X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Badminton Divin, 8 joueurs, jeu en équipe (RP)

    Une nouvelle guerre totale se profile dans le monde de Peliwyr. Cette dimension pitoyable est connue pour avoir les pires historiens que l’univers ait jamais connus. Mais c’est aussi une dimension qui se reforme, encore et encore, face à toute logique. Laissez-moi donc vous conter l’histoire pathétique du…du Badminton Divin. Quatre alliances anciennes se levèrent parmi la myriade de nations pour élever au rang de divinité un dieu unique, dans un but d’annihilation pure et simple. Il s’avère qu’à l’époque, personne n’utilisait de noms pour définir les alliances, et les historiens se sont laissé aller… Ne vous moquez pas de ce qui va suivre, et concentrez-vous sur les faits politiques et militaires je vous prie.

    La première alliance divine était celle de Pythium et de Patala : le Filet de Serpentard. Le Culte du Serpent s’est intéressé au savoir exotique de C’tis au détriment de la passion dévorante d’Ermor pour les morts. Ils sont désormais menés par Orangina, le Roi du Sang et du Parfum, le Maître des Plantes et des Arbres, le Seigneur de la Forêt, au milieu de solides légionnaires, des nuées d’hydres et des cavaliers sur serpents sacrés. Sehsah, le Hérault d’Orangina, mène Patala, la nation du Règne des Nagas. Cette société antique héritée des clans de Bandar Log mêle nuées de singes et de gorilles évolués, menés par des créatures sacrées et aquatiques, les Nagas. L’ordre divin d’Orangina est un ordre reptilien. Comprenne qui pourra.

    (La suite bientôt, lancez-vous).

  • #2
    Le Pantokrator précédent, lassé de cette dimension, partait régulièrement en explorer d'autres. Il y avait acquis une passion singulière pour quelque chose qu'il appelait "Badminton". Les descriptions qu'ils en donnait laissait Enkimdu, l'un de ses lieutenants, perplexes. Celui-ci était chargé de veiller sur la nation de Gath et il prenait son rôle très à cœur. L'attitude du Pantokrator devenait problématique, même si sa fidélité l’empêchait de le dire ouvertement. Mais ce n'était que le début. Les absences du Pantokrator devenaient de plus en plus longues et de plus en plus fréquentes jusqu'au jour où il ne revint plus. La connexion d'Enkimdu et de ses autres fidèles avec lui était rompue et rapidement le monde plongea dans le chaos.

    Enkimdu devait se faire à l'évidence, le Pantokrator ne reviendrait pas et il fallait rapidement lui trouver un remplaçant. Mais où pouvait-il trouver une entité capable d'endosser ce rôle ? Lui-même n'avait ni la puissance ni la sagesse nécessaires. Alors qu'il désespérait, il sentit une étrange énergie venir d'un des artefacts laissés à Gath par le Pantokrator. Il s'agissait d'une "raquette" avait laquelle Enkimdu avait joué alors que le Pantokrator avait essayé de lui apprendre le "Badminton". Evidemment, cette partie entre êtres divins était hors norme : les raquettes étaient longues de plusieurs mètres et le volant passait au-dessus de nations entière à chaque échange. Le Pantokrator s'était d'ailleurs placé bien au-delà de l'horizon et Enkimdu ne savait même pas d'où il lui renvoyait le volant. En y repensant, celui-ci s'aperçut qu'il ne savait pas où le Pantokrator avait laissé sa raquette.

    Enkimdu prit alors la raquette laissée à Gath et partit dans la direction où il dirigeait ses tirs durant la partie, espérant trouver l'autre raquette et peut-être un indice sur l'élu qu'il cherchait. Il parcourut des lieux et des lieux jusqu'à arriver à un pays recouvert de jungles et parsemé de grandes cités où s'élevaient des temples pyramidaux fendant les cieux. Enkimdu aperçut l'objet de sa quête au sommet du plus imposant des temples. Il s'y rendit promptement, ne faisant peu de cas des prêtres effrayés par sa soudaine apparition. Arrivé au sommet, il s'approcha de la raquette. Soudain, il ne reposait plus sur la plateforme en pierre, mais flottait dans un flot de conscience indescriptible. Devant lui se dressait Heraclyon dans toute sa gloire. Cette simple vision suffit à faire se prosterner Enkimdu. Aucune parole ne fut échangé, mais Enkimdu sut qu'il avait trouvé le futur Pantokrator et lui jura son éternelle fidélité, comme il l'avait fait avec le précédent Pantokrator.

    Il revint soudainement à la réalité. Plusieurs hommes et Atlantes, des amphibiens humanoïdes ressemblant à des grenouilles, richement vêtus, à l'air solennel, se tenaient devant lui. L'un d'eux prit la parole :
    -Nous attendions votre venue, ô Tout Puissant Disciple d'Heraclyon. Bienvenue à la cité de Mictlan. Nous allons immédiatement procéder à la mise en place du Pacte.
    -Le Pacte ? lui demanda Enkimdu.
    -Oui. Le divin Heraclyon nous a montré ce qu'il convenait d'être fait. Nous avons rassemblé sept vierges et sept jeunes guerriers. Leur sang mélangé à la source sacrée servira à sceller le Pacte.
    Il désigna du doigt un groupe de jeunes gens au regard rêveur et au sourire béat. Enkimdu comprit qu'ils avaient eu la même vision que lui il y a quelques instants. Cette expérience qui l'a beaucoup secoué a sans aucun doute brisé l'esprit de ces mortels.

    Des servants amenèrent tant bien que mal un bol assez grand pour servir de baignoire à un géant. D'autres apportèrent des douzaines de jarres remplies d'eau dont ils versèrent le contenu dans le bol. Rapidement, une estrade le surplombant fut aménagé. Les jeunes gens y furent amenés et sacrifiés un à un. Leurs sourires ne disparurent pas malgré la douleur et heureux qu'ils étaient de rejoindre leur dieu, leurs râles d'agonies ressemblait plutôt à des soupirs de soulagement. Enkimdu, désormais lié à Heraclyon, connaissait instantanément sa volonté. Lorsque le quatozième et dernier sacrifice fut accompli, le Tout Puissant Disciple, mû par un ordre muet, saisit les deux raquettes et les plongea dans le bol. A ce moment précis, le clergé de Gath tout entier, pourtant à des centaines de lieux de cet événement, fut frappé par l'inspiration divine d'Heraclyon. Le Pacte des Raquettes Sanglantes était établis. Désormais, les peuples de Mictlan et Gath, bien que séparés physiquement pour l'instant, étaient unis par un même but : capturer les Trônes d'Ascension et offrir à Heraclyon la place qui lui revient de droit.
    Dernière modification par Tardanis, 23-12-2017, 01h22.

    Commentaire


    • #3
      Le "badminton divin" était une institution dans la grande majorité de Peliwyr. Les peuples aimaient beaucoup regarder voler par dessus les nuages et montagnes les volants gargantuesques du pantokrator et de ses compagnons de jeu comme Enkimdu. Naturellement, ce sport n'était pas sans risque, il arrivait parfois d'un tir manque le terrain et d'une malheureuse cité d'un peuple oublié se trouve sous le point d’atterrissage... Le principal défaut de ce sport (suivre le match en étant au courant des faits et gestes d'au moins un joueur) fut résolu grâce aux efforts d'une confrérie de mage: "AstralVision" permit à tous de bénéficier des retransmissions en direct (et depuis théâtre local) pour une somme modique. L’engouement était tel qu'après le départ du Pantokrator et l'arrêt de la plupart des rencontres qu'une ligue professionnel de mage chercha à occuper la place. Elle eu son petit succès bien que boudé par l'aristocratie et les clergés qui la jugeait racoleuse et trop tape à l’œil...



      Les choses allaient différemment en Patala... Le divin Asssclessspiosss n'aimait pas le "badminton divin", il préférait s’adonner à un jeu de son invention: le sssing-sssong. La raison principale était qu'il avait du mal occuper tout l'espace d'un terrain de badminton standart: il se retrouvait trop souvent à sinuer d'un côté à l'autre en ratant les volants... Le terrain de sssing-sssong (un simple forum monumental pour chaque joueur) lui permettait d'atteindre chaque coin simplement en y tendant le bout de son corps serpentiforme. Sa partenaire de jeu, la divine Gyro dame de la plus grande terre et nourricière des champs, avait également eu son importance dans le choix du matériel. Son manque appendice préhensile et de toute forme de mobilité ne lui permettait pas de renvoyer un volant... L'ingénieux reptile le remplaça donc par un éléphant gonflé à l'air chaud. Celui-ci qui pouvait alors rebondir contre Gyro et, s'il était tiré adroitement depuis Patala, revenir de Pythuim...

      Comme tout les matins, Asssclessspiosss s’adonnait à son sport. Seulement, le cœur n'y était pas. Frapper dans la balle ne suffisait pas à son plaisir. Les cris et les applaudissements de la foule de primate en délire ne suffisait pas non plus. Même en ayant forcé autant que possible sur l’hypnose, ils ne criaient pas assez fort...


      "- CCCe n'est plus possssible, ce jeu est trop simple. Il me faudrait un sssoupçççon de difficulté en plusss... Un obssstacle! C'est ça! Je vais jouer par dessus cette montagne....
      - Mais elle ne se trouve pas en face de Pythium Ô grand Asssclessspiosss..." Répondit d'un seul singe la horde simiesque. "- Mais vous pourriez chercher à viser les grottes sur ses flancs...
      - Cessez tout de sssuite vos sssornettes ssstupides ou vous sssouffrirez cccents sssentences ! Qui ssserait assez sssot pour sss'amuser à faire sssauter des balles-éléphantesssque dans des trous au sssol... Insssinuez vous que je ne serais pas plus malin qu'un tigre vivant au fond des bois?
      - Surtout pas Ô divin sportif! " Répondit la foule dépourvue de libre arbitre.
      - Alors nous sssommes d'accord: ccce sssera cccette montagne sssinueuse qui faudra déplacccer ssseau après ssseau..."

      Une jeune naga, sortie de la foule... C'était la splendide sœur du roi et la surveillante supérieure du cercle de la garde sacrée.

      "- Ô mon ssseigneur célessste!
      - Oui sssémillante sssplendeur sssouriante...
      - CCCes travaux ne ssseraient pas fini avant des cccentaines années... Pourquoi ne pas tendre un drap entre les deux extrémités des chaînes de montagne? CCCe ssserait plusss sssimple...
      - SSSûrement mais le vent sssournois sssifflerait dessus et sss'en ssserait fini...
      - Alors sss'il le faut, perçççons le de trous...
      - Mais ccc'est bien sssûr! Ainsssi sssoit-il! SSSinges! Mes ssserviteurs, cccessez vos affaires tout de sssuite et ssservez moi! Que vos artisans filent cccents milles ssstades de sssoie! Je veux cccéans les plus sssouples et les plusss sssolides cordes de sssoie! Vous allez me fabriquez le plus grand édificcce de corde de toute la créatttion! Ce sera le sssuperbe Filet de Serpentard!!!
      - Il va nous falloir beaucoup de pouccces opposable pour cccela... Les sssinges de Patala ne sssuffiront sssûrement pas...
      - Décccidément tu es sssavante et sssage... Tu ssseras cccelle qu'il me faut.. SSSubverti, sssoumet et sssinistre s'il le faut... Fait sssifflez nos flèches sur ccceux qui ne sssuccombe pas à notre dominion!!!
      - Oui SSSire..."

      Depuis le balcon de son palais, le roi des nagas et de tout Patala avait vu la scène... Il siffla de mépris.

      "- Ainsssi ccc'est comme ççça. Ma sœur sssouhaite plusss? Et pourquoi pas ma place? Ô la sssalope... La sssalope..."
      Dernière modification par Jaguar_Flemmard, 22-12-2017, 11h28.

      Commentaire


      • #4

        Le salon d’Hannibal était assez chiche. Quelques sièges, et une terrasse d’où il contemplait ses bêtes de guerre, accompagné du Premier, mage de feu de son état. Ils devisaient sur l’état du monde depuis un certain temps, et de l’essor de leur religion, de Ragha à Caelum, quand un émissaire ailé arriva à la fenêtre. Il portait un message venant du grand lointain, et portait à la fois le sceau de Patala et celui de Caelum. Il l’ouvrit, et trouva ça si gratiné qu’il le lit à voix haute.

        Si Hannibal s’esclaffait, le Premier prit ça différemment : « Hannibal, mon ami, ces demandes sont incroyablement touffues pour les Volants Ailés de la part de ce Filet de Serpentard. Ne crois-tu pas qu’ils préparent la guerre et tâchent d’engluer nos volants dans leur nasse ?
        - Je le pense aussi, Premier, mais je vais rédiger une missive pour qu’ils comprennent bien. »

        ---------------------------------------------------------------

        A l’attention du Filet de Serpentard,

        Nous, représentants de Caelum et de Ragha, trouvons vos demandes inadaptées, et ce pour un tas de raisons que nous allons vous détailler maintenant.

        Hannibal, général de Ragha, a en effet ouvert des discussions avec vos deux nations. D’un côté, l’île du sud qui donnait sur nos deux capitales. Il semblait évident que vous ne pouviez avancer davantage, au risque d’une guerre sanglante, et nous avons demandé à ce que chacun reste de son côté du fleuve. Ensuite, le fleuve où Ragha se déployait à flanc de montagne. Même chose.

        Nos accords s’arrêtaient ainsi sur ces deux zones géographiques clairement identifiées. Or, il semblerait que vous ayez cru que nous partagions le monde horizontalement. Très clairement, ceci est faux. Vous avez choisi de vous concentrer sur l’île près de nos deux capitales, mais vous n’aviez AUCUNE prétention sur les plaines qui s’étendent de l’île à la montagne. Nous n’avons pas inclus cette zone dans les négociations, qui portaient je le rappelle sur l’île et sur le fleuve où se trouvait Ragha.

        Nous rappelons que nous sommes deux nations indépendantes unies par la foi, tout comme vous. Voilà pourquoi Hannibal a négocié avec chacun d’entre vous, et pas avec un seul. Hannibal rappelle d’ailleurs qu’il n’est que l’humble représentant du disciple de notre alliance sacrée. A vous de négocier avec l’un et l’autre.

        Vos demandes sont ainsi illégitimes. Premier arrivé, premier servi. Vous avez pris l’île près de nos deux capitales, nous en sommes marris. Nous avons pris une partie des plaines, même chose. La diplomatie sert ainsi à fixer les frontières. Nous avons fixé les nôtres au fleuve et à l’île, à vous de négocier modérément avec Caelum.

        Pour nous, les demandes numéro 1 et 3 sont légitimes, pour fixer la frontière, mais Temigilia a un coût malgré tout, le coût des pertes pour la neutralisation des forces de défense, et je laisse Caelum fixer ce prix en or. Nous pouvons effectivement vous laisser Temiglia, et arrêter l’expansion vers le sud. Pour Dumna et Batimor, nous ne sommes pas assez fous pour vous laisser la main sur ces deux provinces capturées avec notre sang, et quant à Agraria, elle est dans la zone d’expansion de Caelum donc c’est à lui de choisir s’il la capture ou non.

        Cordialement,
        Les Volants Ailés


        Dernière modification par CptSparke, 17-01-2018, 10h12.

        Commentaire


        • #5
          Sibyline, la soeur du roi des Nagas, prennait un bain de soleil immergée au bord du grand bassin jouxtant ses appartements. L'après midi était torride, comme souvant sur les terres de Patala, grâce à la divine influence de Gyro. La femelle fermait les yeux oubliant quelques instants le décors de vieilles pierres mal entretenues qui formait la cité des singes et de leurs maîtres. L'heure avancé de l'après midi permettait aux rayons du soleil de descendre directement vers la belle naïade sans être intercepté par la canopé des nouveaux arbres qui avaient cru par dizaines à travers les bâtiments. Si l'on pouvait encore parler ainsi: il s'agissaient maintenant plus d'un réseau de couloirs et de salle en ruines que de spendeurs architecturales. Même si l'on ne pouvait nier le bon goût et la finition des bas reliefs survivants. Malheureusement, les nagas avaient toujours été des créatures assez nature: tant que l'aspect fonctionnel de leurs possessions était là, il ne s'inquiètaient guère du reste. Quand aux singes, même si les basses tâches leur revenaient, cela faisaient déjà des siècles qu'ils étaient soumis, génération après génération, aux effets hypnotiques de leurs seigneurs... Ils ne leur restaient plus beaucoup d'esprit d'initiative (ou même d'intelligence pour les plus malchanceux). La majesté du royaume de Bandar Log s'était éteinte depuis longtemps.

          Une ombre passa rapidement sur le bassin quand un gibbon surgit bruyamment en bondissant de branche en branche à travers les arbres-lianes. Lorsqu'il fut au sol, il tendit le bras et un parchemin. Son visage étaient grispé dans un ravissement béa et un air fou habitait son regard. Signe indubitable des précaussions qu'on avait employé pour s'assurer de sa personne. Un sabre en travers le corps ne lui aurait pas enlevé son sourire. Trépignant tel un chien fou, il répétait en boucle ce qu'il disait en arrivant par la voie des airs:

          "- Un courrier pour la princesse! Un pli pour la maîtresse!!
          - Ssserviteur, qui est-ccce donc que ccceccci?
          - Un courrier pour la princesse! Un pli pour la maîtressse!
          - SSS !!
          - Un courrier de Ragah pour la princesse! Un pli d'Hannibal pour la maîtresse!
          - Passsssse... "

          Sans l'ombre d'une pudeur, la femme serpent sorti son corps parfait du bassin. En ondulant des hanches, elle déroula le parchemin: l'eau sécoulait le long de ses courbes parfaites et le soleil faisait briller ses écailles. Les trois macaques qui lui servaient de scribes et de serviteurs s'empourpairent devant le spectacle. Ils étaient rouges comme s'ils sortaient d'une source chaude. Le premier eu le réflexe de se cacher les yeux, le second trop fasinné par la vue se contenta de mettre la main devant la bouche tandis que le troisième se couvrir les oreilles en prévisions de l'inévitable tempête d'invective. Mais rien de vint... L'objet du délit les ignoraient franchement et fulminait à la lecture de la lettre.

          "- Ccceccci n'est pas acceptable. Ccc'est insssuportable! Sssur le champ! Ssstylet! Tout de sssuite!
          - Oui... Oui! Votre altesse?
          - Ssscribe! Sssaisisssez cccette missssssive!
          - Ça prendre combien de S missive?" Demanda le singe du milieu à son voisin.
          "- Six pourquoi?
          - J'avais un doute..."

          ----------------------------------------------------------------------------------------------------------

          A Hannibal ssseigneur de de Ragha et ssserviteur du Volant ailé,
          Que le ssset sssoit avec vous.


          Les ssseigneurs de Patala sss'insssurge de cccette sssortie diplomatique. Il ne ssserait tolérable, en aucun cas, qu'un sssi grand pays que le nôtre sssoit sssoufletter de la sssorte. Qu'un voisin sss'aroge ainsssi le droit de sss'essssssuyer les mains* des traités et engagements sssignés. Ccc'est un ssscandale. Que dis-je un sssacrilège! Patala conteste votre versssion des faits et sssignale à ssson augussste correspondant qu'il est impossssssible que nos sssages aient sssigné un accord tel que vous le décrivez. L'ensssssemble de des sssecteurs géographique négoccciés étaient définis avec précisions mais ne sssont pas tel que vous l'affirmer. Cccette conssstatation sss'appuie sssur quatres points:

          - Comme vous le sssoulignez si bien, les négociations ssse sssont réalisés sssimultanément avec Pythium et Patala. N'étant pas concerné par le fleuve entre vos terres et cccelles de Pythium, cccet assspect du problème n'a jamais été dissscuté entre Patala et Ragah (néanmoins, comme vous le savez nous avons validé l'autre versant de l'accord). De part votre présence à la table des négociations vous vous en souvenez sûrement. Toute référence s à un fleuve correspondait donc évidement à celui qui séparait votre alliance de notre royaume. L'inclure dans nos tractations actuelles ne peut que rende le propos confus et confusant. Nous ne pouvons nous résoudre à penser qu'il s'agirait pas d'une manoeuvre volontaire de votre part.

          - Vos précédentes dénégations de nos récriminatttions et revendicatttions s'appuyaient sur le fait que vous auriez négociez pour un "bras de fleuve" et non pour le fleuve. Nous renouvellons notre oppositttion au fait que le terme "bras de fleuve"ai jamais été utilisé dans lors négociations et ccceux malgré les nombreuses répétitions des closes par les deux partis.

          - A l'heure de la signature de l'accord, la totalité des frontières de l'île avec les nations de Ragah et Caldeum étaient occupé par nos sssinges. La négoccciation d'un partage de zone d'influence, tel que vous le présentez, n'avait aucun sssens pour nous: tout mouvement vers le sud de votre part aurait conduit à une invasion de nos terres et un combat entre nos forccces. Ce qui n'était pas le cas pour le nord du fleuve puisque de nombreuses provinces étaient encore sans maître et le sont restés fort longtemps. Vous remarquerez que le principe du premier arrivé premier servit ne s'est pas appliqué à ce moment pour votre plus grand bonheur... Il est évident que notre insistance à définir le fleuve comme frontière visait à nous garantir une zone d'expension en contre-partie du fait que nous vous concédions la légitimité sur les terres au nord du fleuve et l'effort de redéploiement que nous imposions à nos troupes.

          - Vous présentez notre occupation de l'île comme un équivalent de vos manoeuvres à l'Est... Il me semble pourtant qu'il n'y a pas eu de contact évoquant votre volonté de tenir ces terres et quelles sont naturellement plus proches de notre capitale que des vôtres. A l'inverse, vos prises au sud du fleuve vont à rebours d'un traité explicite et leur revendication de ne base sur aucune logique géographique pour la majorité des provinces.


          Nous rejetons également toutes vos allégattions ssselon lesquelles l'accord conclu ne concernait pas Caldeum car négocier par Ragah la soit-disant indépendante. Le monde entier sait que vous ployez le genoux devant leur dieu. Vous êtes leur sssujet et leur ssserviteur. Vous avez reçu par nos minisstres en tant que mandatère, rien de plusss... Néanmoins, essssssayons çççéans un sssimple execccissse de l'esssprit: raisonnons quelques instants selon votre logique. Sssi cccette affaire de traité excluant Caelum était vrai, vous n'auriez jamais prit le ssstylet pour sssigner cccette missssssive... En effet, vous n'êtes pas sssans sssavoir que notre précccédent courrier était dessstiné à vos maîtres de Caelum, que les terres usurpées l'ont été par Caelum et que Ragah ne devrait (selon votre étrange logique) pas être impliqué dans cccette affaire. Pourtant, vous voiccci sssignant un billet au nom de votre allianccce et défendant votre ssseigneur... Ccc'est l'évidenccce même que depuis le début cette affaire concerne l'enssemble des Volants ailés et du Filet de Serpentard... Vous n'utilisez cet argument quand second recour suite à l'échec retentissant de votre tentative de ressstreindre les aires d'application de notre traité.


          Patala honore votre volonté de défendre le sssacrifice de vos sssoldats tombés sssur le champ d'honneur. Nous sssouhaitons néamoins sssouligner que sssi Caelum avait ressspecté notre traité, ils ne ssseraient sssûrement encore de ccce monde... Nos légions sssimiesssques étaient en mesure de pacifier ccces terres avec efficacccitée et discipline. Ormi pour la province au sssud du pont, il n'y aurait même pas eu un mois de retard dans la pacccification de la région. Ssseul la présenccce de vos troupes (et notre volonté de ne pas faire couler votre sssang) à géner nos sssinges. Quand au paiement du prix du sssang, bien que nous ne sssoyons pas resssponsable de leurs morts, les sssommes proposées à Caelum sssont tout à fait en mesure de lui permettre de verssser plusieurs années de sssolde à la famille de chaque défunt. Si les renssseignements que nous posssssédons ne sssont pas exact, veuillez nous transssmetre d'une copie des rapports de combats afin de négocccier une réévaluatttion. Enfin, sssi par sssoucis cccivique et probité vous préférez, général, que l'argent vous sssoit directement envoyé (afin de veillez à ssson bon usage) veuillez nous le faire sssavoir.


          Le roi de Patala et l'allianccce du filet de Ssserpentard reconnait qu'il est difficccile pour les vôtres de reconnaitre une violatttion de nos traités par un manque de coordinatttion avec l'administratttion de Caelum. Cccela pourrait être pris (par l'enssssssemble des cours du monde connu) pour un sssigne de faiblesssssse ou pire: un manque d'honneur. Nous comprenons le risque de perte de pressstige qui vous assssssiège. Néamoins, n'ayez crainte... Notre correspondance diplomatique est absolument privée et nos porteurs incorruptibles. Personne ne connaitra jamais la teneur de nos accords. Personne ne lira jamais nos tractations, ni ne saura que nos formulons des revenditions contre vos agissements. Il n'y aura pas de honte à accéder à l'enssssssemble de nos requettes forts raisonnables. Je m'engage persssonnelement à sssoutenir officcciellement toute déclaratttion (raisonable) visant à falcccifier la réalité de nos accords afin d'expliquer le règlement de cccette affaire et maintenir ainsssi votre prestige sur la ssscène mondiale.


          Dans l'attente de votre réponssse,
          Ssson Altesssssse Sssibyline, sssoeur du sssouverain et première minissstre de Patala



          *: îdiome local
          Dernière modification par Jaguar_Flemmard, 19-01-2018, 02h20.

          Commentaire


          • #6
            Enkimdu lisait la dernière missive qui lui était parvenue. Depuis que le Filet de Serpentard avait eu la bonne idée de capturer le Trône de la Guerre, il recevait tout les jours des rapports de gouverneurs locaux qui renforçaient les défenses locales et recrutaient des soldats étrangers de leur propre chef. Certes, il ne pouvait pas se plaindre d'avoir plus de chair à canon pour les futurs conflits. Cependant, ces gouverneurs avaient pioché dans les revenus de Gath sans permission pour recruter leur soldat. Heureusement, il semblerait que la fièvre paranoïaque qui s'était emparé du monde avec la prise du Trône de la Guerre s'était calmé. Quoiqu'il en soit, ces rapports avaient finalement convaincu Enkimdu de rentrer à Gath et de remettre un peu d'ordre chez lui.

            Il finit sa lecture et remis la lettre à son scribe pour qu'il la range. C'est alors qu'un de ses informateurs lui fit part des tractations houleuses entre Ragha et Patala. Elles étaient si houleuses d'ailleurs qu'il ne fut pas difficile de connaître la teneur de ces négociations. Décidément, ces deux nations semblaient encore plus gourmandes qu'Enkimdu ne l'avait cru. Elles possédaient déjà toutes deux un vaste territoire et avaient encore des contrées n'ayant rejoint aucun des prétendants à conquérir près de chez elles. Il était également surpris de constater que seuls les disciples semblaient s'exprimer du côté du Filet de Serpentard et Des Volants Ailés. Enfin, du côté de son équipe des Raquettes Sanglantes, il était également le seul à s'être exprimé. Ceci-dit, Heraclyon a toujours été plutôt silencieux et son mystérieux changement de personnalité récemment ne l'a pas aidé à sortir de son mutisme.

            Qu'en est-il des Joueurs de Feu se dit alors Enkimdu ? Bien que les échanges qu'il a eu avec étaient cordiaux, cela faisait bien des mois qu'il n'avait plus aucune nouvelle de leur part. De plus, ce sont les seuls à n'avoir encore fait aucune déclaration publique ().

            Commentaire

            Chargement...
            X