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  • Les Calédones (Kaledonakoi) (v1.2)


    ~ Kaledonakoi ~
    - Les Calédones -




    Vue d'ensemble :
    Il ne fait aucun doute que les tribus calédoniennes de l'Écosse connaissaient la puissante réputation des Romains bien avant leur tentatives d'étendre les frontière de leur empire vers le nord. Depuis 43 ap. J.-C, les Romains avaient conquis le sud de l'actuelle Angleterre et réprimé dans le sang la révolte de Boadicée. Quoi qu'il en soit, les féroces Calédones avaient décidé qu'ils ne se soumettraient pas au règne de Rome, même si cela signifiait qu'ils allaient devoir se battre pour leur liberté !

    Tout commença en 79 ap. J.-C lorsque Agricola, le gouverneur romain de la Britannie, envoya une flotte pour explorer et cartographier la côte de l'Écosse. En 83, Agricola avait conquis le sud de l'Écosse et les tribus calédoniennes du nord surent qu'une invasion était imminente.

    C'est à ce moment que l'historien romain Tacite rapporte que les Calédones « déclenchèrent une résistance armée à grande échelle ». Reconnaissant évidemment la puissance de la très disciplinée machine de guerre romaine, les Calédones mirent en place des tactiques de guérilla en attaquant des forts romains et de petits mouvements de troupes. En une attaque surprise nocturne, les Calédones anéantirent pratiquement la 9ème légion, qui ne dût sa survie qu'à la cavalerie d'Agricola qui vint à son secours.

    À l'été 84, Agricola et ses légions s'étaient aventuré profondément dans les terres natales des Calédones, au nord-est de l'Écosse. Ce fut à cette occasion, en un lieu nommé par les Romains « Mons Graupius » (quelque part dans les Monts Grampians, peut-être à Bennachie sur Inverurie) que les Calédones commirent une erreur fatale en les affrontant.
    On rapporte que 30 000 Calédones firent face à une armée romaine d'environ moitié moins d'hommes. On dit aussi que les Calédones avaient l'avantage du terrain en hauteur mais, comme Boadicée quelques 40 ans plus tôt, ils manquèrent d'organisation, de discipline et de tactique face aux légions romaines.
    Les rangs serrés romains comptaient sur leur épées courtes, et les premiers rangs étaient composés de troupes auxiliaires conscrits en Germanie, actuelles Hollande et Belgique, avec les légionnaires vétérans derrière. Un corps à corps sanglant s'ensuivit et les Calédones réussirent à prendre les Romains par le flanc grâce à leur supériorité numérique, mais une fois encore la cavalerie romaine très mobile passa à l'action.

    Avec cette intervention de la cavalerie, il semblait que tout espoir de victoire s'évanouît pour les Calédones et environ 10 000 périrent dans le bain de sang qui s'ensuivit. Certain combattirent jusqu'au bout, d'autres fuirent dans les forêts et les montagnes environnantes, brûlant leurs maisons et tuant leurs propres femmes et enfants par peur des représailles romaines. Des jours qui suivirent, Tacite rapporte : « les collines étaient désertes, des maisons fumaient au loin et nos éclaireurs ne rencontrèrent pas âme qui vive ».

    Après leur défaite, les tribus calédoniennes devaient vraisemblablement être persuadés que leurs jours étaient comptés, mais c'est alors que la chance intervint. L'empereur Domitien ordonna à Agricola de rentrer à Rome pour l'aider à résoudre les crises militaires plus urgentes des frontières du Rhin et du Danube. Les Romains se retranchèrent alors au sud et le Mur d'Hadrien fut construit en 122, entre les estuaires du Solway et du Tyne, établissant ainsi la frontière la plus septentrionale de l'Empire. Le successeur d'Hadrien, Antioninus Puis (Antonin le Pieux), tenta à nouveau de repousser la frontière entre les fleuves Forth et Clyde et construisit son propre mur, le Mur d'Antonin. Ce dernier ne fut établit principalement qu'à des fins de propagande, pour montrer que les frontières de l'Empire s'étendaient et fut abandonné à la mort d'Antonin au profit du Mur d'Hadrien. Malgré quelques escarmouches frontalières, une période de paix s'ensuivit et dura plus d'un siècle.
    Pendant cette période, les tribus au nord du mur purent panser leurs plaies et s'unir pour former la nation picte. Ce nom apparaît pour la première fois en 297 et vient du latin picti, signifiant « peuple peint ».
    En 306, l'empereur Constance Chlore fut forcé de protéger la frontière contre des attaques pictes sur le Mur d'Hadrien. Sur plusieurs fronts à travers l'Europe, la balance pencha lentement mais inexorablement en défaveur du puissant Empire romain.
    Alors que Rome s'affaiblissait, les Pictes s'enhardirent et lancèrent en 360 une invasion par-delà le Mur d'Hadrien avec les Gaels d'Irlande. L'empereur Julien déploya des légions pour lutter contre cette invasion, mais sans grand effet. Les raids pictes s'aventurèrent de plus en plus profondément vers le sud.
    Le système romain de loi et d'ordre s'effondra, le mur lui-même fut finalement abandonné et, en 411, les légions romaines quittèrent les côtes britanniques pour faire face aux crises barbares du coeur de l'Empire. Les Romano-britons qui restèrent engagèrent d'autres barbares, les Angles et les Saxons, pour les aider à se défendre contre les Pictes. Ironie du sort, il apparaît donc que ce sont les Scots eux-mêmes qui furent responsable de la création de ces « Voisins de l'Enfer » d'origine germanique, qui finirent pas conquérir la plus grande partie de Britannia et repoussèrent les Celtes jusque dans l'actuel Pays de Galles, en Cornouailles, en Bretagne et en Écosse au cours des années qui suivirent.

    La refonte de cette faction sera disponible dans la future v1.2.
    - Infanterie de lanciers -
    Spoiler:









    - Infanterie de mêlée -
    Spoiler:







    - Infanterie de tireurs -
    Spoiler:







    - Cavalerie -
    Spoiler:







    Aperçu original : sur TWC.
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