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  • Historique de l'Insurrection (RP)

    Octobre 2031

    Le pouvoir Grec contrôle le pays d'une main de fer. Toute liberté a été bannie et la répression est sanglante contre toute velléité de contestation.
    Sur l'île d'Altis, un petit groupe de contestataire parvient néanmoins à se réunir régulièrement pour critiquer le pouvoir en place. Au sein de ce groupe, les divisions règnent quant à savoir s'il faut user de la force ou non pour exprimer les revendications.
    Certains membres du groupes appellent à la lutte armée et ils commencent à stocker des armes en prévision du passage à l'acte.

    8 Novembre 2031


    - 5h30 : une opération éclair des forces de l'AAF démantèle la quasi totalité du groupe de contestation. Une trentaine de membres sont arrêtés dont la plupart exécutés sans jugement, sur le pas de leur porte, devant femmes, enfants et voisins.

    - 11h45 : les 15 membre rescapés du groupe de contestation se retrouvent dans une petite ferme isolée au lieu-dit "Amfissa". Sonnés par la perte de la plupart des leurs, ils décident de créer la Force d'Insurrection d'Altis (FIA) qui engagera une lutte armée afin de libérer les leurs et de mettre fin au pouvoir en place.

    - 15h32 : Un appel téléphonique à la ferme d'Amfissa informe les 15 membres du FIA que "L'AAF arrive ! ils sont au courant pour la ferme ! sauvez-vous !". Les soldats du FIA comprennent que la lutte sera âpre et sans merci et que seul le mouvement leur garantira une réelle sécurité. Il est temps pour eux de s'armer et de partir en guerre...

  • #2
    Episode 01 :

    - 15h50 : Un détachement de l'AAF arrive à la ferme d'Amfissa, mais celle-ci a été désertée. Les soldats trouvent bien des traces d'occupations, un peu de matériel et un véhicule abandonnés laissent à penser que les insurgés se sont enfuis dans la précipitation. Les soldats fouinent un peu dans les parages en essayant de trouver de straces permettant de décler la direction qu'on emprunté les fuyards, mais sans succès.

    - 16h20 : Le commando du FIA pénètre dans les Bureaux de Agios Konstantinos, un informaticien découvre l'indice suivant en fouillant dans l'ordinateur :
    Indice découvert : "Il y a un relai de transmission au sommet du Mont Agia Stemma. Le détruire ralentirai considerablement les communications de l'AAF."
    Les employés du gouvernement, juste avant de prendre la fuite, ont déclenché une alarme silencieuse...

    Quelques minutes plus tard, une patrouille de six miliciens intervient pour déloger les insurgés. Les miliciens sont persuadés de n'avoir à faire qu'à quelques agités. quelle ne fut pas leur surprise d'être pris sous un feu nourri. Ces hommes, plus habitués à molester des civils désarmés qu'à combattre réellement sont rapidement dépassés et ils tombent un à un sous les balles des insurgés.
    Juste avant de mourir, leur chef passe un appel radio pour prévenir le détachement de l'armée de la présence des insurgés.

    - 16h35 : Après avoir parcouru quelques kilomètres à vvie allure, le détachement de l'AAF parvient aux bureaux d'Agios Konstantinos. Seul le stryder de tête, armée d'une mitrailleuse lourde, arrive à destination. En effet, en passant sur un nid de poule sur une route mal entretenue, le Zamak de transport a perdu une de ses roues... Les renforts auront donc du retard.
    Dans le stryder, c'est l'incompréhension : des corps de miliciens sur le sol ? comment est-il possible que de simples civils aient osé accomplir un tel acte de barbarisme ?
    Justement, quelques uns d’entre eux se sont attardés dans les collines.
    La réponse est fulgurante, le stryder ouvre le feu déversant des gerbes de balles qui vont transpercer les arbres.

    - 16h40 : La poursuite est lancée. Slalomant entre les arbres, le stryder se fraye tant bien que mal un chemin dans les collines, tirant au jugé. Les insurgés, à pied, progressant à couvert en espérant passer inaperçus. Las, l'un d'entre eux est fauché par une rafale. Blessé, il hurle et appelle ses amis à l'aide.
    Le stryder se met en position, voilà une opportunité d'en faucher un autre !
    Une minute plus tard, un infirmier se porte au secours de son camarade.
    "feu !" ordonne le chef de bord.... rien .... foutue mitrailleuse ! elle s’est enrayée !!!
    Le temps que la machine soit de nouveau opérationnelle, les deux rebelles se sont envolés.

    - 17h00 : En les suivant à distance, les soldats de l'AAF parviennent à repérer le nouveau campement des insurgés du FIA. Aussitôt, le commandement du détachement lance un appel radio "Patrouille N°4 ! redescendez vers le sud et attaquez-moi ce campement."
    Les insurgés s'étaient en effet retranchés dans une petite ferme isolée afin de se répartir le matériel qu'ils avaient pu emporter dans leur fuite. Ils en profitaient pour panser quelques blessures.
    Lorsque les coups de feu se mirent à claquer, ce fut la débandade dans le campement du FIA. Les rebelles s'égayèrent en tous sens et dans leur précipitation ils écrasèrent l'un de leur pick up dans un arbre.
    Rapidement, les soldats de l'AAF prirent la petite place forte des insurgés, au prix d'une victime dans leurs rangs.

    Pendant ce temps, les premiers insurgés à avoir fui le campement, remontant à pied vers le Nord, tombent sur le stryder abandonné par la patrouille N°4 qu'ils s'empressent de voler.

    - 17h15 : La patrouille N°4, ayant perdu son véhicule, se voit obligée de réquisitionner un véhicule civil. Juste après avoir pris les commande de l'engin, les soldats se font canarder par les rebelles qui les éliminent avant de piller leur cadavre.

    - 17h20 : Constatant avec dépit l'ampleur de ses pertes, le commandement AAF du détachement ordonne à l'escouade principale de débarquer du Zamak qui les transporte. "Déployez-vous et montez à l'assaut de cette colline, les insurgés se planquent derrière ces éoliennes !"
    La nuit tombe, pourtant l'AAF se lance à l'assaut.
    L'engagement est rude.
    Dernière modification par Raph_VR, 21-03-2014, 08h32.

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    • #3
      Episode 02 :

      9 Novembre 2031

      - 6h00 : La nuit a été longue pour les insurgés. Ils se sont tapis pendant des heures dans l'obscurité avant de se rendre à l'évidence : les soldats de l'AAF avaient abandonné la poursuite. Après s'être reposés, avachis dans le stryder volé, ils se rendirent au point de rendez-vous.
      Les six combattants survivants attendirent patiemment que leurs camarades qui avaient pu se cacher toute la journée d'hier les rejoignent.

      - 6h30 : Un bruit de moteur accompagna le lever de Soleil. Un véhicule tout-terrain passa la grille du dépôt. "C'est Gronigos !" dit l'un des insurgés combattants. Tous gardèrent un silence gêné. Qui allait lui annoncer la mort de son grand frère ?
      Lentement, les nouveaux arrivés débarquèrent du 4X4. On pouvait lire sur leur visage la détermination des futurs combattants. Il en serait de même pour toutes les futures recrues que le FIA pourrait rassembler. L'AAF n'avait plus qu'à compter ses pertes.
      La guerre était belle et bien commencée...

      -6h40 : Voyager en stryder risquant d'être trop peu discret, Nikos, Cristofos et Ray embarquent dedans afin d'aller le dissimuler dans une planque convenue à l'avance. Le reste de l'équipe FIA décide de passer à l'action en redescendant vers le sud. Il est vital pour eux d'obtenir des informations permettant de mettre à mal le FIA. Objectif principal, détruire le relai de communication...

      - 7h18 : Après un bref passage à Agios Konstantinos, où ils sont rapidement repérés par des miliciens, le commando se dirige vers les bureaux de Negades. Mais tandis que l'équipe d'assaut entre dans le village, une patrouille de l'AAF repère les observateurs du FIA, postés sur une colline au nord de la petite ville.

      - 7h22 : L'alerte est donnée, 4 soldats de l'AAF poursuivent les insurgés dans Negades tandis qu'une patrouille de 6 miliciens tente de les intercepter. Le combat s'engage, rapide et brutal. La plupart des miliciens, peu entrainés, tombent rapidement sous les balles des rebelles qui parviennent alors à se frayer un chemin vers le sud.

      -7h35 : Inexorablement, le piège de l'AAF se referme. les 4 soldats lancés à la poursuite des insurgées les pousse à se retrancher dans une cuvette tandis qu'une seconde patrouille contournait la zone pour les prendre à revers. APrès quelques minutes de combat, les reblles se retrouvent coincés et pris d'assaut par les deux flancs de colline qui surplombent la petite ferme qui leur servait de refuge.

      -7h38 : Pendant ce temps, à deux kilomètres de là, quelques membres du FIA qui avaient pris un autre chemin traversent une usine désafectée qui sert d'atelier de réparation à l'AAF. Par chance pour eux, les miliciens chargés de la sécurité du site sont en train de jouer aux cartes dans un hangar arrière. Les rebelles font rapidement fuir les deux mécanos qui travaillaient sur les lieux et s'emparent de deux stryders dont un armé d'une mitrailleuse. Bien qu'endommagés, les véhicule sont parfaitement fonctionnels...

      -7h42 : Dans la ferme, la situation devient critique pour les rebelles. Les soldats de l'AAF convergent vers leur position, abattant les membres du FIA l'un après l'autre. Blessés, ces derniers se roulent sur le sol attendant avec anxiété la balle qui viendra les achever.
      Déjà, un chef d'équipe de l'AAF a pris position le long du mur du bâtiment principal de la ferme.
      Lorsque le dernier insurgé tombe au sol dans un râle de douleur, il s'avance pour achever les blessés lorsque soudain ...

      -7h45 : Surgissant de derrière la colline au sud-est, deux stryder foncent vers la patrouille de l'AAF. C’est la stupéfaction dans les rangs de l'AAF : s'agit-il de renforts ? Négatif ! aucun véhicule n'a été appelé ici... mais alors ?
      Avant d'être remis de leur surprise, trois soldats de l'AAF sont écrasés par le stryder non-armé qui leur fonce dessus avec rage. Immédiatement, le véhicule armé fait feu sur les trois soldats de la colline d'en face qui sont abattus en quelques secondes.
      Dans la ferme, l'officier, tapis contre un mur, lance désespérément des appels radios sans parvenir à y croire... Nous les tenions ! On avait gagné ! Comment.... ?
      Tentant le tout pour le tout, il s'élance entre les bâtiments en esquivant les tirs, puis il tombe face à face avec Elanios, le mitrailleur, qui vient de descendre de son véhicule. L'officier épaule son arme et tire une rafale, manquant de peu sa cible avant d'entendre le sinistre cliquetis du chargeur vide. Une vague de frustration rageuse s'empara de lui juste avant qu'Elanios transperce son corps d'une dizaine de projectiles.

      -7h56 : La confusion règne dans les rangs de l'AAF. Après quelques minutes pour réaliser ce qui vient de se produire, une seconde équipe est mobilisée pour traquer les insurgés. Deux patrouilles dont une armée ainsi qu'un Zamak plein de soldats sont lancés sur la route.

      -7h57 : Dans la ferme, les rebelles soignent leurs plaies. Par miracle, aucun d'entre n'a été tué. Seul Gronigos Latopos, grièvement blessé, doit se planquer dans une vieille cabane et laisser ses camarades repartir au combat sans lui. Ray et Nicos viendront le rechercher quelques heures plus tard.

      -8h11 : De fausses informations - Nikos a eu l'excellente idée de passer un coup de fil anonyme - inciennt les troupes de l'AAF à se diriger vers le Nord, laissant un peu de marge de manœuvre au FIA. Le commando en profite alors pour se rendre sur le Mont Agia Stemma où se trouve le relai de communication de l'AAF.
      Helas, la destruction du site va se révéler plus délicate que prévu.

      -8h17 : Alertés par le gardien du Mont Agia Stemma, les troupes de l'AAF font volte-face. L'attaque du nord était un leurre ! Rapidemment, l'escouade en Zamak quitte Agios Dyonisos pour se diriger vers la montagne. Un stryder armé d'une mitrailleuse lourde les devance de peu. Au nord, un hélicoptère de transprot décolle. L'AAF est sur les dents.

      -8h19 : Les insurgés ont décidé de détruire le relai à coups de missiles anti-char. Postés sur une colline en face du Mont Agia Stemma, ils bombardent les batiments depuis l'ouest.
      Le stryder armé, arrivant par l'est, stoppe net en entendant les explosions. "on nous tire dessus à l'antichar !" il décide alors de stopper sa progression en attendant l'escouade en Zamak.

      -8h27 : Lentement, les soldats de l'AAF se déploient. Une escouade de 12 hommes monte à l'assaut de la montagne pour ne découvrir que des ruines à son sommet. Les membres du FIA ont bel et bien disparu...

      -8h30 : Les hélicos de l'AAF arrivent sur zone. Ils patrouillent sans succès pendant plus d'une heure. Toute trace du FIA a disparu ! Les reblles se sont en effet terrés dans des bâtiments isolés dans les collines à l'Ouest. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

      -9h00 : Les six membres du FIA encore en action se réunissent autour d'une table, déposent les armes et se regardent les uns les autres, encore incrédules face à l'incroyable défi qu'ils viennent de lancer au gouvernement. Elanios exhibe une flasque de whisky récupérée dans l'un des stryders : "Alors ? Il parait que je tiens pas l'alcool ?"
      Hilares, les autres membres du commando tendent leurs gobelets afin de relever ce nouveau défi.
      Dernière modification par Raph_VR, 10-04-2014, 10h05.

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      • #4
        Episode 03 :

        - 11h12 : Les libations furent conséquentes. A tel point que plusieurs insurgés avaient rapidement sombré dans un sommeil profond, tombant comme des masses. Seuls encores éveillés, Ray Jefferson, le greco-britannique du groupe s'approcha de Sokratis Echt. Avant de parler, il s'assura qu'aucun de leurs compagnons ne pouvait les entendre :
        - Sokratis.... j'ai une mauvaise nouvelle. Remos... il est encore en vie.
        Echt leva le sourcil.
        - Il est vivant ? Incroyable ! Mais c'est une bonne nouvelle ça non ?
        - Il est aux mains de l'AAF... Sokratis... tu comprends ce que ça veut dire ? Il connait tous nos noms, nos visages nos familles.
        Echt se redressa, soudain soucieux. Ray poursuivit.
        - Ce n'est qu'une question d'heures avant qu'il ne passe à table. Je connais les méthodes des miliciens... Il finira par craquer. Tout le monde craque...
        Sokratis regarda son compagnon droit dans les yeux.
        - Et tu as une idée de l'endroit où ils ont pu l'emmener ?
        - Pas vraiment. Mais je sais qu'il était sacrément mal en point quand ils l'ont ramassé. Je pense qu'ils vont d'abord tenter de le soigner pour pouvoir l'interroger. ça peut nous laisser un peu de temps pour agir.
        Echt examina la situation :
        - Il nous faut le retrouver. Et mettre en place une opération d'extraction ! On peut encore le sortir de là...
        - Sokratis... et si... et s'il est trop bien gardé pour qu'on puisse ...l'extraire...?
        Les deux hommes se regardèrent sans rien ajouter. Le silence pesant en disait long sur la conclusion inéluctable que chacun avait déjà faite. Echt se leva et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, il dit à Ray :
        - Laisse les autres dormir encore un peu, mais pas trop. Je pense que la fin de journée va être éprouvante. Je viendrai vous chercher lorsqu'il faudra partir.
        - où vas-tu ?
        - J'ai un coup de fil à passer... à Josefa Nitroglikos.

        - 16h20 :
        L'un après l'autre, les insurgés émergèrent de leur lourd sommeil. Avec une sacré gueule de bois, doublée par ce sentiment que leur euphorie du matin serait de courte durée, remporter une victoire n'est pas remporter la guerre. Et cette guerre allait être bien longue.
        Alors que Sokratis allait leur donner le signal du départ, un sourd vrombissement se fit entendre au dessus- de leur tête.
        - Bordel ! Un hélico !
        Tous se ruèrent vers les fenêtres pour scruter le ciel.
        - les stryders ?
        - Aucune chance qu'ils les voient, on les a bien planqué... et leur camouflage olive est rudement bien efficace.
        Sokratis lâche d'un air mi sombre, mi amusé.
        - Je crois qu'on les a énervé...

        - 18h30 : Les recherches durèrent tout l'après midi et jusqu'une heure après le coucher du soleil. Cependant, les nombreux soldats de l'AAF déployés ne parvinrent pas à trouver la moindre trace des insurgés. Dans leur petite cabane, les membres du FIA avaient du renoncer à bouger. Trop dangereux pour le moment.
        A l'unanimité, ils décidèrent de lancer plutôt une opération de nuit.

        10 Novembre 2031 :

        - 3h00 : Un commando de 5 membres du FIA quitte la planque pour se diriger vers le sud-est. Leur cible : les bureaux de Zaros. Les insurgés ont compris qu'il est vital pour eux d'obtenir des informations précises sur les intentions de l'AAF. Connaitre son ennemi, c'est savoir où le frapper, détail qui a son importance lorsque David doit affronter Goliath.

        - 3h45 : Le plus discrètement possible, profitant du couvert de la nuit, les rebelles forcèrent l'entrée des bureaux du Nord de Zaros. Rapidement, ils inspectèrent l'ordinateur afin d'y trouver des indices. Si seulement ils pouvaient savoir où l'AAF avait emmené Remos et les autres civils capturés.

        - 3h50 : Dans son stryder, le sergent Squalos Doublos patrouillait en somnolant. Il avait perdu aux cartes devait par conséquent se taper la garde de nuit. Le message du QG le tira de sa torpeur :
        " Patrouille N°4 : on a reçu un message d'alarme intrusion à Zaros. C'ets surement un bug dû à l'explosiion du central d'Aggia Stemma, mais on ne sait jamais, allez jeter un coup d'oeil. Et si vous voyez des miliciens, évitez de leur tirer dessus !"
        C'était la blague à la mode dans les rangs de l'AAF depuis qu'un soldat avait abattu un milicien en combattant les insurgés. Evidemment, la Milice avait pris la chose un peu plus au tragique.

        - 4h12 : Manifestement il ne s'agissait pas d'un bug. La porte était forcé et le pc allumé. Les miliciens n'avaient rien vu et s'en excusaient piteusement. Squalos pris la radio :
        "Allo QG, on a besoin de renforts sur zone, il y a des rebelles en actions aux abords de Zaros"
        La réponse ne se fit pas attendre.
        "Ok N°4, Il y a un Styder HMG pas loin de vous, je le détourne. Je fais aussi réveiller l'équipage du MORA, on va passer aux choses sérieuses !"

        - 4h35 : C'était l'effervescence sur la côté sud. Des nombreuses patrouilles de l'AAF avaient été déroutées, plusieurs escouades au complet se dirigeaient vers la zone en Zamak et l'une en Mora. Le survol de la zone par un hélico de transport avait même été planifié. Tput était fait pour passer la zone au peigne fin, malgré tout le FIA restait introuvable.
        Cette agitation donna lieu à quelques incidents regrettables. L'heure avancée de la nuit et l'abus d'Ouzo amenèrent certains conducteurs de l'AAF trop près de fossés, de nids de poules et de ravins divers, ce qui se solda par la crevaison d'un Zamak et le retournement de deux stryders.
        Le Mora lui-même abima une de ses chenilles sur une rocher mal placé, ce qui déstabilisa grandement son chef de bord.
        De l'ensemble de ces recherches émergea une seule constation, l'AAF n'était plus à Zaros et les insurgés se dirigeaient manifestement vers Panochori.

        - 4h40 : L'alarme intrusion des bureaux de Panochori vint confirmer le pronostic. Immédiatement alertées, les forces de l'AAF convergèrent de façon à resserrer l'étau sur les cinq insurgés. Pourtant, les rebelles avaient été discrets et, sitôt les renseignements récupérés, ils avaient fui la ville par les collines au nord, s'assurant de ne pouvoir y être poursuivis par un stryder.
        Alors qu'ils remontaient la pente en direction du 4X4 qu'ils avaient abandonné au sommet, leur sang fut glacé par le sinistre grincement de la chenille du Mora.
        - Un blindé ! à terre !
        Trop tard ! Le sinistre crépitement de la tourelle faucha 4 des 5 insurgés tandis que le véhicule vomissait les troupes qu'ils transportait.
        En quelques secondes, le sommet de la colline fut occupé par une escouade qui se déploya à la recherche du dernier survivant de l'AAF.
        Le Mora dévia sa route pour aller faire exploser le 4X4 des insurgés, les privant ainsi de leur véhicule et de leurs munitions.

        Sauf que.... les munitions du Mora avaient été remplacées dans la soirée par des projectiles d'entrainement en caoutchouc et que personne n'avait songé à les retirer ! Seuls les rebelles de l'AAF s'en rendirent compte lorsque, la douleur du choc passée, ils parvinrent à retrouver leur souffle.
        Elanios fut le premier à sortir de la douleur, juste à temps pour faire un discret signe à Nikos, tapis derrière un rocher, lui enjoignant de rester à couvert et de les attendre.
        "saloperie de balles en caoutchouc !" pensa Elanios en essuyant le sang qui coulait de son nez d'un revers de la main "ça fait mal quand même !"
        Lentement, les soldats de l'AAF s'éloignèrent, permettant aux FIA de ramper à couvert. Seul Izeros avait souffert plus que les autres et avait deux côtes brisées. Elanios le souleva pour le poser sur ses épaules.
        "- faut qu'on se casse d'ici rapidos !
        - C'est qui rapidos ?
        - c'est une expression, connard !"

        - 4h55 : Avec l'agilité de chats blessés, les insurgées traversèrent les collines en direction de leur campement secret. Hélas pour eux, le Mora, qui avait fait demi-tour pour récupérer les cadavres avait constaté leur disparition.
        Une nouvelle fois, la poursuite était lancée. Cependant, le blindé, qui avait lui aussi souffert à la chenille, ne pouvait se permettre de passer par les collines. Les chef d'escouade décida donc de séparer ses troupes, l'infanterie le suivrait à pied à la poursuite des rebelles tandis que le Mora redescendrait sur la route pour effectuer une boucle.
        Quelques centaines de mètres plus au nord, les insurgés se regroupèrent dans un amas de rocaille pour souffler un peu.
        "-On y arrivera jamais ! on est trop lent !
        - c'est la faute de Gronigos ! C'est une vrai taupe !
        - Je voudrais bien t'y voir sans NVG ! la nuit est plus sombre que le cul de ta mère !
        - fermez- là ! on va se faire repérer"

        - 5h05 : Le Mora remontait la colline lorsque son tireur aperçut un stryder armé sur le versant opposé. Sans aucun doute celui que les rebelles avaient volé !!! il ajusta son tir.
        "-Chef, je shoote ce stryder ?
        - Attend... je demande confirmation... A toutes les équipes, y a-t-il un STRHMG à nous dans le coin ?
        - Affirmatif ! Y a nous, STRHMG 6 ! on est au nord de votre position.
        - Confirmez, vous êtes au nord ?
        - Oui, ne tirez pas, c'est nous.
        - Attendez, on va faire un tir d'essai pour évifier que c'est vous.
        - Inutile de vérifier, on vous dit que c'est nous.
        - Tire un peu au dessus qu'on voit si c'est eux.
        - Je tire dessus ?
        - Tire au-dessus.
        - Ok je tire dessus"
        Le projectile s'envola dans un grand fracas et traversa le stryder de part en part, démembrant les deux soldats assis à l'arrière.
        " Mais bordel ! ne tirez pas puisqu'on vous dit que...."
        La munition explosive se déclencha quelques fractions de secondes après l'impact, coupant net la parole du conducteur du Stryder. ça ne lui coupa d'ailleurs pas que la parole...

        L'explosion retentit dans la vallée, frappant de stupeur tous les soldats. Elle eut aussi pour effet de secouer les gars du FIA. Cette diversion allait leur permettre de forcer le dispositif qui les encerclait !

        - 5h14 : Ils y étaient presque... plus que deux collines et c'était leur planque. Nikos avait repéré les soldats qui les suivaient, mais ceux-ci étaient encore loin. Tout était possible.
        Lorsque soudain, le Mora se découpa sur la crète face à eux.
        "- putain, on est foutus !"
        La sinistre bouche du Mora se dirigea vers eux, prête à cracher son venin mortel. Les rebelles se plaquèrent autant qu'ils le pouvaient sur le rocher qui les abritaient, espérant qu'un miracle leur sauverait la vie lorsqu'un craquement dans les branchages en contrebas remplit la vallée : un des insurgés, seul et à découvert, courait en direction du Mora.
        "- C'est Gronigos ! il part affronter seul le Mora !
        - Ah le brave ! Il se sacrifie pour qu'on puisse se sauver !
        - euh ... non, je crois qu'en fait il ne voit rien .... Il avait pas dit qu'il n'avait pas de NVG ?"
        La rafale déchira l'air et le corps de Gronigos. Apparemment les membres d'équipages avaient changé les munitions du véhicule.
        Sans prendre le temps de s'apitoyer sur le sort du frêre Latopos, les derniers membres du FIA profitèrent de la diversion pour s'enfoncer dans les collines.

        - 5h21 : Malgré tout, ils étaient trop lents. Ils avaient semé le Mora, mais l'infanterie les suivait toujours. Izeros gémissait sur le dos d'Elanios et l'espoir était en train de les quitter peu à peu. Ce fut Dideros qui proposa la solution :
        "- Partez devant les gars. Je vais vous offrir quelques minutes.
        - De quoi tu parles ?
        - Regardez ces rochers. Je vais les attendre là, et j'en buterai autant que possible. Si vous vous magnez, ils ne vous retrouveront pas à temps.
        Nikos regarda Dideros droit dans les yeux sans rien dire, puis il fit signe à Elanios et tous d’eux disparurent dans le noir.
        Lentement, avec soin, Dideros s'installa sur son poste de tir.Il calma sa respiration et s'efforça de ressembler à une pierre.

        - 5h28 : Lorsque le premier soldat dépassa les rochers où il était tapi, Dideros fit feu et vida un chargeur entier. Il s'attendait à mourir immédiatement après cette action et fut assez surpris de constater que le soldat était seul. Sans doute un éclaireur. Aussi il se risqua à sortir de son couvert et scruta l'obscurité à la recherche d'un abri.
        Il remonta la colline opposée pour entrer dans une petite maisonnette partiellement détruite. Ici, il pourrait se cacher jusqu'au lever du jour ? l'espoir était en train de renaître en lui lorsque... il entendit des voix en contrebas.
        Regardant par la fenêtre brisée, il vit une demi-douzaine de soldats se déployer de façon à encercler la maison. Au loin, le grincement caractéristique du MORA lui glaça le sang.
        Soudain, une grenade fut lancée à travers une des ouverture de la maison. Dideros se tapit contre la paroi.
        Quelques tirs sporadiques se fracassèrent contre les murs extérieurs, puis ce fut le déluge de feu : le Mora tirait à coups d'obus explosifs sur le bâtiment.
        La maison s'effondra en projetant des gerbes de débris et de poussière. Dideros fut assommé par un pan entier de mur qui s'écroula sur lui.
        Un à un, les soldats de l'AAF entrèrent dans les ruines de la maison. Ils furent bien surpris de constater que Dideros était encore en vie. L'un d’eux pris sa radio : "Ramenez le MORA par ici, on a un prisonnier à transporter."

        - 6h15 : Avec le lever du soleil, Nikos perdit tout espoir. Il se retourna vers Elanios.
        "- Je crois que c'est foutu... ils l'ont eu...
        - Allez viens, on va se reposer un peu... Il faut repartir dans moins de trois heures et on doit soigner les plaies d'Izeros d'ici là.
        - Je vais prévenir les autres pour leur signaler qu'on a trouvé où étaient enfermés nos compagnons.
        Dernière modification par Raph_VR, 15-04-2014, 12h03.

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        • #5
          Episode 04 :

          (résumé)

          10 Novembre 2031 :

          9h15 : Les insurgés quittent leur campement pour attaquer la prison de Magos. Très rapidement, ils parviennent à éliminer les miliciens qui gardaient la prison et libèrent 8 de leurs anciens camarades.

          9h35 : Alerté par les gardes de la prison, les soldats de l'AAF interviennent. Un hélicorptère de transport vient déposer une escouade sur les flancs du mont Magos tandis que quelques stryders investissent la zone. C'est la débandade chez les insurgés qui perdent un de leurs stryders, explosé par un fusilier AC de l'AAF.

          9h45 : Pratiquement tous les insurgés sont parvenus à s'enfuir sauf Sokratis qui a été quasiment encerclé. Contre l'avis de Nikos, les autres membres du FIA décident de faire demi-tour pour aller rechercher Echt. Mais ceux-ci tombent face à face avec des soldats entrainés qui les abatte un à un. Les insurgés perdent 5 des leurs tandis que Sokratis, gravement blessé, est récupéré par Nikos.

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          • #6
            Episode 05 :

            (résumé)

            13h35 : Sokratis, bien qu'encore très blessé, propose à Nikos, Giorgios et Ray d'emmener les nouvelles recrues du FIA s'entrainer contre les miliciens d'Agios Dyonisos. Le but de l'opération est de déterminer la valeur combattante des nouveaux venus et de récupérer quelques informatsions susceptibles d'aider l'insurrection.

            13h45 : Agios Dyonisos est entourée de deux barrages routiers. Le FIA décide d'attaquer la ville par le sud (et donc par le flanc) en frappant en premier lieu le barrage routier de l'Est. Nikos suggère plutôt de s'infiltrer afin 'entrer discrètement dans les bureaux car il ne comprend pas l'intérêt d'attaquer directement les miliciens. Sokratis -dont l'une des blessures s'est rouverte sans qu'il n'en dise rien à personne- impose aux autres d'attaquer :
            - On va en tuer le plus possibles ! pour venger nos camarades !

            13h50 : L'assaut est donné. Avec beaucoup de rapidité et de coordination, les insurgés éliminent les miliciens du poste de garde. Elanionos (petit cousin d'Elanios, mort au combat) parvient à entrer dans le bureau de l'est pour y récupérer quelques informations rapidement glanées. Il ne peut rester trop longtemps car des cris d'alerte l'informent qu'une autre escouade de la milice arrive sur zone.

            13 h 55 : Sur la colline, alors que le FIA reflue en bon ordre, la seconde escouade de miliciens les engage rudement. Les hommes tombent des deux côtés, de nombreux insurgés sont blessés. Helàs, mal coordonnés et peu rompus au combat, les nouvelles recrues du FIA s'enfuient sans porter secours à leurs camarades. Lorsque Nikos et Ray s'en aperçoivent, ils imposent à leurs camarades de remonter dans le stryder armé et d'aller rechercher ceux qui sont tombés.

            14h15 :
            Le bilan est lourd. Deux nouvelles recrues, Izeros et Roberto, ont été tuées sur le coup. Un peu plus loin, les insurgés découvrent, horrifiés, le corps sans vie de Sokratis. Nul ne put dire s'il avait succombé à une nouvelle balle ou à la réouverture de ses trop nombreuses blessures. Des insurgés de la première heure, il ne reste plus que Giorgios, Nikos et Ray.

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            • #7
              DEUXIEME PARTIE

              Episode 1 :

              Les insurgés ont décidé d'installer un campement définitif dans les marais d'Altis. Ce sera la couverture idéale pour leurs opérations à conditions que l'AAF ne localise jamais ce camp.
              Le commandement du FIA décide donc de mener une action de "nettoyage" des marais en éliminant les patrouilles de miliciens et en détruisant leurs moyens de communication afin de les empêcher de révéler la présence des rebelles.
              L'opération se déroule "presque" sans problème, on ne déplore qu'une seule perte dans les rangs de l'insurrection : une brebis galeuse incapable de se servir des armes AT mises à sa disposition. Les mauvaises langues diront qu'il fut en réalité abattu par ses coéquipiers...

              Afin de camoufler la perte des miliciens, le FIA lance un assaut sur un centre industriel protégés par la milice. L’objectif est la destruction de toutes les cuves de carburant, ce qui entraverait les actions de l'AAF. Cependant, mal organisée, l'attaque tourne court et le FIA s'enfuit après n'avoir détruit que deux des six cuves présentes. Un autre insurgé laissera la vie dans la bataille.
              Heureusement, les pertes seront suffisamment élevées chez les miliciens pour que ceux-ci fassent appel à l'armée et que la disparition des miliciens des marais passe inaperçue.
              Les forces de l'AAF se retrouvent en état d'alerte maximale, mais elles recherchent les insurgés dans le nord d'Altis, bien loin des marais que plus personne ne songe à surveiller.

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