X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Comme certains ont déjà du le noter, j'ai commencé le travail de corrections des premiers messages et d'amélioration de la mise en forme. Etant donné que c'est un peu lourd à faire, je préfère continuer ici avec une nouvelle partie : je ferais le reste progressivement.
    On est donc déjà à la onzième partie. (Un peu petite mais bon c'est relatif )

    Onzième partie - Automne 2988 T.A. et Hiver 2988 T.A. (Tours 35 et 36)
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Automne 2988 T.A.
    Après de longs mois d'un voyage difficile sur des routes désertiques où les points d'eau étaient rares, l'espion du Gondor en Harad parvint jusqu'à la ville d'Urabhaya. Peuplée d'environ 2300 habitants, elle était située au bord d'une rivière qui venait du Sud et disparaissait petit à petit dans le désert, sans jamais atteindre une quelconque mer, toute son eau s'évaporant sous la chaleur du soleil qui ne faiblissait en ces lieux que la nuit. C'était au sud de cette ville que l'on trouvait les fameux hommes-trolls, étranges et dangereux.
    En d'autres lieux, moins chauds et plus accueillants, un autre agent du Gondor achevait un long voyage : le diplomate Arveleg rencontrait des émissaires du Rhûn. Après l'accord fructueux avec Dale, il fallut cette fois ci négocier difficilement pour conclure à un simple échange d'informations territoriales sans apport supplémentaire d'une des parties.
    Spoiler:
    Un autre accord fut signé ailleurs. Arathorn avait rencontré un général des orques de Gundabad, du nom barbare de Radnag, alors qu'il était un peu perdu dans les collines d'Evendim. Il sut trouver les bons mots, dans la langue même du général, pour le convaincre, d'une part de qui il était - les orques lui furent d'abord hostiles, le prenant pour un de leurs ennemis d'Eriador -, et ensuite d'échanger des informations avec le Gondor, qui percevait au passage un millier de pièces d'or. Ses expériences précédentes l'avaient largement habitué à ces entrevues, et il savait comment amener son interlocuteur où il le voulait, sans rien laisser transparaître dans son attitude de ses pensées intérieures.
    Spoiler:

    Les guerres n'ayant cessées, les combats continuaient. A l'Est d'Osgiliath, une troupe d'orque s'avança imprudemment. Dénethor fit mouvement avec des forces importantes, et ce fut une énième variation du concept de massacre, avec l'ultra-domination de la cavalerie couplée à des archers placés un peu en hauteur et protégés par des miliciens.
    Spoiler:

    Dans le Sud du royaume, un combat bien plus disputé se déroula au cours de l'automne. Le général Durven avait quitté Barad Harn avec une cinquantaine de cavaliers, dont sa garde, et trois groupes de miliciens épeistes. Il était entré en territoire haradrim depuis quelques jours, quand il rencontra un ost adverse d'importance.
    Spoiler:
    Ses troupes étaient en large sous-nombre. Il fit bouger ses hommes pour bien faire face à l'ennemi, et lança avec ses cavaliers une attaque contre les archers adverses. Il dut très vite se replier cependant, et poursuivi par la cavalerie sudéronne, jusque derrière ses propres lignes. Ce ne fut que là que les cavaliers adverses firent volte-face.
    Spoiler:
    Un peu plus tard, alors que les archers haradrims avaient commencé leur travail de sape, la situation se reproduisit, mais cette fois ci les cavaliers du Harad continuèrent leur charge jusque contre les rangs ennemis. Le choc fut violent, et la férocité des guerriers du Sud était évidente. Derrière eux arrivait péniblement l'infanterie qui grimpait la colline au pas de charge.
    Spoiler:
    Les troupes du Gondor dominaient plutôt leurs adversaires directs, mais sur leurs ailes des groupes de lanciers haradrims faisaient lentement, calmement, mouvement pour les encercler. Les cavaliers adverses se replièrent pour éliminer la milice montée qui s'était attaquer aux archers haradrims à l'arrière, entre les deux collines. Celle-ci fut rapidement mise en déroute.
    Surtout, les haradrims concluaient leur opération d'encerclement.
    Spoiler:
    Les cavaliers sudérons n'eurent en tête qu'une idée après avoir mis en déroute la milice montée : éliminer le général adverse. Ils les poursuivirent donc impitoyablement. Empêtrés dans les combats, leurs chevaux fatigués, ils furent tués à un rythme conséquent. Alors que ses hommes continuaient à lutter vaillament, il franchit les lignes d'infanterie ennemie et s'enfuit. Peu après, ses propres hommes entrèrent en déroute. C'était une défaite claire et nette, bien amère.
    Spoiler:
    Quelques jours plus tard, le Harad relâcha la cinquantaine de prisonniers qu'il avait fait au cours de la bataille. A peu près reformée, ayant perdu plus de deux tiers de ses hommes, l'armée s'apprêtait à rentrer à Barad Harn quand un autre ost haradrim les attaqua. C'était bien la peine pour le Harad d'avoir relâché les prisonniers... Il y eut cette fois ci un refus clair et net de l'affrontement. Quelques gondoriens périrent, mais le gros s'échappa.note 1
    Un groupe de miliciens envoyé en renfort vers Durven, et qui ignorait sa défaite et le repli de son armée, en un mot qui ignoraient que le Harad avait pu mobiliser de larges troupes alors que les informations obtenues par les relais sous la maîtrise du Gondor au sud de l'estuaire indiquaient une concentration de troupe faible. Refusant l'affrontement, la plupart des miliciens purent s'enfuir et retourner vers Barad Harn.

    Dans le Sud-Est, Boromir qui avait pris avec lui le gros de la garnison de Tir Ethraid vers la fin de l'été, était arrivé devant la ville d'Amon Eithiel, et y mit le siège. La protection de Tir Ethraid, laissée à Araglas, était tout à fait sommaire, mais elle tiendrait le temps que des renforts lui parviennent espérait-on, et peut-être même le Harad n'attaquerait-il pas.



    Hiver 2988 T.A.
    Les constructions et projets lancés après le pillage d'Umbar s'achevaient : le marché de Minas Tirith, la palissade en bois pour protéger Pinnath Gelin, quelques communautés agricoles et l'élevage de poulets d'Ethring.
    Au cours de l'automne, de nombreuses troupes avaient été formées et équipées, et étaient maintenant disponibles pour le combat. La taille des forces armées du Gondor avait assez nettement crût ces dernières années, et son coût d'entretien avec d'ailleurs.

    A Amon Ethiel, les troupes de Boromir avaient construit un Bélier, et il lança donc l'assaut. La ville était gardée par deux groupes de lanciers harardrims. Plutôt que d'envoyer immédiatement le bélier briser la porte, Boromir fit tirer ses archers sur les lanciers adverses. Contrairement à de vrais murs, les palissades n'offraient qu'une protection médiocre à moins d'être immédiatement derrière. En conséquence, des dizaines et des dizaines de défenseurs de la ville furent ainsi massacrés.
    Seulement alors le bélier fut envoyé briser la porte. Les troupes du Gondor se positionnèrent tranquillement autour de la place centrale où s'étaient repliés les lanciers ennemis. Les marins de Pelargir lancèrent leurs javelots sur l'ennemi.
    Spoiler:
    Ce fut un massacre.
    Spoiler:
    Quelques minutes après, la ville était définitivement prise
    Spoiler:
    Et à peine quelques jours plus tard était lancée la construction de routes : la région n'en avait pas la moindre, même pas les routes de terre les plus simples, seulement de vagues sentiers. Pour le déplacement des troupes comme pour le commerce, c'était évidemment très problématique.


    Loin dans le Sud, a Umbar, le corps expéditionnaire fit une sortie contre l'ost haradrim qui l'assiégeait. Les cavaliers gondoriens détournèrent l'attention des cavaliers sudérons qui s'épuisèrent à les poursuivre, alors que les archers du Gondor harcelaient de leurs traits les corsaires et les guerriers sudérons. Cela dura un long moment. Les cavaliers ennemis attaquèrent mais furent repoussés par les miliciens épeistes, beaucoup plus en forme.
    Le commandant adverse fut tué, et la cavalerie ennemie entra en déroute, poursuivie par celle du Gondor. Les miliciens épeistes poursuivrent vers les rangs clairsemés de l'infanterie adverse. Ils commencèrent le combat avec un certain avantage. Les miliciens montés voulurent les aider, mais abandonnant la poursuite des sudérons un peu trop tôt, ils virent ceci se réorganiser et revenir au combat. Il ne fallut heureusement pas longtemps pour que les épeistes tuent tout les corsaires et mettent en déroute le reste des troupes ennemies.
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:
    Spoiler:


    Un mois plus tard, Arveleg avait une entrevue avec le Rhûn, avec les mêmes interlocuteurs qu'auparavant. Et suivant les instructions données par l'intendant Dénethor, fin politique, il paracheva le coup diplomatique le plus audacieux et le plus habile depuis sans doute des dizaines d'années.
    Kas Shafra et Umbar étaient peuplées presque exclusivement de disciples de Morgoth, qui rejetaient violemment la présence des dúnedains, qui il est vrai n'étaient pas venus pour leur apporter paix et prosperité. Tenir ces terres alors que le Harad souhaitait les reconquérir promettait donc d'être rapidement coûteux, sans rapporter autre chose que la perte que cela infligeait au Harad.
    Cependant, ces villes de la côte n'étaient pas peuplés d'habitants identiques à ceux des terres intérieures du Harad, et l'unité qu'ils ressentaient avec eux était donc principalement dans l'adoration de Morgoth, dans la haine sans limite du Gondor ainsi que dans une certaine habitude de co-existence.
    Arveleg vendit donc ces terres au Rhûn ! Umbar, Kas Shafra et les terres dans leur dépendance furent cédées pour vingt cinq mille pièces d'or.
    Spoiler:
    Spoiler:

    Dire que ce coup fut habile sans aller au delà ne serait sans doute pas rendre justice à cette décision de Dénethor : le Rhûn adorant aussi Morgoth, estima que ces terres pourraient être contrôlées et lui apporter. D'autres peuples étaient riches en Terre du Milieu, mais lesquels auraient voulu se risquer là-bas ? Les elfes (sylvains ou hauts peu importe) ? Les nains ?
    Le Mordor lui était ruiné et de toute façon était un adversaire trop direct du Gondor pour lui offrir une telle extension. Le Rhûn, bien que très hostile au Gondor, ne lui faisait pas la guerre. Ces nouvelles possessions étaient par ailleurs trop éloignées du coeur de leur empire pour recevoir des renforts : leur seule défense serait dans les troupes que le Rhûn leverait sur place, et qui serait naturellement plus limitées.
    Enfin, ce manque de défense n'était pas un handicap contre le Harad. Pour le Gondor du moins : le Rhûn et le Harad avaient de bonnes relations et partagaient une frontière commune loin au Sud-Est. Si le Harad souhaitait recouvrer les terres qui lui étaient légitimement dévolues, il devrait briser les relations commerciales et ouvrir un nouveau front le long de leur autre frontière commune.
    On le voit bien, quoi qu'eut fait le Harad en réaction, cela eut profité au Gondor, et ce sans compter la faramineuse somme obtenue en payement.

    Dénethor put donc satisfaire son envie de développement structurel du royaume en poussant à l'établissement de nouvelles communautés agricoles, de routes pavées dans les régions des grandes villes, ainsi qu'à quelques autres améliorations - incluant un fabricant d'arc à Osgiliath Ouest pour pouvoir plus aisément former des troupes d'archers.note 2
    D'importantes levées de troupes furent aussi organisées dans l'essentiel du royaume - seul l'Ouest vers Lond Galen et plus loin encore était excepté : ses troupes eurent coûté très cher avant même d'arriver au combat, et ce très tard.

    La garnison de Kas Shafra fut dispersée, les hommes pouvant choisir de se mêler à la population ou de rentrer par leurs moyens... Il est probable que leur sort ne fut pas enviable. La garnison d'Umbar elle partit vers le Sud-Ouest, suivant la route qui menait vers Vatavea.
    A Vatavea justement, la petite flotte qui menait le blocus depuis des années fut attaquée par des navires construits dans les chantiers navaux de la ville même, et dut fuir pour ne pas être détruite.

    L'hiver s'achevant, un groupe de miliciens envoyé en renfort à Boromir fut intercepté par un ost haradrim nettement plus important, et perdit un certain nombres d'hommes en fuyant pour pouvoir repasser le Poros et revenir à Tir Ethraid.




    Note 1 : Le refus de combat n'est pas un "se retirer de la bataille" avant celle ci : il est refusé car l'on n'a plus de points de déplacement. Dans le jeu ça se traduit donc par commencer le combat sur la carte de bataille, avant de l'abandonner immédiatement.
    Note 2 : En testant les routes pavées, je me suis rendu compte à quel point leur bonus commercial était honteusement élevé dans TATW. On comprend mieux comment le Harad est riche après, sachant qu'il en a partout de base pour l'aider. "Parce que c'est grand" je suppose. Ils auraient pu laisser ça comme n'importe quel grand empire dans le monde réel : ingérable.
    Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h10.

    Commentaire


    • #17
      Troisième partie corrigée. Je me suis fait un peu peur en me relisant par moments. >_<
      Ceci étant, voici désormais la douzième partie !
      Musique

      Douzième partie - Printemps 2989 T.A. et Eté 2989 T.A. (Tours 37 et 38)

      -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
      Printemps 2989 T.A.
      Dans le Sud, là où printemps, été, automne et hiver n'avaient guère de sens, l'expédition gondorienne partie voilà plus de deux ans de Pelargir et Dol Amroth arrivait face à la ville de Vatavea. Ses défenseurs étaient peu nombreux, mais la palissade en bois ceignant la ville était un véritable obstacle. En des contrées plus hospitalières, il y eut eu de nombreux arbres pour construire assez vite un bélier, mais dans cette zone désertique ce n'était pas évident. S'attaquer directement aux troncs de la palissade aurait été une idée saugrenue.
      Une partie des troupes se mit donc en place pour couper le commerce de la ville, et ses relations avec les terres qui l'entouraient, tandis qu'un petit groupe régulièrement relevé partait en mission pour obtenir le bois massif tant nécessaire (il y avait bien des arbustes et de petits arbres, mais s'ils furent utiles pour entretenir des feux de camps la nuit, ils ne permettaient absolument pas la construction d'un bélier).

      Dans les collines d'Evendim, loin dans le Nord-Ouest de la terre du Milieu, Arathorn avait enfin pu trouver une route à suivre après sa période de difficile errance. La suivant, il parvint jusqu'à une ville tenue par les nains. Il négocia des accords commerciaux et un échange d'informations. Avec sa subtilité usuelle, il sut obtenir deux milles pièces d'or pour le royaume, auxquelles s'ajoutèrent ensuite celles de récompense offertes par le conseil des nobles.
      Spoiler:
      Il avait donc rencontré l'ensemble des peuples du Nord-Ouest de la Terre du Milieu. Il n'avait plus de missions spécifiques, et pouvait vaquer à son gré, mais restait toujours à disposition de l'intendant si le royaume en avait le besoin ; pour déclarer une guerre ou signer une alliance par exemple.

      Divers combats eurent lieu en cette saison du renouveau : quelques accrochages maritimes avec des reliquats de flotte haradrime ; un combat dans le Dagorlad, et quelques autres.
      Dans le Dagorlad - situé au Nord de l'Ithilien -, Golasgil et ses hommes, progressant péniblement en ces lieux marécageux et sans route, parvinrent finalement au petit village de Malgalad, au main du Mordor. Ce territoire faisait le lien entre le Mordor proprement dit, situé au Sud-Est par delà la Porte Noire ; et les possessions plus septentrionales des forces de Sauron, centrées sur Dol Guldur dans le coeur de la Forêt Noire, et d'où les orques harcelaient les elfes sylvains, qu'ils fussent de la Lórien ou du nord de la Forêt Noire.
      Le combat qui se déroula à Malgalad fut très simple dans son déroulement qui peut se résumer à un harcèlement constant par les archers sur les orques essayant de les étriper, avant qu'un corps à corps ne s'engage entre infanterie et que les orques restants soient dispersés - façon puzzle eurent dit certains. Un général orque trouva la mort lors du combat.
      Spoiler:
      Spoiler:
      Spoiler:


      Un combat bien plus décisif que celui pour le contrôle de quelques marais se déroula près de Barad Harn le mois suivant. Les forces de la ville, qui s'étaient repliées après la cuisante défaite essuyée l'année passée, venaient de recevoir d'importants renforts de Dol Amroth, débarqués au port de la ville.
      Un des deux osts haradrims forts menaçants observés l'année passée était arrivé tout près de Barad Harn, et aussitôt les forces dúnedaines réunies et en ordre de bataille, elles marchèrent vers l'ennemi.
      Celui-ci avait établi son camp près de la mer.
      Spoiler:
      Il ne vit tout d'abord que la cavalerie ennemie, soulevant de grands nuages de poussières dans son approche ; et permettant à l'infanterie de s'embusquer sans être remarquée. Les cavaliers gondoriens visèrent surtout l'archerie ennemie, avant de fuir face à la cavalerie sudéronne. Celle-ci fut bientôt la cible des archers miliciens, qui révélaient leur présence et devinrent alors immédiatement leur cible principale dans une grande charge de face.
      Spoiler:
      La rapidité de la charge ne laissa pas le temps aux archers de se replier, ni aux miliciens épéistes placés derrière d'intervenir, et le groupe d'archers ciblé par la charge subit donc de très lourdes pertes.
      Spoiler:
      Assez rapidement heureusement, ce furent les épeistes qui menèrent les combats, alors que la cavalerie gondorienne chargeait de flanc. Les lanciers haradrims arrivaient au secours de la fine fleur de leur armée qui était en difficulté.
      Spoiler:
      Les archers ennemis, isolés à l'arrière, furent à nouveau la cible d'attaques de cavalerie. Dans le combat principal, déjà en sous-nombre au commencement du combat, ce qui était assez inhabituel pour les troupes du Harad face au Gondor, les lanciers subissaient de très lourdes pertes. Rapidement, ils entrèrent en déroute. Après la poursuite, l'ost ennemi fut presque entièrement détruit. Les nombreux capturés furent exécutés.
      Spoiler:
      Spoiler:


      L'Ithilien était toujours le théâtre de nombreux affrontements, puisque les orques pouvaient sans difficulté venir du Mordor par la vallée de Morgul et de là se répandre un peu partout. Non loin d'Emyn Arnen, Mistnir mena ses hommes pour éliminer une de ces armées orques qui croyait encore pouvoir contester la domination du Gondor sur ces terres.
      Le combat s'engagea alors que le jour était vers sa fin. Les troupes humaines furent divisées en trois : les archers, les cavaliers et les fantassins. Les fantassins restèrent dans tout le début du combat éloigné des affrontements. Les cavaliers pratiquèrent l'usuel harcélement. Enfin les archers, eh bien l'usuel harcélement aussi, mais celui qui usait de flèches et non de charges dans le dos.
      Spoiler:
      Isolés, les orques subirent de lourdes pertes. Le groupe où se trouvait leur commandant fut totalement annihilé après avoir été affaibli de flèches et chargé de deux côtés à la fois, et leur commandant périt donc avec ses hommes. A l'écart du gros des troupes, un groupe d'orques poursuivait avec frénésie les épéistes. Ceux-ci, constatant avec queques regards jetés en arrière, que seule une faible partie des troupes ennemies était là, et épuisés de courir, firent demi-tour pour combattre.
      Spoiler:
      Les poursuivants constatèrent alors leur nette infériorité au corps à corps, et rapidement fuirent. La cavalerie les massacra. Restait un ultime groupe d'orques, qui entra en combat avec l'infanterie. Mais déjà la cavalerie revenait pour les prendre de flanc...
      Spoiler:
      La bataille était pliée, avec des pertes minimes chez les hommes.


      Un peu plus tard et plus au Nord, Dénethor s'aventura avec ses hommes jusque dans l'entrée de la vallée de Morgul pour y défaire un ost orque. Il n'avait pas le moindre archer, mais de solides miliciens épeistes, sa fidèle garde ainsi que la cavalerie qui avait participé au combat aux abords d'Emyn Arnen, dont Mistnir.note 1
      La cavalerie menée par Dénethor, allant de face, focalisa l'attention des troupes à la bannière de l'Oeil, sans engager directement le combat. Un tir de catapulte tua 3 cavaliers, mais ce fut tout. Pendant ce temps, Mistnir et ses deux groupes de cavaliers avaient effectué un contournement, et chargeaient l'arrière de l'ennemi.
      Spoiler:
      Le général ennemi, même s'il était un solide Uruk, fut vite tué.
      Spoiler:
      Le gros des forces orques s'étaient élancé vers l'avant, vers l'infanterie ennemie. Seul un groupe de gardes du Morannon partit poursuivre quelques cavaliers, en laissant d'autres libres de massacrer les servants de la catapulte.
      Spoiler:
      Rapidement, les orques qui avaient marché vers les miliciens épeistes atteignirent leurs adversaires, engageant l'affrontement. Malheureusement pour eux, rapidement la cavalerie put venir soutenir son infanterie...
      Spoiler:
      Les gardes du Morannon qui tentèrent encore de combattre comprirent vite leur folie et furent massacrés. La victoire était éclatante, les pertes humaines étant demeurées minimes.
      Spoiler:


      Enfin près de la rivière Poros eut lieu un énième affrontement entre Harad et Gondor. Il n'y avait dans les rangs du Serpent que des lanciers. Un groupe, avec le commandant, demeura au sommet d'une colline, tandis que les autres restèrent plus bas où ils furent très vite défaits. Les troupes gondoriennes gravirent alors lentement la colline, essayant de ne pas trop s'épuiser, avant d'engager l'ultime combat. Il ne fallut pas longtemps pour le conclure.
      Spoiler:
      Spoiler:



      Eté 2989 T.A.
      Alors que venait le temps des moissons, Araglas franchit le Poros affronter un énième petit ost haradrim. Comme à la précédente bataille, il l'anéantit.
      Spoiler:
      Spoiler:

      A quelques jours de marche plus au Sud-Ouest, Boromir qui avait reçu en renfort une troupe de marins de Pelargir, et avait eu l'audace d'abandonner totalement la ville d'Amon Ethiel, faisait face à l'ost haradrim qui l'avait effrayé les mois passés. Il ne s'inquiétait guère de révoltes dans la ville : le Gondor avait à un tel point laminé les armées haradrimes depuis quelques années que les habitants n'oseraient pas prendre le risque d'être écrasés. De plus, une part assez conséquente de la population était encore d'une culture affiliée au Gondor.
      Positionnant ses troupes au sommet d'une colline, Boromir laissa l'ennemi venir à lui : disposant d'un plus grand nombre d'hommes, il aurait sans nul doute l'audace de passer à l'attaque. Les troupes du Gondor était disposées très simplement, avec les archers en fine bande, puis les gardes de la citadelle et épéistes, et enfin derrière les marins de Pelargir et leurs javelots.
      Spoiler:
      Les haradrims subirent d'importantes pertes sous la pluie de flèches gondoriennes lors de leur ascension. Finalement, ils entrèrent au corps à corps contre les miliciens et les gardes de la citadelle, les archers s'étant un peu repliés.
      Spoiler:
      En contrebas, quelques archers haradrims tentaient de cibler les gondoriens, mais ils ne firent qu'un nombre réduit de victimes. Les marins de Pelargir jetèrent quelques javelots avant de se précipiter à leur tour dans le corps à corps.
      Spoiler:
      Sur le flanc gauche gondorien, les gardes de la citadelle, encouragés par leur chef qui se battait à leurs côtés, mirent en déroute les haradrims. Les cavaliers sudérons qui avaient attaqué au centre avant de se replier du fait de leurs pertes importantes furent massacrés par les traits des archers. Leur général fut ainsi tué.
      Spoiler:
      Les troupes haradrimes encore en combat entrèrent alors en déroute.
      Sans cavalerie, la poursuite était difficile à mener. Néanmoins, plus reposés que les soldats qui avaient du faire l'ascension de la colline, ils parvinrent à en capturer ou tuer un certain nombre, les archers étant d'ailleurs assez efficaces avec la longue portée que leur offrait la pente.
      Spoiler:
      Spoiler:
      L'ost ennemi n'était pas tout à fait anéanti, et ce qu'il en restait pu se reformer plus loin et continuer sa fuite.
      Malheureusement pour lui, les troupes sous le commandement d'Araglas et qui suivaient la route vers le Sud les rencontrèrent. Sous la pluie, les servants de baliste ennemis furent massacrés, après un rude combat entre la garde d'Araglas et les quelques cavaliers sudérons, dont leur chef qui périt. L'infanterie vint ensuite attaquer les lanciers ennemis, et les vaincre.
      Spoiler:
      [img][/img]http://imgur.com/napl2eE
      Spoiler:
      Spoiler:


      L'espion Maenion, qui un an et demi plus tôt ouvrait les portes d'Umbar, puis avait parcouru l'extrême Harad, était remonté vers le Nord. Il avait d'abord espionné la capitale haradrime, Hyarmen, assez grande cité, avant d'atteindre le château fort d'Armen et de revenir en Harondor. Les défenses de la grande ville éponyme étaient réduite à la portion congrue, aussi une attaque prompte semblait pouvoir l'emporter.

      Dénethor reçut quelques autres rapports de ses agents qu'il étudia avec intérêt. Arathorn ne lui apprenait rien de bien intéressant, à dire vrai. Arveleg, qui se trouvait dans le Rhôvanion, lui donna en revanche des informations sur les combats qui se déroulaient entre le royaume de Dale et les orientaux du Rhûn. Les forces déployées étaient, paraît-il, de plusieurs milliers d'hommes de chaque côté dans la zone du conflit. Les forces militaires de ces royaumes ne menaçaient bien sûr pas directement le Gondor, quoique le Rhûn ait désormais une frontière commune avec Dagorlad, mais il n'était pas rassurant de ressentir que d'autres forces présumées plus faibles pouvaient probablement rivaliser, à quelques distances de là.
      Dans son rapport, Arveleg raconta aussi avoir croisé la route d'un nazgûl. Il avait évité le terrible personnage, mais l'avait vu de ses yeux. Il se murmurait qu'il poursuivait la recherche de l'anneau unique, tout en punissant ceux des adorateurs de Morgoth qui ne montraient pas une obéissance suffisante à Sauron.




      Note 1 : Le décor bascule immédiatement en "typique intérieur du Mordor" alors qu'on est à peine dans l'entrée de la vallée, côté Ithilien. Ça fait un peu étrange mais bon, c'est ainsi, du moins dans TATW 3.2.
      Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h10.

      Commentaire


      • #18
        Voici finalement la treizième partie, qui conclut les dix premières années/quarante premiers tours du récit. Ca ne correspond pas exactement à un évènement charnière dans la partie, mais enfin de petite évolution en petite évolution, de prises de ville en constructions...
        La quatrième partie a aussi été corrigée. (Je me suis fixé sur : une nouvelle partie publiée = une précédente partie corrigée)
        Le prochain message marquera une petite pause dans le récit, avec une revue d'ensemble, diverses stats compilées avec quelques graphiques, et quelques petites choses dans ce goût là. J'expliquerais aussi le fonctionnement du nouveau mécanisme introduit avec la console, que j'ai commencé à utiliser ce soir dans le jeu.
        Ceci étant dit... Revenons en à la 13ème partie :

        Treizième partie - Automne 2989 T.A. et Hiver 2989 T.A.
        (Tours 39 et 40)
        -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
        Automne 2989 T.A.
        La grande majorité des constructions initiées grâce à la manne de la vente d'Umbar et de Kas Shafra s'achèverent entre la fin de l'été et le début de l'automne : la plupart étaient des améliorations agricoles, pour se garantir de la famine en cas de mauvaises récoltes, et pour favoriser le développement du royaume. La localisation de tout ces projets était assez révélatrice : trois d'entre eux étaient dans des régions acquises il y a moins de quelques années, sur la rive gauche de l'Anduin (celle opposée à Minas Tirith et au coeur du royaume), tandis que les deux autres soutenaient l'extrême ouest du pays, qui était quelque peu isolé - la population y était nettement plus faible, et le commerce très réduit malgré Dol Amroth qui le dynamisait quelque peu. Il y eut aussi une bibliothèque qui fut construite à Linhir. D'aucuns dénonçaient la futilité du projet, mais l'intendant plaçait le savoir en très haute estime, et considérait donc qu'il fallait lui donner sa place. Cela aiderait aussi les lettrés à propager l'immense Histoire du Gondor dans la population.
        Selon les ordres de l'intendant, un millier d'hommes avaient été levés au cours de l'été pour servir dans les osts gondoriens, avec tout ce que cela impliquait d'équipement et de minimum d'entraînement. Le rythme de recrutement plutôt elevé venait donc d'atteindre un sommet. Certains barons locaux faisaient grise mine et rechignaient à contribuer à l'effort. Même si le royaume assumait les frais, ils perdaient l'utilisation avantageuse de ces hommes. Ils eurent préféré le système plus traditionnel de contribution selon leur désir pour tenir leur engagement d'aide au royaume - système qui fut utilisé lors des levées plus réduites -, et ils ressentaient leur absence de rôle intermédiaire contre une attaque à leurs pouvoirs. Cependant, les plus grands - tel Imrahil de Dol Amroth - s'étant entretenus directement à propos de la mobilisation de ces troupes, et souscrivant au but comme au moyen, ne furent pas ennuyés. Le vent soufflant en la faveur du dirigeant, qui soulevait l'enthousiasme de la population malgré l'augmentation significative du coût financier et humain de la guerre, les mécontents s'abstinrent de se manifester.
        Le conseil des nobles - dont il faut préciser qu'il était principalement composé des seigneurs importants qui passaient une large part de leur temps dans les grandes villes du royaume - donna la mission de renforcer sérieusement la défense d'Amon Ethiel. Cette dernière avait été en effet tout simplement supprimée lorsque Boromir avait fait mouvement au cours de l'été. Tenant compte de cette doléance raisonnable, demande fut faite de restaurer assez vite une garnison digne de ce nom. Quelques hommes de Pelargir devaient venir, le reste par le retour des troupes ayant suivi le fils de l'intendant.

        Boromir conserva tout de même quelques hommes avec lesquels il rejoignit les forces d'Araglas, pour descendre sur Harondor.

        Enfin, en terme de diplomatie, la nouvelle parvint à Minas Tirith que l'Isengard était entré en conflit avec les Hauts Elfes, sans plus de détail sur les circonstances précises. La zone pouvant être conflictuelle du fait de l'expansionnisme de Saroumane restait cependant assez simple à deviner.

        Environ un mois après l'équinoxe, une flotte haradrime fut repérée par une tour de guet au Sud-Ouest de Barad Harn. Les informations étaient vagues, mais il y avait trace d'un ost important transporté par les navires. Ceci expliquait sans doute que la seconde armée haradrime, que l'on croyait voir attaquer la ville, n'ait été vue.
        Spoiler:
        La flotte du Gondor mena une première attaque avec ses forces les plus proches. Elle emporta la victoire mais sans parvenir à couler les navires ennemis - leurs pertes se limitaient à des marins et quelques dégâts au navire. Etant partis vers le Nord plutôt que vers le Sud, ils furent attaqué une seconde fois, au Nord-Est de l'île de Tolfalas. Le navire corsaire, transportant autour de six cents soldats - dont un général - parvint à en réchapper.


        Loin au Sud-Ouest, après de longs mois de siège, l'expédition gondorienne d'Umbar lançait son assaut contre la garnison affaiblie de Vatavea.
        Spoiler:
        Alors que les miliciens épéistes amenaient le bélier près de la porte, les archers gondoriens commencèrent à tirer sur les lanciers ennemis qui étaient en rangs derrière la palissade. Leur réaction ne se fit pas attendre : ils firent une sortie.
        Spoiler:
        Cependant, en position de faiblesse, largement affaiblis par les flèches, ils furent vite annihilés par la cavalerie. Peu après, les miliciens commençaient enfin la destruction de la porte avec le bélier. Nul ne tentait de l'empêcher, et à dire vrai les sudérons n'en avaient de toute façon guère les moyens.
        Un peu plus tard, dans le centre de la ville s'engageait le dernier combat. Le gouverneur et ses gardes du corps s'engagèrent dans un dernier baroud d'honneur, mais furent impitoyablement massacrés. La ville était aux mains du Gondor.
        Spoiler:
        Spoiler:
        Comme à l'habitude, la ville fut pillée et une partie des aménagements saccagés. Les troupes s'établirent ensuite dans la ville comme garnison, prenant soin de leur sort dans ces terres où on ne les aimait pas. Les informations ayant pu être transmises par voie de mer au cours du siège leur indiquaient que ce territoire devait être integré au Gondor, et ne serait pas cédé au Rhûn - qui sinon eut eu une trop grande puissance dans cette région.


        En Ithilien eut lieu par un bel après-midi ensoleillé une énième escarmouche entre la cavalerie gondorienne et l'infanterie orque. Les cavaliers lourds d'élite de Dénethor et de Mistnir faisaient face à des orques dix fois plus nombreux. Ce fut un massacre, tant les charges de cavaleries purent avoir d'effet. Le général ennemi - et non un simple capitaine - fut tué vers le milieu du combat.
        Spoiler:
        Spoiler:
        Spoiler:
        Spoiler:
        Spoiler:
        Spoiler:


        Hiver 2989 T.A.
        Les prochains évènements significatifs eurent lieu après la chute des premières neiges. Linhir, dans l'ouest du Lebennin, ayant vu sa population croître de manière conséquente, demanda la construction d'une nouvelle enceinte. Dénethor accepta l'édification d'un mur en bois agrandissant les limites des palissades protégeant jusque là la ville. Ainsi, il n'y aurait pas besoin d'un faubourg miséreux et mal protégé pour éviter la concentration de la population dans le coeur de la ville.

        Sur la mer, plus au Sud, le navire corsaire faisant retraite après sa seconde défaite, croisa la route des navires qui les avaient fait fuir la première fois. Il fut coulé, et avec lui périrent tout les soldats d'un ost d'une taille fort honorable. Il était surprenant qu'il n'eut pas tenté de débarquer ses troupes après avoir été mis en difficulté, mais nul ne pourra jamais recueillir l'échange entre le capitaine du navire et le général des troupes embarquées afin de le comprendre.

        En Harondor, l'assaut était lancé sur la ville éponyme. L'espion gondorien avait été capturé par les forces du Harad qui l'avaient exécuté, forçant les assaillants à un siège en bonne et due forme, rapidement raccourci par une attaque avec béliers et échelles.
        Spoiler:
        Bien plus nombreux, les hommes à la bannière de l'arbre blanc prirent vite possession des murs. L'ennemi n'était même pas assez nombreux pour occuper ceux entourant la porte, que le bélier vint rapidement enfoncer.
        Spoiler:
        Les archers attaquèrent les ennemis regroupés dans le centre de la ville, avant que ne s'engage entre véritables combattants au corps à corps la mêlée. Les sudérons ne pouvaient rien contre leur destin, malgré une lutte féroce qui fit de nombreux morts parmi leurs adversaires, et Ubaadah leur général mourut.
        Spoiler:
        Spoiler:
        Spoiler:
        Comme pour toutes les communautés conquises largement peuplées d'haradrims, il fut procédé à un pillage en règle qui tua plusieurs centaines d'habitants tout en récoltant un butin honorable. Ce n'était certes pas une pratique noble et chevaleresque, cependant aussi humains soient-ils, il faut bien dire que la valeur de la vie d'un haradrim pour les dúnedains n'était pas très élevée. La haine que ressentaient les hommes du désert contre le glorieux royaume n'était pas moins sensible dans l'autre sens, chez ceux qui avaient perdu l'Harondor, étaient harcelés de combats et de raids. Cela dit, le pillage restait un us usuel de la guerre, et restait loin du massacre complet de la population qui pouvait en de rares cas se produire.

        En Harondor encore, la dernière ville tenue par le Harad tomba presque en même temps. C'était la ville côtière de Has Yayb, sur la rive Nord de l'estuaire du fleuve Harnen. Les forces gondoriennes étaient menées par Durven, qui fort des renforts de Dol Amroth et après la victoire en bord de mer, avait fait route jusque la ville et l'avait assiégée. Si les défenses de la ville étaient un peu meilleures que celles d'Harondor, l'ost qui l'attaquait était nettement supérieur à celui qui avait combattu dans l'autre ville.
        Aussi, il n'y eut guère de surprise, simplement un combat sans pitié.
        Spoiler:
        Spoiler:
        Cette cité, moins populeuse, ne vit pas de pillage proprement dit.

        Enfin deux derniers événements signicatifs eurent lieu :
        D'une part, l'intendant Dénethor ayant rassemblé les troupes importantes qui avaient commencé à converger vers Osgiliath Est à l'automne, partit vers l'Est, rejoint par Mistnir et les forces de la place d'Emyn Arnen. Un petit groupe d'orque tenta de s'opposer à sa progression, mais il fut balayé.
        Spoiler:
        Spoiler:
        Les deux forces gondoriennes fusionnèrent, et continuèrent leur marche. Leur objectif ne faisait pas de doute : faire flotter à nouveau la bannière de l'arbre blanc sur la dernière cité de l'Ithilien à ne pas l'arborer fièrement.

        D'autre part, Arathorn rencontra à nouveau des émissaires de l'Eriador, mais à Annúminas. Il y conclut un nouveau traité d'échange d'informations qui devait rapport un millier de pièces d'or à son royaume.
        Spoiler:

        L'hiver se concluait donc sur le Gondor qui semblait se reformer, l'Harondor repris (hormis quelques champs encore maîtrisés par l'ennemi...) et une force qui, après un repos à l'orée des forêts pour attendre un temps plus clément, devait aller vers la tour de la sorcellerie parachever l'oeuvre entreprise il y a des années.
        Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h10.

        Commentaire


        • #19
          Tu pourrais mettre plus d'images de la carte de campagne ? Ce serait plus simple pour visualiser ce que tu possèdes, ce que tu as donné à Rhûn, et ce que les autres ont pour l'instant.

          Commentaire


          • #20
            Dans ma liste de choses prévues pour le message avec les diverses stats, j'ai entre autres "cartes du royaume à différents tours" (pour montrer l'évolution). Après vu que la vue qu'on a n'est pas verticale mais en biais, impossible de faire une grosse image qui montre tout proprement. :\
            Je vais commencer le relevé des données dans quelques minutes, mais je ne sais pas quand j'aurais fini (rien que charger 40 sauvegardes et faire le tour des villes à chaque fois )
            Petite note : pour savoir ce que les autres ont à un moment donné, le seul moyen viable c'est le toggle_fow. Sinon ça donne les dernières informations que mes diplomates ont pu collecter. Je ne suis pas sûr de quelle est ta demande à ce niveau. ^.^

            Je pourrais essayer de mettre un poil plus souvent des images de la carte de campagne dans le corps du récit aussi, c'est noté.
            Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h21.

            Commentaire


            • #21
              Pas la peine d'aller aussi loin, afficher un peu plus souvent la petite carte en bas à droite lorsque tu montres une image de la carte de campagne suffit amplement . Mais c'est toujours intéressant de voir ce que ça donne !

              Commentaire


              • #22
                En bas à gauche tu veux dire ? Ce qu'elle indique est pas mal quand on agrandit mais alors on n'a plus la vue d'ensemble. Sinon bon on voit un peu mais ce n'est pas fantastique.

                Ceci étant, le recueil des statistiques est monstrueusement long. Sans parler derrière de leur traitement, etc. Je ferais probablement en deux parties, avec ce qui est plutôt civil d'une part (population & tout ce qui concerne l'argent) et ce qui est plutôt militaire de l'autre (forces militaires, morts, nombre de territoires), pour pouvoir mieux répartir la tâche.
                Pour maintenir un certain rythme de publication, voici une nouvelle partie normale. J'ai aussi mis à jour la cinquième partie hier soir.

                Musique (un peu courte mais bon ça se relance au moment des combats )

                Quatorzième partie - Printemps 2990 T.A. (Tour 41)
                -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                Alors que les jours s'étaient à nouveau faits plus longs que les nuits, et que Dénethor se préparait avec ses troupes à reprendre la marche vers l'ennemi, une délégation de la guilde des explorateurs arriva à son camp. Il la reçut et attendit qu'ils s'expliquent sur ce qu'ils venaient demander.
                Ils souhaitaient une subvention pour l'agrandissement et l'amélioration de leur structure en guilde de maître explorateurs, qui promettaient-ils rayonnerait sur tout le royaume d'une influence positive. Dénethor accepta. Si l'aide qu'ils avaient apportée jusqu'à maintenant restait réduite, elle était néanmoins appréciée. A mesure que le royaume restaurait sa gloire, il éloignait ses frontières, et si la construction de routes de qualité était centrale pour permettre aux armées de vite se déplacer, une petite aide supplémentaire était bienvenue.
                Avant de repartir, la décision de l'intendant couchée sur parchemin et marquée de son sceau, les délégués de la guilde apprirent à Dénethor que le conseil des nobles, satisfait des mesures prises pour conserver Amon Eithel, avait levé quelques troupes de milices d'archer à leurs frais. L'intendant songea à la signification bien étrange que devait avoir le concept d'unité d'élite pour les membres de ce conseil, mais c'étaient toujours des frais de formation en moins et des troupes fraîches plus vite disponibles.
                Spoiler:

                En ce début de printemps, la construction d'écuries fut achevée à Osgiliath Ouest. La cavalerie avait montré au cours des dernières années toute l'utilité qu'elle pouvait avoir - si quiconque l'avait jamais oublié avec la puissance des rohirrims au Nord - et le royaume avait bien besoin d'en avoir plus aisément.
                Dans le Sud du royaume furent aussi achevés les constructions de bibliothèques. Ces régions étaient en grande part voir très majoritairement peuplées d'hommes qui percevaient encore Sauron comme leur dieu. Il s'agissait de briser ces croyances avec la plus grande efficacité possible. La stratégie en place visait à convertir en priorité les élites - la part de la population la plus puissante et la plus aisée à corrompre, et qui hormis les plus hauts dirigeants, restait largement en place. Une fois que les élites auraient retourné leur veste, et à mesure qu'elles rejetteraient avec de plus en plus de véhémences leurs précédentes attaches, il s'agirait de diffuser la culture dúnedaine le plus largement possible dans la population. La victoire nécessaire contre Sauron permettrait de briser le ciment de leurs croyances et d'auréoler le Gondor de gloire, mais cela serait bien insuffisant - le Gondor affrontait les tribus haradrimes depuis des siècles et des siècles. Il fallait réussir le tour de force de leur inspirer le mépris de ce qu'ils étaient jusque là, afin qu'ils aspirent à l'abandonner pour adopter la culture dúnedaine vue comme d'une essence supérieure, plus civilisée, comme le destin inévitable. Bien sûr, une part de la population serait mécontente. Il s'agissait de l'étouffer. Le Gondor aspirait réellement à développer ces régions, et immanquablement cela tarirait les arguments d'exploitation qui auraient pu mener à la révolte comme on l'avait déjà vu. L'attachement aux traditions anciennes demeurerait, mais tant qu'on parvenait à le faire moquer et ridiculiser, alors la situation serait bien maîtrisée. A terme, si cela réussissait, plutôt que de rejeter leurs nouveaux maîtres, ils les défendront.Note 1


                En ce début de printemps aussi, les derniers bateaux haradrims furent coulés dans l'estuaire du fleuve Harnen. N'ayant plus de port de guerre, seulement des ateliers incapables de produire mieux qu'un bateau de pêche, le Harad ne serait plus une menace de ce côté.

                En Ithilien, Mistnir à la tête de son petit groupe combattit un ost orque un peu plus important en nombre.
                Spoiler:
                Alors que les troupes ennemies avançaient sous la couverture des arbres, vers l'infanterie gondorienne disposée sur la colline, Mistnir contourna l'ennemi avec ces cavaliers, et parvint à tuer le général ennemi, un orque dont le nom ne restera pas dans la postérité, et dont la garde aurait du être couverte par quelques troupes supplémentaires en arrière. Alors qu'émergeant de la forêt, les orques commencèrent à être la cible des archers humains, la cavalerie s'attaqua aux catapultes amenées par les troupes du Mordor.
                Spoiler:
                Elle s'éloigna rapidement alors qu'un groupe de guerriers orques les chargeait. Un peu plus tard, un autre groupe d'orques chargeait lui aussi, mais l'infanterie humaine. Les épéistes contre-chargèrent tandis que les archers continuaient de cibler leurs adversaires plus en arrière.
                Spoiler:
                Mistnir et sa garde vinrent rapidement prendre de dos les orques pour saper leur moral et leur infliger des pertes sans grand risque. Ils se replièrent rapidement.
                Spoiler:
                Et peu après, menèrent une charge similaire contre le reste des troupes ennemies arrivées au corps à corps, le premier groupe ayant été mis en déroute. Il ne fallut guère de temps pour voir les orques fuir en tout sens, pourchassés impitoyablement par les cavaliers. La victoire était totale.
                Spoiler:
                Les adversaires capturés furent exécutés - l'heure n'était pas aux sentiments, et encore moins contre les orques.

                A l'extrémité des marais des morts eut lieu un combat entre des troupes menées par Golasgil et un groupe orque quelconque. L'infanterie orque fut très vite massacrée, cependant le groupe comptait aussi quelques trolls qui tentaient de déplacer leurs catapultes dans le marais. Vers la fin du combat, ils abandonnèrent leurs engins définitivement inadaptés au terrain pour combattre au corps à corps. Heureusement les archers les blessèrent ou tuèrent avant le contact, et ils ne firent ainsi pas trop de dégâts.note 2
                Spoiler:


                Un peu plus à l'Ouest, Halon (un général sans grande importance qui devait prendre le rôle de gouverneur de Malgalad et de sa région) fut attaqué par un groupe du Mordor, mais il put éviter le combat ses troupes étant simplement plus mobiles. Au passage, il massacra les servants d'une catapulte, laissés en arrière par le corps d'armée principal, qui progressaient avec difficulté dans les terres marécageuses.
                Spoiler:


                Alors que l'été approchait eut lieu dans la vallée de Morgul le plus grand combat depuis bien longtemps. L'armée humaine était sous un triple commandement : Dénethor, Mistnir et Faramir. L'intendant était bien sûr le commandant en chef. En pratique cependant, il dirigeait surtout la cavalerie avec l'aide de Mistnir. C'était Faramir qui se chargeait du commandement de l'archerie et de l'infanterie, bien que suivant les consignes établies avant le début de la bataille. L'aura de son père galvanisait les hommes dont il avait la charge et lui permettait de mettre en oeuvre efficacement la tactique voulue. Au total, les forces de l'arbre blanc réunissaient plus d'un millier et demi de combattants.
                En face, les orques alignaient deux armées complètes de plus de deux milles soldats chacune, pour plus de quatre mille six cents ensemble, ayant ainsi près de trois orques par humain.
                Spoiler:
                Les gondoriens disposèrent leurs troupes sur une énorme bosse, adossée à la montagne. Leurs adversaires ne pourraient donc pas les envelopper. Une partie de l'accès à la bosse était presque à pic, offrant une protection efficace contre les assaillants qui devrait emprunter un passage plus réduit alors que les archers pourraient abuser de cette position. Les troupes d'infanteries couvraient toutes les zones par lesquelles l'ennemi aurait pu arriver, une partie se tenant en réserve. Quelques archers aussi étaient disposés en une fine ligne devant l'infanterie.
                On voyait arriver les deux armées orques, non loin dans la vallée. Le Mordor avait encore bien des ressources pour aligner tant de combattants.
                Spoiler:
                Les forces de l'Oeil se mirent en branle vers les rangs adverses. Les orques étaient difficiles à distinguer sur le sol sombre. On eut eu envie de les comparer à d'innombrables fourmis, avant de se raviser par respect pour ces bâtisseuses. La cavalerie d'élite entama ses mouvement de harcèlement. Les miliciens montés avaient été laissés sur la bosse.
                Spoiler:
                Après de rudes combats, dont des trolls ennemis voulurent se mêler, le capitaine ennemi fut tué.
                Spoiler:
                Les cavaliers se retirèrent loin de la mêlée, essayant ensuite de reposer un peu leurs chevaux qui bientôt devraient à nouveau galoper. Sur la pente de la bosse, les flèches pleuvaient sur les orques. Les miliciens montés qui avaient déjà engagé les orques une première fois au pied de la bosse les chargèrent à nouveau, de même que les épéistes dès que les archers furent menacés.
                Spoiler:
                Spoiler:
                La cavalerie lourde qui avait attaqué les archers du deuxième ost ennemi revint vers la bosse. Les orques y avaient été mis en fuite alors qu'ils étaient encore vivants aux deux tiers. Épuisés par la montée de la pente, souvent blessés par les flèches par lesquels les rangs arrières étaient encore harcelés lors du corps à corps, mal commandés, ils avaient rompu les rangs plus vite encore que les gondoriens ne l'eurent espérés en étant optimiste.
                Spoiler:
                Dans la poursuite, des centaines et des centaines d'orques furent tués ou capturés tandis que la deuxième armée allait bientôt engager le combat.
                Spoiler:
                Leurs chevaux épuisés et eux-même bien fatigués, les cavaliers se retirèrent alors que la deuxième armée était au pied de la bosse. Des trolls servant une catapulte depuis le bas de la bosse commencèrent à tirer leurs projectiles sur les rangs gondoriens. Ils ne firent pas beaucoup de morts, mais ils tuèrent un certain nombre de gardes de la fontaine, corps d'élite de l'infanterie gondorienne qui avaient quitté leur poste de Minas Tirith exprès pour les grands combats décisifs qui se dessinaient dans la vallée de Morgul.
                Spoiler:
                Des trolls de la première armée entrèrent eux au corps à corps contre les milices gondoriennes, qui les tuèrent difficilement. Sans protection, blessés et fatigués, ils restaient des ennemis dangereux, mais pas inarrêtables.
                Les miliciens épéistes chargés de garder le deuxième accès firent mouvement pour protéger le premier : il était clair que les orques n'attaqueraient pas là désormais, et ils étaient plus en forme que ceux qui avaient déjà du repousser le premier assaut.
                Les troupes du Mordor gravissaient la pente sous un feu de flèche nourri.
                Spoiler:
                A l'arrière du combat, les cavaliers avaient engagés les troupes du commandant ennemi - difficilement repéré au milieu de cette marée orque - et étaient parvenus à le tuer. Lorsque les orques des groupes au contact le notèrent, et ayant déjà vu la première armée fuir et se faire massacrer, ils flanchèrent et fuirent à leur tour.
                Spoiler:
                Le même sort leur fut réservé. La cavalerie massacra la plupart, les rôdeurs d'Ithilien de Faramir en tuèrent quelques autres qui fuyaient dans la mauvaise direction. Enfin ne restaient plus que les trolls des catapultes à éliminer, dont la bêtise était si crasse qu'ils ne fuyaient pas - et eux pouvaient fuir sans craindre une poursuite meurtrière de la cavalerie - alors qu'ils faisaient face à plus d'un millier d'ennemis et avaient vu des milliers des leurs mourir.
                Spoiler:
                La pente de la bosse était le plus monstrueux amoncellement de cadavres qu'avait jamais vu tout les survivants. Mais c'était surtout ceux de misérables orques, et la victoire humaine était éclatante.Tout les orques capturés furent tué sur place.
                Spoiler:
                Spoiler:
                Spoiler:
                Dans la foulée, l'ost humain s'empara de Minas Morgul, laissé sans défense pour la bataille et dont toute la garnison avait péri. Les orques présents y furent tous massacrés. Cependant il y avait aussi dans la forteresse un nombre d'humains esclaves, et qui eurent la vie sauve.note 3
                Le printemps s'achevait sur la reconquête de la dernière partie de l'Ithilien qui manquait encore au Gondor.



                Note 1 : Je n'ai pas eu besoin d'être très imaginatif pour ce passage, tant ce phénomène récurrent permet de puiser de matière dans le monde réel. Je vous laisse tracer les nombreux parallèles.
                Note 2 : Le décor Mordor pour un combat dans un marais est tellement ignoble visuellement sans parler de son absurdité en terme de gameplay (ma cavalerie aurait du être engluée) que je ne produirais pas d'images. Enfin, bon on voit des trolls, donc je mets tout de même deux images sympathiques hors du corps du récit :
                Spoiler:
                Spoiler:

                Note 3 : Les mécaniques du jeu ne permettent pas de rendre compte correctement des dynamiques entre espèces qui ne sont évidemment pas prévues dans M2TW. Je n'ai pas utilisé "exterminer la population" et expliquer le nombre importants d'habitants n'est pas évident, cependant il est évident qu'on ne va pas garder le moindre orque au sein du Gondor. Ceci dit, j'utiliserais peut-être exterminer la population par la suite pour régler ce souci RP, même si ça n'est pas optimal au niveau du jeu pur.
                Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h21.

                Commentaire


                • #23
                  Après avoir fini le recueil et le traitement des données de population hier soir, et fait les graphiques, je peux enfin les publier.note 1
                  Sixième partie corrigée aussi, il n'y avait pas grand chose à revoir pour cette fois.

                  Statistiques 1 - La population des villes
                  -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                  Graphiques
                  Évolution de la population totale des villes par culture du printemps 2980 T.A. à l'hiver 2989 T.A.note 2
                  Spoiler:
                  En pourcentage des cultures :
                  Spoiler:

                  Évolution de la population totale des villes possédées au printemps 2980 T.A.
                  Spoiler:
                  Spoiler:

                  Évolution de la population totale des villes du royaume "restauré" : terres initiales, Andrast (extrémité ouest du royaume), Ithilien ainsi que la côte ouest de l'Harondor et l'île de Tolfalas.
                  Spoiler:
                  Spoiler:

                  Enfin évolution de la population des villes acquises après le printemps 2980 T.A. :
                  Spoiler:
                  Spoiler:

                  Evolution de la population de chaque ville du royaume :
                  Spoiler:
                  Sans les villes les plus peuplées afin de mieux voir les évolutions des autres :
                  Spoiler:


                  Quelques commentaires sur ces graphiques : -pour la progression globale, on voit l'importance des villes nouvellement acquises sur la progression totale. 30-40% ; sauf à la fin où avec les multiples acquisitions sur le Harad (qui se fait véritablement dépecer) ça passe même au delà de la progression "naturelle"
                  -je n'ai de cesse de préciser "des villes", parce que vu le nombre de bonhommes qui meurent au combat, s'ils ne venaient pas majoritairement des campagnes je n'aurais plus beaucoup de monde.
                  -culturellement, les dúnedains dominent logiquement au sein de leur royaume. On remarque cependant qu'avec toutes les nouvelles acquitions, la part des adeptes de Morgoth devient conséquente. Ces vils suppôts de Sauron ne sont pas le meilleur des gages de stabilité.note 3
                  -si on regarde les villes (dans lesquelles j'ai intégré "Osgiliath" pour la somme de la partie Ouest et de la partie Est) ; on distingue quatre groupes principaux : les grandes cités beaucoup plus peuplées (et qui dans le jeu ont bien sûr de meilleurs aménagement) avec Dol Amroth, Minas Tirith et Pelargir ; les villes moyennes en plein essor (Linhir, Arnach, Calembel et Lond Galen) ; les diverses petites villes et forteresses qui ne comptent pas beaucoup et croissent diversement, et enfin les petits villages qui évoluent bien lentement (Erech et Drúedan).
                  -le graphique des villes n'intègre pas les deux villes tout juste récupérées, qui sont vers 4400 et 2700 habitants.

                  Images de la carte de campagne en 2989 T.A. pour situer les diverses villes
                  Extrémité ouest du royaume
                  Spoiler:
                  Centre du royaume
                  Spoiler:
                  Sud-Est du royaume
                  Spoiler:
                  Harondor
                  Spoiler:
                  Nord-Est du royaume
                  Spoiler:
                  Autour des montagnes blanches
                  Spoiler:

                  Présentation du nouveau mécanisme introduit grâce à la console
                  Je l'ai déjà évoqué deux fois, et puisqu'il est directement lié à ce dont traite cette petite partie spéciale, voici le détail :

                  Le principe est de pouvoir transférer une population d'une ville à l'autre. Tout joueur de TATW aura constaté à quel point les villages qui mettent 200 tours pour croître sont presque des poids (les sous qu'ils rapportent n'excèdent pas vraiment le coût de leur garnison ; et on ne peut RIEN y faire). En général, soit on subit en se concentrant sur les villes qui servent à quelque chose, soit on s'ajoute généreusement de la population dans ces trous.
                  Le mécanisme développé ici a pour but de pouvoir rendre ces trous utiles, mais pas gratuitement et de manière cohérente, en tirant avantage d'un fait : les commandes consoles d'ajout de population et d'argent supportent les nombres négatifs.

                  Pour réaliser un transfert de population, il faut une ville de départ et une ville d'arrivée. Il y a un certain nombre de contraintes que je me suis fixées :
                  -une ville de départ ne peut pas envoyer plus de (%age misère * sa population) colons vers la région d'arrivée. En pratique, cela veut dire que l'on ne peut trouver des gens pour changer de région que dans les grosses villes, et qu'on ne peut pas trop en envoyer vers plusieurs endroits d'un coup.
                  -une région d'arrivée ne peut pas recevoir tout les immigrés du monde sans que cela ne se passe mal : il faut d'une part des infrastructures pour supporter l'accueil, et d'autre part il faut éviter que la population indigène ne se sente envahie. C'est pourquoi - à défaut de simuler une énorme misère dans un petit village et une révolte des habitants - il y a aussi des limites dans le nombre de nouveaux arrivants. Précisément ; à partir du premier tour d'arrivée : 5% max/tour ; 10% max/période de 4 tours ; 25%/période de 12 tours et 50%/période de 24 tours. La dernière limite ajoute une contrainte réelle car les 50% restent calculés par rapport au début de la période.
                  -ça coûte des sous. Les pauvres de la région de départ ne vont pas bouger parce qu'on leur dit que ça serait bien sympa de leur part. On pourrait les emmener de force mais ça serait un peu embêtant, et toujours coûteux. Il faut donc leur financer le voyage (1po/tour/habitant (3 si par bateau) avec l'infanterie pour mesurer le temps de trajet) et de quoi s'installer dans la nouvelle région (5/po/habitant). Chaque transfert doit donc être réfléchi pour être efficace.
                  -il y en a qui meurent en route. 3% des colons disparaissent par tour de voyage : il ne vaut donc mieux pas les envoyer traverser la moitié de la terre du milieu. Cet effet est simulé en ajoutant moins de gens dans la ville d'arrivée qu'on n'en retire dans celle de départ.
                  -le transfert de population se fait cependant de manière instantanée. Parce que gérer l'ajout des gens envoyés il y a 2 tours, et puis là 3 tours, etc serait trop lourd pour un apport nul.
                  -enfin sans grand impact, mais il faut que les habitants de la ville de départ soient nettement dúnedains (>75%)

                  La culture dans la ville d'arrivée ne change pas, tout simplement parce que c'est impossible à faire. En général, les lieux qui bénéficieront de cette arrivée de population vont soit croître pour devenir une ville (et pouvoir alors acquérir une bibliothèque) soit avoir rapidement une bibliothèque, donc ça n'est guère gênant.


                  Note 1 : Évidemment l'énorme tableau calc ayant servi à faire les graphiques contient des données plus précises que ce qui en ressort, mais je doute que le détail plus poussé soit d'un grand intérêt.
                  Note 2 : Cela demande de recueillir la population et la culture de chaque ville chaque tour sur 40 tours (), en lissant les évolutions de la culture pour toujours avoir 100% de total par ville. Même si heureusement la culture de beaucoup de villes ne bouge pas.
                  Note 3 : Enfin en théorie RP, en pratique TATW vanilla est beaucoup trop facile pour ce qui est de la gestion de l'humeur.
                  Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h09.

                  Commentaire


                  • #24
                    GG, j'aime bien ton système

                    Commentaire


                    • #25
                      Content qu'il te plaise.

                      Petit remerciement à tout mes lecteurs sans lesquels je crois que j'aurais abandonné depuis quelques temps déjà. Au moment où j'écris ce message, j'ai environ 130 personnes qui ont commencé la lecture du récit à un moment, 70 qui sont allées jusqu'à la 5ème partie et 45 jusqu'à la 12ème. (Sauf si quelques uns ont commencé à lire au milieu m'enfin )
                      Aujourd'hui une nouvelle tranche de récit pour avancer dans l'histoire. (Au passage j'ai aussi corrigé la septième partie)

                      Musique

                      Quinzième partie - Été 2990 T.A. et Automne 2990 T.A. (Tours 42 et 43)
                      -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                      Été 2990 T.A.
                      Après avoir repris Minas Morgul, 988 ans après sa perte, le premier acte de l'intendant Dénethor fut de rendre à la forteresse son nom originelle : Minas Ithil ; la tour de la lune.note 1
                      Minas Tirith retrouva elle aussi son nom originel : Minas Anor, la tour du soleil.
                      C'était une sombre page de l'histoire du Gondor qui - espérait-on - se refermait avec le recouvrement complet de l'Ithilien. Et c'eut été volontiers que tout aurait été arrêté là, si chaque dúnedains ne savait avec la plus grande des convictions que les engeances ténébreuses n'auraient de cesse de vouloir la perte du grand royaume. Par le passé, après avoir vaincu Sauron, les hommes avaient vite déserté la terre maudite du Mordor et son mal.
                      Cette erreur, pour laquelle un si lourd tribut avait été payée, ne devait pas être reproduite. Si l'on parvenait à faire tomber Barad Dûr à nouveau - sans soutien quelconque des autres peuples de la terre du milieu et avec l'ensemble des forces fidèles au mal qui n'était pas encore entrées en action, cela semblait encore bien lointain - ; si l'on y parvenait, il s'agirait de ne jamais laisser plus ces terres sans surveillance et contrôle, quelle que fusse la peur.
                      La grande peste de 1636 T.A. avait il est vrai joué un grand rôle dans le déclin du Gondor et son repli contraint, mais entre les améliorations sanitaires dans les grandes villes où le mal s'était le plus propagé, et les améliorations agricoles qui avaient tout de même eut lieu depuis, la pensée que cela ne pourrait se reproduire était l'espoir qui habitait chacun.

                      Après ce succès éclatant, le conseil des nobles promit de mobiliser de nouvelles forces si l'effort était poussé jusqu'à la prise de Cirith Ungol, donnant un délai qui courait jusqu'à la fin de l'an 2994 pour ce faire. Cependant, Dénethor souhaitait avant tout reposer ses troupes, et attendre que l'ennemi vienne s'écraser sur les murailles de la forteresse, avant de s'engouffrer dans son repli pour aller plus loin.
                      Aussi, il réunit les forces des unités qui avaient subies le plus de pertes, et en envoya une partie en voyage vers le Nord de l'Ithilien, avec Mistnir à sa tête. L'intendant souhaitait que Golasgil réunisse une armée. Il ne savait pas exactement encore où porter le prochain coup cependant : serait-ce vers le Nord et Thoronburg, pour isoler plus encore Dol Guldur et peut-être pouvoir éradiquer les forces qui corrompaient le Sud de la forêt noire ? Ou bien cette tâche reviendrait-elle davantage aux elfes sylvains - qu'ils se montrent de quelque utilité - et l'assaut irait-il vers la Porte Noire, afin de contrôler tout à fait les accès vers le Mordor ? Le temps le lui dirait, songea-t-il sagement.

                      Les projets longs et coûteux d'améliorations des routes étaient achevés dans les régions qui entouraient les plus grandes villes du royaume : Minas Anor, Pelargir et Dol Amroth. Très vite, le commerce connut une amélioration substantielle, le pavage accélérant la vitesse des convois de marchandise tant lorsqu'ils roulaient qu'en évitant de briser leurs roues ou de les piéger dans un bourbier. Le déplacement des forces militaires était lui aussi facilité, ce qui était plus qu'utile. Il y eut aussi l'achèvement d'une bibliothèque dans la plus grande cité d'Harondor, afin d'aider à la conversion des élites.
                      La guilde des explorateurs sollicita une énième antenne, à Osgiliath Est encore, qui lui fût cette fois accordée.


                      Loin de là, au Nord de la rivière Harnen dans les dernières terres encore à peu près sous le contrôle du Harad de ce côté-ci de la rivière, Durven déclencha un combat contre un petit ost ennemi qui comptait lui barrer la route et espérait des renforts rapides. Même avec eux cependant, les haradrims étaient moins nombreux que leurs adversaires...
                      Les troupes ennemies étaient situées sur la colline d'en face. On les distinguait difficilement avec la pluie.
                      Spoiler:
                      Sous une pluie intense, les cavaliers gondoriens parvinrent à charger les archers adverses. Les cavaliers sudérons réagirent rapidement.
                      Spoiler:
                      Gênés par leurs propres hommes, ils ne purent cependant affronter leurs adversaires qui fuirent à temps. Les forces sudéronnes se mirent en marche vers celles de l'arbre blanc. Rapidement, les cavaliers ennemis poursuivant ceux du Gondor furent sous le feu des archers.
                      Spoiler:
                      Spoiler:
                      Cependant, alors que les miliciens montés fuyaient en bon ordre toujours poursuivis, les gardes du corps de Durven prirent leurs adversaires de flanc : ils avaient pu s'éloigner assez pour réaliser cette charge. Le commandant adverse périt rapidement. Les flèches se concentrèrent alors sur les lanciers ennemis presque parvenus en haut de la colline. Peu après, les miliciens du Gondor plus reposés contre chargeaient et s'engageait l'usuel corps à corps.
                      Spoiler:
                      La déroute des lanciers fut rapide, et les tirs des balistes haradrimes firent probablement plus de dégâts dans les rangs gondoriens que n'en fit toute leur infanterie. Les cavaliers des troupes de renforts ennemis combattaient encore avec vigueur et chargèrent contre la pente les rangs de l'infanterie lourde du Gondor. Sans grand succès cependant. Leur capitaine fut vite mis à bas de sa monture et tué.
                      Spoiler:
                      Quelques fuyards furent rattrapés par les cavaliers dúnedains, avant que la bataille ne soit tout à fait achevée. Elle était nette.
                      Spoiler:

                      L'été s'acheva sans guère plus de nouvelles dignes de figurer dans ce récit.



                      Automne 2990 T.A.
                      Au début de l'automne parvinrent une fois de plus des nouvelles d'un mécontentement des elfes sylvains. Sachant que le Gondor avait isolé les forces de Dol Guldur de celles du Mordor, aidant ainsi indirectement les elfes, cela semblait bien surprenant, mais "les voies de la "sagesse" elfe sont impénétrables" disait-on.

                      Dans l'Est de l'Harondor, Boromir fit piller les bâtiments qui n'apportaient rien au Gondor, tandis que la construction d'un hôtel de ville pour organiser un peu mieux l'administration et diminuer un peu la corruption était déjà engagé.

                      A Amrun, un peu plus au Sud-Est, l'espion Maenion fut attrapé alors qu'il tentait de s'introduire dans le château. Selon le traitement usuellement réservé aux espions, il fut mis à mort après avoir été torturé pour tenter de glaner des informations sur sa mission. Il apparaissait clairement aux haradrims que le Gondor avait l'intention de porter son offensive jusque là.

                      Un nouvel ost envoyé lutter contre lui fut affronté par Durven et ses troupes. L'infanterie se terra dans les broussailles, tandis que la cavalerie partit provoquer l'ennemi. Peu après, les archers faisaient feu sur l'ennemi lui infligeant de lourdes pertes, avant que les miliciens ne commencent à trancher de leurs épées les sudérons. Dans la confusion, les cavaliers du Gondor tuèrent le capitaine ennemi. La bataille fut exceptionnellement courte, et les troupes ennemies tout à fait écrasées, permettant à Durven et ses hommes d'avancer jusqu'au pont sur le fleuve Harnen, de le franchir, et de mettre le siège sur la place forte de Gobel Ancalimon.
                      Spoiler:
                      Spoiler:
                      Spoiler:
                      Spoiler:


                      A Dol Amroth, Imrahil était songeur. Le royaume avait évolué d'une manière bien surprenante ces derniers temps. Il était bien sûr heureux des victoires répétées contre les corsaires d'Umbar, les tribus haradrims et le Mordor. Mais il s'interrogeait sur l'avenir de la politique intérieure. Son statut lui donnait une autorité peu contestée, mais il voyait bien les discrètes attaques de Dénethor contre la puissance des vassaux du royaume. Pour le moment, celui-ci n'avait pas osé le toucher, mais cela durerait-il, lorsqu'il aurait étouffé les autres résistances ? Il espérait que non, tant pour le maintien de sa glorieuse lignée que pour le bien même du royaume - si lui-même voyait son autorité attaquée, c'est que tous les possesseurs de fiefs du royaume le seraient peu ou prou, et ils ne laisseraient pas ce qui faisait leur richesse et leur titre leur être subtilisé sans réagir. Et alors, le chaos serait proche. Tout ce qui avait été gagné jusque là pourrait être perdu. Il espérait que Dénethor fut assez sage pour comprendre les limites auxquelles il était sévèrement astreint dans son rôle d'intendant. Même un roi légitime, descendant d'Anárion - le frère d'Isildur, fondateur de Minas Anor, et celui dont devait descendre quelqu'un pour prétendre à être roi du Gondor -, n'eut pu faire cela.
                      Imrahil était un homme noble, à plusieurs points de vue : avec son peuple, lors des rares combats auxquels il pouvait prendre, et enfin par son sens général de la justice.Ce n'était pas un grand commandant. Bien qu'il ait de solides notions de combat individuel, il n'avait guère mené d'armée à la bataille pour acquérir l'expérience tactique indispensable.
                      Ses pensées devinrent plus confuses, et sa réflexion se perdit dans les limbes... L'alcool le rongeait. C'était cela peut-être plus encore qui l'éloignait du champ de bataille. A l'origine simplement amateur de boissons - comme la plupart des hommes -, il avait fini par boire plus et plus encore pour oublier ses inquiétudes, et ne parvenait plus à s'en priver désormais. Il se voyait s'abîmer plus vite qu'à la normale. Autour de lui, on ne savait pas comment réagir.
                      Sa glorieuse lignée númenórenne, mêlée d'elfes, lui avait fourni une bonne santé, et une grande longévité, mais le pouvoir de l'alcool était plus grand lorsqu'on l'absorbait en trop grandes quantités.
                      Dans sa suite, on remarquait l'explorateur issu de la maison de guilde de Dol Amroth, qui était chargé de l'aider pour tout voyage ou expédition qu'il pourrait mener. Un bibliothécaire et un scribe l'accompagnaient aussi, l'aidant à satisfaire sa soif de savoir. Il allait souvent à la bibliothèque - dans les moments où il échappait à la boisson - consulter les récits des temps anciens.
                      Il se sentait encore assez respecté, mais pour combien de temps ?
                      Spoiler:

                      Imrahil, après avoir quitté sa cité le temps de superviser la construction d'une tour de guet pour surveiller la route entre Dol Amroth et Tarnost, recruta quelques mercenaires. Il y avait en effet deux groupes de bandits qui étaient prêts à se mettre au service du royaume pour une somme plutôt restreinte. Et un peu plus au Nord-Est, il y avait un important groupe rebelle qui rançonnait les marchands et faisait sa loi, qu'il s'agissait de mater.
                      Tandis que Imrahil retournait à sa chère cité, les bandits firent donc mouvement vers le Nord-Est. Le gouverneur de la place de Tarnost, Forlong prit le gros de ses troupes et marcha vers les rebelles. A la limite entre le Belfalas et le reste du Dor-en-Ernil - les terres du Prince en sindarin - ; les deux groupes attaquèrent les rebelles.
                      Spoiler:
                      Les miliciens du Gondor firent mouvement pour se placer sur un repli de la colline, afin d'être adossés à la falaise et d'avoir l'avantage de la position sur les rebelles lorsqu'ils approcheraient. Les cavaliers de la garde de Forlong firent mouvement vers les rebelles. De l'autre côté, les bandits arrivaient dans la zone du combat. Le général ennemi fut tué très rapidement, lors d'une charge. Il était plus qu'un capitaine de bande ordinaire, et avait quelque noble sang. Cependant, cela ne l'immunisait guère contre un puissant coup de lance.
                      Spoiler:
                      Les bandits entrèrent au corps à corps contre les forces ennemis. Plus en arrière, les archers rebelles, mal équipés, s'étaient mis en position pour tirer sur les bandits, mais ils subirent une charge de dos de la cavalerie gondorienne qui les massacra.
                      Spoiler:
                      Peu après, un groupe ennemi parvint au niveau des miliciens du Gondor qui s'étaient réfugiés sur la colline. Plus fatigués, moins bien équipés, ils n'avaient cependant pas l'avantage et furent vite repoussés. Au coeur du champ de bataille, les bandits ayant subis d'énormes pertes - ils étaient encore moins bien équipés que les rebelles, ils entrèrent en déroute. Cela ne préoccupa guère les forces régulières gondoriennes. La mort des bandits au combat était perçue comme presque aussi bénéfique que celle des rebelles. La cavalerie revint soutenir les miliciens.
                      Spoiler:
                      Les forces ennemies subirent de très lourdes pertes. Quelques uns de leurs hommes se réfugièrent en hauteur, mais poursuivis ils furent eux aussi tués. La rébellion était matée.
                      Spoiler:
                      Les quelques bandits survivants virent tout de même l'argent qui leur était du payé, avant d'être dispersés. Forlong et ses hommes retournèrent à Tarnost.


                      Pendant ce temps, dans la Forêt Noire, le diplomate Arveleg parvint devant la terrible forteresse de Dol Guldur. Il avait déjà vu quelques troupes du Mordor qui mettaient le siège à Ost-in-Gil plus au Nord-Est, sans que les elfes du royaume de Thranduil ne paraissent s'en soucier le moins du monde.
                      Spoiler:
                      Surmontant sa peur, et grâce au respect qui entourait les diplomates, Arveleg fut reçu dans la terrible forteresse, où il conclut l'échange de cartes entre les royaumes ennemis. Le Gondor souhaitait mieux connaître la situation du Mordor pour l'attaquer, et l'inverse était tout aussi vrai. Nul doute que chaque camp tenta de faire de l'autre le dindon de la farce, mais au final chacun parvint à en tirer quelques bénéfices.
                      Spoiler:
                      Arveleg sentit que l'ennemi songea à le retenir si ce n'est le tuer. Mais il put quitter les lieux, se jurant de ne plus aller en ces lieux maudits. Les hommes même corrompus encore avaient-ils le respect minimal pour ces choses, mais le Mordor n'était pas tout à fait dans ce cas.


                      Alors que l'automne s'achevait, les forces du Harad firent une sortie à Gobel Ancalimon. Durven replia ses troupes, abandonnant le siège. Poursuivi, il engagea le combat quelques lieues plus loin, contre des forces adverses légèrement réduites. Il positionna ses forces le long de la route.
                      Spoiler:
                      Il dut rapidement les réorganiser pour mieux faire face aux assaillants, tandis qu'avec ses cavaliers il entamait l'harcélement de l'infanterie adverse.
                      Spoiler:
                      Les archers infligèrent de lourdes pertes à leurs adversaires dans leur approche.
                      Spoiler:
                      Finalement, s'engagea comme de coutume le corps à corps.
                      Spoiler:
                      Comme de coutume, la déroute haradrime fut prompte, et la poursuite des fuyards sanglante.
                      Spoiler:
                      Les nombreux prisonniers furent exécutés. Comment prendre la place forte si la moitié de ses anciens défenseurs, épargnés, y retournaient ?

                      Les premières neiges de plaine arrivaient en Anórien.



                      Note 1 : J'ai constaté avec surprise qu'un script du jeu le faisait automatiquement, mais c'était dans mes projets de toute façon.
                      Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h09.

                      Commentaire


                      • #26
                        Envoyé par Lithu
                        "les voies de la "sagesse" elfe sont impénétrables"



                        Je me pose la question : tes troupes sont pas un peu trop cheaté contre les forces ennemies? A chaque fois c'est une victoire écrasante ou presque . Et niveau économie tu t'en sors?
                        Sinon comme pour LPOTR, ton système de migration de population est bien pensé!

                        Commentaire


                        • #27
                          Envoyé par Halzum Voir le message
                          Je me pose la question : tes troupes sont pas un peu trop cheaté contre les forces ennemies? A chaque fois c'est une victoire écrasante ou presque . Et niveau économie tu t'en sors?
                          Du moment que le jeu estime le rapport de forces défavorable pour nous et qu'on bat bien l'adversaire (c'est à dire qu'on n'a pas trop de pertes et que dans la poursuite on ne les laisse pas s'échapper), ça fait une victoire écrasante. La valeur des orques est nettement surestimée avec ça, alors que celle de la cavalerie lourde des généraux est sous-estimée. (Pour donner un ordre d'idée, d'après le jeu 60 cavaliers lourds d'élite avec un général à 10 étoiles ~= 250 guerriers orques de base)
                          Il faut aussi tenir compte du fait que, dans la plupart de mes combats, j'ai un général correct (voir excellent avec Golasgil, Boromir et Dénethor qui sont à 10 étoiles et pour les deux premiers offrent des bonus de moral significatifs), alors que mes adversaires n'en ont pas (ou le perdent vite). Les rares fois où j'ai du affronter un bon général ennemi qui avait aussi un ost correct, c'était nettement nettement plus tendu.

                          Dans ma tactique, je vise principalement à casser le moral ennemi (flèches enflammées (même si ce n'est pas RP c'est une mécanique du jeu) ; charges de cavaleries dans le dos ; ou sur le capitaine adverse) pour le mettre en fuite, derrière la cavalerie nettoie les fuyards et fait le gros des morts.
                          La victoire dans la vallée de Morgul au tour 41 illustre largement le phénomène : j'ai affronté 4600 orques, à la fin de la bataille j'en avais capturé plus de 2700 et une centaine avaient fui. Si on y ajoute les orques morts durant la fuite, plus de deux tiers ne sont pas morts en combattants. Si ce n'est plus encore avec tout les morts dans l'approche sous les flèches.
                          D'ailleurs, potentiellement avec trois groupes d'archers et un peu de cavalerie on peut faire des ravages immenses quasi sans perte en fuyant toujours le corps à corps ; quand l'ennemi n'a ni archers (fréquemment le cas du Mordor) ni cavaliers (presque toujours le cas du Mordor, moins du Harad) ni trolls (les trolls massacrent complètement les archers). Il y a un combat qui illustre ça assez bien, avec je crois Golasgil et Faramir, le soir un peu à l'Est d'Osgiliath ; où j'ai 10 morts en tout et pour tout.

                          Evidemment, la bêtise de l'IA est souvent la clef, très clairement (je l'ai d'ailleurs souligné dans les cas les plus flagrants, parfois de manière indirecte (et RP) en parlant des problèmes de commandement ennemis). Un humain en face m'aurait détruit dans de multiples combats que j'ai remporté. Un phénomène récurrent est que toutes les forces ennemies n'arrivent pas sur mon infanterie en même temps : un ou plusieurs groupes, soit trainassent, soit sont distraits par mes cavaliers. On peut repenser à la sortie que j'ai faite à Umbar avant de vendre la ville, comme illustration ultime du phénomène (leurs cavaliers chargaient mes archers c'était réglé, mais ils préféraient poursuivre mes propres cavaliers avec accessoirement mon capitaine)
                          Autre phénomène, en se divisant en plusieurs groupes, l'ennemi initialement en surnombre se retrouve en sous-nombre. Sachant que qualitativement, mes épéistes - mêmes s'ils sont miliciens - sont nettement au-dessus de l'orque (et aussi du lancier haradrim ; seuls les corsaires/guerriers sudérons sont embêtants chez le Harad car ils ont un bon moral et des stats honnêtes. Chez le Mordor les gardes du Morannon sont un peu agaçants aussi s'ils entrent au corps à corps, ceci sans parler des trolls qui sont une vraie vraie peine) ; les groupes ennemis se font mettre en déroute les uns après les autres. Si j'ai un groupe de cavalerie pour les poursuivre, ils ne pourront pas reprendre leurs esprits.

                          Envoyé par Halzum Voir le message
                          Et niveau économie tu t'en sors?
                          La question est assez ouverte : est-ce que j'arrive à financer ce que je voudrais, ou est-ce que j'arrive à éviter la banqueroute ?
                          Ca n'apparaît pas forcément beaucoup dans le récit, mais quelque chose que j'adore est le développement des villes. Transformer la petite ville en majestueuse cité aux infrastructures incroyables me fait plaisir. Evidemment, c'est loin d'être accessible. Les constructions ont longtemps été gelées après celle de début de partie, et ensuite une large part s'est faite grâce aux appoints financiers exceptionnels (primes pour un échange de carte, pillage de ville, etc)
                          Donc par rapport à la banqueroute je n'ai pas de souci : entre les pillages/reventes de bâtiments inutiles (ça rapporte gros) en Harad, et le commerce/les impôts tout à fait intéressants du royaume qui croissent régulièrement, je n'entre jamais en déficit structurel. En face, le Mordor est ruiné par l'entretien de ses troupes pléthoriques, de mon côté je n'ai pas une marge importante mais ça passe : mes capacités de production restent limitées et le combat rogne régulièrement mes troupes, ce qui m'empêche de trop exagérer. Quand je suis juste financièrement, je suis simplement obligé de geler les constructions à regret.
                          D'ici quelques jours, lorsque j'aurais eu la patience de récupérer les données, les statistiques sur l'économie devrait apporter un éclairage sans doute plus précis et riche sur la question.


                          Mes réponses te conviennent-elles?
                          Dernière modification par Lithu, 12-10-2014, 22h08.

                          Commentaire


                          • #28
                            Envoyé par Lithu
                            la bêtise de l'IA est souvent la clef
                            Heureusement que tu ne joues pas sur RTW alors, sinon y'aurait même plus de challenge .

                            Envoyé par Lithu
                            La question est assez ouverte
                            Justement, c'est parce que je veux qu'elle soit ouverte . tu as répondu aux 2 questions que je me posais niveau économie . Et moi aussi j'adore faire prospérer un petit village en métropole haha .

                            Envoyé par Lith
                            Mes réponses te conviennent-elles?
                            Oui c'est parfait .

                            Commentaire


                            • #29
                              super récit je trouve le gondor nettement mieux faite et plus jouable dans third age de base.

                              Commentaire


                              • #30
                                C'est vraie que les unité du Mordor sont vraiment trop faible, j'ai bien envie de tripatouiller le descr_unit pour leur donner plus de punch. Car franchement affronté trois full stack d'orc divers et gagner c'est un peux abusé, je me demande à partir de quelle tour le Mordor commence à sortir des unité d'élite avec DAC (troll etc) .

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X