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  • #31
    Aux dire de certains, on est toujours confiant sur ces ventes... Sarkozy ayant trait? directement avec Lula c'est ce dernier ? qui revient la responsabilit? de trancher. Bien que le rapport de l'arm?e br?silienne mette le Rafale au troisi?me rang, Lula peut forcer et imposer le Rafale.

    C'est un peu facile de venir dire "notre vrp de pr?sident ? ?chou?" quand on sait que bien qu'un exc?lent avion il reste raisonnablement beaucoup trop ch?r. Dassault qui travaille sur un Rafale II serait bien avis? de le concevoir bon march?.

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    • #32
      La Chine a test? avec succ?s un syst?me de d?fense antimissile

      La Chine a annonc? avoir test? avec succ?s un syst?me de d?fense a?rien en interceptant un missile en vol. Cette d?monstration de force intervient au coeur d?une pol?mique sur des ventes d?armements am?ricains ? Taiwan.

      La Chine a conduit un test de technologie d?interception ? mi-course d?un missile depuis le sol, ? l?int?rieur de son territoire. L?essai a atteint son but", a affirm? Chine Nouvelle. Le test "est de nature d?fensive et ne vise aucun pays", a ajout? l?agence officielle. Le quotidien Global Times indique qu?il s?agit d?une premi?re pour un pays qui rejoint ainsi le club tr?s restreint de ceux qui poss?dent la technologie d?interception de missiles. La semaine derni?re, un responsable am?ricain a annonc? que les Etats-Unis avaient donn? leur feu vert ? la vente de syst?mes antimissiles ? Ta?wan, dans le cadre d?un accord pass? entre les deux alli?s en 2008. Le contrat a ?t? attribu? ? Lockheed Martin et porte sur la fourniture du syst?me Patriot ? Ta?wan. La R?publique populaire de Chine consid?re que Taiwan fait partie de son territoire et doit revenir dans son giron, au besoin par la force, et s?est ?nergiquement oppos?e ? cette vente. Le minist?re de la D?fense a averti qu?il se r?servait le droit de prendre des mesures si Washington menait ce projet ? bien, le qualifiant d?"obstacle s?v?re" aux relations militaires sino-am?ricaines. En mati?re de d?penses militaires, la Chine est pour la premi?re fois devenue en 2008 le deuxi?me pays, derri?re les Etats-Unis, du classement de l?Institut international de recherche pour la paix de Stockholm. P?kin affirme que l?essentiel de son budget militaire va ? l?am?lioration des conditions de vie des 2,3 millions d?hommes et femmes servant dans la plus grande arm?e au monde.

      Source : swissinfo/Radio Suisse Internationale
      Ca fait bien 15 ans que je suis persuad? que la Chine et les USA se foutront sur la gueule avec pour pr?texte Ta?wan, une pierre de plus ? l'edifice. Pourtant ?a allait mieux depuis un an sur ce dossier, Ta?wan se rapprochait diplomatiquement de la Chine mais ? ce qu'on peut voir, les positions restent rigoureusement les m?mes.

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      • #33
        Les guerres spatiales pourraient devenir r?alit?

        D?apr?s un article, publi? dans la revue New Scientist, les m?dias am?ricains soup?onnent la Chine et l?Inde de d?velopper des syst?mes antisatellites. Jusqu?? r?cemment, les syst?mes antisatellites ne se sont d?velopp?s que dans deux pays : l?URSS/Russie et les Etats-Unis. Or, selon des commentateurs am?ricains, la Chine et l?Inde effectuent actuellement des recherches. Jusqu?? quel point ces appr?hensions sont-t-elles justifi?es ?

        Il est difficile d?estimer le r?le des syst?mes spatiaux dans les guerres contemporaines. Depuis les ann?es 1970, les appareils spatiaux, dont le r?le ne cesse de s?accro?tre, assurent des taches toujours plus nombreuses dans la direction des troupes, les liaisons, la d?tection, l?indication des cibles, la navigation, etc. Il est impossible de se repr?senter aujourd?hui les arm?es de la plupart des pays d?velopp?s, y compris la Russie, sans un syst?me de satellites militaires. Plus le niveau de d?veloppement d?un pays et de son arm?e est ?lev?, plus grand est le "poids" de l?"?chelon spatial" dans son organisation militaire.

        Cependant, le syst?me spatial n?est pas invuln?rable. Depuis le d?but du d?ploiement des satellites militaires en URSS et aux Etats-Unis, on a d?velopp? des syst?mes destin?s ? les d?truire. Leur cr?ation s?est intensifi?e apr?s la conception de syst?mes de d?fense antimissile, dans lesquels les satellites jouent ?galement un r?le tr?s important. Les recherches ont ?t? men?es dans des domaines diff?rents. On a cr?? des syst?mes de stationnement spatial (satellites-chasseurs), terrestre (missiles intercepteurs) et a?rien (missiles pour les avions de combat).

        Il convient de mettre l?accent sur les recherches effectu?es dans le domaine de la cr?ation de syst?mes antisatellites ? laser de stationnement spatial et terrestre qui sont destin?s ? d?truire les satellites ou ? mettre hors service leurs dispositifs ?lectroniques et optiques. Cela ?tant, des r?sultats intelligibles n?ont pour l?instant pas pu ?tre obtenus dans ce domaine.

        Pour la Chine, qui pr?tend ?tre un des "centres de force" au niveau mondial, le d?veloppement de syst?mes antisatellites rev?t une importance vitale.

        D?but 2007, l?existence en Chine de recherches dans le domaine des syst?mes antisatellites a ?t? prouv?e. Le 11 janvier, ? 22 h 26 GMT (le 12 janvier ? 06 h 26, heure de P?kin) la Chine a intercept? son propre satellite Fengyun-1C.

        L?interception a ?t? effectu?e par un missile qui a d?truit le satellite ? une altitude de plus de 800 km. Le type du missile en question est inconnu, des sources ont parl? d?un engin ayant l?indice KT-1/SC-19 qui est une version antisatellite du missile balistique de port?e moyenne DF-21 d?un poids d?environ 15 tonnes et d?une longueur de pr?s de 11 m?tres. La t?te cin?tique du missile (ne contenant pas d?explosifs) a atteint le satellite du premier coup.

        La Chine est le deuxi?me pays ? avoir effectu? des tests des armes antisatellites. L?interception de satellites n?avait ?t? effectu?e jusqu?ici que par les Etats-Unis qui ont d?truit, le 13 septembre 1985, le satellite R-78-1 par un chasseur F-15 dot? d?un missile ASAT et qui ont abattu, le 21 f?vrier 2008, le satellite USA-193 par le missile RIM-161 SM-3.

        Les tests chinois t?moignent de la capacit? de la Chine, en cas de n?cessit?, de lancer des actions militaires dans l?espace, ce qui suscite de vives r?actions, avant tout au Japon et aux Etats-Unis. On sait que la Chine continue de d?velopper des armes antisatellites, en cr?ant de nouvelles versions de missiles intercepteurs.
        En ce qui concerne l?Inde, les faits sont moins clairs. Nous connaissons seulement la d?claration du chef de la Defence Research and Development Organisation (DRDO) de l?Inde, sur l?intention de cr?er un appareil spatial : un "satellite-chasseur". Si cette d?claration correspond ? la r?alit?, l?Inde a l?intention d?emprunter la voie suivie par l?URSS qui a con?u diff?rents appareils spatiaux pour lutter contre les satellites ennemis, y compris la station de 80 tonnes Skif-DM qui devait ?tre plac?e en orbite par la fus?e porteuse Energuia.

        Il est difficile de dire si l?Inde est en mesure de concevoir rapidement un appareil analogue et le mettre en orbite. Sa conception prendra probablement plusieurs ann?es. Mais la perspective la plus r?aliste consiste ? d?velopper un missile intercepteur sur la base des missiles balistiques de port?e moyenne, ce qui lui permettra d?abattre les satellites, comme cela a ?t? fait en Chine.

        Quoi qu?il en soit, le nombre de pays capables de lutter contre les satellites ira croissant. Tous les pays d?tenant leurs propres missiles balistiques de port?e moyenne, y compris l?Iran et la Cor?e du Nord, en ont la possibilit?. Pour l?instant, il reste difficile de pr?voir comment cela peut influer sur le d?veloppement des syst?mes militaires spatiaux et leur r?le dans la machine de guerre.

        Source : RIA Novosti
        On voit bien ici encore, que la Chine (pour ne prendre qu'elle) tend ? vouloir d?velopper des armes modernes dans l'optique de r?duire l'efficacit? des armes am?ricaines. Apr?s l'avance prise dans le domaine de la guerre cybern?tique (ils ont environ 3 ans d'avance sur les usa), ils s'orientent maintenant sur les systemes spatiaux.

        On le sait, la communication est le centre n?vralgique de la capacit? op?rationnelle d'un ?tat moderne dans un engagement de force. Les usa et leur logique du 0 morts les conduisent ? recourir ? l'automatisation des moyens ce qui les rend extr?mement d?pendant dans les 2 secteurs vis?s par les chinois : la communication via les sat?lites et l'utilisation d'internet/r?seau au coeur des op?rations.

        La Chine ne se contente donc pas de d?velopper sa mise ? niveau en mati?re de moyens conventionnel, elle pointe aussi du doigt ce qui peut ?tre le point faible dans la machine us. On sait bien ? qui s'adresse l'implicite mise en garde contenue dans leur nouvelle capacit? ? intervenir dans l'espace et cela d?note une certaine volont?, d'en plus de rattraper un retard, de devenir efficace voir potentiellement mena?ant face ? l'?quilibre des forces actuellement instaur?.

        La cons?quence de tout ?a est du pain b?ni pour l'am?rique friande de refaire tourner la machine industrialo-militaire. Faut il s'attendre ? une nouvelle course aux armements ? J'ai bien peur que ?a aille dans ce sens...

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        • #34
          Envoyé par Aaltar Voir le message
          Aux dire de certains, on est toujours confiant sur ces ventes... Sarkozy ayant trait? directement avec Lula c'est ce dernier ? qui revient la responsabilit? de trancher. Bien que le rapport de l'arm?e br?silienne mette le Rafale au troisi?me rang, Lula peut forcer et imposer le Rafale.

          C'est un peu facile de venir dire "notre vrp de pr?sident ? ?chou?" quand on sait que bien qu'un exc?lent avion il reste raisonnablement beaucoup trop ch?r. Dassault qui travaille sur un Rafale II serait bien avis? de le concevoir bon march?.
          Tout comme il est facile pour lui (notre vrp de president) d'annoncer en bombant le torse que ?a y est l' affaire est conclue, ils sont vendus les rafales... qu'importe si apres il se prend les pieds dans le tapis... entre temps on aura tellement eu de nouvelles annonces fracassantes, de d?cisions historique, que tout cela sera oubli?, noy? sous la communication qui a force de saturation devient brouhaha...

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          • #35
            La Chine fait d?j? peur ? certains analystes am?ricains, notamment en cas de conflit avec Taiwan. C'est d?j? le cas avec leurs missiles Sol-Mer qui pourrait saturer les d?fense Aegis des Croiseurs Ticonderoga et donc menacer les groupes a?ronavaux am?ricains dont ils ont la charge. Il ne faut pas oublier les cas de poursuites de sous-marin chinois contre des ?l?ments am?ricains dont l'un a termin? par un joli "touch?-coul?" virtuel quand le sous-marin a fait immersion devant le porte-avion Kittyhawk! Ce dernier ayant pass? la barri?re anti sous-marine am?ricaine avec une "facilit?" d?concertante! C'est d'ailleurs ces missiles qui ont oblig? le Congr?s ? demander la consutruction des DDG-1000 pour "parer" cette menace.

            Pour l'heure, je pense que les chinois sont bien partis pour rejoindre les USA sur certains points, m?me si je pense que l'Arm?e US aura encore l'ascendant qualitatif sur l'?quipement chinois, malgr? que cet ?cart se r?duit avec l'apport de certains syst?mes russes plut?t sophistiqu?s. Et que les chinois sont d'excellents experts dans le reverse-engineering, expliquant qu'ils peuvent aujourd'hui copier des Su-27/33/35 (D?sign? J-11), sans aides ext?rieurs, au grand dam des russes!

            Rappelons quand m?me que l'Europe impose un embargo sur les armes concernant la R?publique Populaire de Chine depuis les ?v?nements de la Place Tiananmen.

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            • #36
              Faire un embargo sur les armes ? un des pays qui fait parti du top 5 des vendeurs d'armes dans le monde, c'est une jolie illusion.

              Si la Chine arrive ? d?truire le r?seau de communication am?ricain, le rapport de force s'inverse.
              Tous les syst?mes actuels de drones, missiles etc passent par les satellites. Les chinois s'attaquent au point faible ennemi. Et une fois l'avantage technologique vaincu, le nombre est pour eux...

              les am?ricains ne vont pas laisser passer ?a, je sens que le programme Star Wars va ressortir de ses cartons rang?s au 4?me sous-sol du Pentagone.

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              • #37
                Envoyé par Zaariel Voir le message
                Faire un embargo sur les armes ? un des pays qui fait parti du top 5 des vendeurs d'armes dans le monde, c'est une jolie illusion.

                Si la Chine arrive ? d?truire le r?seau de communication am?ricain, le rapport de force s'inverse.
                Tous les syst?mes actuels de drones, missiles etc passent par les satellites. Les chinois s'attaquent au point faible ennemi. Et une fois l'avantage technologique vaincu, le nombre est pour eux...

                les am?ricains ne vont pas laisser passer ?a, je sens que le programme Star Wars va ressortir de ses cartons rang?s au 4?me sous-sol du Pentagone.
                Top 2 cette ann?e je crois. Quant au programme Star Wars, je crois aussi qu'il a ?t? d?poussi?r? il y a 2 ans...

                Les am?ricains r?agissent trop tard, ils commencent tout juste ? comprendre l'enjeu de la guerre cybern?tique alors que les chinois en ont fait leur fer de lance. On parle d'affrontements conventionnels mais entre ces 2 super puissances, rien ne sera(it) conventionnel. Si ?a devait p?ter au niveau de Taiwan, on ne pourrait d?j? plus faire grand chose et m?me les bases US du Japon n'emp?cherait pas le d?roulement. "Taiwan est ? port? de canon" et une r?action viable devant l'envergure d'un conflit arm?e pour l'?le serait utopiste. On le voit bien, c'est la Chine qui a l'ascendant et restera maitre du jeu et des initiative, c'est un atout ?norme. Alors bien qu'il faille souhaiter qu'on n'aille pas vers une escalade entre super puissance, il faut quand m?me reconnaitre que la Chine revient tr?s vite, tr?s fort et avec des moyens qu'il ne faut pas minimiser. On ne sait v?ritablement rien de ce que fait la Chine au niveau de ses programmes militaires. Ils justifient des hausses en expliquant qu'il s'agit essentiellement de confort pour ses troupes, mais qu'en est il vraiment ? Il ne faut pas non plus oublier qu'aujourd'hui, ce qu'on a en stock n'est plus suffisant dans la balance, la capacit? de production et les mati?res premi?res sont une donn?es d'importance ; sur le premier point la Chine a la plus formidable capacit? de production jamais mise en place, ce n'est pas ? sous estim? non plus dans le report de force.

                Tout le jeu am?ricain va ?tre de ne pas laisser la Chine devenir les dominants, y compris militairement et ?a ne va pas ?tre sans entrer dans un jeu qui ?tait au repos depuis la fin des ann?es 90. Les chinois de leur cot? tentent de repousser le plus en plus tard possible, l'?chance qui les fera pass? comme "menace prise en compte". A les ?couter, aucun soucis, ils ne veulent de mal ? personne, tout va bien... tout va bien... tout va bien...


                Un peu de pr?cisions :

                Interrogations autour du projet am?ricain de d?fense antimissile

                8 avril 2008

                Durant la derni?re ann?e de l?administration Clinton et les neuf premiers mois de l??quipe Bush au pouvoir, un large consensus s??tait dessin? dans les conf?rences d?experts et les r?unions semi-officielles des deux c?t?s de l?Atlantique : tout le monde fut d?accord pour dire que la NMD (National Missile Defense) allait devenir ? le ? grand sujet de controverse des mois et ann?es ? venir.

                Mais le 11 septembre 2001 eut lieu et bouleversa, sinon la donne, du moins la chronologie pr?vue. L?attention fut d?tourn?e au profit de la ? Grande guerre contre la terreur ? et les aventures belliqueuses qui s?ensuivirent. Les travaux sur les antimissiles ne se sont pas interrompus pour autant, loin de l?, et le dossier a finalement resurgi en t?te de l?ordre du jour transatlantique le 22 janvier dernier, avec la demande officielle adress?e ? Varsovie et ? Prague par Washington pour qu?ils accueillent certains ?l?ments du syst?me am?ricain. Les d?bats concernant l?efficacit? militaire, r?elle ou suppos?e, du dispositif ont repris de plus belle. D?bats qui furent, d?j? ? l??poque, compl?tement fallacieux. Pour l?Am?rique, les consid?rations militaires sont, et ont toujours ?t?, secondaires par rapport aux motivations d?ordre psychologique, industriel, et politico-strat?gique.

                Clarifications pr?alables

                Vu que les incertitudes autour de l?appellation m?me du syst?me traduisent un flou d?lib?r?ment cultiv? sur ses objectifs et sur sa port?e, et que son architecture refl?te, puis d?termine, des choix ?minemment politiques, on ne pourra pas faire l??conomie d?un bref aper?u sur quelques questions techniques. Premi?rement, il vaudrait mieux oublier l??tiquette ? Son of Star Wars ? que l?usage courant associe volontiers, par r?f?rence ? la ? Guerre des Etoiles ? de Ronald Reagan, ? l?actuel programme am?ricain. Si ce dernier s?inscrit, ?videmment, dans la lign?e des recherches et projets qui se succ?dent, depuis maintenant 50 ans, aux Etats-Unis en mati?re antimissile, ? ce stade (et la pr?cision n?est pas sans importance), il n?envisage pas d?intercepteurs d?ploy?s dans l?espace, contrairement ? l?Initiative de D?fense Strat?gique (IDS) lanc? en 1983 par le pr?sident Reagan.

                Au tout d?but des ann?es 1990, l?administration Bush (p?re) entame, puis celle de William (Bill) Clinton ent?rine l?abandon de l?IDS et oriente ensuite les efforts vers le d?veloppement des programmes TMD (Theater Missile Defense), centr?s sur la protection des forces en op?ration ext?rieure. En janvier 1999 Clinton finit n?anmoins par r?activer le projet de d?fense du territoire am?ricain, sous le nom de National Missile Defense (NMD). Il n?en demeure pas moins que celle-ci diff?re sensiblement, par ses ambitions, ses caract?ristiques techniques et son co?t (tous beaucoup plus limit?s), de ce qui fut jadis l?IDS, tout en poss?dant, en revanche, des ?l?ments de parent? avec les TMD.

                George W. Bush suit le m?me chemin, mais bannit l?appellation NMD au profit de MD ou BMDS (Ballistic Missile Defense System). Le changement de nom est cens? refl?ter, d?une part, l?unit? de l?ensemble des projets am?ricains en la mati?re, que ce soit la d?fense de th??tre ou la d?fense du territoire. Tous sont, par ailleurs, r?unis sous l??gide de la Missile Defense Agency (MDA) cr??e en janvier 2002. D?autre part, la disparition du qualificatif ? national ? ouvre la perspective (ou l?illusion, c?est selon) d?une extension de la protection et/ou de la possibilit? de coop?ration aux amis et alli?s de Washington. La station radar et les dizaines de missiles intercepteurs pr?vus en R?publique tch?que et en Pologne, font partie, au sein du syst?me BMD, du segment appel? GMD (Ground-based Midcourse Defense ou d?fense en mi-course bas?e ? terre), le successeur direct de la NMD clintonienne.
                Malgr? le rassemblement de tous les programmes am?ricains sous un seul drapeau, la d?fense de th??tre et la d?fense du territoire sont deux probl?matiques que l?on traite, en r?gle g?n?rale, s?par?ment, ? la fois pour des raisons de co?t ?conomique, de configurations techniques, de logiques op?rationnelles et d?implications politiques. A l?OTAN, deux ?tudes de faisabilit? distinctes ont ?t? men?es sur les deux sujets. Tandis que les recommandations de la premi?re ont abouti ? des initiatives concr?tes, la deuxi?me, portant sur ? la d?fense antimissile des territoires, forces et centres de population de l?Alliance ? a mis en lumi?re ? des difficult?s analytiques ?, dues entre autres ? ? l?importance accrue de questions telles que la souverainet? nationale ?. En effet, la d?fense antimissile du territoire fait partie des programmes d?armement strat?giques ? forte valeur symbolique, car intimement li?s aux perceptions et conceptions relatives ? l?autonomie, voire m?me ? la survie de la collectivit?.

                Pour bien appr?cier le projet am?ricain, les chiffres (8,9 milliards de dollars demand?s par l?administration pour l?ann?e fiscale 2008 ? des fins BMDS), de m?me que l?objectif d?clar? (protection contre quelques dizaines de t?tes assaillantes, que seraient susceptibles de d?velopper les Etats ? voyous ?) importent peu en r?alit?. Pas plus d?ailleurs que les performances jusqu?ici tr?s moyennes du syst?me. Il s?agit, en r?alit?, de la mise en place des infrastructures d?un dispositif qui fut con?u, d?s les ann?es Clinton, comme un syst?me ?volutif, avec des caract?ristiques am?lior?es parall?lement aux progr?s technologiques. D?apr?s le vice-ministre adjoint de la D?fense, auditionn? devant le Congr?s le 27 mars dernier : ? Il n?y aura pas de structure fixe et d?finitive. Nous changerons le nombre et l?emplacement de nos d?fenses antimissile pour parer aux menaces ?mergentes et tirer avantage des opportunit?s g?ographiques ?.

                En plus de laisser ouvertes toutes les options futures, cette ? flexibilit? ? permet ?galement de tenir compte des al?as de la politique int?rieure washingtonienne. Les bras de fer r?guliers entre l?ex?cutif et le l?gislatif, de m?me que le lobbying des diff?rents services de l?arm?e am?ricaine peuvent, en effet, avoir un impact consid?rable sur les modalit?s de mise en ?uvre du programme antimissile. Mais uniquement sur les modalit?s. Car si des diff?rences de vues existent quant au calendrier ou l?agencement du projet, l?orientation strat?gique fondamentale, en revanche, b?n?ficie d?un large consensus bipartisan. Pour preuve, l?adoption, en 1999, ? une ?crasante majorit? (97 voix contre 3 au S?nat et 345 voix contre 71 ? la Chambre) de la National Missile Defense Act, base l?gale de tous les efforts actuels en vue de la d?fense antimissile du territoire des Etats-Unis.

                Le pr?sident (d?mocrate) de la Sous-commission pour les Forces Strat?giques ? la Chambre a ouvert une r?cente audition en la mati?re par un r?sum? clair des positions. D?apr?s Ellen Tauscher, ? cette sous-commission, de m?me que la commission enti?re a toujours exprim? un soutien bipartisan pour le d?veloppement et le d?ploiement d?un syst?me efficace de d?fense antimissile. La protection de notre nation et la cr?dibilit? de notre derni?re ligne de d?fense contre une frappe de missiles ne peut pas ?tre un sujet de d?bat politique ?. Les divergences tiennent plut?t au degr? de confiance accord?e ? la mise en ?uvre actuelle. Pour reprendre les mots de Tauscher, ? nous voulons un syst?me, mais un syst?me qui fonctionne ?.

                Causes et cons?quences

                Si pratiquement personne, ? Washington, ne remet en cause le choix fondamental d?une d?fense antimissile du territoire am?ricain, c?est que celui-ci correspond aux tendances de fond de la psychologie et de la strat?gie am?ricaines. Au premier rang desquelles le refus de la vuln?rabilit?, l?une des clefs-de-vo?te des r?flexions am?ricaines. A l?origine de la sanctuarisation, ? l?extr?me, du territoire am?ricain, on trouve une attitude particuli?re, brillamment d?crite par James Chace et Caleb Carr dans leur ouvrage de 1988, intitul? ? L?Am?rique l?invuln?rable : la qu?te de la s?curit? absolue de 1812 jusqu?? la Guerre des Etoiles ?.

                Ce n?est pas un hasard si l?id?e d?une ? attaque surprise ? appara?t comme l?obsession omnipr?sente de la pens?e strat?gique am?ricaine. Le suspense qu?elle entretient est d?autant plus utile que la panique autour d?une ?ventuelle fen?tre de vuln?rabilit? (le r?sultat d?un suppos? retard ? combler) s?accompagne toujours d?une formidable mobilisation des ressources de la nation. Ce qui rejoint l?autre mythe fondateur de l?Am?rique : la conqu?te d?une nouvelle fronti?re, de pr?f?rence technologique. La co?ncidence n?est pas anodine. Le lancement r?gulier de vastes programmes ambitieux, g?n?reusement financ?s ? partir des deniers publics, r?pond ? l?objectif primordial de la ? supr?matie technologique ? qui exige de rester ? la pointe du progr?s technologique, de fa?on ? garder, en toutes circonstances, une large longueur d?avance sur les autres pays. Et qui assure, du m?me coup, des flux financiers massifs aux industriels am?ricains, contribuant ainsi ? renforcer leur comp?titivit? globale, en particulier sur les march?s de l?exportation.
                Les ressorts psychologiques et les calculs technologiques et industriels sont tous intimement li?s ? une vis?e plus vaste encore, de nature politico-strat?gique, qui est d?assurer ? la domination ?crasante dans tous les domaines ?. Autrement dit, la supr?matie globale incontest? et incontestable de l?Am?rique. De ce point de vue, la d?fense antimissile s?apparente ? une sorte de Saint Graal de la politique ?trang?re et de s?curit? am?ricaine. Comme le fait remarquer Walter Russel Mead, auteur du livre ? Special Providence ? sur la politique ?trang?re am?ricaine : la BMD fait figure de syst?me d?armement parfait, ? ? m?me de prot?ger la nation et intimider les autres, permettant aux Etats-Unis de contr?ler les ?v?nements partout dans le monde, sans risquer la vie de ses citoyens ?.

                En effet, les incessants discours sur la nature pr?tendument pacifique, puisque ? d?fensive ?, du syst?me antimissile am?ricain ont beaucoup de mal ? cacher la v?rit?. Notamment le fait que dans le domaine nucl?aire la d?fense s?apparente ? une offense, car, comme l?avait not? Kenneth N. Waltz, l?un des fondateurs de l??cole n?o-r?aliste am?ricaine, ? le bouclier rend possible l?emploi de l??p?e ?. Cet aspect, par d?finition offensif, des d?fenses antimissile est d?habitude, pour des raisons ?videntes, pass? sous silence. Heureusement pour nous, l?administration Bush ne se g?ne pas pour si peu.

                En mai 2001, le pr?sident am?ricain s?est fait un plaisir d?expliquer que les pays qui cherchent ? poss?der des armes de destruction massive, le font ? pour emp?cher les Etats-Unis et d?autres nations responsables de venir en aide ? leurs alli?s et amis dans les r?gions strat?giques du globe ?. Pour dissiper tout malentendu, le directeur de la MDA confirme, lors de sa r?cente audition au Congr?s, que les capacit?s de d?fense antimissile ? renforcent notre aptitude ? d?fendre nos int?r?ts ? l?ext?rieur ?.

                Bien s?r, on peut toujours affirmer, ou m?me croire sinc?rement, que si Washington cherche ? ?liminer toute contrainte ? sa libert? d?action totale, c?est pour le plus grand bonheur de l?humanit?. Que l?Am?rique n?emploie la force que pour la bonne cause. Quoi qu?il en soit, c?est sans aucune importance. M?me Timothy Garton Ash (commentateur britannique et auteur de l?ouvrage ? Free World ?, plaidoyer ?mouvant pour le renforcement des liens transatlantiques) note, ? propos de ? l?hyperpuissance ? am?ricaine, qu?? il serait dangereux, m?me pour un archange de disposer d?une telle puissance ?.

                En mati?re antimissile, la question de savoir si cette puissance est r?elle ou pas est, par ailleurs, tout ? fait secondaire, car ce qui compte ici ce n?est pas la puissance en soi, mais l?intention (dominatrice) et le refus de la r?ciprocit?. Ce sont ces facteurs qui d?terminent la perception des autres acteurs, et par l? m?me, leurs r?actions. Il convient de clarifier d?embl?e que si les Etats-Unis souhaitent se pr?munir, autant que faire se peut, contre les frappes balistiques, c?est leur droit le plus absolu. Mais dans le m?me ordre d?id?es, il appartient au reste du monde d?en appr?cier les implications strat?giques et tirer les conclusions logiques.

                Pour l?exemple, et m?me si la r?flexion peut choquer dans certains milieux atlantistes, il n?y a rien de plus l?gitime que ce raisonnement d?un rapporteur de l?Assembl?e nationale notant que ? la NMD n?entra?nera pas d?impact direct sur la cr?dibilit? de notre dissuasion nucl?aire. Le projet am?ricain en lui-m?me ne pourrait arr?ter que quelques dizaines de t?tes nucl?aires, soit un niveau nettement inf?rieur ? celui des forces nucl?aires fran?aises ?.

                En r?alit?, que ce soit pour se mettre ? l?abri du danger d?une ?ventuelle attaque am?ricaine ou, tout simplement, pour garder sa cr?dibilit?, son autonomie et rester en position de n?gociation ? tout le monde doit faire ses comptes. Et ensuite, si les calculs ne tournent pas ? son avantage, d?cider des parades ? mettre en ?uvre. En optant soit pour le perfectionnement (augmentation et diversification) de son propre arsenal, soit pour le d?veloppement, ? son tour, de d?fenses antimissile, soit pour le contournement de la d?fense am?ricaine par des strat?gies obliques, soit un m?lange de ces trois approches. Dans tous les cas de figure, et malgr? toutes les affirmations qui pr?tendent le contraire, le d?veloppement-d?ploiement du syst?me am?ricain est un puissant facteur de relance de la course aux armements.

                A vrai dire, la CIA elle-m?me s?est inqui?t?e, en 2000, des ?ventuelles cons?quences d?une d?cision am?ricaine pr?matur?e qui produirait ? un r?armement intensif ?, une prolif?ration accrue et ? une vague d??v?nements d?stabilisateurs dans le monde entier pouvant ?ventuellement mettre en danger les relations avec les alli?s europ?ens ?. De surcro?t, les Etats-Unis sont les mieux plac?s pour savoir quelles sont les r?actions des autres puissances ? la mise en place d?une d?fense antimissile. Les documents d?classifi?s datant de la fin des ann?es soixante montrent qu?aux premi?res nouvelles d?un dispositif antimissile sovi?tique, limit? et somme toute assez rudimentaire, les planificateurs am?ricains furent pris de panique et envisageaient de riposter par une puissance de feu nucl?aire d?mesur?ment d?vastatrice. Avec, comme cibles ultra-prioritaires, toutes les composantes du syst?me antimissile adverse?
                Malgr? les justifications officielles, pr?tendant que le dispositif am?ricain servirait ? relever le d?fi constitu? par un Etat ? voyou ? qui d?ciderait de se suicider en lan?ant un nombre limit? de missiles contre l?Am?rique, nul besoin d??tre particuli?rement clairvoyant pour apercevoir, derri?re les panneaux marqu?s ? Iran ? et ? Cor?e du Nord ?, la Chine et la Russie dans le collimateur. Il faut dire que la diplomatie am?ricaine ne brillait pas non plus par sa finesse. Le 7 f?vrier dernier, deux semaines apr?s l?annonce de l?offre am?ricaine ? la Pologne et la R?publique tch?que, le ministre am?ricain de la D?fense, Robert Gates, plaidait pour l?augmentation du budget du Pentagone en citant parmi les risques ? l??volution impr?visible ? de la Chine et de la Russie.

                Encore une fois, les capacit?s r?elles (y compris le degr? de faisabilit? et de fiabilit?) du dispositif am?ricain importent peu, pas plus d?ailleurs que le fait de savoir si les gestes provocateurs sont le fruit d?un choix d?lib?r?, ou simplement un ? dommage collat?ral ? sur le chemin de la qu?te ? la s?curit? et ? la supr?matie absolues. Ce qui compte, ce sont les perceptions, et la n?cessit?, pour chacun des acteurs concern?s, de garder toute sa cr?dibilit?. Ainsi, P?kin se r?f?re au d?veloppement de la BMD am?ricain lorsqu?il annonce le renforcement son propre arsenal. Celui-ci ?tant rest? tr?s limit? et par son nombre et par son niveau technologique, la dissuasion chinoise se trouverait effectivement (et ind?pendamment des arri?re-pens?es que l?on peut soup?onner du c?t? p?kinois), an?anti du fait du d?ploiement du syst?me am?ricain.

                La Russie, pour sa part, parle d?un ? s?rieux facteur de d?stabilisation ?, brandit la menace de ? r?ponses asym?triques ? et multiplie les mises en garde. L? aussi, il faut faire la distinction entre ce qui pourrait faire partie d?un ?ventuel marchandage, avec des arrangements tactiques comme ?ventuel r?sultat, et une r?elle et profonde inqui?tude strat?gique laquelle, par contre, n?est pas pr?s de dispara?tre. Au fait, les assurances de l?administration Bush, selon lesquelles la BMD ne remettrait pas en cause la dissuasion russe (cette derni?re pouvant compter, pour frapper l?Am?rique, sur des centaines de missiles strat?giques), n?abordent pas la v?ritable pr?occupation des planificateurs russes. Car ceux-ci s?inqui?tent surtout de la possibilit? d?une neutralisation de leur capacit? de seconde frappe.

                Or cette capacit? dite de seconde frappe constitue le fondement m?me de la dissuasion mutuelle sur base de vuln?rabilit?s r?ciproques. La BMD y introduit un s?rieux ?l?ment d?incertitude et de d?s?quilibre, vu qu?apr?s une ?ventuelle premi?re frappe am?ricaine, la capacit? de repr?sailles russe pourrait ne pas suffire pour saturer les d?fenses adverses. Ce n?est pas un hasard si Robert Bowman, ancien directeur du d?veloppement des programmes spatiaux avanc?s (dont les antimissiles) sous les pr?sidences Ford et Carter, d?crivait la d?fense antimissile balistique comme ? le cha?non manquant pour une premi?re frappe ?.

                Dans ces conditions, rien d??tonnant ? ce que la Russie soit plus que r?serv?e vis-?-vis du projet am?ricain. Sa pr?f?rence va, de toute mani?re, ? l?id?e d?une d?fense antimissile de th??tre russo-europ?enne, telle que cela fut propos? par le pr?sident Poutine d?s 2000. Les offres de coop?ration venues de Washington ces derniers temps sont consid?r?es par Moscou dans un esprit de pragmatisme, mais avec une bonne dose de scepticisme quant ? la possibilit? d?un v?ritable partenariat. Comme l?a fait remarquer Sergei Kazennov, expert de l?Institut de s?curit? nationale et d??tudes strat?giques, la d?marche diplomatique de Washington est ? destin?e ? tranquilliser moins la Russie que l?Europe occidentale qui manifeste de plus en plus son inqui?tude, car l?Am?rique l?entra?ne dans une confrontation avec la Russie. C?est une sorte de tranquillisant universel ? usage externe ?,

                Le probl?me des alli?s

                Ce facteur russe mis ? part, l?attitude des pays europ?ens se caract?rise par ? l?acceptation (sans enthousiasme) de la r?alit? des d?ploiements am?ricains et par le souhait de participer ? la R&D ?, comme le constate, d?s 2003, un rapport de l?Union de l?Europe occidentale (UEO). Plusieurs raisons expliquent ce manque d?enthousiasme initial. D?abord des diff?rences d?ordre psychologique et culturel. De par la g?ographie et l?histoire de leur continent, les Europ?ens sont habitu?s ? ?tre vuln?rables. Leur exp?rience les am?ne m?me ? penser que loin de constituer automatiquement un handicap, la vuln?rabilit? (? condition qu?elle soit mutuelle) peut se transformer en un atout, dans la mesure o? elle favorise les r?flexes de concertation et de n?gociation, la recherche de l??quilibre, au lieu de celle de la supr?matie.

                Les analyses divergent tout aussi sensiblement sur l?appr?ciation de la menace. En effet, la plupart des analystes europ?ens se refusent ? effectuer un lien automatique entre l?existence de certaines capacit?s (balistiques, en l?occurrence), et celle d?une menace (qui supposerait, elle, une intention agressive). Ils seraient m?me tent?s de voir dans l?approche contraire une sorte de proph?tie auto-r?alisatrice, puisque c?est pr?cis?ment la d?signation des menaces, donc des adversaires potentiels, sur la seule base de leurs capacit?s, qui instaure une logique de confrontation, dans laquelle les perceptions de menaces mutuelles s?alimentent et se renforcent.
                Au sujet du volet industriel et technologique du programme BMD, le m?me rapport de l?UEO d?plore la participation, ? la suite d?arrangements bilat?raux, des industries europ?ennes aux d?ploiements am?ricains. Il note que ? l?inclusion dans le dispositif am?ricain de capacit?s et de ressources bas?es en Europe impose une nouvelle approche multilat?rale pour faire contrepoids au d?ploiement des Etats-Unis et pour prot?ger les capacit?s strat?giques europ?ennes dans un paysage transform? ?. Cette nouvelle approche consisterait, avant tout, ? donner une forte impulsion aux programmes europ?ens de d?fense antimissile de th??tre. A la fois pour des besoins op?rationnels (protection des forces d?ploy?es), et afin de ne pas perdre le savoir-faire industriel.

                L?initiative r?cente de la chanceli?re allemande, proposant un transfert des d?bats (sur l?implantation europ?enne de la GMD am?ricaine) ? l?int?rieur de l?Alliance atlantique vient d?ouvrir un nouveau front, li? en m?me temps ? la probl?matique de l?analyse des menaces et ? celle des questions industrielles. A priori, beaucoup seraient favorables ? l?id?e d?Angela Merkel. Ils esp?rent ?viter ainsi, du moins en apparence, d?avoir ? choisir entre l?Europe et les Etats-Unis ; pouvoir n?gocier avec Washington sur des bases (un tantinet) plus ?galitaires que celles des contacts bilat?raux ; l?gitimer leur geste d?all?geance en le faisant appara?tre sous un jour multilat?ral et (presque) europ?en ; de m?me qu?assurer une articulation sans faille entre le syst?me am?ricain et les travaux en cours ? l?OTAN sur la d?fense antimissile.

                Toutefois, au prime abord, les Etats-Unis ne semblent pas du tout chauds ? l?id?e d?une ? otanisation ? de leur d?fense antimissile. Le patron de la MDA, le g?n?ral Obering, a pr?cis? que Washington n?a nullement besoin de l?approbation de ses 25 alli?s pour ses plans antimissile. Au Pentagone, on ?voque le souvenir de la crise du Kosovo, v?cue comme l?arch?type du cauchemar de la ? guerre en comit? ?. Le porte-parole de l?Alliance, lui, rappelle que ? l?OTAN doit d?abord se mettre d?accord sur les menaces et, dans la mesure du possible, sur une approche commune. Elle n?est en aucun cas engag?e dans les pourparlers bilat?raux ?.

                Comme dans toute sorte de coop?ration, que ce soit ? l?int?rieur ou ? l?ext?rieur de l?Alliance, la question centrale est celle du contr?le des ?l?ments cruciaux du syst?me. M?me sans compter les questionnements d?licats li?es aux d?cisions techniques (du genre : o? placer les intercepteurs ?) et aux choix op?rationnels (comme : que d?fendre en priorit? ?), qui r?v?leraient, en tout ?tat de cause, imm?diatement au grand jour les divisions entre Alli?s, l??quation est plut?t claire. Elle se r?sume ? cette simple interrogation du ministre russe de la D?fense : ? mais qui le tiendra, ce parapluie ? ?. Du c?t? am?ricain, le contr?le absolu ne se partage pas, tandis que, du c?t? europ?en, on ne donne pas (ou du moins on ne devrait pas donner) son nom et son argent ? un programme sur l??volution et la mise en ?uvre duquel on n?a pratiquement aucune influence.

                Entre-temps, en Pologne et en R?publique tch?que, quelques ?pisodes ?minemment instructifs t?moignent de l?atmosph?re particuli?re dans laquelle se d?roule leur coop?ration avec l?Am?rique. Que ce soit le renvoi de Roman Kuzniar, directeur de l?Institut des Affaires internationales ? Varsovie ou la d?mission de Radek Sikorski, ministre polonais de la D?fense (tous deux jug?s trop critiques vis-?-vis de l?offre am?ricaine), ou encore le lien ?tabli ? Prague par le secr?taire d?Etat adjoint am?ricain entre l?accueil de la station radar et l??ventuel octroi d?une exemption visa aux fid?les alli?s tch?ques, l?image qui se dessine est loin d??tre glorieuse.

                Et ce ne sont pas les ?v?nements en coulisse qui vont y changer quelque chose. Dans un papier paru dans le Washington Post du 21 mars dernier, l?ex-ministre Sikorski raconte la proc?dure : ? quelque g?nie au D?partement d?Etat ou au Pentagone a envoy? la premi?re note officielle, d?crivant l?emplacement ?ventuel des installations, avec un projet de r?ponse y attach?. Une r?ponse qui ?num?rait une longue liste d?obligations pour les pays d?accueil et peu d?engagements US en contrepartie. ? Et ? Sikorski d?y ajouter non sans sarcasme : ? Les indig?nes ici ont tendance ? penser qu?ils sont capable de r?diger leur propre courrier diplomatique ?.

                Il faut constater que les dirigeants polonais et tch?ques, ? de tr?s rares exceptions pr?s, ne semblent pas s?offusquer outre mesure des humiliations subies ? un rythme quasi r?gulier. Mais de l? ? y voir la confirmation de la th?se rumsfeldienne sur la ? vieille ? et la ? nouvelle ? Europe, ce serait aller un peu vite en besogne. D?une part, il convient de ne pas oublier que le Danemark et la Grande-Bretagne accueillent d?j? des ?l?ments du syst?me am?ricain sur leur territoire, sous forme de radars install?s au Groenland et ? Fylingdales. Surtout, il ne faudrait pas n?gliger l?opinion publique qui, elle, est dans les deux pays ex-communistes majoritairement hostile ? l?implantation des installations antimissile am?ricaines.
                Bien ?videmment, les m?canismes de pression et de propagande jouent ? fond, pour tenter de renverser la tendance. Les opposants ? l?accueil de la BMD sont syst?matiquement tax?s d?anti-am?ricanisme, et une partie de la presse dite s?rieuse, en complicit? avec des groupes de lobbying am?ricains s?emploie ? diffuser des fausses v?rit?s pour calmer les inqui?tudes. De fa?on significative, des enqu?tes men?es en Pologne montrent un lien direct entre l?acc?s ? l?information et l?opposition au projet antimissile. Par ailleurs, d?apr?s les derniers r?sultats de l?Eurobarom?tre, 87% des Tch?ques et 80% de Polonais souhaitent que ? La politique ?trang?re de l?Union europ?enne soit ind?pendante des Etats-Unis ?.

                S?agissant de l?UE, elle fut, sans v?ritable surprise, pratiquement absente des d?bats durant les premiers mois suivant l?annonce de la proposition am?ricaine en mati?re antimissile. Lors d?un d?bat au Parlement europ?en le 29 mars, Javier Solana s?est content? de rappeler que la d?cision de participer ou pas au syst?me washingtonien relevait de la souverainet? des Etats membres. En marge d?une r?union des ministres de la D?fense des 27, le Haut repr?sentant pour la PESC a n?anmoins fait part de ses doutes sur l?existence d?une menace de missile balistique contre l?Europe, et pr?cisa que ? chaque pays est libre d?accepter ce qu?il veut accepter. Nous ne sommes pas, en tant qu?Europ?ens, en train de r?fl?chir sur la cr?ation de m?canismes de ce type ?.

                Il ne croyait pas si bien dire. Ceux qui participent, sous une forme ou sous une autre, aux projets actuels de d?fense antimissile des Etats-Unis le font non pas en leur qualit? d?Europ?ens, mais ? titre d?alli?s ou associ?s (subalternes) des Etats-Unis. M?me si certaines coop?rations ponctuelles peuvent, le cas ?ch?ant, se justifier par des consid?rations tactiques et conjoncturelles, c?est ? la condition que l?on ne perde pas de vue les objectifs et risques inh?rents au projet am?ricain. En effet, ce serait illusoire de s?attendre ? un v?ritable partenariat (sur le plan des transferts de technologie, des choix conceptuels et op?rationnels, et du contr?le des ?l?ments cruciaux du syst?me) dans un programme dont la motivation principale, sinon la raison d??tre, est d?assurer l?avance technologique et la supr?matie am?ricaines.
                Eviter une guerre des ?toiles - doctrine spatiale des USA

                Avril 2006

                Les Etats-Unis promettent dans les mois ? venir de rendre publique leur nouvelle doctrine spatiale nationale qui n?exclurait pas le d?ploiement d?armements dans l?espace. Selon le chef de la division spatiale de l?US Strategic Command, le colonel Anthony Russo, la n?cessit? s?impose de sp?cifier la responsabilit? du Pentagone sur le plan de la s?curit? des satellites. Quiconque se mettrait ? contrarier un satellite am?ricain serait imm?diatement cribl? de rayons laser et de salves cin?tiques.

                Cela ouvrirait un th??tre d?hostilit?s tout ? fait nouveau, un th??tre spatial, dont l?inadmissibilit? a ?t? ?voqu?e des dizaines de fois aussi bien dans la presse que dans tous les lieux de dialogue international. Le repr?sentant permanent russe aupr?s de l?office des Nations Unies ? Gen?ve, Valeri Lochtchinine, d?clarait une nouvelle fois, d?but mars, que la militarisation de l?espace "pourrait donner une nouvelle impulsion ? la course aux armements non seulement dans l?espace, mais aussi sur Terre, notamment dans le domaine des missiles nucl?aires, ce qui risque de relancer la prolif?ration des armes de destruction massive et de leurs vecteurs". De son c?t?, la Russie a r?p?t? qu?elle ne serait pas la premi?re ? d?ployer des armes dans l?espace et qu?elle appelait tous les Etats ? suivre son exemple. En effet, un simple cliquetis de culasse suffirait pour couvrir les appels les plus nobles et faire venir le temps de l?action. "La Russie a tout ce qu?il faut pour donner une r?ponse ad?quate aux pays d?ployant leurs armements dans l?espace", d?clarait fin ao?t dernier le ministre de la D?fense Sergue? Ivanov, au cours de sa visite officielle en Chine. "L?espace est activement exploit? ? des fins militaires non seulement par les Am?ricains, mais aussi par nous-m?mes, rappelait-il. Mais il ne peut ?tre exploit? que jusqu?? un certain degr?, notamment pour installer les moyens de transmissions, de d?signation des cibles, de reconnaissance, etc. Ce ne sont pas l? des armes. Les cons?quences d?un d?ploiement d?armes dans l?espace sont difficilement pr?visibles".

                On peut tout de m?me se faire une id?e de l?ampleur de ces cons?quences ? la lumi?re d?une autre citation du ministre : "Nous lan?ons sur orbite des engins commerciaux pour 30 ? 40 pays du monde, si la m?moire ne me fait pas d?faut. Et l?origine du lanceur n?a aucune importance". Effectivement, la Russie met tous les ans sur orbite ?norm?ment de cargaisons ?trang?res, sans conna?tre leur contenu r?el. Ainsi, quoique indirectement, l?astronautique russe risque de devenir otage d?un conflit orbital qui impliquerait une nouvelle escalade de la course aux armements de tous types et, naturellement, une "r?ponse ad?quate".

                Rappelons qu?en 1983 le secr?taire g?n?ral du Comit? central du PCUS, Iouri Andropov, annon?a publiquement la fin de tous les travaux de conception d?armes spatiales en URSS. Il s?agissait apparemment d?un geste de bonne volont? dans l?espoir que les Etats-Unis renoncent ? leur programme Star Wars (Guerre des Etoiles).

                Vers cette ?poque, l?Union sovi?tique avait enregistr? des progr?s sensibles dans la conception de syst?mes d?armement spatiaux, men?e ? partir de la fin des ann?es 1950. En 1959 d?butait la conception d?un premier syst?me de d?fense antisatellite, alors que le minist?re de la D?fense entamait l??tude d??ventuelles m?thodes de lutte contre les satellites artificiels ennemis.
                Mais l?apoth?ose eut lieu le 18 juin 1982, quand l?Etat-major g?n?ral sovi?tique simula pendant plus de sept heures une guerre nucl?aire et spatiale de grande envergure. D?abord, deux missiles balistiques intercontinentaux UR-100 d?coll?rent de silos enterr?s, suivis d?un missile de moyenne port?e lanc? ? partir d?un sous-marin nucl?aire dans la mer Blanche. Ensuite, deux antimissiles furent lanc?s contre ces ogives, alors qu?un satellite chasseur Kosmos-1379 d?collait depuis Ba?konour pour se mettre en orbite basse et se rapprocher quelques heures plus tard d?un autre satellite, Kosmos-1375, qui imitait le satellite de navigation am?ricain Transit.

                Malgr? l?interdiction officielle, instaur?e le 18 ao?t 1983, de tous les essais d?intercepteurs spatiaux, le bureau d??tudes Saliout poursuivait dans le secret absolu les travaux de conception d?une station spatiale militaire dot?e d?armements laser et de missiles Skif.

                Mais revenons ? nos jours. Au printemps 2006, les services comp?tents de la Russie et des Etats-Unis sont pass?s ? l?action. D?but mars, ? l?invitation du chef de l?US Strategic Command James Cartwright, le chef des Forces spatiales russes Vladimir Popovkine a visit? plusieurs sites militaires strat?giques en Californie et en Floride. Un mois plus tard, le g?n?ral Cartwright a ?galement visit? l??tat-major des Forces spatiales russes, le centre informatique du syst?me de contr?le de l?espace, le centre de gestion des engins spatiaux, le cosmodrome de Plessetsk ainsi que l?Acad?mie militaire spatiale Moja?ski, ? Saint-P?tersbourg.

                Si les choses ?voluent dans cet esprit de confiance et d?ouverture, toute crainte est inutile, et il n?y aura pas d?alternative ? l?espace pacifique.

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                • #38
                  L?Inde pourrait commander 29 chasseurs russes MiG

                  L?Inde et la Russie pr?parent un contrat sur la livraison d?un nouveau lot de 29 chasseurs embarqu?s MiG-29K et MiG-29KUB, a annonc? ? RIA Novosti une source interne au minist?re indien de la D?fense.

                  Selon la source, une d?l?gation militaire russe en visite ? New Delhi ?tudie actuellement avec les repr?sentants de l?arm?e indienne les modalit?s du march?.

                  Le premier contrat pr?voyant la vente ? New Delhi de 12 monoplaces MiG-29K et de deux biplaces d?entra?nement MiG-27KUB a ?t? sign? en 2004. Ces appareils sont destin?s ? ?quiper le porte-avions Vikramaditya (ex-l?Admiral Gorchkov), en cours de modernisation dans les chantiers navals russes Sevmash.

                  L?Inde se propose de construire elle-m?me deux autres porte-avions qui seront eux aussi ?quip?s de MiG-29K et 29KUB. Le premier de ces navires pourrait ?tre lanc? ? l?eau en 2015.

                  Les MiG-29K et MiG-29KUB sont des chasseurs multir?les embarqu?s destin?s ? assurer la supr?matie a?rienne, ? remplir des missions de d?fense antia?rienne, d?atteindre des cibles de surface avec des armes de pr?cision, de jour comme de nuit, quelles que soit les conditions m?t?o.
                  Comme pr?senti, ce sera bien du mat?riel sovi?tique que les indiens vont acheter. Le Rafale ayant ?t? jug? trop couteux dans ce dossier aussi. Du pain b?ni pour la Russie qui tend ? vouloir moderniser ses structures industrielles en m?me temps que son mat?riel op?rationnel. Ils veulent revenir activement dans les ventes d'armes et y parviennent plutot bien depuis quelques temps (cf les march?s en Am?rique du Sud).

                  On apprend par la m?me occasion que l'Inde compte se doter de 2 portes avions suppl?mentaires, leur marine devenant pour le coup relativement cons?quente au coeur d'un positionnement g?ostrat?gique pas forc?ment des plus simples ? g?rer.

                  Comme je le disais hier, la course aux armements ? l'air de repartir. Partout on modernise, partout on ach?te de nouveaux mat?riels, la d?c?nnie ? venir semble tr?s ouverte dans le domaine militaire, la Russie, l'Inde, le Br?sil et m?me le Japon oeuvrent pour une capacit? accrue de leurs forces a?ronavale et avec des projets plus qu'ambitieux.


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                  • #39
                    Sale temps pour le Rafale, d?j? le Br?sil, la Suisse, l'Inde qui abandonnent. Mais ? qui vont t-il r?ussir ? les vendre ?

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                    • #40
                      A personne De toute fa?on, si les arabes ach?tent pas ce genre de matos c'est que c'est invendable Les Saoudiens ?taient preneur, mais fallait qu'on leur reprenne des Mirages :}

                      Bon l'Inde c'est pas trop une d?convenue, on savait tr?s bien qu'on aurait pas le march? (pourtant ?a pas ?t? faute de les inviter au dernier 14 juillet les bougres)

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                      • #41
                        Références bibiliques sur les armes américaines




                        Lunette Trijicon (DR)

                        Un reportage télévisé révélant que du matériel utilisé par l'armée américaine comportait des références bibliques dissimulées dans des numéros de série a provoqué mercredi 20 janvier la colère de la communauté musulmane américaine.
                        Le Conseil musulman des affaires publiques
                        (Muslim Public Affairs Council, MPAC) a demandé au secrétaire à la Défense, Robert Gates, de retirer immédiatement les équipements comportant des références bibliques utilisés dans les combats.

                        "La lumière brillera au sein des ténèbres"


                        Cette réaction fait suite à un sujet de la chaîne de télévision ABC sur le fait que 800.000 viseurs ont été vendus à l'armée américaine par la société Trijicon, dont le siège se trouve dans le Michigan (nord). ABC affirme que les numéros de série cachent des références bibliques. Ainsi, 2COR4 :6 ferait référence à la Deuxième épître aux Corinthiens, dans le Nouveau Testament. Le passage en question est le suivant: "Car Dieu, qui a dit : la lumière brillera du sein des ténèbres, a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Jésus Christ".
                        De même, JN8 :12 ferait référence au passage de l'Evangile selon Saint-Jean dans lequel Jésus dit: "Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie".

                        Croisade contre l'islam


                        Trijicon a reconnu l'existence de ces références codées, expliquant qu'elles n'étaient pas illégales.
                        Mais pour le directeur du MPAC, Haris Tarin, "le fait qu'un équipement militaire comporte des références à la Bible est une violation des idéaux fondamentaux et des valeurs sur lesquelles notre pays a été fondé". Pire, dit-il dans un communiqué, "cela fournit des arguments à la propagande des extrémistes qui prétendent qu'il existe une croisade contre l'islam menée par les Etats-Unis".

                        Guerre de religions



                        Par ailleurs, à Londres, des responsables au ministère britannique de la Défense ont indiqué mercredi qu'une commande de 400 de ces viseurs avait été passée à l'entreprise américaine Trijicon, soulignant toutefois qu'ils ignoraient la signification biblique des numéros de série.
                        Le parti libéral démocrate (opposition) a critiqué cette commande, soulignant que les talibans pourraient s'en servir "comme preuve pour convaincre leurs partisans que nous sommes engagés dans une guerre de religion entre le christianisme et l'islam", selon son porte-parole en matière de défense.

                        Source : nouvelobs
                        Je trouve ça vraiment assez déplacé.

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                        • #42
                          Entre les fabricants de viseurs et le patron de Blackwater, ils sont tous aussi f?l?s que les mecs d'Al Qua?da...

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                          • #43
                            ?a me fait quand m?me me demander si il n'y a pas des trucs du m?me genre dans nos pays.

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                            • #44
                              Pas besoin de se demander, on a tout autant de tordus chez nous...
                              Les catholiques int?gristes sont les plus connus avec l'Opus Dei qui frappe particuli?rement fort...

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                              • #45
                                je parlais plut?t de r?f?rence chr?tiennes/bibliques chez nos militaires, comme ces inscriptions sur les armes.

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