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  • #31
    Hiver 1910 – La bataille du Jukai


    Les deux forces, presque équivalentes, se regardent dans le blanc des yeux dans le Jukai. La neige tombe à gros flocons, et le combat se fait les yeux dans les yeux. Les deux forces sont extrêmement prudentes, et préfèrent camper sur leurs positions.

    Beaucoup de Républicains tombent face à un régiment en particulier, le 2e Régiment de la Garde. Ce n’est pas tant parce qu’ils ont des succès tactiques, car c’est le régiment le moins efficace et le plus mal commandé de tout le théâtre d’opérations, mais bien parce qu’ils ont un armement largement supérieur. Leurs fusils se rechargent plus vite, et les Républicains ont à peine le temps de lever leur FHV pour répliquer.

    Heureusement pour eux, les Monarchistes n’ont pas que cette arme… Même si le fusil de base est supérieur dans cette forêt à courte portée au FHV traditionnel qui oblige les tireurs à se coucher pour tirer avec des armes peu étanches. On retrouve malgré tout un régiment républicains armé du même nouveau modèle repéré dans les plaines, plus efficace en forêt, et qui joue à la chasse. Mais ils sont peu nombreux face aux fusils d’en face.

    Les armes secondaires monarchistes taillent en deux les escouades républicaines avec leurs courtes rafales, suivies par des tirs de mitrailleuses bien sentis. Victoire des Monarchistes. Les deux camps se regardent dans le blanc des yeux et tiennent malgré tout leur position.

    2e et 6e Régiment de la Garde, 3e et 9e Régiment de Conscrits
    2e 5e et 7e Régiment Forestier formant la 2e Brigade Forestière

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    • #32

      Hiver 1910 - La bataille des Alpilles


      Le climat montagnard et la neige ont largement alourdi les colonnes de combat dans les Alpilles, et le combat s’est fait au corps-à-corps très rapidement, entre deux côtes, deux versants. Après les 6000 hommes des plaines et les 5000 du Jukai, 4000 hommes se sont battus dans ces versants. Les Républicains, galvanisés, attaquent avec toute leur puissance tandis que les Monarchistes défendent puis contre-attaquent.

      Le nouveau FHV, plus performant, se retrouve aux mains du 3e Régiment Alpin de la République, projetant des harpons à courte portée avec aisance sur les colonnes monarchistes, qui répliquent avec leurs fusils, plus efficacement d’ailleurs sur les Républicains portant l’ancienne version et qui sont alourdis par le mécanisme complexe.

      Mais le comportement exceptionnel du 5e Régiment de Ligne de la monarchie a fait définitivement pencher la balance de leur côté. L’offensive républicaine a été coupée dans son élan. Victoire des monarchistes ! Dans la déroute des régiments alpins adverses, ils réussissent à capturer la zone 5, pour le plus grand plaisir du roi. Les Républicains prennent de lourdes pertes dans leur retraite.

      Belligérants :
      5e Régiment de Ligne, 7e Régiment de Conscrits (Monarchie)
      3e et 4e Régiment Alpin (République)

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      • #33
        j'ai comme qui dirais l'impression que l'on prend lourde perte sur lourde perte....

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        • #34
          OUCH!

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          • #35
            Hiver 1910 - La bataille des mers


            Les 15 navires monarchistes sont arrivés en vue des 17 navires républicains sur les côtes de Malgadashi. Les deux armadas, tournés vers l’offensive, ont commencé le combat. Huit navires républicains ont eu l’indécence de se montrer sans armes et ont rendu la flotte encore plus vulnérable face aux assauts des canonniers monarchistes. Les harpons républicains des neuf navires restants ont tâché de percer les coques des navires et les marins du Royaume avec l’aide précieuse des planeurs éthers pour repérer les navires adverses, mais sans grand succès, comparativement aux terribles canons Jack portés par 15 Patrouilleurs.

            Un navire monarchiste déjà bien entamé a fini par couler, contre quatre navires républicains. La flotte de la Monarchie croise désormais dans les eaux républicaines, arrêtant les passages des convois commerciaux.

            Bilan de l'Hiver


            Durant cet hiver 1910, les Monarchistes ont largement fait leur preuve en repoussant les offensives du Jukai, des Alpilles et des eaux, capturant au passage leurs montagnes et gênant le commerce Sommien. Dans les plaines, les troupes galvanisées de la République ont emporté un beau succès sur les forces monarchistes, se rendant maitre d’une partie des villages et des villes du coin. Néanmoins, le prestige militaire de cette année est largement en faveur de la Monarchie, et les ouvriers travaillent davantage tandis que le peuple est prêt au sacrifice suprême. L’année 1911 est sur le point de commencer.

            Les Républicains prennent après une année de conflit la connaissance des nouvelles armes de la Monarchie utilisées en combat :
            - Le Fusil Nipper 1910 est une amélioration fidèle du modèle 1905 (arme primaire, 2PP). Tirant avec des cartouches de 18 mm, tous les soucis ou presque du fusil de 1905 ont été réglées : la précision due au canon rayé et au fulminate de mercure a augmenté, les fuites de gaz empêchées, et le système de rechargement s’est régularisé. Le système, complexe, permet en un tir de projeter la cartouche et de relever la culasse de manière à ce que le tireur n’aie plus qu’à insérer la cartouche supplémentaire, avant de refermer en deux coups la culasse, en la poussant vers l’avant puis sur le côté. Le seul problème de cette arme réside dans la corrosivité du fulminate de mercure, qui épuise les mécanismes au fur et à mesure de son utilisation malgré la relative étanchéité de l’arme.

            - Canon d’artillerie Nippo-Sen (75 mm), 1 PP par batterie. Les ingénieurs ont fait en sorte que ce canon, porté sur un affût tiré par des chevaux ou poussé par nos vaillants hommes au combat, projette des obus explosifs de 75 mm pour faire des trous dans le sol, mais surtout dans les rangs des Somiens. Néanmoins, le frein de recul est déficient. Chaque tir réussi décale la pièce, occasionnant des blessures régulières parmi les artilleurs, et divisant par quatre le nombre de coups par minute sur une même position. De même, la poudre a été assez mal dosée dans les obus de 75. Il y a des explosions, c’est vrai, mais pas suffisamment pour inquiéter un groupe de combat. Des murets peuvent être soufflés avec un ou deux Somiens derrière, mais ce sera tout. Néanmoins, sa Majesté est satisfaite de cette artillerie fiable, tractable, et plutôt précise à moyenne portée, qui débloque la technologie Canon I.


            Les Monarchistes prennent connaissance de la même façon de l’armement nouveau somien :

            - Le FHV Steam Gun sort donc de son état de prototype pour être enfin développé pour des usages militaires, arme principale, 2PP. Si la puissance de l’arme réside encore dans la projection d’harpons, et reste relativement limité en terme de pénétration, les tubes étanches pour la vapeur permettent de baisser le poids de l’arme, et de la répartir comme précédemment avec une chaudière portable sur le dos, de petite dimension, très efficace. L’étanchéité permet d’éviter les mauvaises surprises en temps de pluie, et l’arme est maintenant assez efficace pour être portée et actionnée par des soldats en mouvement, même à courte portée.


            La carte de l'île :


            La carte des opérations début 1911 :



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