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  • Aaltar
    a répondu
    Barbouzerie dans la cyberwarfare :

    CHINE. Des millions de sites hackés : "Une mise en garde"

    Le web chinois a essuyé une cyberattaque d'une ampleur considérable. Les défenses ont été balayées pendant près de 24 heures.

    Le réseau chinois a été la cible d'une cyberattaque sans précédents dimanche 25 août, à deux heures du matin (heure locale), qui s'est intensifiée deux heures plus tard. Une agence semi-gouvernementale chinoise a reconnu qu'il s'agissait de "l'attaque la plus importante enregistrée à ce jour".

    Des millions de sites affublés de l'extension "cn", le Twitter chinois "Weibo" y compris, ont subi une attaque "de déni de service". Soit un hacking basique qui inonde les serveurs de requêtes, conduisant au blackout du réseau. Le plus souvent, l'agression est lancée depuis un poste anonyme, "ricoche" de serveur en serveur et rend l'origine de l'attaque intraçable. Lundi matin, le réseau fonctionnait à nouveau. Dans la foulée, le Centre chinois d'information sur les réseaux internet (CNNIC) s'est excusé auprès de ses utilisateurs pour l'attaque et a promis de renforcer les systèmes de défense à l'avenir.

    Interviewé sur "China real time report", un blog du "Wahington Post", l'expert américain en renseignement indépendant Matthew Aid estime que ces attaques "ont signalé la vulnérabilité du web chinois face à des agressions extérieures". Avant d'ajouter : "Si tous les sites internet chinois peuvent être hackés avec une simple attaque par déni de service, leur réseau est plus vulnérable que nous le pensions."

    "Une mise en garde"


    Pour Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie à Reporters sans frontières (RSF), ces faiblesses ne sont pas un fait isolé : "Des sites gouvernementaux ont déjà été hackés dans le passé, notamment celui de la Maison Blanche", en novembre 2012. "Pourquoi pas le réseau chinois aujourd'hui ? Tous les sites sont vulnérables, y compris celui du ministère des Affaires étrangères français."

    Comment expliquer cette vulnérabilité ? "La Chine peut avoir une armée de hackers pour trouver des failles dans les réseaux étrangers, mais manquer peut-être de personnel pour assurer ses propres défenses", avance Benjamin Ismaïl.
    Deux pistes sont privilégiées pour expliquer les motivations d'un tel hacking : soit il s'agirait d'une attaque lancée en représailles par des blogueurs et des défenseurs des droits de l'homme chinois, arrêtés par centaines depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping. Soit l'agression viendrait des Etats-Unis, en réponse aux attaques du réseau américain qui émanerait de Chine. "Quoi qu'il en soit, cette attaque est une mise en garde", conclut Benjamin Ismaïl.

    Source : nouvelobs

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  • Aaltar
    a répondu
    Envoyé par Angelus Voir le message
    Bref, toujours est-il que je ne crois guère à une intervention militaire, il s'agit d'intimidation selon moi.
    Je ne pense pas à une simple intimidation, d'autant que si on se demande quelle en serait la portée on verra bien qu'elle est nulle. Dans le bourbier syrien l'indimidation n'a aucune finalité puisque Assad ne partira pas de lui même comme ça, au motif qu'on fourbit nos canons.

    La réalité sur le terrain c'est un ballait ininterrompu de C130 sur les 2 bases de l'OTAN du coté de Chypre. Qu'est ce que c'est ? des munitions à gogo pour pouvoir bien se défouler pendant 2 jours à tout péter. Pas d'intervention au sol et des sorties aérienne uniquement pour tirer des missiles depuis l'espace aérien international sans jamais pénétrer une zone de défense qui pourrait s'avérer couteuse. Les américains vont claquer un truc comme 600-800 M€ en 48 heures et ce sera terminé de l'opération Fuck the monster. La France participera, comme l'Angleterre avec des missions aériennes porteuses de missiles de croisière, rien qui ne mettra personne en danger (ça se tire de loin) ; les allemands fournirons des contingents logistiques en Turquie ou quelques trucs annexes histoire de dire qu'ils étaient là et d'inspirer la force européenne à l'oeuvre dans une unité pour ainsi dire religieuse.

    Le mot est laché depuis hier : punir. Mais peut être peut on s'interroger sur la légitimité de l'action. Car les opinions publiques sont défavorables à une intervention (ici comme ailleurs), surement pour des questions de coût, marre de payer pour élever le niveau de civilité internationale au bout du compte ; au nom de la communauté internationale serait idéal mais elle ne parvient pas à un consensus et du coup l'expression démocratique global en prend un sérieux coup. Au nom de quoi alors ? De la grandeur d'âme de nos dirigeants, je sais, c'est peu et piètre mais que voulez vous, il faut laisser faire ceux qui savent.

    Sans résolution de l'ONU donc, on va faire de l'ingérence, épauler la progression au sol des djihadistes (qui se feront péter la gueule sur les marchés une fois le nouvel ordre instauré, Irak bis le retour), déclarer une action illégal au regard du droit international et punir à l'aide d'un arbitrage dont on est juge et parti. Nous sommes tous d'accord pour concevoir qu'Assad et le merdier en Syrie doivent être modéré mais pas en nous lançant dans des actions bellicistes illégales.

    "La France est prête à punir", F. Hollande

    Que va t on faire ou dire quand la Russie voudra "punir" ou quand la Chine se permettra de le faire ? On a le droit de "punir" d'autres pays comme ça juste grace à notre bon vouloir ? Les instances internationales sont garantes que justement les états ne puissent pas oeuvrer dans ce genre d'optique ; on démontre là que l'ONU n'est qu'un outil pour affirmer la/les politiques occidentales et dont on fait fie quand ça nous arrange. Et bien c'est dangereux car ça dénature et décridiblise l'autorité garante de la légalité de la statiblité mondiale. Piétiner nos propres institutions quand elles ne vont pas assez dans notre sans est moralement douloureux et extrèmement domageable. On ne devrait pas agir sans mandat nous y autorisant et on aura bien du mal à s'offusquer si d'autres le font par la suite. Les principes, les règles, les lois, c'est pas que quand ça nous arrange, on fait une grave erreur en démontrant que la SDN(!) ne sert absolument à rien.

    Il est question de demain pour la guerre à la télé, va y avoir des belles images de missiles décollant de destroyer et des cartes avec des petits points incandescent pour nous montrer combien on est fort. Hélas on ne nous montrera pas les rebelles (sic) sur le terrain et le super boulot qu'ils font à l'arme blanche, ni même les perspectives d'un marché tranquille dans 1 an avec 80 morts décharnés suite à une attaque suicide.

    Faire la guerre pour la guerre c'est stérile, comme entendu ce matin "sans projet politique l'action militaire est vaine et on n'a pas de projet politique pour la Syrie".
    Dernière modification par Aaltar, 28-08-2013, 08h16.

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  • Angelus
    a répondu
    Ouais enfin c'est limite de parler de fanatiques religieux dans ce cas de figure ...
    Attention, la Garde de fer rode.
    Bref, toujours est-il que je ne crois guère à une intervention militaire, il s'agit d'intimidation selon moi.

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  • Saint-Michel
    a répondu
    Attention à ce que tu dis. Harlem Désir rôde.

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  • Godwinsson
    a répondu
    Barbu: Vague dénomination totalement injustifiée pour parler de fanatiques religieux. Cette dénomination est caricaturale et utilisée quand Godwinsson est trop feignant pour préciser. Pour parler de fanatiques ou autres non religieux, le terme "non barbu" est utilisé par la même personne.

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  • Angelus
    a répondu
    Du barbu voyez-vous cela ... Qu'entends-tu exactement par là ?
    Et BHL, c'est l'outil que sortent les bellicistes pour donner une tournure humaniste et libératrice à leurs projets de guerre. Le problème, c'est qu'il n'a aucune crédibilité.
    Dernière modification par Angelus, 28-08-2013, 03h07.

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  • Madurk
    a répondu
    Il a même été récompensé par un Titre pour son action dans la guerre en Libye, mais quelle action ? On se le demande !

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  • Godwinsson
    a répondu
    Notre pseudo-philosophe adoré.

    Au fait, ils nous sortent ce guignolo à chaque fois que une puissance occidentale (Ou une coalition occidentale) part péter du barbu ou du moins barbu ?

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  • Madurk
    a répondu
    En parlant de BHL, devinez qui est sur le plateau du grand journal entrain d'appeler à la guerre (en temps réel) ?

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  • elrond petit pas tapons
    a répondu
    C'est clair que si Poutine s'en mêle... Bref, on ne parle pas à la Russie comme on essuie ses pieds sur l'Irak...

    Peut-être que dans 15 ou 20 ans mes enfants feront un let's play sur notre chaîne youtube, avec wargame airland battle "Fortress Damas" ...
    Dernière modification par elrond petit pas tapons, 27-08-2013, 17h01.

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  • Faras
    a répondu
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/20...n=2#nbcomments

    Prenez-moi pour un con.

    Mouais ca me plait pas du tout cette affaire, et le très haute proportion de français qui sont contre la guerre montre que je ne suis pas le seul. On va encore mettre la main dans un bourbier pour les beaux yeux du roi de Prusse. Et vu les discours de Flambix et les mouvements de troupes en Méditerranée et à Chypre, ca me semble bien décidé tout cela. J'espère vraiment que la Russie montera au créneau et dira "niet, niet et encore niet" pour faire cesser cette folie.

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  • Godwinsson
    a répondu
    Ce qui m'aurait étonné, c'est que la Russie ne présente rien contre cette intervention.

    De toute façon, il est plausible que les DEUX camps est usage de cette arme.

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  • Aaltar
    a répondu
    Avec toute la réserve intellectuelle nécessaire :

    La Russie aurait fourni à l’ONU des images satellites accusant les rebelles de l’attaque chimique d’Al Ghouta

    Selon un média algérien, Al Khabar, la Russie aurait produit, lors de la réunion en urgence du Conseil de Sécurité portant sur le massacre d’Al Ghouta, des images satellites montrant que 2 missiles chimiques auraient été tirés depuis une position rebelle.

    Selon Al Khabar, citant une source diplomatique syrienne de haut niveau, la présentation par la délégation russe de ces images appuyant la version défendue par la Syrie expliquerait le rapport du Conseil, indiquant vouloir « découvrir la vérité sur l’accusation du régime syrien qu’il aurait utilisé les armes chimiques sur la campagne de Damas, et nous accueillons la décision de l’Organisation des Nations Unies pour enquêter sur cette affaire », la délégation italienne déclarant elle « la délégation syrienne a présenté une vision qui mérite que l’on s’attarde dessus ». La France elle même aurait donné l’impression de prendre ses distances avec les rebelles, faisant porter la responsabilité intégrale des rapports qu’elle présentait sur la coalition de l’opposition.

    Le diplomate aurait également indiqué que ce serait la Russie qui aurait exigé la tenue d’une enquête, et que les images satellites américaines seraient concordantes avec celles fournis par les Russes. Elle a enfin indiqué, en réponse à l’évidente question « pourquoi les rebelles auraient ainsi agi » que le but était d’exploiter la présence de la commission d’enquête de l’ONU que Bashar el Assad vient d’accepter de recevoir en Syrie.
    Rappelons que nous apprenions hier que des rebelles avaient été arrêtés à la frontière turque en possession de 2 kg de gaz Sarin, démontrant ainsi à minima qu’aucun des camps en présence n’hésitait à verser dans le pire dans le conflit qui déchire la Syrie depuis plus de deux ans.

    source : http://jssnews.com

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  • Godwinsson
    a répondu
    Merci de nous éclairer sur le contenu de ton post Madurk

    Mais mais à mon humble avis, dire que la majorité des rebelles sont des élèments étrangers au pays est tout autant une éxagération que dire que c'est des bisounours avide d'amour et de tolérance. Si certes, les kurdes et une partie des djihadjistes sont "extérieurs", il reste les factions laïques. Il ne faut pas oublier que ces rebelles sont une confédération de nombres d'organisations et de mouvements (Le nom de ce qui est "censé" être leur organe suprême, le Conseil National Syrien, parle pour lui même). Je pense aussi que Israël préfère avoir une frontière stable que un pays en état d'anarchie de l'autre côté du Golan. Bien que l'Iran est une menace pour Israël (moins que ce que certains disent, mais une menace), c'est la Syrie qui a une frontière et un accès terrestre à Israël.

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  • Aaltar
    a répondu
    Guerre Iran-Irak : la CIA renseignait Saddam Hussein, malgré les armes chimiques

    Dans les années 1980, Washington a fourni des renseignements à Bagdad sur des préparatifs d'offensives iraniennes sachant pertinemment que l'Irak y répondrait par des attaques chimiques, révèle le magazine Foreign Policy.

    Quel a été le véritable jeu des États-Unis durant la guerre Iran-Irak (1980-1988)? S'appuyant sur des documents déclassifiés de la CIA et des témoignages d'anciens hauts-gradés, le magazine américain Foreign Policy soutient que Washington savait dès 1983 que Saddam Hussein n'hésitait pas à recourir à des bombardements de gaz sarin ou tabun (gaz neurotoxique encore plus puissant que le gaz sarin, NDLR) face aux troupes iraniennes. Deux substances létales qui sont interdites par le protocole de Genève, ignoré par l'Irak, mais ratifié par les États-Unis dès 1975.

    La CIA renseignait l'Irak sur des préparatifs d'offensives iraniennes pendant le conflit, sachant pertinemment que Bagdad y répondrait par des attaques à l'arme chimique, révèle le magazine.
    «À mesure que les attaques irakiennes continuent et s'intensifient, les chances augmentent que les forces iraniennes mettent la main sur un obus avec des marquages irakiens et contenant du gaz moutarde», affirme la CIA dans un document de novembre 1983.

    «Une victoire iranienne est inacceptable»


    Fin 1987, les États-Unis découvrent avec des images satellites, que l'Iran concentre des forces importantes à l'Est de Bassorah (sud de l'Irak) en prévision de leur offensive de printemps. Les images montrent également que les Iraniens ont identifié une faille dans le dispositif irakien dans laquelle ils pourraient bien s'engouffrer.
    Ce rapport, baptisé «Aux portes de Bassorah», est montré au président Ronald Reagan, qui écrit alors une note dans laquelle il affirme qu'«une victoire iranienne est inacceptable», relate Foreign Policy.
    Les États-Unis prennent alors la décision d'informer l'Irak et d'aider les Irakiens avec des renseignements sur les centres logistiques et les défenses anti-aériennes iraniennes. Les troupes de Saddam Hussein anéantissent ainsi le projet d'attaque en lançant en avril 1988 une vaste offensive, appuyée par des bombardements d'agents chimiques, sur la péninsule de Fao.

    Des agents chimiques font 5.000 morts dans le village de Halabja

    Des agents chimiques ont été utilisés à quatre reprises tuant à chaque fois entre «des centaines et des milliers d'Iraniens», selon la CIA.
    «Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu'ils comptaient utiliser des gaz neurotoxiques. Ils n'ont pas eu à le faire, on le savait déjà», a expliqué à Foreign Policy l'attaché militaire américain à Bagdad à l'époque, Rick Francona.
    C'est à cette époque, en mars 1988, que Saddam Hussein utilisa, là encore en toute impunité, des agents chimiques contre le village kurde d'Halabja, faisant 5.000 morts. «Pendant un quart de siècle, aucune attaque chimique n'a égalé l'ampleur des assauts illégaux de Saddam Hussein», souligne même Foreign Policy.

    Ces révélations interviennent alors que l'armée syrienne de Bachar el-Assad est accusée d'utiliser du gaz sarin à Damas et que les États-Unis accentuent les préparatifs en vue d'une riposte.

    Source : le figaro
    Dernière modification par Aaltar, 27-08-2013, 10h16.

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