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  • pol_ak 47
    a répondu
    Poutine n'est pas un petit saint, mais il défend avec talent (sans nuances, certes ...) les intérêts de son pays (j'espère quand même qu'il va raison garder ...) et sa réaction est parfaitement compréhensible (aussi musclée soit-elle). Le fait de trouver du talent à un homme politique n'exclut pas ses défauts. Ianoukovitch était un pion véreux, soit (pas beaucoup plus que ses opposants). Mais la situation est tout de même loin d'être assurée d'aller dans une direction enthousiasmante pour tous. L'opposition ne comportait pas que des tarés, mais ils en faisaient partie : pourquoi les en exclure ? Le fait qu'elle soit composée pour partie de "libéraux" "pro-occidentaux" ne doit pas faire oublier qu'elle avait aussi une connotation ultra-nationaliste ... De toute façon elle est protéiforme et ne peut se reconnaître dans aucun représentant (ils détestent d'ailleurs copieusement tous ceux qui ont tenté de récupérer le mouvement : Klitschko comme Timoschenko sont pour le moins contestés...). C'est bien le problème : ils sont d'accord pour gueuler contre le mec en place, mais derrière, y a pas grand chose à faire ... Personne en tout cas ici n'a fait du BHL à l'envers, à mon sens (bon, Faras est à part, Poutine est l'homme de sa vie ).

    Soyons justes : y a pas que le Monde en cause, toute la presse ou presque avait un ton unanime et caricatural. Le coup de "machine de propagande russe" qui s'enclenche, je l'ai lu dans plusieurs trucs ... Alors que bon ... Certes, ils ont leur vision des choses totalement partiale, mais fait-on beaucoup mieux, pas si sûr ...

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  • Blackadder
    a répondu
    Bien sûr qu'il faut nuancer, mais transformer Poutine en petit saint et tous les gens qui manifestaient en néo-nazis sanguinaires, pour moi c'est du BHL inversé...
    Le Monde a du mal à distinguer l'investigation de la prise de position, c'est l'ennui. N'empêche que j'y ai lu une interview très intéressante de l'ancienne chef de cab de Yanoukovitch, toute en nuances.

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  • pol_ak 47
    a répondu
    Flots de propagande pro-russes, n'exagérons rien. Stilgar annonçait plus haut juste le besoin de nuancer la version médiatique occidental, ce qui n'est quand même pas faux : si on se place à une échelle purement stratégique, c'est normal que la Russie grogne.
    Concernant le Monde et consort : c'est amusant de voir nos médias dénoncer la machine de propagande qui se met en marche du côté de Moscou. Je me demande s'ils se rendent compte qu'ils font pareil ou s'ils sont sincères (je penche pour cette seconde option).

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  • Blackadder
    a répondu
    C'est amusant les flots de propagande pro-russes ici...Le Monde inversé en quelque sorte...je lis un peu des deux, ça m'aide à me faire mon opinion...

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  • Turambar
    a répondu
    Les opérations commencent : http://www.lemonde.fr/europe/article...6203_3214.html

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  • RedTovarich
    a répondu
    Une intervention russe n'aura pas lieu, à moins de vouloir provoquer une réaction européenne, Allemagne en tête, et peut-être de l'OTAN sachant que la Pologne et les états baltes seront en première ligne, si l'Ukraine "tombe" dans un semblant de guerre civile. Pour le moment, c'est plus les russe de Crimée et quelques parlementaires russes qui interviennent sur le plan médiatique. Côté russe, les observateurs annoncent que les russes auraient "déployé" des unités venant de Moscou, donc aucun élément venant de Sébastopol ou des frontières immédiates de l'Ukraine pour éviter des questions de "fraternité" ou "dissident" au sein de ces propres unités.

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  • pol_ak 47
    a répondu
    Bah, disons que dans certaines régions du monde, cette sorte de tabou a rendu service, on fait moins la guerre entre pays riches pour un lopin de terre ... Mais ailleurs, refuser de reconnaître certains Etats parce qu'ils font pas partie de l'Axe du Bien même si ça fait 20 ans qu'ils sont indépendants de facto au nom du sacro saint principe de l'intangibilité des frontières (par contre, amputer la Serbie parce qu'elle est l'alliée de la Russie, ça va, ce qui pose sérieusement problème avec un précédent à peine orienté), bon ; si l'on ajoute le nombre de conflits ethniques qui sont générés par les problèmes de minorités, ça fait beaucoup ... Essayer de trouver des arrangements pour le moins pire serait parfois plus malin.

    L'Ukraine, c'est juste intenable : les anti-Russes un peu plus nombreux sont divisés et peuvent pas gouverner en se tirant dans les pattes, les pro-Russes un peu moins nombreux sont finalement en mesure de gouverner puisque unis, et ils se détestent, et ils impliquent les Gros dans leur querelle, alors merci bien ... Les pro-Russes ont élu une ordure corrompue ? Paf, Lwow prend les armes. Ladite ordure est renversée de manière à la fois violente et pas totalement illégitime ? Paf, c'est la Crimée ... Au bout d'un moment, merde, coupons en deux, filons le morceau Odessa/Kharkov à la Russie et laissons un état ukrainien pro-occidental avec Kiev, et puis basta, tout le monde est à peu près satisfait, les Russes ont leur base sécurisée, les Ukrainiens ont leur pays et les Occidentaux rognent un peu vers l'Est un nouveau partenaire. Mais bon, parait que ça se fait plus, les échanges de populations ... Faut d'abord qu'y ait une guerre.

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  • Stilgar
    a répondu
    Je propose que la France annexe la Russie dans mon nouvel Empire. Et tout ira bien

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  • Faras
    a répondu
    Si y'a un truc que j'ai jamais compris, c'est tout le tintouin sur l'intangibilité des frontières, surtout en Afrique d'ailleurs.
    Ouais l'Ukraine actuelle c'est bof, si Poutine annexe les régions russophones ca sera un bien plutôt qu'un mal. Reste la question de Kiev, berceau de la Russie...

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  • pol_ak 47
    a répondu
    Je suis étonné quand même de l'ampleur de la réaction russe. Parce qu'il semble quand même qu'ils soient décidés à frapper un grand coup : certes, ce sont plutôt des paramilitaires qui hissent des drapeaux russes un peu partout (parfois rejoints par des éléments de l'armée ukrainienne, ce qui n'augure rien de bon), mais y a incontestablement un déploiement de force bien sévère en Crimée comme à la frontière, et avec l'autorisation officielle d'intervenir, ils vont sans doute jouer plus franc jeu quant à leur progression (ils semblent avoir déjà pas mal de troupes dans le pays, apportées en renfort voire étant entrées par l'est).
    Après, il es légitime de leur part d'intervenir pour préserver leurs intérêts géopolitiques, c'est évident, mais l'Ukraine n'est pas la Géorgie, c'est plus "risqué" d'y agir de façon aussi ferme, y a des risques pour que ça s'envenime ... Et effectivement, le pire, c'est que c'est dans l'intérêt de personne, mais que ça semble difficile de l'éviter, au point où ça en est.

    Sur les manifestations, c'était aussi légitime de notre part de tenter d'y avancer nos pions, en tout cas, c'était une possibilité. En revanche, c'est sûr que les médias font un beau boulot de merde dans la présentation des évènements ... Ianoukovitch est indéfendable, mais en face, l'opposition est totalement scindée, regroupant aussi bien des nationalistes virulents (cf les fans de Bandera) que des pro-occidentaux européistes plus malléables, qui sont unis dans le ras-le-bol face aux pro-russes mais incapables de s'entendre une fois le régime renversé. L'Ukraine est ingouvernable, c'est bien le problème. Ca va être intéressant à suivre, même si bien sûr, la population va encore s'en prendre plein la gueule (des deux camps, comme des mecs qui se retrouvent au milieu comme les Tatars ou la majorité qui en a juste marre de ces politicards arrivistes qui prétendent les gouverner ou les représenter), et que l'intervention russe risque de ne pas améliorer les choses.

    Honnêtement, faudrait cesser d'être aussi ferme sur les frontières : l'Ukraine telle qu'elle est aujourd'hui est un magma impossible à gouverner, comme pas mal d'anciennes républiques soviétiques, elle a des frontières qui ne peuvent pas convenir. L'URSS pouvait unifier le tout et calmer le jeu tout en laissant le gouvernement central jouer les uns contre autres ; là encore, le fait que la Crimée se retrouve en Ukraine remonte à cette époque et tient de l'absurde. Coupez en deux ce pays, et ça facilitera les choses ...

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  • Godwinsson
    a répondu
    Je sais pas comme en France, mais je crois que la composante "extrême-droite" du Maïdan a été abordée dans les médias occidentaux (Je ne dis rien quand à la qualité...). Sur ce qu'ils ont merdés je pense, c'est quand ils ont présentés les manifestants de Janvier/février (Plus Anti-pouvoir). comme les même que ceux de Décembre (Pro-européens).

    Quand à la Crimée, plus que pour les russophones, je m'inquiéterais pour la minorité Tatar... Qui elle n'adore pas Moscou.

    Bref, la merde habituelle, deux impérialismes se croisent, aucun plus recommandable que l'autre (Bien que je préfère vivre dans une "démocratie libérale" que dans le symphatique état vaguement maffieux qu'est devenue la Russie post-glasnost/perestroïka). Surtout, vu la situation (si on fait fi des tensions acutelles) en Ukraine, je doute que l'UE veuille mettre les mains dans la camboui.

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  • {Scipius}Cornelius
    a répondu
    En tous cas, je plains les Ukrainiens qui ne veulent ni de Svoboda ni de Yanoukovitch, ni non plus des Tymochenko-like.
    Majorité silencieuse sans doute, qui comme dans chaque région à enjeu stratégique dans l'histoire a eu à subir le jeu d'échec des puissances.

    Je ne connaissais pas Vitrenko, et il est difficile d'en savoir plus sur elle ( en français du moins), elle semble incarner l'oppo modérée, mais quelle est son poids et son influence en Ukraine?

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  • Archange
    a répondu
    C'est sans doute un coup des chinois

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  • Turambar
    a répondu
    Envoyé par Faras Voir le message
    Vivement le prochain discours de BHL montrant que Poutine c'est Hitler et les criméens des nazis.
    Il l'a déjà écrit, c'était dans l'éditorial du Monde, si je ne me trompe pas


    Sinon, la situation en Crimée est confuse : des hommes ont pris d'assaut le Parlement et hissé le drapeau russe, mais ce ne sont pas des soldats. De plus, il semble que des troupes russes aient effectivement investi certains lieux clés (comme l'aéroport), mais la flotte de la Mer Noire nie avoir agit... ce serait bizarre qu'ils nient pour un truc qui sera bien dévoilé sous quelques heures, non ?

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  • Aaltar
    a répondu
    En Ukraine, l’Occident a ouvert la Boite de Pandore

    Victoria Nuland, l’assistante du Secrétaire d’État US, a expliqué en décembre dernier devant le National Club Press de Washington que les États-Unis avaient investi cinq milliards de dollars afin de « donner à l’Ukraine l’avenir qu’elle mérite. ». C’est ce qu’écrit Paul Craig Roberts sur son Blog. Roberts est un ancien Secrétaire au Trésor des USA et en général il ne raconte pas n’importe quoi. Et j’ai aussi lu que Mme Nuland avait déjà choisi les membres du futur gouvernement ukrainien, une fois que Yanukovic aura été destitué (ou assassiné). L’Ukraine pourra ainsi avoir « l’avenir qu’elle mérite. »

    Mais quel avenir l’Ukraine et les Ukrainiens méritent-ils ? Au train où vont les choses, aucun : il n’y aura plus d’Ukraine. Dans le fracas indescriptible des mensonges qui émanent des médias mainstream, la chose essentielle qui manque est la simple constatation que Yanukovic, ce énième « dictateur sanguinaire », a été élu par une large majorité des Ukrainiens. Personne n’avait alors contesté les élections après sa victoire contre Viktor Yushenko, même si la pilule avait été dure à avaler pour ceux qui en avaient financé l’ascension, et qui lui avaient même trouvé une femme. Peu de monde sait en effet que la deuxième épouse de Yushenko s’appelle Katerina Chumachencko, et qu’elle arrive directement du Département d’État américain (en charge des « droits de l’Homme »). Encore moins nombreux sont ceux qui savent que Katerina, avant de faire carrière à Washington, avait été l’une des membres les plus actives et influentes de l’organisation néonazie OUN-B dans sa ville natale, Chicago. OUN-B signifie Organisation des nationalistes ukrainiens de Stepan Bandera.

    L’OUN-B, loin d’avoir disparu, a donné naissance au parti Svoboda, dont le slogan est « l’Ukraine aux Ukrainiens », le même que celui utilisé par Bandera lorsqu’il collabora avec Hitler durant la Seconde Guerre mondiale. Du reste, Katerina a dirigé le Comité du Congrès ukrainien, dont l’inspirateur est Jarolav Stetsko, le bras droit de Stepan Bandera. Ce qui revient à dire que le gouvernement américain s’est acoquiné avec les nazis ukrainiens émigrés aux USA avant de placer Katerina dans le lit de Yushenko.

    De tout cela, les médias mainstream ne parlent pas. J’ai voulu faire cette digression pour dire que, certes, les Ukrainiens ont parfaitement le droit d’être mécontents de Yanukovic, et d’avoir changé d’idée. Nous aussi, nous avons le droit d’être mécontents de Napolitano, mais cela ne signifie pas pour autant que nous trouvions juste d’assaillir le palais présidentiel à coups de cocktails Molotov d’abord et de fusils-mitrailleurs ensuite. Il est pourtant essentiel de tenir compte de ces faits. Mais le plan, qui ne date pas d’hier, pensé par les États-Unis consiste à faire absorber l’Ukraine par l’Occident. Si possible toute entière.

    Ainsi, en 1997, le polonais Zbignew Brzezinski(*), écrivait : « Si Moscou récupère le contrôle de l’Ukraine, avec ses 52 millions d’habitants et ses immenses ressources [énergétiques], la Russie contrôlera à nouveau la Mer noire et ce faisant, retrouvera automatiquement les moyens de redevenir un État impérial. » Voilà donc la raison des cinq milliards de dollars dont parle Mme Nuland. Ces dernières années, après la chute de Yushenko, des dizaines d’ONG, de fondations, d’instituts de recherche européens, américains et canadiens, ont envahi la vie politique ukrainienne. Des noms ? National Democratic Institute, International Foundation for Electoral Systems, International Research and Exchanges Board. Et pendant qu’on “travaillait à la culture”, et que l’on achetait toutes les principales chaines de télévision et de radio du pays, une partie des fonds servait aussi à financer les cellules paramilitaires que nous voyons aujourd’hui place Maidan, des milices qui grâce à ces aides, se sont multipliées.

    On voit aujourd’hui l’émergence du Pravij Sector (« Secteur de droite » et « Spilna Prava »), mais le journal polonais Gazeta Wiborcza parle de groupes paramilitaires polonais qui agissent place Maidan. La place pullule également d’agents des services secrets occidentaux : ils l’ont fait en Syrie, pourquoi devraient-ils s’en priver à Kiev ? C’est même bien plus facile : Yanukovic, dictateur sanguinaire, apparait comme bien plus mou que Milosevic, un autre dictateur sanguinaire qui perdit la bataille des urnes au profit d’Otpor (parti fondé et amplement financé par les USA). Tout cela est du déjà-vu. Il reste un seul problème : Poutine n’est pas le premier venu.

    Ce que nous avons devant les yeux, est-ce vraiment le « peuple ukrainien » ? Certes, ils sont des milliers, et même des dizaines de milliers à montrer leur rage populaire contre un régime inepte (pas plus inepte, toutefois, que certains anciens amis de l’Occident, comme Kravchuk, Kuchma, Yushenko, ou encore Tymoshenko), mais ceux qui tirent les ficelles sont facilement identifiables, même au travers des images télévisées. Il s’agit de la Galice, auparavant polonaise, et de la Transcarpacie.

    Si Yanukovic tombe [c’est fait depuis hier – NdT] et que ces gens prennent le pouvoir, ce sera une diaspora sanguinaire.

    Les premiers à fuir seront les russophones de l’est et du nord, les mineurs du Donbass, qui mettent déjà en place leurs défenses. Et immédiatement après, il y aura la Crimée, qui a déjà déclaré de façon pratiquement unanime vouloir rester partie intégrante de la Russie, sans doute aussi pour tenter d’échapper à la furie anti-russe de ceux qui prendront le pouvoir. C’est le début des sécessions, encore difficiles à deviner aujourd’hui, d’où découleront non pas des fronts militaires, mais des représailles sauvages à l’intérieur même de la communauté désormais privée de la solidarité.

    L’Europe, en fidèle exécutrice des plans de Washington, a ouvert la Boite de Pandore. Et celle-ci lui explosera bientôt à la figure. Les nouveaux décideurs sont peut-être d’ores et déjà désignés (à condition que Poutine ait la garantie que ne soit pas franchi le Rubicon de l’adhésion [de l’Ukraine] à l’OTAN), mais ceux qui sont descendus dans la rue avec les armes ont une idée de l’Europe bien différente de celle que l’on imagine à Bruxelles. Et les personnes de bonne foi qui ont suivi les néonazis – et ils sont certainement très nombreux – s’attendent à entrer dans l’Europe dès demain. Ils seront terriblement déçus lorsqu’il faudra commencer à payer, et qu’ils ne pourront toujours pas y entrer, car cela n’est absolument pas prévu par les accords de Vilnius.

    Le seul commentateur italien qui ait écrit quelque chose de sensé est Romano Prodi, mais il l’a fait dans le New York Times. S’adressant aux Européens, il les a invités à ne pas s’en prendre seulement à Yanukovic, mais à condamner également les rebelles. Et il a ajouté : « Impliquez Poutine [dans les négociations] », puisque toutes les parties ont « beaucoup à perdre et rien à gagner à de nouvelles violences ». C’est juste, mais aussi, très optimiste. Ceux qui ont préparé le festin veulent maintenant passer à table et ne s’arrêteront pas. Et l’hystérie anti-russe est le meilleur plat pour préparer de nouvelles aventures.

    Giulietto Chiesa
    Article intéressant pour nuancer les perspectives de nos médias.

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