Europa Universalis IV - Carnet de développement du 24 Janvier 2023

Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle brève de Carnet de Développement pour Europa Universalis IV. Comme annoncé la semaine dernière, c'est l'Empire Ottoman qui sera aujourd'hui à l'honneur !

Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, sachez que les développeurs ont appris quelques petites choses du dernier Pack d'Immersion, et certaines expérimentations ne seront plus reconduites :
À ce titre, nous ne reverrons plus de missions à embranchement dans des proportions aussi grandes que celles proposées par l'arbre Teutonique. Il également été décidé de limiter au maximum le nombre de « points d'entrée » pour compléter les premières missions d'un arbre, parfois disséminés au point d'avoir à faire défiler l'arbre pour les trouver.
Par ailleurs, le temps consacré au développement de nouvelles missions conduit à négliger l'amélioration de l'expérience de jeu en elle-même, tout en rendant d'anciens contenus comparativement obsolètes. Le système de gouvernement personnalisable pour la Livonie restera une exception pour des raisons similaires de temps, mais aussi d'ergonomie pour le joueur.

De manière générale, ce nouveau DLC viendra combler les retards accumulés par certaines régions du monde, et mettra l'accent sur des éléments de contexte (événements, et tout ce qui en découle), incorporera des réformes gouvernementales uniques ou en revisitera certaines.



Revenons à nos moutons. L'Empire Ottoman est une nation qui crispe depuis longtemps les joueurs, trouvant le pays tantôt trop envahissant et difficile à contenir, tantôt trop facilement gérable en tant que « boss de fin ». Une chose est certaine, la dernière fois que cette nation a été visitée remonte à un certain temps, et il était nécessaire d'intervenir pour la revitaliser.



Les missions de l'Empire Ottoman :


Les Ottomans verront deux événements survenir assez tôt en début de partie, leur permettant de remplir un premier objectif. Cela dit, la mission clé ici sera celle qui concerne Constantinople puisque comme vous pouvez le constater, elle ouvrira la voie à tout ce qui suit :


L'une des missions finales du côté gauche de l'arbre vous embarquera dans une conquête progressive de la botte italienne, au point d'y établir votre nouvelle capitale et de changer le nom de votre pays :


La conquête des Balkans et le contrôle du Maghreb vous feront bénéficier d'une doctrine navale unique, laquelle ne manquera pas d'agacer vos voisins :


On ne plongera pas davantage dans cet arbre fleuve, mais vous vous doutez bien à la vue des zones visées par ses missions (Égypte, Perse, Balkans, Italie, Maghreb, Corne de l'Afrique, etc) que la conquête et l'expansion de l'Empire Ottoman seront au centre d'à peu près tout. Une belle boucherie en perspective...



Les Eyalets :

Pour ceux qui auront lu l'événement relatif à Rome, vous aurez sans doute remarqué qu'y sont mentionnés les Eyalets. Historiquement, ils constituaient des entités administratives plus ou moins indépendantes au sein de l'Empire Ottoman. Dans Europa Universalis IV, il s'agira d'un type nouveau et unique de dépendance qui ne prendra pas d'emplacement dans vos relations diplomatiques.

Des événements viendront ponctuer vos conquêtes, vous proposant de libérer une partie de votre domaine en tant qu'Eyalet. Cette action n'a rien d'obligatoire, vous pouvez très bien mener à terme une campagne sans en avoir eu un seul :



Contrairement aux autres dépendances, sachez que les Eyalets ne seront pas automatiquement appelés dans vos guerres, qu'elles soient défensives ou offensives. Il faudra, pour se voir accorder leur soutien, user de faveurs (moins cela dit en cas de guerre défensive). Pour ceux qui n'ont pas les DLC débloquant la mécanique des faveurs, il faudra un certain seuil d'opinion.
L'intégration d'un Eyalet sera plus ardue que celle d'un vassal classique et demandera d'abord de régner sur ce dernier.

L'intérêt de créer un Eyalet réside dans sa capacité à vous faire bénéficier de 20% de ses réserves militaires, de ses marins, mais aussi de sa limite de forces armées (en plus des habituels revenus).
De même, il sera possible d'invoquer un Casus Belli pour transformer en Eyalet un pays frontalier. Vous vous doutez bien que vos voisins Mamelouks disposeront d'un traitement spécial à cet égard dans votre arbre de missions...



L'Ordre des Janissaires :

Les janissaires ne constitueront plus seulement le corps d'élite de votre armée, ils seront désormais également représentés par un nouvel Ordre. Très alléchants en début de partie, les privilèges qu'ils accordent deviendront plus encombrants qu'autre chose si vous ne céder pas à certaines de leurs requêtes au travers de divers événements.

En effet, eux aussi réclameront des privilèges. Quand céder transformera le bonus d'un ancien privilège en malus, refuser provoquera des révoltes plus dangereuses que d’accoutumée. Vous trouverez ci-dessous la liste des privilèges à accorder ainsi que deux types d’événements négatifs pouvant survenir :






Décadence :

Les joueurs réclamaient depuis longtemps une mécanique permettant de simuler l'affaissement progressif des grandes puissances, voici donc la Décadence. L'Empire Ottoman étant l'archétype de la nation surpuissante qui ne s'effondre jamais, il a été décidé de tester cette mécanique sur eux en priorité. Selon comment cette dernière sera reçue et impactera le jeu, ce système pourra ou non être étendu.

Les paramètres qui feront progresser le niveau de décadence sont : une stabilité en berne, une légitimité négative, faire banqueroute, la corruption, dépasser sa limite de gouvernance, perdre une guerre, ainsi que des événements susceptibles de se déclencher en dépassant les 100% de sur-expansion.
Une stabilité et une légitimité positives la feront décroître, mais plus lentement.

Voici pour les malus infligés par un niveau maximal de décadence :


Notez que les Ottomans devront en plus faire face à de nouveaux (et nombreux) désastres si d'aventure leur décadence venait à atteindre 100. Ces désastres ainsi que les troubles générés par les Janissaires sont représentés dans le nouvel arbre de missions.
Pour les plus téméraires, terminer toutes vos missions ne vous laissera pas d'autre choix que de déclencher ces désastres. Mais qui sait, peut-être que le jeu en vaut la chandelle ?...



Réformes Gouvernementales et autres petites choses :

Les Ottomans auront accès à au moins deux nouvelles réformes, dont l'une débloquera une nouvelle mécanique reprenant le design des théocraties féodales. Cela dit, pour ceux qui souhaitent jouer autre chose que les Ottomans dans la région, les Beylicats turcs et le Sultanat de Rûm disposeront de réformes gouvernementales de niveau 1 uniques et d'une nouvelle doctrine navale.



C'était tout pour aujourd'hui, merci d'avoir lu ! La semaine prochaine, on retourne en Extrême Orient pour se pencher sur le Pays du Soleil Levant. Bonne semaine à tous !


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