L'Actu Vidéoludique du Captain : Novembre 2017

Bienvenue pour le résumé de l'actu vidéoludique mensuelle dans cet épisode dédié au mois de novembre 2017. Je rappelle que l'épisode est accessible en version intégrale ici. De Dominions 5 aux jeux Paradox, en passant par Total War et Electronic Arts, voyons voir ce que l'actualité nous réserve.


Les sorties du mois (Mare Nostrvm, Dominions 5 : Warriors of the Faith)


Si vous me lisez, vous êtes au courant que deux jeux ont subi mon jugement éclairé dans deux critiques. Le premier est un jeu de bataille navale antique intitulé Mare Nostrvm et édité par Slitherine. Le contexte historique est bien trouvé, et les mécaniques de jeu sont intéressantes et originales. Vos navires s’éperonnent, s’abordent, vos soldats embarqués lancent des traits, et vos plus grands navires visent avec leurs catapultes les navires ennemis, tandis que vos navires amiraux emmènent leurs flottes au combat dans les batailles les plus connues de la guerre navale, de Salamine à Actium.

Mais vous n’ignorez pas que la plus grosse sortie est celle de Dominions 5 : Warriors of the Faith, la suite légitime du quatrième opus qui a tant empli mon site internet, entre guides, récits de partie et tests divers. Le jeu de stratégie-tactique à la sauce médiéval-fantastique fait une nuée d’ajustements rendant le jeu plus équilibré : points de recrutement, mouvement, bâtiments et surtout bénédictions diverses. Le jeu est en lui-même un peu mieux fait, et les premières parties s’organisent sur Canard PC et Mundus Bellicus. J’organise ainsi la partie Cruelle Aurore pour 10 personnes, avec du RP en pagaille, et un récit de partie en chantier.




Paradox Interactive s’enflamme (Europa Universalis IV : Cradle of Civilization, Stellaris : Humanoid Species Pack, Hearts of Iron IV : Waking the Tiger)


La folie Paradox ne s’estompe jamais. Dans Europa Universalis IV, vous voilà lancé en plein Moyen-Orient avec cette douzième extension, avec des écoles de pensée religieuse influençant les rapports avec vos voisins et la diplomatie, des nations remaniées, et surtout un système de professionnalisation des troupes autour de valeurs d’entraînement. Pour Hearts of Iron IV, après Death or Dishonor, faites place à la Chine, entre les républicains et les communistes, ainsi qu’à une poignée d’ajustements. Enfin, Stellaris apporte un minuscule DLC où vous aurez des musiques, portraits et une nouvelle faction.




Un 4X Warhammer 40K, ça vous tente ? (Gladius : Relics of War)


Vous aimez justement Civilization 6 et le développement par hexagones ? Vous aimez Warhammer 40K ? Vous aimez les batailles entre Space Marines, Garde Impériale, Orks et Nécrons (qu’on ne voit pas souvent) ? Alors le prochain jeu développé par Slitherine après Warhammer 40K : Armageddon et surtout le bon Warhammer 40K : Sanctus Reach qui s’est déjà étendu dans les derniers mois avec deux extensions rajoutant Orks et Garde Impériale, risque de vous plaire. Nous disposons encore de trop peu de détails, mais le jeu ressemble furieusement à un Civilization fortement militarisé à la teinte science-fiction. On verra donc si ce jeu hybride vaudra le coup dans les prochains mois.




Total War reprend du service (Total War Saga : Thrones of Britannia, Total War : Rome II – Empire Divided)


Après le bon Total War : Warhammer II, voilà que les Britanniques de Creative Assembly refont corps avec l’histoire en annonçant leur prochain jeu, Total War Saga : Thrones of Britannia. La série Total War Saga reprend à peu de choses près le moteur d’Attila, et sortira une nuée de standalone. Le but est simple : un jeu correspond à une campagne, resserrée dans le temps et dans le territoire, dans le but de proposer une expérience plus profonde au détriment de l’immensité des cartes habituelle. Si le modèle fonctionne, d’autres conflits comme celui-ci sur les Iles Britanniques au IXe siècle sortiront dans les prochaines années.

Mais ce n’est pas tout ! Car l’opus qui a divisé les foules en étant sorti mal optimisé et avec sa liste de DLC à faire pâlir tout acheteur sensé, j’ai nommé Total War : Rome II (2013), arrive avec un tout nouveau DLC, bien après le dernier. Vous y retrouvez Rome et ses ennemis intérieurs en plein IIIe siècle. Une partie des nouveautés viennent de l’opus suivant, Total War : Attila (2015). Le tout est apparemment bien emmené, avec des nouveautés politiques pour un Empire en crise et des factions uniques à jouer. De quoi rajouter un peu de contenu.




La polémique Electronic Arts (Star Wars : Battlefront 2)


Je sais que je vous parle souvent de jeux que personne ne connait. Mais cette fois-ci, vous en avez tous entendu parler, même vous qui ne connaissez rien aux jeux vidéos (je plaisante, si vous ne connaissez rien aux jeux vidéos, il n’y a aucune chance que vous tombiez sur cette vilaine chronique). Vous vous rappelez notre test du précédent opus, qui était la resucée d’une ancienne série de FPS basée sur l’univers de Star Wars. L’adaptation, magnifique, était surtout paresseuse, et ne proposait que la trilogie originale et l’épisode 7, dans une tentative commercialement excellente de surfer sur la vague Star Wars. C’était néanmoins un des jeux qui capturait le plus l’esprit Star Wars de ces dernières années, et je m’en étais contenté, malgré l’absence de solo, des serveurs qui se désemplissent vite, des DLC au contenu faible et plein de choses embêtantes, comme les Stormtrooper sans casque (hérésie absolue) et les jetpacks partout. Pour le second opus deux ans plus tard, nous avions des raisons d’espérer : le solo arrivait enfin, nous mettant dans les bottes de l’Empire après la chute de l’Etoile Noire. Le multijoueur rajoutait enfin les batailles de la seconde trilogie, qui avait le mérite de nous présenter des combats entre Séparatistes et Clones. Et les DLC étaient annoncés gratuits ! Nous y avons tous cru jusqu’à la découverte d’un système de progression qui ruine tout ce qu’EA avait fait pourtant très bien.

On le sait, depuis Call of Duty 4 : Modern Warfare (2007), jouer en multijoueur nous fait gagner des niveaux, des armes, des compétences, pour personnaliser notre expérience. EA est allé beaucoup plus loin : la moitié des héros de Star Wars sont bloqués, vous gagnez un peu de monnaie à chaque partie, et le nombre de paramètres payants pour personnaliser les classes, les héros et les vaisseaux sont variés. Le problème, évidemment, c’est que pour tout débloquer, il fallait passer à la caisse, via le principe des caisses de loot. Présent dans plusieurs FPS, dont le dernier Counter-Strike, il s’agit de payer du vrai argent pour avoir des caisses qui vous permettent, avec de la chance, de débloquer des articles cosmétiques pour paramétrer vos armes. Mais dans ce Star Wars, c’est pour débloquer de nouvelles compétences pour vos troupes, et vous rendre plus performant sur le champ de bataille. Or, quand on payé le jeu, devoir payer du vrai argent pour débloquer de nouvelles compétences, est largement abusé. Pétitions, plaintes, même les gouvernements s’y sont mis pour étudier ce vrai jeu de hasard. EA a ralenti, a suspendu ce système payant, mais compte bien le remettre, au détriment de sa réputation. Et voilà où nous en sommes aujourd’hui. Quel dommage pour ce jeu de si bonne facture.




Vous retrouverez sur mon site les actualités sur les FPS réalistes, Starcraft 2, le genre du battle royale, Civilization VI, et j'en passe.

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