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    Spoiler:
    Sauron demande à ce qu’il n’y ait aucune respiration jusqu’au Ballon. Faras y jette toutes ses forces, puis Kysmo, puis enfin Hera qui reviendra sur le plat sur Canal.



    C’est donc un peloton maillot jaune d’une vingtaine de coureur qui arrive au pied de l’utlime ascension. Sauron a encore deux équipiers : Hera et Dider.

    https://steamuserimages-a.akamaihd.n...809609C85F556/

    http://www.chalets-ayes.fr/sites/def...on_alsace2.jpg


    Diderlord et Hera se donnent à 100% dés le pied ! Très vite le maillot jaune est enfin décramponné. Une douzaine de grimpeur supportent encore difficilement le rythme. Mais Nos gars sont rapidement épuisés. Pas de problème pour Sauron qui passe à l’attaque à 8 kilomètres du sommet !



    Seul un jeune très prometteur de l’équipe de développement Vendée U parvient à prendre sa roue : Lilian Calmejeanne.
    Mais quand il se retourne Sauron peut voir qu’un coureur de l’équipe de développement russe, un coureur de celle de Chambéry et un coureur de l’Armée de Terre n’ont rien lâché et collaborent pour revenir.



    Sauron est un peu en difficulté, il n’arrive pas à faire redescendre ses pulsations cardiaques après son accélération initiale. Il lève un peu le pied à 6 km du sommet. Le jeune Calmejeanne lui ne lâche rien et décramponne notre leader qui revoit fondre sur lui le Russe et Paret-Peintre de Chambéry cyclisme formation.



    Ca redonne un second souffle à Sauron qui remet une dent ! En 800 mètres il décramponne les deux jeunes en facteur !
    Mais Calmejeanne est loin, toujours avec un virage d’avance !




    L’écart entre Sauron et Calmejeanne est de 20 secondes ! Derrière le trio de poursuite s’est reformé et il est sur les talons de notre coureur !



    Sauron craque, le membre de la formation vendéenne s’éloigne de plus en plus, l’écart dépasse maintenant les 30 secondes. Le coureur de l’armée de terre, Yoann Barbas, revient d’ailleurs sur notre leader. Il a mieux géré son acension que Paret-Peintre et le russe, qui ont tenté de revenir trop vite sur Sauron et qui l’ont payé par la suite.



    Sauron et Barbas sprintent pour la deuxième place au sommet du Ballon d’Alsace !





    C’est finallement Sauron qui franchira la ligne d’arrivée en deuxième, 50 secondes après le vainqueur.



    Hera et Diderlord termineront ensembles à 5 minutes.





    Sauron termine finallement 3ème du général, derrière Calmejeanne et Barbas. Diderlord est 9ème.




    Mot de Sauron :
    Un peu déçu de pas aller chercher la victoire parce que toute l’équipe s’est relayée pendant toute l’étape pour me mettre en orbite, et malheureusement je ne concrétise pas. Néanmoins je pense vraiment qu’il n’y avait rien à faire aujourd’hui contre Lilian qui était vraiment trop fort pour nous. Ma deuxième place est donc satisfaisante, c’est le mieux que je pouvais espérer. C’est aussi la première fois que je joue ma carte personnelle sur une course par étape, et c’est vraiment super de terminer sur le podium !












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    • 11 – 15 août, (2.1) Tour de l’Ain


      Notre équipe participera du 11 au 15 août au tour de l’Ain. Il s’agit d’une course de 5 étapes qui sert traditionnellement de préparation à une partie du peloton qui disputera le Tour d’Espagne en fin de mois, mais c’est aussi une course de sortie de Tour de France pour ceux dont la saison est bientôt terminée. C’est en outre une course par étape française assez prestigieuse qui attire donc toutes les équipes françaises de 2ème et 3ème division.

      La course est classée en 2.1 depuis 2005 et attire une retransmission télévisuelle, soit sur France 3, soit sur Eurosport. C’est donc un objectif commercial d’une certaine importance, d’autant plus qu’elle surfe sur la popularité du Tour de France.

      Elle a un palmarès intéressant, avec notamment la victoire finale de Romain Bardet en 2014. Mais elle semble surtout consacrer des espoirs qui n’explosent jamais vraiment, à l’instar d’Andrew Talansky ou Linus Gerdeman.

      C’est Le nain qui va assurer la direction sportive sur cette course, car Archange prépare notre campagne Nord-Américaine.


      « Oui, on va aligner un bel effectif. Nos leaders commencent en plus à reprendre un peu de forme en vue de leur fin de saison. On va vraiment jouer la gagne tous les jours ! Que ce soit au sprint avec Manix, ou les étapes avec plus de relief avec Scramouille qui vient de s’imposer à la Polynormande ! Rahl, Foureur et Ryurk épauleront Manix dans les sprints, et Scramouille devrait bénéficier du soutien de Rahl lorsque la route s’élèvera. Red sera là pour jouer les équipiers en toute circonstance, un taf qu’il fait très bien."


      La première étape sera en réalité un prologue, on espère que Manix pourra faire un bon chrono, par contre Ryurk risque d’avoir du mal à aller chercher la victoire, il est en reprise.



      La deuxième étape sera réservée aux sprinteurs, toute l’équipe sera focalisée autour de Manix !



      Idem pour la troisième :



      La 4ème étape est en revanche une étape de moyenne, voir basse montagne. Normalement on devrait ici jouer la carte de Scramouille, mais si Rahl ou Manix sont bien placés au général, ce n’est pas impossible qu’ils passent toutes les bosses…. Impossible de prévoir la stratégie à l’avance, ça se décidera sans doute en cour d’étape.



      L’étape 5 sera vallonnée. Là encore Scramouille semble être le leader naturel, mais Rahl et Manix peuvent toujours espérer quelque chose… On verra bien.



      Dans tous les cas on vient ici pour gagner ! Peut être pas le général, mais si on repart sans victoire d’étape, ça sera une réelle déception, d’autant plus que la concurrence est forte, sans être écrasante.




      On retouve Van Der Sand, Laporte, Haussler, Boudat qui sont des gars rapides, mais aucun top sprinteur mondial. Manix a toutes ses chances.



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      • 11 – 15 août, (2.1) Tour de l’Ain, Etape 1

        Effectif de l’équipe « France profonde » :

        Scramouille, Puncheur, Leader
        Manix, Sprinteur/Flandrien, Sprinteur
        Rahl, Puncheur/Sprinteur, Equipier de Luxe
        Foureur, Sprinteur, Poisson pilote ??
        Ryurk, contre la montre, équipier
        Foureur, équipier, équipier



        Spoiler:
        Ce Tour de l’Ain ne commence pas au mieux pour l’équipe MB puisque Foureur est victime d’une petite baisse d’énergie. C’est dommage car ses victoires au Tour d’Alsace montre qu’il était en forme pour emmener Manix. C’est sans doute une conséquence de sa chute.



        La première étape est un court prologue de 6,7 kilomètres dans les rues de Saint-Amour.



        Les techniciens de l’équipe travaillent d’arrache-pied tandis que nos coureurs sont sur les home-trainers pour s’échauffer. Ils n’ont pas l’habitude de travailler sur les vélos de chrono, et les réglages doivent être extrêmement précis, le moindre défaut dans la préparation du vélo peut se payer à coup de secondes perdus.

        Mais finalement tout le monde a fait son boulot puisque Ryurk prend la deuxième place dérrière Thomas De Gendt (Lotto Soudall, 1ère division).




        Manix ne s’en sort pas trop mal non plus en prenant la 15ème place. Par contre Scramouille perd 25 secondes.



        Petit mot de Ryurk :
        « Toujours pas une victoire mais je vois que je suis sur le bon chemin. J’espère vraiment signer un bon temps aux championnats du monde et j’espère vraiment gagner le chrono des nations. Mais ça c’est en octobre, il va falloir tenir sur la durée. »

        Dernière modification par Archange, 19-06-2017, 10h07.

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        • 1 – 15 août, (2.1) Tour de l’Ain, Etape 2


          Spoiler:
          Etape de plaine :



          Analyse du Nain :

          « Une étape de plaine assez courte, et à première dénuée de toute difficulté. Deux hommes se sont isolés assez et j’ai donné l’instruction à Red de contrôler l’écart. Ce matin pour le briefing on était tous très motivé, après une grosse coupure d’un mois sans course, on avait tous envie de se donner à fond pour aller remporter ce sprint avec Manix. »



          Christophe Laborie (Bretagne Séché Environnement, 2ème division) et Alexandre Blain (Marseille-13-KTM, 3ème division) sont les deux premiers attaquants du jour.



          Red contrôle l’écart, le début d’une longue journée pour lui. Ryurk porte le maillot vert, en raison de sa deuxième place la veille.


          « Une journée plutôt classique, voir ennuyante donc. On a laissé partir Michael Delage car on a estimé que trois hommes à l’avant c’était gérable. »



          « Mais ce qu’on n’avait pas prévu, c’est cette forte pluie non annoncée par la météo qui est intervenu sur la fin du parcours, juste avant d’aborder pour la première fois la petite montée de Préonde à Trévoux. Là la Iam (1ère division) a immédiatement augmenter le rythme, et Auber 93 (3ème) a accéléré par la suite. Le changement de rythme a été dur pour nos gars, surtout pour Manix qui n’a courru que la Polynormande ce mois-ci et qui est donc en manque de compétition. »



          Pirmin Lang étire le peloton dans la première ascension.




          Alo Jakin, le coureur estonien d’Auber 93, vainqueur cette année sur l’étoile de Bessège, tente de faire exploser tout le monde dans la deuxième ascension.




          Alexandre Blain, Michael Delage et Christophe Laborie seront finalement repris à 6 km de l’arrivée.


          Mot de manix :
          « Les changements de rythme dans les côtes et la pluie m’ont vraiment abattu. J’étais incapable de relancer. En plus le final était dangereux, avec plusieurs virages. Je sais que des Europcar ont pris le large à deux, du coup derrière c’était très nerveux, et Foureur était pas au mieux de sa forme pour me replacer. Au final je ne dispute même pas le sprint, c’est vraiment rageant pour Red qui a bossé pendant 100 kilomètres pour rien ! Après la victoire revient à Auber 93, c’est bien pour eux, ils ont vraiment essayé de dynamiter la course dans la deuxième ascension et je crois qu’ils ont fait mal à tout le monde, c’est une bonne chose que la victoire leur revienne. »




          Europcar a bien failli réussir un très beau coup grâce à l’opportunisme de Thomas Voeckler qui a réussi à détacher son sprinteur du peloton.





          Belle victoire néanmoins de Steven Tronet qui vient conclure le travail d’Alo Jakin.











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          • 1 – 15 août, (2.1) Tour de l’Ain, Etape 3


            Encore une étape de plaine, dénuée de toute difficulté, même minime.



            Spoiler:
            Analyse du Nain :

            « Aujourd’hui les consignes étaient assez claires : de l’attentisme. Hier on a pris la course en main et on s’est rendu compte que Manix n’était pas encore au niveau. Les consignes étaient donc de rester tous bien à l’abri au milieu du peloton et de ne sortir qu’à la fin.
            Ça a été un peu difficile pour nos gars car avec le vent violent qui a soufflé dans l’Ain toute la journée, il y a bien entendu eu des cassures en début de journée. Suivant notre logique d’économie d’énergie, et contrairement à la plupart des équipes, on n’avait pas réalisé d’entrainement sur home trainer avant le départ. Je leur ai dit qu’ils ne devaient pas se préoccuper de la course, de rester là où ils se trouvaient dans le peloton et de surtout rien faire, de se laisser porter. Pas facile pour un compétiteur, mais bon, au pire on arrive avec le mauvais peloton 5 minutes après le vainqueur à l’arrivée, c’est pas un drame. »



            Le vent étire le peloton et le fait exploser en une multitude de morceaux. Ici on peut voir Red et Manix tenter de rester soigneusement à l’abris des autres coureurs pour prendre le moins de vent possible.



            Les différentes cassures s’organisent en éventail pour optimiser la récupération des coureurs face au vent latéral.



            Journée difficile pour Red après son gros travail de la veille. Il se retrouve loin dérrière avec Fabien Canal de l’Armée de Terre, qui doit avoir du mal à récupérer de son gros numéro en solitaire sur la dernière étape du Tour d’Alsace.


            « Au final le vent a un peu baissé et toutes les cassures se sont regroupées. On a couru à l’économie sans se mêler à la lutte, et cette fois c’était la bonne stratégie. Finalement 4 coureurs ont pris le large, dont deux déjà échappées hier. »



            Delage et Laborie étaient déjà à l’avant-hier. Sont avec eux Pirmin Lang de Iam Cycling et un polonais d’Etix-Quickstep.



            Foureur :
            « Journée assez difficile à cause du vent, on avait vraiment du mal à emmener le braquet dans le final. Mais je pense qu’on était peut-être un peu plus frais que les autres grosses équipes car on a vraiment limité nos efforts le matin dans les cassures. Red était passé à la trappe dans la matinée et on devait préserver Scramouille pour les deux dernières étapes. Du coup on a monté un train à trois avec une équipe qui fonctionne bien depuis le début de la saison : Ryurk, puis Rahl aux trois kilomètres, et enfin moi pour lancer Manix. »



            « On a bien réussis à s’imposer et à conserver notre position à l’avant, même si Ryurk et moi on a joué des coudes pour ça. On a repris les échappées sous la banderole des 4 kilomètres. »




            « Après je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé. Je sais que ça faisait quelque temps qu’on était en ville, et donc abrité du vent. Et là d’un coup pendant 500 mètres on arrive sur une route qui jouxte un terrain vague. Bam le coup de vent ! Ca a achevé Ryurk et Rahl et je crois que tout le monde était mal ! Y’a eu plein de cassures. J’ai vu qu’Europcar avait prit quelques longueurs d’avance. Manix m’a hurlé « Donne tout » ! On était à 2 kilomètres mais j’ai littéralement sprinté pour le replacer dans les roues des Europcar avant le virage qui nous ramenait en ville à l’abri du vent. Après ça je me suis écarté et j’ai retrouvé Scramouille dans le peloton. Quand on a passé la ligne on a entendu le speaker dire que Manix avait gagné. Bon, c’était pas vraiment un sprint, mais notre train a payé je pense. »



            Manix se sera donc retrouvé dans une cassure de 8 coureurs. Tout le monde était à bloc mais Manix s’imposera finalement tout en puissance vent de face, dans un sprint assis sur la selle.










            (les rageux diront encore que Manix n'a jamais gagné de sprint massif en catégorie 1 et plus )





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            • 11 – 15 août, (2.1) Tour de l’Ain, Etape 4




              Analyse du Nain :
              « Etape de moyenne montagne aujourd’hui. C’est l’étape reine de ce Tour de l’Ain, tout va se jouer ici. Sur le papier on a aucun vrai grimpeur, mais Scramouille peut essayer de s’accrocher quelques temps. Le final est finalement assez facile et donc propice aux rassemblements, si dans la dernière bosse il n’est pas trop loin et qu’il est dans un groupe qui collabore bien, il peut espérer signer un bon résultat. Toute l’équipe sera soudée autour de lui aujourd’hui. »

              Spoiler:
              « Aujourd’hui l’échappée était assez conséquente puisque constituée de 6 coureurs. Mais je pense que les grosses formations avec des leaders en montagne, comme la Movistar ou la Cofidis, ont laissé filé parce qu’elle ne comprenait aucun gros grimpeur, le meilleur devait être Vakoc. »



              On retrouve ici Anthony Delaplace (BSE, 2ère division), Alexandre Blain (Marsielle-13-KTM, 3ème division), Anthony Geslin (FDJ, 1ère division), Flavien Dassonville (Auber 93, 3ème division), Petr Vakoc (Etix-Quickstep 1ère division) et Alexis Gougeard (Ag2r, 1ère division).



              C’est la cofidis qui roule, pour Navarro et la Sky, pour Nieve qui contrôllent la course. La Lotto Soudal du maillot jaune Thomas de Gendt est en second rideau.





              Les coureurs passeront devant le château de Jujurieux.




              Et grimperont plusieurs petits cols en début d’étape, dont celui de Giron qui se termine par ce petit tunnel.




              Scramouille :

              « Pour moi la course a vraiment commencé dans le col de Menthières. C’était la première vraie ascension du jour. »




              « J’avais du mal à avoir des infos sur l’écart avec les échappées à cause de problèmes de radio, je savais juste qu’elle avait explosé puisqu’à un moment on a repris Alexandre Blain qui était seul. D’un coup les Iam Cycling se sont mit à rouler et il a fallu lutter pour conserver sa place. Heureusement Manix était là et a su imposer son gabarit pour me permettre de ne pas perdre de places. »




              « Au sommet du col on était encore une cinquantaine, mais Manix était vraiment à bout. Moi j’étais bien. Ryurk est revenu à ma hauteur dans le replat avant la descente, mais quand j’ai demandé où été les autres il m’a dit qu’ils étaient tous les trois lâchés. »




              « Ca avait accéléré mais c’était calme, personne n’a rien tenté, si ce n’est un Marseillais qui a attaqué on sait pas trop pourquoi, personne s’en est soucié, d’ailleurs on la repris dans la descente. »




              « Ryurk a fait le forcing pour me garder une place près du maillot jaune. Thomas de Gendt avait l’air à l’aise. C’est un coureur polyvalent, je pensais qu’il serait capable de garder son maillot ce soir. »




              « Au pied de la montée vers Lélex, les Movistars ont durci encore plus le rythme. On a repris des échappées à ce moment-là. J’ai entendu les Cofidis discuter entre eux et dire qu’il en restait plus que deux devant : Delaplace et Vakoc. »





              « Ca commençait à être dur pour Ryurk mais moi j’étais bien, je me maintenais s’en problème dans les premières places. »



              « Finalement il a craqué, et je me suis retrouvé seul. A ce niveau de la course c’était prévisible. »



              « Et c’est là que Quintana a attaqué… »


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              • Ca donne quoi à ce niveau le classement de l'équipe ? Des perspectives de montée pour l'an prochain ?

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                • On est dans le top 3 continental, et un bon classement en superprestige : 2ème div' assurée

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                  • Suite :


                    Spoiler:
                    « Dayer Quintana n’est pas aussi bon que son grand frère Nairo, mais il a tout de même une bonne giclette ! »



                    « Il y a eu quelques secondes de flottement puis les autres leaders sont partis en contre, Navarro en tête. Moi je suis resté bien calé dans la roue du maillot jaune qui avait l’air serein. De toute façon il avait été conenu au briefing que je n’étais pas de taille à lutter à ce niveau-là en montagne, je devais attendre la montée finale, bien moins difficile, pour tenter quelque chose. »



                    « Mais quand le dernier équipier de Thomas de Gendt a craqué, le maillot jaune a été attaqué de toute parts, et il devait aller chercher tous les coureurs un par un. Le rythme n’était pas régulier, parfois on revenait tout près de Navaro, mais on devait s’arrêter pour souffler un peu. Moi j’ai essayé de lisser mon effort, quitte à perdre plusieurs places lors des accélérations. Mais j’arrivais toujours à me replacer aisément. J’étais vraiment bien. »





                    « Le problème avec cette tactique c’est qu’elle expose aux cassures et ça n’a pas manqué. Le maillot jaune est parti devant ! On s’est retrouvé à une quinzaine derrière. Les Ag2r étaient surreprésentés et on a voulu les inciter à rouler, mais ils rechignaient à le faire : on perdait du temps. »



                    « C’est là que j’ai commis mon erreur. Je ne savais pas trop qui était devant avec Quintana, De Gendt et Navarro. Je pensais qu’un bon groupe était parti. Comme j’avais des bonnes sensations je suis passé à l’attaque, espérant m’isoler avec quelques coureurs et qu’on pourrait limiter l’écart. »



                    « Mais en vérité personne ne m’a suivi… J’ai quand même poursuivi mon effort, un peu euphorique quand à mes bonnes sensations. Je suis revenu assez rapidement sur Delaplace, qui était échappé, que j’ai déposé. »



                    « Au sommet je me suis rendu compte que le groupe que j’avais quitté était juste derrière… IL a fallut que j’attaque pour qu’ils se mettent à rouler… »



                    « Dans la descente l’ardoisier m’a annoncé 1 min 40 de retard sur le maillot jaune !! Je ne pensais pas qu’il était si loin. Je me suis relevé : impossible de combler ce trou tout seul… D’ailleurs à ce moment là de la course je pensais que c’était impossible même à plusieurs, il ne restait plus beaucoup de kilomètres. »



                    « Finalement on est assez rapidement revenu sur un groupe de trois avec le dernier rescapé de l’échappée, et plus loin sur Dayer Quintana qui avait craqué. J’ai demandé en anglais à Vakoc qui il restait devant, parce que ma radio fonctionnait vraiment plus, il m’a répondu « le maillot jaune et un cofidis ». J’étais énervé, si j’avais su qu’ils étaient si peu nombreux devant, je ne serais pas parti en solitaire plus tôt… »



                    « Dans le groupe ça ne s’entendait pas, on était trop nombreux : une quinzaine. L’ascension vers l’arrivée faisait 8 kilomètres mais ce n’était pas vraiment un col répertorié, c’est juste une succession de longs faux plats montant. Plutôt que de s’entendre ça a attaqué dans tous les sens, comme des bourrins ! J’avais trop donné dans mon escapade en solitaire, j’avais vraiment du mal à répondre à ces changements de rythme sur ces faux plats où il fallait emmener un gros braquet. »



                    « Les coureurs craquaient les uns après les autres, mais j’étais le seul à ne pas avoir d’équipiers pour me replacer. J’ai du lever le pied à 3 kilomètres du sommet, à bout. »



                    « En franchissant la ligne j’ai appris que Navarro s’était imposé en solitaire. Par contre le groupe qui m’avait lâché à repris de Gendt à 500 mètres de la ligne, et là ça a un peu ralenti pour jouer le sprint de la deuxième place, ça m’a permis de revenir in extremis pour être classé dans le même temps qu’eux ».








                    « Pas vraiment de déception, ce n’est pas mon terrain de prédilection la moyenne montagne. Sans mon attaque un peu idiote j’aurais peut-être pu terminer deuxième ou troisième et prendre les bonifications, mais je n’aurais pas gagné de toute façon. On va essayer de conserver ma place dans le top 10 demain. »








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                    • 1 – 15 août, (2.1) Tour de l’Ain, Etape 5



                      Analyse du Nain : « Une dernière étape assez vallonnée mais beaucoup moins dur que la veille. Sur le papier ça convient beaucoup à Scramouille, mais ça reste tout de même un peu trop dur pour Rahl. L’objectif est clairement de viser la victoire d’étape ici et de conserver le top 10 de Scramouille et sa place de meileur jeune. »


                      Spoiler:




                      Scramouille s’élance aujourd’hui avec le maillot blanc de meilleur jeune.


                      5 coureurs prennent le large aujourd’hui :
                      Anthony Delaplace, Bretagne Séché Environnement, déjà échappé la veille.
                      Anthony Geslin, FDJ
                      Frabrice Jeandesboz, Europcar
                      Alexis Gougeard, Ag2r
                      Pavel Brutt, Saxo-Tinkov.




                      Une chute en tout début d’étape enverra Manix et Foureur à terre. Ils pourront rentrer sur le peloton mais seront diminués pour le reste de l’étape.



                      A la mi-étape, RedTovarich abandonne. Il a beaucoup travaillé pendant 4 jours et préfère s’économiser pour le tour du Limousin qui commence dans trois jours.



                      Quelques kilomètres plus loin, alors que le final vallonné commence, Foureur abandonne à son tour : il éprouve quelques douleurs et préfèrent abandonner pour passer une radio. C’est pas de chance pour Foureur qui accumule les chutes et les pépins de santé ces derniers temps.



                      Les 4 jours de courses ont été éprouvant, et dès les premières ascensions du final le peloton perd la moitié de son effectif. Rapidement Scramouille n’a plus que Rahl pour l’épauler.


                      A 10 kilomètres de l’arrivée, l’échappée est toujours créditée de deux minutes d’avance !!!
                      Ça n’empêche pas Alexis Vuillermoz (Ag2r) d’attaquer dans les dernière pentes pour essayer de se replacer au général.





                      Cette accélération réduit le peloton à une trentaine de coureur. Scramouille est désormais seul. Il fait le choix de s’économiser à l’arrière du peloton et de remonter au dernier moment pour essayer de faire un final à fond.



                      A deux kilomètres de l’arrivée, profitant d’un ultime faux plat montant, Scramouille essaie de jaillir du peloton.



                      Et il termine avec quelques longueurs d’avance sur le groupe maillot jaune !!


                      C’est la troisième place !


                      Anthony Delaplace, déjà auteur d’une belle performance hier, s’est cette fois-ci imposé. C’est le seul de l’échappée matinale a avoir résisté au retour des favoris. Vuillermoz prend la seconde place tandis que Scramouille est malheureusement crédité dans le même temps que le maillot jaune.

                      Il conserve donc son maillot de meilleur jeune.




                      Et reprend une place au général (7ème désormais).




                      Bilan du Nain :
                      « Une victoire d’étape, un top 10 au général et le maillot de meilleur jeune. C’est un très bon tour de l’Ain. On va essayer de faire aussi bien dans trois jours au tour du Limousin, mais ça va être difficile ».




























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                      • On se rapproche de la période des transferts. Des jeunes prometteurs en vue pour rejoindre l'équipe ? Des mouvements chez les pros ?

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                        • Envoyé par Stilgar Voir le message
                          On se rapproche de la période des transferts. Des jeunes prometteurs en vue pour rejoindre l'équipe ? Des mouvements chez les pros ?
                          Passage sur ppm 2016

                          On va recruter les lecteurs de l'AAR ! Tu peux t'inscrire ! Il me faut ta région, ta taille, ton poids, ta date de naissance et quelle spécialisation tu veux : baroudeur, grimpeur, puncheur, contre la montre, classique du nord, sprinteur, courses par étape.

                          Par contre Faras s'en va chez la FDJ
                          Et Heraemoes prend sa retraite.

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                          • au faite, n'essayes tu pas de faire mourir tes coureurs avant la fin de saison en leur faisant enchaîner les courses (c'est la 1ere fois que je remarque plusieurs abandons surtout)

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                            • Justement, je les fais abandonner de plus en plus souvent pour les faire survivre

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                              • American Po Challenge : 2.1 (Etape 1 et 2)

                                L’équipe MB doit gérer deux courses par étapes en même temps. L’équipe américaine dream, constituée de nos grimpeurs et de Gouggar, est aux USA depuis un peu plus d’une semaine et ils vont participer à l’USA pro Challenge. Notre équipe France profonde, identique à celle qui a couru le tour de l’Ain il y a trois jours, va poursuivre avec le tour du Limousin.

                                L’American pro challenge se déroule au Colarado et c’est la deuxième course la plus importante des USA après le tour de Californie. Elle ne date que de 2011 mais elle a souvent réunie d’excellent coureurs de courses par étape. Mais elle reste surtout la chasse gardée des coureurs de grand tours américains qui viennent ici après le Tour de France. 4 éditions sur 5 ont ainsi été remportées par des américains, dont deux fois par Tejay Van Garderen.

                                Le Tour du Limousin est bien entendu plus ancien puisqu’il est ouvert aux pro depuis 1974. C’est une épreuve toute aussi prestigieuse que le Tour de l’Ain qui le précède. Le palmarès contient des grands noms du cyclismes : Poulidor ! Thèvenent ! Hinaut ! Fignon ! Jalabert ! Virenque ! Mais aussi des étrangers comme Sean Kelly, Vinokourov ou Philippe Gilbert !
                                Bon après depuis quelques années, les vainqueurs sont un peu moins bons, mais la course reste quand même disputée et d’un prestige intéressant pour nos coureurs.


                                Nous commencerons avec le débriefing des deux premières étapes de l’american pro challenge que va nous faire Archange.


                                Spoiler:

                                « Une épreuve pour laquelle nous n’attendons pas vraiment de résultat. Nos coureurs sont aux USA depuis une semaine, on s’est un peu entrainé mais c’est qu’on a aussi un peu profité de la vie locale et qu’on a fait un peu de tourisme. On est donc loin d’être à fond ici. L’objectif est avant tout de se remettre dans le bain avec une course par étape d’une semaine, ce dont on n’a pas l’habitude, avant d’aller au Canada affronter le Tour de l’Alberta, moins prestigieux mais qui est un véritable objectif pour Benoit. On a aucune pression ici. »

                                « La première étape était un prologue dans les rues de Colorado Springs. Le décor est vraiment impressionant, on se croirait dans la série Doctor Queen ! »






                                « Avant même le départ de l’épreuve, on savait que la plupart de nos gars n’avaient pas les jambes pour faire de grandes choses. »



                                « La concurrence est intéressante, Ion Izagirre (Moistar) et Adam Yates font figure d’épouvantaille pour le général. Par contre on ne retrouve pas les meilleurs américains, contrairement à d’habitude ».





                                « Sans surprise c’est Ion Izagirre qui s’impose devant l’américain Brootwalker. Tvetcov qu’on a déjà croisé en Europe prend la troisième place. »



                                « Au niveau de l’équipe on est là où on s’attendait être : loin. Gouggar signe un bon temps personnel à seulement 18 secondes d’Izagirre. Benoit est vraiment en dehors et perds deux secondes sur Gouggar. Peut importe, on s’y attendait. »




                                « La deuxième étape est une bonne mise en jambe de 150 kilomètres. Un bon col dès le début d’étape va faire mal aux jambes. Ensuite on pensait que ça allait être tranquille jusqu’à l’arrivée, mais on avait sous-estimé le vent et l’épuisement qu’allait engendrer le long faux plat montant vers l’arrivée. Ca a été une journée très dure pour nos gars. »




                                « La journée avait pourtant bien commencé avec un départ de la pittoresque ville de Salida, où toute la population est venue applaudir les coureurs. »




                                « Nos coureurs avaient pour consigne de s’économiser pour reprendre le rythme de la compétition tranquillement et se refaire une condition. Didelord et Gouggar devaient eux en revanche essayer d’attaquer pour prendre l’échappée puisqu’ils se sentaient bien. Ce fut malheureusement infructueux. La première montée fut vraiment avalée à vitesse grand V et ils ne réussirent pas à prendre le bon coup malgré de nombreuses tentatives. »




                                La première attaque de Diderlord, dés le pied de l’ascension de la Moncarch Pass.




                                Gouggar n’eut pas plus de succès.




                                La très longue ascension de la passe du Monarque est réellement sublime. Mais la route très large ne favorise pas la formation d’échappée.

                                Il a fallu attendre qu’un coureur de l’équipe américaine Canondale réussisse à s’envoler pour que le peloton laisse filer. Un suédois d’une petite équipe européenne l’accompagne.




                                « Mais après une longue descente et un long faux plat montant vers la ville de Gunnisson, un faux plat montant battu par les vents emmène vers l’arrivée à plus de 60 km. Très difficile »



                                La ville de Gunnison.




                                Diderlord et Gouggar vont être les seuls à réussirent à s’accrocher jusqu’au bout au peloton.





                                Au terme du long faux plat montant, une petite butte mène à Crested Butte, station de ski où se trouve l’arrivée.

                                « La movistar fait fort en remportant le prologue avec Izagirre et en remettant le couvert avec Anton qui règle le peloton dans ce sprint en côte ».




                                « Ça a vraiment été très difficile aujourd’hui, le peloton est arrivée en morceau. Gouggar et Diderlord sont nos deux coureurs les mieux placés, surtout Did qui ne perd que 40 secondes en arrivant dans le second groupe. Benoit n’est clairement pas à son niveau habituel. Mais on ne s’inquiète pas, l’essentiel c’est qu’il soit en forme pour l’Alberta. »


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