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  • A la conquête de l'Hegemonie

    Voici un AAR sur Hegemony que je viens de commencer sur strategium alliance. Mais comme je suis sympa (et que je cherche à faire découvrir cet excellent jeu indépendant), je vous le mets aussi ici




    -359 avant JC : le royaume de Macédoine est au bord du gouffre. De nombreuses terres du royaume sont occupées par des puissances étrangères : à l'est le royaume des Odryses et la ligue chalcidienne occupent plusieurs villes macédoniennes, au sud Athènes et le tyran de Pharae occupent également des villes macédoniennes. Au nord même les tribus barbares des paeoniens ont également pris le contrôle d'une ville macédonienne

    Mais dans l'immédiat le plus gros danger vient de l'ouest : le redoutable roi d'Illyrie, Bardylis, à mener son armée en Macédoine supérieure.
    Le roi de Macédoine, Perdiccas III, se porta a sa rencontre avec l'armée macédonienne mais il fut vaincu et tué.

    Apprenant ces nouvelles, le dernier des frères de Perdiccas, Philippe rentre en Macédoine. Fin politicien, il obtient la régence au nom du jeune fils laissé par Perdiccas car l'assemblée des Macédoniens se rend bien compte qu'il faut plus qu'un enfant en ses heures sombres où le royaume marche au bord du gouffre.

    La première décision de Philippe est de reprendre le contrôle du coeur de la Macédoine qui est ravagée par des bandes de pillards illyriens

    Parti de la vieille capitale historique, Aegeae, Philippe prend la tête de sa garde montée, les Compagnons, pour prendre le contrôle des grandes villes de la région

    Marchant sur Emathia, il rencontre un petit groupe de peltaste illyriens. Ceux-ci seront les premiers esclaves du renouveau de la Macédoine



    Emathia reconnaît immédiatement l'autorité de Philippe et accepte les ordres : rétablir les routes commerciales avec Aegeae et reprendre la moisson dans les champs. Les ordre donnés, Philippe part immédiatement vers le nord pour libérer Edessa. C'est une grande ville d'importance située au centre même du coeur de la Macédoine avec Aegeae et Emathia au sud, l'accès a la haute macédoine à l'ouest et Pella à l'est



    les peltastes qui assiègent la ville sont mis en déroute et les survivants réduits en esclavage. Les habitants fêtent l'arrivée de leur roi mais l'encourage à marcher rapidement sur Pella : on dit que des bandes d'illyriens incendient les champs autour de la ville.



    Les Illyriens vaincus, Philippe ordonne à ses compagnons d'éteindre les incendies. Cela fait il rentre dans la capitale du royaume. Il envois un message vers Edessa pour ordonner l'envois des esclaves : ceux ci devront construire une muraille autour de la capitale. Il ordonne également la levée d'une phalange qui devra assister les esclaves pour accélérer la construction. Il met à la tête de cette première phalange son vieil ami Parmenion.

    Pendant que les travaux avancent, il se rend au nord d'Edesse (qui commence également la mise sur pied d'une phalange) pour prendre le contrôle de la ville d'Almopia et il entreprend la réouverture du site minier du mont Barnous situé à proximité



    Une fois que les esclaves auront fortifié Pella et Emathia, ils seront envoyé travaillé dans ces mines pour extraire cet or qui sert à payer les soldats, l'entretien des murailles mais qui pourra également servir à négocier avec d'autres factions.

    Finalement les fortifications de Pella sont achevée et une unité de volontaires se met sur pied pour veiller à ce que les murailles soient toujours garnis en hommes



    Il ordonne à la phalange d'Edessa de remettre en état la vieille tour gardant l'accès à l'un des deux cols menant vers la Macédoine supérieur. Il sait que là-bas l'armée illyrienne règne et que Bardylis ne tardera pas à envoyer des troupes plus solides que des peltastes.

    Mais là dessus arrive un message urgent : les espions signalent que le plus dangereux des prétendants au trône a obtenu le soutien d'Athènes pour tenter de prendre le trône de Macédoine. Deux phalange d'hoplite ont quitté les villes contrôlée par Athènes a l'est de Aegeae et marchent à la rencontre de Philippe



    Les grecs ne s'arrêtent pas à Aegeae et franchissent le gué sachant que Philippe les attends de l'autre côté



    Les phalanges macédoniennes tiennent sans problème face aux hoplites grecs mais en plus Philippe charge sur le flanc de l'une des formations d'hoplites. Le prétendant est tué et ses troupes tentent de prendre la fuite.
    Hélas pour eux la nouvelle unité d'élite de Philippe, les hypaspistes, quittent Aegeae et ferment le gué. Les Athéniens sont obligés de se rendre et réduits en esclavage



    Mais il a à peine le temps de savourer sa victoire : ses faits d'armes sont parvenues aux oreilles du roi d'Illyrie qui s'il parle avec mépris du nouveau dirigeant de la Macédoine, n'en décide pas moins de reprendre en personne la tête de ses hoplites pour retourner en Macédoine supérieure où il attendra que Philippe s'avance à sa rencontre



    Avant de marcher vers les terres occidentales de la Macédoine, Philippe décide d'en terminer avec le centre en prenant le contrôle de la petite ville de Edomene contrôlée par les Paeoniens. La ville défendue par deux escadrons de cavalerie mercenaire au service des paeoniens, tombe facilement devant les compagnons



    De l'autre côté du fleuve commence l'un des trois gigantesque royaume des Odryses à la richesse légendaire. Mais pour le moment Philippe a d'autre préoccupation en tête.

    Un groupe de mercenaire au service de Bardylis tente de pénétrer dans le coeur de la Macédoine par le col d'Edessa. Ils sont impitoyablement massacré par les hypaspistes



    les fortifications d'Emethia étant achevée, un groupe d'eslave est envoyé dans la mine du mont Barnous.

    Le coeur étant sécurisé, Philippe décide de mettre sur pied le plan de campagne pour marcher à la rencontre de Bardylis.

    Il décide de partir à la tête de son armée par le col d'Emethia. Une fois arrivé il lancera le siège de la ville macédonienne du secteur qui est dit-on occupée par des troupes illyrienne. Une fois cette ville pris, il sera possible de marcher vers la ville non-fortifiée un peu au nord puis de franchir le col menant encore plus au nord jusqu’à Lyncus où campe Bardylis


  • #2
    Déplacé dans la bonne section à ta demande.
    Merci pour ce superbe récit, j'avais déjà vu un peu le jeu sans trop y faire attention, ça me permet de le découvrir un peu plus !

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    • #3
      Sympathique récit.

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      • #4
        Confrontation avec Bardylis


        L'armée franchit le col d'Emethia pour marcher sur Elimea, une importante ville gardant un défilé menant vers la Thessalie au sud. Voyant l'état des fortifications et la présence de mercenaires sur les murs, Philippe ordonne à ses troupes de ne pas trop approcher de la ville mais de couper les lignes de ravitaillement



        Pendant ce siège, les hypaspistes gardant le col d'Edessa le franchissent et prennent position près d'Eordaea



        Alors que le siège suit son cours à Elimea, les éclaireurs de Philippe découvrent de vielles catapultes qui pourraient servir pour lancer un assaut sur la ville



        Avec ses engins la ville est rapidement prise, les mercenaires choisissant de faire une sortie. La ville est donc prise. Dans la ville se trouve la princesse Phila avec laquelle Philippe décide de se marier, elle est donc envoyée à Pella



        La ville prise, l'armée part vers le nord et prend sans difficulté Eordaea. La construction de murailles commencent aussitôt et Philippe exige également de la ville qu'elle lui fournisse deux détachement de peltastes



        Juste au nord d'Eordaea se trouve le col menant à la région où campe Bardylis.
        Philippe décide de faire venir l'ennemi à lui et met ses troupes en ordre de bataille



        Ensuite il franchit le col avec sa cavalerie pour provoquer l'ennemi





        Mais hélas alors que la bataille commence entre les hoplites et la phalange macédonienne, un message urgent arrive pour Philippe : des pillards Illyriens venus des régions de l'ouest menacent les champs d'Elimea. Alors qu'il comptait rester en réserve pour la bataille contre Bardylis, Philippe décide en voyant ses phalanges massacré les Illyriens, de galoper vers le sud pour arrêter les pillards



        Alors qu'il vient d'arrêter les pyromanes, Philippe reçoit un message de Parmenion : l'ennemi est en déroute, de nombreux prisonniers ont été fait et le corps sans vie de Bardylis a été trouvé



        La mort de Perdiccas vengée et le gros de la Macédoine supérieure libérée (la victoire assure la libération rapide des deux villes au nord), plus rien n'empêche Philippe de s'emparer du pouvoir et d'en finir avec son rôle de régent.



        Mais à peine la victoire acquise, Philippe reçoit un autre message urgent : des mercenaires odryses ont été vu franchissant le fleuve Axios. Or la ville d'Edomene n'a pas été fortifiée suite a regrettable oubli. Un messager part immédiatement pour Emethia où est stationner la phalange chargée de défendre les plages de la Macédoine contre la marine athénienne car il s'agit de l'unité militaire capable la plus proche

        La phalange arrive trop tard pour empêcher la capture de la ville mais défait rapidement les mercenaires et reprend le contrôle de la ville qu'elle entreprend aussitôt de fortifiée





        Désormais Philippe peut se concentrer sur la prochaine campagne qu'il lancera après l'hiver : faut-il se tourner vers la ligue chalcidique à l'est de Pella ?
        Vers le sud et la Thessalie et le tyran de Pharae ?
        Vers l'ouest et les terres frontières de la Macédoine encore occupée par l'Illyrie ?
        Vers le nord et les tribus paeoniennes qu'il ne devrait pas être trop difficile de vaincre et ouvrirait une route praticable vers le coeur de l'Illyrie ?

        Après mûres réflexions, Philippe décide de se tourner vers la Thessalie : il a entendu dire qu'à Olooson vit un grand ingénieur militaire qui pourrait lui fabriquer des machines de siège. Cela faciliterait les campagnes suivantes...

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        • #5
          La campagne d'Olooson et la frontière de l'ouest

          Finalement l'ordre de marcher contre Olooson est donné. Deux phalanges, deux détachements de peltastes et le vieil équipement de siège participent à l'opération. La cité est défendue par 4 brigade d'hoplite et une compagnie de pestastes




          Alors que les machines commencent à tirer sur la ville, les portes de la ville s'ouvrent et les Macédoniens voient les fiers formation d'hoplite de la Thessalie s'avancer à leur rencontre. La phalange de Pella réussit sans soucis à vaincre ses ennemis mais la phalange d'Edessa doit affronter pas moins de 3 brigades d'hoplites et essuie plus de pertes mais finalement elle tient le coup et réussit avec l'aide de la phalange de Pella a mettre en déroute les derniers défenseurs de la ville alors que les catapultes continuent à tirer sur les murailles



          Finalement la ville tombe et la population accueille assez bien l'occupation macédonienne. Dans cette ville, Philippe peut lever des unités alliées, en particulier la fameuse cavalerie thessalienne, dont le moral sera bien meilleur que celui des unités mercenaires (qui sont eux recrutables dans les villes occupées)



          Enfin Philippe fait connaissance du grand Polyeidos, l'un des grands spécialiste du siège pour cette période l'antiquité, et en fait le chef de ses armes de siège. Désormais la Macédoine peut construire des catapultes.


          Philippe doit réfléchir à sa prochaine action : la Thessalie n'a sans doute pas les moyens militaires de reprendre Olooson qui sera gardée par deux détachements de piquiers, mais continuer l'expansion dans le secteur risque d'attirer l'attention du tyran de Phareae dont Philippe se méfie beaucoup. Le territoire de ce tyran sont riches et il peut sans doute aligner beaucoup de troupes pour défendre ses cités.

          Alors qu'il réfléchit, un message urgent arrive, toute une armée de peltastes illyriens a franchi le col des montagnes occidentale dans les territoires du nord de la Macédoine. Ils ne représentent certes pas une menace pour les villes elle-mêmes, mais ils pourraient gravement réduire la production de nourriture en mettant le feu aux fermes



          Ordre est donné aux hypaspistes en charge de la défense de tout le nord, de marcher de toute urgence sur Pelagonia



          L'élite des soldats macédoniens n'a guère de mal à venir à bout de ces moustiques que sont les peltastes (mais des moustiques qui peuvent être dangereux)

          Irrité par ce raid, Philippe prend sa décision : on ne peut certes pas encore marcher contre le coeur de l'Illyrie situé dans des régions difficilement accessible et où le ravitaillement dépendrait surtout de la capture de moutons par les soldats, mais il est possible de le chasser des terres situées justes à la frontière ouest.

          Philippe part en éclaireur avec sa seule garde rapprochée vers l'ouest d'Emethia. Là il découvre une petite ville sans mur, totalement isolée et sans fermes et dont la défense n'est assurée que par 2 détachements de peltastes. Philippe décide de délivrer seul avec sa garde cette ville macédonienne





          Pendant ce temps son armée s'est déplacée plus au nord avant de marcher vers l'ouest. Là elle découvre la ville de Pelion et comme par hasard, exactement au même moment Philippe toujours dans sa petite ville macédoniene tout juste conquise apprend l'approche de tout une armée de peltastes venus de Pelion



          Il les mets facilement en déroute alors que son armée lance le siège contre Pelion



          La bataille manque de tourner au désastre avec l'arrivée de renforts illyriens venus de la ville voisine de Diabolis. La brigade d'Edessa subit d'énorme dégâts et on ne passe pas loin de sa destruction



          Pendant ce temps un nouveau raid est lancé contre la Macédoine supérieure. Deux détachement de cavalerie paeoniene et un de leurs groupes d'archers mettent le feu aux fermes autour d'Heraklea Lyncestis.



          Philippe et ses compagnons galopent à toute vitesse pour tenter de sauver les champs que les barbares incendient. Il réussit à mettre en déroute l'un des détachement de la redoutable cavalerie barbare mais il est vaincu par le second soutenu par les archers. Gravement blessé il se replie à Pella pour récupérer de ses blessures et reconstitué le détachement des compagnons



          Pendant ce temps Pelion est finalement tombée. La ville subit la colère macédonienne et voit ses murailles être rasées afin de prévenir toute futur révolte



          L'armée part alors pour la ville voisine de Diabolis dont la seule défense consiste en un détachement de peltaste



          La ville prise et ses murailles rasées, l'armée part vers le nord pour atteindre Lychnidos, la dernière cible de la campagne de la frontière de l'ouest



          La ville également sous défendue tombe rapidement est se voit reconnaître par Philippe le statut de ville macédonienne à part entière

          La Macédoine subit alors deux attaques :



          Tymphaia subit une attaque thessalienne qui n'est repoussée que in extremis par les compagnons venus en urgence. Philippe consent alors devant les habitants de la ville à payer pour la construction d'une muraille

          Puis c'est Olooson qui est attaqué par deux formations d'hoplites. Elles seront repoussée sans trop de problème pas les défenses de la ville



          Pour Philippe l'heure est venue de frapper fort au sud. la Thessalie n'est pas un véritable danger et elle sera écrasée sans problème le moment venue. Mais la priorité est désormais le tyran de Pherae



          Les conseillers de Philippe pensent qu'une fois l'attaque lancée, il faudra aller vite et fort pour faire tomber le plus rapidement possible les villes clés de Larissa, Krannon et Pharsalus. Ces trois villes représentent une partie non négligeable de la puissance du tyran et de sa production agricole
          Dernière modification par frgo, 28-04-2011, 20h16.

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          • #6
            Bien sympa tout ça ! +1 de rep

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            • #7
              La sanglante campagne de Pherae

              Deux phalanges, des peltastes, des catapultes et la cavalerie des compagnons se lancent à l'assaut de Larissa.
              Les défenseurs de la ville elle-même ne font pas peur à Philippe : il ne s'agit que de mercenaires qui décamperont facilement.
              Ils s’inquiète plus des troupes régulières qui viendront des autres villes soumises au tyran



              Ses craintes se vérifient rapidement



              Mais les phalanges réussissent à mettre en déroute tout les ennemis avec des pertes importantes mais acceptables. Une fois la ville prise, les troupes du tyran se replient vers leurs autres villes



              Philippe entre dans la ville et est accueilli en héros par les anciens de la ville trop heureux d'être débarrassés de la tutelle pesante du tyran



              Pendant ce temps au nord, une immense armée de cavaliers et d'archers paeoniens mettent le feu aux fermes macédonienne. Hélas les hypaspistes ne peuvent pas faire grand chose face à tout ces ennemis si ce n'est attendre qu'ils soient partis pour éteindre les feux



              Philippe se tourne rapidement vers Kranon. La bataille est rude : le tyran envois de nombreuses formations d'hoplites depuis ses grandes villes. Les deux phalanges alignées et la brigade d'hoplites de l'amphictyonie sont durement touchées



              Il faudra longtemps pour combler les pertes

              Rapidement le tyran envois 3 nouvelles brigades d'hoplites qui tentent de reprendre Krannon. Mais les défenses de la ville tiennent et mettent en déroute l'infanterie lourde ennemie. Cependant le siège a encore provoquée la mort de plusieurs soldats. Hors les réserves de la plupart des villes macédoniennes sont quasiment vides

              Mais les pertes ennemies sont également terrible et la ville de Pharsalus est prise sans problème.



              Désormais Philippe contrôle quasiment toute les fermes du tyran qui en plus ne dispose plus de recrues. Mais Philippe hésite à se lancer contre les villes de la côte elle-même : les prendre enrichirait certes Philippe mais elles nécessiteraient de laisser de puissantes défenses, sans doute toute une phalange macédonienne pour pouvoir repousser les raids que la marine athénienne ne manquerait pas de lancer.

              Il préfère donc se tourner vers les cités de Thessalie

              La bataille de Pharcadon est rapide : une phalange et la brigade de l'amphictyonie épaulée par les compagnons suffisent à prendre la ville et tenir tête aux renforts envoyés par les deux autres villes de Thessalie



              Pharacadon et Krannon se voient accordées le statut de villes alliées




              Au nord une catastrophe à lieue : une nouvelle fois les Paeoniens sont venus mettre le feu aux fermes. Mais hélas le danger à été sous evaluer : pensant avoir affaire qu'à deux escadrons de cavalerie, les hypaspistes tentent une sortie confiant dans leur solidité face à la cavalerie. Hélas il s'avére rapidement que ce sont trois escadrons et que de nombreux archers approchent également. Les hypaspistes tentent de se replier mais ils sont hélas bloqués par les cavaliers paeoniens qui mènent une attaque sur flanc qui aboutit à l'anéantissement du corps d'élite de l'infanterie macédonienne. Il faudra du temps pour reconstituer le corps



              Pour Philippe trop c'est trop ! il peut supporter les raids des peltastes illyriens mais les Paeoniens vont payer chers ! une fois les deux dernières cités de Thessalie conquises, Philippe retournera en Macédoine en suivant la route qui contourne le mont Olympe par l'est et suit la côte. Là il délivrera la ville macédonienne bâtie dans l'ombre de la résidence des dieux et il prendra les villes athèniennes depuis lesquels autrefois était venu l'usurpateur qui revendiquait le trône avec des troupes athéniennes.

              Il sera alors dans le coeur de la Macédoine et de là il préparera la campagne contre les Paeoniens. Ils vont regretterons d'avoir brûlé nos fermes lorsque leurs murailles seront anéanties et les têtes de leurs guerriers au bout des lances macédoniennes.

              De plus Philippe sait que passer par les territoires paeoniens est la route la plus simple pour aller en Illyrie. Philippe à jurer a son peuple qu'il vengerait l'affront fait par Bardylis en amenant le conflit au coeur même de l'Illyrie !

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              • #8
                La fin des guerres de Thessalie et dans l'ombre du mont Olympe

                Après avoir attendu toute une saison pour que les trous dans les rangs soient comblés, Philippe attaque les deux dernière ville thessalienne qui ne reconnaissent pas son autorité

                Metropolis est donc assiégée



                L'ennemi tente une sortie mais il est écrasé et la ville est prise et Philippe marche aussitôt sur Pricca





                La ville qui avait déjà envoyée le gros de ses forces pour tenter de secourir Metropolis est également prise et comme toute les villes de la Thessalie, elle bénéficie d'un statut de ville amie de la Macédoine.

                Plusieurs mines de la région sont réouvertes et les nombreux esclaves dont Philippe ne sait pas quoi faire sont mis au travail. Au sud de la Thessalie s'étend le territoire des Phocidien contre lesquels l’amphictyon a déclaré une guerre sacrée. Cependant Philippe ne souhaite pas y aller avant longtemps : les phocidien contrôlent le passage des Thermopyles et de l'autre côté s'étend l'une des plus grandes puissances militaire du monde grec : la ligue béotienne dirigée par Thèbes dont Philippe ne connaît que trop bien la puissance pour y avoir passé plusieurs années de sa jeunesse



                La Thessalie sous contrôle, Philippe décide de retourner vers le coeur de la Macédoine en suivant la route entre le mont olympe et le golfe Thermaïque.

                Alors qu'il approche de la vallée du temple, lui et son armée apprennent qu'un groupe de combat du tyran Pherae marche vers lui, espérant sans doute l'arrêter avant qu'il ne prenne la ville macédonienne d'Heracleum qu'ils contrôlent sur les versants du mont olympe.



                Une fois ces troupes écrasées et après avoir vérifié qu'il y avait assez de défense en Thessalie pour arrêter tout raid de Pherae, Philippe marche vers Dion et Pydna. Si la première ville est une ville secondaire, la seconde est un puissant port.

                Avant de tenter de prendre Dion, Philippe ordonne à son infanterie de prendre position sur la route entre Dion et Pydna. Il craint que le voyant approché, les autorités athénienne n'envois a Dion des renforts. Philippe préférerait les vaincre avant de tenter de prendre Dion



                Après cette bataille Dion est prise non sans une lourde perte avec les hypaspistes une nouvelle fois vaincue. Philippe demande à la phalange qu'il avait laissé dans le coeur de la Macédoine de le rejoindre et alors qu'il s'apprête à lancer le siège de Pydna, il est témoin d'une scène surréaliste : les troupes athéniennes abandonnent la ville et se réfugie dans la ville voisine de Methone.



                Alors que les catapultes attaquent les murailles de la ville désertée par ses défenseurs, le roi apprend que des éclaireurs ont repéré une escadre de trirèmes de la marine athénienne qui met le cap sur le coeur de la Macédoine. Philippe regrette d'avoir appelé si précipitamment la phalange qu'il y avait laissé et ordonne donc son renvoi avec consigne de marcher à toute allure



                Les pillards des mers repoussé et Pydna prise (et intégrée à la Macédoine), Philippe lance le siège contre les traître de Methone qui avaient encouragé le prétendant Argaeus. La ville prise après une bataille simple, Philippe ordonne la destruction des murailles en punition. Il rencontre également dans la ville un personnage ayant des connaissances sur la construction des trirèmes et qui accepte de travailler pour le roi. Il lui explique que cependant ses connaissances sont insuffisantes pour construire une flotte et qu'il lui faudra l'assistance d'un autre spécialiste habitant la ville d'Olynthus, puissante capitale de la ligue chalcidique.



                Mais pour le moment Philippe à d'autres préoccupation : porter la guerre chez les pillards paeoniens et illyriens est sa priorité

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                • #9
                  Vraiment pas mal, c'est un AAR et une présentation en même temps

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                  • #10
                    AAR passionnant, continue! Vivement que tu te frottes à la Ligue Béotienne : D

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est pas pour tout de suite la Béotie car j'ai de quoi m'occuper pour un bout de temps au nord et à l'est de la Macédoine
                      Je n'irais en Béotie que lorsque j'aurais suffisamment de navires de guerres et de phalanges/unités de soutien pour prendre Thèbes en sandwich (attaque depuis les Thermopyles et depuis l'île d'Eubée)

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                      • #12
                        Juste pour signaler que comme je suis loin de la civilisation (comprendre par là à un endroit où la vitesse de téléchargement est de 50 ko/s) pour une semaine, je continuerai mon récit à mon retour (la vitesse de chargement des images sur l'internet étant extrêmement lente)

                        Commentaire


                        • #13
                          Campagne paeoniene et vengeance en Illyrie

                          Après s'être rassemblée à la frontière paeonienne, l'armée macédonienne franchit le col frontalier pour marcher contre la ville de Stobi dont étaient originaires les pillards qui massacrèrent les hypaspistes et brulèrent les fermes





                          Cette fois-ci la cavalerie barbare est proprement taillée en pièce et la ville tombe facilement



                          Bylazora juste au nord est la dernière à opposée une tentative de résistance, mais il faut dire que les tribus paeoniennes sont loin d'être réputées pour leur puissance. Seul le fait que l'attention de Philippe était fixé au sud leur a permit de connaître un tel succès dans leurs raids



                          C'est donc sans réel difficulté que ces tribus sont conquises.
                          La prise de la dernière cité paeonienne ouvre enfin une voie royale pour frapper le coeur de l'Illyrie sans avoir à passer par une longue marche dans les montagnes



                          La ville de Dardania, capitale de l'Illyrie est prise après une bataille rangée entre les phalanges et les puissants hoplites illyriens



                          La ville juste à l'est est également submergée par les phalanges et désormais la route vers les villes côtière de l'Illyrie est ouverte



                          A la demande de Philippe, la phalange chargée de la défense des frontières occidentales de la Macédoine quitte sa garnison de Lychnidos pour tenter d'assaillir la ville montagneuse de Penestae qui se dresse dans les montagnes entre la Macédoine supérieure et le coeur de l'Illyrie désormais conquise



                          Hélas la tentative manque de tourner au désastre : les peltastes pillards illyriens reviennent à temps pour défendre la ville et il s'en faut de peu de voir la phalange être vaincue




                          Pendant ce temps Philippe est parvenu dans les régions côtière



                          Il a choisit de s'attaquer à ces villes avant de s'enfoncer dans les montagnes plus au nord car il pense qu'il convient d'abord de s'occuper de ses villes fermières

                          Les hoplites illyriens se défendent mais rien, pas même l'arrivée de renforts n'arrive à sauver ces villes




                          La situation bien contrôlée par les phalanges, Philippe repart vers les montagnes de l'est pour diriger la prise de Penestae qui cette fois-ci est prise




                          La côte illyrienne sous contrôle, la Macédoine se retrouve frontalière avec le royaume d'Epire. Philippe pense qu'il faudra un jour aller y faire un tour pour aider son beau-frère, Alexandre le Molosse, à monter sur le trône. Mais dans l'immédiat il choisit de monter vers le nord



                          C'est en effet dans les terribles régions montagneuses au nord que se trouve les dernières cités illyriennes

                          Les combats y sont rudes, Philippe ne pouvant aligner ses troupes convenablement dans les étroits passages mais après d'âpres combats, Autariatae est prise






                          Il ne reste plus alors qu'à marcher sur la Dalmatie située encore plus au nord




                          Avec la prise des dernières cité Illyriennes, Philippe décide de faire un geste envers les vaincus en se mariant avec Audata, princesse illyrienne de Dardania. Une fois le mariage célébrée à Pella, l'hostilité des villes Illyrienne devrait diminuer et permettre d'abaisser le nombre de garnison (an particulier pour les villes montagneuses où il y a peu de nourriture)

                          Avant de se mettre en route pour Pella, il ordonne à l'armée de ne pas démanteler les murailles des deux cités les plus septentrionales. En effet, désormais, la Macédoine à pour voisin les tribus du Danube réputées pour leur férocité. Nul doute que d'ici peu leurs cavaliers et archers vont venir mettre le feu aux quelques fermes du nord...

                          Mais Philippe ne veut pas mener pour le moment d'offensive contre ces tribus (peut-être même négociera-t-il un cessez le feu) : le gros de l'armée doit se rassembler à Pella en vue d'une offensive contre la ligue chalcidique



                          Il faudra une grande armée pour affronter cette ligue et en même temps tenir contre le royaume occidental des Odryses qui profitera sans doute de l'extension de la frontière pour lancer des attaques contre la Macédoine. Philippe envisage là aussi de conclure un cessez le feu avec le souverain thrace

                          Situation de la Macédoine :

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                          • #14
                            La campagne d'Olynthus

                            Finalement l'armée est réunit a Pella. Pour cette campagne, Philippe s'est adjoint les services de deux groupes d'archers barbares. Bien qu'en tant que mercenaires leur moral soit particulièrement bas, ils pourraient être utile pour se débarrasser des nuées de peltaste



                            Tout commence comme une promenade de santé : les premières villes ennemies rencontrées sont des villes macédoniennes ne comportant aucune murailles et dont les habitants ne sont que trop heureux d'enfin retourner dans le giron macédonien




                            Après avoir pris les villes macédoniennes de Borboros, Therme et Crestonia sans réelle difficulté (et avoir construit des murailles autour), l'armée se prépare à marcher sur Krousis, première véritable ville de la ligue



                            Cette fois-ci les armées de la ligue envoient d'important renfort pour consolider la ville



                            Mais Philippe choisit au préalable de sécuriser la frontière nord en prenant Amphaxis, ville macédonienne sous le contrôle du royaume occidental des Odryses, et Parobelia qui est une ville indépendante.







                            Une fois ces deux villes prises, l'armée lance l'encerclement de Krousis avec un dispositif dirigé vers l'intérieur mais également vers l'extérieur pour se protéger de tout renfort qui arriverait de nouveau






                            La ville est prise après un combat entre les phalanges hoplitique et macédonienne. Comme prévu les archers ont fait preuves de leur puissance face aux peltastes grecs, mais Philippe note le très faible moral de ces mercenaires : quelques javelots et ils décampent.

                            Les éclaireurs macédoniens ont également rapportés des plans précis de toute la Chalcidique



                            Il apparaît clairement que si la ligue comporte de nombreuses villes, au final très peu sont autosuffisante en nourriture et c'est la ville d'Olynthus qui concentre plus de 80% de la production agricole de la ligue. La capitale prise, le reste du pays devrait tomber facilement.
                            Cependant Philippe est préoccupé : la marine athénienne se montre de plus en plus agressive, les raids se multiplie sans que la Macédoine puisse attaquer les bases de l'empire athénien, trop souvent situées sur des îles. Qui plus est la façade maritime des possessions macédonienne s'agrandit à vitesse grand V, multipliant les sites de possibles débarquement...


                            Après Krousis, c'est au tour de Bottike de subir un siège. Là encore la ligue concentre de grandes forces dans la ville, y compris des troupes venues de la capitale.





                            Après un difficile combat durant lequel les archers détalent et les phalanges subissent quelques dégâts, l'armée prend ses quartiers dans la ville en attendant l'arrivée des nouvelles recrues et se prépare à marcher sur Olynthus





                            Après un siège assez long, la ville tombe : les murailles de la capitale de la ligue qui avait autrefois mise à sac Pella sont rasées



                            Dans la ville, Philippe met la main sur un architecte naval qui accepte de se mettre à son service et de se rendre à Pella.

                            Sans prendre de repos, une phalange et une catapulte lance le siège de la cité athénienne qui commande le bras de la péninsule juste au sud



                            Pendant ce temps, c'est au tour de Mygdonia, ville macédonienne, de tomber devant les phalanges



                            Par la suite, la prise des autres villes de la ligue se déroule sans soucis. Du moins militaire, car le ravitaillement des villes est un véritable casse-tête dans les villes isolées. Les murailles sont rasées partout pour réduire les risques de révoltes et donc les garnisons (qui consomment), des lignes maritimes sont établis vers Pydna, le puissant port macédonien du golfe thermaïque (les lignes maritimes pouvant transporter bien plus que les lignes terrestres mais présentant le défaut d'être coupées pendant la saison des orages)



                            Et comme le craignait Philippe, les trirèmes athéniennes venus de l'île de Thasos se présentent devant le canal Xerxes et le franchissent pour débarquer des troupes. Heureusement une phalange a été laissée non loin



                            Après avoir a peu près organisé comme il faut les lignes de ravitaillement, Philippe décide de suivre la côte vers le nord-est pour marcher sur Amphipolis, puissante colonie athénienne sur le fleuve Strymōn et qui commande l'accès aux riches mines du mont Pangée

                            Auparavant, il prend Bisaltia une ville macédonienne située sur la rive droite du fleuve dotées de deux fermes qui permettront de nourrir l'armée



                            Désormais la route d'Amphipolis est ouverte

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                            • #15
                              Amphipolis est prise par surprise et n'a donc pas le temps de lever de troupes lourdes en nombre suffisant



                              Les riches mines du mont Pangée sont désormais à portée de main. La région est également riche en ferme et pour parfaire ce portrait idyllique de la région, l'armée des Odryses occidentaux à déjà prouvée qu'elle était incapable d'aligner autre chose que de pauvres piquiers et des javeliniers



                              Mais Philippe décide d'urgence d'interrompre la poursuite de l'offensive : une escadre de trirèmes athéniennes a débarquée des troupes sur la péninsule du mont Athos. La ville voisine échappe de justesse à une capture



                              Les coupables sont rapidement identifié : l'escadre venait de l'île de Thasos



                              Une escadre macédonienne partie du port de Pydna met le cap sur Amphipolis et où des troupes embarquent à bord



                              L'île sous défendue tombe rapidement




                              Les murailles sont rasée et seul des garnisons sont laissées car le ravitaillement en nourriture de l'île qui ne comprend aucune ferme est problématique : des lignes maritimes sont établies mais les villes proches ne sont pas capables d'envoyer beaucoup de nourriture.
                              Il faut également tenir compte du fait que le transport maritime sera interrompu pendant la saison des orages...
                              Il devient urgent de s'emparer des riches fermes de Grenides et des villes voisines.


                              Les troupes de débarquement sont donc ramenée à Amphipolis en vue de l'offensive prochaine. Philippe veut s'emparer de Grenides, Neapolis et suivre le Nestus qui marque la frontière avec le royaume central des Odryses


                              Grenides non fortifiée tombe sans le moindre souci mais au nord, la ville de Medone abrite un nombre assez incroyable de piquiers



                              Heureusement les piquiers ont pitoyables et ils finissent au bout des sarissas des phalanges macédoniennes
                              Toute la région est prise sans résistance réelle. En fait le danger vient surtout de l'allongement des côtes contrôlées par la Macédoine. Athènes utilisera ses nombreuses cités insulaires et de l'Hellespont pour lancer des raids et Philippe ne doute pas qu'un jour il verra les trirèmes phénicienne de la flotte perse également venir mener des raids



                              La prochaine étape sera de monter un peu dans les montagnes du nord puis ensuite de franchir le Nestus pour continuer la progression en direction de l'Hellespont

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