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  • Guide des factions: Le Saint Empire Romain Germanique

    Saint Empire Romain Germanique

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    Prologue:

    Le nom de "Saint Empire Romain" est aujourd'hui sans doute peu approprié pour désigner la plus grande alliance de royaumes et de fiefs d'Europe. C'est en effet l'Empire Byzantin qui perpétue l'héritage des anciens Romains, et peu sont assez crédules pour croire que le Kaiser est un serviteur fidèle de l'Église Catholique romaines.

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    Début du jeu:


    Le Saint Empire Romain Germanique (SERG) ou "Das Römisches Heiliges Reich" en allemand n’est pas un nom qui reflète la réalité : cette faction n'est pas « sainte », n'est pas « romaine » et n'est certainement pas un « empire ». C'était plutôt une collection de fiefs et de petits royaumes vaguement regroupée sous l’autorité d’un empereur élu. Malgré ce manque d'unité, le SERG a été l'une des grandes puissances de l'époque médiévale.
    Le Saint Empire Romain commence au centre de l’Europe et est donc entouré de danger : les Français sont une menace à l’Ouest, les Danois au Nord, Milan et Venise au sud et enfin, les rebelles et les Polonais à l'Est. Prendre Prague (Rebelle) peut être une bonne initiative stratégique pour renforcer votre position.

    Le Saint Empire Romain Germanique commence avec 6 régions :
    Innsbruck
    Staufen

    Frankfort
    Nuremberg
    Vienne
    Bologne

    Spoiler:


    Objecti
    f de campagne:

    Campagne longue: tenir 45 régions dont Rome
    Campagne courte: tenir 20 régions et éliminer le Danemark et Milan
    Stratégie

    Avec le SERG, il est essentiel de prendre certaines villes pour freiner les ardeurs de ses voisins. Il faut tout d’abord attaquer rapidement Florence pour limiter la croissance de Milan. Attaquer Hambourg est aussi une bonne idée car le château bloquera efficacement les Danois. Après ses deux villes essentielles, avancez vers Prague, Metz, Berne, Magdeburg, Stettin, voire Dijon et Zagreb (si elles sont encore des villes rebelles). Ainsi vous avez limité l’expansion de Milan, de la Pologne, de Venise et de la France. A se stade de la campagne, il est intéressant de prendre le Danemark puisque l’armée danoise sera occupée à prendre la ville de Stockholm. Mais laissez tranquille les Pays-Bas, pour le moment, attendez d’avoir une armée plus puissante.

    Spoiler:


    Pour la suite, vous pouvez agir comme bon vous semble mais je peux néanmoins conseiller cette approche aux néophytes :


    Spoiler:

    Maintenant que vous vous êtes créé un puissant ancrage en Europe, vous pouvez faire la guerre aux autres factions. Tout d'abord, vous devez écraser Anvers et Bruges, (vous avez maintenant la possibilité de créer une grande armée). Vous devriez aussi essayer d'acheter Caen à l'anglais, (suffit de leur verser un tribut de 3000 pendant 7 tours). Je sais que cela semble beaucoup mais vous ne tomberez pas en faillite. A ce moment de la campagne, le Pape a appelé sans doute à une croisade vers Jérusalem. Ne vous attaquez à la ville que si elle n’a pas encore été prise par l'Égypte. Dans tout les cas, vous êtes libre de vous développer vers Acre, Damas, Alep et Antioche (évitez de vous fâcher avec l'Égypte !). En Europe, le moment est venu de détruire Milan : 16000 florins si vous pillez Gênes et Milan. Ensuite, attaquez Paris (encore 8000 florins) et isoler Reims. Maintenant, vous devriez (si vous avez Caen) conquérir Angers, Rennes, Bordeaux. Ensuite prenez Reims tranquillement. Maintenant, vous avez probablement été excommunié, pas pour longtemps car le pape va bientôt mourir et c’est en effet le bon moment pour attaquer Rome (puisque vous avez été excommunié). Exterminez la population de la ville car elle se rebelle facilement. Déplacez vous ensuite rapidement vers le sud de la France, la Sicile et l’Afrique du Nord. Votre empire est plus grand que Charlemagne : essayer de gagner la confiance du pape en mettant fin à vos guerres contre les chrétiens et en vous concentrant sur les Maures et les rebelles.

    Fin de campagne:

    Pour la guerre contre les Maures, assurez vous d’avoir 5-10 prêtres pour convertir la population (en plus, ils vont monter en piété et devenir des cardinaux). Commencer par l’Afrique du Nord pour ensuite prendre la péninsule en tenaille. Ensuite, vous pouvez souffler pour reconstruire et peut-être avoir un pape allemand sur le trône. Arrive alors la menace Mongols... Fortifiez vos États Croisés et préparez une guerre meurtrière. Faîtes des alliances, si vous pouvez, avec la Pologne, la Hongrie, l'Égypte, et les Byzantins ou les Turcs. Maintenant, avec l’Ibérie dans votre contrôle, attaqué Arguin et Tombouctou. Puis détruisez complètement Venise. Si vous voulez, vous pouvez attaquer la Grande-Bretagne. Normalement, à ce stade, vous devriez avoir remporté la campagne.



    Militaire:

    Sur le plan militaire, une spécialisation des châteaux ne serait pas mauvaise étant donné le nombre d'unités du SERG dans chaque domaine. Vous avez une armée relativement équilibrée, il faut donc vous développer dans tous les domaines. Essayez surtout de développer rapidement vos troupes de combat en terrain difficile, elles vous serons utiles en début de campagne avec les alpes et le nombre de forêts. Essayez aussi d'avoir rapidement une guilde des chevaliers teutoniques, ils sont très utiles.
    En début de partie, une armée composée de chevaliers, de vougiers et d'archers est bien. Essayez d'oublier rapidement les sergents lourds, ils ont un très mauvais rapport qualité/prix. En fin de partie, la plupart des unités les plus tardives peuvent être utilisées.

    Résumé:

    Point fort:

    Commence avec de grosses armées permanentes et garnisons dans les grandes villes. Des unités efficaces sur terrains difficiles (zweihanders). Un ancrage bien établi en Italie avec un accès facile au Pape pour le soutenir ou le détruire. Accès aux chevaliers teutoniques par la construction de leur guilde.

    Points faibles:

    Entouré de toutes parts par des ennemis potentiels : guerres multiples possibles. Bonne technologie dans la période tardive, mais qui reste plus faible que celle de ses rivaux : Milan et la France. Généralement sans provinces littorals : moins de revenus de commerce jusqu'à ce que vous sécurisiez les villes côtières. Le Danemark et la Pologne deviennent habituellement très puissant.

    Conclusion:


    Le SERG devra batailler pour rester uni. Le grand nombre d'ennemis augmente le risque d’être frapper lorsque vous vous y attendez le moins. C’est par contre la possibilité d’avoir rapidement l’empire le plus vaste et d'absorber donc les petits empires rapidement.
    Le Pape peut être un allié puissant mais aussi votre pire ennemi : risque d’appel à la croisade contre votre faction. L'Empereur doit être prudent dans la façon dont il traite sa Sainteté. N’essayer surtout pas de mener votre expansion de tous les côtés, cela vous nuirait plus qu’autre chose. Le Saint Empire Romain Germanique a un certain avantage cependant, il ne devrait pas avoir besoin de s'inquiéter des factions musulmanes.

    Spoiler:


    Histoire:

    Le Saint Empire Romain Germanique est l'héritier directe de l'Empire de Charlemagne. Avec la nouvelle dynastie des Ottoniens, il connaît un renouveau à la fin du Xème siècle. Otton Ier installe sa famille sur le trône de Germanie et de Lombardie, et reprend la tradition du couronnement par le Pape après l’élection par les princes allemands. Mais se seront son fils Otton II et son petit fils Otton III qui travailleront à faire reconnaitre ce trône comme celui de "l'Empereur des Romains".

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    Le SERG vers l'an 1000

    Une nouvelle étape fut franchie au cours du XIe siècle. Henri III, élu par les princes en 1039, prit, le premier, le titre de « Roi des Romains » : l'Empire recouvrait désormais trois royaumes, la Germanie, l'Italie (Lombardie) et la Bourgogne depuis 1032. La puissance qu’à alors Henri III lui permet, en 1046, de déposer les 3 papes qui se disputent le siège de Saint Pierre et d’en nommer un qui soit allemand (Clément II). Ce dernier va alors le couronner Empereur. L'Empereur, roi allemand, est le chef du monde chrétien.

    Mais le pouvoir acquis par le souverain germanique ne convient pas à la papauté réformatrice, qui bientôt réagit vigoureusement avec Grégoire VII. Ce pontife rejeta toute idée de contrôle de l'Empire sur le Sacerdoce, c'est-à-dire de l'Empereur sur le Pape. Dans les vingt-sept décisions Dictatus du Pape, il impose à tous rois, évêques ou abbés élu d’informer de son élection de pontife romain, et de solliciter son consentement. C’est le début de la querelle des investitures (1075). L’Empereur fait alors proclamer à l'assemblée de Worms, la déposition du Pape (janvier 1076) ; celui-ci répliqua en excommuniant le souverain. Face à l'hostilité des princes allemands, l’Empereur dut solliciter son pardon (février 1077).


    Le souverain suivant Henri IV est lui aussi excommunié en 1080 et fut contraint de faire élire un antipape, Clément III, qui le couronna Empereur (1084). En effet, si l'Empereur perd sont contrôle sur l’Eglise, il risque de se retrouver considérablement affaibli. L'enjeu du conflit dépassait la simple polémique sur les investitures, comme en France et en Angleterre; il s'agissait d'une lutte du Sacerdoce contre l'Empire, le vainqueur étant assuré d'avoir autorité sur le monde chrétien. Henri IV échoua, son fils Henri V ne réussit pas mieux. En 1122, le concordat de Worms reconnut la prééminence de l'autorité ecclésiastique sur celle des laïcs.

    Stratégie, bataille conte l'IA/multi

    Panorama des unités:

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    Infanterie légère :
    Paysans
    Sergents vougiers
    Sergents lourds
    Milice civile
    Infanterie lourde :
    Zweihanders
    Kriegsfutters
    Milice hallebardiers
    Chevaliers féodaux à pied
    Chevaliers impériaux à pied
    Chevaliers gothiques à pied
    Infanterie de vougiers et de piquers :
    Milice de vougiers
    Milice de piquiers
    Piquiers Landsknecht
    Le SERG commence avec une infanterie relativement classique, avec des unités communes aux autres factions. Mais des unités comme les sergents lourds permettent d'avoir un infanterie correcte en période précoce et jusqu'à la moitié de campagne. De plus, vous pourrez créer des milices hallebardiers très utiles pour défendre des villes en période précoce, en formant un "mur de vouge".
    C'est avec l'arrivée des redoutables chevaliers impériaux que votre infanterie deviendra redoutable mais leur coût se justifie t-il ?


    Le SERG possèdent aussi des unités très utile pour combattre en terrain difficile comme les Zweihanders ou les Kriegsfutters. Leur capacité à combattre dans la forêt et le froid sera très utile pour tous combats se déroulant dans le nord de l'Europe. En période tardive, vous pourrez utiliser les chevaliers gothiques à la défense plus élevée. ils vous permettront de créer une ligne de défense digne de son nom en plein terrain difficile.

    Vous pourrez aussi compter sur les piquiers Landsknecht, capables de tenir position contre un grand nombre d'unités du jeu. Comme tous les piquiers, ils n'ont pas d'armure, ce qui les rendent vulnérables aux tirs. Mais utiliser avec d'autres types d'infanterie, ils peuvent être monstrueux pour former l'enclume d'un attaque. Enfin, leur utilité est loin d'être négligeable en défense de villes surtout quand les mongoles attaquent.


    Spoiler:


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    Infanterie à distance :
    Archers paysans
    Arbalétriers paysans
    Milice d’arbalétrier
    Arbalétriers avec pavois
    Arquebusiers
    Handgunners
    Rien d'exceptionnel dans l'infanterie à distance du SERG. Privilégiez les arbalétriers, le bonus de perçage d'armure font que l’arbalète surpasse l’arc. Dans les villes, vous pouvez former des milices d’arbalétriers à entretien gratuit et à efficacité décente. Dans les châteaux, vous pourrez développer des arbalétriers avec pavois plus résistant.

    Cavalerie lourde :

    Chevaliers en cotte de maille
    Chevaliers féodaux
    Chevaliers impériaux
    Chevaliers gothiques
    Milice marchande montée
    Chevaliers teutoniques
    Sergents montés
    Cavalerie à distance :
    Arbalétriers montés
    Reiters
    La cavalerie du SERG est redoutable en période tardive et correcte en période précoce (unité européenne classique). Même si ils n'atteignent pas le niveau de la cavalerie française, les chevaliers gothiques vous seront très utiles sur le champ de bataille. Leur bonus de charge n'est pas à négliger. Votre meilleure option est probablement celle se présentant sous la forme des Chevaliers Teutoniques, recrutables après la construction de leur guilde au sein de vos terres. Cette guilde semble être assez difficiles à obtenir, mais elle en vaut la peine. Statistiquement, ils jouent à jeu égal avec les chevaliers croisés. Enfin, avec l'arrivée de la poudre, vous aurez accès aux Reiters, cavaliers équipés de pistolet, qui, comme toutes les unités à poudre, font très mal aux morales des ennemis, avec la vitesse en plus.

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    Artillerie :

    Balistes
    Catapultes
    Trébuchets
    Bombardes
    Grande Bombardes
    Canons
    Serpentines
    Basilics
    L'artillerie de pré-poudre du SERG est bien sûr la même que les autres factions, mais c’est après la découverte de la poudre à canon qu’elle devient redoutable. Après la bombarde, la grand bombarde et le ribaudequin, vous obtenez la couleuvrine, plus efficace contre les murs. La cerise sur le gâteau reste le basilic, probablement le meilleur canon du jeu.


    Stratégie contre l'IA:

    Si vous êtes en campagne, il y a des grandes chances que le problème d’argent ne se pose pas. Dans ce cas usez et abusez d'archers, de cavalerie et de piquiers. Ce sera le triangle gagnant dans les combats. Canardez l'ennemi de flèches, attendez le au contact, avancez vos piquiers avec de l'infanterie lourde en soutien. Usez de vos vougiers pour protéger les flancs ou encore en soutien dans la cavalerie. Le but de celle-ci sera d’arrêter la cavalerie ou de charger dans les flancs, au dos, et chasser les tireurs, etc. Rappelez-vous que votre armée est équilibrée, cela doit se voir dans votre composition. Prenez des arbalétriers montés pour vous occupez de la cavalerie montée adverse.

    Astuce:

    Supers Reiters:

    C'est l'une des seules cavaleries montées utilisant la poudre à canon alors profitez en. Ne les utilisez pas pour vous occuper de la cavalerie montée ennemie, ils sont beaucoup plus efficaces contre les blocs d'infanterie. Grâce à leur arme à poudre, ils peuvent casser le morale ennemie tout en restant hors d'atteinte d'une charge. Néanmoins, faîtes attention à la cavalerie montée ennemie, vos reiters sont peu protégés.

    Soutien des piquiers:

    Astuce classique mais de bon sens, certaines unités peuvent enfoncer les murs de vouges. Il est donc essentiel de garder de l'infanterie derrière vos piquiers pour parer à cette éventualité.

    Soutien des piquiers :"Paysans"; et comment les utiliser à Bon escient.

    A voir ici dans le guide sur la France
    Dernière modification par Ullric, 29-08-2010, 17h42.

  • #2
    Désolé de remonter un topic si vieux mais en lisant les différentes stratégie préconisées contre l'ia, je remarque qu'en fait, il n'y en a qu'une: faire le marteau et l'enclume et avec n'importe quelle faction. Maintenant je comprends pourquoi certains se plaignent qu'ils trouvent le jeu trop répétitif, surtout avec une tactique peu adaptée au Moyen-âge. Quand je vois les unités du SERG, je préconise largement les charges de cavalerie. Rien qu'au départ avec les chevaliers teutoniques, on bat facilement les milices de vougiers ennemies. Quand on arrive au niveau forteresse, toutes les armées occidentales se ressemblent avec les chevaliers féodaux/arbalétriers donc là, il faut se la jouer subtil. Mais à nouveau quand on développe une citadelle, recrutez des chevaliers impériaux, des chevaliers gothiques et chargez ! Avec des chevaliers impériaux à pied ou des zweihänder en soutien pour rajouter une couche, pourquoi essayer de faire faire de grands mouvements tournants à des unités si lourdes ? En plus, un des buts de la tactique est de renouveler ses schémas pour éviter la routine et s'améliorer.

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