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  • Elanion, que fais-tu de la charge d'Alexandre à Gaugamèles et des cataphractes sassanides ? Et tu oublies un peu vite le style de combat celtique et germanique ou l'exploit individuel avait une part importante. Sans compter que chez les Celtes, la camaraderie existait aussi au sein des nobles et de leurs clients. J'aime les deux périodes donc certaines choses me plaisent dans les deux et me déplaisent dans les deux. Les toges/turbans sikhs par exemple.

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    • .... Faudrait vraiment mettre des balises pour préciser quand la mauvaise foi et les répliques débiles sont à prendre au deuxième ou troisième degré...

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      • +1 zazou

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        • Oh, à partir du moment où c'est débile, c'est deuxième ou trentième degré (oui, toujours plus), mais on réfléchira à mettre en place un système de balises. Par contre, ça risque d'être rude pour Faras, c'est possible de faire un système de balises pour un message entier ? Sinon, ses moyens de communications risquent d'être drastiquement diminués

          Plus sérieusement : effectivement, l'ost n'est pas convoquée tous les 3 mois pour des périodes de grandes manœuvres. Mais c'est là que surgit l'importance du tournoi. On ne le dira jamais assez, le tournoi est initialement une véritable "petite guerre" avec des morts presque aussi fréquents que dans une vraie ! Bon, oui, à la base, y avait quasiment pas de morts, mais disons qu'y en avait pas beaucoup moins. On s'affrontait sur une zone délimitée pouvant comprendre rivière, forêt, grands champs etc, donc on faisait vraiment la guerre, en adoptant les tactiques utilisées au combat, au premier rang desquelles la fameuse charge botte à botte. Comme on retrouve à peu près toujours les mêmes gars, ça développe des automatismes, facilités par un entraînement individuel régulier. Une fois que les tournois se font plus courtois, plus ritualisés, plus "faux", ils sont tout de même toujours l'occasion de jouter ensemble sur un champ clos, même si la cohésion du groupe est moins grande, les combats par équipe se faisant plus rares. Reste que l'entraînement individuel à un type de combat bien défini permet sans doute de mettre en place des automatismes rapidement si l'ost est réunie, surtout que les chevaliers combattent généralement avec leur suzerain et leurs voisins dans une même bataille : ils se connaissent, ils sont venus ensemble, se sont entraînés ensemble.

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          • Effectivement Zaariel, je croyais que tu avais compris...

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            • Et moi qui pensait que le tournoi se résumait à la joute!

              Du coup c'était de vraies batailles qu'ils "jouaient", mais leurs armes étaient émoussées/neutralisées au moins? Et qu'en était t'il des pécors et des armes de tir, interdit je suppose!

              Et donc, le tournoi se résume t'il à deux formations de cavaliers se chargeant?

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              • Il y avait les joutes à plaisance où les concurrents combattaient avec des armes émoussées et des joutes à outrance avec de vraies armes. Avant la passe d'arme, les chevaliers envoyait un écuyer ou quelqu'un de leur suite frapper tel ou tel bouclier de l'adversaire potentiel pour dire quel type de combat ils voulaient. Une fois qu'ils s'étaient mis d'accord, ils n'avaient plus qu'à s'élancer.
                Il existait aussi des joutes à pied avec différents types d'arme ou de règles, mais ils étaient moins prestigieux que ceux à cheval, c'est pourquoi aujourd'hui on a une vision équestre des tournois médiévaux.
                Dernière modification par FriedrichvonHohenstaufen, 15-06-2014, 19h10.

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                • En fait ça dépend vraiment des périodes. Au début (XIIe-une partie du XIIIe et variable suivant les régions ...), c'est vraiment une petite guerre, y a des équipes, elles se foutent dessus pour déterminer un vainqueur sans véritables règles si ce n'est qu'il vaut mieux éviter de tuer les mecs d'en face (d'autant que ça rapporte du pognon) et qu'il faut s'en tenir à un territoire donné en obéissant plus ou moins à un chef d'équipe (plus ou moins, c'est vraiment réaliste, donc !) et puis basta. Bon, c'est vite un peu plus codifié, le champ clos est réduit, donc les stratégies et l'aspect guerrier aussi, mais on continue à se mettre joyeusement dessus par équipe et, de plus en plus, en individuel. Et puis finalement, le système de joute individuelle finit par prendre le dessus et les combats par équipe tendent à disparaître. Mais au fond, on peut en voir les derniers avatars au XVIe-XVIIe avec les duels "de groupe" ...
                  Si initialement c'était très libre niveau organisation et armement, l'expansion du processus entraîne aussi une codification ; les armes de jet sont à proscrire, puisque c'est un jeu de gentilshommes qui se frappent honorablement à la lance ou à l'épée (ou à la hache, au début) avec pour objectif principal de faire tomber ceux d'en face. Mais au début, ça ressemble vraiment au joyeux bordel foutraque observable sur Warband ... Les armes de jet en moins, quand même (trop peu honorable). On assiste aussi, comme dit plus haut, à des tournois à pied, assez rapidement (au début, c'est un peu comme on veut, il peut être parfois de préférable de combattre à pied, mais c'est toujours plus honorable de rester montés), mais c'est moins prestigieux dans l'imaginaire chevaleresque donc ça réussit moins.

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                  • Envoyé par Faras Voir le message
                    L'Antiquité c'est différent. C'est la finesse, la tactique, la stratégie, les beaux coups, le bon, le juste, le bien.
                    Je crois qu'en termes de discipline, de manœuvre, de coordination, de ruses et de finesse tactique, les Mongols du Moyen-Age renvoyaient n'importe quelle armée antique ou presque au lit avec une bonne fessée

                    Par ailleurs, les batailles rangées sont rares au Moyen-Age, et l'écrasante majorité des combats sont des coups de mains/embuscades/raids/chevauchées, sans parler des sièges. Autant d'opérations qui, certes sont de modeste envergure, mais requièrent de l'astuce, de la finesse, et de l'organisation. Mener des raids en profondeurs en sein du territoire ennemi pendant plusieurs mois, à l'époque ou il n'existe presque aucune carte, comme par exemple les Anglais le feront en France, est un véritable tour de force.

                    L'art militaire médiéval ne se limite pas à la charge frontale et au combat singulier.
                    Dernière modification par Youpla_boum, 16-06-2014, 07h21.

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                    • Vous l'attendiez!!!!

                      Il est la:

                      L'épisode 16, la bataille de Poitiers

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                      • Jolie bataille ! "C'est dégueulasse. Enfin ce n'est pas dégueulasse par respect pour Faras." Est-ce que c'est voulu le fait que le chef de l'armée française dans cette retranscription soit parmi les chevaliers à cheval sur le flanc gauche et pas parmi les fantassins ?

                        Est-ce que vous pensez montrer les batailles durant cette guerre qui ne se sont pas déroulées en France ?

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                        • Est-ce que c'est voulu le fait que le chef de l'armée française dans cette retranscription soit parmi les chevaliers à cheval sur le flanc gauche et pas parmi les fantassins ?
                          C'est pas voulu, MedII propose par défaut le général dans une unité de cav, et c'est pas modifiable :/

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                          • Oui, encore une bataille difficile à retranscrire avec Med II. Joli travail, néanmoins. Bon, je te trouve un peu sévère avec ce pauvre Chandos, il était très estimé par les Français eux-mêmes et a connu une fin des plus réjouissantes (à part pour lui) ! Idem pour les Gascons, leur seigneur légitime, dans ce bordel sans nom, était le duc d'Aquitaine, donc le roi d'Angleterre, à la base ; la plupart leur sont donc restés fidèles, dont le fameux Captal de Buch, que nous retrouverons bientôt. Enfin, une sacrée bataille pour être à l'origine du Franc ... Pour ceux que ça intéresse, elle est longuement évoquée dans Sir Nigel, de Conan Doyle, grand amateur de romans historiques et auteur, entre autres, de Sir Nigel (où il évoque le Combat des Trente et Poitiers, justement) et La Compagnie Blanche (sa suite, qui se déroule en Espagne). Excellents bouquins d'un Anglais francophile au ton donc relativement neutre. Poitiers est aussi la preuve que combattre à pied contre des archers n'est pas toujours la solution au problème de la vulnérabilité des chevaux aux flèches ennemies.

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                            • Est-ce que vous avez prévu de continuer cette magnifique série ? La testostérone, les big balls et les charges à base de "Greuh !!" nous manquent.

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