L'Actu Vidéoludique du Captain : Juin 2017



Vous ne l’ignorez pas, pour fêter le dixième épisode écrit de l’actu vidéoludique du Captain, mais aussi le premier épisode écrit de l'actu vidéoludique de Mundus Bellicus (on ne compte pas les émissions parues sur la chaîne YouTube de Mundus Bellicus), on attaque fort avec ce mois de juin 2017, qui a vu se dérouler l’un des salons annuels les plus importants du monde du jeu vidéo : l’E3, ou Electronic Entertainment Expo.


C’est un peu le salon du Bourget (affaires militaires) ou la Japan Expo (affaires japonaises) du jeu vidéo. C’est un rendez-vous prisé à Los Angeles où les plus grands éditeurs du monde viennent présenter leurs derniers bébés, accompagnés de leur galerie de développeurs, pour intéresser la presse vidéoludique, les YouTubers les plus importants, et tout simplement le grand public, autour de jeux dévoilés autour de teasers (bribes de présentation), de trailers (bande-annonces), ou de démonstrations de gameplay (on joue au jeu) en live, avec des morceaux généralement choisis et parfois un peu traficotés. En bref, c’est le rendez-vous de l’industrie vidéoludique tout entière, autour de Sony, de Microsoft, de Nintendo, d’Ubisoft, d’EA, de Bethesda, et d’autres mineurs pour se donner en spectacle, pour se vendre. Pour ce qui est de cet épisode, évidemment, on se bornera aux jeux traditionnellement décrits dans l’Actu Vidéoludique du Captain, des jeux de stratégie à une poignée de jeux d’action, de l’E3 ou non. Alors c’est parti.


Total War : Warhammer II, le lézard, le grand dadais et le rat






Nous avons suffisamment parlé dans notre catégorie Total War des multiples occurrences de Total War : Warhammer. Ce très bon jeu de stratégie/tactique adapte en effet avec bonheur le monde de Warhammer : races très différentes à jouer et à utiliser ; variété des nouvelles mécaniques, entre magie et personnalisation poussée des héros et généraux ; campagne intéressante et variée, mais dépendant des (trop) nombreux DLC ; batailles épiques à coup de projectiles, de charges héroïques et d’effets spéciaux. La politique commerciale de Creative Assembly et de Sega a agacé beaucoup de monde, notamment avec des races entières qu’on croise en jeu et qu’on ne peut jouer qu’à des prix prohibitifs de 7 à 15 euros, mais le succès n’a jamais été démenti. On est passé de juin 2016 à février 2017 de quatre à huit races, et de quatre départs de campagne à plus d’une dizaine. Mais l’action ne se concentrait que dans le Vieux-Monde, des humains aux Comptes Vampires en passant par autres Elfes Sylvains et créatures chaotiques.

Le but du nouvel opus est de proposer une toute nouvelle expérience, en partant sur Ulthuan et dans le Nouveau Monde, où se croisent arrogants Hauts-Elfes, macabres Elfes Noirs, mystérieux Hommes-Lézards, et discrets Skavens. Soit une toute nouvelle carte, quatre nouvelles races, et de futurs DLC qui nous attendent, dont un le jour même de la sortie. On n’apprend pas de ses erreurs… En attendant, nous avons déjà parlé du roster des Hommes-Lézards le mois dernier. Depuis, nous avons eu aussi celui des Hauts-Elfes, et nous disposons d’informations plus intéressantes sur la carte de campagne. Ce deuxième opus, qui paraîtra en septembre, fera se battre les quatre factions principales autour de vortex à maintenir ouverts ou à fermer définitivement, avec un terrain incitant à visiter des forêts luxuriantes et à travers des mers et océans. En attendant d’en savoir plus, notamment sur les pirates Elfes Noirs et les pestilents Skavens, on ne peut que spéculer sur la manière pour les développeurs de mêler la carte de campagne du premier Total War avec la nouvelle, prévu pour un mois après la sortie.


Steel Division : Normandy 44′, le front bocager






Les Parisiens d’Eugen Systems ont enfin sorti leur nouveau jeu de tactique sur la Seconde Guerre mondiale dont nous vous parlions en mars. Le jeu est l’héritier de la série Wargame : celle-ci place le joueur sur une gigantesque carte présentant forêts, villes, plaines et que sais-je encore, où plus d’un millier d’unités de la Guerre Froide peuvent s’affronter via un système de carte à points à constituer avant la bataille, et à utiliser au fur et à mesure pour contrer tout type de menaces, en capturant des points, en ravitaillant les troupes et les véhicules en munitions et en essence, en plaçant l’infanterie dans les villes et les forêts, en surveillant le ciel, en attaquant par la voie des airs ou par la voie maritime, et en essayant de jongler avec mille réponses possibles face à une situation donnée. Voilà donc que la formule qui a duré de 2012 à 2014 est réadaptée au monde divisionnaire de la Seconde Guerre Mondiale.


A vous de constituer votre deck d’unités, au sein de divisions, qu’elles soient aéroportées, motorisées, ou quoi que ce soit. Votre deck est divisé en trois phases, qui s’activeront au fur et à mesure de la partie : à vous d’équilibrer votre deck entre ces trois parties pour briller à un moment de la partie, ou garder une puissance équivalente entre les trois phases. Le jeu est aidé en cela par ses 400 unités différentes, du panzergrenadier au char Sherman, en passant par les modèles de bombardiers, d’artillerie ou encore de DCA. Pendant la bataille, à vous de faire progresser le front grâce à vos unités, en occupant le bocage normand, en mettant à couvert vos soldats, en surprenant les chars adverses, en utilisant la reconnaissance, en dissimulant vos unitéés pour attaquer au dernier moment : les possibilités sont légion. La ligne de front est dynamique, et il peut arriver que vous dépassiez dans votre élan des unités ennemies, qui pourront dès lors être encerclée et subir une importante baisse de moral, jusqu’à pouvoir être mises en déroute. Le jeu est donc extrêmement sympathique et complet, bénéficie d’une campagne solo intéressante, et se paye le lux d’avoir un multijoueur pouvant opposer jusqu’à 20 joueurs. Une franche réussite française.


Mount and Blade II : Bannerlord, batailles de masse médiévales






Les Turcs de TaleWorlds ont sorti le premier Mount & Blade en 2008, édités à l’époque qu’ils étaient par Paradox Interactive, commençant la série dont nous parlions dans notre dossier consacré aux simulations de combat médiéval. Le soft nous lâchait dans un vaste monde partagé entre différents royaumes, où le système économique fonctionne sans vous : les ressources sont produites, transitent entre les villages et les villes, au milieu de seigneurs qui se font la guerre, et de bandits écumant les routes par petits ou grands groupes. Vous vous retrouvez tout seul, avec vos premières armes, et c’est là que l’aventure commence. L’expérience du bac à sable vous pousse à vous frotter à de petits groupes de bandits, à recruter des paysans dans des villages, des compagnons dans des tavernes, et à remplir des quêtes, entre patrouilles, tournois, dans le but de gagner de l’expérience et de l’argent. Cette expérience vous permet de vous initier à l’art des sièges, au tir à l’arc, à la course, à l’équitation comme dans un bon vieux RPG, tandis que l’argent vous permettra de vous payer de vraies montures, de vraies armes, et une vraie armure, pour passer du rang de bouseux à preux chevalier. Vous êtes aussi un commandant : les villageois que vous avez recruté venant de différents royaumes peuvent, s’ils survivent à vos batailles, monter en grade, et passer par un certain nombre d’évolutions en fonction de leur royaume d’appartenance. Ceux venant du royaume du nord passeront de villageois à Huskarl, les Khergits à archers montés ou cavaliers d’élite. Plus votre bande de guerre grandit, plus vous pouvez vous frotter à de plus grands défis, et plus la chute est longue et douloureuse si vous perdez tout. Vous ne pouvez jamais mourir, mais bel et bien recommencer à zéro si vous êtes dépouillés. Avec votre bande de guerre, vous pouvez même être recrutés par un royaume en tant que mercenaire, ou bien devenir un seigneur de ce royaume, participant aux sièges regroupant des centaines et des centaines de troupe. En bataille, vous avez globalement autant de types de coups ou de dégâts que d’armes, et à vous d’attaquer et de parer dans une des quatre directions proposées, de vous battre avec des armes de jet, de vous battre à cheval et de charger lancer couchée vos adversaires, de mener vos troupes via des ordres simples.


Se distribuant en petite quantité, le jeu a pourtant vu sa renommée s’enflammer à la sortie de Warband en 2010, où le jeu permet d’aller encore plus loin : vous marier, posséder des terres, des villages, des cités, pouvoir les améliorer avec le fruit de vos combats, et pouvoir même créer votre propre royaume, en établissant vos compagnons comme seigneurs, en les faisant commander des armées, et en capturant des villages, des cités, en récoltant l’impôt. Le jeu s’améliore aussi sur des points techniques, propose un mode multijoueur proposant des batailles épiques jusqu’à deux cents joueurs, et surtout, la communauté de joueurs amateur est présente pour présenter des centaines et des centaines de mod, proposant des univers alternatifs, de Warhammer à Game of Thrones, de l’Antiquité romaine à une apocalypse zombie. Depuis 2010, rien de foncièrement nouveau sous le soleil, excepté des extensions solo pour le XVIIe siècle de l’Europe de l’Est avec With Fire and Sword (2011), Viking Conquest (2014) et la partie multijoueur pour des batailles napoléoniennes qui a eu énormément de succès Napoleonic Wars (2012). Autant dire que les fans attendent de pied ferme ce nouvel opus, d’autant qu’il est annoncé depuis un certain temps et que les nouveautés s’annoncent au compte-gouttes. On a vu les améliorations graphiques, les améliorations de l’ambiance des villes, des sièges revisités grâce aux outils de siège tels les béliers et les catapultes, et un système de combat assez proche. Pour cette édition de l’E3, nous avons pu assister à des vidéos de gameplay qui font certainement saliver tout le monde. On nous promet des IA capables de commander les troupes à votre place, et même de vous donner des ordres sur le champ de bataille, comme vous pouvez le voir sur la vidéo. WE ARE WAITING. Notez que le studio est désormais son propre éditeur, succès aidant.


Age of Empires : Definitive Edition






La mode est au reboot. Après Age of Empires II HD (2013), sorti 14 ans après l’opus original, et qui se paie le luxe de proposer de nouvelles extensions, et après les news du mois dernier nous apprenant que le vieux et vénérable Starcraft allait faire de même, sans compter le vieux Homeworld remis au goût du jour en 2015, les développeurs aiment à nous ressortir les classiques du jeu de stratégie en temps réel des années 90. Le prochain sur la liste est l’illustre Age of Empires, paru en 1997 et adaptant la recette des premiers STR, de Dune II (1992) à Warcraft (1994), aux temps historiques avec l’Antiquité. Le remake est présenté par Microsoft Studios lui-même, qui a fermé le studio originel Ensemble Studios depuis 2009, et a sous-traité Age of Empires II HD à deux développeurs.


Il s’agit avec des villageois de récolter différentes ressources, de faire progresser la nation à travers les âges, de construire divers bâtiments d’où sortiront des unités militaires dans des scénarios historiques ou des batailles multijoueur. Visiblement, la réadaptation 20 ans après appelée Definitive Edition va plus loin, en revoyant tous les modèles d’unités en trois dimensions, contrairement à Age of Empires II HD, gardant l’empreinte graphique originelle. On attend d’en savoir plus, mais vous n’aurez plus de raison de ne pas toucher au représentant historique le plus fidèle d’un genre.


Kingdom Come : Deliverance, délivrez-nous de cette attente






Je parlais déjà de Mount & Blade II : Bannerlord et de Kingdom Come : Deliverance dans ce vieux dossier de 2015 sur les simulations de combat médiéval. C’est dire si on les attend eux aussi de pied ferme. Développé par WarHorse Studio après un kickstarter réussi en 2014 (!), le jeu surfe sur l’engouement des joueurs pour le combat réaliste avec une épée ou des flèches. Kingdom Come propose en effet un système encore plus poussé que celui de Mount & Blade, en proposant six directions différentes pour des épées à deux mains, impliquant des combats extrêmement techniques, se payant même le luxe de pouvoir être massif avec des bandes de guerre s’affrontant en une série de duels meurtriers, et visibles sur YouTube.


Mais là où les développeurs intéressaient tout le monde en 2014, c’était sur leur volonté de proposer un vrai scénario, et des graphismes sublimes dans une portion assez champêtre d’un monde médiéval. Après quatre ans, le constat est là : c’est long. Même Mount & Blade II, à peine annoncé à l’époque, semble avoir rattrapé en partie son retard technique. N’empêche que le jeu, désormais paré pour sortir en 2018, s’impose toujours avec son système de combat intéressant, son scénario principal, et sa beauté plastique, toujours aussi renversante.


Call of Duty : WWII, le retour bienfaisant aux sources de la guerre ?






On vous en parlait plus précisément en avril, mais les développeurs de Sledgehammer qui se partagent la franchise de Call of Duty avec notamment Infinity Ward reviennent après avoir travaillé sur Modern Warfare 3 (2011) sur la guerre à l’époque contemporaine, et Advanced Warfare (2014) qui rentre dans le futur. Mais cette fois-ci, depuis le virage pris par Battlefield 1, le concurrent principal, adaptant le monde du FPS à la Première Guerre Mondiale, Call of Duty : WWII proposera la Seconde Guerre Mondiale à nouveau, oubliée depuis World at War (2008), le cinquième opus estampillé Call of.


Ce retour aux sources pourrait s’avérer bénéfique, et changer de la dose annuelle contemporaine de combats, mais il faudra assurément subir les comparaisons avec l’illustre Call of Duty 2 (2005). Le fantasme ultime des gamers, à savoir le débarquement en Normandie, sera donc de nouveau de la partie. Toutefois, notons que ni l’éditeur Activision, ni le studio responsable du développement ne sont capables en 2017 de nous proposer autre chose que le point de vue des gentils Américains. L’époque de Captain America est censée être révolue, non ? On parle de cinq campagnes différentes, qui s’annoncent aussi courtes et limitées que celles de Battlefield 1, même si on espère le contraire.


XCOM 2 : War of the chosen






On en parlait un brin le mois dernier avec Phoenix Point des origines du genre. Du premier XCOM : Ufo Defense de 1994, proposant une invasion extraterrestre que vous devez prémunir en abattant des engins adverses, en capturant des pièces d’équipement et de technologie, en réalisant des combats tactiques où chaque perte compte, en évoluant pour découvrir de nouveaux armements, de nouvelles armures et de nouvelles façons de combattre, vous plongiez dans l’horreur d’une civilisation extraterrestre tenant d’asservir les êtres humains, en capturant des civils dans des villes ou en attaquant même jusqu’à votre base secrète d’où partent vos intercepteurs et où se trouvent vos relais satellites d’observation. Après les successeurs Terror From the Deep et Apocalypse, il a fallu attendre les coups de projecteur du XCOM : Enemy Unknown de 2012 pour que le genre retrouve une nouvelle vigueur, poursuivie par la suite et par les concurrents tels Xenonaut (2014). Proposé par Firaxis Games, les développeurs américains d’Alpha Centauri, la version spatiale de Civilization, et surtout de Civilization III (2001), IV (2005), V (2010) et VI (2016), le reboot adapte la vieille formule à nos nouvelles technologies graphiques. On perd les larges équipes sur le terrain, toutes les caractéristiques précises de chaque troupe, la possibilité d’ouvrir des bases partout dans le monde, l’inventaire croulant sous les objets avec chaque arme et chaque grenade à gérer, pour trouver malgré tout un jeu assez intéressant, proposant une base secrète, un petit scénario divisé en phase, autorisant moins de liberté et scénarisant un peu le tout, et des soldats divisés en classes et qui, en prenant du galon, développent des compétences à utiliser en plein combat. Le jeu est sombre, intense à chaque combat puisque chaque vie humaine compte, et le jeu est une réussite.


En 2013, Enemy Within réitère l’expérience en rajoutant à la campagne de base de nouveaux ennemis, partisans des aliens, et en permettant à vos troupes d’être améliorées génétiquement ou robotiquement grâce à l’introduction d’une nouvelle ressource. En 2016, XCOM 2 nous plonge dans un monde où les extraterrestres ont fini leur travail de domination, et où votre travail se doit d’être encore plus secret qu’avant, en mettant l’accent sur l’infiltration dans une société dictatoriale. Des DLC à foison émaillent désormais les jeux Firaxis, de Civilization VI à XCOM 2. Anarchy’s Children propose plus de personnalisation visuelle pour vos troupes rebelles, Alien Hunters rajoute des chefs aliens uniques, Shen’s Last Gift propose une nouvelle classe et une nouvelle mission scénarisée, et le tout nouveau contenu, War of the Chosen, proposera des factions humaines de résistance avec qui négocier pour obtenir des héros, de nouveaux adversaires dont l’assassin ultime, des possibilités de liens entre vos troupes, de nouvelles cartes. Le contenu semble s’enrichir véritablement, puisque chaque faction offre de sacrés bonus.


En Vrac



- Paradox Interactive aime visiblement poser des dilemmes à ses joueurs, en proposant le même mois deux contenus additionnels pour Europa Universalis 4 et Hearts of Iron 4. Death or Dishonor nous envoie en Europe de l’est avec des arbres de doctrines adaptés aux pays coincés entre l’URSS et l’Allemagne nazie, ce qui offre un certain challenge, tandis que Third Rome nous plonge dans les prémices de la Russie, en plein XVe siècle, avec des mécaniques spécifiques pour le régime tsariste, la religion orthodoxe et la colonisation sibérienne.





- Les simulations d’empire ferroviaire sont loin de courir les rues (ou les rails, humour du Captain). Railway Empire propose de remédier à ce vide en plein XIXe siècle, au moment où les grandes voies de chemins de fer se mettent à sillonner les Etats-Unis. Vous vous devrez de vaincre économiquement vos concurrents, de gérer vos locomotives, votre recherche, et on attend de voir ce lointain descendant de Transport Tycoon (1994) de gestion de voies de transport. Le jeu a l’air assez bien fait et original pour susciter l’intérêt.





- Le mois dernier, on vous parlait du kickstarter de Phoenix Point, le XCOM du futur par un des anciens développeurs de l’opus original de 1994. C’est désormais entièrement financé, et pour nous récompenser, une vidéo de gameplay s’est offerte à nos yeux, où on voit des créatures abjectes sorties des abysses combattre une poignée d’humains. On peut désormais dans ce combat au tour par tour viser les parties du corps adverses, pour démembrer, incapaciter ou que sais-je encore. Cette innovation est bienvenue, et ne sera pas de trop face à la noirceur du titre et à l’aspect de ces terribles ennemis.





- C’est un mois chargé dans l’actualité d’Arma 3, dont nous parions plus précisément le mois dernier à l’occasion de la sortie de Jets. Le jeu tchèque s’offre ainsi ce mois-ci deux contenus gratuits. On retourne à la carte de l’opus original, Operation Flashpoint (2001), avec Malden, qui rajoute un mode multijoueur sympathique où vous vous devez de patrouiller dans des coins, avec des groupes d’ennemis à débusquer. De même, sur la même carte, le Project Argo est un stand-alone multijoueur où deux petites équipes se battent avec des mécaniques similaires à celles d’Arma pour capturer une zone.





- Dice retourne au charbon après le bon Star Wars Battlefront qui rebootait l’illustre série Star Wars, mais qui manquait cruellement de contenu, malgré une plastique impressionnante. Pour compenser cela, deux ans plus tard, Star Wars Battlefront II est annoncé avec une campagne solo, le retour des classes, et enfin la possibilité de jouer les clones et les droïdes des trois premiers opus. Enfin, diront les déçus du premier opus. Espérons qu’ils arrivent davantage à retenir les joueurs plus de deux mois cette fois.





- Si vous avez lu mon dossier consacré aux city-builder, vous êtes au courant que la série Tropico vous place depuis 2001 dans les bottes d’un dictateur de république bananière en pleine Guerre Froide. A vous de constituer votre petit paradis, à coup d’industries, de logements et d’outils de propagande. Le sixième opus est désormais dans les starting blocks, et se donne à voir sans détails particuliers. On sait néanmoins qu’il sera disponible sur PS4, vu que c’est la mode en ce moment (Aven Colony, Halo Wars 2). D’ailleurs, c’est un tout nouveau studio qui s’occupe du sixième opus, vu que les précédents s’occupent de Surviving Mars.





- Le bon jeu Sanctus Reach, qui donne à Warhammer 40K une adaptation assez fidèle au jeu de figurines, et dont nous avons largement traité en décembre, s’étend avec une nouvelle extension qui rajoutera de nouvelles unités, et une campagne pour les Orks. Intitulée Legacy of the Wierdboy, on l’attend pour juillet.





- Après quelques restructurations au sein de l’équipe Bioware dû au simili-échec de Mass Effect : Andromeda, si l’on peut dire, l’E3 est l’occasion pour eux de nous présenter une nouvelle franchise, au doux nom d’Anthem, où il s’agir visiblement de jouer à Iron Man dans une jungle luxuriante et sublime, à rencontrer des extraterrestres violents, des créatures sauvages, le tout en explorant les environs et en détruisant à coup de missiles ou d’armes à feu ceux qui vous barreront la route.





- Field of Glory est un vieux simulateur de 1993 permettant de revivre les batailles napoléoniennes. C’est aussi un jeu de figurines historiques, généralement antiques, avec des livres de règles et de multiples extensions. Et c’est aussi un jeu développé par Slitherine en 2009 avec des graphismes un brin austère pour vous dispenser d’utiliser de vraies figurines. Après de multiples extensions, il était temps pour une nouvelle refonte, basée sur le moteur de Battle Academy, de Pike & Shot (2014) et de Sengoku Jidai (2016).


C’est donc tout pour ce mois-ci qui était bougrement chargé. Dieu merci, l’E3 c’est bel et bien fini pour cette année. Reste pour cette année la Gamescom (août) et la Paris Games Week (novembre). Oh my… Pour ce premier épisode écrit pour Mundus Bellicus, j'espère qu'il vous aura plu, en sachant que vous pouvez aussi me retrouver sur la chaîne YouTube de Mundus Bellicus pour les éditions précédentes.


Retrouvez sur Mundus Bellicus les jeux traités :


Age of Empires : Definitive Edition, Europa Universalis 4 : Third Rome, Field of Glory II, Mount & Blade II : Bannerlord, Star Wars Battlefront II, Steel Division : Normandy 44, Total War : Warhammer II, XCOM 2 : War of the Chosen


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