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  • [NTW-NTF]La guerre Austro-Ottomane de 1807: la bataille de Zagreb






    La bataille de Zagreb






    Mod utilisé : Napoleon Total Factions ou NTF. Conseils & demandes par MP
    Découpage : récit en 3 parties (ou 3 posts)
    Graphismes et Tailles d'Unités maximales
    Note : pas de flood avant la fin du récit SVP, défoulez-vous après. Merci



    Prologue : la Revanche de la Sublime Porte




    Le Sultan Ottoman Selim III



    En 1807, après deux ans de préparation et de modernisation de l'armée ottomane des Balkans, le Sultan Selim III, Maître de la Sublime Porte, a ordonné à ses Pasha de reprendre un vieux conflit latent avec l'Empire Autrichien des Habsbourg. Jusqu'à présent, la Sublime Porte était restée en retrait du conflit majeur qui déchirait l'Occident entre Napoléon et les Coalisés menés par l'Autriche.

    Napoléon, l'Empereur des Français, était à peine contenu par la Prusse et l'armée russe de Kutuzov. Ses armées avaient soumis les princes allemands de l'Ouest. Seul l'Empire Autrichien lui tenait tête avec quelques succès, "libérant" la Bavière et punissant la Suisse et les Milanais de leur sécession pro-française. Cependant, des révoltes contre la tyrannie des Habsbourg éclataient un peu partout, et les nationalistes suisses et italiens prenaient les armes, chassant les garnisons autrichiennes. Les conflits avec les révolutionnaires soutenus par Napoléon avaient obligé l'Autriche à dégarnir dangereusement ses possessions dans les Balkans et même en Hongrie. L'Empire Autrichien réclamait toujours plus d'hommes et d'or pour affronter Napoléon, prélevant un lourd tribut à ses sujets Croates, Hongrois et Roumains de Transylvanie.



    La Cour de Selim III



    C'était là une aubaine pour l'Empire Ottoman, à peine remis de ses anciens revers et de la "pacification" à coups de yatagans des nombreux peuples balkaniques conquis. Grecs, Roumains, Bulgares, Moldaves, Bosniaques, Albanais et Serbes obéissaient désormais fidèlement au Sultan. Selim III pouvait donc jeter ses armées sur l'Empire Autrichien, plus puissant mais faisant face à Napoléon, et qui avait imprudemment abandonné ses frontières orientales.

    Les Ottomans préparèrent deux grandes armées durant l'hiver 1806-1807, l'une près du col de Brno en Roumanie, l'autre en Bosnie, sur la rive sud du Danube. A la fin Mars 1807, les deux Empires, ennemis de toujours, se déclarèrent la guerre. Dès la fonte des neiges, la première armée de Bulgarie traversa les cols des Carpates et captura la région laissée sans défense. Le Sultan préféra créer un protectorat roumain, redonnant à la noblesse transylvanienne -de sinistre mémoire - le pouvoir absolu sur ses fiefs.



    Un célèbre noble transylvanien.
    La noblesse des Carpates n'a guère changé depuis l'époque de Vlad Tepes Drakula.



    La deuxième armée de Bosnie traversa les ponts du Danube et captura Budapest avant que les Autrichiens ne puissent réagir. L'offensive de Mars laissa les Autrichiens pantois, alors qu'ils reculaient dans les Alpes en révolte et que leurs armées étaient bloquées en Bavière par ce Diable de Corse. Celui-ci fut d'ailleurs fort satisfait de ce coup de poignard turc dans le dos des Habsbourg, concluant une alliance avec la Sublime Porte.

    Après quelques négociations, Hayreddin Pasha, général de l'armée ottomane de Bosnie, remit Budapest aux mains des Hongrois. Son Maître le Sultan déclara la refondation du Royaume de Hongrie - un coup mortel pour l'orgueil Habsbourg et une douce vengeance pour les Turcs, après un siècle d'humiliations. Bien entendu, le nouveau roi était une marionnette du Sultan et la Hongrie était de fait un protectorat ottoman. Fort de son succès, Hayreddin Pasha profita du printemps pour foncer sur Zagreb, pendant que le Pasha de Bulgarie quittait les Carpates pour défendre Budapest face à la contre-offensive autrichienne.
    Hayreddin Pasha envahit la Croatie et prit Zagreb sans violences, les Croates préférant la reddition au massacre. L'Empereur de Vienne ne les avait-il pas lâchement abandonné à leur sort? En fait, le pauvre Empereur Franz Ier vivait un cauchemar, le gros de ses forces combattant Napoléon sans pouvoir secourir ses possessions orientales dévorées par l'Ogre Turc.



    Franz Ier Habsbourg, Empereur d'Autriche


    Cependant, la perte de la Hongrie et de la Croatie était un prix bien trop lourd à payer. Franz était prêt à abandonner la Bavière aux Français pour reprendre ses possessions aux mains des Turcs honnis. Malgré les blocus ottomans sur les ports autrichiens de Trieste et Venise, les Autrichiens réunirent deux armées près de Vienne. Alors que l'armée du Nord se dirigeait pour libérer à nouveau la Hongrie de ses propres nobles pro-turcs, l'armée du Danube entendait bien reprendre la Croatie. Cette puissante armée, comprenant de nombreux Hongrois fidèles aux Autrichiens ainsi que la fine fleur de la cavalerie viennoise, était commandée par le Kronprinz Ferdinand Von Österreich-Este, second fils de l'Empereur Franz.



    Ferdinand Von Österreich-Este, 1781-1850



    Sûr d'écraser les Turcs comme l'avaient fait ses ancêtres, Ferdinand marcha sur Zagreb à la fin de l'été 1807. Hayreddin Pasha l'attendait de pieds ferme, mais les Autrichiens étaient mieux équipés - à part pour l'artillerie - et mieux entraînés, alors que les Ottomans étaient relativement archaïques. Les Janissaires conservateurs refusaient la baïonnette au profit du sabre, ainsi que les formations avancées comme le carré défensif, en comptant plus sur leur bravoure. Quant aux troupes d'appui, c'étaient souvent un ramassis de brigands et non de vrais soldats. Les Autrichiens, confiants dans leur professionnalisme, n'en feraient qu'une bouchée et reprendraient vite les provinces perdues, se disait-on à la cour de Vienne.

    L'armée ottomane de Bosnie allait devoir défendre coûte que coûte les basses collines de Zagreb face à la contre-offensive d'un ennemi d'égale importance numérique, mais techniquement et tactiquement bien supérieur. Les Autrichiens semblaient ignorer les ruses d'Hayreddin Pasha, la ténacité des Janissaires et le talent des Azzars et autres Bashi-Bouzouks pour l'embuscade. Or, de cette bataille dépendrait l'avenir des Balkans pour ce siècle.



    Omer Pasha, célèbre général ottoman, 1806-1871



    La Bataille de Zagreb : les Forces en présence


    L'armée ottomane de Bosnie s'est séparée en deux, laissant le centre libre.
    Quatre batteries de 18 livres sont positionnées par deux sur chacune des deux collines, entourées des tirailleurs et de l'infanterie de mêlée.
    L'infanterie janissaire est légèrement en avant, la cavalerie restant en retrait.

    L'armée autrichienne du Danube s'est déployée dans les champs alentour et à l'abri d'une forêt centrale, au Nord de Zagreb.
    L'infanterie autrichienne couvre la plaine, tandis que les tirailleurs et la cavalerie impériale se positionne sur les ailes.
    Les meilleurs troupes autrichiennes et hongroises sont à couvert dans la forêt avec une batterie de 9 livres, tandis que deux autres batteries sont dans les champs de chaque côté.


    Empire Ottoman : l'Armée de Bosnie


    La colline Zaïnab, à l'Ouest (côté gauche)
    Spoiler:

    La colline Hürren, à l'Est (côté droit)
    Spoiler:

    La batterie ottomane de 18 lb. sur Hürren. Son calibre est du double de celui des batteries autrichiennes, l'artillerie lourde étant un point fort des Ottomans.
    Spoiler:

    Les tirailleurs Azzars, plus brigands que soldats. Indisciplinés, ces gredins peuvent cependant planter des pièges et tendre des embuscades. Ils sont cachés juste en dessous des batteries de chaque côté.
    Spoiler:

    Un peu plus bas sur Hürren - la plus haute colline à droite - deux compagnies (Orta en turc) de fidèles Mousquetaires Janissaires du Beylik. Le Beylik est le corps de Janissaires le plus important de l'armée ottomane régulière. Ces hommes braves et fiers refusent la baïonnette, une arme de gueux selon eux, au profit du yatagan, le sabre turc. Ils méprisent les techniques occidentales, contraires à leurs valeurs.
    Spoiler:


    Le Beylik a seulement adopté de l'Occident la formation en ligne et le tir groupé. Trois régiments de leurs Mousquetaires sont en position en bas et vers la droite de Zaïnab, en terrain dégagé. Un vrai Beylik ne craint pas de se montrer à l'ennemi, contrairement à ces vauriens de Azzars ou aux fourbes et cruels Bashi-Bouzouks.
    Spoiler:

    En parlant des loups... voici les Bashi-Bouzouks, des pillards cruels armés de leur seul Yatagan. Ils ne coûtent presque rien car ils se payent directement sur les pillages et autres exactions de campagne. Le Pasha les a cachés sous les batteries de Zaïnab . Une autre bande est tapie près du petit bois à droite de Hürren.
    Spoiler:

    A gauche des compagnies de mousquetaires Beylik proches de Zaïnab, les Grenadiers Janissaires du Beylik se campent fièrement, en avant des gardes du corps du Pasha. Ils sont l'élite du Beylik, choisis parmi les plus forts et les meilleurs soldats de ce corps. Leur accoutrement extravagant est à la hauteur de leur réputation de bravoure et de ténacité. C'est pourquoi ils sauront protéger la batterie sur Zaïnab.
    Spoiler:

    Les Qakupulu, les Gardes-du-corps du Pasha, postés un peu à droite de la colline Zaïnab.
    Spoiler:

    Tout proche, un peu en retrait, la Cavalerie des Spahis. Ce corps très ancien date des Seljuks médiévaux. Ils ont depuis longtemps abandonné l'arc des nomades et ont modernisé leurs armures, devenant un corps de "lanciers-cuirassiers" polyvalents et redoutables.
    Spoiler:

    Sur les ailes, les Cavaliers de Deli se tiennent prêts à bondir. Rapides et endurants, ils savent aussi rester discrets. Dès l'approche des Autrichiens, l'escadron de la colline Zaïnab part harceler les avant-postes ennemis.
    Spoiler:

    En face, l'armée autrichienne du Danube prenait rapidement position dans l'épaisse forêt en contrebas et dans les champs de part et d'autre, occupant toute la plaine du Nord. Eux aussi établissaient de solides appuis. Cependant, ils allaient devoir forcer le barrage ottoman pour prendre Zagreb derrière ces deux petites collines.



    Note de l'Ecrivain Militaire (céwam'): la suite - présentation de l'armée autrichienne et début de bataille - au prochain numéro ce weekend ou demain, parce que là je suis crevé ; j'y ai passé la soirée Je corrigerais les fautes et j'illustrerais l'article au fur et à mesure.
    Dernière modification par Big Pacha, 18-12-2010, 20h47. Motif: mise à jour

  • #2
    La bataille de Zagreb : le carnage commence...

    La bataille de Zagreb




    Bannière du Saint Empire



    Empire Autrichien : la 1ère Armée du Danube

    Deux escadrons de Chevaux-Légers autrichiens s'avancent dans les champs en face de la colline Zaïnab.
    Spoiler:

    Les artilleurs autrichiens poussent leurs batteries de 9 lb. à couvert dans la forêt au centre de leur ligne de bataille. Deux autres batteries se sont positionnées plus à découvert, dans le champ de blé à l'ouest, en face de Zaïnab.
    Spoiler:

    Les rapides Uhlans Autrichiens - en fait principalement des Tchèques - parcourent la plaine en bas des collines pour reconnaître les positions ottomanes au plus près... ce qui est assez imprudent.
    Spoiler:

    La force principale de l'armée du Kronprinz est l'infanterie de ligne des Fusiliers Allemands, ce terme désignant non pas l'Allemagne moderne, alors partagée entre Napoléon et la Prusse, mais toutes les populations germanophones de l'Empire, dont les Autrichiens "de souche". L'armée du Danube en compte au moins six régiments.
    Spoiler:

    Au centre du dispositif autrichien se tiennent les Fusiliers Hongrois, une infanterie de ligne recrutée parmi les loyalistes ayant fui l'avance ottomane. Ils sont reconnaissables à leurs pantalons bleus. Bien que moins bons tireurs, ils savent se battre avec férocité au corps-à-corps.
    Spoiler:



    Plus loin à l'Est, venant de la route pavée menant à Vienne, les Jägers autrichiens courent prendre position en face de la colline Hürren. Ces deux unités d'infanterie légère spécialistes de l'embuscade sont aussi d'excellents tireurs d'élite, bien mieux entraînés que les Azzars turcs.
    Spoiler:

    Le Kronprinz Ferdinand reste à couvert dans la forêt, protégé par ses Gardes Impériaux (gardes-du-corps). L'armée comprend une autre unité des Gardes Impériaux, car Ferdinand est accompagné par le Baron Münchausen *, son commandant en second.
    Spoiler:

    Les Hussards Hongrois, très mobiles, sont pour le moment cachés dans la forêt, guettant l'instant propice.
    Spoiler:



    Bannière du Sultan Ottoman


    Et la bataille de Zagreb débuta par un duel d'artillerie et des bruits de sabots...

    Apercevant au loin les cavaliers autrichiens en reconnaissance, les Azzars se mirent à protéger les batteries d'artillerie sur les deux collines en plantant de longues rangées de pieux aiguisés. Ce piège empêcherait toute charge ennemie impromptue. Mais il fallait faire vite, car les Autrichiens progressaient dans la plaine.
    Spoiler:

    A la droite de l'armée ottomane, une bande de Bashi-bouzouks courut se cacher dans le petit bois protégeant la colline Hürren. Ils furent prestement suivis par deux escadrons de Cavaliers de Deli. Les Deli entreprirent alors de contourner le champ de bataille, à l'abri des regards grâce aux petites collines de l'Est.
    Spoiler:

    En hauteur et bien protégée par des bandes embusquées et le déploiement de la cavalerie, les batteries ottomanes de 18 lb. crachèrent la mort sur les premiers Autrichiens en vue. Feu à volonté!
    Spoiler:

    Spoiler:

    Du haut de la colline Zaïnab, Hayreddin Pasha observa les mouvements de l'armée autrichienne. Adaptant sa défense, il fit avancer les deux Orta de Mousquetaires Janissaires du Beylik postés en bas de la colline en une formation en V, sous les premiers tirs des batteries autrichiennes. Il en fallait plus pour effrayer les fiers Janissaires du Sultan.
    Spoiler:

    Les artilleurs turcs sur Zaïnab avaient l'oeil pour les trajectoires : quelques salves de boulets de 18 lb. mirent en pièces les Uhlans Autrichiens qui s'étaient imprudemment avancés au centre, seuls dans la plaine. Ils n'auraient pas le temps de faire leur rapport au Kronprinz.
    Spoiler:

    En haut de la colline haute et dégagée Hürren, les artilleurs des batteries ottomanes repérèrent les compagnies de Jägers autrichiens alors qu'elles traversaient la route à découvert. Ne leur laissant pas le temps de se camoufler, ils firent pleuvoir une grêle de boulets sur les pauvres tirailleurs autrichiens.
    Spoiler:

    Entre-temps, un escadron de Cavaliers de Deli avait contourné Zaïnab et galopait dans les champs de l'ouest, à l'abri des tirs ennemis, pour prendre à revers l'artillerie autrichienne en espérant ne pas se faire repérer. Ce n'était pas si évident, car ils étaient suivis par l'escadron de Spahis, dont le galop plus lourd résonnait dans la plaine.
    Spoiler:

    Les artilleurs du Sultan étaient décidément en veine ce jour-là. L'un d'eux, bien inspiré, décida de viser le centre autrichien, enfin à portée dans la forêt centrale. La main du Destin le guida et son tir pulvérisa le cheval du Kronprinz Ferdinand, le boulet lui arrachant la jambe gauche au passage.

    Ce tir fort inspiré provoqua un début de panique chez les Autrichiens, mais heureusement pour eux le Baron Münchausen prit immédiatement le commandement alors que les Gardes Impériaux du Kronprinz l'évacuaient rapidement du champ de bataille après un garrot de fortune.
    Spoiler:



    Le Baron Münchausen



    L'infanterie autrichienne passe à l'offensive.


    Bien reprise en main, l'infanterie autrichienne se mit à avancer à travers les champs de blé encore mûrs. Le Baron avait compris que le duel d'artillerie n'était pas en sa faveur et que rester sur place était suicidaire, comme le pauvre Kronprinz en avait fait l'expérience. Il fallait marcher sur ces collines et les prendre d'assaut coûte que coûte. Au son des fifres, quatre compagnies de Fusiliers Allemands s'avancèrent à travers champs, gênés dans leur progression par les clôtures des paysans croates. Ils étaient cependant confiants dans leur supériorité tactique et technique, conservant une parfaite formation.
    Spoiler:

    L'artillerie ottomane commença son pilonnage en tirs croisés depuis les deux collines. Malgré les lourds boulets turcs qui explosaient au milieu de leurs rangs, les Fusiliers Allemands continuaient leur progression, en se tournant vers la colline Zaïnab.
    Spoiler:

    Leurs lignes s'approchèrent enfin de celles de l'infanterie ottomane, enfin en vue. Le terrain accidenté et ces maudites clôtures empêchaient cependant les Fusiliers Allemands de se remettre en formation, alors même que les tirs de l'artillerie ottomane se faisaient plus précis et dévastateurs. Leur moral commençait à s'en ressentir...
    Spoiler:

    La moitié de l'infanterie de ligne autrichienne était arrivée à portée de tir de mousquet et allait enfin pouvoir en découdre avec les Turcs. Le Baron Münchausen, quelque peu timoré, avait hésité à envoyer la totalité de son infanterie sous le barrage d'artillerie ottoman. Il s'était caché hors de portée de l'artillerie adverse, avec les Fusiliers et Hussards Hongrois, dans la forêt centrale. Cela pourrait lui coûter très cher... La première vague d'assaut des Fusiliers Allemands suffirait-elle à capturer la colline Zaïnab, où se tenait Hayreddin Pasha ? Les Janissaires du Beylik, en infériorité numérique, allaient-ils tenir bon ? Et les Cavaliers de Deli, où diable étaient-ils donc passés ?

    Vous le saurez dans le prochain chapitre


    * Toute référence au chef-d'oeuvre comique de Terry Gillian et au premier roman de "fantasy" psychédélique moderne est purement fait exprès.
    Dernière modification par Big Pacha, 23-12-2010, 01h57. Motif: mise à jour

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    • #3
      La bataille de Zagreb : l'affrontement

      La bataille de Zagreb




      Armoiries ottomanes



      Ilerisu Beyliki ! Les Janissaires du Beylik engagent les Fusiliers Allemands


      Arrivés en bas de la colline Zaïnab avant les Fusiliers Allemands, les Mousquetaires Janissaires du Beylik firent feu à volonté avant que l'ennemi ne se soit remis en formation.
      Spoiler:

      Les Fusiliers Allemands ne tardèrent pas à réagir. Mettant en oeuvre leur discipline martiale, ils encaissèrent les pertes et firent feu à leur tour sur les Janissaires, alors que ceux-ci rechargeaient leurs mousquets. Les deux lignes enfin formées, il s'ensuit un vaste duel de tirs d'infanterie sur l'aile ouest en bas à droite de Zaïnab.
      Spoiler:

      Pendant ce temps, le reste des deux armées procéda aux manoeuvres. Alors que les Autrichiens avançaient leur cavalerie sur l'aile droite, les Grenadiers Janissaires du Beylik se mirent en position à gauche, protégeant le flanc de Zaïnab. Leur première ligne tirait sur les Fusiliers Allemands alors que la deuxième ligne préparait les grenades.
      Spoiler:

      Les Fusiliers Allemands tinrent bon leurs lignes, encouragés par le son des fifres de leur deuxième ligne approchant derrière eux. Le Baron Münchausen avait lancé toute son infanterie dans la bataille ! Au loin, sortant de la forêt et des champs de blé, la deuxième vague d'assaut autrichienne se déployait en ordre parfait. Elle se composait d'un renfort de deux compagnies de Fusiliers Allemands et de deux compagnies de Fusiliers Hongrois, bravant le feu nourri des batteries ottomanes.
      Spoiler:

      Malgré les perte, les Janissaires du Beylik ne cédèrent pas un pouce de terrain, faisant feu après avoir resserré leurs rangs pour combler les pertes. Hayreddin Pasha, qui se tenait bravement derrière ses Janissaires en les encourageant, envoya discrètement une estafette sur la colline Hürren. Les autres Janissaires du Beylik qui s'y trouvaient reçurent l'ordre d'engager l'ennemi sur le flanc. Pendant qu'ils se mettaient en marche, les Azzars et Bashi-bouzouks proches de Hürren progressaient en secret dans les autres herbes et les blés murs à l'est. Pourvu que ces renforts arrivent à temps !
      Spoiler:

      Cachés dans les fourrés épais de Zaïnab, les Azzars et Bashi-bouzouks de l'aile ouest descendirent intercepter toute tentative de contournement ennemi, préparant leur embuscade. Leur progression en tirailleurs était couverte par les Mousquetaires et Grenadiers Janissaires du Beylik, qui concentraient sur eux le feu et l'attention des Autrichiens.
      Spoiler:


      Yatagan


      La Charge Turque


      Alors que dans la plaine les infanteries ottomanes et autrichiennes progressaient, manoeuvraient et s'affrontaient au mousquet, la cavalerie ottomane de l'aile ouest termina son vaste contournement sans être repérée. Deux batteries d'artillerie autrichiennes avaient été laissées sans protection dans le champ en face de Zaïnab. Surgissant par surprise d'un petit bois, les Cavaliers de Deli fondirent sur les artilleurs autrichiens. Ceux-ci eurent à peine le temps de réagir, alors que les lances des lourds Cavaliers Spahis se plantaient dans leur dos. Le Caïd Kader encouragea ses Cavaliers de Deli à exterminer les pauvres artilleurs.
      Spoiler:

      La Cavalerie des Spahis finit le travail en empalant les derniers artilleurs, mais leur vacarme avait alerté le reste de l'armée autrichienne.
      Spoiler:

      Ayant perçu le danger de cette attaque surprise sur ses arrières, le Baron Münchausen ordonna à la compagnie de Fusiliers Allemands la plus en retrait de faire demi-tour. La compagnie, revenue à la lisière de la forêt centrale, foudroya les premiers Cavaliers de Deli en vue, qui durent battre en retraite sans inquiéter le Baron autrichien.
      Spoiler:

      Ce revers n'empêcha pas la Cavalerie des Spahis de charger les Hussards Hongrois dans les bois. Il s'ensuivit une mêlée confuse, alors que les Deli revenaient à la charge pour leur prêter main forte.
      Spoiler:



      Cavalier de Deli et Janissaires balkaniques


      L'Infanterie autrichienne subit de lourdes pertes.


      Ignorant le drame qui se déroulait sur leurs arrières, les Fusiliers Allemands de la deuxième vague coururent renforcer leurs frères d'armes au combat, encouragés par le Baron Münchausen juste derrière eux.
      Spoiler:

      Au coeur de cette vague, les Fusiliers Hongrois progressèrent à travers champs et entamèrent une manoeuvre de contournement par l'aile, sans se douter de l'embuscade qui les attendait plus loin.
      Spoiler:

      La traversée des champs fut encore plus mortelle que la première fois. Leur couverture d'artillerie pratiquement neutralisée, les Fusiliers Allemands subirent le tir de barrage dévastateur des quatre batteries d'artillerie ottomanes de 18 lb. Ces tirs croisés, en plus des trois Orta de Janissaires du Beylik s'approchant par l'est et de la détermination des défenseurs turcs, étaient un coup dur pour leur moral, et ce malgré leur nombre encore important.
      Spoiler:

      Malgré tout, les Fusiliers Allemands rejoignirent la ligne de front au pas de charge, sautant toutes ces maudites clôtures sur leur passage. Ces obstacles empêchèrent leur reformation, rapide tout en laissant le temps à l'aile est ottomane venue de Hürren de rejoindre la bataille.
      Spoiler:



      L'embuscade des Azzars


      L'infanterie autrichienne étant désormais trop proche de leurs propres lignes, les canons ottomans de Hürren visèrent la lisière de la forêt centrale, alors que ceux sur Zaïnab concentraient leurs tirs sur les Fusiliers Hongrois ayant contourné les combats par l'ouest. Ces derniers pensaient grimper la colline sans autre résistance que cette batterie d'artillerie, quand soudain surgirent des fourrés les tirailleurs Azzars. Ces bandits albanais surprirent les Hongrois en progression sans pour autant les arrêter. Derrière, deux bandes de Bashi-bouzouks restaient tapies sur la colline, prêts à bondir.
      Spoiler:

      Les Azzars harcelèrent sans relâche les Fusiliers Hongrois, reculant puis tirant, en tirailleurs. Ceux qui restaient à découvert faisaient diversion, pendant que d'autres bandits rechargeaient leurs mousquets à l'abri dans les buissons. Les Hongrois enrageaient de ne pouvoir les abattre tous d'une bonne salve, comme ils l'auraient fait face à une infanterie classique.
      Spoiler:


      Soldats ottomans Azzar


      L'offensive de la dernière chance : la Victoire ou la Mort !


      Toutes ces manoeuvres ottomanes désorganisaient dangereusement la ligne de bataille autrichienne. Ces derniers perdaient leur avantage tactique face à un ennemi constamment en mouvement. La seule chance des Autrichiens de remporter cette bataille était de briser la résistance centrale des Mousquetaires Janissaires du Beylik avant que leurs renforts n'arrivent, puis de se débarrasser de tous les tirailleurs ottomans.

      Ayant perdu ses lanciers Uhlans, le Baron Münchausen choisit de faire charger l'aile gauche des défenseurs Janissaires par ses escadrons de Chevaux-Légers. Ceux-ci avaient débordé leur propre infanterie par le centre et séparaient les forces ottomanes en deux.
      Spoiler:

      Les Chevaux-Légers autrichiens remportèrent un succès initial sur les Mousquetaires Janissaires du Beylik... qui refusaient pourtant de fuir malgré les pertes. Cette charge menaçait directement le Pasha ottoman.
      Spoiler:

      Par un son de cor, Hayreddin Pasha appela tous les Bashi-bouzouks en bas de Zaïnab à la rescousse. Ils coururent secourir les Janissaires, se protégeant du feu de l'infanterie autrichienne derrière les Grenadiers janissaires du Beylik.
      Spoiler:

      Brandissant fièrement l'étendard du Saint Empire, la deuxième compagnie de Fusiliers Hongrois arrivait justement en face des Grenadiers Janissaires du Beylik, passant le petit muret de pierre autour de Zaïnab. Les Azzars les harcelaient toujours sur leur droite.
      Spoiler:

      Au centre de la bataille, les Bashi-bouzouks avaient rejoint la furieuse mêlée entre les Chevaux-Légers autrichiens et les Mousquetaires Janissaires du Beylik. Le combat prenait des proportions épiques.
      Spoiler:

      Les Bashi-bouzouks fous furieux chargèrent les cavaliers par le flanc et sans aucun ordre, taillant au hasard hommes et chevaux dans un effroyable bain de sang. A cette vue, certains Fusiliers Allemands perdirent courage.
      Spoiler:

      Les Bashi-bouzouks plongeaient dans la mêlée tels des possédés, hurlant et se riant de la mort. Ils ne prêtèrent même pas attention aux salves de l'infanterie autrichienne qui pourtant les décimaient.
      Spoiler:

      La bataille faisait rage et s'intensifiait. Turcs et Autrichiens croisaient le fer, les yeux dans les yeux. Les renforts turcs de l'aile est et la cavalerie devaient à tout prix secourir les défenseurs de Zaïnab. Sous le pilonnage de l'artillerie ottomane, la détermination de l'infanterie autrichienne commençait à faiblir sérieusement malgré leur nombre et les renforts qui arrivaient. Les défenseurs turcs étaient épuisés et essuyaient salve sur salve. Qui sortira vainqueur de l'affrontement ?

      Vous le saurez dans le prochain chapitre

      Dernière modification par Big Pacha, 23-12-2010, 15h41. Motif: mise à jour

      Commentaire


      • #4
        La bataille de Zagreb : une victoire ottomane écrasante !

        La bataille de Zagreb




        Hayreddin Pasha



        Ce sera la Mort... la contre-attaque ottomane

        A l'arrière, les Autrichiens se laissèrent surprendre par la cavalerie ottomane. Après avoir feint la fuite, les Cavaliers de Deli revinrent en force dans la forêt centrale, avec le renfort d'un escadron supplémentaire. Celui-ci, parti de la colline Hürren, avait contourné le champ de bataille pour fondre sur la dernière batterie d'artillerie autrichienne cachée dans les bois. Les Cavaliers de Deli massacrèrent les artilleurs désemparés, alors que les Hussards autrichiens censés les couvrir étaient aux prises avec la Cavalerie des Spahis.
        Spoiler:

        Les trois escadrons de Cavaliers de Deli se rejoignirent au centre de la forêt, où s'était retranché ce qui restait de l'état-major autrichien. Les Gardes Impériaux avaient dû repousser les Spahis en retraite, et beaucoup étaient tombés. Leur sacrifice fut inutile car ils ne purent résister longtemps aux Cavaliers de Deli qui les encerclaient de toutes parts. Au cours du combat, le Baron Münchausen fut assommé et capturé vivant.
        Spoiler:



        Spahi en armure complète

        Alors que les combats faisaient rage à l'avant, certains officiers d'infanterie autrichiens s'aperçurent de ce qui se tramait dans leur dos. Ce n'était pas leur artillerie et leur état-major qu'ils avaient là, mais la cavalerie ottomane ! Voyant que la bataille tournait court, les officiers autrichiens survivants firent sonner la retraite mais les ordres furent mal interprétés. Les Grenadiers Janissaires du Beylik profitèrent de la confusion pour s'approcher et les arroser de grenades explosives.
        Spoiler:

        Associées aux tirs de mitraille de la batterie d'artillerie ottomane sur Zaïnab, les grenades firent des ravages dans les rangs des Fusiliers Allemands de l'aile ouest. Quant aux Fusiliers Hongrois, ils se retrouvèrent chargés de tous côtés par les Spahis survivants et une bande ensanglantée de Bashi-bouzouks dépenaillés. C'était trop pour l'infanterie autrichienne, et son moral s'effondra.
        Spoiler:

        Des Fusiliers Allemands, encore nombreux, tentèrent un contournement en bas de Zaïnab pour échapper au massacre. Ils furent rejoints et taillés en pièces par les féroces Bashi-bouzouks, que la victoire prochaine rendait ivres de rage. Or, dans ces corps-à-corps individuels et désordonnés, les yatagans turcs avaient le dessus.
        Spoiler:

        Les Bashi-bouzouks les mirent en déroute dans un grand massacre, capturant la bannière du Saint Empire, mais ne faisant aucun prisonnier. Les Fusiliers Allemands qui tentaient de repasser le muret étaient décapités en plein saut, au grand amusement du Pasha ottoman, qui contemplait la scène du haut de la colline.
        Spoiler:

        La plupart des compagnies de Fusiliers Allemands se mirent à fuir dans le désordre, abandonnant toute rigueur et entraînant le reste de l'armée dans la panique. Certains Fusiliers Hongrois, plus courageux, restèrent et se défendirent en tentant une formation en carré. En quelques minutes, l'infanterie autrichienne, autrefois si disciplinée, avait perdu toute formation cohérente. Malgré les cris de leurs officiers, ils ne pouvaient faire une retraite ordonnée, car les troupes ottomanes venues de Hürren les avaient pris à revers et brisaient toute tentative de résistance.



        Chevaux-Léger autrichien


        Au Massacre ! Les Ottomans écrasent les Autrichiens en pleine déroute.


        Hayreddin Pasha voulait en finir, et il lança l'assaut final qui acheva de briser les Autrichiens. Tous les Janissaires du Beylik se ruèrent sur les Autrichiens, suivis des Azzars, alors que les Bashi-bouzouks trucidaient ici et là. L'armée autrichienne se lança alors dans une fuite éperdue. Leurs Chevaux-Légers survivants piétinèrent leur propre infanterie et ceux qui chutaient ne se relevaient pas... Ils furent accueillis par les Cavaliers de Deli survivants, qui leur coupèrent la route par surprise. Toute retraite était coupée.
        Spoiler:

        Les Mousquetaires Janissaires du Beylik se lancèrent à corps perdu dans la chasse, dévalant la plaine en courant et brisant les clôtures des champs.
        Spoiler:

        Ils pénétrèrent en courant dans la forêt centrale du nord, où était auparavant posté le centre de l'armée et l'état-major autrichiens.
        Spoiler:



        Etat-major ottoman


        Juste derrière eux, Hayreddin Pasha et ses Gardes se joignirent à la poursuite, ne laissant aucun répit aux fuyards.
        Spoiler:

        Les Gardes du Pasha taillèrent et découpèrent autant d'Autrichiens qu'ils le pouvaient, ne leur laissant pas le temps d'organiser une quelconque résistance, ni même de demander grâce.
        Spoiler:

        "Gloire à la Sublime Porte !" s'écria Hayreddin Pasha, exhortant ses troupes à écraser le plus d'Autrichiens possibles sans pitié ni merci.
        Spoiler:

        Quelques Jägers autrichiens réfugiés dans un bois furent les derniers à tenter de résister, mais ils furent vite balayés par la furie des Cavaliers de Deli.
        Spoiler:

        Le Pasha ottoman se retrouva au milieu d'un grand nombre de prisonniers autrichiens, cernés par sa cavalerie, et qui le suppliaient de leur accorder sa grâce. Le Pasha se vit obligé d'épargner tous ceux qui avaient jeté à terre leurs armes.
        Spoiler:

        Les cruels Cavaliers de Deli se montrèrent moins magnanimes et poursuivirent les Autrichiens loin dans les champs au nord de Zagreb.
        Spoiler:

        Les Mousquetaires Janissaires du Beylik avaient complètement investi la forêt. Un petit groupe passa près des restes du cheval du Kronprinz Ferdinand, alors que sa jambe jisait arrachée dans une marre de sang non loin de là...
        Spoiler:

        Les Turcs victorieux piétinent les cadavres de leurs ennemis...


        Un Cavalier de Deli contemple le champ de bataille. A ses pieds, un artilleur autrichien rend l'âme...
        Spoiler:

        ... alors que quelques Fusiliers Hongrois sagement cachés dans les fourrés s'enfuient loin des vainqueurs. Ceux-ci ont eu de la chance. Les survivants de l'armée du Danube défaite se regroupèrent à Graz, quelques officiers ayant pu les rassembler et organiser un repli après cette déroute.
        Spoiler:


        Gloire à Hayreddin Pasha, le Maître des Balkans!



        Grâce à cette victoire écrasante, l'ensemble des Balkans était sauvée de la contre-attaque autrichienne. La Sublime Porte gardait ses implantations européennes, mais surtout, la route de Vienne était désormais ouverte, au coeur de l'Empire Habsbourg. La 1ère Armée Ottomane de Bulgarie-Roumélie avait quitté les Carpates pour Budapest et ferait bientôt la jonction avec les forces d'Hayreddin Pasha.
        Spoiler:

        Les murs de Vienne trembleront à nouveau sous les assauts turcs, mais l'Empire Autrichien restait très puissant. Si Napoléon était défait à temps en Bavière, l'Autriche pourrait faire revenir des armées de vétérans et repousser la vague ottomane. Au pire, les armées stationnées en Bavière abandonneraient le terrain à la France pour faire face aux Turcs, mais dans ce cas qui serait au final le bourreau des pauvres Autrichiens ? Le Diable Corse ou le Grand Turc ?

        Alors que dans le Hofburg de Vienne, l'Empereur Franz ruminait ces sombres perspectives, les Français assiégeaient Munich tandis que le Sultan Selim s'enivrait du bon vin de Bordeaux* en compagnie des dames de son harem. Il y recevait un prisonnier de marque, le Baron Münchausen. Les deux hommes firent un pari et...





        Vous pouvez flooder, bande de... floodeurs


        * oui, c'est du Voltaire
        Dernière modification par Big Pacha, 23-12-2010, 14h40.

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        • #5
          +1 de rep. Bravo. Mais, si tu avais enlevé les petits drapeaux pour les photos, cela aurait été le top

          Euh... désolé, je peux toujours pas te mettre de point de réputation en plus...
          Dernière modification par elrond petit pas tapons, 23-12-2010, 19h35.

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          • #6
            Envoyé par elrond petit pas tapons Voir le message
            +1 de rep. Bravo. Mais, si tu avais enlevé les petits drapeaux pour les photos, cela aurait été le top

            Euh... désolé, je peux toujours pas te mettre de point de réputation en plus...
            Pas facile d'enlever les étiquette, surtout en pleine partie, car ça aide pas mal Ceci dit j'ai pris ces screens par le "replay" de la bataille, NTW permettant d'enregistrer chaque bataille même en campagne Le replay "lagge" un peu mais c'est plus pratique pour faire des screens.

            Il doit exister une commande dans le fichier de préférences pour enlever ces étiquettes, mais laquelle ? Là aussi c'était plus facile avec Med2 (show_banner=0 ) En clair, je ne sais pas comment faire

            Pour la rep, ça doit être un pb d'admin de ton compte, un peu comme moi qui ne peux toujours pas répondre et converser avec les msg publics sur ma page grrrr...

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            • #7
              Je l'ai fait pour toi, Elrond.

              Chapeau, Big Pacha.

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par Joarius Voir le message
                Je l'ai fait pour toi, Elrond.

                Chapeau, Big Pacha.
                Un grand merci, messire Joarius

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                • #9
                  <3 Münchausen

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                  • #10
                    Envoyé par Taneda Santôka Voir le message
                    <3 Münchausen
                    Spoiler:
                    yaaaaaaahoooooooo


                    Quand je pense que j'ai (presque) fait tout ce récit pour placer l'image du Baron dans le harem...

                    EDIT : @ Inquisitor désolé si j'ai fait déplacer ton post, en fait Romanus aurait pu aussi le déplacer ici (=après le récit) mais bon. Tes commentaires sont les bienvenus
                    Dernière modification par Big Pacha, 23-12-2010, 22h40.

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                    • #11
                      +1 rep Beau récit !

                      Tu vas continuer le récit sur les Flandres ? Moi j'ai bousillé l'Angleterre...

                      Commentaire


                      • #12
                        ) En clair, je ne sais pas comment faire

                        Une fois le jeu lancé, tu vas dans option, use interface ou un truc comme cela (désolé là je suis au boulot) et il te propose de retirer tout ce qui effectivement peut être utile (portée de tir, zone d'influence des généraux, etc, etc...) mais qui viennent te géner pour les screens.

                        Moi perso, je préfère jouer sans les petits drapeaux, cela rend le jeu beaucoup plus difficile, surtout avec le white and duff qui rajoute des tonnes de fumées... quand tu as un régiment de cavalerie ennemi qui surgit d'on ne sait où... caché par un rideau ou une nappe de fumée et qu'il te prend en travers (oh oui, oh oui !!! Grand fou !!!!) un de tes régiments d'infanteries qui a pas eu le temps de se former en carré... Là tu commence à moins rigoler... Satané Prussiens...

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                        • #13
                          La Prusse une fois dév peut faire très mal.

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par lombrenoire Voir le message
                            La Prusse une fois dév peut faire très mal.
                            C'est un adversaire coriace avec de bonnes unités de TE. Prussiens=ma 1ère campagne NTW terminée en D/D. Ils sont quand même moins faciles à jouer que les Russes, qui ont peut-être des troupes très moyennes mais une campagne facile.
                            En ce moment j'ai 2 campagnes NTW: l'Empire Ottoman et l'Espagne (campagne "péninsule") - en fait j'aime bien cette campagne en DLC, la B.O. à la guitare me détend et puis les tours s'enchaînent bien. Pourtant, à la base, ce conflit ne me passionne pas plus que ça. J'aurais préféré un DLC "Risorgimiento", dans le style.

                            A part ça, oui bien sûr je continue mon récit sur les Flandres pour DLV, mais c'est beaucoup de travail d'élaboration et là c'est les fêtes et oui les "mahométants" font noël aussi.

                            @ elrond : merci je vais essayer.

                            Commentaire


                            • #15
                              Ben oui mais il est tard et je vais me coucher (dans 1 heure )

                              Commentaire

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