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  • URSS vs FINLAND

    Je cherche un volontaire pour effectuer un test de jouabilité en vanille.

    Il est dommage de ne pas affecter un joueur à la Finlande en multi, et les deux dernières GPO tendent à le confirmer.

    Je jouerai l'URSS. Pour que ce test soit concluant, mon adversaire devra bien maîtriser la Finlande.

    Le déroulé de la partie s'effectuera comme suit :

    - L'URSS sera jouée comme dans une partie de multi, à savoir en respectant les règles suivantes :
    * guerre d'Espagne : corps expéditionnaire de 6 divs d'infanterie d'une taille n’excédant pas 20.
    * pas d'attaché avant d'être en guerre contre l'Allemagne.
    * Tchang doit vivre.
    * doit signer le pacte germano soviétique
    * doit suivre le focus du marxisme léninisme.
    * n'est pas obligé de revendiquer la Bessarabie mais doit déclarer la guerre à la Finlande (fin 39 ou début 40). Une paix blanche mettra un terme à ce 1er conflit.
    * pas d'invasions intempestives (Turquie, Roumanie, Pologne, Mandchourie). Les Pays Baltes seront annexés via focus après signature du pacte MR, et une guerre éventuelle avec l'Iran pas avant le déclenchement de Barabrossa.

    - La Finlande sera jouée comme en multi.
    * pas d'invasions intempestives (constitution de l'Empire nordique avec annexion ou contrôle d'états fantoches).
    * pas de revendications sur les Pays Baltes.
    * Focus obligatoire : Centre
    * Ne peut rejoindre l'axe qu'après la conclusion de la guerre d'hiver et rester en paix jusqu'à Barbarossa.
    * Doit attendre que ce soit l'Allemagne qui déclenche Barbarossa pour entrer de nouveau en guerre contre l'URSS.
    * Ne doit pas accepter de corps expéditionnaires
    * pas d'attaché avant le déclenchement de Barbarossa
    * Ne peut pas demander de lend lease avant Barbarossa.
    * droits portuaires interdits à tout autre pays que l'Allemagne.

    - Règles générales :
    * Unités spéciales : mineur : 1 para + 10 unités spéciales au plus. Taille des unités spéciales : 20 minimum. Majeur : 2 paras + 20 unités spéciales au plus
    * Taille des autres unités : 10 minimum.
    * Le mélange infanterie à pieds (tout type) / unités à moteur, est interdit.
    * les unités de soutien type blindées (lance flamme, recco blindée et véhicule à roues léger blindé) ne peuvent être utilisés qu'avec des mécas, motorisés, blindés, véhicules amphibies).
    * Techno : pas plus de 1 an en avance en recherche, 2 seulement quand spécifié par focus.
    * Actions de déstabilisation (propagande) et de gouvernements de collaboration interdits
    * Sous-marins : 6 minimum par flotte.

    Lorsque l'Allemagne attaquera l'URSS (entre juill et sept 41), j'aurais à m'assurer que le front ouest ne flanche pas (GER + HUN + ROM + ITA + Vichy...) et y mettre en conséquence le plus gros de mon armée contre des attaques de forcenés. Ce qui fait que le combat devrait être plutôt équilibré.
    En outre, le fait de jouer à 1x1 fait que l'URSS aura beaucoup moins d'usines et de divisions qu'en multi (entre 330 et 370 à la place de > 400, mi juin 1941).

    En l'état et sans règles, la Finlande est démentielle (j'ai pu avoir 100 divisions de T20) si on n'impose pas de prendre au minimum l'orientation politique neutre (focus centre), sans parler du fait qu'un très grand nombre peuvent de plus être des forces spéciales.
    Dernière modification par Balthaur, 30-11-2023, 11h10.

  • #2
    Salut Balthaur,
    j'ai fait un petit essai avec la Finlande, et sans poussée et sans faire d'anhistorique, j'ai eu 48 div de taille 6 sans Pb, de quoi avec l"IA soviétique prendre le dessus.
    Il faut tenir compte du front finlandais, en effet, si il est joué par un joueur, sans compter les Allemands sur ce front si le Finlandais en utilisant la décision de construction des hubs de ravitaillement pour permettre d'amasser des troupes aux frontières.

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    • #3
      Envoyé par bibrax Voir le message
      Salut Balthaur,
      j'ai fait un petit essai avec la Finlande, et sans poussée et sans faire d'anhistorique, j'ai eu 48 div de taille 6 sans Pb, de quoi avec l"IA soviétique prendre le dessus.
      Il faut tenir compte du front finlandais, en effet, si il est joué par un joueur, sans compter les Allemands sur ce front si le Finlandais en utilisant la décision de construction des hubs de ravitaillement pour permettre d'amasser des troupes aux frontières.
      Salut bibrax ! Ça fait un bail !

      Oui, on a foiré deux GPO en laissant la Finlande jouée par un joueur et sans règles. Or là, c'est nécessaire.
      En outre, même en imposant des règles, SOV devra vraiment consacrer de gros moyens s'il ne veut pas se faire déboulonner (nombre de divisions et leur punch, des infras, des hub). Du coup, en étant plus fort contre la Finlande (mais faut pas rêver, il ne pourra pas la battre en guerre de continuation), il sera plus faible contre l'Allemagne, ROM, ITA et HUN. Ça devrait permettre à l'axe de s'enfoncer plus loin en territoire soviétique plutôt que de se faire bloquer assez vite.

      Ça ne te dit pas de faire le test ? Ce serait sympa !

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      • #4
        Et oui un bail. J'e me suis éloigné de ce jeu mais ai quand même été tenté par le DLC.
        la semaine prochaine en soirée (20h00 et plus), à partir de mardi je serai dispo si cela te va.
        On testera selon les règles historiques de dessus, à part le coup de la Bessarabie.
        Que veux tu dire par paix blanche ? "doit déclarer la guerre à la Finlande (fin 39 ou début 40). Une paix blanche mettra un terme à ce 1er conflit.". Est-ce bien comme je le croix la paix histo, soit la perte de la Carélie, Petsamo, Salla par la Finlande ?

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        • #5
          Envoyé par bibrax Voir le message
          Et oui un bail. J'e me suis éloigné de ce jeu mais ai quand même été tenté par le DLC.
          la semaine prochaine en soirée (20h00 et plus), à partir de mardi je serai dispo si cela te va.
          On testera selon les règles historiques de dessus, à part le coup de la Bessarabie.
          Que veux tu dire par paix blanche ? "doit déclarer la guerre à la Finlande (fin 39 ou début 40). Une paix blanche mettra un terme à ce 1er conflit.". Est-ce bien comme je le croix la paix histo, soit la perte de la Carélie, Petsamo, Salla par la Finlande ?
          A partir de ce soir, ça te dit ? On n'est pas non plus obligés de se faire des sessions super longues, c'est selon nos convenances.
          En tout cas, je serai sur Discord à 20h.

          Pour répondre à ta question, il s'agit donc de la guerre d'hiver de nov 39 à mars 40. Et elle doit être déclarée par SOV durant cette période.
          Elle se terminera (en principe) par la défaite de la Finlande qui a cédé à l'URSS la Carélie, Petsamo et Salla (historique).
          C'est ce qui est appelé "une paix blanche" dans le jeu.
          Si je n'arrive pas à gagner ce 1er round, on avisera.

          La seconde partie du test est beaucoup plus importante : entrée en guerre de l'Allemagne en 1941 et revanche de la Finlande.
          C'est là que la jouabilité de la Finlande se décide.

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          • #6
            That's all good, à ce soir 20h00

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            • #7
              Compte rendu des deux premières sessions : 1er janvier 36 - octobre 1940.
              Du point de vue de l'URSS.

              Déroulement classique dans un 1er temps : guerre d'Espagne. Purges. Assassinat de Trotski.

              Guerre d'Espagne : défaite des républicains (sans surprise) faute de renforcement des 6 divisions soviétiques. Elles se seront battues jusqu'au bout, l'une d'elle tellement usée (réduite à 0% de force) qu'elle sera détruite au tout dernier jour de la guerre.
              Mon chef de corps expéditionnaire fut Chibichov (renard), commandé par Koniev, promu maréchal sous le nez de Toukhachevski (pas encore purgé). Chibichov passa de niveau 3 à 5, devînt expert en infanterie et fut promu à l'état major (bonus d'attaque (+5%) et de défense (+10%) aux unités d'infanterie).
              En matière d'avions, la transformation du I-16 en I-16 A (2 mitrailleuses et moteur I remplacées par 4 canons et moteur II) a permis de tenir tête à l'aviation axiste et d'essuyer un minimum de pertes, même à 200 chasseurs contre 300. L'affectation de Novikov (+0.4 XP/jour et de Golovanov (-10% sur les doctrines) a permis de cumuler des gains substantiels en XP et de passer quelques doctrines.

              Purges : priorité leur a été donnée. A deux occasions, la paranoïa de Staline est montée jusqu'à 30, mais sans conséquences. La grosse angoisse était de voir Yehzov devenir le nouveau patron du NKVD (accroissement de la parano accrue de +1% par semaine, aïe)
              Une seule pénalité de gains d'XP infligée à l'aviation pour 1 an, automatiquement relevée sans surcoût de PP.
              Quelques marins balancés dans l'eau froide... Mais globalement, le corps des officiers s'en est bien sorti (les 3 armes, surtout la marine, qui prend cher habituellement).

              Troski : assassiné par Mercader en sept 38. L'affaire a été rondement menée, sans prise de risque.

              Second temps, préparation contre la Finlande : espionnage, aviation, marine, armée de terre, économie.
              La Bessarabie a été réclamée (après la Finlande) et s'ajoute à la Pologne orientale obtenue après invasion de l'Allemagne.

              Espionnage : le NKVD a été créé 10 mois avant l'assassinat de Trotski, avec mise en place du Chiffre pour décrypter le Code finlandais, de même que la constitution d'un réseau d'espionnage sur ce pays.

              Aviation : 500 bombardiers tactiques ont été mis en lice et se sont préparés à pilonner les forces finlandaises. Les unités SB ont été refondues (moteur III, 3 x tourelles doubles II, plaques de blindage). Leur efficacité n'est pas très grande, mais ces unités sont devenues difficiles à descendre.
              Le bombardement stratégique n'a pas été négligé non plus : les quadrimoteurs ont été portés à 200 et refondus (moteur III, 4 x tourelles doubles II, blindage, doublement des râteliers de bombes) avec missions d'attaque des hub et des usines militaires.
              Le I-16 A est encore refondu en I-16 A1 avec moteur III, 5 canons, siège blindé et réservoirs agrandis. D'un effectif supérieur à 800, ils cadenassent la Finlande, s'assurant la supériorité aérienne en mer, en Carélie et de Mourmansk à Léningrad.
              Toutes les unités aériennes sont entraînées à leur niveau maximum (+25% de bonus)
              Il n'est pas attendu de résistance aérienne de la part de la Finlande.

              Marine.
              Parent pauvre, elle a pourtant été soignée dans la mesure du possible : le niveau de grenadage anti S/m a été relevé de un point. Les torpilles sont été améliorées (+1 niveau), avec mise en place de dispositifs d'écrans de fumée, contrôle de systèmes de tir II et radars III pour certains destroyers refondus chargés de la lutte ASM en mer Baltique et aux abords de Mourmansk - Arkhangelsk.
              Il s'agit de pouvoir contrebattre les submersibles ennemis (Finlandais puis allemands) sous couverture aérienne.
              Plus de 20 S/m soviétiques verrouillent les abords finnois baltes, tandis que 20 autres s'assurent des abords du grand nord.
              Toutes les unités navales sont à +25% de niveau d'entraînement.
              La flotte de surface finnoise n'est pas à craindre et ne représente pas grand chose.

              Armée de Terre.
              C'est de loin le gros morceau.
              Pas moins de 70 divisions sont directement alignées sur la frontière de la Finlande plus une dizaine d'alpins directement concentrés sur Leningrad. Une autre armée de 24 unités d'infanterie assure les garnisons des ports depuis Riga (sous contrôle soviétique depuis fin octobre 39) jusqu'à Arkhangelsk. Plus des motorisés et des blindés en second échelon sur les Hubs, terrains d'avions et capitales des oblasts.
              Une autre armée de 24 divisions est en attente d'embarquement à Tallinn.
              Les chefs choisis sont les meilleurs, au moins de niveau 3 en attaque, avec un bon niveau de compétence en matière de ravitaillement.

              L'effectif des divisions basiques a été porté à 10 bataillons d'infanterie.
              Un nouveau modèle de division de 1ère ligne a été créé, par ajout de génie, de DCA.
              Vient ensuite la divisions de la Garde, identique à la division de 1ère ligne, mais à laquelle une compagnie de soutien AT et une autre de reconnaissance ont été ajoutées. La compagnie de soutien d'artillerie a été supprimée, remplacée par un bataillon d'artillerie de ligne (-25 XP, ouch, ça fait mal).
              La division de cavalerie (au nombre de 22 initialement), a été entièrement refondue en motorisée, à 10 bataillons d'infanterie portée, génie, artillerie de soutien, DCA, véhicules de reconnaissance blindés, et AT.
              La divisions blindée d'origine n'a pas encore été retouchée. Le T-34 sera obtenu grâce au focus "superior war machines" plus tardivement. Ce qui permettra l'économie conséquente d'XP terrestres.

              En gros, ce ne sont que les divisions de 1ère ligne et les alpins qui vont attaquer la Finlande pour cette guerre d'hiver.

              L'armement d'infanterie est majoritairement celui du fusil de 1936, ou celui pris sur les pays baltes annexés. Cependant, la tech a été développée assez tôt pour le fusil de 1939, et sa production massive a commencé depuis avril 1939. Lorsque la guerre de d'hiver débutera, l'artillerie 1940 et les armes de soutien 1940 auront été également développées.

              En matière de doctrine, l'assaut de masse a été abandonné au profit du grand plan de bataille. La conversion a été faite juste avant de commencer la guerre d'hiver. Les XP accumulés (pas tellement de gains pendant la guerre d'Espagne) on permis d'atteindre le niveau 5 grâce à Timoshenko et au corps d'officiers professionnels. Golovanov a été remplacé au dernier moment par Shaposhnikov (-10% aux doctrines terrestres).

              Économie.
              Il va de soi que pour pouvoir aligner autant de divisions le long de la frontière finlandaise (3 x T20 par tuile, minimum) sans se faire sévèrement rappeler à l'ordre par l'attrition, il a fallu investir dans les Hubs, les voies ferrées et les infrastructures.
              C'est évidemment autant d'usines en moins produites pendant la durée des travaux.
              Deux Hubs ont été rajoutés, les infra accrues de +1 à +2 niveaux de Mourmansk à Leningrad. Le niveau ferroviaire a été porté à 5 entre Moscou, Vologda, Leningrad, Moumansk. Une nouvelle ligne a été créée entre Arkhangelsk et Vologda, et Arkhangelsk - Mourmansk.
              La mauvaise surprise viendra surtout de la loi d'économie de guerre qui n'a pas pu être passée avant février 1939 (soutien à la guerre systématiquement inférieur à 50 jusque là, malgré les Sudètes...)

              Troisième temps, les opérations de la première guerre d'hiver.
              Face à une masse pareille, bien ravitaillée, puissante, la Finlande s'est retranchée sur ses œuvres vives. Et c'est bien vu de la part de bibrax qui n'a matériellement pas les moyens d'opposer de divisions à la fois sur les côtes, menacées de débarquement et sur toute la longueur du front terrestre, d'autant plus que ce sont encore des unités légères (T10 max) n’excédant pas une vingtaine d'unités. Avec une menace para éventuelle...

              Lorsque l'offensive se déclenche, tout le front se met en mouvement.
              Au nord, le golfe de Botnie est atteint d'un même rush depuis la prise de Petsamo. Toute communication terrestre avec la Suède est coupée.
              Au centre, pareil. L'Armée Rouge s'enfonce dans un dédale de lacs gelés. Salla et Suomusalmi sont prises sans combat.
              C'est plus au sud que ça chauffe...

              Le lac Ladoga est tourné par l'est, non défendu, son Hub pris et aussitôt connecté via le rail au reste du réseau soviétique. Une dizaine de divisions fait sa jonction avec le corps alpin qui se bat durement depuis des semaines sur une ligne de défense fortifiée près de la frontière avec Leningrad.
              A noter que les combats sont jusqu'alors nettement favorables aux soviétiques (>80% dans le vert), mais du fait de la valeur de retranchement et des bonus dus au pays, l'armée finlandaise lâche pied lentement. Mais elle ne peut pas espérer que l'envoi de renforts rétablisse la situation qui se détériore peu à peu, d'autant plus que la supériorité aérienne remplit parfaitement son rôle de travail de sape.

              (suite ajoutée 2h plus tard)

              En deux semaines, la 1ère ligne de défense finlandaise flanche et le repli s'opère directement sur Viipuri, en bon ordre.
              Le combat s'engage à nouveau, mais cette fois, la défense tient bon. Les alpins attaquent de deux côtés, l'infanterie de 1ère ligne sur un 3e pendant qu'une partie de l'armée commence un mouvement tournant par le nord, non défendu. A ce stade, 70% du territoire finlandais est pris.
              Par vagues successives, les russes s'élancent, se font repousser mais usent à chaque fois un peu plus les défenseurs constamment soumis à une guerre d'attrition à laquelle l'URSS peut se livrer.

              Il doit être irritant pour Mannerheim d'avoir à garnir autant de côtes en prévision d'une invasion maritime éventuelle, pendant que le reste du pays se fait envahir faute de moyens de défense (en effectifs notamment).
              Lorsque le débarquement est lancé, des pourparlers en vue d'une paix blanche sont en cours.
              L'action se déroule face à Helsinki. La capitale est attaquée par les côtés et de face. Sur la droite, vers Viipuri, l'opération échoue. A la gauche, vers Hanko, la défense finlandaise cède. Deux divisions d'infanterie soviétiques prennent pied et soutiennent l'assaut frontal encore en cours contre Helsinki, mais sans grand espoir de succès. Des renforts d'autres secteurs non attaqués arrivent et flanquent les deux unités débarquées...

              A ce moment là, les pourparlers prennent fin : la Finlande cède sur toutes les revendications soviétiques. A savoir Petsamo, Salla et la Carélie.
              Les deux divisions débarquées prennent le chemin de Leningrad sans autre forme de procès et s'en sortent indemnes.

              Bilan : environ 70 000 morts chez les russes, 20 000 chez les finlandais, notamment dus à l'aviation

              Mais la Finlande prépare sa revanche...

              Dernière modification par Balthaur, 21-12-2023, 22h55.

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              • #8
                En lisant tout cela et rétrospectivement, je me dis que j'aurai dû passer un très mauvais moment !
                Et pourtant et à sang-froid, nous voici post-guerre d'hiver en 1940, et avant guerre j'avais 18 divisions et post-guerre, toujours 18, ce qui me fait dire qu'à part la perte attendue car historique des 3 territoires (Petsamo, Salla et la Carélie) et bien, moi foi, la Finlande en sort fortifiée et la tête haute, donc n'écouter pas l'insidieuse propagande soviétique, c'est du bla-bla.

                Nous reprendrons nos territoires, Vive la Finlande.

                P.S mon ennemi a oublié de parler de ses débarquements et de ses pertes, hou de la propagande je vous le dis...

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                • #9
                  Envoyé par bibrax Voir le message

                  P.S mon ennemi a oublié de parler de ses débarquements et de ses pertes, hou de la propagande je vous le dis...
                  C'est corrigé, j'ai rajouté la suite (j'avais été interrompu) après "travail de sape".

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                  • #10
                    Compte rendu de la 3e session : octobre 1940- début 1942.
                    Du point de vue de l'URSS.

                    C'est maintenant que la Finlande va s'avérer être la plus redoutable, et il convient de s'y préparer en conséquence.

                    En matière d'effectifs, le nombre des divisions a été porté au voisinage de 330.
                    - 48 défendent les ports (mer Noire, mer Baltique, grand nord) mais sont de formation standard (T20 avec soutien d'artillerie uniquement)
                    - 72 sont déployées de Petsamo à Leningrad, plus 14 d'alpins. Ce sont des divisions dites de 1ère ligne (2/3) et Gardes (1/3)
                    - En second échelon sur les ports baltes et mer Noire : l'armée motorisée composée de 23 divisions.
                    - 12 divisions blindées (T20 dotées de T-34) constituent la réserve, sur Leningrad, Moscou, Kaunas, Kiev.
                    Tout le reste (175 divisions) est réparti sur la frontière occidentale (2/3 de 1ère ligne, 1/3 de gardes) et de niveau d'entraînement variable (+25% à +0%), contre l'Allemagne, la Hongrie, la Roumanie.
                    Une partie de la Lituanie a été volontairement abandonnée pour avoir une meilleure défense sur l'axe Riga- Kaunas. Tout le reste est garni sur la frontière.

                    En matière d'avions, environ 2000 chasseurs sont prêts, avec un bon niveau de doctrine (niv 7), 200 BB stratégiques et 700 bombardiers tactiques (tous avec des moteurs III).

                    Les stocks d'armes en réserve sont bons, il y a de quoi parer à une crise en cas de rupture du front.

                    Lorsque Barbarossa se déclenche (sept 1941, ce qui est similaire avec ce qui s'est produit en GPO), le choc à l'ouest est violent : entre 14 et 20 combats en permanence.

                    La Finlande s'en mêle et attaque sur le front de Carélie, là où la concentration soviétique est la plus forte.
                    Son attaque débute sous supériorité aérienne soviétique intégrale et à 1 contre 1 dans le meilleur des cas.
                    Le constat d'échec est évident : impossible de passer... Succès de la défense soviétique donc.

                    Dans le grand nord, 9 divisions attaquent simultanément le port de Kirkeness. Au terme d'un long combat, il tombe, privant l'axe d'une base de ravitaillement. La Finlande, absente sur ce théâtre, concède quelques "tuiles" prises par l'Armée Rouge mais elle ne s'aventure pas plus avant dès que le ravitaillement flanche.

                    Une tentative malheureuse de débarquement est réalisée par la Finlande sur la base de Tallinn (Estonie). La mission est confiée à des ex-taulards (équivalent bataillons disciplinaires soviets).
                    Les barges d'assaut se font intercepter par la flotte de surface, et les autres repousser sur les plages. Une bataille navale s'engage : la Finlande perd deux croiseurs.

                    En représailles, l'URSS s'empare de l'île d'Aland, non défendue (en face de Turku). Pour ce faire, Staline y a envoyé son meilleur chouchou de niv 1 : Vatoutine...

                    La guerre aérienne contre l'Allemagne se livre à 1 contre 2 ou 3, notamment en Pologne Orientale. L'aviation Rouge perd 4 à 5 fois moins d'appareils que l'ennemi malgré sa supériorité numérique.
                    Au niveau terrestre, les gains de l'axe sont sanglants: perte des 3/4 de la Bessarabie, le terrain concédé en Lituanie, Stanislawow. Mais d'une manère générale, le front tient bon.

                    L'année 1942 arrive. C'est celle où l'axe est le plus dur à combattre. La Finlande a fini son rodage et sa véritable attaque ne va plus tarder.
                    En URSS la production tourne à plein rendement, de nouvelles divisions (armées) sont levées mais leur niveau d'entraînement est bas (-25%) et sont affectées sur le front occidental.

                    Dernière modification par Balthaur, 25-12-2023, 18h32.

                    Commentaire


                    • #11
                      Un vrai rideau de fer, espionnage y compris ce qui fait que mon bonus de planification est proche de zéro, c'est dire le carcan. Il faut croire que le soviétique a vraiment pris peur de ma glorieuse et courageuse Finlande.
                      Dommage que l'Allemagne soit joué en IA, cela gâche une bonne partie du test, je ne crois pas que j'aurai eu autant de troupes soviétiques sur mon front, si cela avait été joué...
                      Mais dans tous les cas, c'est bien au tout début 43, que la Finlande peut compter sur environ 120 div (taille 12 à 20), et avant cela ma foi, elle oblige le soviet a immobilisé un grand nombre de div sur ce front (jusqu'à 75) pour le contenir en 41-42.
                      L'URSS s'en trouve affaibli en début de guerre.
                      Dernière modification par bibrax, 26-12-2023, 13h20.

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                      • #12
                        Compte rendu de la 4e session : début 1942 - mi 43.
                        Du point de vue de l'URSS.

                        Commençons par le front ouest.
                        Au fil des mois, la violence des combats a décru, et début 1943, la supériorité aérienne de l'axe n'est plus qu'un souvenir.
                        L'armée de terre est bloquée, et les quelques enfoncements du front (Brest Litovsk, Cernauti) ont été repris par les divisions blindées (1 corps de T-34).
                        Bref, le front est stabilisé

                        Par souci de simulation, aucun renfort n'a été expédié contre la Finlande et les nouvelles divisions sont exclusivement déployées contre l'ouest.
                        Le pool d'unités est passé de 330 à > 400.
                        Pour ce qui est des usines, une fois le niveau de 440 atteint, aucune autre n'a été construite. Tout part dans les infra, les rails, les Hubs, les radars.

                        Les unités de chasseurs alpins ont été étoffées (T24 ===> T32 avec de l'infanterie, et les rangers ont remplacé les unités de reconnaissance).

                        Le front Finlandais.
                        Stable une bonne partie de l'année 1942.
                        L'efficacité des services secrets est telle que la quasi totalité du positionnement des troupes ennemies est répertorié.
                        L'amélioration des infrastructures a permis de rapprocher de nouveaux Hubs du front, l'un à Salla, l'autre à Suomusalmi.
                        La Finlande ayant manifestement renoncé à toute attitude offensive, le soviet suprême décide de passer à la contre offensive.

                        Au sud, la lutte est acharnée, et il n'y a que les divisions blindées qui enregistrent des résultats (deux tuiles prises en 3 mois de combat...). Puis, avec l'amélioration des infrastructures, les décryptages et les espionnages (+ radar de Niv 6 sur Leningrad et Mourmansk), l'offensive prend de l'ampleur et s'étend jusqu'au grand Nord.
                        Le centre finlandais est enfoncé, et le nord pris. Plus moyen de s'approvisionner en Suède...
                        Il faut dire que le soutien de l'aviation est omniprésent. Tous les bombardiers sont en Finlande...

                        La bataille est en cours, les pertes soviétiques sont supérieures à celles des finlandais, mais peu importe.


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                        • #13
                          Celui qui dit écrit l'histoire, donc voici mon retour après action.

                          Rendu en octobre 1944, par ce froid automne, la vaillante Finlande a dû cessé toutes hostilités. Ne pleurez pas dans les chaumières, face à d'horribles conditions de combat et au vu d'épargner la vie de nos citoyens-soldats il a fallu s'y résoudre...

                          Ce n'était pas faute de matériel, les stocks étaient encore bien pourvus :



                          Ce n'était pas faute de capturer du matériel aux soviets, c'est du consommable pour eux (comme leurs hommes) :


                          en tout cas, j'ai de quoi alimenter le marché noir.

                          Ce n'était pas par manque de courage, toute situation même extrême est porteuse d'espoir :



                          Et voila, malgré l'annihilation constante de leur support aérien, nous avons abattus plus de 1400 bombardiers stratégiques et tactiques, fait plus de morts dans leurs rangs que nous n'en prenions, tenu le front avec 60 divisions d'infanterie contre autant de divisions soviétiques mais plus blindées, il a fallu s'y résoudre, et pour quelle raison me dires-vous ?

                          La première capture le montre, si vous regardez attentivement, vous pourrez pour les plus affutés la deviner.

                          Vive la Finlande, vive la Finlande libre !

                          En tout cas, en cinq séances de 2 à 2h30, on s'est bien éclaté, y a pas pas photos.

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                          • #14
                            Merci bibrax pour ces captures d'écran explicites.

                            Ce test a été bien enrichissant pour ma part.
                            Il a permis de faire le constat qu'elle était finalement jouable en multi, mais sous certaines conditions.

                            Les règles suivantes la concernant doivent être adoptées :
                            1- pas d'invasions intempestives (constitution de l'Empire nordique avec annexion ou contrôle d'états fantoches).
                            2- pas de revendications sur les Pays Baltes.
                            3- Focus obligatoire : Centre
                            4- Ne peut rejoindre l'axe qu'après la conclusion de la guerre d'hiver et rester en paix jusqu'à Barbarossa.
                            5- Doit attendre que ce soit l'Allemagne qui déclenche Barbarossa pour entrer de nouveau en guerre contre l'URSS.
                            6- Ne doit pas accepter de corps expéditionnaires
                            7- pas d'attaché avant le déclenchement de Barbarossa
                            8- Ne peut pas demander de lend lease avant Barbarossa.
                            9- droits portuaires interdits à tout autre pays que l'Allemagne.

                            La règle N°3 est essentielle, sinon la Finlande peut passer en mode fasciste, ce qui gonfle démesurément ses effectifs avant même la guerre d'hiver (39-40).
                            La règle N°6 concerne toute présence militaire terrestre alliée (en corps expéditionnaire ou présence alliée. Par exemple l'Allemagne qui positionne des PzD ou des alpins en Finlande). En effet, comme elle peut aligner un nombre très élevé de divisions -on peut atteindre 100 de T20- il convient de restreindre son champ d'action déjà démentiel. Cela compense plus que largement l'envoi ou la présence d'unités alliées sur son territoire.
                            La règle N°8 semble dure, mais vu les taux incroyables de capture de matériel ennemi sur les champs de bataille, les besoins matériels ne constituent au final pas un souci.

                            Ce test a permis de voir qu'il impose au soviet de déployer des moyens importants, tout comme une préparation soigneuse du terrain.
                            La stratégie qui consiste à croire qu'il suffit d'étouffer le finlandais sous la masse ne mène qu'au désastre. Fini le temps où on se dit qu'il faut produire des chars en masse pour résoudre le problème.

                            D'abord, et en multi, un joueur soviet doit être affecté à plein temps au front finlandais.
                            Ensuite, il est nécessaire de convenablement développer ses doctrines (aériennes, terrestres) et les porter au niveau 4 ou 5 minimum avant Barbarossa.
                            L'espionnage (contre la Finlande) est devenu capital, le craquage du Chiffre important.
                            La Marine doit servir (interception de convois, bombardements côtiers, escorte) activement.
                            L'aviation de bombardement est un atout du soviet contre la Finlande, en particulier pendant la guerre d'hiver. La négliger rendra quasiment impossible tout succès.
                            Les infrastructures doivent impérativement être soignées (Hubs, rails, infras) faute de quoi, tout secteur où l'attrition se fera sentir le mettra en péril.
                            Les technologies des armes (infanterie, artillerie) sont à mon sens à ne pas négliger. Mieux vaut courir le risque d'être un peu juste en stock, mais en produire de meilleure qualité. Car en fait, des divisions mieux armées et bien retranchées sont plus efficaces que des unités plus nombreuses de qualité médiocre.

                            Certes, au cours de ce test, je n'ai pas voulu courir le moindre risque et les effectifs engagés pouvaient être réduits d'une bonne trentaine de divisions. Bibrax en aurait sans doute été rendu plus agressif, mais du fait du réseau d'espionnage, ses bonus auraient été considérablement amoindris.
                            A mon sens, les alpins étaient peu efficaces, car les XP terrestres passent d'abord dans les unités "régulières" pour lesquelles l'urgence est plus grande, vu leur nombre et les tâches qui leurs sont assignées. On ne va pas non plus claquer des XP pour seulement 14 ou 16 divisions alors que les niveaux d'XP pour les doctrines sont si durs à atteindre (rappelons une majoration de 20% des dépenses par rapport à l'Allemagne, pour ne citer qu'elle). Et aucun bonus en doctrine n'est à attendre.
                            Dernière modification par Balthaur, 31-12-2023, 10h02.

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