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  • L'ARRéémergence malienne

    Pré-prologue :
    Le mali étant un pays un peu en retard, il ont demandés aux grands et valeureux vikings suédois de leurs fournir un PC afin de pouvoir poster leur ARR. Malheureusement, ils ne comprenaient pas comment s'en servir. Les valeureux suédois ont donc posté l'ARR pour eux.

    Prologue :

    Le grand Empire Doré du dixième Roi des Rois a périclité.
    Suite à son accession au trône en l'an 1312 , Mansa Moussa avait largement puisé dans les ressources aurifères des mines maliennes afin de faire jaillir son peuple de l'ombre.
    D'énormes projets architecturaux avaient été menés, l'érudition mise au premier plan et un pèlerinage aussi pieu que commerciale mené.
    Devenu la lumière d'Afrique, figurant sur les cartes des plus grands empires et royaumes, le Mali était puissant.... mais riche, il ne l'était plus.


    A la mort de Mansa Moussa en 1337, l'économie et le trésor impérial était à genou. Les largesses de l'Empire se tarissant, il retomba peu à peu dans l'oubli, la Grande Madrassa de Tombouctou fut désertée et tomba en ruine.
    Le Mali se replia sur lui-même.





    En 1430, Mansa Musa III Keita, entreprit de faire revivre le rêve de son ancêtre, de son vivant et à travers ses successeurs, il fit ouvrir de nouvelles madrassas afin de former et d'endoctriner l'élite malienne.
    Afin de redonner espoir au peuple et de rouvrir la voie au Grand Empire Malien, il humilia le voisin Mossis, dont les terres avaient autrefois fait parties de l'Empire au terme d'une guerre de 2 ans.
    Le butin de guerre finança la construction de la plus grande madrassa du royaume, sur la côte guinéenne. Ce choix surprit l'ensemble de la cour, et des rumeurs de folie commencèrent à émerger des couloirs du palais.
    Mansa Musa III convoqua, en une même assemblée les émirs les plus influents et les inventeurs, chercheurs, théoriciens et alchimistes les plus respectés que son royaume comportait.
    Assis sur son trône, il leur fit par de ses intentions, à l'instar de son glorieux ancêtre, il redonnerait la gloire et la puissance au Mali, mais non grâce aux vaisseaux du désert, mais grâce à des montures de bois, de toiles et de cordes. « Autrefois nos prédécesseurs ont traversé un océan de sable, nous, nous traverserons le véritable océan, et iront là où aucun homme, pas même le plus téméraire n'a jamais osé s'aventurer, et des richesses de ses contrées nous bâtiront un Empire que le monde entier connaîtra, enviera et redoutera . A la mer !! »

    C'est ainsi que des expéditions quittèrent le port de Gabou, avec à leurs têtes des amiraux et explorateurs fraîchement sorti de la Madrassa Portuaire Impériale. Très vite des rapports d'îles et de terres sauvages et couvertes de jungles revinrent.


    Avant de lancer la colonisation de ces nouvelles terres, pas si désertes que cela d'ailleurs, un problème se posa au Mansa, il ne pouvait à la fois dominer les mers et la Nouvelle-Afrique, nom donné à ces terres par les explorateurs, et les terres.

    Des accords, alliances, mariages furent donc adressé au seul voisin de confiance, assez puissant et compréhensif pour accepter le rôle qui lui incomberait, le Bénin.
    Aux termes de discussion, le Mansa n'avait pas obtenu un allié, mais ce que l'on pourrait appeler une fédération avec celui-ci, les deux monarques seraient égaux, et veilleraient chacun l'un sur l'autre et sur les intérêts communs de leurs deux pays afin de les mener vers la gloire comme un seul et unique Empire.

    La question du contrôle des terres et de la puissance terrestre ainsi réglée, Mansa Musa III mit ses plans à exécution. Il vassalisa le Kong et lui offrit la côte guinéenne anciennement Nupe, puis il vassalisa le Djenné, ces assujettissements, si ils ne participaient pas directement à l'économie du Mali, lui assurait un territoire suffisant, pour un impact réduit sur l'administration et les projets du pays.
    Enfin, les premiers colons partirent, non pas pour une mais deux colonies distinctes, ouvrant à la voie à une vague déferlante portant le drapeau malien, carré d'or sur fond de gueule sur la Nouvelle-Afrique.

    50 points diplomatiques, merci !


  • #2


    Vers les jungles et l’eau-delà

    Les premiers relevés cartographiques ont été effectués, de nouveaux navires ont été construits, maintenant les colons peuvent s’élancer.
    Les premières maisons et mosquées se dressent dans les provinces Paraiba et Pernambuco, le pavillon malien flottant fièrement sur ces nouvelles terres

    Ces premières années de colonisation s’accompagnèrent de de plusieurs surprises.
    La première fut la découverte d’hommes dans ces contrées, à la peau légèrement cuivrée, parés de plume et de peaux tachetées. Ce sont eux qui causèrent la seconde surprise, que l’on pourrait considérée amusante si elle n’avait pas été à la base d’un nombre considérable d’accidents….
    Ces autochtones nous appelaient par le nom de Xocolatleölt, que nos traducteurs finirent par traduire. “Chocolat des Dieux” ces sauvages nous prenaient pour une friandise divine !! La faute à une sorte d’énorme baie dont les graines donnent un breuvage marron foncé dont ils raffolaient.

    Nombreux furent les colons à avoir leur coeur arraché puis dévoré à cause de ce quiproquo chromatique. La meilleure solution pour les faire fuir fut trouvé par hasard. Une nuit ses sauvages, que nous avions décidé d’appeler “oquichtlicua”, mangeurs d’hommes dans leur langue, tentèrent de capturer un palefrenier dormant dans l’écurie de la colonie de Paraiba. La vue et le cri des dromadaires les firent fuirent, hurlant de terreur. Ainsi le Mansa décida-t-il de mettre en place des tours de garde à dos de dromadaires, les cas de colons dévorés disparurent presque complètement.

    La dernière surprise, et peut être la plus préoccupante, fut la découverte de l’installation d’une colonie de portugais sur les îles au large des côtes maliennes. Ayant eu vent des ambitions coloniales portugaises, et de la puissance et du financement que ses colons occidentaux pouvaient escompter de leur souverain, Le Mansa décida d’agir rapidement et discrètement, même si certains esprits dérangés diront qu’il s’agissait de fourberie. Il envoya une délégation à la colonie portugaise et une missive pour son souverain afin de connaître ses intentions et d’ouvrir la voie à des négociations de paix et de prospérité commune, que Le Mansa fit exprès de faire traîner en longueur.
    Enfin, il donna l’ordre.

    Aussitôt la flotte malienne pris la mer, débarquant plusieurs milliers d’hommes dans les îles, tandis que la délégation prenait le contrôle du palais du gouverneur local.


    Même si le Mali n’avait aucune chance de gagner sur mer face à cet ennemi au pied marin et expérimenté, la prise des îles rapide par un nombre d’hommes conséquent lui assurait la victoire.

    La paix fut signée et le Portugal perdit sa colonie, il dut donc aller coloniser les déserts inhospitaliers de Arguin, afin de pouvoir continuer son expansion, où il se confronta aux tribus berbères locales. Ce désastre lui fit perdre plus de 15 ans, en effet ces premières colonies en Nouvelle-Afrique ne virent le jour qu’après les années 1480, colonies qu’il abandonna pour se focaliser sur de grandes îles situées plus au Nord vers 1485.

    Suivant de près tout ceci, des espions et explorateurs rapportèrent l’arrivée de nouveaux colons, différents des portugais, par leur langue, les habits et leur culture, il s’avéra bientôt que plus que 4 nations étaient en compétition pour ces îles, ce que Le Mansa accueilli avec un grand sourire.

    Pendant tout ce temps, de nouvelles colonies furent fondées et l’exploration continua, désormais des navires portaient le pavillon malien jusqu’à la mythique Constantinople, la célèbre Rome, ils atteignirent même une grande île au Nord, couverte de glace, que nos explorateurs nommèrent malicieusement “dhulka cagaaran” ou Terre Verte, quant au Sud, ils butèrent sur un mur de glace, haut comme des minarets, ils en ramenèrent d’ailleurs plusieurs blocs au palais royal, que Le Mansa utilisa pour rafraîchir ses bains.
    Longeant ce mur, ils finirent par dépasser les continents d’Afrique et de Nouvelle-Afrique, arrivant alors dans des eaux inconnues et agitées.

    50 points diplomatiques de la part des gentils GM s'il vous plait

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    • #3
      Concessions et opportunités

      Aucune guerre ne survint lors de la dernière session, Le Mansa pu ainsi concentrer son temps et son talent au développement du pays et en particulier de la côte.
      Durant le même temps, la première colonie malienne autosuffisante vit le jour au Brésil, sobrement appelé Brésil Malien, elle commença rapidement à coloniser des territoires, bénéficiant au passage des subsides de la métropole.

      Ombre au tableau, une erreur de cartographie nous fit coloniser une province sans intérêt dans le noeud brésilien alors que nous cherchions à lancer des colonies en Colombie.
      Ce faisant nous tombions sur un nouveau concurrent, en effet, nous avions croisé des navires hollandais dans nos expéditions et nous doutions que la Nouvelle-Afrique les intéressaient, nous ne savions pas encore où ils s’étaient implantés.

      Malheureusement, cela provoqua une légère tension diplomatique, ces occidentaux s’étant implantés dans une région que le Mansa avait prévu de coloniser et les navires et colons étant déjà en mer quand la découverte de ce comptoir hollandais arriva au Mansa.

      Des missives furent envoyées, des émissaires firent quelques aller-retour et le problème fut réglé, nous assurions nos amis hollandais de nos bonnes intentions et leur offrions un comptoir commercial en Côte d’Ivoire, suggérant de juteux bénéfices pour les deux partis à moyen terme.
      En outre, ils proposèrent de nous vendre une province qu’ils avaient commencé à coloniser au Brésil, n’étant qu’une étape pour eux, si cette province n’était pas d’un intérêt vital pour le Mali, elle augmenterait néanmoins la puissance de notre jeune colonie, aussi le Mansa accepta-t-il, le prix restant à décider.

      Enfin, sur le plan intérieur, de multiples révoltes suite à la réforme fiscale et administratives au sein des provinces furent réprimées sans trop de soucis, notre allié Bénin, nous appela également à l’aide afin de stabiliser son pays pendant qu’il partait guerroyer au Sud, au Congo. Le Mansa espère que cette guerre ne durera pas trop longtemps, son armée et son intention étant indispensable au développement de son pays et à ses ambitions navales et commerciales.

      “Un petit aparté me force à vous conter la mésaventure de l’un de nos explorateurs, si son sort fit beaucoup rire à la cour, Le Mansa en conserve un souvenir assez amer.
      L’un de nos courageux explorateurs fut contacté, peu de temps après son arrivée en Nouvelle-Afrique par des guides locaux, ceux-ci lui parlèrent alors d’une fontaine magnifique, donnant force et vigueur à quiconque en boirait son eau, demandant l’autorisation et un financement supplémentaire à la métropole, cet aventurier se lança donc à la recherche de cette fontaine de jouvence pour le compte de la couronne malienne.
      La recherche dura plus de 3 ans et lui firent travers la chaine de montagne des Andes, la forêt de Nouvelle-Afrique, et l’isthme de Panama. Enfin, les guides lui montrèrent du doigt une flaque boueuse au sein d’une anfractuosité au flanc d’une falaise.
      Troublé mais décidé, le capitaine Diallo Siwo en but une gorgée, sous le regard choqué des guides, ne ressentant aucun bienfait surnaturel mais un affreux coup de soufre, il fit monter le camp pour la nuit.
      Au matin, ses hommes le découvrirent plié en deux, gémissant de douleur, au milieu de draps autrefois blancs, souillés et puants d’immondices.
      Dépités, les hommes mirent le feu à la végétation alentour et firent sauter la falaise.
      Il s’avéra plus tard qu’un souci de traduction était à l’origine de cette mésaventure, en lieu et place d’une fontaine de jouvence, les guides voulaient nous montrer la voie vers la Fontaine de Souffrance, dont les eaux étaient utilisés par les locaux pour empoisonner leurs ennemis lors des rencontres diplomatiques.”


      50 points diplos sivouplé

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