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  • #31
    Il a des nouvelles du mod est sa sortie

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    • #32
      Oui ! Une annonce toute récente des moddeurs, mais malheureusement personne au sein de la Rédaction n'a encore trouvé le temps de la traduire : http://www.twcenter.net/forums/showt...1#post13418586.

      On inondera de points de réputation celui qui propose de s'en charger .

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      • #33
        Oui j'aime beaucoup les villes vivement qu'il sorte

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        • #34
          Envoyé par Wallachia


          Une annonce de l'équipe

          Mes chers amis et supporteurs de tsardoms, lors de l'année dernière notre mod a beaucoup changé, non seulement par rapport ce qu'il était originalement, mais aussi en terme d'avancement ; et il y a aussi eu des changements parmi l'équipe. Nous avons donc pensé qu'il était temps de vous présenter les essais que nous avons pu faire , afin d'indiquer que nous étions toujours bel et bien vivants, et que nous nous rapprochons du but que nous nous étions fixés : une première sortie du mod.

          Tout d'abord je voudrais remercier notre membre fondateur, et notre chef d'équipe pendant plusieurs années phoenix[illusion]. Phoenix faisait partie de l'équipe originale du mod, avec des personnes comme il_duce, matthaeus, sarmatian, tzar... certains d'entre eux sont partis, mais d'autres continuent encore de participer à la création du mod. Récemment phoenix a décidé de se retirer du rôle de chef d'équipe du mod pour des raisons personnelles, qui lui prenne la plupart de son temps. Cependant il continuera à aider le mod avec ses talents et ses conseils, et nous espérons qu'il continuera à produire de superbes unités.

          Notre nouveau chef d'équipe est Hrobatos. il a été le moteur de l'équipe depuis un certain temps déjà, et fut élu comme chef d'équipe par un vote unanime. Le dernier aperçu publié par Hrobatos est les Chevaliers de St-Jean, et est fantastique. Vous pouvez vous attendre à en voir plus venant de lui dans l'avenir.

          Gloire au nouveau roi



          L'avenir du mod, et prochains plans

          À cause de à l'ampleur du projet qu'est notre mod, nous avons décidé de diviser la sortie en plusieurs phases. La première phase sera une bêta des batailles. Dans cette bêta vous ne pourrez faire que des batailles, et dedans seront présentes les factions déjà présentées (Ottomans, Bulgarie, Serbie, Wallachia, Moldavie, Raguse, Bosnie, les Hospitaliers, et peut-être encore une ou deux autres factions, ceci dépendant de l'avancement du mod). Le but de cette bêta est tout d'abord de permettre à nos fans de profiter des unités que nous avons déjà faites, mais aussi de traquer toutes sortes de bugs. Les bugs et problèmes d'équilibrage peuvent être signalés par les fans, et vous pourrez ainsi aider l'équipe. En terme de date nous n'en avons pas vraiment choisi une, mais nous espérons que cela arrivera au nouvel an.

          La seconde phase de la bêta sera la sortie d'une campagne réduite. cette première bêta avec une carte réduite aura une carte entièrement faite par notre nouveau mappeur (vous en saurez plus en dessous). Avoir une carte réduite nous permettra de réduire l'ampleur du projet, et de réduire le nombre de factions initiales. Typiquement, une partie de la Péninsule italienne, ainsi que le nord des Alpes ne seront pas sur cette carte. Bien sûr nous continuerons le travail sur le mod principal en parallèle. De plus tout ce que nous ferons pour cette campagne réduite sera réutilisé dans le mod principal. Les factions italiennes seront présentes dans cette bêta. En effet des factions comme Venise, Gènes ou Naples seront représentées mais nous nous concentrerons plus sur leurs colonies ou leur possessions outre-mer.

          Voici une idée de la carte de campagne qu'on aura pour la première sortie :


          Enfin, si tous se passe bien, nous pourrons sortir le mod complet, avec toutes les factions prévues, et une carte allant de la Suisse jusqu'à l'Anatolie et Chypre, tout en incluant la totalité de la Péninsule italienne.

          Les changements dans l'équipe

          En plus du changement du chef d'équipe, nous avons aussi accueilli un certain nombre de nouveaux et talentueux membres, qui sont plus que bienvenus. Je vais vous les présenter par ordre alphabétique :

          danny X
          Danny a rejoint l'équipe de Tsardom en tant que mappeur. Il a avant cela réalisé la carte de mods comme Dragondawn ou War of the West. Danny a accepté de créer une nouvelle carte qui sera la carte pour la bêta réduite. Il a bien avancé, et nous pouvons donc vous présenter une partie de son travail.

          k/t
          L'un des domaines ou le mod avait le plus besoin d'aide était le coding et les statistiques d'unités. C'est alors que c'est proposé k/t, à l'origine des mods Real Combat/Real Recruitement pour des mods comme Stainless Steel ou Broken Crescent. Il essaye maintenant d'implémenter ce système dans Tsardoms : Total War, afin d'avoir des batailles réalistes. Son travail sera donc essentiel pour la notre première sortie : la bêta de bataille. K/t a déjà équilibré des factions avec les statistiques RC/RR comme Raguse, la Bosnie, la Moldavie et bien d'autres.

          King of the Ring
          King of the Ring a rejoint l'équipe du mod, où il crée les cartes d'unités. Il a déjà fini quelques factions comme les chevaliers de St-Jean, et les Moldaves. Bien qu'il travaille a plein temps sur le sous-mod de Stainless Steel Titanium, il a trouvé le temps d'aider notre mod, et nous espérons voir plus de cartes d’unités venant de lui dans un prochain futur.

          Miszel
          Comme un orage Miszel est apparu de nulle part, arrivant sur TWC pour bouleverser notre mod (dans le bon sens). Nous manquions de main d’œuvre afin d'améliorer la production des unités depuis des années, n'arrivant à terminer que 2 factions. Depuis que Miszel est arrivé nous avons réussi a terminr entièrement une autre faction, ce qui nous a permis de continuer le travail sur 3-4 autres factionssupplémentaires. Vous pourrez bientôt voir les résultats du travail de Miszel.

          Neadal
          Un des derniers ajouts dans l'équipe a été Neadal. Bien qu'il crée déjà son propre mod Die Italienische Krieg, il a accepté de collaboré avec nous. C'est un codeur, et nous avions besoin de telles personnes depuis déjà un certain temps. Nos deux mods vont donc collaborer et partager un certain nombre de ressources, donc essayez de garder un œil sur les deux mods.

          Vipman
          Avec Neadal, Vipman a été notre dernier ajout dans l'équipe de coding. Il aide notre équipe à coder les noms des personnages pour toutes les factions, et crée aussi les arbres généalogiques manquant. C'est le premier mod de Vipman bien qu'il est déjà prouvé sa valeur à l'équipe dans des parties qui peuvent ennuyeuses, mais sont tous aussi importantes.

          Nous voudrions aussi le grand investissement dans le modding d'Uanime 5. Il partagera avec notre mod des ressources de ses mods comme le système de banques italiennes, et nous aide aussi pour l'arbre des bâtiments. Nous sommes toujours en train d'essayer de savoir comment notre arbre sera construit, et nous sommes enfin en train de fixer nos idées (ce qui peux parfois être douloureux car nous voudrions avoir des arbres aussi historiques et détaillés que possible).

          Quand au reste de l'équipe, nous continuons à avancer. Nous allons vous montrer une partie du travail donc restez attentif :


          Travail en cours

          En dessous vous pourrez voir un certain nombre d'images du travail réalisé durant cette année. Tout ces images sont du travail en cours, et seront susceptibles de changer.

          Ici vous pourrez voir des images de nos progrès récents en terme de mapping (il faut bien avoir en tête que la carte a été faite à partir de rien, et que le travail a débuté il y a quelques semaines). Toutes les provinces sont déjà là, et tous ce que nous pouvons montrer est là, comme le joyaux Constantinople.

          Spoiler:





          Voici un exemple des symboles de faction fait par DobroVece. Une petite différence par rapport à avant : chaque faction aura désormais deux symboles.
          Spoiler:





          Voila une toute nouvelle unité faite par Hrobatos :
          Spoiler:




          Ici vous pouvez voir une partie du travail créé par nos membres : les cartes d'unités par HolyCrusader ou par King of the Ring, et l'interface de bataille faite par DobroVece :
          Spoiler:





          Tsardoms Needs You!

          Si vous voulez aider le mod, que vous soyez débutant ou moddeur confirmé, si vous êtes historien, nous vous accueillerons à bras ouverts. Nous avons besoin d'aide pour modeler et skinner les factions Suisse, Landsknechts et les factions turques. Nous avons déjà de quoi travailler sur des factions à partir des factions déjà finies.


          Voila l'aperçu en question. Bonne lecture
          Dernière modification par ALG, 01-12-2013, 01h42.

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          • #35
            Si ils détaillent la carte de campagne comme ça pour chaque ville, il y a des yeux qui vont sortir de leurs orbites. Un nouveau mod a suivre.

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            • #36
              J'avoue ce serait mega hyper super genial

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              • #37


                L'équipe de Tsardoms : Total War est fière de vous présenter





                Vue d'ensemble de la faction



                Profondément au sud de la péninsule des Balkans, se trouve un royaume plus ancien que n'importe lequel de ses voisins. Avec des racines plongeant dans le temps, ce royaume a vu d'innombrables états et pays apparaître et disparaître, alors qu'il survécut comme s'il n'était pas touché par le temps, ou par intervention divine. Les ères arrivèrent et passèrent, des religions furent fondées et oubliées, des nations émigrèrent et se réinstallèrent, mais ce peuple ne perdit pas sa continuité avec le passé. Établi il y a des millénaires dans l'ancien temps, ayant vu l'Âge sombre et le Moyen-Âge, maintenant l'« Empire des Romains » est sur le point d'obtenir un petit aperçu de la Renaissance européenne.

                Les terres de l'Empire Romain s'étendaient à l'extrême nord jusqu'aux Rhodopes et au sud jusqu'où la Mer Égée rencontre l'île de Crète, occupée à l'époque par les Vénitiens ; à l'est de l'Asie Mineure aux côtes de la Mer Adriatique à l'ouest. Hélas, toutes ces terres ne sont pas unifiées comme elles le furent dans le passé ; les conséquences de la Quatrième Croisade des Latins, qui capturèrent Constantinople sur leur route vers la Terre Sainte et fondèrent l'Empire latin de Constantinople, sont encore visibles. Des morceaux de terre sont divisés entre de nombreuses nations qui se battent sans fin les unes contre les autres. La péninsule de Morée au sud en est un bon exemple : les Romains, les Angevins, les Vénitiens, les Francs et les Catalans sont tous en possession de blocs de terres plus ou moins importants, sur une terre montagneuse parsemée de châteaux, de tours et de forts.

                La situation s'améliora il y a peu avec la reconquête des terres romaines perdues, et le rêve d'un empire unifié fut presque réalisé, le contrôle romain se consolidant sur des terres perdues 150 ans plus tôt. Malheureusement, tout changea ces dernières années. L'Empire est actuellement paralysé par une autre guerre civile dévastatrice à tous niveaux : social, religieux et administratif. En outre, les royaumes voisins ont rejoint le conflit pour récupérer tout ce qu'ils peuvent à leur avantage.


                Arrière-plan historique



                Après le sac de Constantinople en 1204, l'Empire Romain perdit son ancienne gloire et il s'ensuivit ce qui semble être un déclin constant. Bien que les forces impériales reprirent la capitale en 1261 et la plupart des terres européennes durant le siècle suivant, le cœur de son pouvoir militaire et financier - l'Asie Mineure - fut abandonné et perdu au début du XIVème siècle, laissant l'Empire avec une poignée de cité côtière à l'époque du mod. Toutes les autres étaient tombées aux mains des divers beys et émirs turcs.

                En dépit des succès de l'Empire en Europe ces dernières années, la stabilité de l'état est ébranlée par de nombreuses guerres civiles entre nobles, entre les Enotikoi (qui veulent une union avec le Pape) et les Anthenotikoi (qui n'en veulent pas), entre les classes sociales hautes et basses, entre les moines (sur des questions religieuses comme l'« Hésychasme »). À l'époque du mod, le « Basileai ton Rhomaion » fait face à toutes ces luttes sociales qui menacent de l'affaiblir.

                Il y a quatre ans, en 1341, l'Empereur Andronic III Paléologue décéda à l'âge de 45 ans, laissant son hériter, Jean V Paléologue, trop jeune pour régner. Son meilleur ami et commandant en chef des forces impériales (Megas Domestikos) - Jean VI Cantacuzène - qui avait refusé avec persistance le rang de co-empereur lors que Basileus était en vie, se proposa pour être le régent du jeune empereur. Malheureusement, après quelques mois, Jeanne de Savoie - mère impératrice -, Jean XIV Kalékas - patriarche œcuménique - et Alexis Apokaukos - premier ministre (Mesazon) et commandant en chef de la flotte impériale (Magas Doux) - montèrent un coup d'étant contre Cantacuzène car ils n'avaient pas confiance en lui, et afin d'influencer le jeune héritier. Ils forcèrent ainsi le Megas Domestikos à fuir à Didymoteichon (Didymotique) avec sa famille et d'autres nobles.

                L'armée, opposée à ce changement, le proclama co-empereur avec Jean V Paléologue et donna ainsi à la Régence nouvellement formée une raison de combattre. Lorsque les opérations démarrèrent, les armées de la Régence avaient la main gagnante et capturèrent de nombreuses cités en Macédoine et Thrace, à part Didymotique, ou le Grand Domestique avait établi son quartier général. La grande majorité de l’aristocratie avait joint ses forces à celles de Cantacuzène, s'opposant aux plus basses classes de l'Empire qui favorisaient le jeune héritier et la Régence (comme dans le cas des Zélotes de Thessalonique). De plus, Cantacuzène était un ami proche de Grégoire Palamas - le dirigeant du mouvement hésychaste, et bientôt le conflit prit aussi une dimension religieuse.

                Après que son allié, le Roi serbe Stefan Uroš IV Dušan l'eût abandonné pour rejoindre la Régence aux côtés du Tsar bulgare, Cantacuzène se tourna vers ses amis personnels, l'Émir d'Aydın Umur Bey et l'Émir ottoman Orhan pour obtenir du soutien. Durant les années qui suivirent, Cantacuzène renversa la balance avec l'aide de ses alliés orientaux, assiégeant la seconde cité de l'Empire - la Symbasileuousa Thessalonike - et libérant plusieurs cités en Thrace, dont la capitale Adrianoupolis. À présent, seule Constantinople, les cités côtières de Thrace et les îles demeurent aux mains de la Régence, qui se trouve maintenant dans une position difficile. Seul le temps montrera si Cantacuzène prévaudra ou si la Régence pourra renverser la balance à nouveau, et gagner cette guerre...


                Situation actuelle



                Les terres de l'Empire se trouvent au milieu de la Méditerranée, et sont une cible de choix pour tout conquérant. Au nord se trouve l'ennemi traditionnel des Romains - le Second Empire bulgare - dirigé par Ivan Aleksandre Asen, un Tsar bulgare compétent qui n'hésite pas à fournir des troupes aux deux partis, en échange de gains territoriaux. Au nord-ouest se trouve le Royaume de Serbie, avec le mauvais roi Stefan Dušan, un homme avec d'aussi hautes ambitions que celle de devenir Empereur romain ; un homme qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour étendre son pouvoir sur tous les Balkans. À l'ouest sont les Angevins du Royaume de Sicile, qui possèdent des terres sur la côte ouest de la Grèce et sont disposés à suivre les pas de Robert Guiscard contre les Romains, quelques siècles plus tôt.

                Les vestiges de l'Empire Latin se situent au sud. La Principauté d'Achaïe, les Angevins de Sicile, d'autres seigneurs et barons et le Duché d'Athènes, récemment conquis par la Compagnie catalane, forment un obstacle à l'unification de toutes les terres romaines. En Mer Égée, les deux républiques maritimes - Venise et Gênes - luttent pour le contrôle des précieux ports commerciaux et des stations des îles le long de la route commerciale entre l'Est et le Levant, et sont prêtes à priver l'Empire des quelques restes de ses possessions au nord de l'Égée. De plus, les chevaliers croisés de l'Ordre de St Jean font leur apparition dans la région, en occupant les Îles du Dodécanèse au sud, et lançant des attaques sur les infidèles à l'est.

                À l'est, de nombreux beys turcs ont profité de la vacance du pouvoir dans la région pour créer leur propres états. Les plus puissants d'entre eux sont les Ottomans, l'Aydin et les Karamanides, dont les principautés dépassent toutes les autres en terme de taille, de force et d'influence. Ils doivent être traités avec prudence, car lorsqu'ils n'auront plus de terres à conquérir, ils tourneront leurs regards vers les dernières possessions côtières des Romains et même vers l'ouest - vers l'Europe et les îles grecques.

                Afin de faire face avec succès à tous ces royaumes, vous devrez trouver des alliés au nord et à l'ouest. Les principautés de Valachie et de Moldavie ne voient pas d'un bon œil l'expansion des Bulgares, ni la Bosnie et la Hongrie du développement de la Serbie. Un diplomate couronné de succès pourra également utiliser la haine entre Gênes et Venise pour exploiter à son avantage leur conflit, et mener les beylicats turcs à se chamailler les uns les autres en laissant les territoires romains en paix. Enfin, vous pourrez utiliser les événements des Vêpres siciliennes et le combat entre Tinacria et la Sicile pour détourner l'attention des Romains de leurs possessions romaines, afin que les principautés latines ne puissent pas profiter de leur allié pour leur survivre.


                Gouvernement & société



                Depuis la chute de Constantinople aux mains des Latins, il y a eu de nombreux changements dans le gouvernement des Romains. Ainsi, comme il y a des siècle durant l'Âge sombre de l'Empire au VIIème siècle, le gouvernement et l'administration de l'empire eut à s'adapter. En conséquence, l'état est devenu plus militarisé alors que nombre des secteurs civils et sociaux du gouvernement ont diminués.

                Le gouvernement dans son ensemble et toutes ses branches sont dirigés par le Premier ministre (appelé Mesazon), dont l'office est appelé Mesastikion, avec le Megas Logothetes, le Megas Protoproedros et le Protascretes dirigeant respectivement les branches exécutive, législative et judiciaire. Les ministères de l'Armée et de la Marine (Sekreton tou Stratiotikou & Sekreton tou Ploimou) sont restés forts, alors que le ministère des affaires étrangères et d'autres ont été éclipsés, laissant leurs ministres respectifs avec uniquement des devoirs cérémonials. Un autre ministère en fonctionnement est celui de l'Expédition Maritime (Sekreton tes Thalasses), qui coordonne les expéditions maritimes marchandes dans tout l'Empire. Le Sénat Romain est malheureusement en sous-régime, les réunions se déroulant maintenant au Palais impérial, depuis que les bâtiments du Sénat ont été brûlés. La plupart des sénateurs romains font aussi partie du gouvernement, et certains sont mêmes des proches de l'empereur, et s'opposent donc rarement à lui. Au niveau du judiciaire, une nouvelle Cour Suprême (Basilikon Sekreton) a été établie dans la capitale après la reconquête de Constantinople en 1261. Il y a aussi des juges dans les provinces et beaucoup plus à Constantinople.

                L'Empire est divisé en plusieurs Themes et Kephalatikia, chacun dirigé par un gouverneur nommé Kephale, avec des rôles civils et militaires combinés. Bien qu'ils contrôlent les cités, les villages et les terres de la province, l'armée est maintenant organisée sur un système complètement différent. Les anciennes pratiques étant révolues, l'Empire se focalise maintenant sur un système de recrutement différent. L'armée impériale est maintenant organisée sur le système Pronoiai et Allagia. Tous les soldats font maintenant partie de l'armée impériale centrale, dirigée par le Megas Domestikos, stationnée dans la capitale ou en province. Seul le propre contingent de l'Empereur, la Garde impériale, est dirigée par le Megas Primmikerios et réside à proximité de la capitale ou directement dans le Palais de l'Empereur. En outre, avec l'important déclin de la Marine impériale, tous les navires subsistants sont parqués près de la capitale, sous le commandement du Megas Doux.

                Tous ces rangs, postes et titres nobiliaires étaient détenus par les mêmes familles nobles depuis des siècles, et bien qu'il y ait eu de nombreuses additions, l'aristocratie a maintenant des droits de facto sur la gouvernance de l'état. L'attitude des nobles envers les classes inférieures de la société laissait beaucoup à désirer, et ils exploitaient la plupart du temps le système de taxe pour leur propre bénéfice. En conséquence, lorsque l'opportunité se présenta, les « hoi polloi » se rebellèrent contre leurs oppresseurs, comme cela se produisit à l'époque du mod, avec les classes inférieures rejoignant la Régence contre Cantacuzène et les familles nobles qui le soutenaient. Un exemple notable est les Zélotes de Thessalonique, qui renversèrent complètement le gouverneur et ses lieutenants, établissant leur propre démocratie « populaire » dans la région des Balkans depuis les temps anciens, il y a de cela des millénaires.


                Église & religion



                L'Église impériale orientale romaine dirigée par Constantinople continue d'affirmer son autorité universelle. En dépit des pertes de territoires massives en Asie Mineure et en Europe, le Patriarche œcuménique de Constantinople est toujours le chef spirituel de tous les Chrétiens orthodoxes, l'Empereur Romain en étant le chef temporel. Malheureusement, l'état de fait de l'époque, de nombreuses églises orthodoxes établirent leur autonomie, comme l'Église de Serbie en 1219, le Patriarcat de Bulgarie en 1203, l'Église de Moldavie en 1381, ne reconnaissant que nominalement la primauté de l'Église de Constantinople. Mais au sein de l'Empire, les questions religieuses affectent à la fois l'Église et l'État, et sont traitées par les deux institutions pour éviter toute agitation qui pourrait leur causer du tort. Durant le XIVème siècle, l'Église et l'État furent troublés par une dispute théologique qui devint connue sous le nom de « Controverse hésychaste », avec une dimension atteignant les plus étranges des questions : depuis l'aristotélisme contre le platonisme, au nominalisme contre le réalisme, en passant par les monastiques contre le clergé séculier, les églises latines contre les églises byzantines, et même les soutiens de Jean Cantacuzène contre la Régence impériale.

                L'hésychasme (du grec Ησυχασμός de Ησυχία « calme, repos, silence ») est une tradition érémitique de prière de l'Église orthodoxe, pratiquée par les moines. Basé sur l'injonction du Christ dans l'Évangile de Mathieu : « quand tu pries, entre dans ta chambre, et quand tu as fermé ta porte, prie », l'hésychasme est un processus de retraite intérieure, en cessant d'enregistrer avec ses sens afin d'atteindre une connaissance expérimentale de Dieu. L'objectif de l'hésychaste est de descendre son esprit dans son coeur (parfois littéralement) afin de pratique à la fois la prière de Jésus et la sobriété avec l'esprit dans son coeur. Avec cet exercice, l'hésychaste arrive à une pratique constance de la prière de Jésus (« Κύριε Ἰησοῦ Χριστέ, Υἱὲ τοῦ Θεοῦ, ἐλέησόν με τὸν ἁμαρτωλόν »), où sa conscience n'est plus encombrée par la création spontanée d'images. Cet été d'esprit est l'objectif de la pratique de l'hésychaste tout au long de sa vie, et lorsqu'il l'atteint, il est élevé à l'état de contemplation par la Grâce de Dieu, lui apparaissant comme une lumière, la Lumière incréée de la théologie orientale, la même lumière qui s'est manifestée aux disciples de Jésus sur le le Mont Thabor durant la Transfiguration.

                Cette pratique monastique attira l'attention d'un membre savant de l'Église orthodoxe, Barlaam, un moine calabrais qui possédait le poste d'Abbé du Monastère de St-Sauveur à Constantinople à l'époque, en 1337 lorsqu'il visita le Mont Thabor, rencontrant des hésychastes, écoutant des descriptions de leurs pratiques, et lisant aussi les écrits du maître de l'hésychasme Grégoire Palamas, lui-même un moine athonite. Formé à la théologie scolastique occidentale, Barlaam fut scandalisé par l'hésychasme et commença à le combattre oralement et par écrit, considérant ses pratiques comme hérétiques et blasphématoires, promouvant là une approche plus intellectuelle de la connaissance de Dieu que ne l'enseignant les Hésychastes.

                Du côté hésychaste, la controverse fut défendue par St Grégoire Palamas, plus tard Archevêque métropolitain de Thessalonique, lui-même très bien éduqué dans la philosophie grecque. St Grégoire défendit l'hésychasme dans les années 1340, à trois différents synodes à Constantinople, et écrivit un certain nombre de textes pour sa défense. En 1341, un synode est organisé par le défunt Empereur Andronic III Paléologue, qui résultat par la condamnation de Barlaam, qui se rétracta et retourna en Calabre, devenant plus tard Évêque de l'Église catholique romaine. Un des amis de Barlaam, Grégoire Akindynos, reprit le flambeau de la controverse, qui joua aussi un rôle dans la guerre civile, Cantacuzène ayant des sympathie envers les Hésychastes, et la Régence leur étant hostile. Trois autres synodes sur le sujet furent tenues, et les Barlaamiste obtinrent une brève victoire lors de la seconde. En 1351, à la synode présidée par l'Empereur Jean V Cantacuzène, la doctrine hésychaste fut finalement établie comme dogme de l'Église orthodoxe.


                Vue d'ensemble des unités



                L'armée romaine de l'Ére paléologue, malgré sa taille, était très différente de ses contemporaines. Le système de recrutement était divisé entre les troupes locales, nommées Kastrenoi (du grec kastro = château), les troupes professionnelles (à la fois les petits propriétaires et les plus riches pronoia) nommées Allagiai, qui rejoignaient l'Allagia impériale (= régiments) qui formaient l'armée impériale centrale stationnée dans les provinces, et les troupes du Palais et autres troupes spéciales, nommées Basilikoi [Anthropoi] (= impérial [hommes = troupes]), qui étaient stationnées dans la capitale. L'armée comportait aussi divers mercenaires, regroupés dans les Syntrophiai et les Hetaireiai, qui offraient leurs services aux gouverneurs locaux et à l'Empereur lui-même, et des troupes auxiliaires données aux Romains par leurs alliés.

                Cette hétérogénéité croissante n'était pas négative en soi pour l'Armée romaine. Chaque type de troupe majeur - pronoiars, mercenaires, petits exploitants, troupes locales et gardes du Palais - avait ses propres forces qui compensaient les faiblesses de chaque autre type de soldats. Ainsi, les soldats pronoiars, à la différences des soldats provenant des petits propriétaires, étaient de la cavalerie lourde, moins chère que la cavalerie mercenaire car elle était payée « à la source » et pouvait obtenir des propriétés dans des pronoia que l'état aurait eu du mal à administrer lui-même. Ces mêmes soldats, toutefois, étaient dispersés dans divers endroits, les rendant difficiles à rassembler et leur dépendance envers leurs terres entravait leur participation à de longues ou de distantes campagnes. Les mercenaires, d'un autre côté, restaient en campagne tant qu'ils étaient payés, mais coûtaient plus cher à entretenir, et l'état se trouvait régulièrement à court d'agent. Les soldats provenant des petits exploitants offraient le meilleur compromis, leur attachement à leur terre les rendant plus adaptés pour des postes frontaliers que les soldats pronoiars ou les mercenaires. Toutefois, ceux-ci formaient au mieux de la cavalerie légère, et n'étaient pas les troupes les plus fiables ou les plus disciplinées. Les troupes du Palais pouvaient former le coeur d'une armée de campagne, mais ne pouvaient pas faire grand-chose sans autres soutiens, à cause de leur petit nombre. Finalement, les troupes locales - comme les sentinelles, les paysans, les levées et les gardes - venaient grossir les rangs de l'armée, mais leur comportement en bataille était au mieux discutable.

                À noter : nombre des améliorations plus bas incluent des armures de plaques partielles, qui seront disponibles plus tard dans le jeu, grâce à un processus technologique.




                Lorsqu'il s'agit des garnisons chargées de la protection des murs des cités et des forteresses, ainsi que de la surveillance des environs, les sources historiques mentionnent les « devoirs civiques » par de nombreux noms. Des termes comme Tzakonike Phylaxis (Garde tsakonienne), Phylakes Politai (Gardes de la cité)v Vigali (<-lat. Vigiles = Sentinelles) sont utilisés. Concernant le nom Tzakones ou Tsakones, il apparaît dans les sources aussi lointaine que le Xème siècle de Constantin VII Porphyrogénète, pour certaines troupes assignées aux forts de l'Empire et composées de soldats indigents n'étant plus en mesure d'entretenir financièrement les frais de leur service. Au fil des siècles, le nom fut appliqué aux soldats légèrement armés dont Michel VIII Paléologue rapporta du Péloponnèse aux XIIIème siècle (spécifiquement de Laconie = Tsakonie) à Constantinople, pour combattre commes marines pour la Marine impériale ou garder le Palais.

                Les devoirs des soldats en charge de l'Apoviglisis étaient des devoirs de gardiennage des portes, de surveillance nocturne, de gardes de châteaux (particulièrement la nuit), du contrôle des feux d'éclairage public, de l'exécution des ordonnances des magistrats civiques, de patrouille de zones rurales et de garde des pyrgoi (tours) en-dehors de la cité. Ce sont des corvées quotidiennes et fastidieuses qui requièrent les compétences de soldats entraînés, et elles furent attribuées aux habitants et citoyens des villes, ainsi qu'aux habitants du territoire environnant dans la mesure où ils étaient tous dépendant de la protection du Kastron.

                Akontistai (grec Ακοντισταί)
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                (Autres noms : Paroikoi, Psiloi)

                Les Akontistai ne sont rien de plus que des paysans manquant d'entraînement militaire et de discipline, faisant partie des plus pauvres de la société à qui un dirigeant local à ordonner de prendre les armes. Ils forment peut-être la plus grande partie d'une armée levée localement. Leurs armes principales sont une poignée de javelots de chasse, de couteaux ou de haches et d'une petit bouclier de bois. Leurs javelots les rendent utiles contre la cavalerie, mais ils sont très vulnérables au combat en mêlée, contre pratiquement n'importe qui.


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                Psiloi (grec Ψιλοί)
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                Les Psiloi sont des archers paysans mobilisés en temps de guerre pour la défense de leur terre et de leur cité. La plupart d'entre eux sont habitués à utiliser leur arc pour la chasse. Ils sont équipés d'un petit arc peu puissant (plus adapté pour la chasse que pour la guerre) et d'un couteau ou d'une épée courte. Ces paysans ne sont pas des professionnels sachant manipuler un arc composite militaire. Ils ne sont que moyennement efficaces en tant qu'archers, et on ne doit pas trop compter sur eux.

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                Viglai Pezoi (grec Βίγλαι Πεζοί)
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                (Autres noms : Phylakes, Tzakones, Phylakes Politai)

                Dans les petites villes romaines, éloignées des centres majeurs, le service de garde est une obligation pour la majorité de la population, effectuée selon une base rotative. Dans la mesure où les habitants du territoire environnant sont dépendants de la protection du Kastron, ils sont obligés de prendre une part du fardeau. Les citoyens de la cité en charge de l'Apoviglisis, ont des devoirs de garde des portes, de surveillance nocturne, de garde du Kastron, du contrôle des feux d'éclairage public et de l'exécution des ordonnances des magistrats civiques. Ils accomplissent cette tâche tour à tour, armés d'une lance et d'un bouclier léger, probablement fournis par le gouverneur local, sans armure significative, à part peut-être un costume rembourré pour les civils avec une meilleure situation financière.


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                Viglai Hippeis (grec Βίγλαι Ιππείς)
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                (Autres noms : Phylakes, Tzakones, Phylakes Politai)

                Pour des zones en-dehors du Kastron, comme des postes de guetteurs, des tours de guet et pour la protection générale de la région entière contre les bandes de brigands et de voleurs, une force montée qui puisse aller rapidement d'un point à un autre est nécessaire, que ce soit pour porter des messages ou faire la police. Ces milices montées sont mentionnées dans les sources (comme dans la fausse Bulle d'or avec la date de 1342 pour le Monastère de Zographou ; et également dans une décision de l'Évêque Naupaktos Jean Apokaukos en 1228, etc). Ces références suggèrent un service à l'extérieur d'une position fortifiée. Ces cavaliers étaient probablement armés comme l'infanterie, avec une monture en plus. Ces dernières n'étaient bien sûr pas des chevaux de guerre ni de grandes étalons, mais de simples chevaux de labours empruntés aux champs.


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                Tsakones (grec Τσάκωνες)
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                (Autres noms : Phylakes, Kastrophylakes)

                Dans des Kastra plus peuplés et plus prospères, avec un haut degré d'organisation sociale, le service obligatoire à temps partiel entraîna la création d'une classe de gardes professionnels avec leur propre statut et identité. Ces Tsakones (avec un « s » pour les distinguer des gardes du Palais/marines ci-dessous) étaient payés par les citoyens grâce à une taxe appelée Vigliatikon (du nom de ces corvées paramilitaires), et pouvaient s'offrir une meilleure armure de métal et une épée. Ils pouvaient former le coeur d'une armée locale en cas de besoin, servant également de garde du corps au gouverneur local.


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                Les unités issues des détenteurs de pronoia (riches ou pauvres) stationnées dans les provinces, étaient appelées Allagia (= Régiments). Ces Allagia peuvent être vues comme un effort pour reconstituer une administration provinciale, avec une dimension militaire et fiscale. En conséquence, le statut de ces troupes variait grandement, allant des soldats petits propriétaires aux puissants Magnates, qui contrôlaient de grandes étendues de terres et étaient issus de célèbres familles aristocratiques. Elles renforçaient la défense locale et, à la différence des Kastrenoi, participaient aux campagnes militaires et occupaient les garnisons frontalières des camps romains, et des forteresses appelées Droungoi (Kleisourai, en des temps plus anciens).

                En analysant les sources, qui ne parlent que des unités de cavalerie des Allagia (ainsi que le déclare Cantacuzène : « seuls les riches cavaliers (stratiotai) et les mercenaires latins sont des soldats dignes de respect »), on apprend que les grandes formations, comme celles de Thessalonique, sont appelées Megala Allagia (Grands Régiments) et contiennent un corps de cavalerie lourde, composé de Stratiotai, de Kavallarioi et de Dynatoi, qui selon Georges Kodinos étaient appelés Megaloallagitai. Ces corps étaient formés de soldats aisés, qui pouvaient se permettre de participer à de longues campagnes, apportant avec eux plusieurs montures accompagnées d'un ou deux serviteurs. Les autres soldats moins « respectables » sont mentionnés par Kodinos comme les Trikavalloi, les Dikavalloi et les Monokavalloi (ceux avec respectivement trois, deux et une monture), qui étaient généralement des pronoiars plus petits ou de petits propriétaires avec moins de ressources. C'était par conséquent des soldats armés plus légèrement et avec moins de montures.

                À part la cavalerie, nous pouvons apprendre indirectement des textes historiques que tous les Allagitai n'étaient pas riches ou même simplement aisés, ayant à servir non seulement dans la cité, mais également dans la région environnante, accomplissant des devoirs de garnisons dans les forts, les tours et les châteaux. Les auteurs romains divisaient les soldats entre les Psiloi (soldats légèrement armés), les Hoplites (infanterie standard) et les Kataphraktoi (cavalerie lourdement armée), et concentraient leurs descriptions uniquement sur le dernier groupe. Il y avait bien sûr de nombreux archers et hommes d'infanterie qui formaient la base de l'armée professionnelle, omis des sources car n'étant pas des cavaliers lourds.

                Toxotai (grec Τοξόται)
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                (Autres noms : Psiloi)

                Certains des soldats de l'Allagia étaient des gardes-frontières, incluant des archers, qui étaient en poste dans les fortifications frontalières. À part leur part active en campagne, ces archers étaient aussi utilisés pour garder le camp lorsque l'armée devait s'arrêter. Selon Cantacuzène, ils étaient envoyés en mission par l'Empereur pour agir en tant que garnisons, entraînant des devoirs professionnels de campagne.

                Les seuls Romains natifs à utiliser l'arc étaient les troupes d'infanterie légère, dont nous savons peu de choses. L'arc en usage était de style composite courbé, souvent appelé « arc scythe », en os ou en corne. Son court tirage et sa petite taille le rendait idéal pour la cavalerie. À cheval ou à pied, le carquois se portait sur le côté. Ils étaient payés à l'époque, mais combattait surtout avec l'espoir d'obtenir du butin. En plus de leurs arcs, ils sont équipés de boucliers ronds, de haches ou de petites épées. Certains d'entre eux, grâce aux butins de campagne ou à la paie de leur commandant, pouvaient s'offrir une armure rembourrée, et même des cottes de mailles pour les plus aisés.


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                Peltastai (grec Πελτασταί)
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                (Autres noms : Trapezitai, Akritai, Skopoi)

                Leur nom vient du mot grec « Peltas », utilisé pour le petit bouclier de bois ou de métal dans les sources romaines. Les soldats équipés d'un tel boucliers étaient appelés Peltastai. Ils faisaient partir des gardes de la frontières. Aussi connus comme montagnards, et Akritai en des temps plus anciens, ils sont appelés Peltastai surtout dans le partie orientale de l'Empire. Leur rôle principal est de garder les passages fortifiés et les forts stratégiques de la frontière. Ils étaient aussi des fermiers ou de petits propriétaires à temps partiel, vivant dans de petites communautés situées à des endroits stratégiques de l'Empire. Ils étaient armés de 2-3 javelots lourds et de diverses armes secondaires (des haches mais surtout des épées). Ils sont vêtus de quelques armures rembourrées, mais après quelques campagnes ils peuvent être en mesure de s'offrir des cottes de mailles.


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                Oikonomiai (grec Οικονομίαι)
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                (Autres noms : Trapezitai, Akritai)

                Étant en possession de terres appelées Oikonomia, inférieures en terme de valeur aux pronoia, ces soldats-fermiers fournissent la cavalerie et l'infanterie légère. Ils étaient le moyen de maintenir des troupes provinciales natives, remplissant certaines et peut-être la plupart des garnisons de forts. Armés d'une lance, de quelques javelots, d'un bouclier triangulaire et d'une armure rembourrée, ils sont plus adaptés pour le harassement et la poursuite que le combat réel. Ils sont les équivalents montés des Peltastai, gardent les frontières de l'Empire et sont aussi appelés montagnards, à cause de leur position dans les passages montagneux qu'ils surveillent. Ils sont aussi les équivalents des Akritai des temps anciens, poursuivant leur devoir en protégeant les bords de la Roumanie.


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                Tzangratores (grec Τζανγκράτορες)
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                (Autres noms : Tzangratoroi, Tzangrotoxotai, Zangratores)

                Les Romains furent lents à adopter l'arbalète, et cela se voit dans l'absence d'orthographe cohérente pour le mot pour « arbalétrier » (tzangratores, tzangratoroi ou tzangrotoxotai). Le nom de l'arbalète (« tzangra », du latin « cancer » signifiant « crabe ») apparaît dans les années 1020. Les arbalètes étaient en usage à l'époque du mod, Cantacuzène déclarant que la garnison d'Apros fut renforcée par 220 cavaliers, 200 archers et 30 « tzangratores » venus de Constantinople, durant le siège de la ville par Andronikos III. Les arbalétriers apparaissent aussi dans d'autres sources, certaines concernant des garnisons en Thessalie. Kodinos parle aussi du « Stratopedarches des Tzangratores », qui commande la garnison d'arbalétriers à Constantinople. AU niveau du statut social de ces troupes, il n'existe que peu de preuves sur lesquelles travailler. Elles suggèrent que ces soldats bénéficiaient d'un statut social et économique relativement modeste, mais aussi dans certains cas un parallèle avec les fraternités de tireurs de la Belgique du XIIIème et du XIVème siècle. Les Tzangratores sont mieux payés que les archers réguliers, et peuvent ainsi se payer de meilleures armures. Ils portent des armures rembourrées et dans certains cas des cottes de mailles, en faisant des troupes lourdes efficaces en mêlée et mortelles grâce à la précision de leur arme.


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                Kontaratoi (grec Κονταράτοι)
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                (Autres noms : Skoutatoi, Hoplitai)

                Les fantassins étaient divisés en deux groupes : l'infanterie lourde et l'infanterie légère, pour lesquelles Cantacuzène et d'autres auteurs utilisaient les termes classiques Hoplitai et Psiloi. Les Hoplites étaient présents lorsque une armée était transportée par bateau, ou lorsqu'un combat s'y déroulait. Ils faisaient partie d'une armée terrestre ou d'une garnison, mais le fait qu'ils étaient fantassins à au moins une reprise était dû au manque de chevaux. Ceci laisse penser que les Hoplites pouvaient être de la cavalerie manquant de montures ou combattant temporairement à pied, ou bien des troupes bien équipées combattant ordinairement à pied. Ces troupes sont des soldats romains entraînés, et sont pratiquement tout ce qui reste de l'ancienne puissante armée romaine professionnelle. Des illustrations contemporaines montrent que l'équipement standard du soldat était une courte cotte de maille et parfois un collier, ou bien une cuirasse lamellaire ou une armure d'écaille. Ils portaient aussi une lance (kontarion) et un long bouclier triangulaire de type romain. Les Kontaratoi pouvaient acquérir des cuirasses s'ils en avaient les moyens, ou par cadeau de leurs commandants. Ainsi, leur armement est plutôt adapté à la défense. Ce type d'infanterie peut former l'épine dorsale d'une armée. Leurs vêtements sont souvent colorés de bleu ou de rouge, avec des nuances de vert, de mauve et de violet. Comme d'autres troupes, ils sont payés grâce à des taxes spéciales appelées exelaseis, « extraction » (ou ekbolai) des Kontaratoi (lanciers), Pezoi (fantassins), Ploimoi (marins), Toxotai (archers) etc, ou kontariatikon (frais des lances), exelasis ploimon (extraction des marins), dosis toxarion (don des arcs), ainsi que euresis basmoulon (« découverte » des Gasmules), découverts dans un document du XVème siècle.


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                Spathatoi (grec Σπαθάτοι)
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                (Autres noms : Skoutatoi, Hoplitai)

                Les Spathatoi (littéralement : épéistes), sont les frères d'armes des Kontaratoi, l'épée des Skoutakoi. Des illustrations contemporaines montrent que l'équipe standard est une cotte de maille à manches courtes, avec parfois un collier, bien qu'on puisse trouver des armures lamellaires ou à écailles. Ils sont aussi équipés d'une épée (spathion ou paramerion) et de longs boucliers triangulaires de type romain. Ce type d'infanterie forme l'épine dorsale de l'armée dans les cités et sur le champ de bataille. Leurs vêtements sont souvent colorés de bleu ou de rouge, avec des nuances de vert, de mauve et de violet.


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                Stratiotai (grec Στρατιώται)
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                (Autres nom : Pronoiarioi)

                Durant la période romaine tardive, un pronoia (littéralement « providence », « attention », « sollicitude ») était une subvention de l'Empereur et des droits fiscaux sur un ensemble de sources de revenus pour un groupe d'individus. Les droits fiscaux accordés aux pronoia étaient généralement la demande des taxes et des frais de l'état qui dépendaient des paysans (paroikoi) et des taxes liées aux propriétés immuables, habituellement les terres, mais aussi aux moulins, les mines, les pêcheries, les quais et ainsi de suite. Bien que les pronoia étaient accordées à une grande variété de bénéficiaires, la majorité d'entre eux étaient probablement des soldats. Les pronoiars militaires formaient une part fondamentale des armées romaines tardives. En fait, d'après les lectures des historiens, il est admit que les deux voies habituelles de rémunération des soldats étaient l'argent et les pronoia. Cantacuzène fit même la distinction entre les mercenaires (pas forcément étrangers) et les pronoiars, se référant aux derniers comme les soldats qui recevaient « les revenus des villages ».

                Dans les sources, un pronoia est le plus souvent appelé Oikonomia (arrangement, dispense), quelquefois Posotes (quantité ou valeur) et moins fréquemment Pronoia. De même, ont ne se référerait que rarement aux détenteurs de pronoia sous le terme Pronoiarios (pronoiar), mais au XIIIème siècle, l'expression utilisée pour parler des pronoiars était simplement « les détenteurs de pronoia » ou une phrase similaire, alors qu'au XIVème siècle, le mot utilisé pour pronoiar était exclusivement Stratiotes (signifiant soldat). Les pronoia n'étaient pas la forme de rémunération la plus répandue pour l'armée, il y avait plus de soldats issus des petits exploitants, et encore plus de mercenaires que de pronoiars. Ces derniers, à la différence des petits exploitants, avaient de plus grandes possessions qu'ils ne cultivaient généralement pas, mais agissaient plutôt comme propriétaires ou collecteurs d'impôts. Malgré leur bonne situation financière, la position des stratiotes n'était pas si élevée pour qu'ils puissent être séparés de l'aristocratie et former une classe à part. Ils pouvaient s'offrir un équipement de bonne qualité, comme des cottes de mailles, des lances, les masses, des épées et de lourds boucliers triangulaires. Ils portaient aussi des chapels de fer renforcés avec de la maille. Des armures lamellaires ont peut-être été utilisées, conséquence de l'influence des steppes. Certaines illustrations font également références à des protections rigides pour les bras, probablement de cuir durci, portés sous des vêtements encore plus rigides, alors que leurs bottes d'équitation semble indiquer l'influence des Alans de Géorgie.


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                Kaballarioi (grec Καβαλλάριοι)
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                (Autre nom : Lizioi)

                Après la chute de l'Empire Latin, certains chevaliers occidentaux cherchèrent un « emploi » dans l'Empire Romain réinstauré. Nombre d'entre eux devinrent des résidents permanents de l'Empire et servaient l'Empereur de manière régulière. Ces soldats et leurs descendants furent incorporés dans le système de pronoia. Alors que les Kaballarioi commencèrent comme des chevaliers latins, ils furent complètement incorporés dans l'Empire Romain, s'habillant et parlant comme des Romains. Une génération plus tard, leurs enfants étaient des Romains à part entière. Leur bravoure au combat et leur loyauté envers l'Empereur étaient récompensées par un fief et un titre. Grâce à eux, le mot Kaballarios (signifiant « cavalier » au sens large) donna le nom « chevalier » au sens occidental. Ils sont équipés à moitié de style occidental, avec de grands chevaux, des armures de mailles, des boucliers triangulaires, l'épaisses lances et des épées longues, bien que leurs montures manquent de carapaçons. Alors qu'ils sont moins rapides que la plupart de la cavalerie orientale, ils ont une charge puissante et une efficacité égale en mêlée, sans rivaliser avec les chevaliers occidentaux. Les Kavallarioi sont des chevaliers, un cran au dessus des Stratiotai pour ce qui est du moral, de l'équitation, de la chevalerie et de l'équipement. À part les Dynatoi (Magnates), qui ressemblent aux anciens cataphractes, ils sont les meilleurs cavaliers des Romains. Ils sont le meilleur moyen de l'Empire de présenter de la cavalerie suffisamment compétente, sans avoir à supporter les prix astronomiques d'une armure de métal pour les chevaux.


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                Dynatoi (grec Δυνατοί)
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                (Autres noms : Aristokratai, Megistanes, Logades, Aristoi, Archontes)

                Ils sont les aristoi (les meilleurs), les epiphaneis (illustres), les eugeneis (bien-nés), les logades (choisis), les dynatoi (les puissants), les senate, les eugenesteroi (de haute naissance) et les megistanes (magnates). Ils possèdent d'immenses pronoias de manière héréditaire, avec de nombreux paroikoi, et dans certains cas, de petites armées privées. Bien que pas aussi armurés que les chevaliers occidentaux en plates, ils sont les plus lourds et les mieux équipés que les pronoiars de l'Empire peuvent apporter, avec de nombreuses couches de chaines et d'écailles, et de puissants chevaux lourdement bardés. Ils sont les descendants des anciens cataphractes, combattant avec de lourdes de lances mais aussi avec des masses prisées des Romains, et utilisent de longs boucliers triangulaires. En général, ils sont accompagnés au combat par des suites composées de oikeioi (parents et compagnons) et de oiketai (serviteurs), les plus importantes de ces suites n'excédant pas 30-80 hommes, la majorité comptant plutôt une poignée d'hommes.


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                En raison de la faible quantité d'information disponible, l'organisation exacte des troupes du Palais, ainsi que leurs fonctions spécifiques et leur importance durant la période tardive de l'Empire, ne peuvent être établis de manière certaine. Bien qu'elles aient été vues combattant sur le champ de bataille à de nombreuses reprises, aux côtés d'empereurs comme Théodore II, Andronikos III, Jean IV, mais aussi gardant la capitale comme certains Gardes crétois durant le siège de 1422 par Murad II et celui de 153 par Mehmet II, nous ne pouvons évaluer la force des unités du Palais, car nous ne savons rien de leurs effectifs. D'après une seule référence de Cantacuzène, nous savons qu'à la mort d'Andronikos II en 1341, une garde composée de 500 Oikeioi et Basilikoi de Cantacuzène fut installée dans le Palais pour protéger l'héritier. Plus tard, l'unité fut réduite à sa taille habituelle, signifiant que la garnison tournait généralement autour de 300-400 soldats.

                D'après ce que nous pouvons rassembler, les unités de la garde qui apparaissent encore à l'époque du mod sont les célèbres porteurs de haches Varègues, qui ont survécu plus de 350 ans, et quelques autres unités beaucoup moins connues. Ce sont par exemple les gardes Paramonai, équipés d'épées et ayant des régiments de fantassins et de cavaliers ; les Mourtatoi, des archers issus des familles métis turques et romaines ; les Tzakones, armés de gourdins et portant leurs surcot bleus avec des lions blancs ; les Vardariotai, qui avaient des fonctions policières et étaient armés de fouets ; et les Kortinaroi qui servaient dans la tente impériale, et dont nous ne savons rien de l'équipement.

                En plus de ces troupes, certaines autres unités spéciales étaient recrutées par la très réduite Marine impériale stationnée dans la capitale. Ces unités incluent les Gasmouloi, qui étaient issus des familles métis latines et romaines, armés d'arbalètes, les Tzakones mentionnés plus haut et les Prosalentoi. Les deux premiers étaient utilisés comme marines, et vivaient en majorité autour de Constantinople et en Thrace, alors que les derniers formaient les rameurs et vivaient au bord de la mer, sur tout le pourtour du nord de la Mer Égée.


                Englinovarangoi (grec Ενγκλινοβάραγγοι)
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                (Autres noms : Pelekyphoroi, Keltes, Varangoi)

                Les mercenaires russes et scandinaves furent présents dans l'armée depuis l'époque des premiers contacts entre la Russie et Byzance au IXème siècle, et la conversion du Rus' de Kiev en 988 marqua le début du grand âge des Varègues de l'Empire Byzantin. Au début du XIème siècle, des régiments de Varègues furent établis comme composante importante de l'armée de campagne. Peut après, ils apparurent comme gardes du Palais, avec la mission de protéger l'Empereur en personne. Graduellement, à partir de la seconde moitié du XIème siècle, le garde varangienne perdit son caractère scandinave et de plus en plus d'Anglo-Saxons rejoignirent le régiment après la Bataille de Hastings. Peut-être à la fin du XIIème siècle et sûrement au XIIIème, la garde varangienne était quasiment entièrement composée d'Anglais. Selon Georges Kodinos, ils acclamaient l'Empereur en anglais. Ainsi, au XIIIème siècle, les références aux « gardes du corps celtes », « garnisons celtes » et probablement même « Celtes » doivent être vues comme des allusions aux Varègues. Leur arme était la célèbre hache à double tranchant [pelekys] portée sur l'épaule droite. Puisqu'ils étaient les seuls hommes à arborer des haches de manière ordinaire, le sources se réfèrent à eux comme les « porteurs de haches impériaux » [pelekyphoroi], le « régiment impérial de porteurs de haches » et même les « porteurs de haches celtes ».

                La dernière référence aux Varègues date du milieu du XVème siècle. En 1395, un « juge universel » nommé Adam « des Varègues » fut visité dans sa maison de Constantinople par un collègue à la recherche d'un livre de loi. En outre, quelques documents datant de 1400 (ou un peu plus tard) parle d'un certain « kyrios Simon des plus fidèles Varègues », dont la soeur décédée étaient mariée à un docteur de Constantinople. Finalement, dans une chronique d'un anglais nommé Adam d'Usk, nous pouvons lire qu'en 1404 alors qu'il visitait Rome, il eût l'opportunité de parler avec un ambassadeur byzantin qui lui déclara que chez lui se trouvaient des hommes originaires d'Angleterre et qui portaient des haches, indiquant ainsi l'entretien de l'identité, du rôle militaire et de la réputation des Varègues.


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                Paramonai Pezoi (grec Παραμοναί Πεζοί)
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                Les Paramoinai (du verbe parameno [gr. Παραμένω] « se tenir près de quelqu'un ou de quelque chose ») sont une division des gardes du Palais, présents de manière certaine à partir de la seconde moitié du IIIème siècle. Selon Kodinas, « à la cour du Palais se trouvaient des soldats appelés Paramonai, possédants des chevaux et un alligator comme commandant. Après ceux-ci, il y en a d'autres, aussi des Paramonai mais sans chevaux, ayant également un alligator et arborant des épées ». Dans la Prostagma de Michel VIII en 1272 pour son fils Andronikos (la première trace de l'existence des Paramonai), ils apparaissent aux côtés des Varègues. À la différence de ces derniers, ils étaient toutefois des troupes natives. George Metochites, qui passa la majorité de sa vie en prison à cause de ses croyances religieuses, écrivit que « deux Tagmata du Palais, dont le nom de ceux de notre race était Paramonai, alors que ceux d'origine étrangère étaient appelés Varangoi ».

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                Paramonai Hippeis (grec Παραμοναί Ιππείς)
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                Les Paramoinai (du verbe parameno [gr. Παραμένω] « se tenir près de quelqu'un ou de quelque chose ») sont une division des gardes du Palais, présents de manière certaine à partir de la seconde moitié du IIIème siècle. Selon Kodinas, « à la cour du Palais se trouvaient des soldats appelés Paramonai, possédants des chevaux et un alligator comme commandant. Après ceux-ci, il y en a d'autres, aussi des Paramonai mais sans chevaux, ayant également un alligator et arborant des épées ». Dans la Prostagma de Michel VIII en 1272 pour son fils Andronikos (la première trace de l'existence des Paramonai), ils apparaissent aux côtés des Varègues. À la différence de ces derniers, ils étaient toutefois des troupes natives. George Metochites, qui passa la majorité de sa vie en prison à cause de ses croyances religieuses, écrivit que « deux Tagmata du Palais, dont le nom de ceux de notre race était Paramonai, alors que ceux d'origine étrangère étaient appelés Varangoi ».

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                Tzakones (grec Τζάκωνες)
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                (Autre nom : Lakones)

                Michel VIII transplanta des familles de la Morée et peut-être d'ailleurs vers Constantinople et enrôla ces hommes comme soldats dans sa nouvelle flotte. Georges Pachymère écrit que Michel « avait grand besoin d'installer des soldats légèrement armés dans la cité, et ainsi il installa de nombreux Lakones arrivant de Morée, distribuant des habitations près de la cité. Accordant une paie annuelle, il leur fournit aussi de nombreuses autres libéralités, et les utilisa pour de nombreuses tâches, à l'intérieur et en-dehors de Constantinople, afin d'afficher de dignes comportements dans les guerres ». Ces Lakones-Tzakones arrivèrent à Constantinople fin 1261 ou début 1262 et complétèrent les Gasmouloi, qui formaient les premiers contingents militaires de la nouvelle flotte de Michel. Durant les années 1260 et 1270 les Tzakones, avec les Gasmouloi, formaient le gros des forces marines romaines. Dans le passage cité plus haut, Pachymère les appelle Lakones ou Laconiens, le peuple du sud-est de la Morée, autour de Mystra, dont le nom a été déformé en Tzakones.

                Les Tzakones de Michel VIII (ou Lakones) étaient ces hommes déplacés depuis la Morée, peut-être au début seulement depuis Monemvasai, puis plus tard d'autres parties de la Morée et probablement encore d'ailleurs, pour servir comme marins, ou comme troupes légères pour garder les murs de la cité, et même comme division des gardes du palais. Bien que rien n'indique que les Tzakones de Michel ne venaient que des populations de Laconie, ou même de Morée, Pachymère pensait clairement que la majorité d'entre eux venaient de l'est du Péloponnèse. Ainsi, les Tzakones de Michel étaient Tzakones par occupation et, au moins dans une certaine mesure, Tzakones par ethnicité.

                Les Tzakones, servant comme gardes du corps et comme division des gardes du palais, étaient armés de gourdins ou de bâtons (apelatikia) et portaient des surcots bleus ciels (epano klivana ieranea), ornés de deux lions blancs face à face (leontas istamenous leukous, orontas antikry kata prosopon) brodés sur la poitrine et le dos, et étaient commandés par un « Stratopedarches des Tzakones ».


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                Mourtatoi (grec Μουρτάτοι)
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                (Autre nom : Myrtatoi)

                Kodinos affirme qu'ils combattaient en tant qu'archers fantassins, et étaient commandés par le « Stratopedarches des Mourtatoi ». Le mot « Mourtatoi » dérive de l'arabo-turc « murtedd », « murtat » signifiant « apostat » ou « renégat », et en conséquence on pense généralement que les Mourtatoi étaient des Turcs christianisés. Cependant, un passage du « Advice for and Overseas Passage » (un traité écrit autour de 1330 par un Latin se décrivant lui-même comme « frère prêcheur » afin de pousser le Roi de France Phillipe VI de Valois (1328-1350) à entreprendre une croisade, donne une légère révision de ce point de vue : « Ils sont descendants des Turcs par un parent, et des Grecs par l'autre [...] ainsi, on peut dire de leur origine qu'ils viennent de Satan d'un côté, et du Diable de l'autre [...] ». À cause de leurs entraînements et exercices constants, les Mourtatoi sont plutôt compétents avec l'arc, et sont employés par la Garde du Palais. En tant que tels, ils sont mieux protégés que la plupart des archers.


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                Gasmouloi (grec Γάσμουλοι)
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                (Autre nom : Basmouloi)

                Les Gasmouloi, comme les Thelematarioi, étaient le produit d'interrelations entre Romains et Latins. Mais à la différence des Thelematarioi, les Gasmouloi étaient non pas le produit de relations économiques, mais de relations conjugales et de fraternisations qui existaient bien avant la Conquête latine et continuèrent bien après. L'origine du mot Gasmoulos (singulier) est incertaine, bien qu'il soit possible qu'il dérive du latin « mulus » (mule). Ils sont décrits dans un passage du « Advice for and Overseas Passage » où il est dit que « sont appelés Gasmouloi ceux qui étaient d'origine grecque et latine par leurs deux parents. Dans la foi ils sont inconstants, trompeurs dans la promesse, adroits dans le mal, ignorants du bien, insolents envers leurs supérieurs, prompts à la discorde, accoutumés au pillage, inclinés à la sauvagerie, défavorables à la pitié, avides de carnages et de morts, agités en tout, portés sur la boisson, incontinents sans retenue, esclaves de la cupidité, gloutons et intempérants, n'aimant personne sauf eux-même et ce qui leur appartient. Ils se présentent comme Grecs aux Grecs, et comme Latins aux Latins, étant tout pour tout le monde, pas pour faire du profit mais pour détruire ».

                Les Gasmouloi furent d'abord assignés à la flotte comme mercenaires, mais apparemment le besoin de soldats pour fortifier et repeupler la capitale était tel que Michel VIII eût rapidement à chercher partout et enrôla les Tzakones mentionnés plus haut. Les Gasmouloi étaient probablement armés d'une arbalète (ou de l'arc latin, comme l'appelaient les Byzantins). Bien entraînés grâce à leur service dans la Marine impériale, ils peuvent être mortels à distance. Bien qu'à l'origine des troupes marines, la réduction de la Flotte par les empereurs tardifs et le besoin désespéré de trouver plus de troupes, ils ont maintenant un rôle à remplir dans l'armée.


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                Siphonatores (grec Σιφωνάτορες)
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                (Autre nom : Siphonarioi)

                Une des armes traditionnelles les plus exotiques et dévastatrices était le « Feu grégeois », où comme les Grecs eux-mêmes l'appelaient « Υγρόν Πυρ » (feu liquide). Parmi les autres noms ont pouvait rencontrer « Πυρ Ρωμαϊκόν » (feu romain), « Πολεμικόν Πυρ » (feu de guerre), « Πυρ Θαλάσσιον » (feu de mer) et « Πυρ σκευαστόν » (feu traité). Durant la période tardive, il existe de nombreuses références mentionnant des peuples utilisant le feu grégeois. Il fut également utilisé au siège final de Constantinople en 1453, comme arme défensive pour un navire arrivant avec du grain. Les Turcs tentant de l'intercepter furent repoussés par le feu grégeois. Il était aussi très utile contre les tours de siège. On nous dit qu'un allemand, nommé Johann Grand, dirigeait le feu. Il pulvérisait le feu grégeois grâce à une énorme machine de siège, probablement un clocher revêtu à l'intérieur et à l'extérieur de trois couches de peau de bœuf. Il fut aussi utilisé lorsque les soldats ottomans prirent les murs d'assaut. Le feu fut lancé sur les infortunés soldats grimpant aux échelles, et on nous décrit une image de cauchemar, avec les soldats chutant dans le fossé en hurlant de douleur. Certains soldats utilisaient aussi le feu grégeois au sol, tenant des lances avec des chiffons imbibés à la pointe, pour empêcher les envahisseurs de passer par les trous dans les murs. Les masses et les fouets des gardiens abattirent plusieurs de ces soldats isolés, alors que les Janissaires à l'arrière abattaient tout homme pris en train de fuir. Bien que la poudre à canon était l'arme décisive du 15ème siècle, le feu grégeois n'était pas à prendre à la légère. Si utilisé proprement, il pouvait faire des ravages dans les lignes ennemies, se révélant d'une grande aide pour ceux qui l'utilisaient. Le feu grégeois fut utilisé d'une manière limitée durant les derniers siècles de l'Empire, car les Byzantins n'avaient pas assez d'argent pour acheter et utiliser les matières premières nécessaires à sa production, qui venaient du Proche et du Moyen Orient.


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                Autres unités

                Almogavres
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                Lanciers almogavres
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                Alforrats catalans
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                Chevaliers catalans
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                Skythike Hippotoxotai (grec : Σκυθικοί Ιπποτοξόται)
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                Skythike Toxotai (grec : Σκυθικοί Τοξόται)
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                Latinikoi Hippeis (grec : Λατινικοί Ιππείς)
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                Latinikoi Pezoi (grec : Λατινικοί Πεζοί)
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                Latinikoi Skopeutai (grec : Λατινικοί Σκοπευταί)
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                Oikeioi (grec : Οικείοι)
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                Tourkopouloi (grec : Τουρκόπουλοι)
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                Cavalerie légère albanaise
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                Modèles & Textures
                Hrobatos
                Miszel

                Recherches
                SpyrosM91
                The_Bulgar_Slayer
                Wallachian

                Contributeurs
                phoenix[illusion]
                Mattheus
                VINC.XXIII
                xxxMoravexxx
                Rusichi Total War
                M&B OSP mods
                Narf's Men-at-Arms Armour Pack
                Narf's Plate Armour Pack
                Narf's Transitional Armour Pack
                Arms and Armour
                Medieval helmet pack
                Rath0s OSP models
                Teutonic and Lithuanian items
                Absinthia
                CBUR and Ceasar Clivus


                Aperçu original sur TWC.

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                • #38
                  Juste passionnant, un gros gros merci.

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                  • #39
                    De rien ! J'ai pas eu le courage de traduire la partie sur les dernières unités, mais effectivement c'est mucho intéressant. J'ai appris plein de choses en traduisant. Les moddeurs de ce mod sont dignes de ceux d'EB 2.

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                    • #40
                      Très très belle unités! Et apprendre autant de chose en jouant c'est ce qui fait la magie des mod de medieval (en plus j'adore les byzantins!)

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                      • #41
                        Envoyé par Faras Voir le message
                        Juste passionnant, un gros gros merci.
                        et très instructif aussi

                        Envoyé par kollr Voir le message
                        Très très belles unités! Et apprendre autant de chose en jouant c'est ce qui fait la magie des mod de médiéval (en plus j'adore les byzantins!)
                        moi aussi

                        à quand une date de sortie please?

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                        • #42
                          Pas de date de sortie, comme d'habitude.

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                          • #43
                            @alg t'as oublié de mettre celle la pour les serbes

                            Serbian Heavy Infantry
                            Picture 2, Armor Upgrade

                            http://image.noelshack.com/fichiers/...48549004-n.jpg
                            Dernière modification par flo463, 10-05-2014, 09h00.

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                            • #44
                              Nouvelles images :
                              Spoiler:










                              Dernière modification par ALG, 07-06-2014, 00h27.

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                              • #45
                                Il faut avouer que certaines personnes ont vraiment de bonnes idées dans l'innovation du gameplay de MedII. Je suis ce mod avec intérêt.

                                En tout cas merci pour les news Alexandre !

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