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  • Men of War : Vietnam





    L'aperçu de JV.Com :
    Spoiler:

    Rien ne change et tout change à la fois pour le prochain volet de Men of War qui débarquera à l’automne. D’un côté, un gameplay rodé qui revient à l’identique avec des commandes et une interface inchangées, de l’autre une époque et un environnement radicalement différents… Car avec le Vietnam de 1968, hélicoptères, napalm, lance-roquettes mais surtout jungle sont de la partie, le tout sur fond de rock’n’roll. Du coup, la guerre n’est plus du tout la même, comme nous allons le voir.
    Chez Best Way, le développeur ukrainien de la très prolifique licence Men of War (3 opus en 2 ans) et avant elle de Face of War, il y a une constante qui est tout à son honneur : la volonté de coller au plus près de la réalité, qu’elle soit historique ou opérationnelle. Dans ses jeux de stratégie en temps réel, pas de bases à construire ni de ressources à récolter mais une gestion au plus près des hommes, des armes, des munitions, du carburant dans un contexte pour le moins soigné proche autant que possible des faits tels qu’ils se sont déroulés. Et cela, jusque dans les moindres détails.
    Vous auriez pas vu Martin Sheen dans le coin ?
    Ce principe est appliqué à la lettre pour Men of War : Vietnam, le prochain titre de la série attendu après l’été. Offensive du Têt, piste Hô Chi Minh, delta du Mékong et bases arrière Viêt-Cong du Laos et du Cambodge seront les terrains de jeu proposés pour les deux campagnes solos distinctes que nous avons pu approcher. D’un côté, la campagne américaine met en scène quatre soldats d’élite qui, en fonction des missions, seront soit livrés à eux-mêmes, soit accompagnés de combattants sud-vietnamiens et troupes yankees. De l’autre, la campagne nord-vietnamienne introduit deux consultants soviétiques accompagnés de deux soldats nord-vietnamiens qui chercheront par tous les moyens à regagner leur camp en traversant les lignes ennemies. Il est d’ailleurs à noter que sur ce point, les concepteurs collent parfaitement à la véracité historique, car si l’Union Soviétique n’a officiellement pas participé au conflit, elle a bel et bien dépêché des consultants auprès des troupes nord-vietnamiennes.
    La jungle est plutôt convaincante.
    C’est d’ailleurs ce que raconte la première mission « Until the trouble troubles you » de la version anglaise du jeu. Les consultants soviétiques et leurs accompagnants nord-vietnamiens sont les seuls survivants d’une embuscade US qui a décimé leur bataillon. Seuls et démunis de véhicules et d’équipement, ils ont comme seul but de rejoindre leur base. Le premier objectif consiste à se dissimuler d’un hélicoptère américain qui patrouille sur le lieu de l’embuscade afin de vérifier qu’il n’y a pas de survivants, puis à éliminer une douzaine de soldats américains en reconnaissance sur place. Le suivant vise à investir une position ennemie, descendre ses occupants et se ravitailler en armement. Le troisième, à infiltrer un camp yankee afin de voler un véhicule et de saboter les autres. Puis à éviter de se faire descendre par un hélicoptère (un des fameux Huey américains). Côté US, la mission « What a job ! » met en scène quatre soldats d’élite américains accompagnés de quatre soldats sud-vietnamiens, tous chargés de mener une investigation dans des villages soupçonnés de collaborer avec les troupes nord-vietnamiennes. Le premier objectif consiste à contrôler un groupe de villageois au travail qui se révéleront être au service de l’ennemi, et à éliminer des soldats qui gardent un guet. Le second, à nettoyer deux bunkers des troupes nord-vietnamiennes puis à tendre une embuscade à une colonne ennemie. Enfin, à investir discrètement deux villages pour y trouver des preuves de collaboration.
    Let there be light !
    Dans les deux cas, la jungle constitue un des éléments fondamentaux (on pourrait même se risquer à affirmer qu’elle est un des personnages principaux du jeu !), car c’est en général la façon de mettre à profit la jungle qui déterminera l’issue des missions. Elle sert à se dissimuler des hélicoptères en patrouille, à approcher discrètement les adversaires ou les bunkers, à s’introduire dans un camp ennemi pour effectuer des missions de sabotage ou voler du matériel. Seulement attention, cette jungle réserve bien des dangers, comme ce fut le cas dans la réalité. On sera en effet confronté aux snipers qui hissés sur des cocotiers éliminent tout ce qui passe, aux tunnels qui dissimulent des combattants ennemis, aux pièges de bambous mortels confectionnés par les Viêt-congs. Vous l’aurez donc compris, le titre draine un caractère infiltration assez prononcé, même si cet aspect n’est pas forcément présent dans la totalité des missions. Chars et pièces d’artillerie seront aussi de la partie pour des épreuves consistant à défendre une position, et à repousser l’ennemi. Les hélicoptères, quant à eux, seront présents mais en soutien seulement, on ne les pilotera pas…
    Changement d'époque, changement de matos.
    Evidemment, côté arsenal et matériel militaire, rien n’est plus comme avant et les concepteurs s’en sont donné à cœur joie : fusils d’assaut M14 et M16, pistolet mitrailleur M3A1, mitrailleuse M-60, Kalachnikov, AK-47, lance-roquettes RPG-2, arme antichar M-72 LAW, mine M-18 Claymore, lance-grenades et grenades en tout genre, chars d’assaut, véhicules de transport etc. Là aussi, Best Way est fidèle à sa réputation, c’est riche et complet. Evidemment, pour les aficionados de la licence, rien ne change dans la façon de gérer ses gars. Le classique panneau de contrôle permet de commander l’escouade dans son entier ou des soldats en particulier, à sélectionner leurs armes principales et secondaires, à leur ordonner de prendre une position, mais aussi à s’informer sur l’état des munitions ou à jeter un œil sur son inventaire, entre autres. Et comme d‘habitude, les corps des soldats abattus peuvent être mis en surbrillance pour faciliter la récolte d’armement et des munitions. Alors, certes, comme ses prédécesseurs, le jeu ne s’adresse pas en premier lieu aux novices. Il n’y a toujours pas de didacticiel digne de ce nom et le niveau de difficulté reste assez élevé même s’il compte trois niveaux.
    Alors, on joue à celui qui brûle le plus loin ?
    Soulignons en revanche, un joli effort côté sonore, même s’il est vrai que l’environnement et le contexte choisis s’y prêtent bien plus que pour les opus précédents. En plus des habituels tirs et explosions qui ont toujours été de bonne facture, Best Games a donné vie à sa jungle renforçant l’immersion : cris de singes et de perroquets, bruits des branches qui cèdent, et même bruissement de la végétation luxuriante, dont le rendu graphique est par ailleurs très convaincant. Surtout, les thèmes musicaux très rock rappelleront immanquablement quelques productions cinématographiques américaines. Bref, on est dans le ton.
    Dernière modification par Zamensis, 06-09-2011, 21h27.

  • #2
    J'me demande comment on va gérer les hélicos.

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    • #3
      Peut-etre comme les avions dans les sudden-strike. On pouvait appeler des avions venus de l'exterieur de la map qui arrivaient apres quelques minutes, faisaient l'action désirée / se faisaient descendre par la Flak, puis les rescapés rentraient a la base.

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      • #4
        Oui, c'est aussi le système de Command&Conquer:Generals, et c'est le seul valable.

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        • #5
          Humpf, c'est déja le cas des avions dans mow, et même dans faces of war.

          Enfin j'avoue que 3 cobra qui arrive et lunarise tout un pan de jungle avec leur roquette ça pourait être cool.
          Les contrôler comme des unités de base peut se faire mais se serait bizarre je pense.

          EDIT: sinon bonne nouvelle d'une campagne solo dans la digne lignée de men of war et surtout de faces of war. Certes c'était pas folichon mais en multi ça roxxait du poney (les coopérations à 4 sur faces of war où on avait chacuns 2 soldats qu'on micro-gérè à mort si bien que c'était tous des rambo qui défonçaient à eux seul toute une panzer division (enfin fallait pas faire n'importe quoi non plus hein). Où les battailles affreuses comme omaha beach ou la prise du Reichtag avec des dizainnes de morts pour chaque centimètres de terrain conquis.

          Campagne solo moins intéressante sur mow je trouve encore que quelques missions valaient le coup en multi, surtout celle où il faut défendre la gare de Rastov le temps que les ouvriers finissent d'embarquer toutes les machines dans le train. J'lavais fait avec pierrus21 et Polo et ça aurait mérité un aar !

          J'avais le front nord, polo le front est et sud tandis que pierrus avaient les quelques mecs du génie pour préparer la défense de la dernière position défensive. Sur skype on aurait presque dit une vraie conversation radio entre les différents PC: "Putains 1 panzer IV dans les terrils ! faut que je décroche du hangar C !"

          "Non ! Sinon mon canon AT et ma mitrailleuse seront prise à revers, je peux t'envoyer 2 hommes pour t'aider à tenir le temps qu'ils finissent leurs munitions. Ils font un carnage j'en ai besoin."

          "Deux hommes ! Non mais t'as vue ce qui me tombe sur la gueule ! J'vais devoir décrocher ! Si mon tireur d'élite embusqué dans l'arbre faisait pas autant de dégat sur les escouades allemandes qui passent dérrière le 3éme quai je me serait déja fait déborder depuis longtemps !"

          "Hé ho les mecs, pas questions de reculer, vous respectez le timing, j'ai posé à peine la moitié des mines et des barbelés !"



          Bref ça c'est fini qu'il me restait mon commissaire avec 2 balles dans le Tchokarov, mon tireur d'élite avec son couteau et un soldat avec une balle dans son PPH + un coktail molotov qui ont survécu et pu être évacué. Je crois qu'un seul homme à polo avait survécu et presque tous les hommes à pierrus qui décidement, en a pas branlé une et aurait pu nous envoyer son T-34 en soutien.
          Dernière modification par Archange, 11-08-2011, 10h35.

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          • #6
            Pfff, aucun gout Archange.
            Quand on parle de bombardements au vietnam, il n'y a qu'une phrase qui résume la situation:
            "J'adore l'odeur du Napalm au petit matin."

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            • #7
              "J'adore le doux sifflement des roquettes qui s'abattent par dizainne sur les viets"

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              • #8
                Le jeu est sorti sur Steam, 30 euros en version de base et 40 euros en version "collector" avec déjà des DLC de dispo, ça n'augure rien de bon pour la qualité du jeu...

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                • #9
                  Au fait, un test sur jeuxvidéopc:
                  http://www.jeuxvideopc.com/test/4771...ar-vietnam.php

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