L'aviation

[Rem]

L'aviation dans Hearts of Iron 3

Traduction du wiki Hearts of Iron 3

I - Les différents types d'avions


Les intercepteurs



Les intercepteurs constituent des escadrilles d'avions monoplace et monomoteur rapides, conçus pour rechercher et abattre les avions ennemis. Ils ont la valeur d'attaque la plus élevée, et leurs valeurs de défense et de détection font d'eux des chasseurs efficaces. Ils doivent être présents dans toute force aérienne, mais un très grand nombre n'est pas forcément nécessaire. Miser sur une puissante flotte aérienne d'intercepteurs est utile si un ennemi dispose d'une aviation puissante (notamment les Etats Unis, l'Allemagne, l'URSS et la Grande Bretagne). De manière générale, il est plus judicieux de réserver la capacité industrielle de votre pays sur les bombardiers.

Les intercepteurs ont un rayon d'action relativement faible et peuvent remplir deux missions essentielles : les missions d'interceptions permettent d'attaquer les avions ennemis déjà repérés, soit par votre couverture radar ou bien par des unités terrestres amies, qui seraient la cible de bombardiers par exemple. D'autre part, les missions de supériorité aérienne consistent pour les intercepteurs à patrouiller dans une zone prédéfinie et à engager tous les avions ennemis s'y trouvant. Une bonne utilisation de cette mission consisterait à envoyer vos appareils attaquer les escadrilles ennemies au-dessus de leurs aérodromes afin de les détruire dès leur décollage. Cette tactique est d'autant plus efficace dans la mesure où elle permet parfois d'intercepter des flottes complètes (bombardiers et escorte), qui une fois engagées subissent de gros malus d'empilement. En outre, la supériorité aérienne permet à vos intercepteurs d'effectuer des reconnaissances aériennes en territoire ennemi ou de harceler les troupes ennemies au sol.

Les chasseurs/Intercepteurs à réaction



Le principal avantage de ces appareils est leur grande vitesse, qui leur permet d'intercepter les avions ennemis très rapidement, mais cela est au prix d'un fort coût en carburant et d'un rayon d'action limité. Ils sont donc bien plus utiles en tant qu'intercepteurs qu'en tant que chasseurs de supériorité aérienne, et ils sont d'autant plus efficaces s'ils interviennent dans une zone couverte par vos radars.

Les chasseurs multi-rôle



Les chasseurs multi-rôle constituent une variante intéressante des intercepteurs. Ce sont également des monoplace monomoteurs, mais leur rayon d'action est 20% supérieur à celui des intercepteurs, et ils disposent de capacités d'attaque au sol correctes ce qui peut permettre au joueur de leur donner un rôle de chasseur bombardier. Leur valeur d'attaque air-air est inférieure à celle des intercepteurs (40% plus basse), ce qui en fait des chasseurs de supériorité aérienne moins populaire que leur petit frère plus petit et plus rapide. Cependant, ils sont beaucoup plus solides que les intercepteurs pour le combat aérien et peuvent donc combattre plus longtemps. En outre, il est à noter que leur possibilité d'embarquer des bombes légères les rend utiles pour soutenir les unités ennemies au sol une fois les avions ennemis abattus. Enfin, leur rayon d'action étant plus important que celui des intercepteurs, ils font aussi de meilleurs éclaireurs.

Les chasseurs multi-rôle sont à privilégier pour l'attaque des pays dont la force aérienne est faible, ou si votre aviation se consacre principalement à des missions de reconnaissance ou de bombardement.

Une bonne utilisation de ces appareils serait de les employer conjointement avec des avions d'appui au sol, pour bénéficier à la fois de la capacité à combattre les unités aériennes tout en ayant une forte puissance d'attaque au sol.

Les groupes aériens embarqués



Les groupes aériens embarqués (GAE) sont composés de chasseurs et de bombardiers. Basés initialement sur un porte avions, ils peuvent aussi être réaffectés sur un aérodrome d'où ils pourront partir pour effectuer les missions dans lesquels ils sont spécialisés. Dotés d'un rayon d'action de 200km et concçus pour la guerre navale, les GAE peuvent remplir diverses missions, comme l'attaque de ports, de convois maritimes ou de flottes de combat. Ils sont également redoutablement efficaces pour soutenir les invasions navales et harceler les flottes ennemies. En revanche, leurs valeurs de combat en font de piètres unités face aux unités terrestres.

Ils se débrouillent plutôt bien contre les autres unités aériennes, mais ils seront vite dépassés par les chasseurs ennemis qui, s'ils font l'objet des améliorations technologiques adéquates, les réduiront en pièce en raison d'une meilleure organisation.

Les GAE sont à construire uniquement si vous prévoyez une stratégie navale. Dans le cas contraire, préférez d'autres types d'avions.

Les avions d'attaque au sol



Ces avions sont des monomoteurs à court rayon d'action destiné à appuyer les assauts terrestres. Dotés d'une puissance de feu inférieure à la moyenne des autres avions, ils sont beaucoup moins cher, ce qui permet de compenser cette faiblesse par un nombre élevé. Comme leur nom l'indique, l'attaque au sol est leur spécialité.

Redoutables contre les blindés, la difficulté dans leur emploi résidence dans leur faible rayon d'action, qui nécessite la présence d'aérodromes près du front. De ce fait, ils sont plus adaptés aux nations européennes, pour lesquelles les combats terrestres sont dominants. Lorsqu'ils ne sont pas occupés à bombarder les positions ennemies au sol, ils peuvent tout aussi bien attaquer les convois aériens acheminant des renforts ou du ravitaillement sur le front. En revanche, ils ne feront pas le poids face à des chasseurs ennemis, à moins d'être soutenus par une escorte d'intercepteurs ou de chassuers multi-rôle. Ils devront donc être utilisés essentiellement dans une région où la supériorité aérienne est établie.

Les bombardiers tactiques



Les bombardiers tactiques sont des avions bimoteurs à long rayon d'action capables de mener des bombardements de grande envergure sur les positions ennemies. Les missions d'attaque au sol sont leur principal rôle, car leur forte valeur d'attaque leur permet de réduire efficacement l'organisation de l'infanterie. Mais ils peuvent exercer d'autres missions, comme des missions d'interdiction consistant à détruire les avions ennemis au sol et les aérodromes, ou bien le bombardement de ports et des navires qui y mouillent, mais ils sont aussi capables de bombarder les lignes d'approvisionnement, les usines et tout type d'installation et infrastructures (radars, silos nucléaires, ponts, routes...). De ce fait, ils sont bien plus polyvalents et utiles que les avions d'attaque au sol que nous avons vus précédemment. Le bombardement des lignes de ravitaillement et des infrastructures est très efficace et peut permettre d'immobiliser pendant plusieurs mois toute une armée sur le front le temps des réparations. Par ailleurs, mener le même type d'attaque directement sur le front peut être utile car cela obligera l'ennemi à reculer pour bénéficier du ravitaillement sur ses arrières.

L'utilisation des bombardiers tactiques est à privilégier dans les régions dépourvues d'aérodromes ennemis, mais leur forte valeur de défense aérienne leur permet de survivre plus aisément là où des avions d'attaque au sol se feraient abattre rapidement. Attention toutefois à leur coût élevé.

Bombardiers navals



Ces appareils bimoteurs à long rayon d'action sont équipés de torpilles, ce qui les rend peu utiles pour les attaques au sol mais redoutables face aux navires ennemis. Ils sont donc spécialisés dans l'attaque de flottes et convois ennemis et le bombardement de ports. La chasse au sous-marin fait aussi partie de leurs attributions.

Malgré le terme "bombardier" qui les caractérise, ils n'ont qu'une faible valeur d'attaque au sol (comparable à celle des intercepteurs). Le faible choix de missions stratégiques disponibles pour ces appareils font que beaucoup de joueurs préfèreront utiliser les groupes aériens embarqués, mais ils restent utiles par leur rayon d'action leur permettant de couvrir une large zone.


Bombardiers stratégiques



Ces avions quadrimoteurs sont de véritables forteresses volantes conçues pour frapper là où ça fait mal. Peu efficaces contre les unités ennemies au sol du fait de leur armement, ils bénéficient d'une bonne résistance face aux défenses anti-aériennes. Leur spécialité est le bombardement de cibles stratégiques, comme les complexes industriels, les dépôts et lignes d'approvisionnement et la destruction des installations (radars, silos...). Ils sont en revanche extrêmement chers (de part la technologie requise et le coût en capacité industrielle), par conséquent seules les nations les plus riches pourront se permettre de les employer.

Leur rayon d'action est deux fois supérieur à celui des bombardiers tactiques.

Les avions de transport



Les avions de transport sont des quadrimoteurs dépourvus de quelconques valeurs de combat, ce qui en fait les avions les plus faibles du jeu. Il est donc indispensable de ne pas les utiliser à proximité d'avions ennemis contre lesquels ils seront sans défense, à moins bien sûr de leur allouer une escorte de chasseurs. Les appareils multi rôle seront parfaits pour ça.
Les avions de transport ont deux missions :
- Le transport de marchandises : Grâce à leur long rayon d'action (comparable à celui des bombardiers tactiques à leur niveau technologique le plus élevé), les avions de transport permettent de pallier aux coupures des lignes d'approvisionnement terrestres. Ils ravitaillent ainsi les troupes isolées ou encerclées, peuvent apporter un approvisionnement supplémentaire près du front, ce qui permet au joueur de sélectionner lui-même l'endroit ou le ravitaillement est prioritaire.
- Le transport de parachutistes : les avions de transport permettent le parachutage de troupes en territoires ennemi, afin de couper les lignes d'approvisionnement ou de causer des ravages parmi les troupes de réserve. Les parachutistes sont utiles pour atteindre plus rapidement une position stratégiquement favorable ou encercler l'ennemi.

Si toutes les nations ne pourront pas développer les quadrimoteurs, l'achat de licences de production d'avions de transport peut constituer un atout inestimable pendant la guerre.

Fusées V1



Les fusées V1 sont des missiles de croisière, dont le système de guidage permet la frappe de cibles précises. Elles peuvent détruire des unités, mais également des infrastructures. Leur grande vitesse et l'absence de pilote les rend très difficiles à détruire, mais elles ne serviront qu'une seule fois...

Fusées V2



Les fusées V2 sont des missiles ballistiques. Bien qu'un peu plus chères que les V1, les V2 sont plus destructrice, ont une portée plus grande et sont quasiment impossibles à intercepter.


II - Orienter la production de l'aviation

Afin de bâtir efficacement son aviation, il faut tenir compte des facteurs suivants :
- Le leadership et la capacité industrielle
- Le nombre d'aérodromes et la région du monde où vous voulez mener votre vos combats
- La puissance aérienne de vos futurs ennemis
- La composition de l'armée de vos futurs ennemis

Les faibles et moyennes puissances ne devraient pas investir dans la recherche des bimoteurs et quadrimoteurs, mais se concentrer sur les monomoteurs, comme les intercepteurs, chasseurs multi-rôle, avions d'attaque au sol et groupes aériens embarqués afin de bâtir une force aérienne polyvalente. Si en cours de partie vous estimez avoir besoin de gros appareils, vous pouvez acheter des licences de production.
De même, si vous investissez dans les avions d'attaque au sol, vous devrez gérer attentivement la construction et la localisation de vos aérodromes, car rappelons-le, ces appareils sont très efficaces pour soutenir vos forces au sol mais leur rayon d'action est très faible.

Les grandes puissances, essentiellement les grandes nations non européennes, devraient investir massivement dans les bombardiers tactiques pour briser l'ennemi lors d'assauts décisifs ou attaquer des positions stratégiques. Les grandes nations européennes en revanche, peuvent davantage compter sur les avions d'attaque au sol du fait du grand nombre d'aérodromes en Europe, et donc préférer le nombre à la puissance de feu, d'autant plus si vos ennemis investissent massivement sur les blindés.
Les grandes puissances ayant des terres outre-mer ou souhaitant partir combattre loin devraient donner la priorité aux porte-avions et aux groupes aériens embarqués. Par la suite, dans l'hypothèse de la conquête d'aérodromes, il pourrait être judicieux de produire des avions d'attaque au sol, des bombardiers navals ou d'y réaffecter les groupes aériens embarqués. Ces avions pourraient se spécialiser dans la destruction de navires ennemis, ce qui se révèlerait être moins coûteux que l'utilisation des navires ou des sous-marins pour cela. Les bombardiers navals cependant, sont des appareils très spécialisés qu'il vaut mieux éviter de produire et d'améliorer en priorité, excepté si la puissance maritime ennemie vous menace de manière importante.

Les avions quadrimoteurs pourront être utilisés par les nations les plus puissantes. Pour les autres, l'achat de licences de production pourra s'avérer utile à l'occasion.

III - L'empilement

Chaque groupe aérien s'ajoutant à un premier sur une même base endure une pénalité d'empilement. Ainsi, le plus efficace reste de se contenter d'un seul groupe, lequel compte 100 pilotes et appareils. Evitez donc de concentrer toutes vos forces aériennes au même endroit, car pour chaque groupe aérien supplémentaire, vous subirez 10% de pénalités. Bien sûr, cette dernière pourra être atténuée par les compétences des dirigeants, la technologie et l'expérience des troupes.

IV - L'expérience des forces aériennes

La connaissance du combat aérien et la recherche de doctrines à ce sujet accélère grandement grâce à la pratique du combat aérien. De même, le gain d'expérience des unités dépend du nombre de missions accomplies indépendamment du nombre d'unités engagées. Ainsi, si des bombardiers attaquent en petits groupes, ils gagneront plus d'expérience que s'ils attaquaient tous ensemble.

V - Quelques astuces pour faire face aux bombardements stratégiques

Parce qu'ils causent beaucoup de dégâts et réduisent votre Unité Nationale, se défendre face aux bombardements stratégiques est important. Voici quelques astuces permettant de lutter contre ces attaques :

- Investissez dans la recherche sur les doctrines portant sur l'interception, et sur l'armement des chasseurs
- Construisez des radars dans les zones touchées, au meilleur niveau possible : investissez dans la technologie permettant d'améliorer leur efficacité
- Construisez des canons anti-aériens
- Investissez dans la recherche sur les canons anti-aériens pour améliorer leur efficacité.

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L'avis d'Aaltar, joueur chevronné :

La guerre aérienne dans HOI 3 est un pan entier souvent mal perçu et pourtant ô combien déstabilisateur. C'est très intéressant à jouer et ça demande une gestion encore plus pointue que la guerre navale. Les avions ont une "usure" en opération relativement rapide et il faut bien les surveiller sous peine de les perdre. A l'inverse des troupes terrestres qui font une retraite en cas de défaite, les avions continuerons d'attaquer jusqu'à ce qu'ils soient totalement détruis si vous ne les retirez pas d'une mission trop périlleuse. A coté de ça, on peut véritablement faire pencher la balance de son coté si on développe une vraie stratégie aérienne.

Pour avoir opté sur un jeu de guerre aérien dans différentes partie avec les USA, la tactique peut s'avérer payante et relativement tôt. Ce qui frappe quand on prend les USA c'est la pauvreté du manpower et pendant longtemps ; qu'à celà ne tienne, l'aviation demande du temps et du CI mais très peu de manpower. J'engage les recherches pour poussé ma stratégie et je développe mon potentiel théorique comme matériel durant les longues années soporifiques d'avant guerre. Quand cette dernière éclate, j'ai pour mission de couvrir par les airs depuis l'Angleterre. Le pauvre Allemand va se prendre des couples d'attaques variés qui vont véritablement l'handicaper durant son déploiement en France / Bénélux. Son attaque sera même à de nombreux endroit littéralement stoppée avec des bilans souvent catastrophique et pratiquement impossible à inverser.

Détruire les dépots de ravitaillement sur la ligne de front, user l'organisation des troupes, apporter un support sur les batailles engagées au sol. Au final, l'ennemi restera cantonner et stopper au nord de la France et user finira pas conclure à un échec de son initiative. Car le mal est sinueux et met du temps à se distiller ; on ne se rend pas bien compte tout de suite quand on est pris pour cible par une stratégie aérienne, au début c'est juste un bombardement qu'on n'arrive pas à endiguer puis très vite se dresse un impact global mais il est trop tard.

Celà demande beaucoup de préparation et surtout d'équipement car ce n'est efficace que si on y consacre des moyens. Les chasseurs dont le rôle est d'assurer la supériorité aérienne face à l'unique réaction possible : l'interception ennemie. Et il en faudra des escadrille pour assurer une présence continue car au moindre engagement, si dominante soit votre flotte aérienne, inexorablement vos chasseurs vont perdre en organisation (quand ils restent en état) aussi durant la phase de turn over qui consiste à laisser au repos les unités ayant bien servi, il faudra avoir encore des chasseurs capables de remplir la mission. Au bas mot il vous faudra donc (1) des forces équivalentes à l'adversaire (2) des forces pour maintenir le potentiel défensif malgré les pertes ou les épuisements (3) avoir de quoi porter des coups à la chasse ennemie pour la réduire. Autant dire, au bas mot : 3 fois plus d'avions de chasse que l'ennemi.

Si la couverture anti interception fonctionne, en avant la mosaïque de moyens. Les attaques au sol peuvent littéralement bousiller une avancer. Le combot de frappes logistique et d'attaque au sol, bien soutenu, casse complètement une ligne posée censée encore avancer. C'était le cas avec l'endiguement de la progression allemande en France. L'ennemi sera fixé sur une ligne de front qu'il ne pourra plus emboutir, ses unités seront usées au niveau du moral et seront privées du ravitaillement qu'il faut réduire autant sur la province concernée que sur la route qui y mène.

Parfois risquée et couteuse, l'action de bombardement doit être fait très minutieusement, les défense AA font mal aux bombardier et durant certaines phases de bombardement logistique et stratégique, pas mal de plumes volent dans l'opération. Même conseil que pour la chasse donc, prévoir des escadrilles pour le turn over afin de ne jamais cesser le maintien de la pression. C'est une pratique d'usure et de stérilisation, si elle s’interrompt tout l'impact disparait très vite et les temps de réparation / repos des avions est assez conséquent. Il faut être en mesure de toujours pouvoir porter des coups afin de ne jamais perdre l'avantage acquis.

A dire vrai, très peu de pays peuvent se permettre une guerre aérienne d'envergure, les USA sont évidement les plus enclins à le faire de par la longue phase de préparation mais c'est réellement efficace. Par contre, ça oblige à amoindrir les préparatifs de marine et c'est autant de répit pour le japonais qui lui va ne faire pratiquement que ça et donc créer de son coté un déséquilibre de potentiel.

L'Allemagne pourrait développer la guerre aérienne, elle a du potentiel en terme de CI / recherche, mais de mon point de vue elle peut largement s'en passer en compensant par une force de frappe au sol redoutable. La chasse lui est par contre INDISPENSABLE et de bon niveau sans quoi les bombardiers stratégiques vont lui laminer le moral (unité nationale).

Coté défense, pas la peine d'en faire, c'est une relative perte de temps et de ressources. Par contre il m'est déjà arrivé de planquer dans mes groupes d'infanterie des brigades de troupes AA accompagnées d'une brigade d'infanterie et positionnée sur des front que je ne voulais pas être impacté par l'aviation ennemie (en particulier en France, conscient du dégât que ça pouvait faire). Ces divisions allaient sur la ligne de front mais n'engageaient pas le combat, elles étaient là uniquement pour couvrir en cas d'attaque aérienne. Ca marche plutôt pas mal et c'est assez sournois comme protection car l'ennemi ne les remarque souvent pas. [inf] + [AA] + [AA] + [AA] : de quoi se sécuriser un peu la ligne de front quand on engage sur des provinces n'ayant pas de défenses fixes.

J'aime bien la guerre aérienne mais c'est usant car ça demande une vigilance constante, je la déconseille pour des pays qui ont déjà beaucoup de choses à surveiller tellement la perte d'appareil peut vite se produire sans qu'on ne le remarque. Le tournus imposé par la pratique demande lui aussi pas mal de soin et il faudra veiller à ce que ça pourvoit en ravitaillement, quand on joue hors de ses frontières c'est une donnée à prendre en compte.

[Rem]

RESERVE

[Alan]

Merci Rem pour ce tuto cela aidera bien les novices

[RedTovarich]

Petites précisions:

C'est pas des escadrilles mais des groupes aériens (Question de terminologie)

[von Blücher]

Autre remarque : tu as inversé les images des V1 et V2
Autrement merci beaucoup, c'est vraiment un bon résumé!

[Rem]

Modifications apportées, merci messieurs .

Je vais faire un guide similaire sur les unités navales.

[Xaern]

Merci !

[Voltaire]

Perso, la micro-gestion ça me branche moyen. Ce qui est génial avec les flottes aériennes, c'est qu'elles sont dénuées de toute autonomie, à l'inverse des flottes maritimes.

Je m'explique: J'assigne une mission pour une flotte maritime: elle l'effectue jusqu'à ce que son orga tombe à 0, elle retourne au port, se reconstitue, puis y retourne (normal). Le soucis avec une flotte aerienne, c'est qu'une fois rentrée et orga reconstituée, elle reste dans sa base à glander!!! En fait, elles sont gérées comme des divisions...

D'où ma question y a t-il un mod permettant de les renvoyer au combat automatiquement comme le font les flottes maritimes?
Parce que réitérer toutes les semaines les mêmes ordres aux mêmes unités me rend fou.

[RedTovarich]

Je doute que cela soit possible... A moins d'affecter tes groupes aériens à des QG avec des ordres défensives si tu souhaites affecter des intercepteurs, mais j'ignore si cela marche avec FTM... Même sur TFH d'ailleurs avec la nouvelle option de réglage du degrés d'agressivité de l'IA...

[Voltaire]

J’essaierai avec TFH sans convictions, mais sous FTM, j'avais tenté un groupe de bombardiers stratégiques, et ça foirait aussi.

[danfad]

Bonjour à tous,


J'ai plutôt négligé le volet aérien pour le moment. J'aimerais savoir comment vous organisez vos unités aériennes. Vous ne faites des unités que d'un groupe afin d'éviter les pénalités d'empilement? Vous rassemblez plusieurs groupes en une seule unité? Si c'est le cas, vous groupez des unités d'un même type ou de types différents (genre chasseurs + bombardiers)?

[Aaltar]

En général, quand je joue un pays qui est capable d'avoir une activité aérienne compétente (ça veut dire un gros investissement en recherches divers) je fais des escadrilles avec un seul type d'appareil. Après la modulation des effectifs varie en fonction du type et de la menace de l'adversaire. Mes escadrilles de chasseurs avec l'Allemagne par exemple contiennent 2 puis 3 puis 4 unités (etc...), pour les bombardiers je vais rarement au dessus de 2 unités

[danfad]

Merci pour cette réponse. Avec cette façon de faire quand je voudrai organiser un bombardement je vais devoir prévoir au préalable une couverture avec des groupes de chasseurs. Encore plus de planifications en perspective.

[Aaltar]

Je te suggère surtout de faire les choses dans l'autre sens : prévoir l'interception et donc oeuvrer pour une supériorité aérienne de fait, et ensuite bombarder. Bombarder de manière trop hasardeuse c'est prendre le risque de constater que les chasseurs ne sont pas à porté qu'une fois les problèmes rencontrés

[danfad]

Oui je vais faire comme ça. De toute manière pour l'instant je joue avec l'Italie donc l'aviation n'a pas un rôle très important.