X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Ce n'est pas en occupant Vienne que tu le sauveras. Et d'ailleurs, je cherche juste à protéger des innocents.

    Commentaire


    • #17
      J'eusse aimé affronter ta France avec mon Autriche

      Pour punir ton audace et réconforter les pauvres membres maltraités du HRE

      Commentaire


      • #18
        Bah tu l'aurais pas vraiment affronté. Un Autrichien avec la Bohême au début et 5 alliés, c'est pas gérable.

        Commentaire


        • #19
          Au travail fainiasse

          "du travail encore du travail"

          Commentaire


          • #20

            Commentaire


            • #21
              Acte III : Un Nouveau Monde peu accueillant



              La session 2 s'était terminée sur une nouvelle victoire française contre l'Autriche (super comme guerre...), mais un certain retard par rapport à mes plans de croissance économique. Qu'importe, cette session sera focalisée sur le développement des infrastructures du pays, et sur l'aventure coloniale. Concernant le HRE, j'ai décidé d'être pacifique et de laisser l'Empereur tranquille durant la session, pour qu'il puisse faire autre chose. Cela se concrétise par un accord territorial : l'Autriche me cède la Franche-Comté et me "laisse" prendre Nice, tandis que je ne m'opposerai pas quand elle mangera la Bohême, ainsi que les provinces de Vaud et Wallis.
              Cet AAR sera court, car il n'y a pas grand chose à dire.

              Un début colonial laborieux
              Le Nouveau Monde me tend ses bras, et je n'ai plus qu'à attendre 3 ans pour pouvoir passer la tech 7 DIP, afin d'avoir la portée suffisante pour coloniser une île des Caraïbes. Cela me servira de base pour me projeter où bon me semble. Toutefois, le traité de Tordesillas est déjà présent dans la plus grosse partie d'Amérique du Sud. Je m'oriente donc vers l'Amérique du Nord, et, en bon Français, je me concentre sur la Louisianne et le Québec. Comme je voulais coloniser au plus vite, j'avais préalablement placer un espion chez le Portugais, afin de pouvoir avoir assez de spy network et de voler la carte de la Mer des Caraïbes. De cette façon, j'ai économisé entre 1 ou 2 ans. Cela peut paraître négligeable, mais vu le focus des Ibériques, plus tôt je m'installais aux Caraïbes, moins je prenais le risque de me prendre le malus du traité de Tordesillas.

              Merci Ner !


              Je choisis d'ailleurs la politique coloniale axée sur le commerce, qui me donne un bonus -50% de risque de soulèvement, qui se couple parfaitement avec mes NIs (-50% là aussi). L'autre bonus augmente la probabilité que des indigènes intègrent la colonie (+100 à chaque fois). Je mise donc sur la complémentarité de mes NIs et sur la chance afin de faire croître mes colonies. L'autre politique qui donne +20 de colony growth est aussi intéressant, mais bon. Je trouve qu'avec la France, c'est dommage de la prendre.

              La politique en question.


              Une fois la tech 7 DIP de prise, je colonise Saint-Cristophe. Malheureusement, cette colonisation va être brusquement ralenti car le maudit Castillan a colonisé tout azimut et a créé une nation coloniale. Comprenez ici : je me prends le malus de Tordesillas. Déjà que ma colony growth était faible, là c'est encore pire. Petite précision qui peut sembler utile : je n'ai que les malus liés au traité lui-même, pas ceux avec le pape. En effet, quand une colonie est posée avant la proclamation du traité de Tordesillas, le pays colonisateur ne prend pas de malus. En revanche, s'il envoie une autre colonie après coup, là il se prendra tous les malus.

              Cette lenteur coloniale fait que je n'aurai qu'une colonie achevée en fin de session, plus deux à peine entamées (à chaque fois sur le CoT de la Louisianne et du Québec). C'est bien moins que ce que j'avais prévu, toutefois j'ai une compensation lorsque l'institution du colonialisme apparaît, car il semblerait que la Picardie est une terre propice aux initiatives coloniales. Outre les MPs (100 de chaque) qui sont appréciables, cela me permet surtout de ne pas investir en masse dans une province unique, et donc de répartir tous mes MPs dans mon royaume de façon intelligente.

              Cela m'a valu la haine bienveillante du Portugal.


              Plans quinquennaux de construction
              En parallèle à la colonisation, j'ai utilisé toutes les ressources françaises pour construire, rénover, agrandir, toutes les infrastructures du royaume de France. Aussi, je construis des temples et des ateliers partout où je gagne +0.12 au minimum, en faisant attention à la limite de constructions disponibles évidemment. Mon armée n'est pas oubliée, car je construis plusieurs bâtiments de MP qui me font gagner de nombreux hommes prêts à mourir pour leur roi bienveillant.

              Etant donné que mon pays fut en paix toute la session, j'ai pu laisser mon armée en basse maintenance. Les gains ont été considérables, et explique en partie pourquoi j'ai pu autant investir dans les bâtiments. De plus, j'ai gardé mes très bons conseillers, car plus je gagne de MPs, mieux je suis. Finalement, les résultats des réformes économiques sont au rendez-vous. Je suis au même niveau que l'Ottoman, alors que ce dernier me devançait largement durant la dernière session en terme d'income.

              L'Italie, centre des préoccupations françaises
              En début de session pourtant, j'aurai pu déclencher une vraie guerre. En effet, j'avais une revendication sur la Savoie, mais sur la province de Coni. Le Milanais, pressé d'agrandir, à DoW sans que je n'ai le temps de faire une revendication sur Nice. Quand bien même j'ai un accord avec l'Autrichien, je préfère être prudent. J'utilise l'action threaten war pour Coni, que la Savoie me cède. Immédiatement, Milan et l'Autriche râlent, mais, dans ma grande bonté, je décidé de laisser Coni au Milanais en échange de la garantie de récupérer Nice. Autre souci, celui du Shadow Kingdom. En effet, je possédais Coni avant 1490, et l'event pouvait donc se déclencher. Là encore, comme signe évident de ma générosité, je vends pour la modique somme de 30 ducats la province de Coni, avant la date limite. De cette manière, l'event ne pouvait pas se déclencher.

              Images Bonus, pour prendre de la place
              Parmis les événements notables que je n'ai pas encore cité, il y a tout d'abord l'event de la fin de la guerre de Cent ans (non non, ce n'est pas une faute d'orthographe, c'est juste que personne n'arrive à se mettre d'accord à ce sujet ). En effet, conformément à l'accord avec l'Angleterre, cette dernière devait me vendre Caux, comme toutes les autres provinces. En revanche, aucune date n'avait été définie en avance et comme c'est un estuaire, il voulait la garder aussi longtemps que possible. Or, dans mon esprit, je souhaitais d'une part récupérer les provinces anglaises, mais d'autre part bénéficier de l'event. Comme l'Anglais reçoit aussi un event à ce sujet, nous étions tous les deux gagnants. Cependant, la date limite était 1500. Aussi, afin de ne pas risquer d'être en guerre et de voir l'event partir en fumée, j'ai acheté la province dès que j'ai pu, pour la somme de 500 ducats (300 lors de la vente, puis 200 rapidement après). De cette manière, je gagne 1 de stabilité et 50 AMPs.

              Rien de mieux que de gagner des provinces et de la stabilité en même temps.


              Sinon, j'ai eu l'event des réfugiés byzantins. Finalement, c'est pas plus mal que Constantinople soit tombée, vu les bonus que ça donne.

              Greed.


              Enfin, notons l'apparition du protestantisme en 1500 déjà, ce qui est plutôt rapide étant donné qu'en GPO, les IAs du HRE ont tendance à se faire dévorer très rapidement.



              Une session très calme donc, mais au moins j'ai renforcé considérablement mon pays. La session 4 sera normalement plus mouvementée, je verrai bien comment la diplomatie évoluera.
              Dernière modification par Halzum, 27-09-2017, 17h42.

              Commentaire


              • #22
                Acte IV : Si la coa ne vient pas à toi, vers la coa tu iras





                La session 3 fut paisible, aussi mon pays était en pleine possession de ses moyens. Mon income était dans le top 3, ma FL et le MP au sommet de la hiérarchie. J’étais décidé d’affronter à nouveau l’empereur, et cette fois, pour de vrai. J’ai une cible toute choisie, celle du Hainaut, marche de l’Autriche.
                Je vous préviens, j’ai pris un seul screen tellement cette session fut désespérante (pour ne pas dire soulante) pour moi.

                La défaillance des GMs
                La session débute, et j’envoie de suite mon diplomate pour constituer un spy network. Inutile de se presser, je peux prendre le temps de claim les deux provinces de la marche. Je recrute quelques mercenaires pour remplir ma FL, et attends un peu. En effet, l’Autrichien était en guerre contre la Bohême, pour rétablir l’union, et je voulais rester fidèle à notre accord. Quand j’ai vu que la guerre était sur le point de se terminer, je DoW le Hainaut.
                Etrangement, il n’y a aucune réaction côté autrichien. Soit, il est sans doute à la recherche d’alliés avant de venir me parler. Je fais le siège des provinces, et soudain, j’ai un message de désynchronisation. Je vais immédiatement voir les GMs, pour leur demander de rehost. On me rétorque alors que je suis tout seul et pas en guerre. Ce à quoi je réponds que si, bien sûr que si, vu que l’Autriche a été automatiquement appelée dans la guerre. Et là, grand moment d’incompréhension. L’Autriche semble l’apprendre, alors que le pays a normalement reçu le message de DoW. Mais un bug a fait que le Hainaut s’est retrouvé tout seul contre moi. Tant pis, on décide de rehost. Cela tombe parfaitement, étant donné que j’ai déclaré le 5 juillet, or l’autosave est au 1er juillet. Cela ne change donc strictement rien à nos actions. Certes, l’Autriche sait que je vais déclarer, mais encore une fois, à 5 jours près, ça ne change rien. A la limite, elle gagne du temps pour trouver des alliés. J’avais prévu une liste d’alliés potentiels, aussi cela ne m’inquiète guère.

                Sauf que l’host prend la save du jour où j’ai desynchro, et non celle du 1er juillet. Nouvelle incompréhension : pourquoi avoir rehost si c’est pour ne pas revenir dans le passé de quelques mois ? Bref, je test si je peux faire la paix avec le Hainaut, cela semble marcher. Je poursuis donc les sièges, j’arrive effectivement à avoir 100% de WS. Je peux prendre les deux provinces. Sauf que ce fail des GMs, va voir des conséquences pour la suite de la session. En effet, je n’ai pas de trêve avec l’Autriche, alors que j’aurai dû en avoir.

                Le Hainaut tombe sans combat...


                En parlant de l’Autriche… Ce monsieur était ravi que je vienne conquérir le Hainaut, parce qu’il avait une « relation diplomatique de trop » (car il avait PU la Bohême, je l’ai dit auparavant). Face à un tel esprit combatif, je ne pouvais être qu’être désemparé… Evidemment, l’Autriche ne perd ni le prestige, ni les PPs liés à la perte du territoire, et moi je ne gagne rien. Ce n’est pas énorme, mais étant donné que c’est uniquement de la faute de GMs, c’est un poil abusé.

                Peu après, une guerre fait rage entre les Pays-Bas d’un côté, Münster et le Palatinat de l’autre. L’Angleterre ayant rejointe les Pays-Bas, l’Autriche intervient aussi en faveur du camp adverse. On me demande de l’aide, et plutôt que de rentrer dans la guerre, je préfère attaquer l’Autriche. Peut-être que cette fois, des joueurs souhaiteront l’aider. Je DoW, mais on me demande de faire immédiatement la paix, car je suis censé avoir une trêve liée à la conquête du Hainaut. Si on avait rehost correctement, il n’y aurait pas eu ce problème. Evidemment, je n’aurai jamais brisé la trêve pour ça. Bref, je white peace et j’ai donc une vraie trêve avec l’Autriche.

                Je m’allie ensuite avec les Pays-Bas pour demander une white peace, mais face aux arguments des deux camps, il semble que l’Angleterre et les Pays-Bas n’ont pas vraiment combattu. Münster demande la province de Limburg uniquement, et je demande au Pays-Bas d’accepter pour éviter une escalade du conflit.

                Here we go again
                Si le prétexte du Hainaut n’a pas suffi, et que je n’ai pas pu aider les Pays-Bas contre l’Autriche, qu’à cela ne tienne, je vais attaquer la Lorraine ! Là, l’Empereur sera forcément appelé, et je pourrai enfin avoir ma guerre. Quelques années se passent entre l’épisode du Hainaut et mon attaque sur la Lorraine. D’ailleurs, prévoyant une résistance féroce, je passe la tech MIL 10 en avance (malus de +15% si je me souviens bien). Tout content, j’envoie joyeusement mes armées sur la Lorraine. En stackant les canons, je sais que le fort ne tiendra pas assez longtemps pour que l’Autrichien puisse agir. Quelques mois passent et… l’Empereur me signifie que je peux free blob la Lorraine, sans aucune résistance de sa part. Trop, c’est trop. Si c’est comme ça, je vais prendre aussi le Sundgau (contre lequel j’offre tout de même 500 ducats, que Larzac refusera). En demandant le Sundgau, j’espérais que l’Autrichien essaie de se défendre un peu. Après tout, depuis quand est-il si compliqué de faire venir quelqu’un contre la France ? Mais non, rien n’y fait. La Lorraine et le Sundgau tombent sous le giron français.

                Vu que j’ai une trêve avec le HRE et que je n’ai pas envie d’attaquer l’Espagne, j’ai toujours l’accord pour obtenir le Roussillon, j’attends et consolide mes forces.
                Profitons-en pour parler un peu colonie. Je suis maintenant à deux doigts de créer une CN en Louisiane et au Québec. Par ailleurs, j’ai pris la doctrine qualité, pour avoir de meilleures troupes. Avec la France, je peux me permettre de ne pas prendre économie immédiatement. Même si je suis greedy, l’intérêt national passe avant tout, ou presque.

                Le temps passe, et je vois qu’une grosse coalition guerroie contre l’Ottoman. Aussi, voyant que Milan rejoint, apparemment sous se soucier de moi, je décide de lui donner une piqûre de rappel. Qu’il aille se battre contre l’Ottoman, soit, ça ne me dérange pas outre mesure (quoique… il aurait pu s’allier à l’Autriche pour me combattre, non ?), mais qu’il parte tranquillement sans assurer un minimum ses arrières, là non. Je threaten war Coni, et apparemment, le Milanais a fail et accepter alors qu’il avait l’intention de se battre (quand ça ne veut pas…). D’ailleurs, mon intervention a fait paniquer les coalisés, car ils ont white peace alors qu’ils auraient pu continuer le combat. Mais ces derniers voulaient se retourner contre moi. Double fail, donc.

                Si avec ça, il n'y a pas de réaction...


                Coa, te voilà !
                Je me retrouve donc presque au beau palier de 1000 de développement. Toutefois, j’ai réussi mon objectif, c’est-à-dire provoquer une réaction au sein du HRE. Youhou ! Il a fallu que je prenne presque 80 de dev pour que mes voisins décident de se battre. Pour les aider, je n’ai même pas pris la peine de limiter l’AE dans le HRE (en augmentant les relations avec les IAs, par exemple), parce que sans IAs coalisées, la probabilité de voir une coalition se former diminuait grandement.

                Toutefois, je ne m’attends pas à ce qu’on m’attaque à 5min de la fin. M’enfin, la raison est légitime, peut-être que pendant la semaine d’inter-session certains auraient pu hésiter à rejoindre contre moi. Or, en déclarant la guerre, c’est la garantie que ceux qui se sont engagés ne changent pas d’avis. Bref, je me retrouve donc contre l’Autriche, Milan, le Palatinat, Münster et le Danemark, plus quelques IAs monoprovinces. Ah, j’oubliais aussi le Pape qui m’a excommunié sans raison. Soit, ça me donnera une raison pour l’emmerder.
                Bon, vu le nombre, je ne fais clairement pas le poids. Je remarque que le Danois décide de faire un blocus sur mes côtes, en plus d’envoyer ses troupes. L’Anglais se propose de m’aider, car ce dernier est opposé au HRE. Avec lui, mes côtes seront à l’abri et il pourra fournir suffisamment d’hommes pour essayer de gagner la guerre. Celle-ci sera très dure, car en face ils sont bien plus nombreux. Je ne vais pas analyser les puissances dans cet AAR, au risque de donner des idées à mes ennemis. Mais j’en ferai une pour le suivant.

                Bref, comme l’Anglais a fait un all-in dans les colonies, il n’a aucune troupe en Europe ou presque. Je décide donc de temporiser un peu pour l’attendre. Je fais des mercos, rempli ma LFL et essaie de recruter un bon conseiller. Pas de chance, les conseillers sont mauvais. Plusieurs mois d’affilée, je les congédie coup sur coup, dans l’espoir qu’ils soient remplacés par soit un conseiller +5% de discipline, soit un +10% de moral. Mais non, pour le moment c’est la pénurie.

                Pendant ce temps, le siège de la Lorraine est en cours. Comme les forts sont toujours au niveau 1, les forts tombent rapidement. Metz se rend, et les coalisés se concentrent au Barrois. Afin de tester mon armée, je décide de les attaquer, même si je suis en grande infériorité numérique. Ils vont avoir un -1 de terrain, donc autant y aller. A bataille est un franc succès, j’arrive à leur infliger de gros dégâts, alors que je suis en large infériorité numérique. J’envisage de renforcer mes troupes grâce à des troupes de mercos, mais je doute clairement pouvoir gagner, et mes ennemis pourraient faire pareil. J’attends jusqu’au dernier instant où la balance des pertes penche en ma défaveur. Je romps le combat, un poil trop tard vu que je perds quelques centaines de canonniers. Mais au final, je leur inflige 10k de perte de plus, résultat plus qu’honorable selon moi.
                La fin de session arrive juste après la bataille, alors que mes troupes se replient loin dans les provines françaises.

                Conclusion
                Cette session a été pour le moins étrange, au pire navrant. Alors que je cherchais l’affrontement à 3 reprises, à chaque fois mes adversaires se sont défilés sans raison convaincante, quand ils n’étaient pas ravis que je leur prenne des provinces. Fort heureusement, mon blob excessif, que je n’aurai jamais réalisé en temps normal, a finalement été la cause d’une réaction, qui maintenant semble exagérée vu l’écart numérique flagrant. Je comprends parfaitement le rôle d’une coalition, et il est normal que les coalisés soient en position de force. Mais là, c’est vraiment abusé. De mon point de vue, l’Autriche aurait pu attaquer avec Milan et le Palatinat seulement, car ils peuvent avoir autant de troupes que moi, plus les IAs avec eux, c’était parfait. Mais bon, à moi de me débrouiller maintenant.
                Dernière modification par Halzum, 27-09-2017, 17h34.

                Commentaire


                • #23
                  Regardez aux extrémités auquels un homme est obligé d'avoir recours pour avoir une coa ! Tu es un pauvre joueur délaissé, ne t'inquiete pas le grand Maharaj du Sud arrive pour toi

                  Commentaire


                  • #24
                    Tu as encore un peu de chemin à parcourir avant d'atteindre le niveau top européen.

                    Commentaire


                    • #25
                      troll on :

                      Le journal "Rien que la vérité et toute la vérité" doit carburer plein pot à la cour.

                      troll off

                      Encore une fois tu donnes de précieuses informations sur tes alliés (anglais all in) :P

                      Commentaire


                      • #26
                        Je ne mens jamais durant l'AAR.
                        Borf, cette info datait du début de la guerre, et puis suffit de regarder la save.

                        Commentaire


                        • #27
                          Le roi danois dément d'avoir fait des blocus. Il est parti en vacance en Espagne.

                          Commentaire


                          • #28
                            J'aime bien le drapeau suédois mais sache que si tu me prends mes condos plus chers tu peux les avoir

                            Je veux des sous

                            Commentaire


                            • #29
                              Acte V : Vacances en Catalogne




                              Voilà un beau pavé, je rajouterai des images ce soir.

                              La fin de session 4 s’était terminée sur une déclaration de guerre de la coalition impériale contre moi. L’Anglais avait rejoint mon camp, mais même avec lui, nos troupes restaient inférieures en nombre. Toutefois, l’espoir restait permis. Mais avant toute chose, je me devais de régler un problème avec l’Espagnol.

                              La question espagnole
                              Jusqu’à présent, nos relations étaient neutres. D’un côté, j’étais garanti de recevoir le Roussillon, et de l’autre il pouvait s’occuper des affaires coloniales tranquillement. Toutefois, notre accord ayant pris fin, cela remettait à plat la diplomatie.
                              Tant mieux, sauf que ce dernier a décidé de s’occuper de ce qui ne le regardait pas. Afin de pouvoir guerroyer à 200% contre le HRE, je voulais en premier lieux m’assurer de la non-intervention de l’Espagne, sans quoi combattre deviendrait futile. Le rapport de force étant clairement en ma défaveur, je pensais qu’il me laisserait tranquille. Mais il en a décidé autrement, et après avoir longuement parlé avec lui, une conclusion s’imposait : je devais perdre, quoi qu’il advienne. En effet, l’Espagnol pense, à raison, que je mérite une coa. Jusque-là, tout va bien. En revanche, il estime que je suis obligé de perdre la guerre (que ce soit 1 ou 4 provinces, peu importe) et ce, même si mes ennemis font de la merde alors que je réussi tous mes moves. Bref, soit je perds contre le HRE, et tout va bien, soit je gagne contre le HRE, et l’Espagne intervient pour que je perde.

                              A partir de là, quel intérêt pour moi de faire la guerre (en embarquant l’Anglais avec) alors que je connais déjà la fin ? Ce qui est encore plus paradoxal, c’est que Vilcoyote m’a dit que ça l’arrangeait que le HRE et moi-même soyons en guerre, et que plus elle dure, mieux l’Espagne se porte. Bref, à partir de là, je m’énerve. J’ai fait exprès de blob à outrance pour avoir une guerre, et maintenant que j’en ai une, je n’ai même pas le droit d’avoir une petite chance de gagner, alors que le HRE était largement dominant.
                              Que faire dans ce cas ? Continuer la guerre, ruiner mon pays en espérant affaiblir le plus possible le HRE et perdre à la fin ? Me rendre immédiatement, avant que mon pays ne subisse trop de dommages ? Quelle position dois-je avoir vis-à-vis de l’Espagne ?

                              Après mûre réflexion, je choisis de punir l’Espagne aussitôt que possible, quitte à me rendre immédiatement dans la guerre de coalition étant que, de toute façon, j’allais perdre. Cette décision a été prise pour 5 raisons :
                              - Châtier l’Espagne, car elle est intervenue dans un conflit qui ne la concernait pas, et me forçait de perdre, alors que j’étais clairement en position de faiblesse et que même si je gagnais, cela aurait laissé mon pays à feu et à sang durant tout le reste de la session.
                              - Comme je possédais le Roussillon, je pouvais relâcher immédiatement l’Aragon (et non la Catalogne, à cause des doctrines moins intéressantes) et utiliser un CB de reconquête dans la foulée, sans perdre une seconde.
                              - La frontière espagnole n’était protégée que par deux forts en montagne, dans les provinces de Navarre et des Pyrénées. Je pouvais donc tenter un rush sur le fort des Pyrénées, me permettant d’ignorer la Navarre et d’assiéger des forts qui ne me donnaient aucun malus. Les autres montagnes espagnoles n’étaient pas fortifiées, et tout le sud était accessible si je réussissais à prendre Valence. De plus, j’avais un général avec 4 de siège qui se faisait assez vieux, aussi j’avais envie de l’utiliser autant que possible. Et en tant de paix, c’est plutôt compliqué.
                              - Le bonus d’ère espagnol (-30% de dégâts en shock) ne pouvait pas être pris avant plusieurs années. Je devais donc profiter de ce laps de temps pour frapper.
                              - Enfin, je voulais affaiblir l’Espagne, même s’il s’était abstenu d’intervenir dans la guerre de coalition. Le pays n’a pas été inquiété pendant 4 sessions et a pu faire un gros focus colonial. Or, L’Espagne vis-à-vis du Français est à l’image de ce que la Perse est avec l’Ottoman. Plus faible au départ, il peut toutefois devenir rapidement puissant, et en l’espace d’une session, il peut largement dépasser la France. Pour prévenir cela, ou du moins le retarder au maximum, je me devais de l’attaquer.

                              Mon plan d’action est le suivant. Je fais immédiatement la paix avec le HRE, je recrute mon conseiller +10% de FL qui est disponible, puis je recrute tous les mercenaires disponibles. Je forme 4 stacks : un stack de siège, avec 15 canons (pour avoir le +5 de siège), 4k de cavaleries et dans les 40k de mercos. Ce stack va avoir pour but, évidemment, de s’occuper de tous les sièges. Spécifiquement, il doit surtout me permettre de Blitzkrieg les Pyrénées, et avec le combo breach + assault, je devrais normalement prendre le fort en 2 mois. Mes 3 autres stacks sont du MP et un peu de mercos, et me serviront de soutien.
                              A priori, je devrais pouvoir gagner. Si l’income des Ibériques est largement supérieur au mien, les troupes portugaises sont de si médiocres qualités que cela compense. Au niveau du MP, nous sommes équivalents étant donné que j’en ai perdu 20k durant la première guerre. Mais la guerre va dépendre du rush. Soit c’est un succès, et la guerre ne devrait à priori pas trop durer, soit c’est un échec, et dans ce cas, la victoire paraît plus incertaine et évidemment plus coûteuse.

                              Un temps de guerre
                              Je suis confiant, et la session démarre. Je fais donc la paix : je libère la Lorraine, et cède le Sundgau et Coni, respectivement à l’Autriche et à Milan. Cela étant fait, je passe donc au recrutement de mercos jusqu’à atteindre ma limite du pool. Au final, j’ai 145k, pour une LFL de 121. Cela me coûte littéralement un bras, mais je n’ai pas le choix si je veux espérer gagner. Je suis déjà à 3 ou 4 emprunts (2 à cause de la guerre contre le HRE), alors que je n’ai toujours pas déclaré la guerre. D’ailleurs, une fois ma limite de mercos atteinte, je vire mon conseiller, ainsi que tous les autres, dans l’espoir d’avoir un +10% de moral ou +5% de discipline. Espoir fou peut-être, vu la chance que j’ai eu durant la brève guerre de coalition. Finalement, je réussirai à avoir un +5% de discipline.

                              Je commence à regrouper mes hommes, faire les stacks et attends que mes troupes MP se régénèrent. Quelques mois suffisent, ça y est, je suis prêt. Je suis ensuite chanceux, car alors que j’allais libérer l’Aragon, le jeu est en pause, et un rehost est annoncé. Ouf, à 3 jours prêts, je me faisais griller…
                              Le rehost se fait, et après avoir attendu le délai apparemment fatidique des 5 jours, aucun problème n’apparaît. Comme prévu, j’attends la fin du mois pour libérer l’Aragon, et aussitôt fait, je déclare juste après que le mois soit passé.

                              Je fonce sur les Pyrénées, avec mon général 4 en siège. J’aurai pu attendre que le siège se fasse, mais comme c’est une montagne, le risque de se faire battre est évidemment plus grand. Par ailleurs, plus j’attends, plus les Ibériques auront le temps de rapatrier leurs troupes qui sont stationnées dans le Nouveau Monde. Je fais donc le breach + assault, mais là, j’ai un petit souci car l’assaut prend plus longtemps que prévu. Trop longtemps. Les Ibériques ont eu le temps de se préparer pour la contre-attaque, et engagent mon armée. Malgré mes renforts qui arrivent promptement, mon stack principal avait un moral bien trop affaibli (à cause de l’assaut) pour que je puisse gagner la bataille. Je suis défait, et mes troupes battent en retraite. C’est l’occasion pour aller massacrer les rebelles qui ont pop (2 stacks, rien de méchant, mais en temps de guerre, c’est toujours pénible).
                              Bon, la Bliztkrieg a échoué. L’Espagnol a maintenant tout le temps qu’il faut pour préparer ses troupes et me sauter dessus dès que j’irai à l’assaut de ses forteresses. Pour autant, je ne baisse pas les bras car nous n’avons fait qu’une bataille, et mon moral n’était pas à fond à l’engagement. Je vais donc essayer une nouvelle fois.

                              Afin de gagner du temps dans la régénération de mes armées, je consolide tous mes mercos pour recruter du sang frais. De cette façon, j’espère pouvoir faire le siège avant que les Ibériques n’aient totalement récupéré de la bataille, en gageant qu’ils ne feront pas comme moi. Je refais le siège des Pyrénées, et breach à nouveau pour accélérer la chute du fort. Cette montagne est l’enjeu de toute la guerre, car plus je multiplie les batailles à -2, plus mes chances de gagner diminuent. Nos armées s’affrontent à nouveau, c’est très serré. Je recrute les quelques mercos que j’avais en réserve, et envoie tout dans la bataille en renfort. Heureusement, ça passe et je gagne la bataille. Très vite, le fort tombe lui aussi. L’intérieur des terres espagnoles est désormais vulnérable.

                              Profitant de ma victoire, je fonce sur Valence. C’est le dernier fort qui protège le sud de l’Espagne, mais comme c’est une prairie, aucun malus ne s’appliquera si une bataille a lieu. A nouveau, je consolide mes mercos et en recrute derrière. Si cette tactique me permet d’éviter d’avoir des temps morts durant la guerre, cela a un gros coût. Mais face aux Ibériques, et vu que je n’avais pas réussi à rush les Pyrénées, l’espoir d’une guerre rapide s’était envolé, avec elle mon souhait d’éviter un endettement massif du pays.
                              Nos troupes s’affrontent à nouveau, et je remporte une nouvelle bataille. Valence se rend assez vite. L’Espagne du Sud s’offre à moi, mais un constat s’impose : je suis beaucoup trop affaibli par les batailles. Même si j’ai beaucoup de mercos, mes troupes MP constituent tout de même une part très importante de mon armée et se régénèrent plus lentement. Je suis forcé de battre en retraite en France, à l’abri des armées ibériques, afin de récupérer un peu. Si j’étais resté, j’aurais sans aucun doute perdu la bataille, car mes adversaires se renforcent beaucoup plus vite que moi.

                              Une fois que mes armées sont en état de combattre, je souhaite d’abord assiéger Tolède, qui limite les mouvements de mes armées dans le sud. Encore une fois, les Ibériques chargent mais je gagne. De justesse à chaque fois, et je ne dois ma victoire qu’au spam de mercos, alors que les autres ne le font que mollement, pour renforcer les troupes déjà engagées. Une fois que le fort est pris, j’envoie mon stack de siège sur Madrid, nouvelle capitale espagnole, et quelques milliers d’hommes envahir le sud. Toutefois, mes principaux stacks restent proches pour pouvoir intervenir promptement.
                              Le schéma qui devient habituel se reproduit : une bataille a lieu, je gagne de justesse, et je prends un fort (ici Madrid). Toutefois, si d’apparence, je semble dominer largement la guerre (au vu de l’occupation des terres espagnoles), je n’ai plus de MP, et je croule sous les emprunts, au nombre de 8-9, malgré les war taxes. Chose étonnante, les Ibériques n’ont pas demandé quelles étaient mes conditions de paix. Soit, je vais continuer jusqu’au bout. Une ultime bataille décide de la guerre, où je gagne de justesse, mais vraiment de justesse. Comme j’ai réussi à prendre tous les forts de l’Espagne, hormis la Navarre, je peux circuler librement en Espagne, et surtout atteindre le Portugal.

                              Après la bataille, je fonce sur les troupes portugaises qui sont isolées, et essaie de les intercepter avant qu’ils ne se réfugient dans des transports. Alors que je suis sur le point d’attaquer le Portugais, Ner vient dans mon channel pour me demander de descendre dans leur channel. S’ensuit quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver, à savoir le wipe du Portos. Il ne manquera pas de râler. A cela, je vais répondre en deux points. D’une part, ce sont les vaincus qui doivent venir voir le vainqueur, pas l’inverse. Ce n’est pas une règle, mais je trouve ça logique. Petite parenthèse, quand on se fait attaquer, et qu’on ne connaît pas les demandes de l’adversaire, la moindre des choses est d’aller les demander, à part si on considère qu’on va faire une guerre totale, peu importe les demandes. D’autre part, Ner aurait surtout dû me dire qu’ils se rendaient, et non pas de venir les voir sur le TS. Demander à quelqu’un de venir sur un channel en pleine guerre, ce n’est pas se rendre. Or, tant que la guerre bat son plein, et même dans notre situation où j’avais occupé 80% de l’Espagne, je n’ai aucune raison de quitter le jeu des yeux, ne serait-ce qu’une seule seconde. Bref, désolé Ner, je n’avais aucun intérêt à te wipe alors que tu te rendais.

                              Venons-en au point important : mes demandes. Au vu de mon investissement durant la guerre, et aussi parce que personne ne m’a demandé les conditions de paix, il était évident que je n’allais pas être gentil. A cause de l’Espagnol, j’ai perdu 4 provinces sans avoir la possibilité de me défendre et la guerre contre lui m’a ravagé. Elle était très intéressante, aussi je ne regrette absolument pas. Si les ibériques s’étaient rendus plus tôt, j’aurai été plus clément. Mais là, j’ai décidé de faire de cette guerre un exemple. Aussi, mes demandes sont : Navarre pour moi, Gérone, Barcelone, Urgell, Taracone et Pyrénées pour l’Aragon. Grâce au CB de reconquête, le coût en WS est réduit, ce qui me permet de prendre autant. Je prends aussi des ducats, mais pas les war reparations, estimant que l’Espagnol est assez affaibli. Mais au vu des emprunts de chaque camp, c’était une erreur, car le Portos n’en a plus au lendemain de la guerre, et l’Espagne a 2.5k de dette, loin derrière moi et mes 5k.

                              Cette paix est violente, j’en ai conscience. Mais le but même de la guerre était de l’affaiblir. Or, ce n’est pas en prenant 2 provinces que cela changera quoi que ce soit. De plus, avec un Anglais qui n’est pas au sommet de sa forme, et un Pays-Bas qui est opposé à deux de ses voisins germaniques, il faut bien que quelqu’un s’oppose à eux (et tant qu’à faire, autant que ce soit moi, avec l’assurance d’une guerre équilibrée). Sans cela, les Ibériques seront bien trop forts. En prenant les forts en montagne, j’augmente mes chances de garder un minimum ces territoires.

                              Concernant la guerre en elle-même, il est temps de passer à l’analyse, comme j’aime si bien le faire après chaque conflit.
                              Nous étions de tech MIL égale, nos doctrines de qualité étaient loin d’être terminées. Par conséquent, nos troupes (en tout cas, celles de l’Espagnol et les miennes), étaient équivalentes. Même moral, même discipline, etc.
                              Concernant la stratégie, l’une des plus grosses erreurs de l’Espagnol a été de ne pas mettre de fort à Gérone, afin de prévenir ce genre de Blitzkrieg, et enfin de ne pas recourir suffisamment au mercos durant les batailles. De ce qu’on m’a dit, le remplaçant de l’Espagne (Vilcoyote ne pouvait pas malheureusement pas jouer, mais était présent sur le TS) n’était pas aguerri à l’art de la guerre. Etant donné que toutes mes victoires étaient gagnées sur le fil du rasoir, j’aurai clairement perdu contre un joueur aguerri. Pour le coup, c’était une guerre équilibrée. Alors oui, certains diront que je n’ai jamais perdu de bataille, hormis la première, mais à ceux-là, je répondrai que l’état de mon pays suite à la guerre était significatif de mon engagement dans la guerre.
                              Je pense avoir bien estimé les forces de mes adversaires tout au long de la guerre, notamment lorsque j’ai battu en retraite suite à ma victoire à Valence, afin de bien renforcer mes troupes. Cette guerre a tout de même ravagé mon pays, aussi bien en termes de MP que d’emprunts. Aussi, ce sera long et difficile de panser mes plaies.

                              Le Pape, ce fou
                              Suite à cette guerre, je décide de réaliser mon deuxième plan, à savoir embrasser la foi protestante. Je n’ai jamais voulu passer protestant (si j’avais voulu, je l’aurai fait quand la religion a pop…) mais avec un Pape qui excommunie sans raison, je n’avais pas d’autre choix. Malgré les séquelles de la guerre contre l’Espagnol, je me devais de convertir le pays immédiatement, notamment parce que j’étais « protégé » par les trêves avec le HRE et les Ibériques. Mais je n’ai pas beaucoup de temps pour réaliser cette conversion, alors il faut que je me dépêche. Par ailleurs, comme mon prestige était élevé, c’était le moment parfait. Cette décision peut paraître exagérée, mais bon, je n’ai pas envie d’être dépendant d’un joueur sur ce point-là. Il serait temps qu’on arrête de donner le pape à un joueur d’ailleurs…

                              J’ai toutefois un problème qui se pose, que j’avais anticipé : celui de la Guerre de religion. Ce désastre, spécifique à la France, est beaucoup trop violent, surtout après avoir guerroyer autant. Me prendre un désastre du genre reviendrait à détruire mon pays, et tous les gains que j’ai pu avoir durant les décennies précédentes risquaient d’être perdus. Malgré toutes mes tentatives, je n’arrive pas à l’empêcher en solo, aussi je n’ai plus d’autre choix que de provoquer le désastre du clergé. En effet, tant que je suis en désastre, je ne peux pas en avoir un autre. De cette façon, j’évite de me prendre cette Guerre de religion, rendant mon avenir un peu moins incertain. Le désastre du clergé donne un gros malus vis-à-vis des tech et des doctrines (+20% cost), mais je suis à jour en tech MIL, et la suivante est suffisamment lointaine pour que je puisse économiser des MMPs et la prendre si j’y suis obligé.
                              A part cela, rien de bien grave. Pour mettre fin au désastre, je vais perdre 3 de stab, mais comme j’ai pris qualité, les AMPs ne sont pas si important que ça. La progression du désastre de la Guerre de religion évolue à +2/mois, alors que je peux faire en sorte de faire monter le désastre du clergé plus fortement, 1-2 mois suffiront afin qu’il soit en avance, puis faire en sorte de maintenir la même progression que celui de la Guerre de religion.
                              Je me convertis donc, je prends un autre emprunt pour devenir Défenseur de la Foi (+1 missionnaire notamment). Je passe toutes les décisions qui me font gagner de la puissance de conversion. Je m’applique à faire une conversion ciblée, state après state, en activant l’édit qui me donne +1 de missionary strenght. En combinant tout cela avec mes 2 missionnaires, la conversion va aller assez vite, et je devrai donc pouvoir me permettre d’annuler le désastre relativement vite.

                              Evidemment, comme je me suis converti, mon income baisse très fortement, et je tombe à 70 ducats contre 90 en début de session. Pour réaliser des économies, je taille dans l’administration : le poste diplomatique restera vacant un long moment, mais je suis obligé de garder le conseiller +2 de missionary strenght (un ADM +3, qui me coûte un bras) afin de convertir au plus vite, et le conseiller +5 discipline (MIL +1, cela reste raisonnable) pour compenser le +20% de tech cost lié au désastre. Mais c’est dans l’armée que les effectifs seront le plus réduits : je supprime tous mes mercos, désactive 2-3 forts dans l’intérieur des terres, et baisse ma maintenance à fond. Cela me permet de gagner quelques ducats par mois, mais à ce rythme, cela va être difficile de rembourser la dette française.

                              L’Anglais me rembourse me donne 600 ducats, soit un peu plus qu’un emprunt, pour m’aider un peu. Remarque, je viens de taper sur son rival colonial, donc ce n’est pas choquant qu’il me remercie de cette manière-là. Malgré ça, j’ai toujours 7 emprunts et la trêve avec le HRE va vite s’estomper. Par ailleurs, les révoltes fréquentes me coupent l’herbe sous le pied et m’empêchent d’engranger assez de ducats pour rembourser des emprunts, car je dois monter la maintenance et le coût de renforcement est élevé. De plus, cela me prélève aussi mon précieux MP, moi qui était en MP négatif à la fin de la guerre. Je me relèverai plus difficilement que prévu…
                              Bref, 2-3 ans après que la trêve avec les impériaux se soit achevée, Milan, l’Autriche et le Palatinat m’attaquent joyeusement. Je me rends, j’ai 50k de troupes, exclusivement en MP, sans réserve et toujours avec mass emprunt. Un peu trop risqué comme move, j’aurai appelé le Münster au cas où… Je perds donc la Franche-Comté (Autriche), Nice (Milan) et je dois enlever ma garantie sur la Lorraine que j’avais mise suite à sa libération, qui sera blob par le Palatinat pour la mettre en marche.

                              Mais le plus embêtant, c’est que la trêve avec l’Espagne s’achève en 1539, c’est-à-dire très bientôt, et mon pays est loin d’être rétabli. Vu l’argent qu’ils ont, ils peuvent largement me DoW et gagner. Je serre les fesses et prie. Finalement, l’Espagne ne fera rien. Ouf, je suis sauvé. Cela me laisse le temps de convertir tout mon pays, ou presque, de récupérer suffisamment de MP et de rembourser mes emprunts.

                              Toutefois, vers la fin de session, le Portugais attaque ma colonie dans les Caraïbes, seul. Afin de m’empêcher de passer, il a rompu tout lien avec l’Espagne, je ne peux pas donc passer. Qu’à cela ne tienne, ça ne m’arrêtera pas. Mon pays est capable de supporter une nouvelle guerre, je vais y aller. Je refais des emprunts, pour recruter des mercos, et déclare la guerre à l’Espagne. Je pensais qu’ils tenteraient à nouveau le 2vs1, mais non. Ils font venir 20k du Pape (certes en retard tech, mais c’est mieux que rien) et le Milanais, qui était Défenseur de la Foi, décide aussi d’envoyer 10k, alors qu’il m’avait qu’il n’interviendrait pas. 30k, c’est un quart de ma FL. Leur aide est loin d’être négligeable. Je fais une bataille, que je perds nettement, car l’Espagnol a maintenant son bonus d’ère. Je retente, et j’échoue de nouveau.


                              Bref, la session s’achève alors que je suis en train de faire une bataille à Valence. Je trouve regrettable que les Ibériques aient fait venir du monde sans me demander mes conditions. Certes, j’ai été très sévère dans la précédente guerre, mais cette fois je demandais seulement paix blanche.
                              A posteriori, la conversion a affaibli mon pays plus que prévu, et cela m’a grandement retardé pour récupérer du conflit avec les Ibériques. Mais d’un autre côté, je n’aurai sans doute jamais eu autant de conditions favorables pour le faire. Et puis honnêtement, avec Stella comme pape, se taper les malus d’excommunication sans raison, ça va 5 min, mais au-delà c’est gonflant. Et quand je vois qu’il envoie des condottieri contre moi, je me dis que je n’ai pas eu tort.
                              Dernière modification par Halzum, 16-10-2017, 13h41.

                              Commentaire


                              • #30
                                Acte VI et VII : L’éveil d’un Empire



                                Même concept, les images viennent ce soir.

                                Remplacement de la session 6
                                J’étais absent durant la session 6, aussi j’ai demandé à bon Tails de me remplacer, ce qu’il fit avec brio. J’étais en pleine guerre contre les Ibériques, dans le but d’imposer la paix blanche sur le Portugais qui m’avait déclaré la guerre dans les Caraïbes. Afin de forcer l’accès, j’avais DoW l’Espagne. Toutefois, mon pays n’avait pas encore retrouvé tout son potentiel, et la guerre était dure, sans compter les quelques renforts venus d’Italie pour se battre contre moi. A Valence, une bataille faisait rage et j’ai lancé toutes mes forces dedans. Toutefois, mon pool de mercos était épuisé, aussi je n’avais plus qu’à croiser des doigts pour remporter la bataille. Mais il m’était tout simplement impossible de la gagner, car mes adversaires étaient plus nombreux et pouvaient renforcer avec du mercs. Bref, plutôt que de parier sur la chance, je profite de l’initiative du Portugais qui est venu résoudre le conflit diplomatiquement.

                                Après avoir longuement réfléchi, j’ai décidé d’opter pour une paix durable, et ce pour plusieurs raisons :
                                - La première, c’est que je voyais mal comment gagner la guerre, mon pool de mercos étant vide. Au mieux je pouvais minimiser la paix, mais ce serait au prix de grands sacrifices qui me rendraient vulnérable, tant face aux Ibériques qu’au HRE. J’avais déjà « sacrifié » la session passée de cette façon, je n’avais pas envie de le refaire de suite.
                                - La deuxième, c’est que mes possessions espagnoles avaient pour but de ralentir la montée en puissance de l’Espagnol un minimum, et me prémunir d’une attaque de tercios dopés aux hormones. En aucun cas j’envisageais mes conquêtes sur la durée, hormis le state de Barcelone, à la limite.
                                - La troisième et dernière : éviter une nouvelle guerre honteuse de la part du HRE et surtout pouvoir me venger de celle que je me suis déjà prise.
                                Pour ces raisons, j’ai décidé d’accepter le PNA jusqu’en 1600 avec les Ibériques, en échange de la rétrocession des territoires anciennement espagnoles que j’ai réussi à conquérir. Ma marche d’Aragon restera cantonnée à la province du Roussillon, mais ce n’est pas un problème.
                                Finalement, ma situation n’est pas si terrible. J’ai pu faire une belle guerre contre les Ibériques (la première) et j’ai aussi réussi à me protéger des terribles tercios espagnols.

                                La gestion du pays a été laissé à Tails, qui sait parfaitement jouer, et je ne lui ai donné aucune autre consigne, si ce n’est récupérer la Franche-Comté et conquérir le Sundgau, pour punir l’Autriche de sa lâcheté. Je suis quelqu’un qui évite de déclarer une guerre gagnée d’avance, et j’essaie de DoW quand mon adversaire est en relative pleine possession de ses moyens. Toutefois, Tails n’a eu aucune restriction à ce sujet, et pouvait attaquer quand bon lui semblait, l’essentiel était de gagner (sans appeler des joueurs toutefois), afin de se venger du move autrichien.
                                A la faveur d’une guerre Milan/Autriche, Tails a DoW à la fin de celle-ci, et malgré les velléités allemandes d’aider l’Empereur, certes très affaibli, ce dernier a décidé de se rendre sans combattre. Au moins, il sait ce que ça fait, et cela lui servira de leçon. Les ducats et les réparations de guerre seront aussi demandés car pour construire des manufactures, il faut des liquidités. L’humiliation a aussi été demandé, mais bien que cela n’impacte pas vraiment le pays, je soupçonne Tails d’avoir fait cela pour avoir la trêve la plus longue possible.

                                Le reste de la session sera calme, et Tails me rend un pays avec full MP, une belle trésorerie (1,2k) et une armée prête à se battre (les mercos pouvant être recrutés juste avant la DoW). Une session de récupération donc, qui me remet dans la course des grandes puissances.


                                Pour la session 7, je suis de retour, et j’ai de grands projets. Le premier est de gagner la guerre de Trente Ans en essayant de trouver un minimum d’équilibre. Le deuxième est de récupérer la Lorraine contre le Palatinat, qui a participé à la guerre honteuse en compagnie de l’Autriche. Le troisième enfin, consiste à faire du city building pour exploiter toutes les richesses de mon pays. Et sur ce point, il y a beaucoup à faire. Enormément de manufactures, de bâtiments de FL, de MP, etc. Bref, ce sera une session où j’investirai tous les ducats dans le BTP. La doctrine économique sera également prise, j’ai suffisamment attendu et même si je suis un gros pays qui n’a pas vraiment souffert de son absence, elle reste terriblement puissante.

                                La Guerre de Trente Ans
                                La diplomatie d’intercession fut relativement compliquée : j’ignorais si l’Anglais allait être remplacé (car Oxo a quitté la GPO) et le Russe ne répondait pas à ma demande d’ami sur Steam. J’ai toutefois pu parler à quelques joueurs :
                                - Le côté catholique sera fort de : l’Autriche, Münster, Etats Papaux, Pologne, Lituanie, Danemark, Espagne, le Portugal (qui semble ne pas vouloir s’impliquer contre la marine anglaise ). L’Ottoman est aussi dedans, tout comme le Milanais, mais celui-ci va changer de camp et rejoindre les protestants.
                                - Côté protestant il y a : Moi, évidemment, glorieux leader du camp protestant et première puissance de celle-ci ( ). Viennent ensuite le Palatinat, la Suède, le Brandebourg, l’Angleterre, les Pays-Bas (au début réticent car il n’a plus de MP). Le Vénitien nous rejoindra également, mais sa venue dépendait de la guerre contre le Maroc. Finalement, celle-ci s’est terminée très rapidement, donc Venise était en capacité de guerroyer.

                                Comme vous pouvez le voir, cela fait un beau bloc occidental contre un bloc oriental. Si la Suède est isolée, nous pouvons compter les flottes conjointes des Pays-Bas et de l’Angleterre pour transporter si besoin des troupes. Mais cela semble peu probable, car le véritable effort de guerre sera porté dans le HRE, et je doute que les catholiques aient les moyens d’envahir la Suède suffisamment vite tout en contenant nos troupes dans le HRE.
                                Côté catho, le Münster et le Danemark sont aussi isolés, et très vulnérables à nos armées car ces pays manquent de profondeur stratégique. Leur seule option viable est de se concentrer sur l’unique fort à Colberg qui les sépare de la Pologne. Ils peuvent aussi faire une bataille et se replier en Autriche, pour ne pas se faire wipe. L’option du all-in sur Colberg me semble la meilleure, car elle permet de mettre en place une vraie défense de leurs pays, plutôt que de les laisser se faire envahir par quelques mercenaires protestants sans rien pouvoir faire.

                                Les hasards de la GPO, et la malchance autrichienne font que le titre d’Empereur passe dès le début de session dans les mains du Danemark, car l’Autrichien a une héritière et n’a pas pu passer la Pragmatique Sanction (qui lui permet de faire élire des femmes au titre d’Empereur). Cela facilite largement la tâche, car le pays est isolé et bien plus difficile à défendre que ne l’est l’Autriche.

                                Nous décidons donc d’en profiter et d’agir au plus vite. Nous reprenons rapidement la stratégie de guerre : les Italiens auront pour but de tenir le front du sud le plus longtemps possible. Le Suédois devra foncer sur les provinces danoises (avant que les flottes ibériques ne mettent en péril la liaison Suède/Danemark continental). Le reste des pays devra à la fois s’occuper de faire le siège du Münster et de protéger le Brandebourg des forces de l’est.
                                Je joue un rôle central dans cette stratégie. En effet, je dispose d’une puissante armée de 150k, de généraux très bons (merci offensive) qui sont généralement 4/4 (parfois 5). Grâce à mes idées, j’ai un moral équivalent à ceux qui ont pris défensive et 120% de discipline (avec le conseiller). De par ma position géographique et la quantité d’hommes fournie, je dois envoyer des hommes soit au nord, soit au sud, selon les besoins du moment. Une fois que tous les préparatifs sont faits, nous augmentons notre maintenance et je DoW en avril. J’ai décidé de prendre en complément la tech 14 en avance, qui permet la construction de nouveaux forts. De cette façon, les anciens forts deviennent obsolètes et encore plus facile à prendre. Nous sommes les attaquants, c’est à nous de faire les sièges. Je n’allais pas laisser aux catholiques la possibilité de construire des forts de niveau 4.

                                Tout va très vite. Le Suédois peut assiéger la capitale (car Skarn a eu l’intelligence de ne pas laisser le fort en Skanie), tandis que le Münster est attaqué de toute part. Quant à moi, je décide de me concentrer sur le nord de l’Allemagne, pour protéger le Brandebourg. Le front italien ne semble pas être inquiétant outre-mesure, car l’Espagnol et l’Ottoman mettent beaucoup de temps à réagir. Afin de faire avancer le Schmilblik, j’envoie un stack assiégé un fort danois à Lauenburg. Une fois le siège gagné, nous lançons une contre-attaque à la frontière orientale brandebourgeoise. Deux forts sont alors assiégés. Les troupes du Münster sont toutes seules sur un fort, tandis que les autres forces catholiques sont regroupés près de l’autre fort. Je lance un stack contre les hommes de Dider, tandis que le reste charge le gros de l’armée catholique. Je massacre les troupes de Münster (quantité c’est bien, mais si le nombre d’hommes est équivalent, ça ne peut qu’aller très mal pour celui qui a quantité) alors que l’autre bataille se déroule bien également.
                                Nous décidons alors d’envahir la Pologne. Le fort de Poznan est idéal, car le terrain ne donne pas de malus. Une nouvelle bataille s’engage, mais encore une fois, nous gagnons.

                                Toutefois, il est temps pour moi de me concentrer sur le front italien, car l’Ottoman et l’Espagnol sont arrivés. Je décide de laisser 50k au nord, par précaution, puis envoie le reste au sud.
                                Les batailles du sud sont également un succès, mais il faut là remettre en doute la motivation des deux géants espagnol et ottoman. En théorie, chacun d’eux peut me neutraliser, or, nous arrivons à gagner. Il est vrai que la déco du Pape a aidé (pourquoi ne pas avoir rehost alors ?) mais franchement, nous n’aurions pas dû gagner si facilement.

                                La situation est donc parfaite : le Danemark et le Münster sont occupés alors que les Polonais et Lituaniens ne semblent pas vouloir retenter leur chance au nord. Il est vrai que la Grande Horde était aussi dans le camp protestant, mais je ne l’avais même pas remarqué (et il ne savait donc pas que nous allions DoW si vite) et lui-même disait ne pas vouloir se battre. Enfin bref. L’Autriche quant à elle voit sa moitié occidentale occupée (Tyrol inclus).
                                Après ces quelques années de guerre, un constat s’impose : nous dominons largement. La paix est donc envoyée. Nos conditions sont simples : la suprématie protestante.

                                Il est vrai que nous avions un avantage au niveau géographique (avec le Münster et l’Empereur danois isolés). L’effet de surprise nous a sans doute aidé au début, le temps de faire quelques sièges importants (capitale du Danemark par exemple). Je crois que j’ai été le seul à avoir l’avantage tech MIL (bon, avec 150k, c’est vrai que ce n’est pas négligeable), en tout cas au début de la guerre. Enfin, et c’est un point important, le fait que l’Empereur soit danois nous a considérablement facilité la chose (si cela avait été l’Autriche, c’est déjà plus compliqué, et je ne parle même pas d’un Portugal contre qui nous sommes obligés de passer par les montagnes espagnoles).

                                Toutefois, je pense que les catholiques avaient largement les moyens de se défendre. Cela supposait toutefois de s’investir pleinement dans la guerre. Stratégiquement parlant, je pense qu’ils auraient largement pu forcer le passage à travers le Brandebourg. En effet, je doute que FRA/GBR/NED/PAL/BRA puissent contenir DAN/MUN/HAB/POL/LIT/TUR. Le suédois quant à lui était en train d’assiéger le Danemark, et ne pouvait pas nous rejoindre au début de la guerre. Concernant le sud, c’est encore plus flagrant : comment est-ce que MLO/VEN ont-ils pu tenir face à PAP/SPA ? C’est simplement impossible quand on sait que SPA est aussi fort que moi grâce à ses tercios. D’ailleurs, les troupes de Venise n’ont jamais été réputées pour leur force.
                                Mais même si la guerre fut brève, elle fut agréable à faire.

                                Le roi est mort, vive l’Empereur !
                                Tout de suite après la guerre, j’avais à disposition un stock gigantesque de MPs, quasiment le maximum dans chaque catégorie. Même si mes bourgeois ne semblent pas heureux, ils ne sont en tout cas pas mécontents (j’étais entre 40% et 60% de loyauté quoi). Je place 2 édits de développement, et dépense tout d’un coup. Dépenser 3k de MPs d’un coup, je vous assure que ça fait du bien. Comme j’avais pris la tech MIL 14 en avance, j’étais à des années-lumière de la tech 15 (ô combien cruciale) et n’avais donc pas à craindre de prendre du retard, surtout que la prochaine doctrine allait être éco. Bref, je dépasse alors le cap des 1k de développements.
                                Je continue de construire des manufactures dans mon pays, à un rythme certes trop lent à mon goût, mais je parviens tout de même à augmenter mes revenus. Puis, soudainement, un event apparaît. Celui-ci me donne 50 de prestige et ... HELL YEAH ! Je m’empresse alors de réaliser l’un de mes objectifs de la GPO, c’est-à-dire former l’Empire de France. L’avenir de la France semble radieux. Mais mes citoyens n’ont toujours pas oublié l’humiliation que le Palatinat leur a infligé, en s’alliant à l’Autriche (et Milan) pour prendre la Lorraine.

                                Vous n’aurez pas -strike- l’Alsace -strike- la Lorraine
                                L’un des objectifs de la session était de reprendre la Lorraine au Palatinat. Ce dernier était devenu Empereur du HRE suite à la Guerre de Trente Ans (les bonus sont maintenant négligeables, mais bon). Sans doute stimulé par cette ascension, il a décidé de me mettre en rival. Trop c’est trop, le tout nouvel Empire de France se devait de rappeler au Palatinat sa juste place.

                                Je m’attends à me retrouver face au Palatinat, l’Autriche et Milan. Je devrai pouvoir gérer ces trois-là. S’ils sont plus nombreux que moi, les troupes palatines sont très faibles et ne me poseront pas beaucoup de soucis. Le moment est d’ailleurs tout choisi, car j’ai anticipé le passage à la tech MIL 15 (+ 1 de moral de base, nouvelle infanterie). Je la prends en avance à +45%, mais c’est nécessaire. Je pouvais la prendre à +65% déjà, mais mon pays n’était pas complètement prêt à endurer une guerre .Vu la géographie, la guerre se concentrera sur le Palatinat, qui est bien plus facilement attaquable que Milan ou l’Autriche. Je recrute mes mercos, place mes stacks et DoW. Sauf que, à nouveau, le bug de la marche survient. Du coup, seule la Lorraine est en guerre contre moi. Nous mettons le jeu en pause, et rapidement trouvons un moyen d’arranger ça. Je n’ai pas de CB contre le Palatinat, et je n’allais évidemment pas DoW en no CB. Le Palatinat m’envoie une insulte, et je le DoW avec le CB insulte. Evidemment, cela me désavantage : le wargoal initial était un fort de Lorraine que j’ai pris rapidement, or dans la guerre contre le Palatinat, cet avantage ne sert à rien. En tout cas, le Palatinat a envie de se battre, et ça, ça fait plaisir. Il est rapidement rejoint par l’Autriche et Milan, comme je l’avais prévu. Le Münster aurait sans doute rejoint je pense, mais il était déjà en guerre contre les Pays-Bas.

                                Mes ennemis se regroupent en tentent plusieurs batailles contre moi. Malgré leur supériorité numérique, j’arrive à tenir assez facilement grâce à la qualité de mes troupes et l’excellence de mes généraux. J’ai d’ailleurs réussi à affaiblir fortement la force de frappe du Palatinat. En effet, celle-ci repose essentiellement sur ses vassaux. Or, j’ai réussi à wipe la Lorraine et à l’occuper entièrement, de même pour l’Alsace peu après. Cela fait au moins 15k dopés (avec les officiers des marches) en moins. Bref, toutes leurs tentatives se soldent par l’échec. Toutefois, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas parce que je suis surpuissant, mais surtout grâce à mon avantage en tech. La tech 15 fait partie de ces tech cruciales qu’il faut absolument avoir. Malgré les malus de combat que j’avais, les pertes que j’infligeais étaient toujours beaucoup plus importantes, et je n’ai finalement jamais été inquiété. A cela s’ajoute de beaux fails moves de mes ennemis : un stack autrichien qui s’égare et que je wipe, l’armée palatine qui se retrouve isolée pendant plusieurs jours et que j’arrive à intercepter pour lui infliger de lourds dégâts. Ils étaient déjà en difficulté à cause du retard tech alors en faisant des moves de la sorte, ils m’offraient simplement la victoire sur un plateau.

                                Bref, la guerre est clairement à mon avantage, grâce à mon avance en tech MIL. Je crois que seul le Milanais avait la tech, mais c’est insuffisant. Mais même si la guerre fut courte, nous avons enchaîné les batailles et par conséquent, j’ai perdu beaucoup de MP et suis quasiment à sec. Il est vrai que j’aurai pu compenser en recrutant davantage de mercenaires, mais au prix de beaucoup de ducats.

                                Note à tout le monde : il faut anticiper les tech militaires importantes, décisives. La tech 15 en fait partie. En début de partie, je peux comprendre qu’on souhaite remplir les doctrines et donc qu’on n’est pas forcément beaucoup de MMPs en stock. Mais à cette date, les 3 premières doctrines sont en théorie complétées, en tout cas on a le temps de prévoir le passage de tech. Si jamais certains préfèrent prendre une doctrine plutôt que d’économiser des MMPs, je doute que les Nis et policies, que vous pouvez avoir en complétant les doctrines plutôt que la tech, puissent être équivalentes en termes de gain par rapport à la tech 15. Bref, vous avez compris : faites attention. Vous pouvez être greedy sur les MPs et rechigner à passer la tech en avance, mais gardez au moins la possibilité de le faire, au cas où.

                                Finalement, Scramouille se rend. Je voulais prendre la Lorraine + l’équivalent d’un emprunt (ils sont trois, et Milan est riche), soit 600-700 ducats. Mais comme Scramouille a invoqué le fait que je ne pouvais pas demander plus que ce que la paix pouvait m’offrir, j’ai décidé de lui prendre tous ses ducats plus les réparations de guerre. Une fois la paix signée, je prends la Lorraine. Comme la session se termine (j’ai déclaré la guerre environ 30 minutes avant la fin), et que j’hésite entre corer les deux provinces conquises, ou relâcher en vassal, je décide de me laisser une semaine pour réfléchir. Je vais finalement faire renaître la Lorraine, tout d’abord pour me concentrer sur la doctrine éco, mais aussi parce que les territoires de la Lorraine sont les plus vulnérables. Si je peux éviter de « gaspiller » de nombreux AMPs, tant mieux.


                                Une bonne session avec deux guerres intéressantes, même si celle de la Guerre de Trente Ans aurait pu l’être plus. Mon pays se porte très bien, et je récupère progressivement mes anciens territoires perdus suite à la coalition. Il reste toutefois beaucoup à faire sur le développement des infrastructures dans mes provinces.
                                Dernière modification par Halzum, 16-10-2017, 13h54.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X