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  • #31
    J'avais lu un truc sur un mec qui avait combattu en Serbie et qui disait que s'il il tombé sur un mec caché les bras levés en plein combat, il se faisait trouer la peau, par contre, s'il sortait après 2/3 heures, quand la tension était retombée, il lui offrait une clope et un verre avant de l'envoyer tranquillement à l'arrière avec les autres prisonniers.

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    • #32
      C'est clair : le stress du combat peut t'amener à faire des choses que tu réprouves par ailleurs, pendant ou juste après. Et avoir vu ses copains se faire trouer la peau, hacher par la mitraille ou exploser par un obus t'amènent à mettre sous le tapis certaines convictions de fraternité des peuples, etc.

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      • #33
        Il est vrai que le stress causé par les combats peut conduire les officiers et les soldats à commettre des exactions contraire aux conventions sur les prisonniers... Après il y a des cas où l'on s'en fiche un peu... Je pourrai citer les Tirailleurs "sénégalais" durant la campagne de France (Mai-Juin 1940) dont un nombre inconnu sont morts quelques minutes après leurs captures par les forces allemandes... Pareil pour certains japonais par les troupes américaines ou australiennes. En effet, les tirailleurs étaient perçu comme des monstres par les allemands (violeurs de femmes, pilleurs, profanateurs de cadavres, etc.) via à la propagande. Quant aux japonais, les américains et les australiens se souviennent du sort des premiers prisonniers (Exécutés comme en Malaisie ou bien contraint à faire des "marches de la mort" jusqu'à leurs camps).

        L'on voit d'ailleurs cette déshumanisation de l'ennemi dans Pacific dès le premier épisode (sur Guadalcanal) où des soldats s'amusent de manière sadique avec un soldat japonais... Et elle s'accentue avec l'épisode sur Okinawa...

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        • #34
          l'un de mes arrières-grands-pères a été fait prisonnier en 14-18 et envoyé en Allemagne dans une ferme aider le paysan en remplacement du Maréchal-Ferrand qui avait été mobilisé. Ben il a lié amitié avec le boche qui le traitait humainement, au point que s'il n'avait pas été marié, il serait resté chez les Schleus. Puis après la guerre, ils ont entretenu une correspondance épistolaire jusqu'à ce que chacun soit "obligé" de l'arrêter de par les pressions de leur entourage "nationaux" qui voyaient d'un mauvais oeil cette amitié.
          Idem pour mes ancêtres, des prisonniers allemands ont été amenés chez eux et ils ont construit la route reliant la ferme au village. Ils dormaient dans la grange, au chaud, bouffaient avec la famille, etc... Mais ils sont rentrés chez eux après la guerre, le tout dans une bonne entente.

          Sinon bah le côté psycho, je dirais, rien, je crois qu'il faut l'avoir vécu pour comprendre, mais je m'imagine bien me tasser le plus possible en plissant les yeux et en me planquant un max (après avoir gerber bien sûr).
          Quand à buter un mec, c'est l'adrénaline quoi Sans parler de tuer, je sais pas si vous vous êtes déjà battu, genre au Rugby, ou en boite (mes expériences), mais tu peut devenir très con et avoir absolument rien à foutre de ce qui t'entoure. Tu veut juste faire mal au mec en face, comme ça, pour te faire du bien (et aussi du mal).

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          • #35
            Un bon film, Le jour le plus Long ! ou Paris Brûle-t-il

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            • #36
              Tiens, puisqu'on parle de nos ancêtres pendant la guerre :
              Mon arrière-grand père, je crois, a dû faire le STO et a été envoyé en Allemagne dans une ferme. Pendant le trajet, il a demandé au chauffeur de s'arrêter parce qu'il voulait pisser. Il en a profité pour s'enfuir et n'a pas fait le STO.
              Enfin c'est ce qu'on raconte dans ma famille x)

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              • #37
                En Corse, on a jamais eut de problèmes avec les allemands de ce que ma famille m'a raconté. Le problème c'était surtout les italiens. Mon grand père avait insulté une de leur patrouille et était partit vite se planquer avant de se faire tirer dessus haha !

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                • #38
                  Ben moi mon arrière grand père, il est mort d'une appendicite parce que le chirurgien était au front !

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