanent sur le contient. La mer était le seul moyen pour les Vénitiens de communiquer avec le reste de l'Empire, et le fait qu'elle était très loin des cités impériales les plus proches était une dure réalité. Les Vénitiens voyaient le chaos dans la péninsule Italienne comme une opportunité de prospérer via le commerce. Ainsi, de temps en temps, Venise était de facto indépendante mais officiellement toujours possession de l'Empire romain de Constantinople.
En tant que carrefour commercial, Venise bénéficiait de multiples influences de « Rome » (Constantinople), des Francs et des Lombards, ce qui se remarquait dans son armée et dans ses armes. Au sein de ses unités de miliciens on pouvait observer de l'équipement romain, franc et lombard.
Le Doge de Venise était élu par la noblesse vénitienne. Afin que son élection soit valide, une validation impériale était nécessaire. Le dernier Doge à avoir reçu une telle reconnaissance fut Dandolo, quelques années avant la Quatrième Croisade. L'Empire savait qu'il ne pourrait pas défendre une cité si éloignée et isolée du reste de ses terres, et finit par passer un arrangement avec la noblesse vénitienne. Il offrit à Venise une autonomie officielle, en échange de quoi cette dernière s'engageait à construire des navires de guerre pour Constantinople. Cette autonomie mit fin aux taxes que Venise versait à l'Empire, mais aussi aux restrictions que connaissaient les autres cités impériales au niveau commercial. Venise prospéra et étendit son influence politique sur les autres villes italiennes.
Lorsque Varion (Bari), la dernière ville romaine italienne en 1071, tomba aux mains des Normands, Venise continua d'exister, plus puissante que jamais.
L'ARMÉE DE VENISE


L'armée de Venise était basée sur des civils et quelques soldats professionnel servant principalement d'escorte armée pour les navires. Les propriétaires terriens formaient une unité de cavalerie lourde arborant une bannière de l'Empire romain. Les commandants des diverses unités avaient le titre romain de Tribunus.

UNITÉS


EXCUSATUS DU DOGE



Pendant cette période, l'influence byzantine sur l'équipement vénitien déclina en faveur d'armes occidentales, mais la présence de la cour romaine sur la culture militaire était toujours visible sur la garde ducale, qui imitait les Spatharioi de Constantinople.
Les soldats utilisait un mélange de casques en fer phrygiens (galerium ferreum), une cuirasse de cuir appelée curocia, un bouclier scutum et des épées de type normande ou germanique.


GENDARMES DU LAGON



Ces milites vénitiens, couverts d'une armure lamellaire (lameria) d'importation byzantine, étaient formés des plus riches propriétaires terriers. Le casque de type romain anticipait les chapels de fer des siècles suivants. L'épée gladius est d'importation romaine, alors que l'étendard est similaire au bandon de l'Empire, mais ses couleurs représente la première bannière vénitienne connue.


MILES VENETICUS



L'apparence des ces fantassins de marine (fante da marina) est toujours très romaine. Leurs cuirasses (lorica) sont légères, et la protection de la tête est assurée par l'oveta en tissu, ou un casis en fer. L'épée lourde (spatha) et la lance (lancea) sont toutes deux importées du monde carolingien. La nouveauté est le bouclier triangulaire d'origine romaine, affiché par l'emblème très connue du « Lion de Saint Marc ». Les reliques du Saint furent volées à Alexandrie et rapportées à Venise en 828.


SERVUS VENETICUS



Ces soldats des commandants du lagon (duces et tribunes) sont mentionnés dans le Historia Ducum Veneticorum comme serviteurs, mais ils apparaissent comme des soldats entièrement armés. Le casque de type phrygien (camelaucium) représente une déclinaison du casque en fer et demeure dans l'équipement classique vénitien jusqu'au XIIIème siècle. Ils sont armés d'une simple lance, bien que le reste de l'équipement montre la prospérité de leurs patrons et le résultat des contacts commerciaux avec Constantinople.


FANTE DI MARINA



Ces hommes forment l'épine dorsale des troupes de marine vénitiennes. À l'origine moins armés, le commerce leur a permis d'utiliser diverses armures comme l'armure de cuir rembourré romaine (zuppa) et des cottes de mailles courtes (lorica). Cet équipement est complété par des casques métalliques et des épées franques.
Leurs arcs leur permettaient d'engager les navires ennemis à distance. Leur habileté était prouvée lorsqu'ils devaient défendre la cité elle-même, et ils continuèrent d'exister jusqu'au XIIIème siècle.


Venise a également accès aux 4 unités de miliciens italiens présentés dans l'aperçu des Lombards.


CARTES D'UNITÉS




CRÉDITS

Mr. R.D'Ammato
Diocle (traduction de l'italien à l'anglais)
Razor (pour les visages)
Motifs de boucliers des Excusatus par Paleologos
Textures d'Absinthia
Leif Erikson
Modèles finaux par AnthoniusII