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  • #46
    Ah bah c'est certain qu'un projet aide pour beaucoup. Pour ça que de mon point de vue, autant faire ce qui nous plait : si y a une motivation derrière, ça pourra (presque) toujours aboutir à quelque chose, même un succédané, et ça évite les regrets. Se forcer à aller dans une voie plus "productive", si y a pas la foi derrière, ça peut mal se finir aussi.

    Bon, étudier Rome au MA, ouais, ça peut se faire, vu que c'est un peu mon rayon quand même (pour la partie SERG du moins). Après, en fait, tout est question de réseaux et de possibilités offertes par la fac, tu verras ça plus tard, avec qui tu peux bosser, etc Puis, je charrie beaucoup sur les Byzantinistes, mais y en a, hein, c'est justement que je me moque d'eux souvent (et eux d'eux-mêmes, d'ailleurs), ce qui est normal entre collègues En soi, l'héritage de Rome, ça peut offrir plein de possibilités (et perso je trouve ça intéressant)

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    • #47
      Je suis en fac Histoire-Géographie Stilgar

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      • #48
        C'est amusant parce qu'avec un parcours assez différent de celui de pol_ak j'aboutis à-peu-près aux mêmes conclusions. Contrairement à lui je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire en sortant du lycée, pas de projet défini, j'ai donc fait un IEP pour assurer mes arrières (me disant qu'au moins je ferais un truc qui ne m'embêterait pas trop tout en assurant mes arrières). C'est seulement à force de faire des choix par défaut que je me suis rendu compte que, globalement, les seuls trucs qui m'intéressaient c'était apprendre (par les cours, les lectures, la recherche) et transmettre (en tant qu'enseignant) ce qui est pratique puisque en partant d'une formation où on peut à peu près tout faire tant que ça ne touche pas aux sciences dures je me suis fermé des portes au point que maintenant mes débouchés se résument à :

        1 - Prof dans le secondaire.
        2 - Universitaire.

        Bon après je vous dirais si j'ai bien fait de suivre cette voie une fois que j'aurais mes concours ou un sujet de thèse avec un directeur et un financement (naïf que je suis) mais pour l'instant le premier objectif paraît atteignable (et je ne suis pas sûr de vouloir du second : un bizutage okay, un bizutage de six-sept ans non, à moins de bosser sur un sujet qui me tiens vraiment à cœur mais là les financements sont plus douteux...).

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        • #49
          Je dois obtenir ma licence d'histoire en juin. Mais plus je vais en avant plus je me dis que j'en marre. Je n'en peux plus, je dois faire autre chose. J'ai trop l'impression que ça ne me mènera qu'à une vie d'études (en tant qu'étudiant et en tant que prof qui enseigne). Autant me tirer dans la bouche avec un fusil à pompe, ça ira plus vite.

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          • #50
            Envoyé par FriedrichvonHohenstaufen Voir le message
            Je dois obtenir ma licence d'histoire en juin. Mais plus je vais en avant plus je me dis que j'en marre. Je n'en peux plus, je dois faire autre chose. J'ai trop l'impression que ça ne me mènera qu'à une vie d'études (en tant qu'étudiant et en tant que prof qui enseigne). Autant me tirer dans la bouche avec un fusil à pompe, ça ira plus vite.

            C'est si chiant que ça ?

            J'ai bien fais d'aller en droit finalement même si c'est du bourrage de crane de chiotte de crotte.

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            • #51
              Chiant, non, tout dépend. Je défends un peu la cause, mais moi c'est ma 7e année dans le milieu, idem pour Faras, et on est pas sortis de l'auberge et on ne compte pas le faire avant d'avoir livré au monde effaré et ébloui le fruit de notre génie, donc autant dire que ce sera pas avant un moment Blackie y a passé du temps aussi, Peredhel également, et personne parmi nous (et j'en oublie sans doute beaucoup, là, je fais vite et en employant seulement ceux qui ont participé à ce fil) ne semble trop amèrement regretter ses longues années consacrées aux études d'histoire ...
              De toute manière, ça dépend beaucoup des facs. Moi, je ne peux parler que de celle de Toulouse et tout s'est très bien passé pour moi (en Suisse, j'aurais ptet gueulé), donc bon ... Puis ça a toujours été ma passion. La fac offre aussi beaucoup de temps libre, si tu as la chance de pas avoir à trop travailler pour financer tes études, et le temps libre permet quand même de se cultiver aussi autrement. La première année est une blague, la deuxième commence à être un minimum sérieuse, la troisième entre dans le vif du sujet en proposant des cours plus intéressants. Du moins était-ce le cas pour moi, mais les dernières refontes ont rendu le parcours plus merdique encore (oui, y avait déjà des défauts majeurs) qu'il ne l'était, donc bon ... Mais encore une fois, la situation varie selon les facs.

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              • #52
                Envoyé par Strabon Voir le message
                même si c'est du bourrage de crane de chiotte de crotte.
                T'iras pas très loin en droit si tu te contentes d'apprendre par coeur...

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                • #53
                  Envoyé par FriedrichvonHohenstaufen Voir le message
                  Je dois obtenir ma licence d'histoire en juin. Mais plus je vais en avant plus je me dis que j'en marre. Je n'en peux plus, je dois faire autre chose. J'ai trop l'impression que ça ne me mènera qu'à une vie d'études (en tant qu'étudiant et en tant que prof qui enseigne). Autant me tirer dans la bouche avec un fusil à pompe, ça ira plus vite.
                  Si les études et l'enseignement ça ne t'inspires que ça alors oui, effectivement, il est peut-être bon de changer de voie. C'est dommage parce que tu n'auras pas eu le temps de tester la recherche (à moins d'un mémoire en L3) mais je pense que si assister et donner des cours te donnent des envies suicidaires... voilà quoi !
                  Ce qui est dommage c'est qu'en cas de ré-orientation il vaut mieux valoriser ce qu'on a déjà fait (avec l'histoire typiquement : bosser dans le patrimoine, la culture, etc.) mais les secteurs que je viens de citer sont assez bouchés il me semble. Du coup tu as intérêt à faire un parcours original pour mettre en valeur ta licence.
                  J'ai une amie qui se ré-oriente dans la défense et là le problème ça n'est pas temps son parcours (lité -> histoire) c'est simplement qu'elle n'est pas militaire (heureusement son grand-père était général : mine de rien ça aide). Par contre si c'est ce genre de parcours qui t'intéresses (ou un autre exemple assez précis mais où le lien avec l'histoire est assez évident) tu vas devoir t'auto-spécialiser : participer à des colloques/séminaires sur la question, bouquiner, choisir des cours en conséquence en prévision, etc.

                  Envoyé par pol_ak 47 Voir le message
                  Chiant, non, tout dépend. Je défends un peu la cause, mais moi c'est ma 7e année dans le milieu, idem pour Faras, et on est pas sortis de l'auberge et on ne compte pas le faire avant d'avoir livré au monde effaré et ébloui le fruit de notre génie, donc autant dire que ce sera pas avant un moment Blackie y a passé du temps aussi, Peredhel également, et personne parmi nous (et j'en oublie sans doute beaucoup, là, je fais vite et en employant seulement ceux qui ont participé à ce fil) ne semble trop amèrement regretter ses longues années consacrées aux études d'histoire...
                  Personnellement je n'ai jamais fait d'année d'histoire pure : à l'IEP le maximum qu'on ait eu (et je faisais en sorte d'avoir le maximum de cours d'histoire) c'est quatre heures par semaine.
                  Mais cette année (en M2) j'ai encore moins de cours (mon premier cours du semestre c'est le 15 mai) et j'ai eu l'occasion de piocher des cours (en auditeur libre) de romaine, de médiévale, de moderne (après quatre années de contemporaine) et je me suis éclaté comme jamais. Sérieusement ma fin d'année 2014 était assez déprimante et le seul truc qui me faisait me lever le matin c'était les cours de Christophe Vendries et Christophe Badel sur la Méditerrané des Ie siècles BC-PC et le monde politique romain.

                  Envoyé par pol_ak 47 Voir le message
                  De toute manière, ça dépend beaucoup des facs. Moi, je ne peux parler que de celle de Toulouse et tout s'est très bien passé pour moi (en Suisse, j'aurais ptet gueulé), donc bon ... Puis ça a toujours été ma passion. La fac offre aussi beaucoup de temps libre, si tu as la chance de pas avoir à trop travailler pour financer tes études, et le temps libre permet quand même de se cultiver aussi autrement. La première année est une blague, la deuxième commence à être un minimum sérieuse, la troisième entre dans le vif du sujet en proposant des cours plus intéressants. Du moins était-ce le cas pour moi, mais les dernières refontes ont rendu le parcours plus merdique encore (oui, y avait déjà des défauts majeurs) qu'il ne l'était, donc bon ... Mais encore une fois, la situation varie selon les facs.
                  Assez d'accord quand je vois Rennes 2 : premier semestre de L1 = les femmes au Moyen Âge et la cuisine chez les romains* ! Je trouve pas ça inintéressant mais il y a mieux pour entrer dans le vif du sujet... pour moi la base c'est quand même l'histoire politique et économique pas l'histoire du genre et l'histoire culinaire... m'enfin.

                  *Comme quoi Farasounet il n'y a pas qu'un complot féministe : il y a aussi les cuistots qui complotent !

                  Moi ça a été le gros piège à ce niveau la fac en général. J'ai dû apprendre à m'auto-discipliner (et c'est toujours en cours...). L'environnement IEP est génial pour pleins de choses mais ne prépare aucunement au vide de la fac (plus aux boulots prenants en fait) : tu es entouré de gens bosseurs, tes profs te connaissent, c'est pas la prépa (heureusement) mais tu n'es jamais laissé à toi-même. Là la fac : vide intersidéral (sans parler de ma directrice de mémoire : entre celui de l'an dernier qui m'envoyait des sms si je ne donnais pas de nouvelles chaque quinzaine et celle-ci que je n'ai vu dans son bureau qu'une fois il y a un gouffre).
                  Dernière modification par Peredhel, 03-05-2015, 15h04.

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                  • #54
                    D'un autre côté, pour certains profils la fac est vachement responsabilisante. Tu as un objectif : passer ton année, avec de bonnes notes c'est mieux, et à toi de te démerder pour réussir. Pour ma part ça a été véritablement positif sur ce point. Je ne supportais plus du tout l'environnement scolaire à la fin du lycée et ça a été une véritable libération.
                    Et cette autonomie acquise après plusieurs années de fac est clairement utile aujourd'hui en stage. Après en droit tout le monde sort de la fac, donc ça rend cette valeur comme une exigence de base, pas forcément valorisable mais nécessaire en tout cas.

                    Cela dit quand je compare avec des amis qui sont passés par les écoles post-prépa, les directeurs de thèse présents c'est plus lié au caractère personnel du directeur que du cadre fac/école. Mes directeurs de mémoire ont toujours été très présents pour ma part.
                    Dernière modification par Stilgar, 03-05-2015, 15h05.

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                    • #55
                      Bah la fac fait le tri typiquement : ceux qui sont capables de s'auto-discipliner (encore que jusqu'en L3 je pense qu'on peut s'en sortir dans la plupart des facs en ayant juste une bonne culture général, en allant en cours de temps en temps et en révisant les veilles de partiels) et les autres. Le problème étant que cette absence quasi-totale de suivi, couplée à la nécessité pour certains de devoir travailler à côté, ça élimine l'essentiel de ceux qui n'ont pas un milieu social "adéquat" (bon la grosse majorité d'entre eux ont déjà abandonnés au collège ou au lycée de toute façon) et le soutien de leur famille, encore plus que les simples glandeurs.

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                      • #56
                        Je ne suis pas d'accord avec toi sur l'écrémage "social" de la fac. Les étudiants dont les parents sont aisés financièrement qui vont dans des écoles pour se voir tenir la main pendant 5 ans ce n'est pas un modèle selon moi. Et ScPo attire typiquement ce genre d'étudiants, et tout particulièrement ScPo Paris. L'avantage de la fac c'est qu'au contraire, tout le monde peut s'en sortir en se démerdant. Et je trouve ça très bien.

                        Après oui si tes parents ne savent pas lire, et qu'ils t'envoient à la mine, c'est pas à 18 ans le bac en poche que tu rattraperas ton retard. C'est la mission de l'école ça, pas du supérieur.
                        Dernière modification par Stilgar, 03-05-2015, 15h26.

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                        • #57
                          Assez d'accord avec l'analyse stilgarienne sur le thème "origine sociale et études supérieures".
                          La fac me semble une assez bonne école du travail sur soi, à ce niveau, même si c'est vrai qu'on peut grosso modo s'en sortir avec une bonne culture G, de l'assiduité et un minimum syndical de révision en veille de partiels. Mais encore faut il se donner les moyens de remplir ces trois modestes conditions.

                          J'ai un peu oublié cet aspect, mais faut quand même dire que les études d'histoire, avant une spécialisation qui mène vers la recherche ou l'enseignement, c'est la garantie d'études relativement larges point de vue compétences et culture G, ce qui peut parfois être bien perçu dans certaines professions ... On apprend à écrire, à être un peu méthodiques et critiques, à synthétiser, ce genre de choses ; si on fait un mémoire, on doit apprendre à s'organiser, bref, on développe quand même tout un panel de compétences qui sont de plus en plus reconnues hors de notre microcosme, même si en soi, prétendre à un poste hors recherche parce qu'on a démontré que Wolfgang le bénédictin n'est pas le véritable auteur du troisième manuscrit de la vulgate de Saint Glinglin, bon, faut pas se leurrer, ça a plus de chances de susciter l'hilarité qu'autre chose.

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                          • #58
                            Envoyé par Stilgar Voir le message
                            Je ne suis pas d'accord avec toi sur l'écrémage "social" de la fac. Les étudiants dont les parents sont aisés financièrement qui vont dans des écoles pour se voir tenir la main pendant cinq ans ce n'est pas un modèle selon moi.
                            Ai-je dit que c'était ce que je préconisais ? Par contre tu confonds les IEP et Sciences-Po Paris sur la question financière : l'IEP de Rennes c'est 40% de boursiers (échelon 0-1 si on est honnête) ; on en est loin en M2 de Droit par exemple. Si aisance il y a elle est d'abord scolaire : beaucoup d'enfants de profs et de professions intellectuelles.

                            Envoyé par Stilgar Voir le message
                            L'avantage de la fac c'est qu'au contraire, tout le monde peut s'en sortir en se démerdant. Et je trouve ça très bien.
                            A sciences-po on est quasiment sur les mêmes chiffres à l'entrée et à la sortie de l'école : regarde à la fac et on verra si l'égalité des chances que tu prétends y voire est effective. Ce n'est pas tant qu'on te tiens la main (nos profs ne sont pas derrière nous comme en prépa) : c'est l'environnement qui fait ça, quand on met de bons élèves ensembles forcément ça crée un effet d'entraînement, c'est ça que je trouve malsain parce que du coup ça prive certaines facs de cet effet.

                            Envoyé par Stilgar Voir le message
                            Après oui si tes parents ne savent pas lire, et qu'ils t'envoient à la mine, c'est pas à 18 ans le bac en poche que tu rattraperas ton retard. C'est la mission de l'école ça, pas du supérieur.
                            Je pense que c'est un ensemble mais effectivement plus tu commence en bas âge plus tu as d'impact, c'est clair, ce qui est dommage c'est que plus tu enseigne à un niveau peu élevé moins tu es considéré.

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                            • #59
                              Le problème c'est qu'il faut casser le mythe qui dit que les études d'histoires amènent au métier de prof, que ça soit chez les jeunes et chez les adultes. Faut pas se leurrer au niveau des débouchés on en a pas des masses, mais parce qu'il faudrait un peu que les facs se bougent le cul pour leur élève un minimum et appui auprès des professionnels sur les compétences et les savoir faire qu'offre un cursus en science humaine pour qu'on arrête de passer pour des rêveurs. Moi quand j'entends mes profs faire de la pub pour des gens qui récupère des Master recherche histoire dans le monde bancaire, même si ça m'intéresse pas vraiment comme domaine, mais ces gens là je leur merci, parce qu'ils fond comprendre qu'on est pas des rats de bibliothèques.

                              Après si j'ai un conseil à donner à quelqu'un qui se lance dans une licence d'histoire, c'est de réfléchir à son parcours professionnel dès la L1. Parce que comme le disais je sais plus qui, à force de faire des choix par défaut pour assurer les arrières, trouver d'autres voies semblent quand même douteux.

                              Et au niveau de l'écrémage social et de l'égalité des chances à la fac, faut quand même rappeler que certaines filières, dont l'histoire fait parti, servent de voie de gazrage pour faire une année en espérant décrocher une place en BTS/DUT et que pour moi il est tout à fait possible de réussir la licence haut la main en étant obliger d'assister à un quart des cours pour financer ces études. Peredhel a raison sur un point, on peut arriver en L3 en ne révisant que la veille des partiels, après ça dépend des gens, en terminale je voyait des potes bossé 5 h sur un devoir quand moi je bossais plutôt 30 minutes.

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                              • #60
                                Je prends pour exemple les M2 de droit d'Assas, difficile de faire plus côté, j'y ai vu un certain nombre de boursiers et de classes moyennes.

                                On dérive carrément du sujet, et ce ne serait pas l'endroit pour en discuter, mais pour ma part je défends corps et âmes le système de la fac avec écrémage au fur et à mesure des années. Je trouve débile le système où une fois que tu as eu un concours en fin de bac (période où les garçons ne sont d'ailleurs pas particulièrement matures et concernés par l'orientation) ça y tu n'as plus rien à glander jusqu'à la fin de tes études. J'ai des amis dans la plupart des IEP (Paris et ailleurs), ils ont eu des mentions facilement, et j'en connais aucun qui a sacrifié ne serait-ce qu'une soirée pour bosser.

                                Je trouve le système de la fac qui te force à bosser plus chaque année excellent. C'est comme en sport : jeune tu t'entraines un peu, puis avec les années tu t'investis de plus en plus pour être compétitif. Ca apprend à travailler énormément, ça apprend à se démerder, ça apprend à gérer la pression et tout un tas d'autres choses utiles. Par ailleurs les relations sociales à la fac c'est possible hein, donc tu te fais rapidement des amis avec lesquels tu peux bosser et sortir.
                                Certes y a des personnes qui se font sortir mais c'est la vie, ça veut dire qu'ils ne sont pas fait pour ça. Et c'est mieux de les sortir avant la fin des études que de mettre des personnes non adaptées sur le marché du travail. Là on leur laissant le temps de se réorienter. J'ai du coup connu plusieurs personnes qui se sont faîtes sortir de la fac, l'énorme majorité s'est trouvée une voie qui lui correspondait mieux et s'en sort très bien.

                                Je ne comprends pas du tout en quoi il est logique de s'extasier qu'une fac a un taux de réussite de 90% en L1. Ce qui compte c'est quel salaire et quel métier à la sortie du M2. Le reste c'est du pipo.

                                Bref là tu généralises ta mauvaise expérience de la fac (d'histoire qui plus est, monde particulier comparé aux facs de médecine, droit, et d'éco/finance). Y a plein de gens cools et travailleurs à la fac. T'es pas tout seul à travailler contre le monde entier. Oui j'ai reçu des faux cours de la part de personnes qui en M1 ne voyaient que le M2 comme fin, mais j'en suis pas mort et ça m'a fait rire.

                                Pour ta dernière remarque, je pense que les personnes qui enseignent en primaire/collège/lycée n'ont pas compris qu'on s'en fout de leurs compétences techniques dans la matière qu'ils enseignent. Osef que le prof d'histoire ou de math soit ultra diplômé. Ce qui compte c'est qu'il puisse transmettre un mode de raisonnement, une logique et une rigueur. Le reste c'est oublié l'année qui suit. J'étais très bon en math/chimie etc, je ne me souviens absolument de rien mais j'ai gardé la logique mathématique qui m'a été bien utile par la suite. Pareil, en français ce qui compte c'est d'apprendre à maîtriser un texte et savoir faire passer une idée par écrit. Le reste, que tu connaisses par coeur Rambo et Eragon (c'est un troll) c'est cool pour ta culture perso ou si tu veux en faire un métier. Mais sinon ça ne sers à rien. (J'ai carrément dévié pour faire passer mon opposition marquée aux devoirs du soir et aux programmes trop longs du collège/lycée)
                                Dernière modification par Stilgar, 03-05-2015, 16h12.

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