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  • #61
    Ce sont deux idées parallèles qui visent à tenir compte de l'impact de l'opinion public vis à vis des pertes en opérations. L'une (la guerre fabriquée) est là pour entretenir les troupes au feu et l'autre (les mercenaires) sont là pour réduire l'impact de soldats conventionnels perdu sur les théatres. Dans les deux cas, on cherchera à minimiser l'impact d'une plus large ampleur à venir.

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    • #62
      C'est compliqué la question du mercenariat. Faut déjà distinguer le mercenaire "africain" (dans le sens où il participe surtout aux nombreuses guerres africaines, ou des trucs du même genre), qui est un homme coriace, aguerri, mais pas forcément beaucoup mieux équipés où entrainé que ses adversaires - en somme, un équivalent du mercenaire européen du moyen-âge, et l'employé de PMC, qui est souvent un ancien soldat, ou du moins ayant déjà reçu un entraînement militaire, et équipé au prix fort par la société même, et non l'employeur. Ce dernier, l'"occidental" si l'on peut dire, provient souvent de l'armée même, d'où le lien avec les guerres "fabriquées" (ceci dit, vu le coup d'une guerre comme celle du Golfe, il est peu probable qu'elle ait été déclenchée à seule fin que de développer Blackwater & cie, ce qui est plus un effet collatéral de la guerre qu'autre chose.

      En ce qui concerne la France, les effectifs diminuent parce qu'on a déjà énormément de mal à justifier le budget de notre armée, bien inutile, et, en l'état actuel des choses, totalement impuissante en cas de guerre, il faut l'avouer. Sans parler de sa réputation (cheese-eating surrender monkeys ).

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      • #63
        Qu'en est-il de l'influence militaire russe ? Je sais qu'ils entretiennent des relations plus ou moins amicales avec leurs anciennes républiques soviétiques (ex : L'union russo-biélorusse), mais à part elles ?

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        • #64
          Envoyé par Thaut Voir le message
          En ce qui concerne la France, les effectifs diminuent parce qu'on a déjà énormément de mal à justifier le budget de notre armée, bien inutile, et, en l'état actuel des choses, totalement impuissante en cas de guerre, il faut l'avouer. Sans parler de sa réputation (cheese-eating surrender monkeys ).
          L'armée française n'a peut-être pas la puissance américaine, même si cette dernière est toute relative avec le conflit afghan et irakien, mais elle a une excellente réputation dans les opérations de maintien de la paix, comme purement guerrière. La dénigrer parce que son budget ne dépasse pas celui des américains est vraiment se méprendre sur les choses qui font les guerres et les combats ! On est peut-être en retard sur certains domaines technologiques ou complétement absent dans d'autres mais certains militaires et officiers étrangers sont plutôt contents de nos soldats... J'ai pas le souvenir de grandes critiques sur leurs combativités, ni sur leurs engagements!

          Quant aux russes et aux propos d'Aaltar sur leur possible puissance "retrouvée", je reste dans le dubitatif... Le T-95 est l'arlésienne russe et s'équiper de 2000 chars supplémentaires alors que l'on a déjà autant en T-80 et en T-72 en stock... C'est une belle connerie. Autant les équiper de nouveaux kits de protection (Blindage réactif, système ARENA et son évolution dont j'ai oublié le nom!) et améliorer l'électronique embarquée! Pour moi, l'industrie russe est en retard sur de nombreux plans et l'exception du prochain Sukhoï, la plupart de ses équipements, même futurs, datent de la fin des années 80, voir début des années 90... Déjà que les forces aériennes ont du mal à avoir les nouveaux Ka-50 Black Shark ou les Su-34 car la production est quasiment artisanale...

          Côté influence, elle a relancé depuis quelques années les petites missions de diplomatie aériennes consistant à faire voler des Tu-95 Bear non loin de la Norvège ou des états baltes (Conduisant des missions d'interceptions de la part des appareils de l'OTAN digne de la guerre froide) pour signaler qu'elle peut encore réaliser des missions d'attaques nucléaires à partir de bombardiers, après une coupure d'une décennie. Faut bien remplacer l'absence des vecteurs transporter par les SNLE depuis l'incident du Krousk et l'état pitoyable des derniers sous-marins dit opérationnels!

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          • #65
            Envoyé par Thaut Voir le message
            C'est compliqué la question du mercenariat. Faut déjà distinguer le mercenaire "africain" (dans le sens où il participe surtout aux nombreuses guerres africaines, ou des trucs du même genre), qui est un homme coriace, aguerri, mais pas forcément beaucoup mieux équipés où entrainé que ses adversaires - en somme, un équivalent du mercenaire européen du moyen-âge, et l'employé de PMC, qui est souvent un ancien soldat, ou du moins ayant déjà reçu un entraînement militaire, et équipé au prix fort par la société même, et non l'employeur. Ce dernier, l'"occidental" si l'on peut dire, provient souvent de l'armée même, d'où le lien avec les guerres "fabriquées" (ceci dit, vu le coup d'une guerre comme celle du Golfe, il est peu probable qu'elle ait été déclenchée à seule fin que de développer Blackwater & cie, ce qui est plus un effet collatéral de la guerre qu'autre chose.

            En ce qui concerne la France, les effectifs diminuent parce qu'on a déjà énormément de mal à justifier le budget de notre armée, bien inutile, et, en l'état actuel des choses, totalement impuissante en cas de guerre, il faut l'avouer. Sans parler de sa réputation (cheese-eating surrender monkeys ).
            1. quand je parle de mercenaire vis à vis du dossier qui nous intéresse ici, il n'est évidement pas question d'un bande de mec enrôlé de force pour porter un AK mais bel et bien des sociétés hautement technique. Blackwater qui n'existe plus aujourd'hui pour s'appeler autrement est précisément le type de société dont il est question.

            2. La France serait impuissante en cas de guerre ? lol c'était une plaisanterie j'espère...

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            • #66
              Envoyé par Angelus Voir le message
              Qu'en est-il de l'influence militaire russe ? Je sais qu'ils entretiennent des relations plus ou moins amicales avec leurs anciennes républiques soviétiques (ex : L'union russo-biélorusse), mais à part elles ?
              Ils ont les client & amis (Syrie, Iran, Venezuela, etc...), les vecteurs commerciaux d'avenir (Inde) et ils tendent de nouer un partenariat stratégique avec la Chine qui, sur le volet militaire, reste trés récent.

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              • #67
                Envoyé par RedTovarich Voir le message
                L'armée française n'a peut-être pas la puissance américaine, même si cette dernière est toute relative avec le conflit afghan et irakien, mais elle a une excellente réputation dans les opérations de maintien de la paix, comme purement guerrière. La dénigrer parce que son budget ne dépasse pas celui des américains est vraiment se méprendre sur les choses qui font les guerres et les combats ! On est peut-être en retard sur certains domaines technologiques ou complétement absent dans d'autres mais certains militaires et officiers étrangers sont plutôt contents de nos soldats... J'ai pas le souvenir de grandes critiques sur leurs combativités, ni sur leurs engagements!

                Quant aux russes et aux propos d'Aaltar sur leur possible puissance "retrouvée", je reste dans le dubitatif... Le T-95 est l'arlésienne russe et s'équiper de 2000 chars supplémentaires alors que l'on a déjà autant en T-80 et en T-72 en stock... C'est une belle connerie. Autant les équiper de nouveaux kits de protection (Blindage réactif, système ARENA et son évolution dont j'ai oublié le nom!) et améliorer l'électronique embarquée! Pour moi, l'industrie russe est en retard sur de nombreux plans et l'exception du prochain Sukhoï, la plupart de ses équipements, même futurs, datent de la fin des années 80, voir début des années 90... Déjà que les forces aériennes ont du mal à avoir les nouveaux Ka-50 Black Shark ou les Su-34 car la production est quasiment artisanale...

                Côté influence, elle a relancé depuis quelques années les petites missions de diplomatie aériennes consistant à faire voler des Tu-95 Bear non loin de la Norvège ou des états baltes (Conduisant des missions d'interceptions de la part des appareils de l'OTAN digne de la guerre froide) pour signaler qu'elle peut encore réaliser des missions d'attaques nucléaires à partir de bombardiers, après une coupure d'une décennie. Faut bien remplacer l'absence des vecteurs transporter par les SNLE depuis l'incident du Krousk et l'état pitoyable des derniers sous-marins dit opérationnels!
                Les manoeuvres autour des états baltes sont anecdotiques même si on sent poindre des choses sur le moyen terme. Plus précises : le mouvement autour du cercle polaire et ses réserves de pétroles. Quant aux vols des bombardiers, ils amusent effectivement leur périphérie proche mais aussi des pays comme le Japon où le Canada régulièrement mis en alerte.

                Le vecteur sous marin a été relancé depuis peu

                Cf :

                Deux SNLE russes de type Boreï seront déployés dans le Pacifique (Défense)

                Les deux premiers sous-marins nucléaires russes de classe Boreï, capables de tirer les missiles balistiques Boulava, seront déployés dans le Pacifique, a annoncé mercredi à Moscou le premier vice-ministre russe de la Défense Alexandre Soukhoroukov.

                "Je peux affirmer que les deux premiers sous-marins (de classe Boreï) - le Iouri Dolgorouki et l'Alexandre Nevski - seront d'abord remis à la flotte du Nord avant de passer à la flotte du Pacifique après la création de l'infrastructure nécessaire", a indiqué le vice-ministre devant les journalistes.

                Le Iouri Dolgorouki est en cours d'adoption par la Marine russe, les essais de l'Alexandre Nevski se sont déjà terminés avec succès. Deux autres sous-marins nucléaires de la même classe Boreï (projet 955), le Kniaz Vladimir (Prince Vladimir) et le Vladimir Monomakh sont en chantier à l'usine Sevmach de Severodvinsk (nord de la Russie), le seul producteur russe des sous-marins nucléaires. Le Kniaz Vladimir (classe Boreï A) a été mis en cale le 30 juillet dernier en présence du président russe Vladimir Poutine.

                Au total, Sevmach envisage de construire huit sous-marins de classes Boreï et Boreï A. Ces submersibles, dotés de missiles Boulava, constitueront le socle des forces navales nucléaires russes après 2018.

                Source : Ria Novosti

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                • #68
                  Pour l'Inde, je pense que les efforts russes vont s'avérer inutiles dans 15-20 ans. Ce pays s'est créée une énorme influence en Afrique et en Amérique du Sud, via des investissements et l'envoi de formateurs militaires. Dans le cas de deux pays africains (me souviens plus des noms ...), il y a carrément une présence militaire indienne de 500 à 2000 hommes, plus pour le symbole et la formation qu'autre chose, cela dit.

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                  • #69
                    Poutine reconnaît avoir planifié la guerre en Géorgie

                    Le président russe a affirmé que l'offensive militaire contre la Géorgie avait été préméditée et préparée par l'état-major, sous ses ordres. Il a aussi reconnu que les militaires russes avaient armé et entraîné des milices locales en Ossétie du sud, l'une des régions séparatistes de Géorgie, au cœur du conflit d'août 2008.

                    Contrairement a ce qu'avait toujours prétendu Moscou - que l'offensive militaire lancée le 8 août 2008 n'avait été qu'une réponse à une attaque surprise de Tbilissi en Ossétie du sud 24 heures plus tôt - la guerre de Géorgie a été planifiée par l'état-major russe presque deux ans avant les événements. C'est Vladimir Poutine lui même qui vient de le confirmer à la télévision. «Il y avait un plan, ce n'est pas un secret… C'est dans le cadre de ce plan qu'a agi la Russie. Il a été préparé par l'état-major général, fin 2006 ou début 2007. Il a été approuvé par moi et convenu avec moi», a affirmé le président russe, qui était déjà aux manettes à l'époque, en tant que premier ministre. Selon ce plan, des armes lourdes et des troupes ont été préparées et mobilisées en vue d'une invasion prochaine de la Géorgie.

                    À l'issue de cette guerre éclair de cinq jours, la Russie a reconnu l'indépendance des deux régions séparatistes de Géorgie, l'Ossétie du sud et l'Abkhazie. Contrairement au plan de paix international imposé aux belligérants par Nicolas Sarkozy, Moscou y maintient depuis d'importantes forces militaires.

                    Faisant voler en éclat ses précédentes déclarations selon lesquelles, jusqu'à la guerre, Moscou n'entretenait que des «gardiens de la paix» dans les régions séparatistes, Poutine a aussi reconnu pour la première fois que des militaires russes avaient pendant plus de deux ans formé et entraîné les milices locales avant l'offensive contre le régime de Tbilisi, en violation totale des lois internationales. «Dans le cadre de ce plan, un entraînement de miliciens d'Ossétie du sud a été effectué», a-t-il dit. Avant d'ajouter: «Nos spécialistes militaires pensaient initialement que ces milices ne pourraient pas aider dans une confrontation entre armées régulières, mais en fait, elles nous ont été fort utiles.»

                    La reconnaissance du caractère prémédité de l'agression militaire et de l'intégration des milices séparatistes d'Ossétie du sud dans le plan de l'état major russe met à mal la version officielle qui était jusque là fournie par Moscou, et parfois reprise, au nom d'intérêts diplomatiques ou économiques, jusqu'en Occident. Elle pose aussi des questions, selon l'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer, sur «l'intégrité» du rapport de l'Union européenne rédigé par la diplomate suisse Heidi Tagliavini, «qui avait accusé les Géorgiens d'avoir commencé la guerre en attaquant des gardiens de la paix russes». Ce qui, selon la diplomate, avait justifié la réponse militaire russe.
                    Un pied de nez aux Occidentaux

                    Depuis quatre ans, le régime de Tbilissi répétait inlassablement que l'incursion armée en Géorgie, en août 2008, constituait «un acte d'agression prémédité contre une nation souveraine» et que l'attaque des forces géorgiennes n'avait été lancée que parce que les troupes russes s'apprêtaient à franchir la frontière. Selon le pouvoir géorgien, la guerre russe d'août 2008 était une réaction aux «premiers succès des réformes géorgiennes» qui, en offrant un exemple de développement à l'ancien espace soviétique, menaçaient le modèle russe. Elle était aussi une réponse à l'indépendance du Kosovo, désapprouvée par le Kremlin.

                    En assumant pleinement le caractère prémédité de l'offensive contre Tbilissi, Vladimir Poutine fait un pied de nez aux Occidentaux, qu'il affronte depuis plusieurs mois sur le dossier syrien et à qui il signifie ainsi qu'il n'a que faire des règlements internationaux. «Ce n'est pas une erreur de la part de Poutine», commente un proche du dossier. Le président russe a aussi réagi aux propos de son premier ministre, Dmitri Medvedev, qui tentait de se justifier après avoir été accusé de «faiblesse» et «d'indécision» au moment du déclenchement de la guerre par des généraux russes, dans un documentaire diffusé à l'occasion du quatrième anniversaire du conflit. Dans ce film, l'ancien chef d'état major Iouri Baluyevsky confirme lui aussi que l'invasion avait été planifiée de longue date et que les commandants avaient reçu des ordres de mission longtemps à l'avance.

                    Cette rhétorique n'est pas forcément de bonne augure pour l'avenir. Le président géorgien, Mikhail Saakachvili, redoute que la Russie fomente des troubles pendant les élections législatives qui auront lieu dans un mois. Réagissant aux aveux de Poutine, le gouvernement géorgien a appelé «la communauté internationale à continuer d'exercer des pressions sur la Russie pour qu'elle retirer ses forces d'occupation de la Géorgie et qu'elle respecte l'intégrité et la souveraineté territoriale de ses voisins. Le renforcement des positions militaires dans les régions sécessionnistes est considéré comme une «menace grave et immédiate à la sécurité de la Géorgie».

                    L'expert militaire Pavel Felgenhauer est l'un des rares à avoir prévu la guerre en 2008. Aujourd'hui, il tire à nouveau la sonnette d'alarme dans Eurasia Daily Monitor: «L'état-major général russe a sans doute un autre plan pour envahir et occuper le reste de la Géorgie. Comme en 2008, la décision de l'activer sera décidée par la même et unique personne, Vladimir Poutine.»

                    source : Le Figaro

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                    • #70
                      Balèze le S-400 (déjà que le S-300 faisait peur à tout le monde), il devrait couvrir le sommet asie-pacifique de Vladivostock en septembre.

                      Dernière modification par Aaltar, 27-08-2012, 15h04.

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                      • #71
                        Mais quid de l'efficacité à longue distance ? S'il ils foutent un de ces bidules à Milan ils peuvent chopper 4 rafales qui décollent dans la base aérienne à 20 km de chez moi dans le Vaucluse ?

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                        • #72
                          maximum 250 km de portée pour une interception d'avion, 60 km pour un missile.

                          A titre de comparaison un S300 considéré comme redoutable c'est 120 km de portée maximum

                          Il me semble que le S400 fait partie des armes que les russes refusent de vendre, ça en dit long sur la considération à apporter à cette arme.
                          Dernière modification par Aaltar, 28-08-2012, 14h09.

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