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  • CivCity : Rome

    CivCity : Rome - 2006




    Pour aller plus loin

    La Série des Grands Bâtisseurs
    « Immortal Cities: Les Enfants du Nil »



    Partie Préliminaire

    On remarquera préalablement que les jeux vidéo suivent un cycle répétitif, similaire. Ainsi, pour innover, les développeurs n’hésiteront pas à puiser des informations dans des jeux antérieurs. A ce titre, CivCity : Rome n’échappe pas à cette règle générale. En effet, pour créer un tel jeu, en 2006, les créateurs se sont inspirés de la série des Grands Bâtisseurs et plus précisément de la longue suite des Civilization que tout le monde connait aujourd’hui, du moins, j’espère. Il semble évident de distinguer de nombreux points communs avec les Pères Fondateurs de la gestion, en tout cas, dans le domaine de l’antiquité, j’appelle « Père Fondateur » les jeux qui ont initié, qui ont provoqué une émulation de l’univers informatique, la gestion des cités. Alors, qui sont ces pères fondateurs ?

    On n’en trouve peu, comme d’habitude, seuls quelques jeux seront à l’origine d’une longue et pertinente évolution, on notera dans ces conditions Caesar en 1992. Sous cet angle, j’estime parfaitement que les jeux de gestion dans le monde antique débutent durant cette période. On remarquera attentivement qu’une permutation s’en est suivie, avec une volonté toujours plus grande chez les créateurs d’amplifier ce sentiment pour le joueur d’atteindre l’extase, le bonheur. Cette fameuse impression d’incorporer le bâtisseur par excellence.

    Ainsi, il semble opportun de mentionner quelques mots sur cette transformation, transformation progressive avec en premier lieu, l’apparition des Caesar, puis on étend aux Égyptiens, puis aux Grecs avec un petit détour inaccoutumé en Chine. Ces quatre grandes civilisations constituent, d’une façon remarquable, la série par excellence des Grands Bâtisseurs.

    Cette période se nomme la naissance contrairement à la renaissance qui intervient dans les années postérieures à 2005. En effet, avant 2005, on assistait à une évolution lente, certes intéressante sur le fond, mais la forme ne suivait pas. Cela n’empêchait pas une jouissance extrême de l’espèce, les joueurs se sont passionnés pour les jeux de gestion, on pouvait enfin revivre l’histoire antique, retracer l'une des plus grandes périodes de l’intelligence humaine, celle qui demeure encore aujourd’hui la plus mystérieuse et qui nous captive toujours dès qu’on la cite.

    Puis, dans une période agitée, inattendue, les jeux de gestion ont connu une amélioration considérable en l’espace de deux ans (les années idéales, 2004-2005-2006, « les glorieuses »), on constatait une modification visible à partir des graphismes et d’un nouveau regard quant à la 3D. Cette redéfinition en aura bouleversé plus d’un. On multipliait alors les possibilités, on pouvait obtenir des résultats éblouissants permettant au joueur de se rapprocher au plus près de sa cité, cité qui je le répète s’insinuait comme étant multiséculaire. Pourtant, on pouvait se « promener » aisément dans une ville antique, avec fluidité (mode caméra, le fameux 360°), sur cette perspective, le joueur cristallisait parfaitement ses constructions, observant chaque détail. Les perceptions demeuraient révolutionnaires, on pouvait enfin ressentir quelque chose de fort, de puissant.

    Enfin, ce que je dois admettre, le joueur apprenait l’histoire d’une manière authentique, par le biais d’un écran, on s’émancipait intellectuellement en s’occupant directement d’une ville, en prenant la place du Pharaon ou de l’Empereur, cette situation évoquait tout simplement la réussite d’un long processus, d’un travail fastidieux qui aboutit aujourd’hui sur la commercialisation de nombreux jeux de gestion. On nuancera les propos car les jeux de gestion sur les cités antiques restent à ce jour très restreints, se limitant à quelques opus malheureusement.

    En fait, à ce jour, peu sont les développeurs qui souhaitent tenter l’aventure de la gestion antique, car elle est casse-gueule, le résultat sera soit éblouissant, soit le jeu sera une catastrophe. Le jeu dans une position intermédiaire n’existe pas, sauf exception inattendue.

    Pour en revenir à ce sujet, CivCity : Rome se glisse intelligemment dans cette série des « Grands Bâtisseurs Antiques », même si la fameuse série se cantonne à quelques opus, quelques civilisations, on est forcé de constater qu’en 2006, ce jeu intervient grâce aux nombreuses innovations antérieures. Par conséquent, mes analyses porteront simplement sur ce fait, c’est-à-dire, CivCity : Rome se matérialise comme une suite authentique des Caesar, certes, on l’estimera comme un rival, mais tant mieux, car cette opposition entre les séries génère une restructuration des jeux de gestion. Ces événements donnent un choix clairvoyant au joueur, car chaque opus ajoute des possibilités, il y aura parfois des restrictions, néanmoins, généralement, les innovations surpasseront les critiques. Ce sera le cas de CivCity : Rome pour notre plus grand plaisir.



    Présentation

    En guise de présentation, CivCity : Rome est un jeu de gestion commercialisé en 2006. Ce nouvel opus dans la série des « Grands Bâtisseurs Antiques » a été développé par Firefly Studios et Firaxis, puis édité par 2K Games. Il est inspiré de la célèbre série de jeux vidéo Civilization. On nuancera puisque j'estime sincèrement que ce jeu n'aurait jamais existé sans une longue évolution, notamment grâce à la sortie époustouflante des Caesar dès 1992. En fait, l’existence de CivCity : Rome se concrétise seulement par l’intelligence des développements antérieurs.

    A ce titre, on citera notamment les quelques développeurs qui ont lancé la machine, ceux qui ont bouleversé les idées, ceux qui se sont ambitionnés, ceux qui auraient pu s’écraser lamentablement mais qui ont tenté courageusement des innovations (l'entreprise Sierra principalement). Ces nouveautés ont payé et on remarque un effet de masse pour quelques jeux de gestion, certes infime par rapport aux gros Blockbusters de l’informatique, mais on constate une envolée considérable des jeux de gestion, chaque année, on observera des nouveaux projets, des nouvelles idées, et donc, l’atomisation de la matière. Cet éclatement ne s’est pas encore produit à nos jours puisque rare sont les développeurs qui se lancent dans la gestion antique, c’est bien dommage car le marché est porteur. En fait, rares sont les projets qui se matérialisent par des jeux concrets.

    Ce nouvel opus s’inscrit dans ces jeux qu’on ne peut calculer aisément, il est en effet difficile d’opposer les séries entre elles puisqu’il y en a peu, la tâche semble d’autant plus rude pour percevoir les améliorations avec aussi peu de développements informatiques, les développeurs ne sont pas généreux sur ce point. Toutefois, cette générosité se concrétise par les joueurs, avec une abondance de commentaires, avec des controverses, des critiques, des projets qui parfois donnent des idées à certains, engendrant de nouveaux jeux vidéo.

    CivCity : Rome s’insère dans ce mouvement indiscipliné qui tente de renverser les gros jeux vidéo, comme les Fifa, les Call of Duty, en fait, tous ces jeux de masse. Alors, ce jeu qui intervient en 2006 permet au joueur d’incorporer le bâtisseur romain par excellence. En effet, le joueur se situe au centre des événements et doit provoquer l’évolution de sa cité, partant de rien, avec un budget faible, de nombreux obstacles se manifesteront tout au long de la partie, et le joueur devra prouver toute son ingéniosité, imposer ses valeurs, défendre ses projets architecturaux, afin d’atteindre la véritable Rome Antique.



    Impression

    On ne se cachera pas cette dure réalité. Les jeux de gestion n’attirent pas, sauf les rares passionnés fous, les joueurs n’ont pas envie de réfléchir, ils veulent jouer mais pas se questionner sur le pourquoi et le comment. Ainsi, dès l’instant qu’on voit affiché sur l'étiquette jeux de gestion, on passe notre chemin, on s'éloigne comme si le jeu était contagieux (vite, médecin). C’est un comportement étrange mais qui tend à se répéter (phénomène de société ?), à s’amplifier, seuls les joueurs courageux se hasarderont dans l’aventure. Et, heureusement, je m’insère dans ce groupe d’indiscipliné, de têtu, d’insoumis, on désobéit (Comme les Survivor !) férocement aux jeux de masse.

    Sous cet angle, les quelques développeurs valeureux imposent des idées novatrices, géniales projetant les joueurs dans un univers parallèle et loufoque : la construction d’une cité au plus proche de la réalité. Je dirai seulement ceci : on se fiche d’être minoritaire dans cette passion inaccoutumée des jeux de gestion, ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura jamais de rupture de stock, on est au moins épargné sur ce point. De plus, comme le choix demeure restreint, qualité oblige. Plus les possibilités se présentent au joueur, plus il y a de chance que le jeu soit relativement mauvais. Qualité s’affirme une seconde fois en ce sens. Bizarrement, à chaque fois que je commente un jeu de gestion, je m’estime en grande partie heureux, passionné par ce que je produis, je n’écrirai pas autant si le jeu n’en valait pas la peine, si je m’attarde davantage, c’est qu’il existe un réel intérêt. Tous ces développements débouchent sur une conclusion toujours positive, parfois nuancée comme on a pu le constater avec la série des RollerCoaster Tycoon.

    En l’espèce, CivCity : Rome fera l’objet d’une analyse une fois de plus performante, car, le jeu mérite bien ces déploiements écrits. Les lecteurs qui ne souhaitent pas en lire plus, par manque d’envie, passez immédiatement à la conclusion ou je résume en quelques phrases mon impression générale sur le jeu. Dans ce sujet, il n’y aura pas de suspens, le jeu est bon, ce nouvel opus détient de nombreuses qualités, des avantages considérables engendrés notamment par la revitalisation des graphismes et la mise en exergue du nouveau système 3D. On trouvait effectivement de la 3D autrefois, mais pas aussi éblouissante. Il conviendra ainsi d’étudier le mode gestion (Partie I) avant d’analyser plus précisément l’atmosphère (Partie II). A ce titre, on verra notamment que la gestion marque une belle réussite du système romain avec la possibilité d'observer l'évolution sur une carte interactive (pour le bonheur du joueur !) corroborée par une ambiance remarquable.


    Partie I:

    Mentionner CivCity : Rome aboutit tout simplement à réitérer des commentaires sur un certain Caesar, mais le plus intéressant, c’est que cela ne me dérange point. C’est parti pour quelques développements car ce nouvel opus qui intervient dans la longue série des jeux de gestion sera récompensé par un sujet. Plus précisément, ce nouvel opus s’inscrit dans la série perpétuelle et inoubliable des Grands Bâtisseurs rassemblant les quelques pépites (si rares aujourd'hui) en la matière : Caesar pour les Romains, Pharaon pour les Égyptiens, Le Maître de l’Olympe pour les Grecs, enfin, il ne faut surtout pas l’oublier car il démontre une finesse d’esprit, une acceptation de la réalité (l’Antiquité concerne tous les continents et pas uniquement le contour méditerranéen), soit Empereur : L’Empire du Milieu avec les Chinois.

    Ce dernier titre restera bien seul malheureusement, les développeurs sont encore trop cantonnés à l’univers occidental, c’est une évidence, car on tape avant tout dans les pays développés (soit l’Occident et l’Amérique du Nord), donc, on a du mal à estimer un jeu Asiatique en Europe. En revanche, on assiste depuis ces dernières années à une revalorisation des continents étrangers, lointains, et les exceptions se multiplient ce qui dénote une belle ouverture d’esprit.




    Retour à l’espèce, on en revient sur ce sujet, aujourd’hui, qui m’amuse beaucoup et qui continue de m’étonner, les innovations demeurent efficaces et nombreuses. Pour analyser CivCity : Rome, on considérera dans cette première partie le mode gestion qui rassemblera notamment divers développements. Par conséquent, on étudiera successivement les menus (la fameuse entrée en matière, celle qui permet d’accrocher ou pas) soit tout ce qui concerne les options, les indications, les images, les boutons, avant d’étendre quelques dires sur les bâtiments (la gestion des infrastructures sous la Rome Antique est source d’intelligence, de compréhension et de sagesse) couplés aux personnages qui interviennent tout au long du jeu (on verra notamment que le joueur doit mettre en œuvre tout un ensemble d’artifices pour opérer un développement constant de sa cité).

    On se projettera ensuite sur l’environnement qui englobe la ville soit les paysages, le cadre et plus certainement l’espace de jeu. On portera notre attention également sur le système de jeu avant de terminer nos longs arguments sur l’aspect tactique et gestion dans sa globalité (conclusion sur l’ensemble en mettant en perspective toutes les améliorations d’une manière inaccoutumée, car je présenterai la totalité dans un paragraphe, soit les apports avec un petit virage sur le système 3D). A l’issue de ces développements, nous entamerons la seconde partie sur l’ambiance avant de parachever l’étude du jeu par une conclusion générale. Pour éviter les surprises et les ambiguïtés, on retrouvera dans chaque paragraphe un mélange des deux parties, en effet, les deux blocs ne sont pas rigides et je souhaite qu’il y ait en fait un panachage (vous êtes avertis).




    Nous débutons cette analyse par les menus, objet du premier point. Les menus dans CivCity : Rome témoignent une certaine fluidité, une amélioration nettement visible. On estime en ce sens que les menus ont connu une belle évolution depuis Caesar car les développeurs ont cherché à simplifier au maximum l’approche du joueur sur l’univers déployé. Autrement dit, le joueur, pour s’amuser, doit rentrer immédiatement dans le jeu, en fait, les menus doivent être percutants tout en conservant une certaine harmonie, il faut trouver le juste milieu. On est forcé de constater que ce nouvel épisode allègue cette volonté pour les créateurs de rapprocher le joueur du monde antique, plus précisément, l’univers romain.

    Dès l’entrée de jeu, cela se justifie par la possibilité pour le joueur de suivre un menu proposant des campagnes, une fois projeté sur la carte, le joueur trouvera une mini fenêtre indiquant sa position, l’environnement. Plus haut, on pourra distinguer les éventualités s’offrant au joueur en termes de construction. Ce paragraphe risque en effet d’être très descriptif mais j’essaye d’être le plus clair, car ce point permettra de comprendre pourquoi j’aime tant cet opus. Car un bon jeu se définit par une entrée en matière pertinente, le fait qu’il y est cette aisance, cette complaisance, et bien dans ces conditions, on s’infiltre plus facilement dans cet univers parallèle. Bien entendu, chaque type de bâtiment trouvera sa description par une petite image, du coup, le joueur ne sera jamais perdu.

    Une fois que nous sommes sur la carte de campagne, du moins, pour commencer à bâtir la cité de nos rêves, préalablement, je mentionnais sincèrement mon opinion sur les menus, sur ce point, on peut alors aisément débuter nos fondations une fois qu’on a compris l’utilité de chaque option. Sous cet angle, on rentre dans le vif du sujet car ces développements concernent les bâtiments, pilier du jeu, le pourquoi on achète le jeu. En effet, les bâtiments permettent au joueur de revivre l’époque romaine au plus près du mythe. C’est d’ailleurs intéressant car chaque édifice entraîne chez le joueur une connaissance affinée de la Rome Antique. Sous cet aspect jubilatoire, on découvrira de nombreuses possibilités.

    Ainsi, pour fonder sa ville raisonnablement, il faut suivre des étapes. Le joueur est en effet obligé, il doit être rigoureux, s’il s’écarte de ses prérogatives, sa ville ne pourra se développer. Par conséquent, le jeu ne tarie pas d’éloge avec ses prédécesseurs, les habitations romaines seront les premières à se positionner sur la carte de jeu. Une chose est simple, une ville se fabrique par ses habitants. Une fois les maisons bâtis, il faut penser à nourrir son petit peuple, on élaborera ainsi une agriculture (culture, chasse etc.) et des entrepôts pour la conservation des réserves. Chaque maison évoluera provoquant à chaque processus une élévation de la richesse et de la croissance de la communauté. Alors, chaque habitation doit cependant être ralliée à une route pavée, chaque habitant ne peut vivre en autarcie, tout doit être raccordé. C’est ainsi que la société romaine se formera lentement.




    L’agriculture demeurant abondante, il faudra construire des marchés (les fameuses agoras) pour distribuer la nourriture. Je dois m’attarder sur le fait que chaque construction entraînera une diminution de votre budget. En d’autres termes, il faut tout considérer, tout reconsidérer et devenir un bon gestionnaire, le joueur ne doit pas jeter l’argent par les fenêtres. La nourriture étant abondante, il convient d’émanciper sa population par l’éducation, par la culture, par la guerre, par l’industrie. Par exemple, pour l’éducation, les habitants doivent un minimum être lettrés (l'Alphabet: soit les bibliothèques, les livres etc.), pour la compréhension et la prévention des maladies, il semble opportun d’améliorer les techniques médicales (médecine).

    Bien entendu, tout relève irrémédiablement de l’éducation, le joueur doit élever sa population intellectuellement, en passant, le joueur devient plus clairvoyant et gagne en technique, en sagesse et protège alors certaines valeurs. En effet, pour aboutir à une Rome lumineuse, il est nécessaire d’écarter toute obscurité, soit toutes les méconnaissances, les maladies, toutes les indifférences humaines. Pour atteindre l’apothéose, par exemple, la construction de théâtre, des coalisées, des centres musicaux, la population doit passer par la case éducation. Ensuite, le joueur pourra choisir une religion, soit une doctrine pour son peuple. Car une doctrine commune permettra d’unir son peuple pour la défense de la cité, vous serez le guide suprême.




    Ensuite, vous pouvez contrôler chaque personnage dans la cité, par le biais des mariages, chaque habitant détient un nom, c’est assez intéressant et innovant. Alors que les premiers Caesar étaient indifférents à la notion d’étiquette, cet opus innove et introduit un rapprochement entre le joueur et sa population. Ce qu’il faut mentionner principalement, pour obtenir une évolution claire de sa cité, le joueur doit effectuer des recherches dans divers domaines. Ces recherches se matérialisent par l’émancipation de sa communauté humaine, le joueur s’ouvrira ainsi de nouvelles éventualités.

    Subsidiairement, le joueur pourra développer les domaines transversaux comme l’armée (les murailles, les soldats romains), les monuments, les décors, le divertissement, l’industrie etc. Construire une ville se caractérise par une succession d’étape se déroulant sous la contrainte du temps. En effet, chaque partie doit respecter une certaine durée sous peine de sanction (défaite). A ce titre, bâtir et s'occuper de sa cité relève de l'impossible, les objectifs sont difficilement atteignables, mais, le joueur motivé, passionné par l'histoire de la Rome Antique ne sera pas déstabilisé, car, Rome ne s'est pas faite en un jour. Ainsi, les parties dureront assez longtemps ce qui signifie que la durabilité du jeu est assez étendue.

    Concernant l’environnement, le joueur constatera une amélioration en termes de graphisme et de 3D par rapport aux tous premiers jeux de gestion, ces améliorations substantielles ouvrent aisément nos perceptions. En fait, on a l’impression constante que la cité vie, prend forme avec un cadre naturel plus ou moins fiable, car même à cette époque, les résultats ne demeurent pas encore éblouissants, mais on est forcé de constater une évolution positive sur le cadre général du jeu. La verdure semble plus consistante, les chemins plus visibles, mieux indiqués, de même que les animaux qui peuplent l’espace demeurent davantage effectifs. Enfin, l’eau se cristallise plus distinctement. En général, les améliorations ne sont pas forcément poussées au paroxysme, toutefois, cela aboutit quand même à un jeu opportun et authentique, novateur sur certains aspects. Pour comparaison, j’ai l’impression de me retrouver sur une carte de bataille à la Rome Total War donc ça passe largement. On retranscrit cela dans un jeu de gestion et l’effet aboutit à du concret.

    Le système de jeu se révolutionne avec cet opus, car les diverses permutations changent l’approche du joueur face au jeu. On entre plus aisément dans cet univers abstrait, pourtant si éblouissant en réalité, Rome ne m’a jamais autant fasciné, il existe tellement d’événements mystérieux encore obscures aujourd’hui. Ce jeu donne la possibilité au joueur de revivre par un système de jeu fiable et innovant l’histoire Romaine, on affine nos connaissances, on s’émancipe, en fait, on progresse simultanément par le développement de la cité. Bien entendu, tout se concrétise par des graphismes, une rénovation de la 3D, une refonte du jeu dans sa globalité, une restructuration. Repositionnement ambitionné par des développeurs motivés, il faut quand même les féliciter, car par un travail acharné, le joueur peut exaucer des rêves démesurés, se lancer dans des élaborations pittoresques.




    En l’occurrence, on met en pratique les connaissances qu’on nous a pendant longtemps inculqué à l’école, par les livres. Avec les jeux vidéo, par un système de jeu clair, on met en pratique, on revalorise le travail des professeurs. Personnellement, quand je lance une partie dans un jeu de gestion, je garde en tête toutes mes connaissances scolaires et je les mets en application dans un monde virtuel, inexistant, immatériel mais entièrement fiable.

    Ainsi, je rapproche mes dires sur le mode gestion et le mode tactique en général dans ce nouvel opus. En effet, la gestion ne s'est jamais montrée aussi efficace et réaliste que par les jeux vidéo, le joueur se rend alors compte que c’est une œuvre titanesque, insurmontable. On comprend alors qu’une cité n’est que le fruit d’une longue sagesse humaine, souvent mouvementée, une ville s’élabore sur une période oblongue, on ne peut pas choisir la durabilité de cette évolution positive, toutefois, on peut y participer et tenter de la contrôler en enfilant les costumes d'un bâtisseur romain, avec la défense de certaines valeurs: compréhension, intelligence, réflexion, sagesse, patience etc. Cette idée met en lumière des nouvelles possibilités, toujours plus novatrices, toujours plus créatives car la construction de chaque cité sera différente, les éventualités sont donc en ce sens immense, gigantesque.




    Chaque construction peut apporter de la valeur positive ou négative en fonction du positionnement, de la population, de la ville en général. Ainsi, édifier une cité se réalise par une imprévisibilité accrue (le bonheur, la guerre, les maladies etc.). C’est pour cela que j’apprécie tant les jeux de gestion et que je me suis attardé sur CivCity : Rome, comme pour ses prédécesseurs, il semblait incontournable que cet opus trouve son sujet indépendant et unique sur le forum Mundus Bellicus. Bien entendu, cette situation rocambolesque constitue un travail acharné, perpétré par des développeurs motivés, ambitieux, indisciplinés, réussissant une fois de plus un coup de virtuose dans les jeux de gestion. Finalement, chaque jeu de gestion a apporté des modifications positives. A l’issue de la période 2006, on constatait une nette amélioration des graphismes et de la 3D, une revalorisation générale facilitant la construction des cités. Il convient d’étudier l’atmosphère du jeu dans une seconde partie même si une fois de plus j’ai étendu mes développements à l’ambiance dans cette première partie. Je ferai en sorte d’aller plus loin pour maintenir une phase de suspens (Partie II), je reste ainsi irrésolu à l’issue de cette première partie.


    Partie II:

    Il ne sera pas difficile d’analyser l’atmosphère car je l’ai explicitement développé antérieurement. Toutefois, pour éviter une seconde partie vacante, on répétera dans d’autres termes ce qui a été dit précédemment. Ainsi, les lecteurs les plus féroces pourront continuer ce « chef d’œuvre » (humour), pour les lecteurs les plus frivoles, du moins, ceux qui n’aiment pas lire, tout simplement, sautez cette seconde partie trop répétitive et allez directement à la conclusion, voire même, si vous êtes trop indisciplinés, concluez le sujet par les « Quelques Aperçus ».

    Il convient d’étudier raisonnablement l’ambiance du jeu, qui s’extériorise par plusieurs points. En effet, l’ambiance couvre notamment les graphismes, la 3D, les effets de surprise, la bande sonore, les images et plus généralement la restructuration naturelle de cet opus, encore plus fidèle à la Rome Antique. Par conséquent, les graphismes illustrent véritablement une avancée considérable, ce qui allèguent mes propos. En effet, j’estimais principalement deux grandes périodes : la naissance et la renaissance. La naissance consistait en l’instauration des jeux de gestion dans le domaine antique, mais cette dernière semblait limitée, on tournait en rond, malgré l’apparition de plusieurs épisodes. Ainsi, dans ces conditions, les développeurs se sont inspirés du passé et ont perpétré la renaissance, soit une seconde vie aux jeux de gestion en matière antique.

    Cette « métempsychose » ou plutôt régénération du jeu s’insinue par la mise en lumière de nombreuses erreurs. Les créateurs se devaient d’améliorer deux choses consubstantielles : les graphismes et le système 3D. A ce titre, les développeurs ont joué un rôle indéniable, les joueurs sont les premiers remerciés car on atteint une très bonne jouabilité. En fait, l’Antiquité sera plus accessible, atteignable, mais qui dit Antiquité dit histoire. Autrement dit, par un simple jeu PC, le joueur pourra évoluer et évaluer ses capacités intellectuelles. Il mettra ainsi en pratique son ingéniosité, sa créativité par le biais d’un jeu novateur, particulier. Sous cet angle, on s’émancipera ingénieusement, on affinera ses facultés intellectuelles, on ranimera ses connaissances lointaines par la création d’une cité antique. C’est pour cela qu’il demeure intéressant de se lancer dans un tel projet, la gestion d’une cité ne sera pas simplifiée, tant mieux, car mettre à l’épreuve l’homme engendre toujours une transformation, parfois négative, et parfois positive.




    En fait, CivCity : Rome revivifie la Rome Antique, la Rome qui était autrefois le berceau de l’Europe, celle qui a réanimé les passions, à maintes reprises, l’histoire répondra présente pour mes allégations. En 2006, cet opus complète l’histoire de la Rome Antique, et parachève subséquemment l’évolution des jeux vidéo en termes de gestion. Bien entendu, ce renouvellement ne se terminera jamais, autrement dit, d’autres jeux viendront terminer une œuvre au demeurant éternelle. Car, revivre la Rome Antique est impossible. Toutefois, on peut quand même estimer les travaux des développeurs et des chercheurs qui tentent de nous éclairer sur une époque bien lointaine de notre histoire. Sous cet aspect, les fondateurs multiplieront d’ingéniosité, de finesse, de créativité pour consolider un jeu fiable, agrémentant l’histoire de la Rome Antique. Nous l’avons remarqué avec la série des Grands Bâtisseurs, le joueur devait ressusciter une ville multiséculaire, un peuple ancien, une civilisation ésotérique et évasive.

    Cette évasion intellectuelle se caractérisera par la lecture d’ouvrages historiques, mais également depuis peu (une quinzaine d’années), par l’introduction des jeux vidéo sur le monde Antique. Des jeux vidéo tellement efficaces. Cette efficacité sera corroborée annuellement par les développeurs, se projetant toujours plus loin, provoquant une atomisation de la matière et une belle émulation. Cela ne peut être que remarquable pour les joueurs passionnés, on observe un bouillonnement informatique qui nous illumine, qui nous séduit, qui nous captive. Cette agitation profonde permettra au joueur d’évoluer, de se construire un univers parallèle grâce à la transformation graphique et la mise en perspective d’une 3D. 3D qui revalorise sans arrêt l’impression du joueur. La 3D ouvre une nouvelle approche, en effet, elle facilite l’entrée du joueur dans un univers mystérieux, et cela, radicalement.




    Avec la 3D, on pourra dorénavant percevoir plus aisément une cité antique, chaque détail sera analysé, l’outil 3D constitue un chef d’œuvre inaltérable dans le domaine informatique. C’est l’impression générale qui demeure rehaussée, en fait, on peut s’infiltrer dans notre écran PC. Sous cet angle, le joueur amplifiera les performances, allant encore plus loin, en s’améliorant intellectuellement, car l’outil 3D met en application les connaissances écrites, celles qui surgissent dans les livres prennent vie dans les jeux. On ne pourra jamais le nier, les jeux vidéo ont subi une évolution considérable, une fois de plus, en l’espèce, CivCity : Rome marque le joueur car on dénote une mutation étonnante entre les premiers Caesar et cette nouvelle période que je nomme renaissance. La 3D participe paradoxalement à la revalorisation de l’effet de surprise.

    En effet, il est inaccoutumé de jouer à des jeux basés sur l’Antiquité qui retracent des événements qu’on ne connaîtra jamais parfaitement. En fait, j’estime qu’il est bien de jouer à un jeu de gestion sur Rome, mais on ne sera jamais réellement si un empereur aurait agi de cette manière. On ne peut alors faire que des suppositions. La simple idée d’incarner volontairement cet empereur reste spectaculaire, même si on sait très bien que ce n’est qu’un jeu, on prend du plaisir, on s’y croit, on incarne l’homme de la situation, celui qui sera remédier chaque difficulté, celui qui bouleversera l’histoire multiséculaire et lointaine de la cité romaine.

    Tout cet ensemble est provoqué par la mise en évidence d’une bande sonore de qualité, c’est à cet instant qu’on change complètement d’univers, on s’évapore progressivement dans un monde parallèle. On quitte alors notre planète pour ne vivre qu’à travers un jeu, c’est incroyable comme sensation mais tellement formidable. La musique romaine exagérée cristallise cet idéal, on développe une émotion extravagante, on se voue de passion pour un jeu, alors qu’au final, ce n’est qu’un jeu et pas la réalité. Pourtant, le jeu ne parle pas, le jeu n’est pas une personne, mais le jeu développe l’intelligence humaine, c’est ce qui demeure à mon goût bouleversant. Et malheureusement, parfois le jeu nous piège, et certains n’arrivent plus à se déconnecter de leur écran, entraînant des situations draconiennes. Toutefois, cela reste à nuancer, on notera seulement quelques personnes, les passionnés seront heureux de s’amuser à un jeu comme CivCity : Rome mais n’iront pas jusqu’à quitter le monde réel au profit du monde virtuel (surtout pas !).

    En fait, on passe du temps utile, on explore les méandres des cités romaines, on s’amuse minutieusement, on prend du plaisir, on sort plus clairvoyant, avec une belle durabilité, cependant, je n’irai pas jusqu’à dire que dans quelques années, je réinstallerai cet opus. D’ailleurs, par exemple, Caesar premier du nom ne sera jamais réinstauré sur mon PC car il ne me dit plus rien, c’est étrange comme sensation, des jeux qui ont agi comme des moteurs dans notre enfance disparaissent en grandissant. Innovation passe par la musique, également par les images, et tout simplement par une redéfinition totale du jeu en lui-même. On ne trouve pas pour autant de grands changements sur le fond, car gérer une ville ne changera jamais, mais sur la forme, on distingue des améliorations (qualité). A ce titre, sur le fond, on est forcé de constater tout de même des innovations minimes comme la mise en évidence de l’étiquette pour chaque habitant, les éventualités du mariage etc. Il demeure idéal de terminer ces longs développements par une conclusion générale.



    Conclusion Générale

    Sous l’égide des Grands Bâtisseurs, les développeurs ont continué des évolutions pertinentes par la sortie d’un nouvel opus CivCity : Rome. Bien entendu, quand je mentionne les développeurs, je parle au sens large, donc toute série confondue. En fait, paradoxalement, les années 2004-2005-2006 parachèvent l’ancienne période en affirmant dorénavant l’état de renaissance. Renaissance qui se matérialise notamment par une refonte des jeux par les graphismes et l’utilisation ingénieuse de la 3D. Les idées antérieures avaient abouti sur un mouvement de masse, engendrant foule et passion, en 2006, cet opus vient perpétrer cette situation, en fait, plus globalement, les jeux de la période glorieuse viennent redonner vie à une série qui semblait en voie d’extinction. Des jeux qu’on ne mentionnera jamais assez : Caesar IV, Civilization IV, « Immortal Cities: Les Enfants du Nil » parviennent à propulser les jeux de gestion vers les sommets. CivCity : Rome s’insère dans ce groupe d’indiscipliné qui espère bouleverser le monde antique, par une revitalisation des graphismes et de la 3D.

    Certes, le fond restera identique, mais la forme révolutionnera les joueurs, réanimera les passions. La Série des Grands Bâtisseurs ne s’éteindra jamais et continuera de vivre dans des innovations futures car elle initie, tout commence en 1992, avec un projet démesuré mais réel : le projet Sierra. En effet, tout débutait difficilement avec Caesar (1992), ou encore Civilization (1991) plus indirectement, et 15 ans après, CivCity intervient splendidement, confortant la Rome Antique et son histoire, pour le plus grand bonheur des passionnés. Toutefois, comme le monde évolue sans arrêt, on étudiera dans des sujets postérieurs de nombreuses nouvelles pépites. Ces évolutions permettent de mettre en perspective la valeur réelle du jeu et personnellement, je pense que CivCity : Rome vaut le coup qu’on s’y attarde.



    Quelques Aperçus

    Pour corroborer mon argumentation, quelques vidéos semblent la moindre des choses:




    Test effectué par gamerndswithwarrior.




    Enfin, Kailvin affirme clairement en anglais: "This game is the brain child of Sid Meier and his Firaxis games studio combined with firefly studios the makers of the stronghold series."




    Dernière modification par Strabon, 25-03-2015, 13h31.

  • #2
    Me souviens vaguement y avoir joué il était assez complex à joué je crois une belle pres beau travail

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    • #3
      Un jeu sympa mais qui à l'image de tous les city builder sur l'antiquité a une interface bien dégueulasse. A quand un Anno sur l'antiquité ? Mon rêve !

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      • #4
        Moi je l'ai encore.

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