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  • #46
    Boucliers bosniaques :
    Spoiler:


    Cheval caparaçonné :
    Spoiler:


    Sipahi ottoman :
    Spoiler:


    Soldat ottoman :
    Spoiler:


    Chevalier autrichien :
    Spoiler:
    Dernière modification par ALG, 07-06-2014, 00h30.

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    • #47
      Le travail est vraiment impressionnant !

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      • #48
        C'est moi ou on atteint des sommets de modding là ? Je suis encore tout aveuglé par la magnificence du sipahi Ottoman. :degout:

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        • #49
          De tous les mods que j'ai vu, et dieu sait que j'en ai vu des beaux, celui là peut se targuer d'avoir peut-être les plus beaux skins d'unité. C'est incroyable de voir que quelques personnes motivées et bénévoles peuvent surpasser la version "professionnelle" à ce point.

          Par rapport à la vanilla, on a presque l'impression que ce n'est pas le même jeu.

          Je m'incline trèèèès près du sol devant les moddeurs de ce Tsardom prometteur.

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          • #50
            Travail de Cesco(notre nouveau membre)

            Bracceschi
            Selon Commynes: "Ainsi appelés du nom de Braccio da Montone, célèbre condottiere italien, qui ainsi que Francesco Sforza, soutint longtemps la cause des ducs d'Anjou, mais ces deux illustres capitaines se divisèrent en 1416, et leur inimité partagea leurs troupes en deux factions rivales, Braccio fut tué au siege d'Aquila, le 5 juin 1424."

            Tsardoms offre la possibilité de choisir un parti de mercenaire, Sforzeschi, ou Bracceschi, chaque parti disposant de ses propres troupes, avec des proportions différentes de fantassins, de tireurs, et cavaliers. Proportions mûrement réfléchies par chacun des deux capitaines de leur vivant.
            Ainsi les Bracceschi ont un avantage en terme de cavalerie, plus nombreuse, plus diversifiée. Ceci collant parfaitement aux schémas tactiques définis par Braccio da Montone de son vivant: rapidité et brutalité.



            Le reste à la "preview".
            Dernière modification par VINC, 24-09-2014, 16h22.

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            • #51
              Nice ! Cette période est vraiment sous-exploité dans les Total War, j'attend votre mod avec impatience !

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              • #52
                Quelques images de la carte :

                Spoiler:








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                • #53
                  Bonjour,

                  Aujourd'hui est partiellement présentée la Sérénissime République de Venise

                  Serenìsima Repùblica Vèneta

                  "Pax tibi Marce, evangelista meus. Hic requiescet corpus tuum."
                  (Que la paix soit avec toi, Marc, mon évangéliste. Ici ton corps reposera.)

                  Dernière modification par VINC, 15-12-2014, 13h42.

                  Commentaire


                  • #54
                    Je veux jouer SPARTE !

                    Spoiler:
                    #TROLLLLLLLOLOOLLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLOLO LOLOLOLOLOLOL

                    Commentaire


                    • #55
                      [YOUTUBE]lT0lgG_PVF8[/YOUTUBE]

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                      • #56


                        Les Ottomans

                        Description de la faction :

                        Dans l'ancienne province romaine de Bythinie, que les Seldjoukides enlevèrent aux Byzantins environ un siècle auparavant, Osman Ier fonda une petite principauté qui fut appelée quelques siècles plus tard « Devlet-i Aliyye-i Osmaniyye » (Grand État d'Osman), on plus simplement « Osmanlı ». Le père d'Osman, Ertuğrul, réussit à mener un groupe de nomade turcs depuis l'est de l'Anatolie en Bythinie au XIIIème siècle, et obtint l'approbation des autorités seldjoukides, ce qui mena à la fondation du futur empire. Son fils Osman utilisa intelligemment les troubles dans la région et se fit un nom après ses succès militaires contre les seigneurs byzantins locaux, mais ne vécu pas suffisamment longtemps pour assister à la conquête de Bursa, ville qu'il désirait ardemment. Son fils Orhan réalisa le souhait de son père en s'emparant de la cité en 1326. Il en fit alors sa capitale et y transféra la dépouille de son père. Le jeune état prospéra sous le règne d'Orhan, grâce à d'intelligentes réformes et une tolérance envers les sujets nouvellement conquis. Les Ottomans devinrent alors l'un des pouvoirs majeurs de la région, et ce qui fut la tombe des Seldjoukides devint le berceau des Ottomans. Ces derniers, qui arrivèrent de l'est dans des tentes, dominèrent rapidement l'Asie Mineure. Leur expansion ne s'arrêta pas là, car leur véritable objectif était la conquête des Balkans et la capture de Constantinople. La vie d'Osman ne fut pas suffisante, mais la tâche d'accomplir ses rêves a été reprise par ses fils et petits-fils.

                        Bâtiments :
                        Spoiler:




                        Unités :
                        Archers azaps


                        Les Azaps (Azabs), littéralement « célibataires » , étaient organisés comme une unité militaire durant le règne de Mourad Ier, au milieu du 14ème siècle. À l'origine, ils furent sélectionnés parmi les turcs célibataires d'Asie Mineure mais, après le 16ème siècle, les hommes vivant à proximité des frontières étaient également engagés comme Azaps. Au combat, ils étaient positionnés devant les Janissaires, et étaient les premiers à faire face à la charge de l'ennemi. Après avoir ralenti ce dernier et lui avoir infligé quelques pertes, ils battaient en retraite et laissaient avancer les Janissaires. Lorsque les ennemis étaient affaiblis par les coups de canons et les tirs de mousquets, les Azaps et les Janissaires bouchaient les brèches autour des ennemis, entraînant leur défaite. Du 14ème au 16ème siècle, les Azaps étaient principalement des archers légers sans uniformes ni armures. Leurs armes étaient majoritairement des sabres et des arcs composites, et ils utilisaient des boucliers pour se protéger.

                        Piyade (Infanterie)

                        Les Osmanli Piyade - des réguliers ottomans - étaient composés d'une certaine variété de troupes, à la fois musulmanes et chrétiennes. Le fantassin de base était pauvrement armé et protégé, avec des armes basiques et aucune armure. À part le bouclier, leur seule bouclier était un turban substantiel, qui pouvait amortir la plupart des coups à la tête. Des armes de hast étaient également courantes, ici des haches à tirpan. Ces unités sont au mieux moyennes, et ne peuvent vraiment tenir une ligne seules. Elles sont employées à bon escient lorsque déployées sur les flancs, comme tirailleurs, miliciens dans les villes ou pour attaquer depuis une position favorable. Bien sûr, ils peuvent servir de chair à canon et ainsi permettre à des unités plus prestigieuses d'obtenir la victoire - une tactique que les Ottomans utilisèrent avec grand succès.

                        Infanterie yaya

                        Pour remplacer les irréguliers nomades et les ghazis, Orhan organisa une armée distincte composée de soldats embauchés et salariés plutôt que rétribués par le butin ou des terres. Ces soldats d'infanterie étaient appelés « Yayas » (littéralement : « infanterie » en turc). Ils perdirent rapidement de l'importance avec la formation des corps de Kapukulus et de Timars (concession foncière qui était accordée à un cavalier nommé sipâhi et qui était tenu de faire la guerre en fournissant éventuellement un contingent de soldats), et finirent comme une unité auxiliaire. Leurs armes étaient plutôt variées.

                        Miliciens martolos

                        Considérés comme dérivant d'un système de milice byzantin appelé armatoloi, les Martolos de l'Empire ottoman étaient à l'origine une référence aux grecs renégats qui faisaient office d'éclaireurs et d'espions dans les premières armées ottomanes. Avec l'expansion ottomane vers les Balkans, le terme martolos s'est étendu et fut utilisé pour des recrues locales qui faisaient office d'éclaireurs et de gardes dans les régions frontalières. Utilisés comme une unité de support, les Martolos étaient plutôt pauvrement équipés, bien que suffisamment expérimentés pour combattre dans des batailles rangées ou dans des embuscades.

                        Tireurs janissaires

                        Les tireurs janissaires étaient connus sous le nom Tufengchi ou Tufengendaz Yeniçeri. En tant que corps d'élite, ils ont accès au meilleur équipement et sont les premières troupes de l'armée ottomane à utiliser une invention nouvelle : le mousquet. Ces mousquetaires sont armés de divers mousquets, épées, haches et dagues. Durant le 15ème siècle, l'arquebuse était plus courante mais le nombre de mousquets augmenta durant le 16ème siècle. Parmi les mousquets utilisés, Au lien de tirer à l'unisson et de présenter ainsi un mur de plomb à l'ennemi, les Janissaires faisaient plus appel à leur capacités individuelles de tireurs.

                        Archers janissaires

                        Les archers janissaires étaient connus sous le nom de Okchu ou Kemankesh Yeniçeri. Ils sont des archers experts, équipés de puissants arcs composites. Ils portaient habituellement des armures sous leurs robes. Leur armement était similaire à celui des mousquetaires, la seule différence étant leurs arcs, qu'ils utilisaient à la place des mousquets. Des années d'entraînement les rendaient mortels au tir et au combat en mêlée, et leur discipline était légendaire. Grâce à leur armure légère, ils peuvent se déplacer rapidement et leurs compétences au corps à corps leur permettent de tenir face à des adversaires mieux équipés en mêlée. Leur nombre était relativement petit, et la plupart d'entre eux rejoignirent les rangs des mousquetaires au 15ème siècle. Ils utilisaient des arcs composites, ainsi que des arbalètes chagra et zemberek, qui tiraient des carreaux fins comme un pouce humain.

                        Améloration :

                        Gardes solaks

                        Les Solaks étaient des unités de janissaires de 60 à 63 hommes, formés sous le règne de Bayzid Ier. Ils commencèrent à servir comme unité de garde des Sultans sous le règne de Mehmmet II. « Solak » signifie littéralement « gaucher » car les deux solaks qui accompagnaient le sultan sur son côté droit utilisaient leurs mains gauches pour tirer, afin de ne pas tourner le dos au sultan, ce qui était considéré comme une insulte grave. Les Solaks étaient soigneusement sélectionnés parmi les janissaires les plus forts et les plus intelligents, et étaient extrêmement doués avec leurs arcs composite, ainsi qu'en mêlée.

                        Grenadiers humbaraji

                        Les Humbaraji étaient le corps de grenadiers des armées ottomanes. Bien que la date de leur fondation est incertaine, elle doit se trouver autour la fin 15ème siècle/début du 16ème siècle. Ces soldats jetaient des grenades dans les forts assiégés, et ils fabriquaient ces grenades eux-mêmes, ainsi que des mortiers. Les Humbaraji furent reformés par le Comte de Bonneval, un officier français au service des Ottomans, durant le règne de Mahmoud Ier. Les Humbaraji étaient commandés par un Humbarajibashi.

                        Janissaires lourds

                        Le turc « yeniçeri » signifie « nouveau soldat ». Les Janissaires nefers étaient vêtus de cottes de mailles soutenus par de petites pièces de fer et des casques. Ils portaient diverses épées, haches, armes d'hast, lances, masses, lassos, dagues et boucliers. Ils formèrent la première armée professionnelle ottomane (1376). Les Janissaires étaient principalement composés de jeunes enrôlés chrétiens, mais aussi de prisonniers de guerre s'étant convertis à l'Islam. Ont attend de ces fantassins d'élite qu'ils mènent la charge dans la bataille, avec courage et honneur.

                        Janissaires nefer

                        Les Janissaires nefer étaient connus sous le nom de « Ztrhli Nefer » ou « fantassin en armure ». Ainsi, ils étaient vêtus d'armures lourdes et utilisés comme troupes d'assaut. Ils opéraient en groupe de 30 à 100 soldats sélectionnés, et ne formaient pas vraiment un Orta (bataillon) à part mais étaient plutôt des Janissaires ordinaires sélectionnés dans leur Orta respectif et bénéficiant d'un statut spécial. Ils étaient mieux protégés que les autres janissaires, portant une armure lourde de mailles et un bouclier de fer rond, qui était suffisamment blindé pour les protéger contre les tirs d'arquebuse à une certaine distance. Le rôle de ces troupes est de créer des brèches dans les lignes ennemies ou les murs, souvent à la faveur de l'obscurité, avec furtivité et surprise.

                        Voynuks

                        Les Voynuks étaient des auxiliaires chrétiens d'origine bulgare, valache ou d'une région des Balkans qui, en échange de la possession de leur propre terres/fiefs, devaient aux Ottomans un service militaire. Ils servaient à la fois de cavalerie et d'infanterie, mais en tant que force auxiliaire plus souvent comme infanterie. Leurs officiers mineurs étaient connus sous le nom de Lagators, chrétiens d'origine, et les officiers majeurs sous celui de Voynuk Begi, officiers musulmans nommés par le gouvernement central. En tant de paix, ils devaient garder les troupeaux de chevaux et maintenir la sécurité dans les campagnes.

                        Infanterie lourde serdengecti

                        Les Serdengeçti, connus comme les « têtes téméraires », « jalonneurs d'âmes » et d'autres noms similaires, étaient des formations fortes de 30 à 100 hommes sélectionnés et grandement motivés (certains diraient : fanatiques). Ceux issus des rangs des Yeniçeri étaient désignés sous le terme de Serdengeçti, alors que les « jalonneurs d'âmes » (canbazan) venaient habituellement des rangs des Azaps. Ils bénéficiaient des meilleures armes et équipement : armure korazin, bouclier de métal suffisamment blindé pour les protéger des tirs d'arquebuse. Le rôle de ces troupes est de créer des brèches dans les lignes ennemies ou les murs, souvent à la faveur de l'obscurité, avec furtivité et surprise. Ils étaient principalement employés lors des sièges, où les Ottomans excellaient, bien qu'auparavant t ils furent également utilisés en batailles ouvertes.

                        Akinci

                        Les frontières de l'Empire ottoman étaient le théâtre de continuels escarmouches et raids guerriers. Dans de telles circonstances, les raids et les contre-raids étaient la principale activité de la cavalerie légère. C'était le type de combat où les Ottomans excellaient, et leurs raids ruinaient l'activité agricole de leurs opposants, ceux-ci étant ainsi affaiblis lors des batailles décisives.
                        Les Akinci étaient les chiens de garde de l'Empire ottoman. Ils frappaient loin dans les lignes ennemis (certaines fois aussi loin que Friuli, près de Venise) et battaient en retraite avec des dizaines de milliers d'esclaves. Le Sultan les encourageait en leur promettant de l'or pour chaque tête de soldat ennemi ramenée. En conséquence, ces cavaliers avaient la fâcheuse habitude de récupérer les têtes de leurs victimes, ce qui jetaient l'effroi dans le coeur de leurs ennemis. Ils étaient également utiles en bataille ouverte, et de nombreuses victoires furent obtenues grâce à une charge sur l'arrière ou le flanc de l'ennemi, la Bataille de Mohach en étant un bel exemple. Au niveau stratégique, ils sécurisaient les passages de rivières, recueillaient des renseignements et empêchaient l'ennemi de faire de même.
                        Les Akinjis étaient bon marché à recruter et entretenir, car ils étaient une force irrégulière. Ils bénéficiaient uniquement du butin de guerre, et se dispersaient aussi vite qu'ils s'étaient mobilisés.

                        Cavalerie tribale turcomane

                        Les Turkmènes, aussi connus sous le nom de Turcs oghouzes, étaient l'un des plus grands groupes de tribus turques au 8ème siècle. Ils vivaient principalement à l'est de la Mer Caspienne et au bord de la Mer d'Aral. Au 10ème siècle, des raisons politiques forcèrent une grande partie des Turkmènes à quitter leurs terres ancestrales et à se déplacer au sud, dans les terres des Khwarezm et du Khorasan. Sous les chefs Toghrul-Beg et Chaghri-Beg, ils formèrent alors une nouvelle entité politique et conquirent rapidement une grande partie du Moyen Orient. Leurs premiers raids en Anatolie datent également de cette période, bien que la véritable volonté de conquérir cette région apparaisse après la Bataille de Manzikert. Les défenses byzantines étant affaiblies, les Turkmènes débordèrent rapidement la région et s'établirent de manière permanente en Anatolie sous le règne des Seldjoukides de Roum. Ce fut la première vague turque en Anatolie, et la seconde et plus plus importante débuta après l'invasion mongole de l'Asie Centrale et du Moyen Orient. Sous la direction de leurs Begs, ils établirent leurs propres entités politiques. Ertuğrul, le père d'Osman, fut l'un d'entre eux. Ces hommes sont des cavaliers et des archers compétents bien que leur manque de discipline fut toujours un problème. En conséquence, on ne peut se fier totalement à eux.

                        Cavalerie légère deli

                        Les Delis étaient une unité professionnelle de Serhadkulu (corps frontaliers) levés en grand nombre pour la première fois par Gazi Husrev-Bey et Yahya Pashazade Bali Bey en Bosnie, sous le règne de Solimane Ier. Ils étaient appelés « deli » (« fous ») par les gens ordinaires en raison de leur apparence effrayante et de leur courage. Leurs adversaires en particulier les méprisaient, les considérant eux et leurs ancêtres comme traîtres à la foi chrétienne. Ainsi, les Delis étaient souvent décapités ou empalés lorsqu'ils étaient capturés. En retour, ils n'avaient aucun scrupule à traiter de la même manière les Chrétiens qu'ils capturaient, s'ils ne pouvaient obtenir aucune rançon. Les Delis étaient des épéistes, des lanceurs de javelots et des cavaliers émérites, et on disait que chaque Deli pouvait faire face à au moins une centaine de soldats ennemis au combat. Leur rôle le plus important était de distraire l'ennemi et de le harceler. Avec leur apparence effrayante, ils faisaient chuter le moral des troupes ennemies, causant même la panique. Bien qu'ils n'aient pas d'uniformes, on peut les identifier facilement grâce à leurs vêtements particuliers, comme des peaux d'ours, des peaux d'animaux, des fourrures et même des ailes attachées à leurs boucliers. Certains s'attachaient même de petits couteaux sur le corps. Ils étaient équipés de sabres, de lances, des masses et plus tard de pistolets.

                        Nokers

                        Littéralement « compagnons », les Nökers étaient des serviteurs de chefs tribaux et de nobles guerriers.Ils étaient triés sur le volets parmi les guerriers les plus loyaux et les plus compétents. Ils forment l'épine dorsale de chaque entité militaire. Aidé financièrement par ceux qu'ils servaient, les Nökers étaient mieux équipés que la plupart des guerriers tribaux. Ils combattaient à la manière tribale traditionnelle, chevauchant de rapides destriers et utilisaient des arcs composites, des sabres et des lances avec une grande compétence.

                        Cavalerie légère cebelu

                        Les Jebelü ou Cebelü étaient des cavaliers légers, entraînés et commandés par des timarli sipahis. Bien qu'ils étaient principalement recrutés parmi les paysans, ils étaient entraînés de manière stricte et étaient experts au maniement de l'épée et à l'équitation. Ils ne portaient pas d'armure, mais des casques et souvent des boucliers ronds. Leurs armes étaient celles de cavaliers ottomans classiques : un sabre, une lance, une dague, un arc composite et parfois une masse. Les Jebelu étaient peu différents des Timariotes qui les recrutaient. Ils étaient souvent des prisonniers de guerre ou des esclaves, et il était encore plus courant que les Timariotes recrutent parmi leurs proches, afin de s'assurer qu'ils héritent de leurs fiefs. Comme le Sultan était le propriétaire de toute la terre, incluant les timars, après la mort détenteur d'un fief celui retournait au Sultan qui en disposait à sa guise, l'attribuant souvent à un autre détenteur en échange de services militaires. En faisant en sorte que ses fils deviennent des guerriers jebelus, un Jebelu s'assurait qu'ils étaient les premiers de la liste des prétendants au fief de leur père. Ceci assurait un bénéfice supplémentaire (la guerre faisait partie intégrante de l'économie ottomane). De nouveaux timars ne pouvaient être obtenus que par la conquête, et c'était un moyen pour les jeunes guerriers de se dinstinguer. L'état ottoman était un rouleau compresseur qui écrasait tout devant lui, mais une fois à court de vapeur il ne pouvait pas redémarrer.

                        Siphai

                        La majeure partie de la cavalerie ottomane était composée d'obligés féodaux appelés Timarlu. Un timariote (ou détenteur d'un timar, timarlu en turc) était un cavalier irrégulier qui servait le Sultan ottoman et qui recevait en retour un fief appelé un timar (tooutefois les timariotes n'avait aucun droit sur les occupants de la terre, musulmans ou non, ils pouvaient simplement collecter l'impôt et ce droit était révocable). Les Timariotes devaient rejoindre l'armée en cas de guerre, et devait prendre soin des terres qui leur étaient confiées en temps de paix. Au combat, les timariotes devaient fournir leur propre équipement et un certain nombre de serviteurs (jebelu).
                        Cette méthode de recrutement était appelée le système timar, et était similaire au Sui Fu chinois et au système iqta seldjoukide. Les Sipahis timarli peuvent être considérés comme l'équivalent d'un chevalier européen, et les jebelüs ceux des hommes d'armes.
                        Les Sipahis timarli ne recevaient jamais de paiments mensuels comme les troupes kapikulu, et devaient s'auto-équiper avec les revenus de leurs timars. Si un sipahi timarli commettait un crime, sa punition était accordée suivant la gravité de ce crime. Confisquer le timar était l'une des pire, et était appliquées à ceux qui ne rejoignaient pas la campagne militaire sans raison valable.
                        En campagne, les Timariotes étaient organisés en régiments appelés alays, qui était commandés par des alay beys (ou beg). Les unités supérieures étaient les régiments sanjak (ou sançak) ou livas (bannière), commandés par les sanjak beys. Au sommet se trouvaient les gouverneurs de province, les beylerbeys. Une province du 16ème siècle pouvait mobiliser quelques milliers de timariotes. EN 1525, le nom total de détenteurs de timar était de 37 818, d'après les comptes des taxes. Le nombre de serviteurs (jebelüs) dans les armées était estimé à environ 50 000. Bien sûr, ces nombres importants était dispersés dans tout l'empire, et ne pouvaient tous servir en même temps dans une même campagne.
                        À cause de leur grand nombre, aucune sorte d’uniformisation n'était possible, les Timariotes remplissaient de nombreux rôles, allant de celui de cavalerie légère à celui de cavalerie lourde choc. La plupart, cependant, étaient des cavaliers moyens, biens protégés mais pas aux dépends de l'agilité, avec une grande expérience. Ceci fait des ces guerriers des adversaires versatiles et dangereux.
                        Sipahis (Archers montés)


                        Amélioration :


                        Sipahis (Lanciers)


                        Amélioration :

                        Gardes du corps silhadars

                        Les gardes du corps du Sultan étaient connus comme le corps des Silhadar ou « Sari Bayrak » (« bannière jaune »). Ils étaient les plus âgés des cavaliers kapikulu. Pendant les compagnes, ils collectaient le service d'unités comme les müsellems et les yörüks. Au combat, ils étaient positionnés à la gauche du sultan et devaient protéger sa tente. Les gardes du corps personnels du Sultan, qui le suivaient partout, étaient sélectionnés parmi les Silhadars. Le corps était sivisé en 250 bölüks, et le nombre de soldats était de 2 200 au 16ème siècle. Comme pour tous les corps des troupes kapikulu, leur nombre augmenta plus tard : 5 000 à la fin du 16ème siècle et 7 500 au début du 17ème.

                        Crédits :
                        • Matthaeus
                        • phoenix[illusion]
                        • Miszel
                        • Hrobatos
                        • Wallachian
                        • Tureuki
                        • HolyCrusader
                        Aperçu original : sur TWC.

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                        • #57

                          Les Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes
                          ~ Ordo Hospitalis Sancti Johannis Ierosolimitani ~



                          Arrière-plan historique


                          L'Ordre souverain des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem plonge ses racines au début du 11ème siècle, lorsqu'en 1023 des marchands d'Amalfi et de Salerne (Italie) furent autorisés à construire un hôpital en vue du Monastère de Saint-Jean le Baptiste à Jérusalem. L'hôpital fut dirigé par des moines bénédictins qui s'occupaient des pèlerins chrétiens en route pour visiter les Lieux Saints. L'Ordre hospitalier monastique fut fondé après la Première Croisade par le Frère Gérard, dont le rôle de fondateur fut confirmé par une Bulle pontificale du Pape Pascal II en 1113. Gérard obtint des territoires et des revenus pour son Ordre à travers tout le Royaume de Jérusalem et au-delà. Sous la direction de son successeur, Raymond du Puy, l'hospice originel fut étendue en infirmerie près de l'Église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Au départ le groupe s'occupait des pèlerins, mais l'ordre s'étendit rapidement jusqu'à fournir une escorte armée à ces mêmes pèlerins, qui évolua rapidement en une force substantielle. Ainsi, l'Ordre de Saint-Jean devint militaire de manière imperceptible, sans perdre sa dimension charitable. Les Hospitaliers et les Chevaliers templiers devinrent rapidement les ordres militaires les plus puissants de la Terre Sainte.

                          Nombre des fortifications chrétiennes les plus incontournables de la Terre Sainte furent construites par les Templiers et les Hospitaliers. À l'apogée du Royaume de Jérusalem, ces derniers contrôlaient 7 grands forts et 140 autres lieux dans la région. Les deux plus puissants d'entre eux, leurs quartiers généraux au Royaume de Jérusalem et dans la Principauté d'Antioche, étaient le Krak des Chevaliers et le Margat en Syrie.

                          Les Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean participèrent à de nombreuses batailles des Croisades, faisant face à des adversaires tels que Saladin (Salah-ad-din) ou Zengi. Cependant, comme tous les autres ordres militaires, les Hospitaliers étaient aussi présents en Europe. Leurs forces furent notamment impliquées dans la Reconquista en Espagne, et en Pologne et Hongrie pour combattre les envahisseurs mongols en 1241.

                          Entre 1260 et 1291 la situation au Moyen-Orient fut caractérisée par la renaissance de l'unité musulmane sous les Mamelouks, la retraite chrétienne et l'invasion mongole. En 1265 le Sultan mamelouk Baïbars lança une grande offensive contre les États croisés. Il s'empara de Césarée, Haïfa, Toron et du château hospitalier d'Arsouf. En 1268, Jaffa et Antioche tombèrent et l'« imprenable » Krak des Chevaliers suivit en 1271. En 1285 le Margat, le château hospitalier que même Saladin ne tenta pas d'attaquer fut assiégé et conquis. Entre 1277 et 1285, le Royaume de Jérusalem fut marqué par des combats entre les deux prétendants au trône : Charles Ier d'Anjou et le Roi Hugues III de Chypre. Le Royaume fut divisé entre les partisans de Charles (incluant les Templiers) et ceux d'Hugues (incluant les Hospitaliers). La situation fut résolue à la mort de Charles en 1285, mais il était trop tard pour sauver la Terre Sainte. Tripoli tomba aux mains du Sultan Qala’ûn en 1289, et en 1291 son fils Al-Achraf Khalîl attaqua Acre. Les défenseurs de la cité, dont les Hospitaliers, résistèrent héroïquement mais la cité tomba après un mois de siège. Les maîtres et frères survivants s'échappèrent juste avant la chute de la cité. Ceci marqua la chute définitive de la Terre Sainte dans les mains des musulmans.

                          Même avant la chute d'Acre, les Hospitaliers s'étaient préparés à l'éventualité d'une évacuation et avaient commencé à déplacer leurs biens de valeur comme les chartes et les reliques à Chypre, ou plus à l'ouest dans les années 1280. Après la chute d'Acre, les Hospitaliers se regroupèrent à Kolossi, sur l'île de Chypre, la dernière principauté croisée en Outremer. Ils y vécurent sous la suzeraineté généralement bienveillante de la dynastie de Lusignan, qu'ils assistaient militairement. En 1292, les Hospitaliers utilisèrent leurs navires pour assister l'Arménie cilicienne, un état allié de l'Ordre depuis le début du XIIIème siècle et qui avait déjà reçu son aide par le passé. À nouveau en 1300 et 1305, le Grand maître hospitalier Guillaume de Villaret envoya de grandes expéditions pour aider à la défense du royaume arménien.

                          En 1309 l'Ordre, sous la direction du Grand maître Foulques de Villaret, conquiert Rhodes à l'instigation d'un aventurier génois, et persuade le Pape de l'autoriser à gouverner l'île de manière souveraine et indépendante. Rhode fournit une base navale stratégique pour les opérations à la fois en Méditerranée et dans la Mer d'Égée, à cheval sur la route maritime venant de la Mer Noire et fournissant fer, bois et esclaves ghulams aux Mamelouks en Égypte. Les Chevaliers hospitaliers utilisèrent leur île comme une rampe de lancement pour leurs raids sur les navires commerciaux musulmans et les villes côtières, et ils prospéraient grâce au butin. Après une tentative avortée de fusion et suivant le bannissement papal des Chevaliers templiers, les Chevaliers de Saint-Jean reçurent nombre des biens du Temple en 1312, ainsi que de nombreuses recrues souhaitant échapper à l'Inquisition papale.

                          Le règne du Grand maître de Villaret fut quelque peu despotique, provocant une rébellion des Rhodiens natifs en 1317 en entraînant l'intervention du Pape. De Villaret démissionna et fut remplacé par le Grand maître Hélion de Villeneuve. Tirant avantage du vide politique laissé par l'Empire romain déclinant et à l'abri des représailles turques de par sa supériorité navale, l'Ordre conquit (Karpathos) Scarpanto pour le compte de Venise, s'empara des îles Sporades du sud en 1319, de Lango (Kos) en 1337 et établit une colonie à Smyrne en Anatolie en 1344.
                          Situation actuelle


                          Pour le moment, l'Ordre est en possession de l'île de Rhodes, et de quelques autres îlots de l'archipel grec comme Kos, et d'une tête de pont en Anatolie : la forteresse de Smyrne. L'Anatolie offre la meilleure voie d'expansion car les anciennes terres chrétiennes sont maintenant occupées par de nombreux beylicats turcs divisés. Les plus puissants d'entre eux sont les Beylicats des Karamanides et des Aydinides, qui cherchent à étendre leur influence et à promouvoir l'Islam. Ces beylicats représentent la menace la plus immédiate pour les Hospitaliers, et un Grand maître sage s'assurerait que ce problème soit résolu. Conquérir un beylicat après l'autre ferait en sorte que l'Ordre n'épuise pas ses ressources. Plus au nord se trouve l'état ottoman qui, bien que moins puissant que les Karamanides, peut s'avérer une menace potentielle à l'Ordre s'il continue son expansion aux dépends des Grecs et des autres beylicats. L'autrefois rayonnant Empire romain est maintenant craquelé et en proie à la guerre civile. Ces hérétiques ne suivent pas la vraie foi catholique, et ainsi ne comptent pas vraiment aux yeux du Pape, ni par extension à ceux de l'Ordre. Les Hospitaliers pourraient user de leurs forces navales pour s'emparer des derniers vestiges romains l'un après l'autre et utiliser la main-d'oeuvre grecque pour le bien du Catholicisme. La Grèce continentale peut permettre à l'Ordre de s'enrichir et d'y établir une tête de pont. Sinon, les Romains peuvent s'avérer être un allié utile dans le combat contre l'Islam, et contre-balancer le pouvoir grandissant des beylicats. La Compagnie catalane est un autre acteur catholique en Grèce, cependant leur statut de mercenaires suggère qu'on ne peut se fier aux Catalans, et qu'on devrait plutôt les considérer comme une menace potentielle. Les vieux états francs affaiblis de Roumanie peuvent faire office de base pour l'Ordre, et des alliances ou des suzerainetés sur ces états doivent être considérés.

                          À l'ouest se trouve l'île de Crète sous contrôle vénitien. Bien que ces derniers soient de foi catholique, ils ne sont guidés que par leur avidité d'or et de pouvoir. Les Vénitiens peut apparaître à première vue comme un pouvoir amical, toutefois ils doivent être considérés avec beaucoup de réserves car leur passé montre qu'ils n'hésitent pas combattre d'autres Chrétiens, et même des Catholiques si un hypothétique gain financier se trouve dans la balance. La République de Gènes est le rival de Venise, et bien qu'elle soit guidée par les mêmes intérêts mercantiles, elle est historiquement un allié de l'Ordre. Les Génois possèdent quelques îles en Méditerranée, et peuvent être utiles dans le combat contre les états musulmans, mais aussi en cas de conflit avec Venise.
                          Au loin se trouve la Terre Sainte et l'Égypte, où le Sultanat mamelouk poursuit son expansion agressive. Bien qu'il soit trop lointain pour être une menace pour l'Ordre, ce dernier doit se méfier de son pouvoir grandissant.

                          Le but immédiat de tout Grand maître hospitalier est de consolider le pouvoir de l'Ordre en Méditerranée et de forger des alliances avec les autres puissances chrétiennes. Ensuite, les Hospitaliers pourront se tourner vers l'expansion aux dépends des pouvoirs musulmans et de l'Empire romain vacillant. La flotte devra être la clé de cette stratégie d'expansion, permettant d'attaquer les ports ennemis et de débarquer des frères combattants à deux pas de forteresses ennemies sans méfiance. L'Anatolie puis la Grèce continentale seront le but final de cette stratégie, ainsi que la défaite de tous les beylicats turcs.

                          Organisation


                          Les membres de l'Ordre étaient divisés en 3 classes principales. En premier : les Chevaliers, qui fournissaient le gros de l'Ordre et finalement faisaient profession en prononçant les voeux monastiques de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils étaient les seuls à pouvoir être nommés Bailli du Couvent. En second venaient les Chapelains, des Frères-prêtres exemptés de combat mais responsables des besoins spirituels des chevaliers et des habitants des régions contrôlées par l'Ordre. Le Prieur était choisi parmi leurs rangs. En troisième et dernier venaient les Sergents d'armes, plus tard Frères de service, divisés entre les Frères d'armes qui pouvaient devenir chevaliers jusqu'en 1364 et les Frères d'offices, qui occupaient un poste inférieur. Jusqu'à la perte de Malte les Frères d'armes, bien que n'étant pas nobles, pouvaient faire profession complète comme Frères religieux et n'étaient pas inférieurs aux Chevaliers de la Justice. Ils étaient appelés à l'élection du Grand maître et pouvait voter, bien qu'ils étaient exclus de toute décision exécutive importante. Plus tard, une quatrième division de Soeurs fut ajoutée, divisée entre Soeurs de la Justice et Soeurs de la Grâce, qui vivaient dans des couvents avec leur propre Supérieure, mais sous l'autorité de leur Langue (Province de l'Ordre).

                          L'Ordre était une organisation internationale, avec des membres venant de plusieurs pays européens. Il étaient divisé en 7 différentes régions appelées « langues » : Provence, Auvergne, France, Italie, Aragon, Angleterre et Germanie. L'organisation de l'Ordre en langues apparu au début du 14ème siècle, lorsque les Hospitaliers s'emparèrent de Rhodes, et fut basé sur une décision du Chapitre-général de l'Ordre en 1301.

                          La Langue de Provence était la plus haute hiérarchiquement, car elle était la plus ancienne. Elle englobait le sud de la France, avec les Grands prieurés de Toulouse et de Saint-Gilles. La Langue d'Auvergne était composée par centre de la France, avec le Grand prieuré de Bourganeuf. La Langue de France rassemblait le nord de la France, avec trois Grands prieurés. La Langue d'Aragon comprenait la Péninsule ibérique, avec des Grands prieurés pour l'Aragon, la Catalogne, la Castille et León, la Navarre et le Portugal. En 1462 il fut décidé de diviser la Langue d'Aragon en deux : la Langue d'Aragon (avec les Grands prieurés d'Aragon, de Catalogne et de Navarre) et la Langue de Castille (avec les Grands prieurés de Castille et León et du Portugal). La Langue d'Italie englobait toute l'Italie, avec les Grands prieurés de Messine, Barletta, Capoue, Rome, Pise, Lombardie et Venise. La Langue d'Angleterre couvrait les Îles britanniques, avec les Grands prieurés d'Angleterre (incluant l'Écosse) et d'Irlande. La Langue de Germanie comportait les Grands prieurés de Bohême, de Germanie supérieure, de Germanie inférieure, de Dacie (couvrant le Danemark, la Suède, la Norvège et la Finlande moderne), la Pologne et la Hongrie.
                          Offices du gouvernement


                          Le gouvernement de l'Ordre, qui était aussi le dirigeant de Rhodes, avait à sa tête un Grand maître. Il était élu par le Chapitre général et dirigeait l'Ordre à vie. Le Grand maître était le commandant suprême, gérait l'Ordre et attribuait les postes officiels.

                          Chaque Langue avait à sa tête un Bailli (ou Pilier), qui tenait également un des plus hauts offices. Les Piliers ne répondaient qu'au Grand maître, le poste que chaque Langue convoitait pour l'un des siens. Les 7 (plus tard 8) Piliers formaient le Grand Conseil.
                          • Le Pilier de Provence était le Grand Commandant qui contrôlait le Trésor Commun avec le Trésorier, présidait le Comité des Comptes, agissait comme Maître de l'Artillerie, sélectionnait certains Chapelains et remplaçait le Grand maître lorsqu'il était absent.
                          • Le Pilier d'Auvergne était le Maréchal, plus tard Grand Maréchal, agissait comme un chef militaire et commandait les frères à l'exception des Grands-Croix et de leurs lieutenants.
                          • Le Pilier de France était le Grand Hospitalier, qui supervisait le travail des hôpitaux et infirmeries.
                          • Le Pilier d'Italie était l'Amiral ou Grand Amiral, un poste créé lorsque l'Ordre quitta la Terre Sainte, et commandait les galères.
                          • Le Pilier d'Aragon était le Drapier, puis à partir de 1539 Grand Conservateur, le quartier-maître des forces armées de l'Ordre et responsable de la maintenance de certains bâtiments.
                          • Le Pilier d'Angleterre était le Grand Turcopolier qui commandait aux Turcopoles, la cavalerie de l'Ordre en Palestine, et responsable de la garde côtière à Rhodes et Malte.
                          • Le Pilier de Germanie était le Grand Bailli, responsable à Rhodes de la défense du Château Saint-Pierre et plus tard de l'Île de Gozo.
                          • Le Pilier de Castille était le Grand Chancelier, qui contre-signait tous les actes du gouvernement, conservait le sceau officiel et régulait tous les billets et décrets.

                          Vêtements


                          La direction de Raymond du Puy (1120-1160) décrète que les vêtements des Frères doivent être humble, car « notre Seigneur es pauvre, et en tant que ses serviteurs nous devons aller, et être nus ».

                          L'habit d'église d'un frère hospitalier du 12ème - 15ème siècle consistait en une sous-robe noire, similaire à une soutane, couverte d'un manteau noir avec une croix à huit pointes sur la poitrine gauche. La croix était portée, comme Raymond le note « en l'honneur de Dieu et de la Sainte Croix, que Dieu par cette bannière, et par la foi, le travail et l'obéissance, garde et défende nos corps et nos âmes. ». Un capuchon noir complétait souvent l'habillement.

                          En campagne, les Frères portaient la tunique de l'Ordre ou un tabard par-dessur leur armure. Ce tabard, appelé « supraveste », était de couleur rouge avec une croix blanche devant. Les Actes de Frère Nicolas le Lorgne (1277 - 1285) décrètent que « tous les frères d'armes de l'Hôpital doivent porter le surcot écarlate avec la croix rouge lorsqu'ils sont en armes ». Ainsi, le tabard était la tenue de bataille officielle de l'Ordre et était porté de manière ample ou serrée aux hanches. La réputation de l'Ordre était telle qu'au 16ème siècle, une attaque turque fut repoussée simplement en revêtant tous les citoyens disponibles de rouge, laissant penser à un renfort de Chevaliers de Saint-Jean et décourageant complètement l'ennemi.

                          Les soldats ordinaires qui ne faisaient pas partie de l'Ordre ne portaient comme signe de reconnaissance que la croix blanche sur le dos et la poitrine. Les non-frères portaient également des tabards mais de couleurs différentes, comme par exemple le bleu foncé, avec des broderies. Certains y rajoutaient des inscriptions, comme « S.Iohan », afin d'afficher leur allégeance à l'Ordre.

                          Avant la perte de l'Île de Rhodes en 1522, les nonnes hospitalières portaient une robe à manches longues rouge, avec une croix blanche sur la poitrine. Après cette époque et en signe de deuil pour la perte de l'île, les robes devinrent noire. Par-dessus la robe, les nonnes portaient un manteau noir avec une croix à huit branches sur la poitrine gauche. Leur visage était entouré d'une simple guimpe blanche qui couvraient également le nez. La tête était couverte d'un voile noir.
                          Organisation militaire


                          La liste d'unités des Chevaliers de Saint-Jean sera divisée en trois parties :
                          1. Les auxiliaires locaux grecs, arméniens et turcopoles (les plus nombreux).
                          2. Les membres de l'Ordre (sergents et chevaliers, très limités en nombre comparé aux autres troupes).
                          3. Les colons occidentaux et les mercenaires (plus nombreux que les membres de l'Ordre, mais moins que les locaux).

                          Auxiliaires locaux grecs, turcopoles & autres chrétiens

                          Turcopoles

                          Au sein des États croisés, les Turcopoles n'étaient pas nécessairement tous turcs ou métis, et un certain nombre d'entre eux était probablement recruté parmi des Seldjoukides christianisés, ou des chrétiens orthodoxes syriens sous la domination des Croisés. Lorsque la Terre Sainte fut évacuée, les Turcopoles suivirent les Chevaliers de Saint-Jean dans leur exil en Crète puis à Rhodes. Ils étaient plus légèrement armés que les Chevaliers, avec des lances et des arcs pour combattre les forces musulmanes plus mobiles. Ils servaient de cavalerie légère, de tirailleurs et d'archers montés. Parfois, ils chargeaient en seconde ligne afin d'assister les chevaliers et sergents francs. Les Turcopoles montaient des chevaux plus légers et plus rapides que les troupes occidentales, et des armures également plus légères. La plupart du temps, celles-ci ne consistaient qu'en un aketon matelassé ou un justaucorps avec un casque de fer conique. Les Turcopoles n'étaient pas des membres officiels de l'Ordre, avaient un statut inférieur à celui des sergents francs et étaient sujets à certaines restrictions, comme celle de manger à une autre table que celle des autres cavaliers. Au sein de l'Ordre, les Turcopoles étaient commandés par le Turcopolier, qui était toujours de la Langue d'Angleterre.
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                          Archers crétois

                          Les Crétois étaient largement renommés pour être les meilleurs archers des temps anciens, et ainsi ils trouvèrent de nombreux emplois de mercenaires, dans les armées d'Alexandre le Grand puis de ses Diadoques, et au-delà. Au fil des siècles, ils maintinrent leur réputation d'excellents archers mercenaires. Même les Vénitiens, lorsqu'ils prirent contrôle de l'île en 1205, réalisèrent le potentiel des archers crétois. Ces derniers vivaient dans les montagnes, et descendaient sur les côtes de l'île pour combattre lorsque celle-ci était menacée par une flotte ottomane. Les Crétois combattirent dans de nombreuses grandes batailles, comme le Siège de Constantinople en 1453, lorsque les soldats crétois furent parmi les derniers défenseurs sur les murs. Les Vénitiens avaient des relations tendues avec les Chevaliers de Saint-Jean, et interdirent aux Crétois de se mettre au service de l'Ordre. Néanmoins, 800 mercenaires crétois étaient présents au Siège de Rhodes en 1480. Chacun d'entre eux avait son propre arc et ses flèches, ainsi qu'une épée et des couteaux. Protégés par une armure de cuir et une cotte de mailles, ils avaient bien plus d'endurance que les autres archers, et pouvaient tenir plus de temps en ligne, libérant des volées de flèches mortelles. Ces hommes sont les archers d'élite du monde médiéval, et ne sont disponibles qu'en nombre limité.
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                          Lanciers miliciens grecs

                          Les relations entre les Grecs et les Hospitaliers étaient dominées par deux facteurs : le gouffre religieux séparant les Catholiques dominants et les Grecs orthodoxes subordonnés, et leur souci mutuel de défense. Dans la cité de Rhodes, par exemple, la population locale fut expulsée dans un quartier périphérique auquel fut cependant ajouté un puissant mur défensif. Tous les sujets grecs furent intégrés dans une structure défensive féodale que les Hospitaliers imposèrent aux îles qu'ils contrôlaient. Bien que les Grecs étaient en quelque sorte sous le joug de ces derniers, ils rallièrent réellement la cause défensive commune face aux envahisseurs musulmans. Un document partiel du Siège de Rhodes en 1522 montre que plusieurs milliers de miliciens rhodiens servaient aux côtés des Chevaliers et de leurs mercenaires à la défense de l'île. Ces hommes sont de simples villageois grecs, légèrement équipés avec rien de plus que des brigantines ou d'épais vêtements de laine, un bouclier et des lances ou javelots. Ces hommes ne sont pas entraînés et ont un moral bas, en conséquence on ne doit faire appel à eux qu'en dernière mesure ou pour combler des brèches dans la ligne défensive, car ils s'enfuiront s'ils font face à un ennemi supérieur.
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                          Archers miliciens grecs

                          L'arc n'était pas une arme de choix parmi les Chevaliers de Saint-Jean, et les mercenaires qu'ils employaient utilisaient en général des arbalètes. Ainsi, à part les Turcopoles, les Grecs locaux s'avéraient être la meilleure source d'archers pour les armées des Hospitaliers. Comme les autres milices grecques, ces hommes sont conscrits en période d'urgence pour défendre les îles contre des envahisseurs hostiles. Les archers ont une portée plus grande que celles des arbalétriers hospitaliers et un taux de rechargement plus rapide. Ces hommes utilisaient l'arc pour la chasse et la défense depuis des siècles et sont compétents dans son art, mais cependant moins que leurs voisins crétois. Quoi qu'il en soit, ces miliciens sont des sujets pauvres et ne peuvent s'offrir de meilleure protection que leurs habits traditionnels. ils ne sont pas formés pour la bataille et ne doivent être utilisés que comme tirailleurs, pour harasser les lignes ennemies ou pour défendre les villes. S'ils sont pris dans un combat en mêlée ils peuvent faire usage de leurs hachettes, mais ils ne tiendront pas longtemps.
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                          Cavalerie légère grecque

                          Les Hospitaliers insistèrent pour l'Église orthodoxe locale reconnaisse l'autorité du Pape. Les Grecs ruraux refusèrent, mais leurs homologues urbains finirent par l'accepter. En conséquence, certains Grecs locaux reçurent un statut plus élevé que la majorité de leurs compatriotes et même des terres, tout en restant en-dessous des Latins sur l'échelle sociale. Lorsque les Hospitaliers évacuèrent Rhodes en janvier 1523, certains des Grecs locaux choisirent de les suivre, et certains les accompagnèrent même dans leur errance de sept années qui les mena à Malte, jusqu'au Siège de 1565. Comme ces Grecs étaient plus aisés que les autres, ils pouvaient s'offrir un meilleur équipement et monter des chevaux au combat. Ils servaient de cavalerie légère, en complément de la cavalerie lourde des Chevaliers. Ils doivent être utilisés pour harceler l'infanterie ennemie et les ennemis en fuite, et pour protéger l'avancée des armées hospitalières.
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                          Arbalétriers rhodiens

                          À la différence des autres états francs ou croisés, les Chevaliers de Saint-Jean avaient de meilleures relations avec leurs sujets grecs, et demeurèrent en bons termes avec eux tout au long de leur règne. Ce fait fut cité à de nombreuses reprises comme étant la raison principale grâce à laquelle l'Ordre fut capable de tenir Rhodes contre les Mamelouks et les Ottomans pendant aussi longtemps. Même les Grecs qui n'avaient pas l'autorisation de vivre dans le coeur de la cité bénéficiaient d'une certaine liberté et de droits. Les Rhodiens étaient appelés pour servir dans les navires hospitaliers comme part de la « servitudo marina » et fournirent des miliciens en cas de besoin, comme pendant les sièges de 1480 et 1522. Traditionnellement, l'arme de prédilection des Rhodiens depuis les temps anciens était la fronde. Cependant, à l'époque médiévale, celle-ci fut remplacée par des armes plus efficaces. L'arbalète fut introduite dans le monde grec par les croisés francs, et les Rhodiens apprirent le maniement de cette arme occidentale et servaient les Chevaliers comme miliciens contre les pirates et les envahisseurs musulmans. Ces hommes sont en majorité des paysans, vêtus de leurs habits traditionnels avec une protection limitée. Ils n'ont pas d'entraînement professionnel mais peuvent rapidement se mobiliser et fournir une force de combat conséquente en cas de besoin.
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                          Marinarii

                          Lorsqu'ils s'emparèrent de Rhodes, les Chevaliers de Saint-Jean prirent conscience de la valeur de la population locale, tant comme milice que comme main d'oeuvre pour leur flotte de guerre. Ils instituèrent un service maritime obligatoire connu comme le « servitudo marinariorum » ou « servitude de la marine ». À travers ce système, les membres de la population native appelés « subiti marinarii » fournissaient un service maritime pendant une partie de l'année. Les locaux avec le plus haut rang social étaient exemptés de ce service. Les marinarii servaient sur les galères hospitalières comme rameurs et miliciens pendant les batailles navales ou terrestres. Le servitudo fut établit par les Chevaliers au début du 14ème siècle et est basé sur l'ancien système de « thèmes » de l'Empire romain d'Orient. Il garantissait à l'Ordre un approvisionnement en marins fiables qui ne devaient être payés que lorsqu'ils étaient en service. Les marinarii de chaque district étaient regroupés en « squadre », chaque escouade constituant un équipage d'une galère et servant chacun son tour, en effectuant des rotations. Puisqu'ils servent sur des navires, ces troupes sont vêtues légèrement et avec peu de protection, à par un casque de temps à autre. Ils sont armés de grandes haches qui peuvent atteindre l'ennemi tout en restant à distance de sécurité. On ne doit faire appel à eux qu'en situation d'urgence car, bien qu'ils soient de hardis marins, ils ne font pas le poids face à des ennemis mieux armés et protégés.
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                          Membres de l'Ordre

                          Sergents hospitaliers

                          Les statuts de l'Ordre du Supérieur Alfonso de Portugal (1203-1206) différenciaient les Frères-chevaliers des Frères-sergents. Les sergents sont des guerriers de l'Ordre n'ayant pas encore été faits chevaliers. Ils rejoignaient l'Ordre dans l'espoir d'être adoubés, mais c'était un très long processus qui pouvait prendre jusqu'à 15 ans. Les sergents (ou servants) étaient de deux types. Les Sergents d'armes qui combattaient mais avec un équipement moins cher que celui des Chevaliers, et les Sergents d'offices qui travaillaient comme forgerons, charpentiers ou bergers. Durant les 12ème, 13ème et 14ème siècle, ces hommes formaient la plus grande partie de l'Ordre. À la différence de l'Ordre du Temple, les Sergents hospitaliers pouvaient porter les même tabards rouges à croix blanche que les Chevaliers. Ils sont protégés par une cotte de mailles légère et un gambison, portent un large bouclier ovale et sont armés soit d'une épée, soit d'une arme d'hast. Bien qu'ils soient moins entraînés que les Chevaliers, les Sergents sont quoi qu'il en soit des soldats professionnels, capables de remplir leur devoir envers Dieu et l'Ordre.
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                          Frères d'armes hospitaliers

                          Historiquement, les Chevaliers hospitaliers fournirent de puissantes unités de cavalerie aux armées croisées. Cependant, après l'évacuation de la Terre Sainte, les tactiques de l'Ordre évoluèrent, passant à des techniques de raids sur les avant-postes ennemis, sautant d'île en île, de batailles navales en batailles terrestres. En conséquence, l'Ordre passe d'une force prédominante terrestre à une force prédominante combinant force terrestre et force navale. Ainsi, le rôle de la cavalerie fut réduit par rapport aux siècles précédents. Quoi qu'il en soit, les Hospitaliers conservèrent une petite force de cavalerie pour assister l'infanterie lors en bataille. Les Frères d'armes remplirent ce besoin de cavalerie moyenne. Chaque soldat est protégé d'une cotte de mailles, d'un casque, d'un bouclier de bois, est vêtu du traditionnel tabard rouge de l'Ordre et porte une lance de cavalerie qu'il utilise pour charger l'adversaire ou pour harceler des ennemis en fuite ou en retraite. Grâce à leur équipement moyen, ils sont raisonnablement rapides et plus flexibles que les Chevaliers plus lourds, et se fatiguent moins vite.
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                          Frères d'armes hospitaliers (à pied)

                          Ces hommes forment la classe combattante des Hospitaliers, et cherchent à être adoubés chevaliers. Ils sont au-dessus des Sergents selon la hiérarchie de l'Ordre, car ils sont de naissance noble et ainsi peuvent atteindre les plus hauts rangs de la chevalerie. Au 12ème et 13ème siècle, l'Ordre fut dominé par les Francs, et ceci perdura pour la plus grande partie du 14ème siècle. Le besoin d'hommes supplémentaires mena à une augmentation des recrues en provenance de terres catholiques comme l'Italie, la Germanie, l'Espagne, l'Angleterre et la Hongrie. Ainsi, la plupart de ces hommes est issue de l'Europe occidentale, et est de sang noble. Ce sont de jeunes hommes dédiés à leur foi, et près à prouver leur valeur au combat. Grâce à la richesse de leurs familles, ils peuvent s'offrir un meilleur équipement que les sergents, comme des chaines de mailles et des casques plus lourds. Ils portent boucliers, épées et lances au combat. Ils sont bien entraînés et ont un moral élevé, et près à donner leur vie sur le champ de bataille, pour le bien de la Chrétienté.
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                          Frères chevaliers

                          L'image la plus iconique des Hospitaliers est celle de Frères chevaliers chargeant l'ennemi sur leurs destriers. Bien que l'époque de grandes armées de cavaliers hospitaliers est révolue, les Frères chevaliers fournissent toujours l'une des unités les plus célèbres et respectées des ordres religieux. Ces hommes occupaient les plus hautes positions au sein de l'Ordre, et ainsi bénéficient des meilleurs destriers et du meilleure entraînement possible, mis à par les Chevaliers de la Grand-Croix. Tous les frères sont commandés par le Grand maréchal au combat, et chevauchent devant les troupes de rang inférieur et les auxiliaires. L'Ordre leur allouait des chevaux et des animaux de bât, et les écuyers avaient pour devoir de veiller sur ces bêtes et de s'assurer que tout était près pour partir au combat. Protégés par une armure lourde de type occidentale et brandissant de longues lances de cavalerie, la charge de ces Chevaliers est puissante et peut briser n'importe quelle formation d'infanterie.
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                          Frères chevaliers (à pied)

                          Les Frères chevaliers sont les membres de hauts rangs de l'Ordre, et occupent les positions dirigeantes. Jusqu'à ce qu'il soit adoubé chevalier, chaque frère devait suivre un processus d'initiation et s'asseoir devant un autel avec les Évangiles, étant accepté au sein de l'Ordre par un précepteur. Les nouveaux membres recevaient une maison, un écuyer, deux serviteurs, un cheval et un animal de meute. Les Chevaliers étaient respectés en tant que guerriers pieux et vaillants. Puisqu'ils étaient aussi religieux et liés par des voeux monastiques, ils étaient considérés comme plus honorables et dignes de confiance que les chevaliers séculiers. En conséquence et puisqu'ils faisaient partir d'un ordre religieux, ils n'étaient pas autorisés à participer aux activités normales de la chevalerie comme la chasse, les tournois ou faire la cour aux dames. Lorsqu'ils ne combattaient pas les ennemis de la Chrétienté, ils étaient supposés prier à la chapelle et accomplir les travaux de l'Ordre. Durant les opérations navales, les sièges ou les débarquements, les Frères chevaliers combattaient à pied. Protégés par une armure lourde et un grand bouclier, utilisant des armes de hast ou des marteaux de guerre au combat, ces hommes sont des troupes de choc et peuvent renverser le cours d'une bataille. Ils est attesté que des ennemis de l'Ordre ont battu en retraite simplement à la vue de ces chevaliers en armure.
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                          Chevaliers de la Grand-Croix

                          Ces hommes sont les Frères d'élite de la chevalerie, ayant servi pendant un minimum de quinze ans sous la bannière de Saint-Jean. Ces Chevaliers formaient la garde du Grand maître au combat, et chevauchaient à ses côtés lorsqu'il était présent sur le champ de bataille. Le noyau de cette unité était formé par l'élite des Frères chevaliers, les généraux commandants et leurs lieutenants. Les Chevaliers de la Grand-Croix sont protégés par une armure de plate, et combattent avec une épée et une lance. Leur nombre est très limité en raison des rigoureux critères d’admission, mais ceci permet de s'assurer que seuls les meilleurs puissent les rejoindre. Cette unité ne doit être lancée au combat qu'à des moments critiques, pour inspirer les troupes de l'Ordre et retourner une situation désespérée en faveur de la Sainte Cause. Les Chevaliers de la Grand-Croix sont une force avec laquelle il faut compter, et seuls quelques chevaliers des mondes occidentaux et orientaux peuvent équivaloir leurs compétences et leurs prouesses.
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                          Chevaliers de la Grand-Croix (à pied)

                          Vétérans, gardes et lieutenants protégeant le Grand maître, ce sont les Frères les plus courageux et expérimentés de l'Ordre. Seul les Chevaliers d'élite formaient la garde du Grand maître, et ils sont considérés comme les frères les plus purs, les plus loyaux et les plus chastes de l'Ordre. Afin d'être admis dans la garde, un chevalier devait avoir servi fidèlement pendant des années et prouvé sa foi et son dévouement à l'Ordre. Les Chevaliers de la Grand-Croix étaient les quelques rares parmi les frères combattants à de pas être sous le commandement du Grand maréchal, le commandant en chef de l'armée, et prenaient leurs ordres directement du Grand maître. Ces hommes sont parés dans une armure de plate, la protection la plus lourde et la plus chère disponible pour l'Ordre. En mêlée, ils brandissent de longues épées à deux mains ou des marteaux de guerre pouvant pénétrer n'importe quelle armure et broyer l'homme à l'intérieur. Ces chevaliers sont le noyau de l'entourage du Grand maître au combat, et ils donneront leurs vies pour le protéger.
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                          Colons occidentaux & mercenaires

                          Arbalétriers génois

                          Les Chevaliers de Saint-Jean entrèrent en conflit avec Venise en Mer Égée, les deux puissances étant en course pour l'acquisition d'îles et de forteresses dans la région. En conséquence la République de Gènes, grand rival de Venise, s'avéra être un allié naturel pour l'Ordre. Les Chevaliers de Saint-Jean soutenaient les Génois et la cité fournissait l'Ordre en mercenaires. Les Génois sont réputés pour la qualité de leurs tireurs, qui servaient à la fois dans les armées génoises et dans d'autres armées européennes, comme celles des Français, des autres états italiens et des Hospitaliers. Le rôle des arbalétriers génois culmina pendant la Première Croisade, lorsque le commandant génois Guglielmo Embriaco les utilisa pendant le Siège de Jérusalem, et à nouveau pendant la Bataille de Jaffa en 1192 durant la Troisième Croisade. Ils demeurèrent l'un des corps militaires les plus respectés jusqu'au 16ème siècle, après l'introduction des armes à poudre à canon en Europe. Ces arbalétriers viennent de toute la Ligurie, mais sont entraînés et organisés à Gènes. En plus de leur arbalète, ils disposent d'une dague, d'un casque de métal léger, d'un gorget, d'un haubert et d'un grand bouclier appelé pavois, qu'ils utilisaient pour se protéger lorsqu'ils rechargeaient. Un palefrenier soutenait souvent le bouclier pendant que l'arbalétrier rechargeait son arme. Les commandants des compagnies étaient souvent issus de la noblesse de la cité, les Génois servant avec les Chevaliers venaient généralement de famille impliquées en Grèce, comme les Giustiniani.
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                          Arquebusiers latins

                          De la même manière que les mercenaires issus des territoires orientaux de l'Ordre, celui-ci employait régulièrement des mercenaires européens pour compléter les rangs de ses chevaliers. L'édition de 1496 des « Woodcuts of the Ulm » dans la chronique de Caoursin montre qu'une grande partie des arquebusiers ne portaient pas la supraveste de l'Ordre. Ceci laisse penser que la plupart des arquebusiers de l'Ordre étaient des spécialistes engagés, bien qu'au 16ème siècle les Chevaliers commencèrent à utiliser eux-mêmes des armes à feu, comme pendant le Siège de Malte. Ces mercenaires sont des troupes professionnelles, hautement compétents et bien équipés, plus efficaces sur le champ de bataille qu'un ost féodal. Leur seul désavantage était qu'ils devaient être payés, et qu'ils demandaient de plus en plus.
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                          Arbalétriers latins

                          Durant le mandant des Chevaliers à Rhodes, de nombreux occidentaux débarquèrent sur l'île et s'installèrent sur des terres qui leur étaient allouées. Nombre de ces occidentaux étaient à la recherche d'une vie meilleure, pour servir comme mercenaires ou simplement pour des raisons religieuses. L'arbalète était une arme populaire en Occident, et un grand nombre des mercenaires servant dans les armées hospitalières en portaient une. Les Chevaliers, engagés dans de nombreuses batailles navales, faisaient grand usage de l'arbalète qui était très efficace lors des abordages, mais aussi pendant les sièges et les batailles terrestres. Approximativement un quart des combattants de chaque galère hospitalière était équipé d'arbalètes. Par exemple, durant la campagne du 15ème siècle contre les Mamelouks d'Égypte, les Chevaliers employèrent une force de 1 000 chevaliers et environ 4 000 arbalétriers pendant cinq ans.
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                          Miliciens italiens

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                          Chevaliers francs

                          Après la création de l'Empire latin durant la Quatrième Croisade, un certain nombre d'états francs apparurent dans l'archipel égéen, comme la Principauté d'Achaïe ou le Duché d'Athènes. Ces états attiraient de nombreuses familles nobles franques à la recherche de richesse et de gloire. Cependant, certains nobles francs avaient des idéaux plus élevés de chevalerie et de défense de la Chrétienté, des idéaux qui étaient la motivation de nombreux Croisés. Au 14ème siècle, les Croisades étaient révolues. Ainsi, les expédition des Chevaliers hospitaliers offraient l'une des dernières opportunités pour les jeunes chevaliers francs idéalistes. Nombre des ces hommes répondirent aux appels à l'aide réguliers des Hospitaliers, et la Papauté les envoya à la défense de leur foi. Ces Chevaliers ne faisaient pas officiellement partie de l'Ordre, cependant certains d'entre eux s'installèrent dans les îles contrôlées par les Hospitaliers et reçurent des terres et des titres. Étant plutôt aisés financièrement, ces chevaliers sont équipés d'armures et d'armes occidentales. Brandissant de lourdes lances de cavalerie, ces hommes forment un puissant marteau lorsqu'ils chargent. Toutefois, ils doivent éviter une mêlée trop prolongée, leur armure limitant leurs mouvements et épuisant le cavalier.
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                          Chevaliers francs (à pied)

                          Traditionnellement, les chevaliers francs combattaient sur le dos de leurs destriers. Cependant, lorsque la situation l'exigeait, les Francs mettaient pied à terre et combattaient sous la forme d'une infanterie lourde. Les Chevaliers francs combattaient côte à côte avec les Hospitaliers lors des sièges, des batailles navales ou terrestres. Puisque ces hommes sont au départ formés pour combattre montés, ils ne seront pas aussi versatiles que les autres types d'infanterie lourde. Quoi qu'il en soit, ils fourniront une force fiable pour compléter les rangs des Frères. Les Francs sont armés de puissantes épées et sont passés maîtres dans leur maniement. À cause de leurs armures lourdes, ces chevalier se fatigueront rapidement et ne pourront entreprendre de longues marches. Ils doivent être utilisés comme infanterie de choc, soutenus par de l'infanterie légère et ne doivent pas être lancés trop tôt dans la bataille.
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                          Crédits

                          Skinning & Modelling
                          Hrobatos
                          Giacomo Colona & phoenix[illusion]

                          Recherches & textes
                          Wallachian

                          Liste d'unités
                          The_Bulgar_Slayer

                          Carte
                          il_duce!

                          Remerciements
                          Mattheus
                          King of The Ring
                          Rusichi Total War
                          M&B mods:
                          Narf's Men-at-Arms Armour Pack
                          Narf's Plate Armour Pack
                          Narf's Transitional Armour Pack
                          Arms and Armour
                          Medieval helmet pack
                          ​Madtao
                          dome
                          Disgruntled Goat
                          Lord Hamilton


                          Aperçu original : sur TWC.

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                          • #58

                            Aperçu du script de couronnement romain

                            Dans Tsardoms, devenir un chef de faction ne signifie rien en soi-même. L'Empereur précédent, Dieu ait son âme, n'est plus. Mais cela ne veut pas dire que votre règne est accepté à l'unanimité. Même si le défunt « Basileus » vous a nommé « Symbasileus » (co-Empereur et héritier du trône), ce titre ne signifie plus rien.
                            Vous avez été brièvement acclamé Empereur par vos armées, mais cela n'est pas suffisant dans un monde tourmenté comme le nôtre. Vos ennemis complotent, dressant des plans pour vous renverser. Il ne cessent de vous échapper, et leur loyauté de diminuer. Plus encore vos sujets, voyant qu'il n'y a personne pour garantir leur sécurité et leur prospérité, commencent à s'inquiéter, entraînant de l'agitation civile dans tous l'Empire. Il est nécessaire pour la stabilité de votre règne qu'il soit approuvé par le Sénat romain, ou le peuple de Constantinople, et par notre Église sacrée*. Ainsi, vous devez partir pour la Reine des Cités - la « Basileuousa Konstantinoupolis » pour être couronné dans l' « Hagía Sophía » (Sagesse Divine - l'Église Sainte-Sophie) comme le « Sincère en Christ-Dieu, Empereur et Autocrate des Romains » par Sa Sainteté le Patriarche oecuménique et Archevêque de Constantinople - la nouvelle Rome, avec l'acceptation du Sénat et du Peuple. Ensuite et seulement ensuite, votre règne sera incontestable et incontesté. Si vous reportez ce voyage et pensez votre contrôle sur l'Empire assuré, vous risquez de laisser vos ennemis se renforcer, vos amis s'affaiblir et des actes de rébellion mineurs tourner en une guerre civile globale.

                            *Si votre chef de faction est catholique, l'Église ne l'acceptera pas comme Empereur car ce titre ne peut être confié qu'à un Protecteur de la Vraie Foi.

                            Ceci n'apparaît pas dans la vidéo, mais une nouveauté à été ajoutée au script, pour une expérience de jeu encore plus réaliste (merci à Gigantus pour ses conseils). Maintenant, afin d'être couronné Empereur des Romains dans la capitale, le Patriarche oecuménique de Constantinople doit être présent à Constantinople. Plus encore, il doit se trouver dans la cité un tour avant l'Empereur, afin de préparer le Saint chrême à « Hagía Sophía » pour l'Onction, et arranger les cérémonies. Ainsi, il doit être présent dans la communauté un tour avant que les cérémonies puissent commercer. Ensuite et seulement ensuite, le couronnement se déroulera.

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                            • #59
                              Venise :
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                              Milan :
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                              • #60
                                Bosnie :
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                                Port de Raguse :
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