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  • L'édition selon SEGA

    Je ne suis pas dans les coulisses de la profession, je ne sais pas comment tout cela se passe, mais je vais quand même en parler parce qu'il est temps de faire un point une bonne fois pour toutes sur le sujet. Je parle bien évidemment des pratiques commerciales des éditeurs en matière de contenus additionnels payants. J'aurais pu tout aussi bien me focaliser sur Ubisoft, expert en la matière avec ses Season Pass pour les Assassin's Creed notamment, mais ce qui nous intéresse surtout ici, c'est la politique autour des Total War, et surtout du dernier opus, Total War: Rome II. Il y a eu de nombreux débats sur le forum autour de cette question, sur qui rejetait la faute entre le studio de développement et l'éditeur par exemple. Bon, en fait c'est surtout de notre faute, nous les consommateurs, parce qu'on ne fait pas grand chose pour aller contre... Mais intéressons-nous à la relation éditeurs/développeurs.

    Cela n'engage que moi mais j'aurais plus tendance à dire que The Creative Assembly est victime de la politique de SEGA en la matière. Je m'explique : aujourd'hui SEGA est à la peine. Ce n'est pas nouveau, l'entreprise nipponne est sur le déclin depuis maintenant près de vingt ans et la fin de la guerre des consoles perdue contre Nintendo. Depuis donc la fin des années 90 et le début des années 2000 - je me souviens plus de la chronologie exacte -, SEGA est redevenu un simple éditeur de jeux.

    Certains éditeurs s'en sortent très bien. SEGA en revanche... Disons que c'est mitigé. Il y a des licences phares aujourd'hui du côté de SEGA, en premier lieu les Football Manager annuels, qui ont totalement annihilé toute concurrence si bien qu'Electronic Arts ne produit même plus de LFP Manager. Ensuite, sous la coupe de SEGA il y a aussi The Creative Assembly rendu célèbre par la série des Total War dont la renommée n'a fait qu'augmenter depuis plus de 10 ans maintenant, et ce à juste titre car aucun jeu n'a su jusqu'à aujourd'hui reproduire ce savant mélange que l'on connait tous. On peut ensuite parler de la série Company of Heroes désormais aussi dans l'escarcelle de SEGA mais on y reviendra plus tard.

    Sur les jeux cités plus haut, le succès est au rendez-vous, rien à dire. Sauf que... C'est quoi déjà la marque historique de SEGA ? Le concurrent le plus féroce du Mario de Nintendo au siècle dernier ? Sonic bien sûr ! Autrefois la poule aux œufs d'or de SEGA. Mais ça, c'est du passé, parce qu'au XXIème siècle, c'est globalement un bon jeu Sonic pour 10 ratés. Et quand je dis ratés, c'est vraiment des grosses bouses : il suffit juste de regarder un peu ce que se prend dans la gueule Sonic Boom (Wii U et 3DS), le dernier opus de la série... De mémoire il a eu 0 ou 1/10 dans Canard PC fin Décembre, JV.COM n'a même pas daigné faire de test, ça veut tout dire. Et surtout, ça plombe SEGA. Et comme si ça ne suffisait pas, SEGA a abandonné Bayonetta pour le refiler à Nintendo et le deuxième opus a cartonné sur Wii U...

    Bref, la situation économique de SEGA n'est pas encore désastreuse mais c'est loin d'être génial. Je ne connais pas leur compte, je n'aurais de toute façon pas le temps de me plonger dedans mais ce serait intéressant de les éplucher. Mais en s'intéressant un peu à l'histoire de l'entreprise SEGA ces dernières années, on sait que SEGA France a fermé ses portes à l'été 2012. Cela signifie que SEGA ne distribue plus ces jeux en France, c'est Koch Media qui s'en charge désormais. Pour être précis, c'est même SEGA Europe qui a disparu, entraînant donc la fin de SEGA France. Et qu'est-ce qu'on a appris ce 30 Janvier ? Eh bien la restructuration de SEGA of America ! Tout cela à chaque fois avec des licenciements, etc. Ces événements mettent surtout en lumière le gros manque de performance du côté de l'entreprise nipponne ces dernières années.

    Se révélant incapable de relever la tête grâce à sa figure historique dont l'enterrement définitif pourrait arriver très vite maintenant (oui je parle toujours de Sonic), SEGA est obligé de se retourner sur ces nouvelles vaches à lait dont les Total War. Et comme faut pousser le filon jusqu'au bout, on se retrouve avec cette splendide politique commerciale. Et donc ce n'est pas simplement propre au TW. Si on regarde bien Company of Heroes 2, développé par Relic Entertainment, on a aussi eu le droit à un beau jeu en kit. Tout d'abord le front de l'Est avec CoH 2, multijoueur et solo confondus (vous allez comprendre pourquoi je précise cela), sorti mi-Juin 2013 soit moins de trois mois avant Rome II, et peut-être même qu'il était un peu plus cher à sa sortie mais comme je ne suis pas sûr, on va rester sur 34,99€. Un an plus tard, CoH 2: The Western Front Armies, un stand-alone sur le front de l'ouest justement, mais exclusivement multijoueur, pas de solo ! Aujourd'hui à 19,99€ comme à sa sortie. En fait ce stand-alone ajoute l'armée américaine et les forces allemandes sur le front de l'ouest, deux "factions" qui peuvent aussi être acquises séparément. Ouais, ça permet juste de doubler le nombre de factions en multijoueur... Et enfin, CoH 2: Ardennes Assault, le mode solo avec les mêmes unités de l'ouest... Toujours un stand-alone, sorti en Novembre 2014 à 39,99€ ! Voilà voilà... Ah j'oubliais, entre temps il y a eu des packs de missions (rajoutant des scénarios pour le mode solo je suppose) ou d'unités. J'en compte au moins quatre, deux à 7,99€, deux autres à 3,99€. Tout ça en moins d'un an et demi...

    Peu ou prou la même politique commerciale donc pour Company of Heroes 2 et Total War: Rome II (j'inclus aussi Attila dedans bien sûr), pourtant développés par deux studios complètement différents. Alors à moins que ce soit le genre des jeux de stratégie qui veut ça, ou le fait d'être sorti pendant l'été 2013, c'est quand même incroyable de devoir dépenser autant en si peu de temps (18 mois pour rappel) pour avoir un jeu vraiment complet ! Mais attendez, ces deux jeux sont tous deux édités par SEGA non ?


    Quelques statistiques :
    • Le package complet de CoH 2 aujourd'hui : 81,99€ sur Steam. Bien évidemment c'est un prix moins élevé que si vous prenez tout séparément.
    • Pas de package complet disponible pour Total War: Rome II donc ça va être sportif ! Pour le jeu de base, comptez 54,99€ auxquels il faut ajouter 82,90€ si vous voulez tous les contenus additionnels. Et puis si vous voulez Attila en plus, ça fera encore 39,99€. On en est donc à 177,88€. Dernière remarque, si vous n'avez pas pré-commandé Attila, il faudra aussi acheter le premier pack de culture sur les nations ancêtres des Vikings (sans doute 7,49€). Rome II plus populaire que CoH 2 ? Oui, et ça se paye très cher visiblement !
    • Crusader Kings II sorti en Février 2012, donc il y a 36 mois (comparé aux 18 mois pour les deux jeux précédents) : la package est à 144,99€. Il doit manquer dedans les récentes extensions Way of Life (7,99€) et Charlemagne (14,99€), donc au total ça nous fait 167,97€. Moins que Rome II + Attila, le jeu étant deux fois plus vieux et bénéficiant toujours d'un développement continu de la part des équipes Paradox.
    • Europa Universalis IV, sorti mi-Août, deux semaines avant Rome II : le package coûte 92,99€ mais il manque la dernière extension Art of War (19,99€), ce qui nous fait 112,99€.


    Company of Heroes II est le dernier du classement mais c'est aussi le jeu qui a bénéficié du plus faible nombre de contenus additionnels malgré deux stand-alone qui n'auraient pu en faire qu'un... Mais comme je l'ai déjà dit auparavant, CoH 2 n'a surtout pas la notoriété de la série Total War, donc il ne faut pas s'attendre à ce que les joueurs payent la même somme. Et si on reprend les statistiques précédentes, on constate donc que Total War: Rome II est bien au-dessus de tous les autres jeux. Un comble quand on sait dans quel état il est sorti et qu'il aura fallu attendre un an après sa sortie, une quinzaine de patchs et l'Emperor Edition pour avoir un jeu vraiment stable et réellement terminé. En comparaison, Europa Universalis IV n'a nécessité qu'un peu moins de deux mois de patchs pour corriger les plus gros bugs gênants. Bon, je vous rassure, du côté de Paradox Interactive il y a aussi quelques maladresses comme l'explique Rem ici mais globalement, on sent chez les suédois qu'il y a un peu plus de considérations pour leurs clients.

    On en revient donc toujours à cette même interrogation : SEGA c'est toi qui a mis la pression à The Creative Assembly pour que le jeu soit absolument sorti à la rentrée et pas quelques mois plus tard, au risque de subir la concurrence des sorties de jeux AAA pour les fêtes de Noël ? A un moment donné, il ne faut pas penser qu'à la valeur qu'une entreprise crée pour ses actionnaires, mais aussi à la valeur qu'elle crée pour ses clients, ses fournisseurs et ses salariés. Sauf si bien sûr SEGA compte imiter EA et remporter le prestigieux trophée de l'entreprise la plus détestée aux États-Unis ! Je dis ça, je dis rien...

  • #2
    Pour ceux qui seraient intéressés par le sujet, les données comptables de SEGA sont là : http://www.segasammy.co.jp/english/i...NANCIALS_e.pdf

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    • #3
      Pour la première partie, vous êtes un peu dans le faux, c'est surtout l'échec de la Sega Saturn (niveau marketing au Japon) et la Dreamcast face à la Playstation de Sony qui à mis à terre Sega, Nintendo c'est vraiment très minime à côté de Sony qui jouissait d'un marketing fou grâce notamment à la vente d'audiovisuel.

      Nintendo c'est juste le coup de grâce.
      Dernière modification par LeFoureur, 01-02-2015, 02h22.

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      • #4
        Oui je connais pas très bien cette époque, j'ai juste voulu la résumer rapidement pour souligner la longue descente aux enfers de SEGA depuis 20 ans. Si vous voulez un bon dossier sur cette époque, JV le mag avait sorti un hors série l'été dernier sur ce sujet.

        Merci pour les comptes de SEGA, j'essaierai d'y jeter un œil. Ce qui peut être intéressant aussi, c'est de voir le découpage du chiffre d'affaire et des charges d'exploitation par secteurs géographiques : si on prend un Football Manager, on peut par exemple imaginer que le CA relatif à ce jeux est relativement (rapportés au nombre d'habitants total) plus faible en Amérique du Nord qu'en Europe car la culture footbalistique en Amérique de Nord n'y est pas aussi dominante qu'en Europe. Les TW, centré sur l'histoire européenne, ça joue peut-être aussi, même s'ils doivent quand même bien marcher en Amérique du Nord aussi, il faudrait avoir les chiffres de ventes détaillés (Nico ? Je sais, j'aime bien rêver), on pourrait avoir des explications sur les difficultés actuelles de SEGA sur le continent américain.

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        • #5
          http://www.gamekult.com/actu/en-2014...c-A132029.html

          Cette news date un peu, mais a le mérite de montrer aussi pourquoi SEGA tien tant a faire du pognon avec ses licences PC.

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          • #6
            C'est une catastrophe cet éditeur et sa va pas s'arranger merci pour cette article

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            • #7
              De mon temps, un DLC, c'était une "extension" (Broodwar, Frozen Throne, etc) et personne pleurais pour..

              Tu te trompe de guerre :
              Qu’Attila soit payant par exemple, ça ne me dérange pas, c'est parfaitement normal et justifié : le contenus est suffisant.
              Le vrai problème, c'est les faux DLC's : les pack graphique à 3-4euros de chez Paradox, les pack d'armes tout les 2 jours de Payday etc...

              Sega et CA (Battlefront dans une moindre mesure avec leur coup de V2/V3 etc), à coté, c'est encore des petits joueurs.

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              • #8
                Pour Attila oui je trouve ça normal que le jeu soit payant, ils appellent ça stand-alone parce que ne nécessitant pas le jeu de base pour pouvoir y jouer mais en vérité, il s'agit d'un extension "à l'ancienne" (revenons 10 ans arrière, souvenez-vous de BI pour RTW). Mais donc dans cet optique je l'intègre au coût global de Rome II.

                Et les faux DLC de Paradox, tu peux t'en passer justement, le pack graphique tu t'en fous. Alors que sur Rome II, pour jouer avec toutes les factions, tu dois payer des frais supplémentaires tout le temps...

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                • #9
                  Envoyé par Le-Nain Voir le message
                  Alors que sur Rome II, pour jouer avec toutes les factions, tu dois payer des frais supplémentaires tout le temps...
                  C'est ça qui me choque, tu dois payer pour accéder à une partie du jeu que tu as déjà acheter ?! c'est quand même un peu foutage de gueule !

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                  • #10
                    C'est ça qui me choque, tu dois payer pour accéder à une partie du jeu que tu as déjà acheter ?! c'est quand même un peu foutage de gueule !
                    Du point de vue de Sega/CA, tu ne l'as pas acheté puisqu'il n'y a pas eu de travail dessus : à la sortie, ces factions n'ont pas d'objectifs de campagne, d'unités propres, etc. Ils considèrent que comme ils ont travaillé dessus entre-temps, tu dois payer si tu veux pouvoir les jouer, alors qu'au départ, elles ne sont pas censées être jouables
                    Evidemment, cette vision est un peu faussée du fait des mods de types "ALL FACTIONS", qui font que, de facto, on t'enlève le droit de jouer une faction une fois le DLC en vente :/

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                    • #11
                      Restif m'a montré cet article très intéressant qui explique bien la situation très délicate dans laquelle se trouve SEGA et l'activité de l'édition PC. SEGA est en fait elle-même filiale de SEGA Sammy qui éponge les dettes actuelles de SEGA grâce aux très rentables machines à sous Sammy.

                      Franchement, si SEGA ne parvient pas à renouer avec un résultat positif à moyen terme (disons pour les exercices 2016/2017), peut-être se poseront-ils la question de ne pas tout simplement abandonner leur activité d'édition de jeux PC.... Et je serai aussi curieux de savoir comment des studios de développement sous la coupe de SEGA qui, même si eux s'y retrouve financièrement (je vois régulièrement des offres de recrutement publiés par CA et aucun plan de licenciement), gèrent une telle situation (Nico ? ).

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                      • #12
                        Envoyé par Le-Nain Voir le message
                        Franchement, si SEGA ne parvient pas à renouer avec un résultat positif à moyen terme (disons pour les exercices 2016/2017), peut-être se poseront-ils la question de ne pas tout simplement abandonner leur activité d'édition de jeux PC.... Et je serai aussi curieux de savoir comment des studios de développement sous la coupe de SEGA qui, même si eux s'y retrouve financièrement (je vois régulièrement des offres de recrutement publiés par CA et aucun plan de licenciement), gèrent une telle situation (Nico ? ).
                        Après c'est comme tout les studios qui ont la maisons d'éditions qui chutent,ils ce feront racheter par un autres éditeurs (Ubisoft,Activision,Microsoft, ect) Rappelez-vous la fin de THQ,ce n'est plus les studios qu'on rachete,mais seulement les licences.

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                        • #13
                          Si SEGA chute, Creative Assembly, le studio derrière Football Manager survivront, d'autres aussi peut-être. Parce que si tu rachètes une licence aussi puissante que TW ou FM, tu gardes le studio qui a toujours travaillé dessus. D'ailleurs les TW n'ont pas toujours été édités par SEGA : RTW c'est Activision par exemple, mais CA était déjà aux commandes pour le développement.
                          Apres oui un autre éditeur peut reprendre le flambeau : Koch Media par exemple qui distribue déjà la série en Europe. Ou alors CA rachète sa licence et s'auto-édite (Telltale le fait par exemple). Mais bon, on se projète un peu vite là !

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                          • #14
                            Tu a oublier le tollé que Sega c'est pris en Russie pour COH 2
                            Dernière modification par JC_CESAR, 04-03-2015, 14h30.

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                            • #15
                              Oui, effectivement Sega est bien dans la merde, et continue à s'enfoncer avec des choix éditoriaux totalement consternants (abandonner Bayonetta pour mettre leurs billes dans Sonic Boom c'était très... ). Et effectivement on peut imaginer qu'ils mettent la pression à leurs studios un peu sains pour qu'ils génèrent un max de cash flow (argent qui sera sans doute jeté dans le tonneau des danaides du développement du prochain Sonic)

                              Cela dit le problème avec les débats sur les DLC c'est qu'au final on ne saura jamais quel aurait été le contenu d'un jeu si les DLC n'avaient pas existé. Est-ce que le contenu de tous ces DLC aurait été développé et intégré dans le jeu de base sans surcouts? Ou seulement certains? Ou aucun?
                              Est-ce que Rome 2 sans DLC payants a moins de factions que Rome 1? Comment on compte les factions au juste? Ca peut paraître une question oiseuse, mais j'ai vu des gens ici compter Carthage pour une seule faction dans Rome 2, et compter chacune des maisons romaines de Rome 1 comme une faction à part entière ; ce qui montre qu'un biais idéologique peut intervenir. Et puis quels sont les DLC payants? J'ai pas payé les factions grecques parce-que j'ai préco, et je me rappelle que d'autres DLC de factions ont été gratuits pendant un temps limité ; on a là du contenu qui en fonction du timing et des circonstances peut être payant ou ne pas l'être.
                              Et même si on établissait que Rome 2 sans DLC payants a moins de faction que Rome 1, on ne pourrait pas forcément en déduire que si les DLC n'avaient pas existé on en aurait eu plus, sachant que les factions de Rome 2 sont plus différenciées (et donc ont demandé plus de travail pour le développement) que celles de Rome 1.

                              Ce qui est sur par contre est qu'un DLC a toujours un rapport cout/prix moins favorable au client par rapport au jeu de base. Par exemple un pack de factions (au pif : colonies de la mer noire) coute 7.5€, soit 16% du prix de Rome 2 day 1. Mais le travail nécessaire à le développer est très inférieur à 16% du temps de travail nécessaire à développer Rome 2. Même si ce raisonnement doit être tempéré par le fait que un DLC ne peut que vendre Moins de copies que le jeu vanilla, je pense que c'est quelque chose qui a tendance à irriter pas mal de joueurs.

                              Après personnellement en tant que joueur je pense que je m'y retrouve : comme je l'ai déjà dit à l'époque, si je divise le total de ce que j'ai dépensé pour rome 2 par le nombre d'heures que j'ai passées dessus je ne peux que prendre acte du fait qu'il s'agit de l'un de mes investissements vidéoludiques les plus rentables, avec M&B et Dota 2. D'autant plus, Le Nain, que le prix que tu donnes pour l'intégrale est tout à fait exact, mais très théorique, sachant que tous les 4 à 6 mois l'ensemble des TW + DLC est à -75%.
                              Par rapport à un de ces jeux que je vais payer 20/30€ et délaisser au bout de 5h, il y a pas photo.

                              Edt : quand on parle du loup
                              Dernière modification par Frater, 04-03-2015, 16h10.

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