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  • Supreme Ruller 2030


    Le jeu est sorti le 25/07 et je suis surpris de l'aspect hyper confidentiel du titre.

    Bon, j'ai essayé mes premières armes, j'avais été titillé par les anciennes versions et comme je suis dans un creux de vague vidéoludique, l'envie a été plus pressante.

    Bon, qu'on se le dise, on n'est pas sur un jeu happy_piou_piou (oui même HOI 4 rentre maintenant dans cette catégorie tellement ils ont casualisé leur licence au détriment de la micro gestion qui me séduisait tant dans le 3). La profondeur du jeu me semble assez remarquable et il faudra pas mal d'heures pour réussir une convenable prise en main mais c'est assez gratifiant de pouvoir se lancer modestement dans un jeu où tant de choses doivent être prises en compte.

    Une IA vous assiste, et c'est nécessaire, à plus forte raison si on prend un pays majeur (bonjour la Russie avec 2400 unités à gérer sur un territoire aussi vaste !). Faut commencer tranquille, se faire la main avec un petit pays sans trop d'enjeu et rien que ça promet une bonne rigolade de complexité.

    Sans vouloir me lancer dans un test poussé pour le moment, si certains veulent échanger sur le titre, ce sera un plaisir

    https://store.steampowered.com/app/2...2030/?l=french
    Dernière modification par Aaltar, 23-08-2023, 12h55.

  • #2
    Afin de vous rendre compte des possibilités du jeu, je pense qu'un petit récit "let's play" sera intéressant.

    Hors de question pour moi de me lancer avec un thon, même un pays de second rang serait difficile alors allons du coté des poids coqs histoire de ne pas trop se perdre lors de l'apprentissage. J'avais commencé une partie avec le Nigeria, niveau militaire assez solide et une position géographique intéressante mais comme c'est une jeu de guerre et que j'ai eu tendance à jouer à l'africaine (c'est à dire à me jeter sans ménagement sur mes voisins), j'ai eu la mauvaise surprise d'avoir l'Egypte et l'Algérie qui sont venu me rosser. Du coup, stabilisons le projet du coté de l'Afrique du sud.

    Je joue en bac à sable, très facile, niveau de tension faible, 2023.

    Alors qu'en Ukraine Poutine est toujours enliser dans sa guerre de misère, le reste du monde semble enclin à une paix relative. Le jeu propose un avenir s'assombrissant avec des tensions mondiales qui vont s'affuter sévèrement. Je suis à la tête de l'Afrique du sud donc et lorgne du coté de mes voisins pour une expansion territoriale maitrisée. Guerrier certes mais pas fou furieux. L'Afrique du sud a un niveau pas trop mauvais comparé à ce qu'il y a dans le secteur mais je sais déjà que si je dois monter d'un cran (sortir de ma région proche), il me faudra du pétrole et quoi de mieux que le Gabon qui n'est qu'à quelques encablures.

    Je détermine le Gabon comme ma première étape majeure mais pour ça il va me falloir ratisser tout ce qu'il y a entre lui et moi (je ne veux pas de pays satellite, je ne sais pas comment ça va fonctionner). Alors pour tendre à pouvoir être en mesure d'attaquer le Gabon, commençons par les petits territoires qu'on a sous la main, plus ça va aller et plus il y aura des cibles plus grosses et pour le moment je ne sais pas faire la guerre.

    Je n'ai pas envie de me lancer tout de suite à l'attaque sans un minimum de préparation. Je commence par lancer en production des unités d'infanteries (blindées) et dans un second temps je musclerais mes capacités d'artillerie et d'anti aérien. Le temps que les unités se fabriquent, j'observe un peu les infrastructures dont je dispose et je lance quelques amélioration en vue d'augmenter ma production de produits militaires et d'extraction minier. Des bastos et du pognon, de quoi s'imaginer un avenir radieux.

    Coté économie, c'est pas mirobolant mais ça tient la route. Je débute donc je ne me rends pas bien compte des limites aux commandes/constructions que je lance, en tout cas on ne me demande rien. Je m’apercevrais plus tard (au bout de 6 heures de jeu) que rien n'est évidement gratuit et que tout se paye d'une manière ou d'une autre. Je reviendrais donc plus tard sur l'importance de l'économie dans le jeu.

    L'Afrique du sud a un petit pays qui lui est enclavé, le Lesotho et d'un volume équivalent l'Eswatini est tout proche, ce seront des cible de choix qui je l'espère ne feront pas le poids. Une fois mes quelques premières commandes terminées, je sors les troupes des réserves et commence à la déployer façon chien de guerre affamés aux frontières de mes 2 petites victimes. Le jeu propose 2 status pour les unités : déployées et en réserve. Les troupes en réserve ne coutent pas trop de frais d'opérationnalité, elles sont en caserne et ronronnent paisiblement ; une fois déployées, elles ont un petit temps de préparation pour être optimum et coutent bien plus cher en finance. Un pays agressé fera tout sortir de ses réserves mais les troupes n'auront pas eu le temps de préparation nécessaire pour bien se battre et seront bien sûr inférieur à leur adversaire qui lui aura monté un peu sa jauge de capacité. Je laisse alors mes troupes couvrir les frontières et très vite mes cibles sortent leurs équipement "au cas où".

    Je laisse mon ministre de la défense gérer au niveau "moyen" ; il y a 5 graduations possible allant de l'incapacité pour le ministre de donner des ordres aux troupes à la complète initiative (on peut toujours donner des ordres si on le souhaite) et ça vaut pour les troupes terre / air / mer. Je laisse en moyen sur terre mais je lui laisse le rang 5 sur l'air car les bases sont plus lointaines. J'équilibre un peu mes groupes sur le terrain, on est à l'échelle du bataillon (500 hommes environ) alors je veille a ce qu'il y ait de l'infanterie, de l'artillerie et de la def aérienne. Bon après ce n'est que le Lesotho, ça devrait bien se passer.

    Je déclare la guerre même si je n'ai pas de casus belli. La première conséquence c'est que je suis condamné direct par l'ONU et me tape une réputation de gougnafier, ça doit jouer sur la nature des relations internationales et du business. Les unités sont tout de suite au contact de mes victimes et ça mitraille. Je suis en surnombre donc ça se passe bien, les avions passent faire des raids rapide et en peu de temps ces guerres à petite échelle se termine en conquête, j'annexe purement et simplement mes nouveaux territoires.

    L'apprentissage commence à rentrer, je renvoie mes troupes en réserve et regarde où j'en suis économiquement et quel impact ont ces annexions sur la situation. C'est calme même si je sens bien que je suis devenu la paria du secteur. Je lorgne déjà vers mes premières cible de choix, en ligne mes voisins sont (de l'ouest à l'est) la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe et le Mozambique. Je ne sais pas encore si je suis capable d'en attaquer un sans trop risquer de casse. Aussi je décide de temporiser pour donner du muscle à mon armée. Je lance la construction d'infrastructure aux frontières, notamment des dépôts de ravitaillement sur chacun des futurs fronts. Le ravitaillement est important et lancer une armée en ligne droite en s'imaginant que la supériorité suffira à atteindre la capitale est une erreur que j'avais commise avec le Nigeria, les colonnes s'arrêtent bien vite et sans ravitaillement elles se font dégommer (à l'image de la colonne de blindés russe en Ukraine au début de la guerre). Alors je me prépare et je veux de quoi tenir une guerre plus solide. Mes voisins sont capables de se défendre mieux que les premières victimes, je vais prendre le temps d'affuter ma stratégie.

    Le temps que me dépôts se construisent, que mes troupes se forment, je lorgne aussi du coté des recherches. On n'a pas d'arbre de talent à proprement parlé. On a des opportunités de recherches qui dépendent des technos qu'on a déjà et des licences dont on peut disposer. Je suis encore très limités en capacité de recherche, évidement j'ai lancé des technos militaires pour essayer de débloquer du meilleur matériel mais j'aurai aussi pu développer du civil ou d'autres domaines, ça a l'air assez riche en choix... Mes préparatifs vont bons trains et au bout de 4 mois je pense être prêt je vais cibler le Botswana, sa capitale est proche de la frontière et il n'y a que 2 grands axes de communication (grandes routes majeures) qui seront facile à engager.

    [...]
    Dernière modification par Aaltar, 22-08-2023, 08h09.

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    • #3
      J'ai avancé un peu dans l'apprentissage et je vous propose un petit focus :

      LES UNITÉS

      Les unités présentent sur la cartes se divisent en 3 catégories, les unités terrestres, aériennes et navales.
      Elles se pose sur une map à quadrillage hexagonal ,il n'est pas visible et à dire vrai on ne le ressent que faiblement.

      Chaque cas peut accueillir plusieurs unités, je n'ai pas compté mais je dirais une dizaine peuvent être empilées.
      L'échelle du jeu étant le bataillon, on peut ainsi constituer un groupe d'unités variées et complémentaires.

      Les unités terrestres se répartissent en plusieurs catégories : Les infanteries, la reconnaissance, les chars, les artilleries, les artilleries anti-aérienne, la logistique.
      Chacune est performante dans on domaine de prédilection et il faut souvent constituer un groupe équilibré si on ne veut pas risquer de subir les conséquences de lacunes.
      Par exemple, des groupes sans défense AA est un vrai risque ou attaquer une ville sans artillerie va faire se limiter qu'à du combat direct et donc augmenter les pertes possibles.

      Les unités ont tout un tas de stat évidement selon leur performances, puissance, portée, blindage, carburant, vitesse etc... un indicateur d'opérationnalité (selon la durée depuis laquelle elle est sorti de sa réserve), de retranchement (variant en fonction de l'ordre donné et du temps passé à un même endroit). C'est assez complet et si on ne regarde pas trop dans le détail au début, à mesure qu'on va chercher à améliorer son armée, on va commencer à regarder tel ou tel aspect qu'on souhaite devenir meilleur et plus précis. Par exemple, je surveille le couple portée/puissance de mes artilleries et je cherche à augmenter mon potentiel.

      On peut les acquérir de différentes manières, le plus simple étant de les produire. Mais on peut aussi acheter ce qui est proposé sur le "marché" qui se renouvelle sans cesse. Je n'ai pas encore déterminé si ce marché dépendait de quelque chose où si il était simple. Il n'y a généralement pas grand chose dans ma partie (Afrique du sud) et le matos proposé a quand même l'air de seconde main et assez désuet. Si je veux acheter des chars Leclerc, il n'y en a pas sur le marché, à voir si parmi le volet diplomatique on peut élargir ses perspectives. Donc on produit, on achète et on récupère des "trucs" quand on annexe un pays, c'est léger surtout qu'en général on a bien tout bousillé pour y parvenir mais j'ai eu la bonne surprise de récupérer des corvettes après avoir malmené le Congo.

      La production d'unité dépend de technos / licences. Là encore, je n'ai pas grand chose de bien folichon et même les recherches ne se lancent pas directement dans un secteur donné. Je cherche actuellement à me doter d'artillerie à longue portée, je fais un peu de recherche comme je peux mais il faut beaucoup de pré-requis pour imaginer voir arriver du nouveau matos, surtout quand on a une base technologique faible. C'est d'ailleurs là qu'on voit à quel point jouer un état majeur procure des avantages direct car moderniser sa capacité n'est pas une mince affaire.

      Dans ma partie je n'ai pas besoin de trop de supériorité technologie et c'est là que je trouve que le jeu est bien fait car à mesure que je livre mes bataille, je me rends bien compte que la physionomie des affrontements colle parfaitement à ce qui se passerait lors de guerre régionales en Afrique. Quand j'ai attaqué le Congo, je suis tombé sur des unités que je n'ai pas, le catalogue global d'unité est fantastique, je ne sais pas combien il y peut y en avoir au total mais ça m'a l'air assez gigantesque. Quelle ne fut pas ma surprise quand je suis tombé sur des batteries de missile sol-air longue portée alors que je suis à la bonne vieille DCA lance bastos et la surprise a surtout été pour mes avions de chasses qui les ont bien senties. Pour donner un ordre d'idée de la pléthore d'unités et alors que je joue un pays modeste avec seulement 2 années au compteur : j'utilise pour chaque type d'unité terrestre au moins 3 modèles types (exemple : en infanterie j'utilise des infanteries légère mécanisées, infanteries lourdes mécanisées, infanteries motorisées légères ; en artillerie, canon de 155 mm sur roue, blindé d'artillerie de 155 mm, blindé mortier 102, camion lance roquette (un truc tout miteux) et je me demande même si j'ai pas du 120 mm aussi. Bref, il y a beaucoup de choses, il faut aussi apprendre à s'y connaitre en matos, ça me rappel Steel Panther 2 pour les vieux de la vieille

      On peut produire ses unités en fonction du nombre d'usine (je ne me rappelle plus le nom de l'infrastructure exacte, car là aussi il y en a bcp), avec l'Afrique du Sud au début on a 8 de ces usines et donc on peut produire 8 unités en même temps, dont la durée dépend du niveau de complexité de l'unité, une infanterie toute simple prend 15 jours quand un bataillon de char peut en prendre 4 fois ça. Bien sur on peut construire de nouvelles infrastructures pour augmenter son potentiel. A noter que selon l'axe, terre/air/mer, ce ne sont bien sur pas les même usines. Il y a même un 4eme axe pour les usines : les missiles/fusée mais je n'en fais pas donc je ne sais pas trop quelle est la perspective. Les unités ont bien sur un coût à court, moyen et long terme car il y aurait des frais d'entretien.

      Je suis assez content du résultat, j'ai lancé hier des conflits que j'ai intégralement géré (par là comprendre que je ne voulais pas que le ministre bouge mes unités) et c'est assez gratifiant de réussir ce qu'on entreprend. Je suis assez surpris de la dynamique des combats. J'ai par exemple planqué des troupes en lisière de foret pour surveiller une route, je me suis dit que j'attaquais une ville au sud et que si l’ennemi envoyait des renfort ils passeraient par là et je les prendrais en embuscade et ça s'est passé exactement comme ça. L'erreur dans ce jeu c'est d'avoir tout un tas de matos (j'ai commencé ma partie avec 100 unités, j'en ai 400 maintenant) et de vouloir Zerg comme un pourceau. Prendre son temps et bouger le front selon les opportunités est vraiment plaisant et mine de rien une campagne contre un pays capable de se défendre nous amène à devoir jouer finement.

      J'ai surtout batailler terrestre avec un petit soutien aérien (surtout pour du ravitaillement en fait) et je n'ai pas eu trop à jouer avec la marine pour le moment. Sur terre l'artillerie est importante, elle permet un soutien à distance et peut même carrément éviter l'affrontement direct. Sur le siège d'une ville, ça démultiplie les dégâts que l'adversaire va prendre et donc raccourcir le combat afin d'éviter que ses troupes prennent trop cher.

      Les unités pèsent sur l'économie, à la fabrication déjà et puis en entretien. La guerre aussi pèse puisque qu'au delà des unités, il faudra bien fournir du carburant et des munitions et que soit vous allez les payer sur les marché des matières première, soit vous allez les fabriquer mais là ce sont les usines qui coûteront.

      Je dois regarder d'un peu plus près tous les ordres qu'on peut donner. J'avoue que je n'ai pas trop cherché en dehors de ce que je voulais trouver utile par moment. J'ai remis en réserve ou encore réparé (quand au front une unité prend trop cher, je la décroche en mode "va réparer". Le menu contient une bonne dizaine d'actions possibles... Les déplacements sont assez intéressants. On peut désigner un point où l'unité doit se rendre et elle va choisir le meilleur chemin pour y aller, si en route elle peut prendre un train elle le fera. On peut aussi faire des déplacements avec checkmap si nécessaire.

      Personnellement j'aime beaucoup la micro-gestion et je trouve que la partie unités est satisfaisante, il faut bien maîtriser les différents aspect si on veut gérer soi même, sinon le ministre peut faire le boulot ou assister partiellement.
      Dernière modification par Aaltar, 23-08-2023, 13h20.

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      • #4
        C'est dans la difficulté qu'on évalue son potentiel

        J'ai relancé une partie, je me trouvais pas assez sous pression. Alors je suis reparti avec l'Afrique du Sud mais en mettant en normal (au lieu de très facile).

        Je voulais essayer de voir ce que ça changeait réellement mais surtout si ça modifiait autre chose qu'un facteur de puissance lors des batailles. J'ai été agréablement surpris de voir que la partie se corsait sur pas mal de points et ça m'a amené à devoir jouer un peu plus avec les différents aspects du jeu.

        Je suis toujours en phase d'apprentissage (au bout de 30 heures+) alors ce coup là je vais essayer de la jouer moins agressif pour me concentrer sur la pratique du développement de ma nation sans forcément aller pourrir tous mes voisins. Bon je sais que je dois me préparer donc je soutiens mon développement mais je reste attentif.

        J'ai pas mal joué ce week-end et franchement je me suis vraiment bien amusé. J'ai réussi à maitriser plusieurs choses comme l'économie et le développement des infrastructures et c'est assez gratifiant. Mon histoire est restée assez calme une grosse année et on a finit par m'agresser. J'ai souvent reçu des déclarations de guerre à des moments où je lançais des offensives ce qui me fait penser que l'IA gère la tension. J'ai apprécié voir certaines situations diplomatiques devenir de complexes à tendues. Et une fois les batailles lancées, j'ai beaucoup aimé la dynamique à soutenir pour être efficace.

        La première erreur est de vouloir jouer ça comme un RTS, car ce n'en est pas un. Envoyer ses armées en bloc en pensant qu'elles vont faire le boulot c'est l'assurance d'en perdre les 3/4 ; or moi je déteste perdre des unités alors je micro manag' comme un forcené et le jeu permet vraiment d'y prendre beaucoup de plaisir. J'ai retrouvé l'utilité de la stratégie du choc, des embuscades, de préparer un plan organisé. Vraiment je me suis bien amusé et le jeu donne un réel sentiment de satisfaction et d'amusement.

        La prise en main est difficile et certaines choses qu'on croit aidantes ne le sont pas toujours. Par exemple, l'IA qui gère les différents ministres peut faire de la merde, elle en fera surement moins que vous si vous ne maitrisez pas le sujet dans lequel il exerce mais dés que vous savez contrôler le domaine, vous vous rendez compte à quel point elle ne fait rien de bien mirobolant. Au niveau économique par exemple, aspect du jeu que j'ai un peu plus cherché à maitriser, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à dégager de bénéfice... Tout simplement car l'IA se sert du bénef pour acheter des ressources et du coup elle dilapide tout. Quand je m'en suit rendu compte j'avais une stock énorme de caoutchouc alors que j'en consomme très peu. Petit à petit je désactive les automaticités et les résultats sont en positifs.

        L'IA est parfois surprenante, elle peut faire des ratés en répétition et en même temps ne pas faire ce à quoi on s'attend. Exemple, j'ai des convois qui tentent de prendre un port hyper fortifié et je les vois défiler en file indienne, de la boucherie en collier de perles et à contrario j'avais tendu une ligne défensive ultra sévère sur un front où il aurait du venir s'empaler et il n'a pas essayé de passer.

        Je pense qu'il reste encore pas mal d'aspects à contrôler et même si c'est vrai que la courbe d'apprentissage est relativement lente, on a plaisir à réussir ce qu'on cherche à faire.
        C'est un très bon wargame.

        Pour info, je crois qu'il y a une démo jouable sur STEAM. Surtout ne faite pas l'erreur de vous fier aux graphismes
        Dernière modification par Aaltar, 31-08-2023, 07h45.

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        • #5
          L'épée, le bouclier, la lance, l'arc et la tarte dans la gueule !

          On connait tous ce vieux sujet courant sur l'histoire du choix déterminant de l'épée et du bouclier et de l'évolution qui fait qu'aujourd'hui on se prépare à se battre avec des robots tueurs. Le jeu reprends très bien ces aspects, nous avons un volet technologique qui nous permet de développer des nouveaux concepts qui peuvent nous amener à fabriquer de nouveaux modèles d'unités. Les technologies peuvent s'échanger pour certaines et pour d'autres pas. De même, avant de pouvoir profiter des bien faits savoureux des missiles de croisière, il va falloir passer par tout tas de cap technologiques.

          Comme je le disais précédemment, il n'y a pas vraiment d'arbre techno à proprement parlé. Il y a des petites suites d'opportunité mais c'est assez brumeux, ça a son charme, parce que finalement on ne maitrise pas le futur vers lequel on se dirige, bon on se doute bien qu'en bossant la fuséologie on va vers quelque chose de jouissif mais c'est pas clairement déterminé. Les technos ne portent d'ailleurs pas que sur le militaire, on a aussi du sociétal qui va augmenter notre potentiel industriel ou encore la qualité des soins pour notre population. Car il ne faut pas perdre de vue que ce n'est pas que de la bagarre d'unité.

          Alors dans ma partie, j'ai des sous marins au début, 3 et "modestes" dirons nous... je n'ai aucun moyen d'en construire de nouveaux. Mais j'ai quand même envie d'upgrade ma marine autrement qu'en faisant des corvettes. Alors j'ai réussi à choper quelques technos qui me permettent de faire des destroyers (2 ans de construction et je n'ai qu'un seul chantier naval, je ne rivaliserais pas avec la marine américaine ). Je suis néanmoins content car pour mes voisins ça va être bien plus méchant que les épaves que je vois circuler.

          Sur mer, mais surtout sur terre et dans les airs, la prépondérance du niveau des unités est important. Le jeu permet de prendre pas mal de plaisir à jouer n'importe quel pays. Et les guerre avec les voisins de l'Afrique du sud ressemblent vraiment à ceux à quoi elles ressembleraient si elles avaient lieu. J'utilise des artilleries autant que possible, ça me donne l'avantage contre une colonne de zoulous en pick up. Pour focaliser sur l'artillerie, j'ai le choix entre 7 ou 10 unités (il y en a énormément plus mais elles ne me sont pas accessibles, ni sur le marché des unités, ni sur les technos ; j'imagine que si j'étais allié des USA, je pourrais me doter de Himars). Alors ça va du vbt mortier, des pièces sur roue de différents calibres mais comme je ne suis pas à la recherche de statique, j'opte pour du blindé lourd de 155 mm et de lances roquettes multiples (plus fragile). J'ai cherché à développer les missiles en m'imaginant avoir des lances roquettes plus lourds mais je n'y suis pas encore parvenu. La porté de mes blindés d'artillerie et des lances roquettes est de 76 km, c'est bonheur quand en face ils n'ont pas ce qu'il faut. Je me retrouve alors à progresser mes troupes d'infanterie pour tenir un front et à pilonner pour générer de l’attrition, à force elle brisera le moral et la capacité ennemie et au bon moment je pourrais attaquer sans trop de casse. Il faut bien noter que l'attaque frontale en mode combat sanglant fait vraiment mal et on ne sait jamais trop sur qu'elle intensité on va devoir tenir l'effort. Les pertes peuvent être calamiteuses car ensuite c'est la contre-attaque virulente assurée. Alors je m'efforce à rester modéré dans mes pertes.

          J'ai avancé à taton sur mes technos et j'ai une opportunité de faire une recherche pour un nouveau modèle d'artillerie sur camion (ça ressemble à un caesar français), quand j'ai vu portée 106 km, j'ai eu les yeux d'un enfant devant le sapin de noël. J'aimerais bien moderniser mes chars d'assaut mais diantre, je n'y arrive pas Alors sous peu, quand j'aurais un peu de répit avec tous les peignes-zizis qui m'agressent dans le secteur, je pourrais réorganiser un peu mes troupes pour travailler sur la profondeurs avec mes nouveaux joujoux.

          On compose son armée comme on veut et on peut empiler les bataillons sur une case (7-8 unités par cases). C'est varié, au début je faisais des groupes infanterie / blindés / artilleries / AA mais ça posait des soucis niveau logistique et variations dans les vitesses de déplacements. Alors je fais plus des groupes avec des points de chocs et des groupes seconde lignes qui n'ont pas pour vocation le combat direct. C'est beaucoup mieux et au moins je peux accompagner mes canons avec des camions de ravitaillement sans qu'ils soient en première ligne.

          Je ne me sens toujours pas de jouer une grosse nation, ça doit être tellement conséquent de jouer les USA ou la Chine. Quand je vois tout ce que je suis amené à faire avec un petit pays comme l'Afrique du Sud. C'est une différence majeur avec un jeu comme HOI, pourtant tout les pays y sont jouables aussi mais sur Suprême Ruler 2030, on n'a pas l'impression d'être un pays mineur, la partie est juste à hauteur d'une histoire plus modeste. Mais j'ai quand même 250 unités sur le terrain, environ 150 en réserve et j'ai pas le pied lourd sur les commandes (il faut un équilibre avec l'économie de sa nation). L'aspect technologique est très profond et très amusant, l'aspect incertain de ce vers quoi on va donne un charme au domaine et il faut noter que le jeu va au delà de 2030, je n'ai pas encore vu ce que réserve l'avenir

          On peut bien sûr construire des labos pour augmenter son nombre de recherche (je tourne avec 4 actuellement) mais tout à un coût et les recherchent grèvent l'économie.
          Dernière modification par Aaltar, 30-08-2023, 11h21.

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          • #6
            L'argent ne fait pas le bonheur, mais on est quand même moins malheureux quand on en a !

            Si Suprême Ruler reste un wargame, il faut quand même se pencher sur l'aspect économique des choses sans quoi le réalisme s'éloignerait. Ce qu'il y a de bien avec le fric c'est quand même quand on est riche beaucoup plus de choses sont permises et la gestion d'un pays ne déroge pas à la règle. D'entrée je dois vous dire que l'économie dans SR.2030 est très solide et touche tous les aspects de la gestion d'une nation.

            On a... , sans surprise, des dollars. Le bilan est établit de manière journalière, à la fin de la journée, selon vos recettes / dépenses, votre compteur global va croitre ou régresser. Pas de panique, si vous arrivez à 0, un emprunt sera réalisé et le lendemain chantera comme la veille. Sauf que pas tout à fait, déjà car à force de faire des emprunts les taux montent et ces taux finiront par impacter gravement votre tableau des dépenses.

            Comment fait-on du fric ? C'est assez simple en fait. Ca se divise en divers secteurs et tout ça est réglable, à la main ou avec la contribution du ministre. Les impôts, les échanges diplomatiques (comme la vente de techno ou de matériel militaire) et les revenus venant des ventes de ressources sur le marché. Il y a un marché internationale qui tourne en arrière plan, l'offre et la demande font varier les prix quotidiennement et selon ce que vous produisez ou ce que vous avez en stock vous pouvez vendre des matières. Pour vous donner un ordre d'idée, j'encaisse autant par ce biais que j'ai en déficit de revenus. Tout est gérable aux petits oignons et ceci amène à bien peaufiner son développement infrastructurel pour évidement produire toujours plus et ainsi augmenter ses bénéfices potentiels. Alors à ce petit jeu là, un pays qui a du potentiel en terme de matière première a forcément un bel avantage et on regarde vite ce qu'on ses voisins pour aiguiser ses appétits.

            Mais à quoi sert donc l'argent ? A se payer des belles voitures bien entendu et des bijoux de luxe mais on va convertir ces aspirations en matériel militaire puisque c'est un wargame. Mais l'argent ne sert pas que la cause de notre bellicisme. Le volets des dépenses concerne évidement les différents facteurs déterminés au dessus, on investira pour favoriser ses prises de bénéfices et toute la chaine d'infrastructure est assez conséquente. On fera fonctionner ses infrastructures : par là comprendre qu'il vous faudra du charbon pour votre centrale à charbon, le charbon à un coût la matière première partant en fumée donc sa valeur monétaire aussi. Il faudra le cas échéant acheter des ressources : si pas de pétrole, tout se complique vite dans votre industrie. La recherche coute de l'argent et pas qu'un peut d'ailleurs. L'entretien et la production des unités, selon si vous êtes en guerre, le budget va vite monter en flèche et selon si vous êtes sous pression ou pas c'est encore plus cher. Et le social... car il faut bien faire du social.

            Dans ma partie en très facile, je n'avais pas senti l'importance des finances. Je développais sans trop être impacter par les conséquences de mes dépenses mais c'est vraiment intéressant que si on sent les murs de la finance se rapprocher. Il faut aussi percevoir que l'équilibre de ses budgets a son importance, si vous soutenez mal vos finances vous pouvez atteindre des situation compliquer qui vont remettre en question la capacité de votre pays à tenir son rang. Par exemple : trop dépenser, arriver à la situation compliquer de l'emprunt qui se bloque, alors vous allez commencez par rendre inopérantes certaines infrastructures. Les centrales s'arrêtent faute de ressources que vous n'avez pas pu extraire ou acheter, les centrales ne produisant plus, elles n'alimentent plus les usines qui vont s'arrêter, les usines cessant fournir des produits pour la vente ou la population et c'est le niveau général qui va dégringoler. Au bout d'un bout, tout se fige, le temps passe dans le meilleur des cas et dans le pire la cote de popularité des citoyens va dangereusement chuter et ça finira en drame. Alors il faut passer du temps à comprendre comment ça marche et quels sont nos opportunités selon le pays et régler tout ça pour que ça suive son court sans trop de problème. Je vous rassure, c'est très amusant et pas si compliqué que ça en fait.

            Son comportement global est sous le regard permanent de Dieu enfin non de l'ONU (ah oui j'ai oublié ça dans les dépenses, car vous versez quotidiennement la dime à l'ONU) et vous serez vite confronté aux conséquences internationales de vos agissements locaux et en particulier avec vos voisins. Je ne suis pas parvenu à créer un réel Casus Belli avec mon voisin à qui j'ai fini par déclaré la guerre façon brute teutonique. J'ai été tout de suite mal vu sur la scène internationale et mes échanges commerciaux et diplomatiques s'en sont fait sentir. Plus tard, alors que j'étais un peu sous le poids de 5 guerres de mes chers voisins, et alors que je m'étais refait une réputation en restant sage et victime, l'ONU me soutenait. Tout ça pour dire que l'argent dépend aussi d'autres aspects du jeu.

            Alors du fric il en faudra et il faudra surtout se développer pour soutenir sa croissance. On a un indicateur de PIB et son classement mondial, monter dans le classement est une forme de réussite économique et incarne la prospérité ou la régression. je sors d'un long moment le temps d'éclater les 5 gugus du coin qui voulaient sentir la poudre. La guerre est très prenante en concentration, je suis vraiment adepte de la micro gestion et le jeu contente grandement mon plaisir sur cet aspect, et bien régulièrement je vérifie que tout reste sous contrôle. Alors je n'ai pas chercher à développer les infrastructures et accentuer le business, mais on surveille du coin de l'oeil qu'on ne se met pas dans la mouise économiquement, surtout quand on l'armée de sortie et que ça coute une blinde.

            En conclusion, l'aspect économique dans son ensemble est bien pensé et donne du sens et de la satisfaction à bien gérer sa nation.
            Dernière modification par Aaltar, 31-08-2023, 07h44.

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            • #7
              Les infrastructures c'est produire bien mais surtout produire mieux !

              Votre pays commence avec un pas mal d'infrastructure, est ce que ça crée un environnement équilibré pour autant ? Non généralement pas. Je suis en Afrique du Sud, la première chose à faire quand on veut se faire une idée de l'aspect développement c'est de faire le point sur ses ressources disponibles. Elles se divisent en 4 catégories : Population et dollars ■ Nourriture / Bois (de construction) / Pétrole / Caoutchouc ■ Charbon / minerais / Uranium / électricité ■ Produits de consommation / produits industriels / produits militaires.

              Chacune de ces ressources a des interactions avec les autres et une forme de chaine se mets en place. Prenons les produits militaires dont on a besoin pour faire la guerre (munitions par exemple), la base c'est l’électricité puisqu'il en faut pour faire tourner tous les autres bâtiments, ensuite il faut des matières premières pour faire tourner vos centrales électriques (que se soit charbon / pétrole / uranium selon le type de centrale), puis des minerais, du caoutchouc pour faire tourner la production industrielle, les produits générés serviront alors les usines de produits militaires. Il faut alors un savant équilibre entre l'apport des matières premières et les différents bâtiments dont on peut avoir besoin.

              Coté infrastructure,il y a aussi la logistique, les route ou voie de chemin de fer qu'on peut construire sur sa carte. Si en général les réseaux sont déjà suffisamment établit on peut quand même avoir envie de les moderniser afin de rendre ses déplacements (de troupes) plus efficaces. Par exemple, maintenant que j'ai fait de quelques voisins des colonies je trace une voie ferrée du sud vers le nord pour pouvoir garantir la sécurité des territoires conquis sans avoir à stationner tous mes moyens militaires chez eux. Coté logistique il y a quelques autres petites constructions possibles, des tranchées par exemple.

              Au niveau militaire il y a beaucoup de choses, les usines terrestres, aériennes, maritimes et les usines pour la fabrication de missiles (genre missile de croisière qui sont traité comme des unités-munitions), viennent ensuite tout un tas de bâtiment comme des forts côtiés, des aérodromes, des casernes, des points de ravitaillements et d'autres que j'oublie surement car je n'utilise pas encore tout

              Coté civile, en plus des centres miniers ou de production, des installations électriques "à ressources", il y a aussi des centrales hydrauliques ou des éoliens off shore. On retrouve évidement les ports, les laboratoires pour augmenter le nombre de ses technos en recherche, des usines de conversion de produit (charbon en pétrole, pétrole en caoutchouc). L'offre est assez riche en nombre de bâtiments et permet de bien articuler le développement de sa nation.

              Les bâtiments se construisent relativement vite. Les usines sont souvent en différentes taille (2 ou 3) et les petites se font en quelques semaines. D'autres infrastructures plus lourdes peuvent prendre un an (1 an c'est assez long dans le jeu).

              Le fait de lancer des constructions d'installations ne coûtent rien à l'achat même mais tout au long de leur construction. Chaque jour donc, votre budget est impacté par ce que vous construisez. Une fois terminé le bâtiment coûte en entretien mais c'est plus léger. A noter que pour fonctionner ensuite les usines coutent (en plus de leur entretien) le volume de matériaux qu'elles utilisent. La ligne "production" dans mon budget doit bien faire 65% du total de mes dépenses ; mais on récupère des $$ sur ce qu'elles produisent (pour peu qu'on ne vende pas à perte).

              Les choix réalisés dans ses infrastructures sont cruciaux pour le développement de sa nation et il faut rester mesuré sous peine de générer des situations difficilement inextricables. Et l'éventail de nos possibilités sont assez variées.



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              • #8
                La conquête, l'art de se faire des amis !

                Qu'il n'est pas aisé d'être aimé de son peuple, surtout quand on l'a acquis par les armes. La plupart du temps, les jeu de gestion-stratégie ne laissent pas trop de problématiques quant à l’extension territoriale. On a bien quelques soucis de dissidence ici ou là mais ça ne remet généralement pas en question la dynamique lancée. Dans SR2030, il vaut mieux se poser la question de ce qu'on fait avant de se lancer dans une entreprise dont les conséquences peuvent vite faire domino.

                Niveau diplomatique, on peut légitimement déclarer la guerre avec un casus belli mais on peut aussi la déclarer illégitimement. Dans ce cas précis, les choses se compliquent car l'action sera condamnée sur la scène internationale et notre réputation se entachée. La chaine de conséquence se met alors en place, moins de commerce car fiabilité entachée, l'ONU retire son soutien et il faudra du temps pour remonter son taux de fiabilité tombé à 0 et les voisins qui vont vous détester et fourbir leurs propres ambitions. Immédiatement certains vont vous déclarer la guerre, d'autres le feront plus tard, dans tous les cas de figure : violer l'intégrité d'un pays va vous mettre du monde à dos.

                Ne jouant pas une puissance majeure, je suis impacté par ces voisins devenant belliqueux. Pour tout dire, je trouve même que certaines guerres m'arrangent car je n'ai pas à les déclarer et je pourrais jouir du bénéfice de faire plier mon adversaire afin ensuite d'en disposer. Ceci est valable pour les voisins directs, les plus éloignés vont envoyer des troupes tenter de faire des débarquements sur les côtes mais ils seront facilement contenus. Cette opération demande d'être massive pour parvenir à quelque chose et l'IA peine à rendre ça brutal ; de plus ils ne sont pas couvert par des marine de guerre et c'est un peu du tir au pigeon sur des bâtiment de transport. Les adversaires éloignés n'engagent aucune bataille, quand l'Algérie me déclare la guerre, je ne vois absolument personne. Ce qui est valable pour eux l'est plus ou moins pour moi aussi, je n'ai engagé aucune lutte avec un voisin qui n'était pas mitoyen. Je ne sais pas trop comment va se comporter le ravitaillement, je ne prends pas le risque d'extra-territorialisation des batailles.

                Passons l'âpreté des combats, nous sommes victorieux. Nous avons le choix, libérer le pays, l'annexer (c'est à dire l'intégrer à notre propre pays) ou en faire une colonie. Je choisissais de faire des colonies, ce choix n'est pas immuable, on peut revenir dessus et choisir de libérer le pays ou l'annexer même beaucoup plus tard. Je choisissais de faire des colonies, pour la bonne et simple raison que j'ai un PIB que je m'efforce de faire progresser, j'ai réduis le chômage, bref un certain standing et annexer un pays de 28 millions d'habitant avec 20% de chômage et une inflation calamiteuse va forcément être difficile à digérer. Autre point : les infrastructures de mon pays son relativement équilibrés et récupérer un pays dont je ne sais pas grand chose va forcément là aussi dérégler mon développement. Alors l'avantage des colonies c'est qu'on peut à peu près lui demander n'importe quoi, il obtempère. C'est un bon moyen pour récupérer quelques techno ou des ressources.

                Il faut être capable d'encaisser les contraintes de l'annexion d'un pays, l'électricité peut arriver à manquer et mettre à mal toute la chaine de production. A noter que lors d'une colonisation, nous conservons les places fortes détenant des casernes, ça permet tout de même de bénéficier de la hausse de la capacité de production militaire et/ou de recherche. On récupère aussi toutes ses troupes encore debout lors de la capitulation. Si on s'est préparer aux efforts qu'il faut fournir pour ne pas trop diluer son pays avec une annexion, on peut mais il faut tenir compte du fait que vos (nouveaux) voisins vont voir ça d'un mauvais oeil.

                Quelque soit son choix, la nouvelle donne sera tendu, c'est difficile d'augmenter la taille de ses frontières, qu'elles soient directes ou des colonies. Les autres pays vous considèrent comme un empire et donc pour eux c'est du pareil au même que d'attaquer sur une colonie ou sur votre état. Une colonie va reprendre son développement, mais lentement puisque vous avez certaines de ses places fortes... au bout d'un certain temps elle va reconstruire des usines et refaire des unités mais c'est assez long comme processus. L'ennemi n'attendra généralement pas et prendra pour cible le plus facile pour lui. Il vous incombe donc de défendre vos colonies et ce n'est pas une mince affaire que de stationner des troupes partout. Si vous avez de quoi poursuivre votre progression ça va car le front est là où sont vos forces mais si vous choisissez de stopper vos armées, il faudra mettre en place une sacrée planification.

                C'est ce que j'avais fini par faire, j'avais vaincu 5 pays et remonté mes frontières (coloniales) jusqu'au fleuve Congo. Je n'avais plus personne en guerre et donc je pouvais souffler un peu. Alors j'ai commencé à répartir des forces un peu partout, ne sachant pas trop d'où pouvait venir le danger. Le temps a un peu passé paisiblement, mon armée avait pourtant belle allure et certains pays m'ont déclarés la guerre. Très vite je sors des troupes de mes réserves, je veille mais n'ai aucune frontière avec eux. Et puis vient l'attaque ! Le Cameroun lance ses troupes dans la forêt du Congo et passe par la Centrafrique avec qui je ne suis même pas en guerre. La situation se complique, je vois des cohortes d'ennemis se pointer, j'ai beau lui poser une ligne de défense fournie, je suis face à une campagne vraiment difficile.

                Plusieurs points deviennent très problématiques : le premier c'est mon ravitaillement, mes troupes épuisent leurs munitions et je ne sais pas si c'est du fait de la topographie (se battre en jungle c'est toujours mal) ou du fait que je suis sur une colonie mais mes artilleries ne peuvent œuvrer suffisamment et mon armée est très dépendante de ça pour générer de l'attrition. Là où je sais que mes forces doivent normalement surclasser mes ennemis, là je n'arrive pas à tenir mes lignes. En plus de ça, lui ne semble pas avoir mes problèmes de ravitaillement, peut être qu'il le doit aux avions ravitailleurs survolant la zone. Des américains, des grecques, des anglais, il y a même des japonais. De toute évidence, le Cameroun jouit d'un soutien non négligeable. Plusieurs pays lui portent aussi main forte sur le front, d'autres entrés en guerre en même temps que lui mais le plus regrettable : d'autres avec qui je ne suis même pas en guerre. Le point noir de cette coalition est que ces alliés viennent défendre son territoire qu'il vient de me prendre, ils ne m'attaquent pas directement mais si je tente une contre-attaque alors je me retrouve à me battre contre des belligérants avec qui je ne suis pas en guerre. Cerise sur le gâteau : je ne peux pas zigouiller les avions de ravitaillement survolant mon territoire occupé (enfin celui de ma colonie) puisqu'ils ne sont pas en guerre ni même engagés au combat.

                Je tiens comme je peux mais de plus en plus je dois dégarnir ma ligne pour envoyer mes troupes en réparation. Lui en face fait aussi reculer ses unités bien endommagées mais sur la première ligne ça saigne en permanence. Ne plus avoir d'artillerie opérationnelle me pénalise vraiment et alors que je tiens un pont sur un fleuve de toute ma férocité, je trouve quand même que ça dézingue à tout va. J'ai le déplaisir de faire un constat dramatique : lors d'un combat sur un point (une case) on peut dépasser le nombre d'unités normalement possible à stationner sur une localité. Prenons par exemple une ville, je décide d'y faire converger 10 troupes, quand elles seront dessus, 8 vont rester et les 2 autres vont se positionner en périphérie. C'est bien fait car l'IA répartit même de manière plutôt équilibré, si on met 30 unités sur une case avec char / infanterie / canons / camion, il va répartir un peu de tout sur chaque case. Mais là lors de la bataille du pont, j'ai constaté que je pouvais envoyer au feu bien plus que 8 unités et que dés lors qu'elles étaient engagées dans la bataille alors naturellement elles restaient sur place. Je dois avouer que j'ai été un peu effrayé quand j'ai vu que la pile d'unités en face dépassait les 30 unités. Il est très probable qu'avec l'artillerie j'aurais pu réduire cet empilement mais là et même en faisant de même, je ne parvenais pas à clore cette bataille.

                L'amer constat fût que je pouvais contenir la masse des ennemis et même avec une armée plus performante, leur nombre et les conditions logistiques ont eut raison de ma capacité à défendre ma colonie. Tout s'est emmêlé, les quo-belligérants, le soutien logistique de pays avec qui je n'étais pas en guerre, le terrain difficile, ma logistique insuffisante. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire. Peut être que si ça n'avait pas été une colonie mais mon propre pays, j'aurais eu plus de logistique mais c'était bien loin de chez moi. La conquête s'avère difficile car il faut prévoir les situations à venir et bien penser ce qu'on fait des pays que l'on va conquérir. J'ai surement été hasardeux en ne faisant pas d'annexion et j'ai aussi constaté que défendre est plus difficile qu'attaquer. Lors d'une attaque on va avoir un front élargit car l'ennemi tente de contenir ses frontières mais défendre sur un petit périmètre est redoutablement risqué surtout face à un ennemi qui y concentre un nombre très important de troupes. Au Congo, j'étais sur un volume de près de 300 unités (environ 50% de tout ce que j'avais) et malgré ça je ne l'ai pas contenu.

                La diplomatie joue son rôle, avoir des actions qui rabotent la réputation demande de sacrés moyens pour sa politique et ce qui est à un moment acquis ne veut pas du tout dire que c'est de manière durable. J'ai apprécié cette difficulté, c'est réaliste et toute conquête pèse lourd. En définitive ce bourbier aura été fatal et c'est fort de cette défaite que je relance une nouvelle partie riche d'une cuisante expérience.
                Dernière modification par Aaltar, 04-09-2023, 11h35.

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                • #9
                  Le social c'est bien mais ça sert à rien !

                  Voila que les élections arrivent, je regarde ma côte, elle n'est pas trop mal, je suis à 30%+ et le second parti est à 28%. Alors, quand même, je me dis que pour protéger la démocratie, je vais faire un petit effort et faire campagne sur des mesures économiques sociales histoire de gratter un peu et m'assurer les élections dans un fauteuil. Je ne lésine pas, je baisse les impôts sur les bas salaires, je fais une politique culturelle et j'augmente même les mesures qui doivent augmenter l'approbation des chers électeurs. Tout ça me coute un bras mais j'espère bien que dans 3 mois je serais reconduit... Effectivement on m'a reconduit mais vers la sortie ! J'ai perdu les élections (ce qui constitue une fin de partie) mais comme la vie est bien faite, j'ai l'opportunité de devenir dictateur et de rester au pouvoir. Ca gueule un peu, mais on est en Afrique ou pas !! Et ouais bébé, papa il reste au pouvoir ! *bim* laché de micro

                  Bon, la problématique est encore en cascade et on ne mesure jamais tout à l'instant T dans ce jeu. Mais direct certains pays hostiles profitent de l'occasion pour me déclarer la guerre. Sur la scène internationale c'est pas terrible, le commerce est en berne. J'étais déjà en guerre, on ne fait que de vouloir me bastonner ! Ca s’étoffe quand même salement, heureusement que j'avais plus ou moins prévu de devoir me chamailler car sinon je ne tiendrais pas. J'ai posé un long chemin de fer car du sud ouest au nord est de ce qui est mon état il y a quand même 2500 km. Les touristes peuvent ainsi voyager vite et bien... En fait ce sont mes troupes qui se positionnent vite et sans user de leur carburant.

                  Je tiens ma ligne de front, à un moment j'ai même regarder où je pouvais aller gratter du terrains chez mes assaillants proches. Mais très vite la pression devient forte, très forte, trop forte !!! Mes troupes sont figées sur toute la ligne. Tout va bien, mes artilleries pilonnent, mes unités de lignes sont retranchées, j'ai une supériorité dans la qualité de mes unités et ma ligne est sur un approvisionnement que j'ai assuré. Ca frite beaucoup, je fais énormément de micro gestion pour évacuer/remplacer les unités amochées. Le conflit s'est aussi déplacé sur mer puisque Madagascar est maintenant ennemi. La mauvaise idée quand on est une ile et de vouloir faire la guerre, est de chercher à le faire sans marine de guerre, résultat, quand des convois de troupes partent par dizaine, c'est soit du piratage (on peut capturer les navires de transport avec un navire de guerre) soit de la destruction pure et simple. Le bras de mer regorge d'épaves et moi j'entrepose des tas de matos pourri dans mes réserves.

                  La mésaventure électorale a eut des conséquences lourdes car la communauté internationale semble me mettre au ban. Le commerce se fait très rare, la population est très désapprobative et mon économie est chahutée. L'approvisionnement en électricité est déréglée par quelque chose (le jeu indique juste "petit problème" sans rien de plus, super !) du coup les usines commencent à moins produire. Je sens se tendre la situation... Et coté militaire je dois faire face à des moments compliqués. Mes ennemis toujours plus nombreux me compliquent la tâche. A l'ouest, en Ouganda, là où je voulais me ruer pour récupérer du pétrole, je suis forcé de marquer le pas pour ne pas étirer plus ma ligne de front. La longue frontière contre la République du Congo voit arriver une multitude de nationalités et même si je peux les contenir, c'est quand même assez sévère. je lutte en Zambie pour reprendre la moitié du pays que j'avais laissé envahir par la Tanzanie et je consolide ma ligne de front au nord du Mozambique. Il y a tout à coup une épine dans mon pied, mais pas qu'un peu.

                  Alors que j'avais récupéré l'intégrité territoriale de la Zambie annexée, l'Ouganda se joint aux pays en guerre. Je n'ai pas de frontière avec lui me dis-je, alors il va venir grossir les rangs du front que je tiens solidement. Mais il a eut la bonne idée de contracter un accord avec le Malawi et de passer par ce pays pratiquement enclavé pour me flanquer brutalement. Honnêtement, ça été la crise. Je ramène des troupes de partout où je peux dégarnir un peu et je stoppe sont avancée au prix d'un peu de précipitation. L'effervescence me met dans une position difficile et je pense devoir mon salut au fait qu'il devait manquer un peu d'approvisionnement. Je le repousse péniblement jusqu'à la frontière avec le Malawi. Je repose une ligne de front ce qui me prend beaucoup d'unité car la frontière est longue. Partout la guerre d'artillerie fait son travail. L'ennemi est affaiblit et l'attrition provoquée me permet de tenir tout ce front dantesque. Mais je me fais harceler par des escarmouches venant de Malawi. Je suis figé sur la ligne, je la tiens certes mais plus moyen de lancer une attaque où que ce soit tellement je suis mobilisé par trop de lignes de front.

                  Je décide de réagir : je vais envahir le Malawi avec qui je ne suis pourtant pas en guerre pour me libérer de cette énorme épine. J'engage avec violence le combat. L'avantage est que le pays est étroit et que j'attaque de toute la longueur, résultat je peux facilement rabattre des forces et ainsi écraser le pays et tout ce qui s'y trouve. Mais voilà, j'ai encore déclarer la guerre et je suis encore plus contraint par les conséquence. Quoi qu'il en soit, je peux réaffecter beaucoup de troupes et re-solidifier mes autres lignes de front.

                  L'économie va mal, je plie sous le poids des détails auxquels on ne pense pas toujours. Car le Malawi, si stratégiquement c'était une bonne idée de le briser vu l'aide qu'il donnait à mes ennemis, économiquement j'ai récupéré un lot de 25 millions d'habitants supplémentaires et leurs infrastructures sont très insuffisantes. Résultat, problèmes alimentaires, problèmes énergétiques, problèmes industriels, désapprobation complète de la population et contexte international qualifié par l'ONU d'outragé ! J'essaye de prendre des mesures pour satisfaire la populasse, je fais du social tant que je peux mais ça n'a pas trop d'impact, je construis des fermes mais elles tardent à arriver et en quelques semaines je vois la difficulté poindre ailleurs que sur le front.

                  Si militairement je suis toujours gravement dominant et ma position défensive m'assure énormément de pertes chez les ennemis, mon problème vient maintenant de l'intérieur car tout ça a une conséquence majeure en dehors du sentiment insurrectionnel de certains habitants (oui je dois mater des révoltes !) : l'industrie va mal. Et ce problème se matérialise par un élément très simple qui parlera à tous, je consomme 6 fois ce que je produis en matériel militaire (#noob_en_Ukraine). Ma consommation de matériels militaires se répartie entre ce que je fabrique comme unités (et ça tourne à fond les ballons) et ce que balancent mes troupes dans celles d'en face. Les jours s'égrainent et je suis maintenant les yeux rivés sur mon stock car quand il n'y en aura plus la guerre deviendra impossible à tenir au delà des 2000 t / j et j'en consomme 12 000).

                  Alors j'ai arrêté de produire des unités histoire de réduire ma consommation. Et sur toute la ligne de front j'ai lancé des puissants coups de boutoir pour écraser les troupes amoindries par l'artillerie. L'idée est de dégrossir la masse ennemie pour pouvoir cesser le barrage d'artillerie. J'y parviens, mes troupes reprennent la ligne et je choisi de faire taire les canons (j'ai l'impression que ça consomme beaucoup, il faut que je vérifie). Seules les troupes au contact engageront le feu si quelqu'un s'approche trop près. J'ai réussi à réduire ma consommation à un peu moins de 9000 t / j ; j'ai encore un différentiel de 7000 et il me reste 30% de ce que j'avais soit 450 000 t. En face c'est plus léger, même si je sais que ça ne durera pas. L'IA a une fâcheuse tendance à faire entrer en guerre des nouveaux pays quand ceux engagés n'ont plus assez de troupes pour tenir. Pourtant je ne bouge pas de ma ligne depuis 5 mois (c'est long en micro gestion 7 mois !!!!) et j'ai compté 17 pays d'Afrique en guerre. Mais sur la ligne comme nous l'avons évoqué précédemment il y a des unités internationales qui viennent défendre les frontières des autres. Vu que je n'ai pas la côte avec l'ONU, que je suis qualifié de dictature modérée et que j'ai outragé la planète, des troupes US, canadiennes, indiennes, chinoises (etc... ) viennent participer aux festivités.

                  Et le peuple dans tout ça, sans que je ne sache trop pourquoi exactement il n'est qu'à 17% d'opinion favorable. Peut être que c'est le fait d'être en dictature, en guerre contre 17 pays, en manque de bouffe avec un chomage/inflation galopant, surtout depuis que j'ai annexé le Malawi. Les mesures sociales m'ont surement coutées une blinde et je n'ai pas vu de gain. En 7 mois je suis passé de la 90e place au classement PIB/h à 101 (j'étais à 129 au début de partie) et les chômeurs du Malawi m'ont couté de passer d'un PIB/h d'environ 7200 à 5300.

                  Heureusement que j'avais fait un peu d'argent avant le merdier, du coup même si tout n'est pas rose, j'ai encore des finances qui tiennent. Mais mon problème industriel reste entier, mon stock baisse inexorablement... J'ai une lueur d'espoir quand le Niger m'a demandé faire la paix, il est venu avec un proposition +10 milliards de $ de pétrole. J'ai signé avec joie. Bon, ses troupes défendent encore les territoires avec qui je suis en guerre mais il n'attaquera pas. Le Burkina Fasso est lui aussi venu signer la paix en laissant 50 000 t de matériel militaire ! (summum du coup dans le dos à ces anciens alliés quand même). J'espère que d'autres vont suivre... aucun ne veut faire la paix quand je leur demande. J'ai soif de paix !

                  Mes troupes ont fière allure dans cette histoire, elles garnissent leur barre d'expérience. Je me démène à vouloir gérer mes unités aux petits oignons, on fait beaucoup de pause dans ce jeu. Je pourrais automatiser tout un tas de chose, les réglages sont même très poussé dans ce qu'on peut laisser à l'IA et quelle attitude elle va suivre mais j'aime la micro gestion. Par contre, j'ai besoin d'un peu de répit... c'est usant la guerre.
                  Dernière modification par Aaltar, 11-09-2023, 15h07.

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                  • #10
                    La réussite c'est souvent prendre le risque des opportunités !

                    La situation était mauvaise, même si je tenais ma ligne de front, mon environnement sociétal et économique n'était pas bon et ma production de munition me contraignait à un échec programmé. Alors j'ai voulu forcer ma chance. A l'est, En Tanzanie, le gros de la coalition internationale me faisait peser un lourd poids et j'ai voulu forcer le destin. Bien que mes munitions soient sous la limite que je m'étais fixée comme inquiétante, j'ai voulut lancer une forte reprise des combat avec pour objectif de lancer un assaut en direction de la capitale. J'envisageais une éventualité que plier la Tanzanie change quelque chose.

                    Alors j'ai réactiver mes artilleries sur toute la ligne, la forte attrition a reprise et les troupes à la frontières ont commencé à réduire en puissance. Je ne voulais pas lancer un assaut massif sur toute la ligne, de peur de me retrouver aspirer dans une nouvelle configuration que je n'aurais peut être pas bien maitrisée. Alors j'ai donné des coups de boutoir les 2/3 de la ligne mais sans trop en bouger et sur le dernier tiers, j'ai enfoncer sa ligne de défense. La capitale n'est pas exagérément loin mais il y a un fleuve et une masse d'artilleries en face. J'ai progressé lentement jusqu'à la région proche de ma cible. Les combat étaient assez brutaux et j'ai du réparer mes troupes plusieurs fois avant d'être en mesure de prendre pied de l'autre coté du fleuve. Sur la ligne, je cogne, je ne lui laisse pas de répit et même si mes munitions fondent comme neige au soleil, je continue de lui réduire ses troupes sur la ligne.

                    La capitale est en vue, j'ai un de quoi l'attaquer et de maintenir ma poche dans sa proximité, j'engage la bataille pour la prendre mais un bloc de bataillons ennemis m'arrive dessus en réaction à mes premières incursions. C'est difficile de réagir quand on a les troupes d'engagées et je dois mobiliser tous mes moyens pour tenir sur place et continuer mon attaque. Mes troupes commencent à prendre beaucoup de dégâts et j'évacue comme je peux sans trop me mettre en situation risquée. Heureusement j'ai une bonne dose d'artillerie mobile qui a suivie lors de l'assaut et elles supportent mes positions. Je sens bien que c'est risqué mais la capitale cède et je peux l'occuper, s'en suit un certain flottement où je tiens en espérant stabiliser la situation, mais l'ennemi presse et j'ai de moins en moins de troupes solides.

                    Je souffle vraiment quand pop le choix de la prise du pays. Libération / colonisation / annexion... à dire vrai, les deux dernières ne vont pas changer grand chose au contexte, du coup je libère le pays. La Tanzanie depuis alors un pays ayant une meilleure image de moi et surtout il cesse de soutenir les troupes internationales sur son sol. Le calme revient dans toute la zone, mes troupes quittent son territoire et je peux réorganiser mes forces. Je suis vraiment soulagé par cette pays (relative). Je regroupe tout le monde, refait mon organisation, refait une ligne de défense plus légère pour ne pas angoissé mon voisin pacifié et je regroupe mes unités à forte expérience pour se préparer à la suite à l'ouest.

                    Je réussi à réduire ma consommation de munition à moins de 1000 t/j et en parallèle j'ai quelques constructions énergétique & nourriture qui arrive ce qui a pour conséquence d'augmenter ma production de munition, c'est lent mais mon stock remonte un peu. Je destine mes meilleures troupes libérées à planifier l'assaut de l'Angola sur qui je lorgne depuis longtemps pour son pétrole. Maintenant que je sais les bienfaits de faire capituler un pays sans le prendre, mon plan est d'attaquer très lourdement l'Angola avec mes troupes de l'Est et de remonter sur la République du Congo afin de le faire chuter / libéré et ainsi je n'aurais plus de frontière en guerre directe.

                    La stabilisation se poursuit mais je ne vais pas attaquer tout de suite, je veux refaire un peu de stock de revenir pour soutenir mon attaque sans trop prendre le risque de le faire encore trop diminuer. Je veux aussi lancer de la production d'énergie et de nourriture car comme je vais annexer un pays de 35M d'habitants, il faut pouvoir subvenir pour pas subir. Alors je marque le pas, je patiente. Durant ce temps, j'ai quelques nouveaux pays qui me demandent la paix (toujours en me graissant la patte) et ça m'arrange bien. Bien que toujours en guerre contre une bonne douzaine de pays, le moment est calme, la consommation de munitions sur la ligne de front descend même parfois autour de 500 t / j, une situation royale compte tenu que c'était le sujet qui me tracassait le plus.

                    Le temps est calme, je me réjouis que la prise de risque lors de l'attaque de la Tanzanie ait fini par payer et j'aspire à retrouver les moyens d'agir au lieu de subir. Même si je sais que les pays finissent par rompre le cessé le feu au bout d'un moment, je profite du répit salvateur.

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